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COMMENT TRAITER UNE

DISSERTATION DE PSYCHO-
SOCIO-PEDAGOGIE ?
POUR L’OBTENTION DU
CERTIFICAT D’APTITUDE
PEDAGOGIQUE A l’ECOLE
PRIMAIRE (CAP/EP )

« La réussite est dans votre initiative »

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LA DISSERTATION
Quand on parle de DISSERTATION, on fait appel à un travail intellectuel littéraire
vraiment délicat. Cette activité très complexe peut être maitrisée grâce à des techniques
appropriées et efficaces exigent du concepteur la mobilisation de ses talents et de ses
expériences socio-pédagogiques. Mais comment apprendre à rédiger un tel devoir ? Les
directives suivantes vont nous permettre de contribuer à la résolution de ce problème.

I-LES COMPOSANTES D’UNE DISSERTATION


C’est une activité nécessitant d’une part une bonne organisation de travail, mais
d’autre part, demandant à celui qui le fait un effort intellectuel bien harmonisé. Pour cela, il
est nécessaire de savoir qu’une dissertation comprend TROIS COMPOSANTES bien
distinctes.

1) UNE INTRODUCTION BIEN ELABOREE :


Cette première composante nous permet d’abord, de présenter l’IDEE PRINCIPALE
et l’IDEE GENERALE, d’introduire ensuite LE SUJET, puis d’avancer LA
PROBLEMATIQUE, et enfin d’annoncer LE PLAN à suivre. Et cela est strictement à
respecter selon l’ordre prescrit, les directives données.

2) UN DEVELOPPEMENT BIEN ETABLI :


Cette deuxième composante constitue le corps de devoir. Elle doit comporter l’analyse
détaillée du plan tracé dans l’introduction. Le développement est l’étude approfondie du sujet,
ce qui nécessite une réflexion particulière favorisant la rédaction du devoir. Bref, c’est la
structure bien organisée du devoir.

3) UNE CONCLUSION BIEN FAITE :


Cette troisième et dernière composante constitue LA SYNTHESE du développement.
C’est le résumé bien éclairci du devoir qu’on fait. C’est également la plus importante partie
du devoir ou le candidat doit non seulement DIRE SES CONCEPTIONS sur l’avis de
l’auteur, mais aussi AVANCER LA REPONSE A LA PROBLEMATIQUE ET LES
SUGGESTIONS Y AFFERENTES pour aboutir à la fin à l’EXTRAPOLATION c'est-à-
dire à l’INTRODUCTION D’UN AUTRE SUJET.

II-LES DIFFERENTS TYPES DE SUJET :

En général, il existe TROIS TYPES DE SUJET : Le sujet simple, le sujet binaire et


le sujet ternaire.

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1) LE SUJET SIMPLE

Ce type de sujet ne comprend qu’un seul paragraphe pouvant être réparti en sous-
paragraphe selon les exigences de ce sujet. On peut le reconnaitre par les questions suivantes :
A-EXPLIQUEZ

Expliquer un sujet, c’est donner la signification de ce sujet, c'est-à-dire sa définition.


Autrement dit, c’est chercher à faire comprendre ce qu’on demande à résoudre dans le
problème posé dans ce sujet. En d’autres termes, c’est évoquer ce qu’on pense d’une idée en
l’éclaircissant de plus en plus pour être bien comprise par quelqu’un. Bref, expliquer, c’est
rendre plus clair une idée quelconque.

B-COMMENTEZ

Commenter un sujet, c’est expliquer tout en considérant ce que l’auteur veut vraiment
dire. C’est également en mettant en exergue ce qu’il pense. Cela veut dire que le
commentaire, c’est la façon de dire autrement ce que pense une personne sans exclure son
avis. Commenter, c’est donc, rendre plus claire une idée sans se passer de celle de l’auteur.
Bref, c’est expliquer en allant de pair avec le concepteur de l’idée.

C-ANALYSEZ :

Analyser un sujet, c’est expliquer d’une manière détaillée ce sujet, tout en présentant
des exemples à l’appui. Autrement dit, c’est chercher à approfondir la signification de ce sujet
en l’explicitant de plus en plus en vue de favoriser la compréhension. En d’autres termes,
l’analyse consiste à expliquer d’une manière convaincante ce qu’on pense.

D-DEVELOPPEZ :

Développer un sujet, c’est expliquer en élargissant le sens de ce sujet. Autrement dit,


le développement consiste à faire comprendre la signification d’une idée d’une manière
élargie avec des exemples toujours à l’appui. Cela signifie qu’en développement, l’explication
est d’une grande envergure en allant des grandes idées jusqu’aux petits détails. Développer,
c’est donc aller plus loin dans la façon d’expliciter une idée.

EXEMPLE :
« L’action permet d’apprendre avec sa tête, avec son cœur et avec ses
mains ».Expliquez ou commentez ou analysez ou développez

Ici, L’EXPLICATION ou LE COMMENTAIRE ou L’ANALYSE ou LE


DEVELOPPEMENT ne doit avoir qu’un seul paragraphe malgré les sous-paragraphes qui le
composent.

2) LE SUJET BINAIRE :

Ce type de sujet contient DEUX PARAGRAPHES biens distinctes. On peut le


reconnaitre de deux façons.

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A-PAR DEUX QUESTIONS

EXPLIQUEZ ET COMMENTEZ ?

Ici, il s’agit d’abord d’expliquer le sujet et de le commenter ensuite et cela dans deux
paragraphes biens distinctes. D’où L’EXPLICATION et LE COMMENTAIRE doivent
être identifiés si bien que dans leur forme que dans leur contenu. Les sous-parties dépendent
des exigences du sujet.

EXPLIQUEZ ET APPLIQUEZ

L’EXPLICATION et l’APPLICATION y est à bien déterminer. Autrement dit,


chacune des parties doit être bien identifié dans le développement avec les sous-paragraphes
qui la composent. Quand il s’agit d’une APPLICTION, on y parle des solutions et des
suggestions appropriées au sujet d’une part, et de la mise en œuvre des activités y afférentes
d’autre part.

EXPLIQUEZ ET DISCUTEZ

Ici, l’EXPLICATION et LA DISCUSSION sont les deux composantes de


développement. Elles peuvent avoir également leurs sous-parties si besoin sera. Quand on
parle de DISCUSSION, trois conceptions doivent être évoquées.

On avance avant tout, LES IDEES qui sont CONFORMES à l’avis de l’auteur, c'est-
à-dire qu’on est pour son opinion, de même conception que lui. C’est aussi « LE POUR » au
sujet, c'est-à-dire tout ce qui est en accord avec ce que pense le concepteur de cet avis. Bref,
c’est LA THESE ou l’on présente LES DIVERS AVANTAGES constatés.

On annonce après LES IDEES CONTRAIRES à celles de l’auteur, c'est-à-dire tout


ce qui est CONTRE cet avis. Ce sont les OPINIONS OPPOSEES à ce qu’il veut vraiment
évoquer. C’est aussi L’ANTITHESE ou l’on refuse à son avis. Bref, on y parle des
INCONVENIENTS.

Puis on évoque ensuite LE JUSTE MILIEU par rapport à ce sujet. C’est donc LA
SYNTHESE, c'est-à-dire LES SOLUTIONS PROPOSEES A LA PROBLEMATIQUE
demandées dans ce sujet.

EXPLIQUEZ ET DITES-EN VOTRE AVIS

Ici, après L’EXPLICATION, vient ensuite l’AVIS PERSONNEL qui permet au


candidat d’évoquer ses points de vue par rapport à la problématique posée. Il s’agit dans ce
dernier d’en dire ses différentes conceptions comme le POUR, LE CONTRE et LE JUSTE
MILIEU, tout en évoquant LES SOLUTIONS DEMANDEES. En vue de résoudre les
problèmes. L’AVIS PERSONNEL constitue donc pour le candidat de présenter toute sa
personnalité sur un sujet quelconque.

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B-PAR UNE SEULE QUESTION

QU’EN PENSEZ-VOUS ?

Ici, cette question doit nécessiter deux exigences qu’il fallait considérer : celles de
l’EXPLICATION et de l’AVIS PERSONNEL. Ce dernier consiste à évoquer d’abord LES
AVANTAGES, à parler ensuite DES INCONVENIENTS et à annoncer enfin LE JUSTE
MILIEU qui constitue la réponse à la problématique. L’AVIS PERSONNEL permet au
candidat de dire ses conceptions concernant un sujet donné. Il y peut accepter ou renier à
l’opinion de l’auteur pour pouvoir avancer après LES SOLUTIONS ENVISAGEES.

Notons que pour répondre à cette question, L’EXPLICATION est toujours entendue.
Autres questions peuvent engendrer un AVIS PERSONNEL à savoir : ETES-VOUS DE
MEME AVIS QUE….. ? PARTAGEZ-VOUS CETTE OPINION…. ? EN ETES-VOUS
D’ACCORD…. ?

APPLIQUEZ

Cette question nécessite également UNE EXPLICATION SUIVIE D’UNE


APPLICATION. Cette dernière permet au candidat de metttre en œuvre les activités
appropriées aux solutions proposées. L’APPLICATION constitue toutes les DIRECTIVES
A SUIVRE pour la résolution de la PROBLEMETIQUE. C’est dans cette dernière partie
que l’on va déterminer LA COMPETENCE ET LA PERFORMANCE du candidat.

3)LE SUJET BINAIRE

Ce type de sujet doit comprendre TROIS PARAGRAPHES bien distinctes. On peut


le reconnaitre de TROIS FACONS :

A-PAR TROIS QUESTIONS :

EXPLIQUEZ ? QU’EN PENSEZ-VOUS ? APPLIQUEZ ?

Ces trois questions peuvent être répondues simultanément. Autrement dit


L’EXPLICATION, L’AVIS PERSONNEL et L’APPLICATION doivent se faire l’une
après l’autre. Il s’agit donc ici, d’expliquer d’abord le sujet, d’en dire ensuite notre avis
personnel et de l’appliquer enfin en de justifier la mise en œuvre des solutions proposées.

B-PAR DEUX QUESTIONS :

QU’EN PENSEZ-VOUS ? APPLIQUEZ ?

Ici, l’EXPLICATION doit précéder L’AVIS PERSONNEL. Deux paragraphes y


sont déjà. Le troisième paragraphe qu’est L’APPLICATION sera rédigé après les deux
premières composantes.

Il appartient donc à chaque candidat de bien respecter toutes ces directives données
pour mieux considérer à la fois LA FORME et LE FOND du devoir.

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III-LA REDACTION D’UNE DISSERTATION

Quand on le sujet en main, de nombreux critères sont à respecter pour mieux rédiger le
devoir. Les directives suivantes doivent donc aider le candidat dans l’élaboration de son
travail.

1-COMPREHENSION DU TEXTE

La première préoccupation à faire c’est de comprendre le sujet. Pour cela il est


nécessaire de :

-Lire et relire plusieurs fois ce sujet pour mieux le comprendre

-Chercher à identifier L’IDEE PRINCIPALE et L’IDEE GENERALE, bases de la


compréhension.

-Evoquer à travers les mots-clés LA TRADUCTION DU SUJET

-Lire encore une fois le sujet pour confirmer la compréhension

-Bien déterminer LE PLAN A SUIVRE

Et tout doit être transcrit dans le brouillon pour mémoriser.

2-L’ELABORATION DU PLAN :
On peut reconnaitre LE PLAN du devoir de trois manières bien distinctes.

- A travers les questions posées. Ici, le candidat doit se conformer aux différentes
questions posées plus haut, pour s’y mettre au courant. Il lui appartient de se mettre au
courant de toutes ces variations des questions pour pouvoir identifier le plan y
afférent.
- A travers le type du sujet. Les questions posées peuvent également le déterminer. Il
peut être UN SUJET SIMPLE, ou UN SUJET BINAIRE ou UN SUJET
TERNAIRE. Tout cela dépend de la maitrise de ces questions.
- A travers la compréhension proprement dite du sujet. Cette troisième et dernière façon
peut aider le candidat à bien mener son travail selon le plan approprié et adéquat bien
choisi.

Notons que la bonne identification du plan consiste la première réussite de notre devoir.
Donc, à ne pas minimiser, car cela peut aboutir à un « HORS SUJET »

3-L’ELABORATION DE L’INTRODUCTION :

Une INTRODUCTION doit être élaborée d’une manière consciente et intelligente.


Généralement, elle peut être faite en cinq phrases représentant également ses cinq
composantes. Pour cela :

- LA PREMIERE PHRASE nous permet de présenter d’une manière générale


L’IDEE PRINCIPALE

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- LA DEUXIEME consiste à évoquer L’IDEE GENERALE, ayant une relation
étroite avec l’autre.
- LA TROISIEME est faite pour introduire le sujet. Autrement dit, elle permet de faire
connaitre directement ou indirectement ce sujet, sans commettre aucune erreur.
- LA QUATRIEME permet de parler DE LA PROBLEMATIQUE que l’on va
répondre dans la conclusion
- LA CINQUIEME et DERNIERE PHRASE, c’est L’ANNONCE DU PLAN à
suivre, celui-ci devrait être établi d’une manière organisée.

Notons que l’INTRODUCTION est en quelque sorte une publicité permettant


d’attirer l’ATTENTION du correcteur, à mieux s’intéresser à la lecture de cette première
composante.

4-LA FORMULATION DE LA CONCLUSION :

LA CONCLUSION est la troisième et dernière COMPOSANTE d’une dissertation.


Sa FORMULATON doit être faite juste après celle de l’INTRODUCTION. C’est une des
parties la plus importante dans la rédaction d’un devoir car elle permet :

-y faire le résumé succinct du développement

-y évoquer les différentes conceptions concernant l’avis de l’auteur

-y avancer les solution à la problématique et les suggestions y afférentes.

-y introduire un autre sujet.

Pour cela UNE CONCLUSION doit comprendre SIX PHRASES à rédiger avec
ATTENTION :

LA PREMIERE consiste à résumer brièvement LE DEVELOPPEMENT selon le


plan suivi

C’est dans LA DEUXIEME PHRASE que le candidat doit évoquer sa première


conception sur l’avis de l’auteur, positive ou négative qu’elle soit.

LA TROISIEME PHRASE en constitue L’IDEE CONTRAIRE à la première

C’est dans LA QUATRIEME PHRASE que l’on peut annoncer LE JUSTE


MILIEU à ces idées évoquées. Autrement dit, c’est la mise en œuvre des SOLUTIONS
PROPOSEES, constituant LA REPONSE A LA PROBLEMETIQUE.

LA CINQUIEME PHRASE, c’est la partie réservée AUX SUGGESTIONS et LES


SOLUCITATIONS à entreprendre en vue d’une bonne amélioration.

LA SIXIEME ET DERNIERE PHRASE constitue l’introduction d’un autre sujet,


car dit-on « une dissertation n’est jamais finie ».

