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AU BROUILLON
Pour ces étapes, mobiliser les connaissances du cours est indispensable afin de bien traiter le sujet.
1) Découvrir un sujet qui est une question comme par exemple, « faut-il renoncer à la
vérité ? ».
Prendre le temps de bien lire le sujet.
Le réécrire sur la feuille de brouillon. Regarder quels termes nous posent des problèmes :
est-ce que je comprends bien tous les mots ? S’interroger sur son rapport à la question
permet de mettre en place une méthode pour affronter ce qui nous semble difficile.
- Pour cela, nous pouvons faire des distinctions avec d’autres expressions proches : que
signifie le verbe « renoncer » ? A quels mots cela me fait-il penser ? Est-ce vraiment la
même chose que le verbe « arrêter » ou bien « abandonner » ?
= Cela permet de faire des distinctions intéressantes pour la réflexion et de mieux saisir
la spécificité du terme que l’on cherche à bien comprendre.
= ce travail pourra être réutilisé au sein du développement.
- Nous pouvons chercher des exemples pour nous aider à mieux saisir le terme qui nous
pose problème : si nous disons que nous renonçons à un sport par exemple, cela ne
signifie pas uniquement qu’on arrête mais qu’on abandonne quelque chose qui nous
tient à cœur, qui a une importance pour nous donc de la valeur. Ce n’est pas comme
abandonner un « chewing-gum ».
= on nomme cela recontextualiser : on peut replacer un terme dans un contexte pour
mieux saisir ce qu’il signifie.
2) Se situer dans le programme : quel est le thème de réflexion ? C’est forcément une notion
du programme : ici, la vérité.
3) Repérer le rôle des termes dans la question : les souligner, les entourer avec différentes
couleurs. Faut-il renoncer à la vérité ?
4) Analyser le sujet : chercher à définir généralement tous les mots et les mettre en relation
(faire attention aux articulations).
Que signifie « renoncer » ? Que peut bien vouloir dire « la vérité » ? Quel sens a « Faut-il »
ici ?
= au brouillon, nous pouvons nous aider d’autres termes ou encore d’exemples pour
chercher une définition générale.
+ Par exemple, pour chercher une définition première et générale de la vérité, je peux penser
à un champ lexical avec des termes comme « les sciences », « le réel », « les faits », « les
preuves », etc.
+ Mais aussi penser à des termes opposés comme « la fausseté », « le mensonge »,
« l’erreur », « la fiction », etc.
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+ Je peux aussi penser à des situations comme par exemple un tribunal dans lequel on
cherche la vérité pour résoudre une affaire ou encore je peux penser aux scientifiques qui
analysent un phénomène et cherchent objectivement à le comprendre, etc.
Tout cela m’aide à saisir la signification du terme que je cherche à définir.
= il faut faire très attention aux articles, ici à l’article défini « LA » vérité.
= nous pouvons aussi préciser que la définition pose problème et que l’enjeu de la réflexion
est de comprendre ce que signifie ce « concept ».
7) Faire un tableau avec des arguments qui défendent la thèse et d’autres qui défendent
l’antithèse.
Commencer à s’interroger à propos d’une stratégie : pour certains sujets comme celui-ci,
il est plus judicieux de commencer par l’antithèse puis de traiter la thèse car l’antithèse
semble être la réponse commune la plus spontanée. Pour le plan, il faut toujours partir
de ce qui semble le plus communément partagé, le plus évident pour voir ensuite que les
choses sont moins « simples » que ce que nous pouvons de prime abord penser. C’est ce
que j’appelle la méthode de « l’entonnoir ».
9) Une fois que nous commençons à saisir le problème soit la tension, le paradoxe, l’opposition
entre ces deux réponses possibles, nous pouvons formuler un problème.
Cette étape se nomme la problématisation. C’est une étape progressive.
Problématiser un sujet signifie comprendre l’enjeu, son intérêt : pourquoi cette question se
pose ?
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Une bonne astuce est de se dire : si je réponds à la problématique que je viens de définir et si
je réponds à la question posée, est-ce que les réponses coïncident ? Si oui, alors je ne fais pas
de hors-sujet.
11) Nous pouvons dès lors commencer à réfléchir à une troisième partie qui permet de dépasser
la tension entre la thèse et l’antithèse : la synthèse.
= confronter la thèse, l’antithèse puis la synthèse à la problématique : se demander, est-ce
que je réponds bien au sujet ? Est-ce que je progresse dans ma réflexion ?
A) Argument + exemple
B) Argument + exemple
C) Argument + exemple
Transition : Idem
A) Argument + exemple
B) Argument + exemple
C) Argument + exemple
- L’introduction
- Le développement
- La conclusion
L’introduction :
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- Le thème : Notre réflexion porte sur… la vérité (repérer la notion du programme)
- Définir généralement les termes les plus importants : ici, « renoncer » et « la vérité » et
mettre tout de suite en lien ces définitions.
Mettre en lien tous les termes du sujet/expliquer ce que signifie le rapport entre les
termes : le sens du mot interrogateur comme par exemple ici « faut-il » nous aide à faire ce
lien.
- La phase de problématisation : expliciter progressivement le problème du sujet soit le
paradoxe qu’il soulève, son intérêt, ses enjeux donc comprendre son importance, sa
valeur. Toujours se dire que si on nous pose cette question, c’est qu’il y a un enjeu crucial :
expliquer pourquoi il y a un problème philosophique.
- Problématique
- Annonce du plan (comment nous cheminerons pour répondre à la problématique)
= Dans un premier moment, nous verrons…
Dans un second moment, nous étudierons…
Dans un troisième moment, nous comprendrons…
La conclusion :
= en cohérence avec la réflexion menée lors de la dissertation, nous pouvons nous permettre
de répondre à la problématique : « En définitive, …. »
= la réponse proposée s’appuie sur toute la réflexion menée.
ATTENTION :
On ne saute pas de lignes dans l’introduction, dans une partie ou dans la conclusion,
on saute trois lignes entre l’introduction et le développement, entre les trois grandes
parties de la dissertation (I, II et III) ainsi qu’entre la troisième partie et la conclusion.
On ne met pas de titres dans une dissertation, il de doit surtout pas y avoir de I/,
II/, III/, A), B), C), etc. Cela peut aider à organiser sa réflexion au brouillon mais cela
ne doit pas figurer au propre.
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