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D – Principes de rédaction :
1. L’introduction
- annoncer le plan …
2- Le développement du sujet
- Axes libres …
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⚫ Les différentes étapes du plan thèse – antithèse – synthèse :
3.1.2. Argumentant en
3.2.2. Faire une transition pour montrer les limites de la thèse (la
transition peut être faite sous forme de questions ou de présentation
de contre-arguments ; elle vise à rappeler brièvement la réponse
examinée et à annoncer la partie qui suit)
D’habitude, la thèse doit comporter la réponse la plus spontanée a la question. Vient ensuite,
la critique vis-à-vis de cette thèse, c’est-a-dire l’antithèse.
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3- la conclusion
- les trois axes présentés dans le but de montrer en quoi et comment l’opposition ou
le problème de départ est enfin dépassé.
le cheminement de la réponse
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Encadrés :
A- Exemple de thématisation :
: Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
Exemple 1 :
Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
La forme affirmative : Toute prise de conscience est libératrice
La forme négative 1 : Quelques formes de conscience ne sont pas libératrices ( →
l’illusion, l’idéologie, l’inconscient)
D'où le corollaire: Quelques formes de conscience sont libératrices
La forme négative 2 : Aucune prise de conscience n’est libératrice (→ l’aliénation)
Exemple 2 :
Peut-on désirer sans souffrir ?
Peut-on = possibilité.
Tout désir est-il un plaisir ininterrompu ?
On sait que toute possibilité est formée de deux alternatives ; d’où la seconde question
corrélative : désire-t-on avec souffrance ?
À l’évidence, la réponse à l’une et l’autre question ne peut être la même.
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D- Comment définir les termes du sujet en corrélation avec le contenu de la question
(Définition contextuelle) ?
Exemple :
La notion de l’inconscient psychique est-elle contradictoire ?
- La question présuppose déjà l’existence de l’inconscient, ce qui veut dire que ce dernier
n’est pas posé comme une problématique en soi. L’inconscient est plutôt conçu ici
indépendamment du fait qu’il existe ; il est essentiellement défini dans sa valeur logique,
c’est-à-dire comme subjectivité inconsistante.
Exemple 2 :
L'opinion suggère que…. Mais …. . Alors il convient de se demander si ces difficultés…
Étant donné que l’analyse du problème central peut mener à l’examen d’autres problèmes
corrélatifs, subsidiaires (ou partiels), il convient de :
- Souligner les oppositions
-Souligner les paradoxes.
- Apporter des nuances.
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G- L’usage des notions philosophiques repères
Exemple 1 : Peut-on désirer sans souffrir ?
La notion repère : nécessaire/contingent
Exemple 2 : toute prise de conscience est-elle libératrice ?
Notions premières : la conscience, la liberté, l’inconscient.
Notions subsidiaires : la connaissance, la vérité, le bonheur, l’aliénation.
Notions repères : objectif/subjectif ; croire/savoir ; obligation/contrainte ;
liberté/fatalité ; aliénation/auto-affirmation (épanouissement)
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J- Voici quelques formes d’argumentation logiques:
- Si…, alors….. Or …., donc…(antithèse)
Exemple : Si le devoir est une obligation envers autrui, c’est qu’il renferme une valeur
sociale indéniable. Or rien n’empêche que l’individu s’impose des devoirs indépendamment
de toute médiation d’autrui et de toute morale collective. Me faire le devoir de ne pas
suivre la foule en toute occasion est un mobile plutôt personnel que collectif.
Exemple : Étant donné qu’il n’y a de devoirs qu’envers autrui, le devoir doit donc
constituer une valeur sociale en soi. Or il n’est de valeur, voire de norme sociale, qui ne
soit contraignante. Par conséquent, il n’est de devoir qui ne soit contraignant, c’est-à-
dire qu’à toute forme de devoir il peut correspondre une forme d’aliénation et de
rétrécissement de la liberté individuelle.
Fin