5-LA REDACTION DU DEVELOPPEMENT :

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Cette activité doit se faire à partir DU PLAN DETAILLE. Celui-ci est le début du
PLAN GENERAL. Comme le DEVELOPPEMENT constitue le CORPS DU DEVOIR, il
en représente UNE STRUCTURE REDIGEE. Il appartient au candidat de bien préparé ce
plan détaillé en vue d’améliorer à la fois LA FORME et LE FOND de la dissertation.
Notons qu’un plan détaillé bien organisé facilite la rédaction du devoir. D’où, cette rédaction
du développement doit être une activité intellectuelle faite d’une manière consciente et
intelligente.

C’est un travail harmonisé où les idées et les paragraphes sont reliés par DES
TRANSITIONS.

6-LA MISE EN ŒUVRE DE LA TRANSITION :

LES TRANSITIONS sont des mots, des expressions, des paragraphes ou des phrases
de liaison entre les idées et les paragraphes dans une dissertation. Il existe deux sortes de
transitions :

-LES PETITES TRANSITIONS permettant de relier les idées et les petits


paragraphes. Elles peuvent être représentées par des mots et expressions ou des paragraphes

DES EXEMPLES :

A- D’abord. Ensuite. PUIS. Enfin


B- En général…..Par contre……Par conséquent…..
C- En premier lieu….En deuxième lieu…..En troisième lieu….
D- D’une part….D’autre part…..DE plus….Par ailleurs…..En conséquence…….
E- Cette…….finie, passons à……
F- Ainsi, nous avons pu……..ce qui va nous permettre de……………….

La liste n’est pas exhaustive car il existe de nombreux types de transitions que l’on
peut utiliser pendant la rédaction du devoir.

LES TRANSITIONS sont donc des moyens d’harmonisation d’idées en vue de


considérer les liaisons étroites entre elles. Pour cela, elles ne sont jamais à minimiser.

7-LA DISSERTATION PAR EXEMPLE :

Cette activité doit toujours partie d’un sujet bien déterminé que l’on va traiter selon les
directives qu’on a données. Et on peut le traiter :

- Soit en UJET SIMPLE


- Siit en SUJET BINAIRE
- Soit en SUJET TERNAIRE

Et tout cela à travers les questions posées,, selon le type de sujet, et même au moyen de la
compréhension de ce sujet. Nous allons en prendre UN EXEMPLE.

« L’action permet d’apprendre avec sa tête, avec son corps et avec ses mains »

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A- La première chose à faire est LA COMPREHENSION DU SUJET

B-: IDDE PRINCIPALE : éducation ou enseignement

C- IDEE GENERALE : cela peut être le ruelle nécessité, la valeur, l’importance, la raison
d’être ou même la place de l’ACTION en éducation ou en enseignement.

D-TRADUCTION DU SUJET, de nombreux types de traductions peuvent être faits selon la


conception du candidat.

En éducation, on peut utiliser son intelligence, ses attitudes et ses comportements et


ses organes de sens à travers l’action qu’on fait.

En éducation, la mobilisation de sa RAISON D’ETRE peut se faire par l’action.

En enseignement, on peut mobiliser son corps, son esprit et son âme quand on agit.

On peut traduire autrement ce sujet sans changer son sens.

E- La deuxième préoccupation est de reconnaitre LE PLAN GENERAL de ce sujet.

Dans cette activité, on peut reconnaitre ce plan général à travers les questions posées
et qu’il fallait bien comprendre ce sujet et la type qu’il a.

a) EXPLIQUEZ

Ici l’EXPLICATION doit avoir QUATRE PARTIES BIEN DISTINCTES

« L’action permet d’apprendre avec sa tête….. » c'est-à-dire, que l’intelligence


fonctionne en agissant. D’où la nécessité des mouvements dans un apprentissage car cela
favorise la mobilisation de la réflexion, de la pensée et de la mémoire.

« L’action permet d’apprendre avec son cœur ……. ». Cela signifie que les
agissements jouent un rôle très important à l’éducation des attitudes et des comportements.
C’est pour dire qu’il n’y a pas de bon apprentissage sans âme.

« L’action permet d’apprendre avec ses mains…… ». Ici, l’action est basée sur la
manipulation d’objets, ce qui favorise également l’apprentissage des enfants. Autrement dit,
l’élève qui apprend doit mobiliser tous ses organes de sens.

« L’action permet d’apprendre avec sa tête, avec son cœur et avec ses mains…. ». Ici,
l’auteur veut insister que le bon fonctionnement du corps, de l’esprit et de l’âme doit dépendre
d’une bonne action.

Rappelons que cette première partie peut être UNE EXPLICATION ou UN


COMMENTAIRE ou UN DEVELOPPEMENT et se rédige selon les directives qu’on a
données plus haut. Il appartient à chaque candidat de respecter LA FORME et LE FOND de
son devoir.

b) QU’EN PENSEZ-VOUS ?

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Cette question introduit un AVIS PERSONNEL qui doit être précédé d’UNE
EXPLICATION.

Pour cela, TROIS CONCEPTIONS bien distinctes sont strictement à faire :

En général, l’avis de l’auteur est bien fondé, mais pas totalement, d’après l’explication
faite plus haute.

Par contre, on peut apprendre autrement, comme par la pratique directe, ou en


regardant des émissions radiotélévisées, ou tout simplement en imitant ou en appliquant
comme il faut ce qu’on apprend.

Par conséquent, l’apprentissage peut se faire par tous les moyens possibles. Autrement
dit, on peut apprendre de différentes manières selon le besoin et la volonté de celui qui le fait.

c) APPLIQUEZ

L’application est toujours précédée d’une explication quand la question va seul et en


introduisant un sujet binaire. Pour cela, elle doit être rédigée d’une manière attentive.

La bonne préparation de la leçon doit d’abord être la première préoccupation de


l’ENSEIGNANT digne de ce nom.

Le respect des étapes est ensuite l’un des critères à ne pas minimiser dans
l’accomplissement de son travail.

Puis, considérer la psychologie enfantine constitue une nécessité absolue quand on


veut une bonne éducation.

Et faire des recherches-actions constitue également un atout efficace pour un


éducateur digne de lui, en vue d’améliorer ses talents et ses expériences dans le domaine de
l’Enseignement.

Notons qu’UNE APPLICATION est la mise en œuvre des activités exigées dans le
sujet. Il appartient donc à chaque candidat d’en chercher des idées convaincantes.

Généralement, un sujet n’a normalement que trois paragraphes, mais dans le cas des
sujets simples, ils peuvent en avoir plus quand il s’agit d’un sujet-question. Notons également
qu’un sujet qui a plus de trois paragraphes est UN SUJET SIMPLE.

8-LA FORME ET LE FOND DU DEVOIR

L’éducation est une activité complexe. Elle exige beaucoup d’actions à faire en classe.
Pour conseiller aux Enseignants, on nous dit que : »L’action permet d’apprendre avec sa tête,
avec son cœur et ses mains ». Comment comprenons-nous cette affirmation ? Pour en
connaitre les vérités, une explication suivie d’un avis personnel et une application nous sont
nécessaires.

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« L’action permet d’apprendre avec sa tête, avec son cœur et avec ses mains ».
Autrement dit, c’est en agissant qu’on apprend à utiliser son intelligence, ses attitudes et ses
comportements et ses organes de sens. Mais pour le rendre plus explicite, une application
détaillée à trois paragraphes nous est à faire.

D’abord, l’action permet d’apprendre avec sa tête…Cela veut dire qu’à travers
l’action, on peut mobiliser l’esprit, base de la réflexion pour chercher à comprendre les
choses. D’où l’intelligence va de pair avec les mouvements qu’on fait.

Ensuite, l’action permet d’apprendre avec son cœur …C'est-à-dire qu’en faisant des
mouvements pendant chaque leçon, les attitudes et les comportements y sont bien à mobiliser.
C’est pour dire que l’INTERET, la MOTIVATION, l’ATTENTION et la VOLONTE
constituent les facultés les plus à recommander. Donc, il n’y a pas d’apprentissage sans âme.

Puis, l’action permet d’apprendre avec ses mains….Ici, la manipulation d’objets


concrets fait fonctionner L’INTELLIGENCE de l’enfant, car dit-on : « l’intelligence de
l’enfant se trouve au bout de ses doigts ». Il est donc très important d’utiliser ses organes de
sens.

Enfin, l’auteur veut insister que tout apprentissage doit dépendre du bon
fonctionnement du corps, de l’esprit et de l’âme à travers l’action qu’on fait. Pour cela, la
mobilisation de toutes les facultés humaines sont strictement à conseiller si on veut une bonne
éducation. Après cette explication, passons à l’avis personnel.

D’une manière générale, on constate que l’idée de l’auteur est bien fondée, mais peut-
on l’accepter totalement ? L’explication ci-dessus nous permet de l’affirmer.

Pour contre, on peut apprendre autrement, soit en observant ou en imitant les faits, soit
par la pratique directe ou tout simplement en regardant des émissions radiotélévisées.

Par conséquent, on peut apprendre par tous les moyens possibles pour faire travailler
toutes les facultés humaines à travers les actions faites. Il appartient à chaque Enseignant de
bien préparé d’une part ses activités scolaires, et de bien choisir, d’autre part les méthodes à
adopter, pour mieux apprendre.

Ainsi, nous avons pu présenter l’explication et l’avis personnel, ce qui va nous


permettre d’appliquer ce sujet en classe.

De nombreuses applications peuvent être faites, mais citons-en quelques unes.

La première préoccupation d’un Enseignant digne de lui, c’est de bien préparer sa


leçon pour l’assise de l’attention chez les élèves et la mise en œuvre de leurs facultés en
apprenant.

Le respect des étapes constitue la deuxième obligation à considérer l’intérêt et la


motivation pendant l’organisation du cours en vue de réussite de la leçon.

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Considérer également la nature de l’enfant le met totalement en confiance durant son
apprentissage . C’est la troisième condition à exiger pour faciliter la compréhension.

Faire des recherches-actions avec ses élèves est aussi un moyen efficace pour les
encourager à apprendre selon leurs facultés psychologiques.

Bref, toutes les démarches sont bonnes, mais l’essentiel c’est de savoir les utiliser pour
l’amélioration de l’apprentissage.

Pour terminer, rappelons l’explication, l’avis personnel et l’application faits ci-dessus.


En général, l’idée de l’auteur est bien fondée dans certains cas. Contrairement à cela, elle peut
être critiquée dans d’autres : observer, imiter, regarder des émissions radiotélévisées et
pratique des faits sont des possibilités d’apprentissage qu’il fallait mobiliser. Par conséquent,
on peut apprendre par tous les moyens possibles selon les consignes et les directives à suivre.
Il est donc nécessaire de bien choisir les démarches à utiliser pour l’amélioration de
l’apprentissage. Que chacun en soit conscient !

9-DES REMARQUES A RESPECTER :

a) Un sujet doit être compris avant d’être traité. Pour cela, le respect de toutes les
directives données est impérativement nécessaire.

b) Dans le traitement d’un sujet, on n’a droit ni à l’oubli ni au rajout. Donc, on doit
traiter le sujet, ne traiter que le sujet, traiter tout le sujet.

c) L’importance et la conclusion bien faites sont révélatrices la réussite du devoir.


Elles doivent être formulées à la fois et d’une manière consciente et intelligente, et cela juste
après l’élaboration du PLAN DETAILLE.

d) Celui-ci est l’organisation structurelle du devoir qui est dit à moitié fini. C’est
l’image globale du DEVELOPPEMENT.

e) La rédaction de celui-ci se fait directement dans la feuille de copie à partir du plan


détaillé tandis que celle de l’INTRODUCTION et de la CONCLUSION est déjà préparée
sur brouillon avant d’y être transcrite.

f) Par faute de temps, on peut na pas finir le DEVELOPPEMENT jusqu’au bout. En


revanche, on passe directement à la transcription de la CONCLUSION, car dit-on : « Une
dissertation sans condition conclusion est encore inachevée ».

g) Bien retire le devoir avant de le rendre : s’assurer de la correction des fautes et de


l’efficacité du travail qu’on en fait.

h) Savoir utiliser LES PETITES et LES GRANDES TRANSITIONS pour


améliorer la cohérence de son devoir.

i) Soyons sûrs de notre travail. BON COURAGE !

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DES APPORTS SUR LES PROBLEMES GENERAUX DE L’EDUCATION

INTRODUCTION :

Nos actions reposent sur trois principales SCIENCES que nous allons présenter et
définir l’une après l’autre. La première est L’EDUCATION. Celui-ci est tirée des deux mots
latins ayant une double origine. D’abord, de « édulcore » qui veut dire « nourrir » puis de «
éduquerai » qui signifie « tirer hors de » ou « conduire vers » et en un mot « élever ». D’où
le sens étymologique du mot EDUCATION repose sur les verbes « nourrir » et « élever ».
Cette science qui a pour but de développer toutes les facultés humaines se rapproche d’un
autre qu’est LA PEDAGOGIE. Celle-ci, basée sur la connaissance des enfants, étudie la
théorie scientifique de la première, c'est-à-dire les règles à suivre pour instruire et éduquer les
élèves. LA PEDAGOGIE constitue donc l’ensemble des moyens utilisés pour la réalisation
de l’EDUCATION. Ces deux sciences sont inséparables d’une troisième qu’est LA
PSYCHOLOGIE. Elle permet d’étudier les attitudes et les comportements des enfants, de
favoriser une connaissance approfondie des élèves en vue de bien adapter l’enseignement à
leurs besoins et attentes. La cohérence et la complémentarité entre ces trois sciences sont
indéniables pour mieux harmoniser notre tache et la rendre efficace.

I-DES NOTIONS GENERALES DE L’EDUCATION

L’éducation est une activité d’envergure nationale, voire internationale. Elle est d’une
importance capitale dans la vie humaine où tout le monde en a besoin. C’est une tache
vraiment délicate et qui exige à tout Enseignant des recherches appropriées à faire. Ainsi, de
nombreux chercheurs et concepteurs la définissent comme suit :

DURKHEM ( 1911) : « L’éducation est l’action exercée par les générations adultes
sur celles qui ne sont pas encore mures pour la vie sociale »

LIGUE INTERNATIONALE DE L’EDUCATION NOUVELLE : « L’Education


consiste à favoriser le développement aussi complet que possible des aptitudes de chaque
personne, à la fois comme individu et comme d’une société régie par la solidarité »

LOI 94/033 DU 13 MARS 1995 : « L’EDUCATION ET LA FORMATION à


Madagascar visent à favoriser l’épanouissement physique, intellectuel ; moral et artistique de
la personnalité de l’individu, dans la plaine jouissance ».

Article 3 : L’éducation et la formation à Madagascar doivent préparer l’individu à une


vie active intégrée dans le développement social, économique et culturel du pays. En ce sens,
elles doivent notamment :
- Libérer l’initiative
-Favoriser la créativité
-Cultiver le goût de l’effort
-Développer l’esprit d’entreprise, le souci de l’efficacité, l’esprit de la compétition, le sens de
la communication, la recherche de l’excellence.

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Bref, l’éducation vise à développer chez une personne les trois savoirs : le SAVOIR-
SAVOIR constitue les connaissances, le savoir-dire améliorant l’expression, LE SAVOIR-
FAIRE favorisant la compétence et la performance, et LE SAVOIR-ETRE, moteur au
changement des attitudes et comportements. Cela consiste à leur inculquer les bonnes
habitudes leur permettant de vivre harmonieusement dans la société.

Mais pour accomplir cette activité d’une importance capitale et très délicate, on ne
peut se passer de la PEDAGOGIE qui lui est complémentaire : une bonne éducation doit
dépendre d’une meilleure PEDAGOGIE. Donc , le mariage de ces deux sciences doit
favoriser nos activités éducatives. Nombreux sont les éducateurs qui en disent leurs
conceptions.

C.FREINET : « La pédagogie est avant tout une démarche éducative face aux besoins
des enfants, des adolescents et des adultes ». Elle contribue l’amélioration de l’enseignement
car dit-on : »Enseigner est un métier qui requiert une formation professionnelle et doit offrir
en plus des savoirs indispensables, des savoir-dire, de savoir-faire et des savoir-être à
mobiliser ».
Une troisième science ne peut être exclue si l’on veut avoir une bonne éducation. C’est
LA PSYCHOLOGIE permettant la connaissance totale des enfants. Cette activité consiste à
étudier la raison d’être d’une personne : corps, esprit, âme. CLAPAREDE en parle : « La
pédagogie doit reposer sur la connaissance de l’enfant, comme l’horticulture sur la
connaissance des plantes ». Il est donc souhaitable que l’Enseignant connaisse se élèves, et
qu’il sache leur rythme de développement, leurs particularités sensorielles, leurs propres
caractères, leurs goûts et leurs aptitudes psychologiques. Notons que pour un Educateur digne
de lui, la connaissance des enfants est sa principale préoccupation, et cela pour bien identifier
toutes les caractéristiques humaines en vue d’une amélioration éducative. D’où, « Il faut
connaitre l’enfant pour pouvoir l’enseigner et l’éduquer ». La connaissance d’élèves constitue
donc un atout efficace pour faire l’éducation et cela durant toutes les périodes de l’enfance.
Actuellement, on prône L’EDUCATION PAR LA REUSSITE où l’Enseignant
cherche à travers de nombreuses pédagogies à faire réussir les élèves dans leur travail. Dans
cette activité, on doit encourager les enfants à être curieux, à être les propres artisans de leurs
savoirs, à participer activement pendant les leçons en les rassurant que tout le monde droit à
l’erreur, et à apprendre à apprendre par des recherches-actions et par la créativité. D’où, à la
naissance de LA PEDAGOGIE DE L’ERREUR consistant « à stimuler l’enfant que de le
décourager », « à le récompenser que le punir ». On apprend donc à l’enfant de ne pas se
soucier des erreurs qu’il a faites. Parce que le goût de la réussite renforce le dynamisme
personnel, l’éducation doit en être fondée, car dit-on, « Une éducation par la réussite n’est pas
une éducation de facilité, mais au contraire, un renforcement de dynamisme permettant
d’affronter toutes les difficultés rencontrées. Pour cela, le rôle de l’adulte consiste à aider les
enfants à prolonger leurs recherches spontanées, et pas seulement dans des programmes
préétablis. Il est donc très important de soutenir leur élan en vue d’élargir en permanence
leurs champs de réussite dans des divers domaines »(Sociologie de l’éducation).
Bref, « L’éducation par la Réussite renforce chez l’enfant le désir de travailler et de
créer » car dit-on : « L’éducation doit trouver son moteur essentiel dans le travail, un travail

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créateur, librement choisi et assumé ». D’où, la naissance de l’éducation du travail, consistant
à faire participer les élèves dans leurs activités respectives et en leur inculquant le désir et le
goût du travail en vue de leur affermir la volonté de surmonter les difficultés rencontrées.
Dans cette éducation, le rôle de l’adulte est d’aider à dégager les motivations
profondes, de proposer des perspectives, de susciter l’initiative et la responsabilité, de
substituer aux critères habituels de contrainte, d’uniformité et de compétition. C’est une prise
en compte pour les jeunes de leur propre éducation.
Conformément à tout cela, on peut également citer la pédagogie de projet, la
pédagogie de la maitrise, l’enseignement centré sur l’apprenant, le constructivisme. Par
ailleurs, c’est pour préparer et adapter les jeunes gens à mieux s’intégrer dans la vie
quotidienne.
II-LES PROBLEMES GENERAUX DE LA DIDACTIQUE(PEDAGOGIE)
1)DEFINITION
LA DIDACTIQUE ou tout simplement LA PEDAGOGIE est la théorie pratique de
l’éducation.
Comme l’éducation est l’ordre de l’action, la didactique est de celui de la réflexion.
Cette tache vraiment délicate exige de l’Enseignant digne de lui, de nombreux impératifs à
exécuter. Pour cela, chaque responsable de la classe doit s’expérimenter à travers des
formations continues et permanentes. Mais pour pouvoir identifier les différents problèmes à
quoi chaque Enseignant doit se heurter, nous allons analyser ces problèmes généraux de
l’éducation.
2)LES PROBLEMES GENERAUX DE LA DIDACTIQUE :
Ceux-ci reposent sur cinq points essentiels, à savoir :
-La bonne identification des objectifs à viser
-La connaissance des contenus de programmes à enseigner
-La détermination de la psychologie enfantine
-L’utilisation des méthodes et des techniques pédagogiques
-L’application des évaluations y afférents
On peut les simplifier à travers le schéma suivant

QUOI ?
(Contenu du programme)

A QUI ? POURQUOI ? COMMENT ?


(Problème psychologique) (Objectifs) (Méthodes et techniques)

EVALUATION
(Résultats)

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On peut déterminer à travers cinq questions que nous allons répondre l’une après
l’autre. Mais pour le rendre plus explicite, l’analyse détaillée de tous ces problèmes généraux
de la didactique nous aidera à mieux comprendre les circuits éducatifs des cinq éléments
énumérés plus haut.

Passons donc à l’analyse de ces cinq questions.

POURQUOI ?
Pourquoi enseigner ? Pourquoi éduquer ? Pourquoi former ?
La réponse à ces questions doit aboutir à la détermination des OBJECTIFS à viser.
Sachons que dans toute éducation, l’atteinte des objectifs constitue la première préoccupation
d’un Enseignant digne de lui, conscient de ses droits et devoirs et utile à la nation. Cette
première composante de la didactique doit être considérée et placée au centre de tout en étant
la principale base des activités éducatives. Pour cela, le bon choix des objectifs à atteindre est
un des moyens plus efficaces permettant d’aider l’Enseignant si bien que dans la préparation
que dans l’accomplissement de sa tache. Ainsi, l’atteinte des objectifs s’avère une nécessité
absolue pour la réussite de chaque leçon, ou plus exactement de toutes les activités
pédagogiques envisagées. Par conséquent, la bonne identification des objectifs doit être
impérative en vue de résoudre ces problèmes généraux de la didactique. Il appartient donc à
chaque Enseignant de bien définir d’abord ses objectifs, de les choisir selon les situations
ensuite en vue de les atteindre enfin à travers les activités à faire.
QUOI ?

Quoi enseigner ? Quoi éduquer ? Quoi former ?

La réponse à ces questions consiste à bien identifier les contenus des programmes à
traiter. Il s’agit dans cette partie, de bien déterminer les thèmes à faire acquérir, et de les
maitriser convenablement. La connaissance de ces contenus aidera l’Enseignant à penser
d’une part, à ses objectifs visés, et d’autre part, à accomplir ses taches comme il faut. La
question QUOI constitue un indice de reconnaissance des contenus à enseigner, à éduquer et à
former. Il est donc indispensable de les maitriser car cela contribuera au bon choix des
objectifs à atteindre, vu les liaisons étroites qui existent donc à chaque Enseignant de bien
définir ses objectifs par rapport aux contenus à traiter pour le bon fonctionnement de
l’enseignement.

A QUI ?

La connaissance des contenus et le bon choix des objectifs ne sont qu’une partie des
obligatoires professionnelles de l’Enseignant. Celui-ci doit savoir A QUI il va faire cette
éducation et QUI va être bénéficiaire de cette activité ? Pour cela, la réponse à cette question
va nous permettre de reconnaitre la population cible, c'est-à-dire les élèves, ou les adolescents.
On dit souvent.

« Il faut connaitre l’enfant pour pouvoir l’enseigner et l’éduquer ».

Jean Jacques ROUSSEAU le confirme en disant : « Apprenez donc à connaitre vos


élèves, car assurément vous ne les connaissez pas ».

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ALAIN ajoute que ; « Vous dites que pour instruire, il faut connaitre ceux que l’on
instruit. Je ne sais. Il est peut-être plus important de connaitre ce que l’on enseigne ». A
travers toutes ces situations, nous pouvons constater que la connaissance psychologique des
enfants constitue une nécessité absolue pour mieux adapter l’enseignement à leurs besoins et
attentes. De plus, un enfant a besoin d’être aimé, et c’est par amour que l’Enseignant arrive à
avoir son cœur. D’où, l’importance d’étudier son corps, son esprit et son âme, base de la
psychologie enfantine. C’est par affection que le maître arrive à convaincre ses élèves à
maitriser ses activités et à surmonter toutes les difficultés y afférentes rencontrées. C’est donc
en connaissant ses élèves qu’on arrive à bien identifier leurs problèmes en vue de les
résoudre, et c’est en maitrisant leur psychologie qu’on peut adapter son enseignement à leurs
vrais besoins et attentes. On dit souvent, il est facile d’enseigner ou d’éduquer une personne
que l’on connait déjà. D’où, cette connaissance psychologique est aussi inséparable de celles
des objectifs et des contenus. Cela va nous permettre de passer à la quatrième question.

COMMENT ?

En ayant pris soin des objectifs à viser et des contenus à enseigner conformément aux
besoins et attentes de la population cible, la seule chose qui doit préoccuper l’Enseignant,
c’est de chercher à mobiliser les moyens à mettre en œuvre, c'est-à-dire de choisir les
méthodes à adopter et à adapter la réponse à la question COMMENT va nous permettre de
bien déterminer les techniques à utiliser, les procédés pédagogiques à l’entreprendre et les
stratégies appropriées à mobiliser en se posant les questions suivantes: COMMENT
ENSEIGNER? COMMENT EDUQUER ? COMMENT FORMER ? Pour cela,
l’Enseignant doit non seulement maitriser les difficultés méthodes existantes, mais aussi,
savoir les choisir et les appliquer convenablement en classe. La connaissance des méthodes et
la maitrise de leur utilisation constituent la première préoccupation d’un Enseignant digne de
lui en voulant, d’une part, améliorer ses expériences personnelles et professionnelles, et
d’autre part, promouvoir l’efficacité doit être considérée pour l’amélioration de l’éducation.
Mais que doit-on faire après ?

EVALUATION

Toute éducation a ses finalités. On les représente en terme de RESULTATS


ATTENDUS. On sait qu’en PEDAGOGIE, l’atteinte des objectifs constitue une des
premières nécessités d’un Enseignant responsable. Mais comment le reconnaitre ? QUOI
DONC EVALUER ?

La réponse à cette question repose sur la façon d’évaluer les acquis des élèves. Certes,
toutes actions éducatives doivent aboutir à des finalités bien précises : la maitrise des
contenus à apprendre, la connaissance psychologique des enfants, la bonne application des
techniques et stratégies adéquates et la bonne élaboration des évaluations, base de l’atteinte
des objectifs. Pour cela, des questions sont aussi à poser : Quoi évaluer ? Pourquoi évaluer ?
Comment évaluer ? Quand évaluer ? C’est pour dire que :

L’EVALUATION consiste à reconnaitre si les résultats obtenus ont été efficaces au terme de
la leçon. Elle permet de mesurer le rendement de l’apprentissage, de réajuster si nécessaire les

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stratégies et les moyens adoptés. L’évaluation doit être perçue par l’apprenant non comme
une sanction mais comme une étape normale de processus d’apprentissage.

L’Enseignant doit donc évaluer chaque objectif pour s’assurer de l’atteinte de celui-ci
avant de passer à l’objectif suivant. Ainsi, les objectifs spécifiques définis dans les
programmes peuvent être évalués sous forme d’évaluation formative d’abord, et d’évaluation
sommative ensuite.

La première permet de vérifier au fur et à mesure si ces objectifs spécifiques sont


atteints. Elle peut être réalisée à l’aide des petites questions rapides, faciles et suffisantes.
Vient ensuite la question POURQUOI EVALUER ?

L’EVALUATION présente quatre nécessités absolues. Elle permet :

-de mesurer les résultats de l’apprentissage

-de contrôler les acquis des élèves

-d’améliorer les apprentissages

-de former les apprenants

Mais cela nécessite des périodes d’évaluation bien précises. Mais QUAND EVALUER ?

En général, il existe trois types d’évaluation :

L’EVALUATION PREDICTIVE s’effectuant au début de l’apprentissage pour s’assurer de


l’acquisition des leçons précédentes.

L’EVALUATION FORMATIVE se faisant au cours de l’apprentissage ou pendant la leçon


proprement dite pour faciliter la compréhension de ces acquis.

La cohérence et la pertinence entre ces trois sortes d’évaluation doivent assurer


l’efficacité des rendements éducatifs souhaités. Mais COMMENT EVALUER ?

L’évaluation peut se faire oralement ou par écrit avec des outils d’évaluation :
VRAI/FAUX, OUI/NON, QCM(Question à Choix Multiples), EXERCICES A TROUS,
DEVOIRS ECRITS…..

On peut évaluer aussi les compétences par d’autres instruments d’évaluation :


ENTRETIEN, ETUDE DE CAS, REDACTION, DIVERS EXERCICES…

On peut également évaluer les attitudes et les comportements : QUESTIONNAIRE


D’ENQUETE relatif aux comportements adoptés, TEST D’OPINION….

D’après l’analyse que nous avions faite sur les problèmes généraux de la didactique,
nous avons pu constater la complexité des résolutions à apporter. Mais pour remettre à toutes
les situations, les impératifs pédagogiques suivants sont aussi à reconnaitre par les
Enseignants à savoir.

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-Les différentes méthodes pédagogiques

-L’organisation générale de la classe

-La leçon et ses préparations

3)LES IMPERATIFS PEDAGOGIQUES

En général, un Enseignant digne de ce nom doit reconnaitre ses obligations


pédagogiques à respecter. Il est donc nécessaire de les analyser l’un après l’autre.

a) LES METHODES PEDAGOGIQUES

De nombreuses méthodes doivent être maitrisées par les Enseignants en vue de bien
effectuer leurs taches professionnelles. On peut en citer quelques-unes :

- LA METHODE INTERROGATIVE, se faisant à base de questions entre


l’Enseignant et ses élèves : MAITRE/ELEVES, ELEVES/MAITRE,
ELEVES/ELEVES
- LA METHODE SOCRATIQUE, très ancienne, utilisée au terme de Socrate. Cette
méthode se fait d’une manière magistrale, ex-positive, ou plus exactement
transmissive.
- LA METHODE INTUITIVE, où l’on utilise les cinq sens pour saisir la vérité.
L’objectivité et la réalité. Pour cela, on a recours aux matériels ou aux supports
didactiques
- LA METHODE INDUCTIVE : A travers cette méthode, l’enseignement doit
commencer par l’observation suivi de la manipulation, de l’analyse, de l’exploitation
et de l’expérimentation, en vue d’en dégager ensuite la formule, la règle, la loi, l’idée
générale, ce qui va aboutir enfin par la synthèse et l’évaluation.
- LA METHODE DEDUCTIVE, qui consiste à appliquer la règle, la formule ou la
synthèse des acquis obtenus à travers la méthode inductive. Ce genre de méthode est
une introduction à l’évaluation. Notons qu’il n’y a que deux méthodes ;dit-on : LA
METHODE INDUCTIVE et LA METHODE DEDUCTIVE
- LA METHODE PARTICIPATIVE : Où les élèves prennent une part active à la
construction de leurs savoirs, à l’amélioration de leurs connaissances, au
développement de leur personnalité, c'est-à-dire au bon fonctionnement de toutes les
facultés humaines et cela sur tous les plans physique, intellectuel, moral et artistique.
- LA METHODE CONSTRUCTIVISTE : Où l’enfant construit lui-même ses savoirs
avec l’aide de l’Enseignant à travers des recherches-actions ou des questions
progressives aboutissant aux objectifs visés.
- LA METHODE COOPERATIVE : Où il y aune coopérative ou collaboration entre
l’Enseignant et ses élèves ou entre les élèves eux-mêmes.
- LA METHODE LIBERALE : A travers cette méthode, on met l’accent sur une
discipline ou une assez grande liberté est accordée aux apprenants dans
l’accomplissement de leurs activités scolaires.

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- LA METHODE D’EVEIL ou DEMARCHE D’EVEIL : Où l’on développe toutes
les facultés humaines de l’enfant par des techniques appropriées. Dans cette méthode,
on l’encourage à être curieux, à être le propre artisan de ses savoirs : on lui donne la
possibilité d’apprendre à apprendre.
- LA METHODE ATTRAYANTE et JOYEUSE : Où les activités pédagogiques se
réalisent sous forme de jeux, tout en tenant compte de la psychologie enfantine.

QUELQUES REMARQUES SUR LES METHODES :

En général, les méthodes traditionnelles et les méthodes modernes ne peuvent pas


s’exclure, mais pratiquement se complètent en accordant toutefois une certaine présence aux
méthodes nouvelles.

Celles-ci sont parfois dites actives dans la mesure où elles font agir les apprenants sur
tous les plans physique, intellectuel, moral, social et artistique. Ces genres de méthodes font
toujours appel à la théorie et la pratique.

Les méthodes nouvelles ont toujours recours aux acquis de la psychologie, de la


sociologie moderne, aux apports de la science de la technique et de la technologie.

Dans ces méthodes nouvelles, l’enseignement est centré sur l’apprenant et non sur le
programme. Autrement dit, c’est l’apprenant lui-même qui est le propre artisan de son savoir,
il est notre principale préoccupation tout en tenant toujours compte de ses besoins, de ses
intérêts et de ses attentes.

b)ORGANISATION GENERALE DE LA CLASSE

Le maître (Enseignant, Educateur, Formateur, Instituteur…) devra procéder à une


bonne organisation de la classe pour rendre l’enseignement efficace ? Comment l’Enseignant
est devenu un chercheur permanent, il devra approfondir ses connaissances générales et
professionnelles et se cultiver sans cesse. Ensuite, il prendra soin de ses talents et de ses
expériences pour être mobilisés dans toutes les activités scolaires en vue d’une bonne
organisation. Il devra également mettre en vigueur ses préparations, et cela sur tous les plans à
court terme, à moyen terme, et à long terme. L’organisation générale est impérative pour tout
Enseignant et cela dépend des types de classe, certains Enseignants tiennent une classe à un
cours ou à un niveau, mais d’autres s’occupent des classes à plusieurs niveaux ou classes
multigrades (Exemple : 11°/10° à la fois)

En classe, l’Enseignant doit penser :

- A l’organisation de l’espace : bien identifier l’emplacement du tableau, de la table de


l’Enseignant, des tables-bancs et voir toutes les ornementations…….
- A l’organisation de temps : la bonne gestion de temps par rapport aux successions des
différentes disciplines selon l’emploi du temps.
- Au respect des documents administratifs comme les différentes registres et affichages
obligatoires, des diverses répartitions (annuelle, mensuelle et hebdomadaire)

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- A la mobilisation des méthodes pédagogiques : L’Enseignant doit maitriser les
méthodes pédagogiques, en les adaptant dans l’acquisition des compétences et de la
performance

Notons que dans les méthodes traditionnelles, l’accent est mis sur l’activité de
l’Enseignant, c'est-à-dire que c’est lui qui détient tous les savoirs à faire acquérir
l’enseignement magistral, frontal ou expositif……C’est pour dire que pendant les cours, les
élèves restent passifs, non participatifs en écoutant leur maître, détenteur de toutes les
connaissances.

Par contre, dans les méthodes actives, l’accent est mis sur l’activité des élèves, c'est
l’enseignement centré sur l’apprenant, tout en tenant compte des besoins et des attentes des
enfants et de leur psychologie. Dans ce genre de méthode, ce sont les élèves eux-mêmes qui
construisent leurs savoirs avec l’aide de leur Enseignant.

Le triangle pédagogique constitue une démarche mettant en exergue les relations entre
l’Enseignant, les élèves et les savoirs et permettant de mettre ceux-ci au centre de toutes
préoccupations.

De plus, la triple cohérence doit permettre de favoriser les liaisons entre les objectifs à
atteindre, les contenus à enseigner, les stratégies à adopter et les évaluations à entreprendre.

En général, il existe trois types d’évaluations : l’évaluation prédictive permettant de


reconnaitre l’acquisition des leçons précédentes, l’évaluation formative qui doit se faire
pendant la leçon, et l’évaluation sommative s’effectuant au terme de la leçon.

Une bonne organisation de la classe doit donc faciliter le travail de l’Enseignant


soulager ce dernier et permettre d’obtenir une bonne discipline, de bons résultats faisant
épanouit la personnalité des apprenants.

c)LA LECON

La leçon est l’aboutissement logique, le maillon terminal de la politique générale de


l’Education, des programmes scolaires, des directives et des instructions ministérielles, des
thèmes à traiter. Elles peuvent être réalisée en une seule ou en plusieurs séances. Par exemple,
l’étude de nombre 7 en classe de 11ème comporte dix (10) séances de 20 mn chacune. Elle doit
être préparée oralement ou par écrit, à long terme, à moyen terme, à court terme selon la
nature des préparations à faire…

Une leçon est conçue pour faire acquérir des connaissances, pour permettre aux
apprenants de s’approprier du savoir-savoir, du savoir-dire, du savoir-faire et du savoir-être en
les construisant avec l’aide des Enseignants en vue d’éduquer les élèves sur tous les plans
physique, intellectuel, moral, social et artistique.

Il existe quatre types des savoirs :

-Le savoir-savoir constitue les connaissances

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-Le savoir-dire indiquant la capacité d’expression

-Le savoir-faire évoquant la compétence et la performance

-Le savoir-être désignant les attitudes et les comportements

Ces savoirs constituent les contenus de la leçon. Les procédés, les techniques, les
recettes pédagogiques et les méthodes sont des moyens facilitant l’acte pédagogique ou des
stratégies pédagogiques. Ce sont également des outils de mise en œuvre de toutes les activités,
en vue de les rendre efficaces.

La fiche de préparation constitue un outil approprié pour réaliser une activité. A cet
effet, elle devrait essentiellement comporter les éléments suivants : préciser les objectifs, les
moyens à mettre en œuvre, tout en précisant les différentes étapes et le temps imparti à chaque
séance ainsi que les contenus de la leçon et les stratégies à adopter.

En ce qui concerne ces étapes strictement à respecter ; on peut identifier :

-La révision permettant de reconnaitre les pré-acquis des élèves, c'est-à-dire


l’acquisition des leçons précédentes. Elle permet de passer à la nouvelle leçon en cas de la
réussite de toutes les activités faites.

-La nouvelle leçon s’effectuant en trois phases bien distinctes, à savoir :

-LA PHASE DE DECOUVERTE englobant l’observation, la manipulation, l’exploitation,


l’analyse, l’expérimentation qui doit aboutir à la synthèse des acquis.

-LA PHASE DE FIXATION permettant la mémorisation des nouvelles connaissances, ou


des nouveaux acquis. Elle doit se faire à base de question variées et progressives pour
favoriser la fixation

-LA PHASE D’EVALUATION permettant également d’évaluer les acquis, de reconnaitre


l’atteinte des objectifs.

Une leçon peut avoir deux aspects : l’ASPECT THEORIQUE englobant la phase de
découverte et l’ASPECT PRATIQUE se rapportant aux phases de fixation et d’évaluation.

En ce qui concerne également les évaluations, il en existe en général trois types :

-L’évaluation prédictive se faisant au début de la leçon, à titre de révision

-L’évaluation formative s’effectuant pendant la leçon

-L’évaluation sommative se tenant au terme de la leçon

Les évaluateurs peuvent être les élèves eux-mêmes, les Enseignants, les parents, la
société et les autres acteurs du système éducatif

En ce qui concerne aussi la didactique des disciplines, on peut utiliser deux méthodes :

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-La méthode inductive s’effectuant par induction, en favorisant les recherches pendant la
phase de découverte. Elle permet non seulement de faciliter la participation effective des
élèves, mais aussi d’améliorer l’acquisition des connaissances chez les enfants en activité. La
méthode inductive exige l’utilisation des questions progressives, faciles à comprendre,
orientant les élèves vers les objectifs visés. Ce genre de méthode reposant sur la théorie de
l’enseignement doit aboutir à la formulation de la synthèse à retenir. La méthode inductive est
donc utilisée dans l’explication théorique de la leçon.

-La méthode déductive, se faisant, par contre, dans la phase d’évaluation pour l’application
des acquis. Elle doit favoriser les pratiques pédagogiques, la mobilisation des différentes
techniques d’évaluation et des divers exercices confirmant l’acquisition des connaissances,
voire l’atteinte des objectifs visés.

C’est pourquoi on dit souvent : « Il n’y a que deux méthodes : la méthode inductive et
la méthode déductive ». D’où, leur complémentarité dans l’accomplissement des activités
scolaires.

Une leçon, pour qu’elle soit efficace, doit avoir les qualités suivantes :

- Etre concrète, courte, favorisant la bonne gestion du temps et l’utilisation des


matériels didactiques
- Etre alerte et vivante, améliorant la bonne gestion de la voix (PAMPERS : Projection
de la voix, Articulation, Modulation, Prononciation, Elocution, Rythme et Sourire),
des gestes et de l’espace.
- Etre graduée, bien dosée et adaptée à l’âge des enfants, faisant apparaitre la maitrise
des contenus.
- Etre progressive, c'est-à-dire aller du connu à l’inconnu, du concret à l’abstrait, du
facile au difficile, du simple au complexe, de l’oral à l’écrit et de la théorie à la
pratique.

Bref, la réussite d’une leçon doit dépendre de nombreux critères à considérer par les
Enseignants, à savoir :

-Le bon choix des objectifs à viser celui des contenus à enseigner

-La maitrise de la psychologie enfantine et des méthodes à adopter

-Le bon choix des évaluations à mobiliser et des rémediations à entreprendre

-La bonne élaboration des impératifs pédagogiques : répartition, journal de classe, fiches de
préparation, matériels didactiques.

-Le respect des différentes étapes de la leçon et de nombreuses obligations pédagogiques.

-La maitrise des attitudes et des comportements exemplaires pendant toutes activités.

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DES THEORIES PRATIQUES DE DISSERTATION

I-QUELQUES NOTIONS SUR LES DIFFERENTES EPREUVES DU CAP/EP

Le CAP/EP est un examen de haut niveau exigeant à celui qui le subit des
connaissances psycho-socio-pédagogiques et éducatives fortes. Cela consiste à mesurer la
compétence et la performance du candidat sur les problèmes généraux de l’éducation. A cet
effet , quatre épreuves bien distinctes sont à subir pendant deux journées consécutives, à
savoir :

1- LA PEDAGOGIE GENERALE

C’est une épreuve de dissertation en français sur un sujet d’ordre pédagogique ou socio-
pédagogique ou psychopédagogique. Elle permet d’évaluer les connaissances du candidat sur
les questions d’ordre éducationnel et sa capacité de réflexion sur les problèmes actuels de la
PEDAGOGIE et de l’EDUCATION en général. Sa durée est de QUATRE HEURES.

2- LA PSYCHOLOGIE

C’est la science de l’âme. Elle est l’étude scientifique de la vie mentale (mémoire,
intelligence, volonté…), l’étude des sensations et des perceptions. Bref, c’est l’étude
scientifique des comportements.

La psychologie comprend :

-L’étude de la vie affective car l’enfant est un être qui sent, qui éprouve du plaisir.

-L’étude de la vie intellectuelle car l’enfant est un être qui pense (perception par les cinq
sens, par les différentes facultés).

-L’étude de l’activité volontaire car l’enfant est un être qui veut.

Comme tout être, l’enfant a ses tendances, ses reflexes, ses besoins et ses désirs qu’il
essaie de satisfaire mais parfois il n’arrive pas en surmonter les difficultés rencontrées.

L’épreuve de PSYCHOLOGIE consiste donc à mesurer les connaissances psychologiques


du candidat dans la façon de résoudre des problèmes éducatifs. Il s’agit de convaincre le
correcteur ou le lecteur sur le mariage de la PEDAGOGIE et de la PSYCHOLOGIE pour
l’amélioration de l’EDUCATION. La durée de l’épreuve est de QUATRE HEURES.

3-LA PEDAGOGIE APPLIQUEE D’ORDRE LITTERAIRE :

Cette épreuve permet d’évaluer les capacités pédagogiques du candidat sur l’application
des disciplines littéraires. Celles-ci sont des matières de conviction permettant à l’Enseignant
d’inculquer à l’enfant l’affectivité et la volonté et d’éduquer ses sentiments. Ce sont les
disciplines : MALAGASY, FRANÇAIS, HISTOIRE, L’EDUCATION MORALE ET
CIVIQUE.

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C’est dissertation traitée en Malagasy ou en Français, selon le cas sur un problème d’ordre
pratique et pédagogique concernant les disciplines littéraires enseignées à l’école primaire.
C’est aussi une évaluation permettant de justifier la compétence et la performance du candidat
sur les résolutions DES PROBLEMES GENERAUX DE LA DIDACTIQUE en classe. La
durée de l’épreuve est de DEUX HEURES.

4-LA PEDAGOGIE APPLIQUEE D’ORDRE SCIENTIFIQUE

Ce genre d’épreuve permet de mesurer la capacité pédagogique du candidat sur


l’application des disciplines scientifiques. Celles-ci consistent à faire acquérir aux enfants des
connaissances prouvables, démontrables et vérifiables leur éduquant à la VOLONTE, base
de la PRISE DE DECISION.

C’est une dissertation strictement traitée en français sur un problème d’ordre pratique
concernant les disciplines MATHEMATIQUES, SCIENCES DE LA VIE ET DE LA
TERRE, GEOGRAPHIE et permettant au candidat de résoudre une problématique
spécifique. L a durée de l’épreuve est de DUEX HEURES

Notons que dans les épreuves de PEDAGOGIE APPLIQUEE, il peut y avoir


également un TEST sur les MATIERES TECHNIQUES comme le TRAVAIL MANUEL,
l’EDUCATION SENSORI-MOTRICE, LA MORALE ET L’INSTRUCTION CIVIQUE
et L’EDUCATION PHYSIQUE, respectivement basée sur la pratique.

Ce qui nous permet de dire que la conviction littéraire peut s’acquérir par le
raisonnement, tandis que la logique scientifique par des épreuves et des démonstrations
persuasives.

II-LA DISSERTATION PSYCHO-SOCIO-PEDAGOGIQUE PAR L’EXEMPLE

En général, LA FORME et LE FOND de type de dissertation peuvent présenter


beaucoup de similitude mais cela varie à travers les concepts de base et la raison d’être de
chaque sujet. Il appartient donc à tous les candidats de bien réfléchir sur les épreuves et ne
pensant qu’ « à traiter le sujet », « à ne traiter que le sujet », « à traiter tout le sujet » en vue de
la réussite du devoir.

A-LA PEDAGOGIE GENERALE PAR EXEMPLE :

EXEMPLE 1 :

« La formation continue des Enseignants sera assurée pour combler leurs lacunes,
améliorer leur performance pédagogique, les préparer à mettre en pratique les modifications
introduites dans le système éducatif ».

Qu’en pensez-vous ?

En vous appuyant sur des exemples précis, proposez des mesures et des actions à
mener pour la réalisation de la formation continue ?

Documents de ANDRIAMIARISOA Espérant Bizet Conseiller Pédagogique Page 25


CONSEILS : Avant de traiter ce sujet, il est préférable de bien lire et de maitriser les
directives qu’on vous a données dans la première partie de notre brochure concernant l’étude
du sujet. On doit également se rassurer de la compréhension de ce qu’on demande avant
d’entrer au traitement du sujet. Ne pas se hâter mais aller lentement avec réflexion.

I-COMPREHENSION DU SUJET

1-IDEE PRINCIPALE : La formation continue

2-MOTS-CLES : Le choix des mots clés est laissé à la propre initiative du candidat. En effet,
les expressions suivantes doivent être mises en considération : sera assurée, combler leurs
lacunes, améliorer leur performance pédagogique, les préparer à mettre en pratique. Elles vont
nous permettre de reconnaitre l’idée générale.

3-IDEE GENERALE : La conception de l’idée générale doit dépendre de celle du candidat


et selon la logique du sujet. Pour cela, on peut avancer les suivantes :

-La raison d’être de la formation continue

-La nécessité de la formation continue

-La valeur ou l’importance de la formation continue

-Les avantages apportés par la formation continue aux Enseignants

4-TRADUCTION DU SUJET : Cette activité nous permet de traduire à notre façon ce sujet.
Autrement dit, on cherche à appliquer d’une autre manière ce que pense vraiment l’autre.
Bref, dire son idée d’une autre façon, comme par exemple :

La formation continue devra permettre aux Enseignants de compléter ce qui leur


manque dans l’accomplissement de leur enseignement, de développer leurs expériences
pédagogiques et de les préparer à bien utiliser leurs acquis conformément aux innovations
exigées dans le système éducatif.

Les Enseignants ont besoin de la formation continue pour compléter leurs savoirs,
pour améliorer leurs aptitudes et pour se préparer à mettre en œuvre les innovations
pédagogiques actuelles.

II-PLAN GENERAL

Il s’agit ici d’un sujet ternaire comprenant trois parties bien distinctes :

-Explication

-Avis personnel

-Application

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III-PLAN DETAILLE :

1-EXPLICATION : Elle doit comprendre quatre sous-parties nécessitant chacune une


explication appropriée.

a)La formation continue des Enseignants sera assurée pour combler leurs lacunes . Ici,
on sait que les connaissances psychopédagogiques des Enseignants encore insuffisantes
doivent être compléter par des études personnelles et professionnelles en vue de
l’amélioration de leurs savoirs.

b)La formation continue des Enseignants sera assurée pour améliorer leur performance
pédagogique. On fait comprendre ici que grâce à la formation continue, les Enseignants
arrivent à s’expérimenter dans leur travail. Cette activité leur permet de développer leurs
aptitudes pédagogiques.

c) La formation continue des Enseignants sera assurée pour les préparer à mettre en
pratique les modifications introduites dans le système éducatif. Dans cette partie, on fait
connaitre que sa tache, il ne suffit pas d’améliorer ses acquis personnels ou professionnels et
de développer ses aptitudes dans le travail mais également de savoir les utiliser conformément
aux innovations pédagogiques préconisées dans le système éducatif actuel.

d)Dans cette quatrième sous-partie, on fait la synthèse des explications qu’on a faites
pour faire apparaitre que la formation continue est pour les Enseignants un moyen très
efficace permettant de s’améliorer, de se développer et de se mettre au courant de toutes les
innovations éducatives actuelles.

2-AVIS PERSONNEL : Il doit comprendre trois petits paragraphes :

a)Dans cette première partie, on fait comprendre que l’idée de l’auteur est bien fondée
mais pas totalement d’après l’explication qu’on a faite ci-dessus.

Exemple : D’après, l’explication qu’on a faite, nous pouvons constater que cette idée est vraie
mais peut-on l’accepter totalement ?

b) On évoque ensuite l’opposé de cette idée, contrairement à la première susmentionnée.


Exemple : En effet, il existe également d’autres moyens pour pouvoir s’améliorer et se
développer dans ses taches, comme….(énumérer ces autres moyens)
c)C’est ici qu’on annonce enfin le juste milieu ou la synthèse finale aboutissant à la
prise de décision. C’est la partie où l’on peut évoquer son avis personnel.
Exemple : Par conséquent, on peut s’améliorer par tous les moyens possibles mais tout cela
doit dépendre des efforts déployés par l’Enseignant lui-même.

3-APPLICATION :
CONSEILS: C’est ici qu’on devra évaluer les expériences pratiques du candidat non
seulement dans le choix des exemples utilisés mais également dans sa façon de convaincre le
lecteur ou le correcteur. Pour cela, les directives suivantes sont à respecter :

Documents de ANDRIAMIARISOA Espérant Bizet Conseiller Pédagogique Page 27


-Evoquer des exemples convaincants confirmant le fondement de l’avis de l’auteur. Pour cela,
on fait comprendre par ces exemples que cette idée est indéniable et incontournables.

-Avancer des différents moyens de formation pour bien justifier les tenants et aboutissant de
cette idée en vue d’une amélioration dans le travail.

REMARQUES :

L’élaboration de l’introduction et de la conclusion ne peut se faire qu’après avoir fini


le plan détaillé.

Nous pouvons affirmer et confirmer qu’un plan détaillé bien élaboré est déjà un travail
à moitié fini.

Et c’est à travers du plan détaillé qu’on doit également formuler l’introduction et la


conclusion à la fois. C’est en quelque sorte la structure du développement.

IV-ELABORATION DE L’INTRODUCTION ET DE LA CONCLUSION

1- L’INTRODUCTION

En vue de bien élaborer l’introduction, les conseils suivants sont à respecter : cette
première partie de la dissertation doit avoir cinq sous-parties inséparables et complémentaires.
a) Annoncer une phrase introductive de l’idée principale
b) Faire l’analyse des mots clés pour bien identifier l’idée générale
c) Introduire le sujet
d) Annoncer le plan à suivre
Pour cela, il est nécessaire de bien respecter ces cinq éléments de l’introduction pour
la rendre plus efficace. On doit donc les appliquer intégralement dans l’élaboration de cette
première partie.
MODELE A TITRE D’EXEMPLE
1-On parle souvent de la formation continue au niveau de chaque entité.2-Cette
activité d’une importance capitale pour les Enseignants constitue un de leurs besoins
fondamentaux dans l’accomplissement de leur travail.3-Pour le justifier, on nous affirme dans
le PNAE2 que : « la formation continue des Enseignants sera assurée pour combler leurs
lacunes, améliorer leur performance pédagogique, les préparer à mettre en pratique les
modifications introduites dans le système éducatif ».4-Mais comment comprenons-nous cette
opinion ? 5-Pour en connaitre la raison d’être, nous allons d’abord l’expliquer, en dire ensuite
notre avis personnel et en évoquer enfin les mesures et les actions à mener pour la réalisation
de la formation continue.

2-LA CONCLUSION

Quand à la conclusion, elle doit comprendre également cinq sous-parties ayant des
relations étroites avec celles de l’introduction. Pour cele, les directives suivantes sont aussi à
respecter :

a) Faire le résumé succinct du développement pour la révélation du plan

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b) Apporter son jugement sur l’idée de l’auteur
c) Evoquer ensuite sa conception personnelle sur cet avis
d) Avancer les solutions et suggestions y afférents
e) Introduire un autre sujet pour extrapolation

MODELE A TITRE D’EXEMPLE

1-Au terme de notre analyse, nous avons pu d’abord expliquer cette affirmation, en
dire ensuite notre avis personnel et propose enfin les mesures et les actions à mener pour la
réalisation de la formation continue.2-Ainsi, on peut dire que cette idée est bien fondée, mais
peut-on l’accepter totalement ? 3-En effet, toute formation peut se faire autrement, à travers
des mass-médias par exemple ou par émissions radiotélévisées. 4-Certes, on peut se former
par tous les moyens possibles à l’aide de ces expériences personnelles. Il appartient à chaque
Enseignant de bien choisir les meilleurs moyens pour se faire à la fois bon pédagogue et
éducateur. 5-Est-ce vraiment le cas d’aujourd’hui ?

3-LES TRANSITIONS

Ce sont des expressions ou des phrases de liaison entre les grands et les petits
paragraphes. Leur rôle est de mettre fin au paragraphe précédent et d’introduire l’autre qui
suit. Leur reformulation est loin d’être facile à faire, mais « A cœur vaillant, rien
d’impossible ».

B-LA PSYCHOLOGIE PAR EXEMPLE

En éducation, on doit non seulement maitriser les disciplines à enseigner mais aussi
connaitre la psychologie enfantine en vue de mieux adapter les activités scolaires aux besoins
et attentes des élèves.

En général, le secret de la réussite pédagogique repose sur trois points essentiels en


psychologie : L’INTERET, LA MOTIVATION et L’ATTENTION.

Notons que :

-Le besoin crée le désir

-Le désir crée l’intérêt

-L’intérêt crée la motivation

-La motivation crée l’attention

-L’attention crée l’action

Il appartient donc à tous les Enseignants de bien maitriser les disciplines pour pouvoir
les enseigner convenablement et de connaitre aussi les innovations pédagogiques basées sur la
psychologie enfantine en vue de bien adapter l’enseignement aux besoins et attentes de la
population cible (élèves ou étudiants)

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EXEMPLE 2 :

SUJET : « L’élève peut ne pas s’intéresser à votre enseignement ». Comment comprenez-


vous cette opinion ? A l’aide des exemples précis, quelles sont les mesures et les actions à
entreprendre pour mieux l’appliquer en classe ?

CONSEILS : Se référer d’abord aux directives qu’on vous a données avant d’aborder le
sujet.

I-COMPREHENSION DU SUJET :

IDEE PRINCIPALE : L’intérêt

MOTS CLES : Le choix de mots clés est à l’initiative de l’Enseignant pour pouvoir
évoquer l’idée générale

IDEE GENERALE :

- Nécessité de l’intérêt dans l’enseignement


- La raison d’être de l’intérêt en classe
- L’intérêt des élèves en classe

TRADUCTION DU SUJET : Selon le cas, l’élève peut s’intéresser ou non pendant le


cours.

Dans ce sujet, l’expression « peut ne pas s’intéresser, nécessite une réflexion très
particulière.

II-PLAN GENERAL : sujet binaire

1- Explication
2- Application

III-PLAN DETAILLE :

En général, l’élève doit s’intéresser à la leçon. Mais ici, il peut aussi ne pas s’y
intéresser. Dans cette affirmation, le verbe peut est bien mis en évidence. Ce qui nous oblige à
expliquer cette opinion en trois temps

1-EXPLICATION

a)- Logiquement partant, tout élève doit s’intéresser à chaque leçon enseigne et cela pour de
nombreuses raisons.

- Il vient à l’école pour s’instruire.

- Il a besoin d’acquérir des savoirs : le savoir-savoir constituant les connaissances, le


savoir-dire pour mieux d’exprimer, le savoir-faire base de la compétence et de la
performance, et le savoir-être indiquant les attitudes et les comportements.

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- Il doit s’intéresser pour mieux comprendre les activités scolaires.

D’où, la raison d’être de l’intérêt en classe

b)En classe, bon nombre d’élèves ne s’intéressent pas au cours qu’on leur donne, et cela
pourra de nombreuses raisons.

-La leçon ne leur es t pas intéressants ni motivés

-Ils n’éprouvent pas d’attention

- La leçon n’est pas adaptée à leurs besoins et attentes.

- La méthode utilisée est mal choisie et/ou n’est conforme à leurs facultés
psychologiques.

c)Selon le cas, l’élève peut ne pas s’intéresser à l’enseignement qu’on lui offre.

Par conséquent, on fait comprendre que chaque enfant a ses propres tendances
(inclinations) qui sont des forces orientant l’activité d’un individu vers certaines fins : ici,
c’est vers celles de l’enseignement. Depuis, l’enfant n’est pas un adulte en raccourci, mais il a
sa façon de voir, de sentir, de penser, de vouloir et de juger.

2-APPLICATION :

En vue de pouvoir apporter des solutions à tous les problèmes rencontrés et survenus,
des mesures et des actions adéquates à mener serant prises en considération.

a) DES MESURES A ENTREPRENDRE

-La maitrise de la psychologie enfantine devrait être la première préoccupation d’un


Enseignant digne de lui.

-Le bon choix des objectifs à viser, des contenus à enseigner, des méthodes à adopter et des
évaluations à entreprendre.

-La maitrise des directives pédagogiques constitue un atout efficace pour le bon
fonctionnement des différents cours .

-La formation continue et permanenta des Enseignants doit être le moteur de développement
de toutes les activités scolaires.

b) : DES ACTIONS A MENER

-L’enseignement centré sur l’apprenant doit favoriser la participation effective des élèves
pendant l’acquisition des différents savoirs.

-La bonne application des diverses méthodes aide l’Enseignant à la mise en œuvre des
innovations pédagogiques.

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-La mise en évidence du mariage de la PEDAGOGIE et de la PSYCHOLOGIE constitue un
facteur de la réussite pédagogique.

-Le travail en équipe initie les élèves à la recherche et à la créativité.

c) SYNTHESE

L’application des actions à mener et des mesures à adopter constitue, pour


l’Enseignant, un atout efficace pour l’amélioration de ses cours d’une part, pour l’attente des
objectifs d’autre part. De plus, cela contribue à la bonne acquisition des savoirs : savoir-
savoir, savoir-dire, savoir-faire et savoir-être . Notons que le bon choix de toutes ces activités
tend vers la réussite de l’enseignement.

IV-EVALUATION DE L’INTRODUCTION ET DE LA CONCLUSION

CONSEILS : Bien appliquer les directives y afférentes

1-L’INTRODUCTION

L’intérêt est une condition psychologique importante de l’attention. Il consiste à


éveiller et retenir celle-ci assez longtemps chez l’enfant pour se concentrer dans une leçon.
Contrairement à cela, on nous affirme que : »L’élèves peut ne pas s’intéresser à votre
enseignement ». Mais qu’est-ce que l’auteur veut die par là. Pour en connaitre les vérités,
nous allons d’abord expliquer cette opinion et à l’aides des exemples convaincantes, nous
proposons ensuite les mesures et les actions à mener en guise d’application.

2-LA CONCLUSION

En conclusion, nous avons pu d’abord expliquer cette affirmation et proposer ensuite


les mesures et les actions adéquates y afférentes. Certes, l’idée de l’auteur est bien fondée
dans certains cas, mais dans la plupart de temps, l’élève est voué à s’intéresser pendant la
leçon en vue de bien maitriser les savoirs à acquérir. On ne peut donc pas l’accepter
totalement car l’intérêt peut être cultivé facilement chez l’élève. Il appartient à tout un chacun
de bien réfléchir à cette pensée de Claparède qui préconise que « Le secret de la pédagogie
consiste à se servir des besoins, des intérêts et des aptitudes naturelles de l’enfant au lieu de la
réprimander pour celles qui font défaut. En sommes-nous conscients ?

3-LE DEVELOPPEMENT :

Le développement est rédigé à partie du plan détaillé et tout en respectant l’ordre des
idées à avancer. On construit au fu et à mesure des phrases simples mais explicatives. Dans
cette partie, il faut bien déterminer les paragraphes existants et ceux-ci doivent être reliés par
des transitions.

LES TRANSITIONS :

Rappelons que les transitions sont des phrases de liaison, entre les paragraphes. Elles
doivent mériter du respect.

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C-LA PEDAGOGIE APPLIQUEE PAR EXEMPLE

Trois disciplines peuvent être analysées dans la pédagogie appliquée à savoir :

a) Les disciplines littéraires :

Elles s’inspirent des us et coutumes mais peuvent s’inspirer également de certaines


sciences physiques, mathématiques et naturelles.

En pédagogie, pour transmettre les matières littéraires, on peut utiliser deux


méthodes :

-METHODE D’ORIGINE SOCIOLOGIQUE qui consiste à utiliser la méthode


dialectique, c'est-à-dire la théorie pour faire asseoir la conviction.

-METHODE D’ORIGINE SCIENTIFIQUE qui consiste à utiliser à l’école


primaire la méthode dialectique et la démonstration par expérimentation.

En pédagogie appliquée, ne jamais oublier d’évoquer à la fois l’aspect enseignement

b) Les disciplines scientifiques

La pédagogie des disciplines scientifiques consiste à initier l’enfant vers la


redécouverte des vérités naturelles immuables que l’intelligence humaine parvient à
découvrir. Cependant, il faut respecter l’évolution de l’intelligence chez l’enfant. Pour cela,
trois formes de pédagogie sont mises en exergue et cela se fait suivant le niveau de la classe.

L’INTUITION qui consiste à donner à l’enfant une connaissance intuitive, empirique


et pratique par la perception et manipulation. Ex : calcul en 11ème

L’INDUCTION qui consiste à donner à l’enfant une connaissance inductive acquise


par l’entrainement et l’apprentissage se faisant sous la conduite de l’enseignant.

LA DEDUCTION qui consiste à donner à l’enfant une connaissance déductive. Il


s’agit d’initier les enfants à faire l’analyse, la synthèse poue en tirer une conclusion. Mais il
faut se fier à l’expérimentation si à la vérification de la science.

REMARQUES :

En général, pour l’enseignement des matières scientifiques, les trois méthodes sont
jumelées mais c’est la procédé de l’enseignement qui équilibre son importance suivant le
niveau de la classe.

Ne jamais oublier l’aspect enseignement et éducative.

c) Les disciplines techniques : qui consistent à inculquer à l’enfant des habitudes


manuelles se faisant par la pratique et des habitudes intellectuelles où la connaissance
scientifique est exigée.

En pédagogie, on doit jumeler l’acquisition de ces deux habitudes :

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-L’HABITUDE MANUELLE s’effectue par l’initiation, l’apprentissage, les exercices et
l’application

-L’HABITUDE INTELLECTUELLE consiste à transmettre la conviction scientifique des


activités manuelles.

EXEMPLE 3

SUJET : Les disciplines dites « accessoires secondaires comme le chant, le dessin et le travail
manuel sont souvent négligées. Vous paraissent, ils mériter une telle désaffection ? A propos
de l’une d’elles, montrer ce que l’on peut en tirer du point de vue pratique et sur le plan
éducatif.

CONSEIL : Toujours se retirer aux directives précédentes

II-COMPREHENSION DU SUJET

IDEE PRINCIPALE : Enseignement ou pédagogie

MOTS CLES : Le choix des mots clés reste à l’initiative de l’Enseignant. En effet,
considérer : disciplines, dites « accessoires » souvent négligées, désaffections.

TRADUCTION DU SUJET : Son nombre d’Enseignants, considèrent le chant, le dessin et


le travail manuel comme des disciplines secondaires, négligent leur enseignement en classe.

I-PLAN GENERAL : Sujet binaire ou ternaire

1-Conception et avis personnel sur les trois disciplines

2-Application pratique et éducative du dessin en classe

III-PLAN DETAILLE :

1-Conception et avis personnel à propos de ces trois disciplines négligées.

Vu les valeurs pratique et éducative de ces trois disciplines, nous pouvons affirmer qu’elles ne
méritent pas une telle désaffection et cela pour les raisons suivantes

a) L’enseignement du chant : présente une triple aspect :

-Aspect physique : éducation de l’oreille et de la voix, sens du rythme

-Aspect intellectuel : possession d’un système de traduction des sons

-Aspect esthétique : développement du goût de la musique

En plus, le chant est à la fois source de la joie, moyen d’expression affective, instrument de
culture musicale et lien social.

b) L’enseignement du dessin : vise l’éducation de l’œil et de la main. C’est à la fois un


moyen d’expression plus à la porté de l’enfant que la rédaction, un révélateur de la

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psychologie enfantine, un moyen de documentation et un moyen de développement de
la culture esthétique.
c) Le travail manuel : Deux aspects à l’école primaire :

-C’est un instrument de culture générale par son alliance avec le dessin et les autres
enseignements des disciplines scientifiques.

-C’est aussi une préparation à la vie : construction et création d’objet en lui donnent des
habitudes manuelles et scientifiques.

2-Application pratique sur l’enseignement du dessin

a) Du point de vue pratique

-Pour l’élève :

Comme moyen d’expression, le dessin permet aux élèves de développer leurs pensées,
de satisfaire les besoins et les désirs de dessiner. Comme un moyen de documentation, il
apprend à l’enfant la prise de possession du réel. Il donne une base solide à l’observation,
permet de serrer de plus près la réalité, initie au travail manuel

-Pour le maître :

Le dessin permet d’étudier les enfants et la psychologie enfantine : l’enfant dessine ce


qu’il sait, ce qu’il croit savoir des objets et des êtres. Le dessin peut être aussi thérapeutique (
qui soigne)pour les enfants anormaux.

b) Du point de vue éducatif :


-le dessin permet de développer les facultés d’observation
-il exige de l’enfant un effort pour traduire ce qu’il voit et ce qu’il pense des réalités.
-il affine la sensibilité et forme le goût de la culture esthétique chez l’enfant.
-le dessin forme aussi le jugement et le raisonnement.

Dans l’enseignement du dessin deux principes essentiels sont à respecter :

-prendre la nature pour guide


-respecter la liberté de l’enfant dans l’expression et dans l’interprétation

Bien maitriser l’enseignement du dessin dans chaque classe

IV-L’ELABORATION DE L’INTRODUCTION ET DE LA CONCLUSION

A-L’introduction : bien respecter les directives

1-L’enseignement consiste à faire acquérir les différents savoirs chez les enfants 2)-
Cette activité s’effectue à travers les disciplines dont l’importance varie chez certains
Enseignants qui ignorent la raison d’être des matières jugées moins intéressantes en classe.3)-
Pour pallier à ces problèmes, on nous fait penser que « les disciplines dites « accessoires »
comme le chant, le dessin et le travail manuel sont souvent négligées ». 4) Mais qu’est ce

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qu’on veut nous faire comprendre par là ? Pour en connaitre les vérités, nous allons d’abord
en dire notre conception sur la désaffection et proposer ensuite les valeurs pratique et
éducative ou dessin pour application.

B-La conclusion :

1)Au terme de notre analyse, nous avons pu d’abord évoquer la raison d’être des
disciplines « chant », « dessin », « le travail manuel » en classe, et en proposer ensuite une
application présentant les valeurs pratique et éducative du dessin pendant son enseignement.
2) Certes, certains enseignants négligent ces matières car ils méconnaissent leur importance
dans la vie quotidienne. 3) Mais nombreux sont aussi les maîtres qui les enseignent avec plus
de considération chez les élèves.4) L’enseignement des disciplines a besoin d’être maitrisé
pour pouvoir l’apprécier et l’ appliquer convenablement. Il appartient donc à chaque
enseignant de bien suivre les directives pédagogiques y afférentes et d’accéder à des
formations continues et permanentes en vue d’une amélioration dans les activités à faire.5)
Les enseignants en sont-ils conscients ?

3-Le développement : même procédé qu’au précédent

4-Les transitions (idem)

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DES EXERCICES
DIRIGES POUR ALLER
PLUS LOIN

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INTRODUCTION
« En s’entrainant souvent, on s’améliore peu à peu ». Voilà un précieux conseil qui
perme d’encourager le candidat à progresser davantage dans ses activités. C’est facile à dire
mais difficile à réaliser. Mais pouvoir le surmonter, nous vous proposons cette quatrième et
dernière partie de notre brochure pour vous aider aux préalables évaluations favorisant la
maitrise de vos acquis. A cet effet, des exercices dirigés vous seront donnés pour améliorer
votre performance psycho-socio-pédagogique. Certes, ils englobent les quatre sujets traités au
CAP/EP.

A-DES EXERCICES DE PSYCHOLOGIE :

SUJET N°1 :

« L’attention est une attitude, un effort de concentration de l’esprit et des sens »

1-Donnez les principaux types d’attention et soulignez son rôle et son importance dans
l’Enseignement/Apprentissage.

2-Quelles actions pédagogiques menez-vous dans votre classe pour éveiller et développer
cette attention chez vos élèves.

I-COMPREHENSION DU SUJET :

CONSEIL : Bien lire le sujet pour le comprendre

1- Idée principale : l’attention


2- Les mots clés : le choix appartient à l’initiative du candidat
3- Idée générale : la raison d’être de l’attention
4- Traduction du sujet : l’attention est un effort intellectuel qui consiste à concentrer
son esprit et ses sens sur un objet ou sur l’enseignement.

II-PLAN GENERAL :sujet ternaire

1- Explication de l’attention
2- Les différents types, le rôle et l’importance de l’attention dans
l’Enseignement/Apprentissage
3- Des actions pédagogiques en vue d’éveiller et développer l’attention chez les
élèves.

III-PLAN DETAILLE :

1- Explication

L’attention est :

- Une attitude
- Un effort de concentration de l’esprit
- Un effort de concentration de sens

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On fait enfin la synthèse de l’explication.

2- La raison d’être de l’attention

Deux types d’attention :

-Attention spontanée : provoquée par le désir, l’intérêt….

-Attention volontaire : commandée par la volonté

3- Des actions pédagogiques pour l’éveil de l’attention

-Enseignement adapté aux réalités vécues des élèves, qui leur sont familières,
habituelles

-Enseignement adapté aux besoins et attentes des enfants

-Démarches scientifiques et constructivisme

-Démarches d’éveil en 11ème .

SUJET N°2 :

De par sa nature, l’homme en général, l’enfant en particulier, a le désir de tout


voir, de tout connaitre et même de comprendre.

Vers quel âge la curiosité est-elle dominante chez l’enfant. Dites comment se
manifeste-t- elle ?

Quelles solutions pédagogiques menez-vous dans votre classe pour susciter et


développer cette curiosité chez vos élèves.

I-COMPREHENSION DU SUJET :

Idée principale : la curiosité

Mots clés : désir de tout voir, tout connaitre, et même de comprendre

Idée générale : L’importance capitale de la curiosité chez l’enfant

Traduction du sujet : L’enfant est curieux et cette profonde curiosité qui le pousse à
observer, à acquérir des connaissances et même ( et surtout ) à bien maitriser celles-ci.

Le « MEME » est très significatif, il doit être mis en évidence.

II-PLAN GENERAL : sujet ternaire

1- Explication
2- Nature, rôle et importance de la curiosité chez l’enfant
3- Proposition de solutions pédagogiques en vue de susciter et développer la curiosité
chez les élèves.

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III-PLAN DETAILLE :

1- Explication

De part sa nature, l’homme en général, l’enfant en particulier, a le désir ( a besoin de) :

-de tout voir (activité d’observation)

-de tout connaitre (acquisition de connaissance)

-et même de comprendre (maitriser des connaissances)

2- La raison d’être de la curiosité

-La curiosité de l’enfant est plus dominante au début de la troisième (3è) enfance et plus
spécifiquement entre l’âge de 4 à 7 ans où il a besoin d’observer de matériel concret, de le
manipuler pour pouvoir en tirer connaissance et de savoir l’utiliser dans la vie( maitrise des
connaissances), voir, connaitre, comprendre sont des objectifs de l’éducation, basée du
développement de la curiosité chez l’enfant.

-La curiosité est très importante chez l’enfant :

 Elle fait éveiller toutes les facultés


 Elle suscite le désir d’apprendre
 Elle maintient l’attention et favorise la volonté
 C’est pour rendre vivante la classe car elle favorise la participation

-Elle se manifeste en classe, pendant les leçons


4-Les solutions pédagogiques y afférentes :
-Favoriser la démarche d’éveil en classe
-Encourage l’enfant à être curieux en classe
-Utiliser la démarche scientifique qui consiste à aller du connu vers l’inconnu, du facile au
difficile, du simple au complexe tout en tenant compte de l’utilisation du matériel favorisant
la manipulation, la participation…
-Appliquer l’enseignement centré sur l’apprenant, le constructivisme, la pédagogie de l’erreur,
la pédagogie de la maitrise…….
Bref, utiliser toutes les démarches qui favorisent le développement de toutes les
facultés enfantines.
Maintenant, essayer de traiter ou élaborer les trois compétences de votre devoir :
- Introduction
- Développement
- Conclusion

Et cela pour aller plus loin

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B-DES EXERCICES DE PEDAGOGIE GENERALE
SUJET : Dans toutes se activités, l’enseignant devra toujours adopter la démarche
scientifique, surtout lorsqu’il fera sa leçon

Comment comprenez-vous cette affirmation ?

A l’aide des exemples précis, comment pourriez-vous l’appliquer en classe ?

I-COMPREHENSION DU SUJET :
Idée principale : La démarche scientifique
Mots clés : démarche scientifique, surtout, leçon, toutes ses activités
Idée générale : Adoption de la démarche scientifique dans une leçon

Traduction du sujet :

 En classe, l’Enseignant a besoin de la démarche scientifique pendant ses leçons


 En classe, la démarche scientifique est nécessaire pour l’Enseignant qui fait sa leçon
II-PLAN GENERAL : sujet binaire

 Explication de l’affirmation
 Application en classe

III-PLAN DETAILLE :
1- Explication :
a) Ce qu’est la démarche scientifique :
La démarche scientifique est une approche qui respecte l’esprit scientifique. Elle exige
le strict choix des méthodes à adopter pour rendre la leçon :

 Concrète (manipulation des matériels didactiques)


 Courte (bonne gestion de temps)
 Alerte et vivante (bonne gestion de la voix, des geste, de l’espace favorisant la
participation effective des élèves)
 Variée (maitrise des connaissances)
 Graduée (maitrise des contenus)
 Bien dosée, adaptée à l’âge mental de l’enfant à son niveau (maitrise de la
psychologie)
 Progressive en allant du simple au complexe, du facile au difficile, du concret à
l’abstrait, et du vécu à l’imaginaire
Dans une démarche scientifique, on doit utiliser les cinq sens pour saisir la vérité, la réalité ;
on a donc recours au matériel. C’est l’emploi de la démarche intuitive. Pour cela, on doit
respecter les étapes de la leçon : la révision pour savoir le pré acquis des élèves, l’observation,
la manipulation, l’exploitation, l’analyse, la synthèse pour aboutir à la formule ou à la règle à
retenir. C’est la méthode inductive. A cet effet, les élèves prennent part active à la
construction de leurs savoirs, au développement de leurs facultés et ceci sur tous les plans
physique ; intellectuel, moral, social et artistique. C’est la méthode constructiviste suscitant la

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participation des élèves. Ici, c’est l’enfant lui-même qui construit son savoir avec l’aide du
maître ( constructivisme de JEAN Piaget). Il doit aussi y avoir une collaboration entre
l’Enseignant et les élèves ou entre les élèves eux-mêmes. C’est la méthode coopérative
mettant surtout en évidence les travaux de groupe.
La démarche scientifique suscite l’enseignement centré sur les élèves où le respect da
la psychologie enfantine est mis en évidence.
Bref, cette méthode exige des preuves ( englobe, irréfutable. Elle doit respecter la
triple cohérence (relation entre l’objectif, contenu/ stratégie et évaluation)
En conclusion, la démarche scientifique englobe toutes les méthodes nouvelles.
b)Dans toutes ses activités, l’Enseignant devra adopter la démarche scientifique, surtout
lorsqu’il fera sa leçon :
On explique cette affirmation par rapport à la théorie sur la démarche scientifique citée
plus haut. Cette approche est d’une grande valeur éducative car elle repose sur le fondement
psychologique des enfants. Elle contribue à faciliter l’acquisition des savoirs pendant toutes
les leçons. A cet effet, un enseignant consciencieuse doit adapter cette démarche qui adaptée à
la psychologie enfantine. Bref, cette activité est conforme aux besoins et attentes des élèves.
2- Application en classe :
 Alternance des méthodes inductives inductive et déductive
 Utilisation de la démarche d’éveil en développant toutes les facultés enfantines, en
encourageant les enfants à être curieux, à être les propres artisans de leurs savoirs.
 Utilisation des méthodes participatives favorisant l’acquisition des savoirs
 Usage de la psychologie de l’erreur
 Le constructivisme de JEAN PIAGET
Bref, on peut utiliser toutes les démarches et stratégies adéquates favorisant
l’application de la démarche scientifique.

SUJET N°2 :
« Au lieu d’adopter une discipline trop sévère, préconisez la liberté organisée
pour faire travailler vos élèves ».
( Conseil d’un Inspecteur à un Enseignant de l’école primaire)
1) Comment comprenez-vous ce conseil ?
2) Essayez de le mettre en pratique dans votre classe.
I-COMPREHENSION DU SUJET :
 Idée principale : la discipline
 Mots clés : discipline sévère # liberté organisée préconiser
 Idée générale : La raison d’être de la liberté organisée préconisé
 Traduction du sujet : la liberté organisée fait participer les élèves plus dans
l’adoption de la discipline trop sévère.
II-PLAN GENERAL :sujet binaire ou ternaire
1) Explication de l’affirmation
2) Application dans une classe
Ou
1) Explication
2) Avis personnel
3) Application

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III-PLAN DETAILLE
1)Explication de l’affirmation :
a) En quoi consiste une discipline trop sévère en classe ?
 Discipline contraignante qui fait peur aux élèves, qui les rend passifs
 Discipline ou autorité de l’enseignant est grande, ou l’enseignement est centré sur le
pouvoir absolu de cet enseignant…
 Discipline qui fait régner l’indifférence entre l’Enseignant et les élèves,….
b)Quelle est la raison d’être de la liberté organisée dans l’enseignement ?

 Elle favorise la participation


 Elle organise ou programme le cours d’une façon libérale
 Elle ne contraint pas les élèves, ne leur fait pas d’obstacle mais plutôt leur fait
travailler librement
 Elle prône l’enseignement centré sur l’apprenant mais non plus sur l’autorité de
l’enseignant.
c)Explique ensuite : « Au lieu d’adopter une discipline trop sévère préconisez la liberté
organisée pour faire travailler vos élèves ».
Ici, mettre plus d’importance sur la liberté organisée elle fait partie des
innovations pédagogiques actuelles favorisant le constructivisme de JEAN Piaget chez les
élèves.
2)Application de l’affirmation :

REMARQUE :
En pédagogie générale, l’application ne consiste pas à faire une fiche pédagogique
mais à dire tout simplement quels procédés pédagogiques à adopter pour la réalisation de ce
que l’on vous demande.
a) Eviter la discipline trop sévère en classe car elle contraint, embarrasse et ne fait pas
participer les élèves, et les rend passifs
b) Favoriser la discipline libérale organisée pour faire acquérir les trois savoirs d’une
leçon progressive, conforme aux besoins et attentes des élèves suscitant leur leur
participation effective, les encourageant à construire par eux-mêmes leurs compétence
et performance de leçon à ce que l’enseignant s’efface peu à peu dans l’acquisition des
connaissances, en priorisant les élèves dans toutes les activités scolaires.
c) Laisser les élèves à agir à leurs propres initiatives mais surtout avec l’aide de
l’enseignant, sous son égide pour éviter la déroute dans les actions à faires.
d) Pendant les leçon, bien suivre et respecter les différentes étapes tout en adoptant une
bonne progressive.

A VOUS DE REDIGER VOTRE DEVOIR

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C-EXERCICES DE PEDAGOGIE APPLIQUEE :
SUJET N°1 :
Noy ny torolalana mikasika ny fanazarana hiteny : « Ny Fanazarana Hiteny
izany dia manazava ny mpianatra hiteny tsy misy diso eo amin’ny faritra na eo amin’ny
fampiasana voambolana ».
Hazavao
Ahoana no fampiharanao izany ao amin’ny kilasy tazomina ?

I-FAHAZOANA NY LAZA ADINA :


Foto-dresaka : Ny Fanazarana Hiteny
Teny manan-daja : manazava hiteny tsy misy diso, rafitra, voambolana
Foto-kevitra : Ny lanjan’ny Fanazarana Hiteny
Fandikana ny laza adina : Manazava ny mpianatra hahay hiteny ara-drafitra sy ara-
boambolana ary ara-pitsipika ny Fanazarana Hiteny ao am-pianarana.
I-DRAFITRA ANKAPOBENY : Laza adina mizara roa
1)Fanazavana ny fanambarana
2)Fampiharana

II-DRAFITRA AMIN’NY ANTSIPIRIANY


1-Fanazavana :

 Ny Fanazarana Hiteny ?
Matetika dia taranja ataon’ny mpampianatra kitoatoa satria tsy fantany ny lanjany ara-
pratika sy ara-panabeazana.
Manazatra ny mpianatra ny Fanazarana Hiteny :
- Hahay hiteny
- Hahay hiteny tsy misy diso
- Hahay hilaza sy hanambara ny heviny ka voafehy tsara amin’izany ny fomba filaza ny
hevitra tian-kambara, ny fanajana ny rafitra sy ny fitsipika, ny fampiasana ny
voambolana mifanaraka amin’izany.
- Hahay hifanerasera amin’ny mpiara-belona aminy ka hita taratra amin’izany ny
fahaizana manambara sy mandahatra ny hevitra ka mahaliana ny olona hihaino ka
mandinika izay havaly.
 Aseho avokoa ny maha zava-dehibe ny Fanazarana Hiteny na ao am-pianarana na eo
amin’ny fiaraha-monina.
2-Fampiharana
a) Miainga amin’ny fandinihana ny fitaovana sary, ary azo atomboka amin’ny
tantara fohy na zava-misy iainana ny Fanazarana Hiteny.

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Ireo mahaliana ny mpianatra ka mapifantoka ny sainy hihaino sy handray anjara
amin’ny fampianarana.
b) Dingana maromaro no tsy maintsy arahina rehefa hampianatra Fanazarana Hiteny :
 Fanazarana Hiteny/Fanazarana Hiteny ( FH/FH)
Eto dia ampirisihana ny mpianatra hilaza sy hanambara ny heviny na mety na tsy mety
aloha ny fomba filazany. Ezahina ny hampiteny ny mpianatra rehetra.

 Fanazarana Hiteny/Fanabeazam-boho ny teny (FH/FB)


Eto dia miezaka mampiasa voambolana mahalaza tsara ny hevitra tian-kambara ny
mpianatra ka ahitsy ombieny ombieny izay diso mba ho tadidy sy hampiasaina araka ny
tokony ho izy.

 Fanazarana Hiteny/Fitsipiky ny teny (FH/FT)


Ankoatry ny fahaizana miteny sy milaza izany amin’ny alalan’ny voambolana mazava
tsara sy mifanaraka amin’ny tian-kambara dia ampianarina koa ny zaza hahay hanaraka
fitsipi-pitenenana. Toko telo mahamasa-nahandro ireo telo ireo dia ny FH/FH sy ny FH/FB
ary ny FH/FT.

 Fanazarana Hiteny/Fanazarana Hanoratra FH/FHA)


Eto dia tsy vitan’ny miteny sy mamoaka hevitra ihany no ilaina amin’ny zaza, fa
manomboka amin’ny kilasy 9è dia zarina hanoratra izay lazainy koa ny zaza.
Eto koa dia efa lalindalina kokoa ny fampianarana satria « izay voasoratra hono dia
tadidy » ka azo ampiasaina amin’ny ilàna azy rehetra.

ANJARANAO NY MANOHY NY ASANAO


SUJET N°2 :
« L’observation directe occupe une place de premier choix dans l’enseignement
des connaissances usuelles »
Comment comprenez-vous cette affirmation ?
A l’aide des exemples précis, comment pourriez-vous l’appliquer dans une classe de votre
choix pour que l’observation soit effective et rationnelle.

I-COMPREHENSION DU SUJET
Idée principale : Connaissances usuelles
Mots clés : observation directe, une place du premier choix
Idée générale : La raison d’être de l’observation dans l’enseignement des connaissances
usuelles.
Traduction du sujet : Dans l’enseignement des connaissances usuelles, l’observation directe
est l’une première nécessité

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II-PLAN GENERAL : Sujet binaire
1. Explication
2. Application

III-PLAN DETAILLE :
1- Explication
a) Qu’est ce que l’observation directe ?
On observe des choses réelles ou des personnes, des objets concrets ou des des
gravures ou des photos.
L’observation directe suscite les élèves à manipuler, exploité, analysé pour aboutir à
une synthèse.
b) L’observation directe occupe une place du premier choix de l’enseignement des
connaissances usuelles :
Celles-ci exigent l’utilisation des matériels concrets pendant chaque leçon. C’est une
discipline scientifique qui nécessite la démarche scientifique consistant à aller du facile au
difficile, du simple au complexe, du concret à l’abstrait…
L’observation directe des matériels est impérative car elle favorise l’intelligence et
l’attention soutenue chez les enfants.
Bref, l’enseignement des connaissances usuelles est une leçon d’observation.
c) Malgré cette vérité incomparable, il existe aussi en connaissances usuelles des
leçons où l’observation directe est impossible. Prenons par exemple le cas de
certaines maladies comme le SIDA.
2- Application :
La leçon des connaissances usuelles doit suivre une bonne progression. Toutes les
différentes étapes doivent être respectées si l’on veut que la leçon soit efficace. La
révision doit précéder la nouvelle leçon car elle permet de vérifier les acquis antérieurs
des élèves. Trois phases sont à respecter dans la leçon proprement dite, à savoir :

a) La phase « JE DECOUVRE » :
Celle-ci doit commencer par l’observation directe des objets concrets suscitant la
participation effective des élèves.
Viennent ensuite, la manipulation, l’exploitation, l’expérimentation persuasive,
l’analyse, cela pour aboutir à une synthèse, à une règle, à une formule à retenir.
La méthode inductive est mise en jeu dans cette phase car elle s’agit d’une phase de
découverte.
b) La phase « JE RETIENS L’ESSENTIEL » :
Après avoir découvert les notions à retenir, des exercices de fixation par des
questions/réponses favorisent aux élèves la bonne acquisition des notions à mémoriser, il
appartient à l’Enseignant de varier les questions à poser en vue de faciliter la compréhension.
Des exercices très simples permettant aux élèves de bien retenir ce qu’on leur a instruit.

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c) La phase « JE M’EVALUE » :
La phase « JE M’EVALUE » permet de mesurer les acquis des élèves afin de
reconnaitre l’atteinte des objectifs.
NB : - Vous pouvez vous référer dans la partie précédente concernant l’évaluation
- A vous de rédiger votre devoir

CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre analyse rappelons que : »Dans ce monde, il n’y a rien de parfait ».
Et le travail que nous avons fait est loin d’être irréprochable. Mais nous sommes quand même
très optiniste que nous voulons vous donner contribution non seulement à l’amélioration de
vos acquis, mais surtout à celle de vos expériences personnelles et professionnelles, favorisant
la bonne marche de vos taches psycho-socio-pédagogiques quotidiennes, sans oublier votre
prochaine réussite à vos examens à venir. Sur ce, nous vous souhaitons bon courage d’une
part et d’autre part bonne réussite au CAP/EP.
En êtes-vous conscient ?

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LEGISLATIONS
SCOLAIRES

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NY SEKOLY
I-FAMARITANA
1-TOERAM-PANABEAZANA NY SEKOLY

Ao an-tsekoly no ahazoan’ny zaza mandrato ny fahaizana amam-pahalalana, fahaiza-


miteny, fahaiza-manao, fahaiza-miaina.Izany hoe, ny fanabeazana azy amin’ny lafiny rehetra
mihitsy. Ao no amolavolana ny maha- olona azy manontolo ka hahatonga azy ho olom-
pirenena vanona sy ilaina any aoriana any.

2-ANDRIN’NY FIARAHA-MONINA NY SEKOLY

Manomana ny zaza amin’ny fiainana ny sekoly ka ampianarina azy ao avokoa ny


lafiny ara-piaraha-monina manontolo hoentiny miatrika ny olam-piainana rehetra aloha mba
handehanany amin’ny fomba tsaratsara kokoa rehefa avy eo. Ny sekoly izany dia taratry ny
fiaraha-monina satria manomboka ao no fianarana ny fiaraha-monina hoenti-miatrika ny
adidy rehetra.

3-TOERAN-TSY MANAM-PAHAROA NY SEKOLY KA ANDRIN’NY FIRENENA

Ny firenena tsy ampy sekoly dia azo lazaina fa firenena mahantraindrindra eran-tany.
Ao no amolavolana ireo hoavin’ny firenena ka iza anatin’ireo olomanga ka volavolaina ao
avokoa ny tetika amam-paika rehetra ho amin’ny fampivoaram-pirenena. Hita taratra amin’ny
fandrosoan’ny sekoly ny fandrosoan’ny firenena iray. Noho izany, raha tiana handroso ny
firenena iray dia NY SEKOLY ihany no hatsaraina, izany hoe ny fampianarana no atao vain-
dohan-draharaha sy hajaina.

II-NY TALEN’NY SEKOLY

Tsy rehefa mpampianatra akory dia azo tendrena ho tale avokoa, ary tsy misy olona
natokana ho Tale na Mpanampy, fa ny mpampianatra matianina rehetra dia azo atao TALE
raha mahafeno fepetra manokana ho amin’izany. Noho izany dia ireto avy ny mety ho olona
azo tendrena ho TALE :

1 Ny mpampianatra efa za-draharaha sy mahay ny asany : Izany hoe sady havanana


amin’ny asam-pampianarana no mahay koa ny fampandehan-draharaharehetra ao an-
tsekoly
2 Mpampianatra mahalala ny andraikiny sy ny toetra amam-panahy tokony hananana
amin’izany : Andraikitra marobe no sahanin’ny Talen-tsekoly ka ilàna toetra
mahomby ny fanatanterahana izany, na ara-panjakana izany na ara-piaraha-monina.
Olona mahay mifanaraka amin’ny rehetra no takiana amin’izany ka mampifandray tsy
tapaka ny sekoly sy ny manodidina azy. Rah atsorina dia olona afaka mandini-tena sy
mahafantatra ny mety tokony hataony hoenti-mandindra ny asa atao rehetra.
3 Mampianatra manana hazon-damosina : ka sady tsy miala amin’ny marina no tsy
manaiky hopepoina amin’izay tsy tokony harahina, izany hoe olona afa-mijoro
amin’ny heviny hatramin’ny farany

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4 Mpampianatra azo alain-tahaka : amin’ny lafim-piainana rehetra ka lasa modely ho
an’ny ankizy sy ny fiaraha-monina izay rehetra ataony. Izany hoe olona tsara sitrapo.
5 Mpampianatra havanana amin’ny fanabeazana ny olona rehetra : Izany hoe sady
mahay manolokolo amin’ny lafiny rehetra no afaka manampy amin’ny famahana
olana sarotra ihany koa ka havanana amin’ny fakana ny fon’ny hafa handeha amin’ny
tsaratsara kokoa.
6 Olon’ny fahamarinana : Mijoro hatramin’ny farany ny marina, mahafantatra ny
tokony hatao ihany koa amin’ny lafiny rehetra.

III- NY ANDRAIKITRY NY TALEN-TSEKOLY :

Azo zaraina telo lehibe izany andraikiny izany

1-ANDRAIKITRA ARA-OITONDRANA :

 Ny Tale no tompon’andraikitra voalohany ara-panjakana sy ara-pitondrana ao amin’ny


sekoly iadidiny
 Izy no misolotena ny sekoly amin’ny rafi-pitantanana rehetra, indrindra fa ny
MENETP amin’izao fotoana izao.
 Mpampifandray ny sekoly amin’ny sampandraharaha rehetra koa izy ka mampandeha
azy sy tsy hampitoka-monina azy eo anivon’ny tontolo manodidina.

2-ANDRAIKITRA ARA-PAMPIANARANA :

 Andraikiny ny manara-maso ny asan’ireo mpampianatra mpanampy namany ka


manome tantsoroka azy ireo indrindra fa ho an’ireo izay mbola miza-draharaha na koa
ireo mpampianatra ENF (Enseignant Non Fonctionnaire). Izany sady mpanoro hevitra
koa izy, ka mahasahana ny asa amin’ny ankapobeny.
 Ny andraikitra goavana ihany koa dia ny manetsiketsika sy mitarika ny filan-kevitry
ny mpampianatra ho fanatsarana bebe kokoa ny asa.
 Andraikitry ny Tale ihany koa ny mampifandray ny sekoly amin’ny ambaratongam-
pahefana samihafa ka manao tatitra an-tsoratra amin’izy ireo raha toa ka ilaina izany.
 Mpikaroka ho fanatsarana ny fampianarana ny Talen-tsekoly ka tokony hanana ny
hairaha mifanaraka amin’izany.

3-ANDRAIKITRA ARA-PIARAHA-MONINA

 Mpandrindra sy mpanatsara ny fiaraha-monina koa ny Talen-tsekoly ka mampivelatra


izany andraikiny izany ho amin’ny fampandrosoanaireo mpiara-belona.
Mampifandray ny mpampianatra, ny mpianatra, ny Ray aman-dReny ary ny olona
tsotra koa izy mba hampitodika azy ireo ho amin’ny fanatsarana ny sekoly hatrany.
 Modely azo alain-tahaka eo anivon’ny fiaraha-monina ny Tale ka tarafin’ny
manodidina azy.
 Antoky ny fampandrosoana ny faritra misy azy ny Talen-tsekoly.

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Hita eto am-pamaranana ary fa maro sy mavesatra ny anjara asan’ny Talen-tsekoly.
Maro noho izany koa ireo karazana olana sedrainy ka mahatonga azy irery tsy hahatanteraka
ny tena asany. Sekoly mandroso anefa no tanjona ka tsy ilaina ve ny hanampiana azy ireny ?

Inona amin’izany no tokony hataon’ny rehetra indrindra fa ny fanjakana foibe?

NY FILAN-KEVITRY NY MPAMPIANATRA
(Conseil des maitres)
Fanoitra lehibe ho an’ny sekoly ny nanangana ity rafitra goavana ity eo anivon’ny
fampianarana. Miara-mivory sy mikaon-doha hoenti-mandrindra ny fampandehanana ny
sekoly ny mpampianatra rehetra izay tarihin’ny Tale. Zavatra maro no iaraha-midinika hoenti-
manatsara sy mampandroso bebe kokoa ny sekoly.

NY ANTOM-PISIANY SY NY ANDRAIKINY:

Antony maro no nananganana ity Filan-kevitra ity ao an-tsekoly :

 Hoenti-manatsara hatrany ny fomba fiasa sy ny vokatra amin’ny alalan’ny fiaraha-


miasa matotra misy eo amin’ny samy mpampianatra.
 Dinidinika no iaraha-manao ka ny hevitry ny maro no tsy maintsy arahina. Izany dia
hoenti-miala amin’izay didy jadona mety hitranga eo am-panatontosana ny asa.

Ireto avy ireo andraikitra sahaniny :

 Fandinihana fomba fiasa vaovao hoenti-manatsara ny fampianarana


 Fanaovana jery todika ankapobe momba ny asa vita teo aloha ho fanatsarana ny
ankehitriny sy handinihana bebe kokoa ny asa atao amin’ny ho avy.
 Fandinihana olana maro sedrain’ny mpampianatra ho fikaroham-bahaolana mahomby
sy azo antoka ho fampandrosoana.
 Fanadihadiana manokana momba ny fanatanterahanaireo izay tsy maintsy ataon’ny
mpampianatra toy ny fandaharam-potoana, ny peta-drindrina isankarazany, ireo
rejisitra samihafa, ny fitsinjaran’asa ary ny fanomanan-desona.
 Fandinihana teti-pampandrosoana maro ho fampivoarana ny sekoly.
 Ny asa vita ao anatin’ny Filan-kevitry ny mpampianatra dia anaovana tatitra amin’ny
CISCO ho fikarohana tsaratsara kokoa ny momba ny ho an’ny sekoly.

NY FIALAN-TSASATRA (Congés)
1-NY « CONGE ANNUEL »:

Araka ny lalàna mifehy eto amin’ny firenena dia zon’ny mpiasa tsirairay no
mangataka andro fialan-tsasatra ka mahazo 30 andro isan-taona ny olona iray. Raha handeha
lavitra aizy ohatra dia tsy isaina amin’io andro fialan-tsasatra io ny andro laniny eny an-

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dalana izay tsy mihoatra ny 5 andro. Azo alaina manontolo izy io na alaina tsikelikely araka
ny filan’ny mpiasa.

2-NY « CONGE ANNUEL CUMILE »

A-Ho an’ireo izay ivelan’ny fampianarana :

Raha tsy mihoatra ny 15 andro ny « permission » nalaina isan-taona dia manan-jo


hahazo « congé annuel cumilé » ilay mpiasa.

a) 3 volana no faharetan’ion fialan-tsasatra io raha tsy mangataka raha tsy nangataka


fialan-tsasatra hafa ivelan’io ilay mpiasa nandritra ny 2 na 3 taona fa « permission »
mihitsy ilay mpiasa.
b) 3 andro sy 15 andro raha toa ka tsy naka « permission » mihitsyilay mpiasa.

B-Ho an’ny mpampianatra

Na eo aza ireo fepetra etsy ambony dia mandritra ny andro fialan-tsasatry ny


mpianatra no anaovan’ny mpampianatra « congé annuel cumilé ».

Marihina etoana fa ity karazana fialan-tsasatra ity dia ahazoam-bola ary hiantohan’ny
fanjakana ny vola lany rehetra indrindra fa mandritra ny fotoam-pialan-tsasatra ary ny saran-
dalana sy ny sakafo moba izany.

Noho izanydia tsy maintsy manao « ORDRE DE ROUTE » ilay olona fa io no fomba
hanonerana ny vola laniny.

3-NY « PERMISSION »

Sty mihoatra ny 15 andro ny « permission » azo angatahina. Anton-javatra efa fantatra


mialoha no angatahina ity karazam-pialan-tsasatra ity : fanadinana atao momba ny asa ohatra,
na raharaham-pianakaviana sns….

Noho izany ny « permission » dia tsy maintsy atao alohan’ny handehanana amin’izay
haleha fa raha tsy izany dia misy ny fahadisoana amin’ny asa.

4-NY « AUTORISATION D’ABSENCE »

Fangatahana tsy hiasa mandritra ny 3 andro ny « autorisation d’absence ». Raha


mihoatra ny 3 andro dia efa « permission » na « congé » no azo atao ilazana azy.

Ireto avy no azo angatahina « autorisation d’absence ». :

 Fiainam-pianakaviana : fahaterahana, fanambadiana, fahafatesana, marary voaporofo.


 Raharaham-pirenena : filatsahan-kofidiana ho ben’ny tanana ohatra, ka mahazo manao
« autorisation d’absence » na « permission » mandritra ny 20 andro izy, ary ho an’ny
mpiasam-panjakana ihany io.

Marihina fa tsy iandrasam-baliny ny « autorisation d’absence » fa tonga dia mandeha rehefa


avy mametraka ny fangatahana .

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5-NY « CONGE DE MALADIE » :

Raha marary ny mpiasam-panjakana iray ka fantatry ny Dokotera fa tsy mbola tokony


hiasa izy dia omeny « congé de maladie » izay mbola hotohizana amin’ny « congé de
convalescence » ihany koa raha toa ka miditra hopitaly izy.

3 volana no faharetan’ny « congé de maladie » azon’ny Dokotera omena ka arakaraka


ny fisehon’ny aretina no mibaiko amin’izany.

Raha toa ka mbola tsy sitrana ilay olona mandritra izany fotoana izany dia apetraka tsy
hiasa aloha izy ka omena « congé de mise en disposition ».

Raha noho ny asany no namparary azy maharitra toy izao dia omena azy ny « congé
de santé » ary dia mitohy izany ka manome azy ny « congé de longue durée » izay tsy
voafetra mihitsy.

NY KARAZAN-TSAZY
(Les différentes sactions)
Roa karazana ny sazy azo ampiharina amin’ny mpiasam-panjakana manao hadisoana :

a) Famaizana araka ny « CODE PENALE » ka ny Tribonaly no mamoaka azy.


b) Sazy ara-pitondram-panjakana na « saction administrative » no manapaka ny
famaizana atao amin’izany.

IRETO AVY IREO KARAZANA SAZY MOMBA IZANY :

 Ny « avertissement » na fampitandremena
 Ny « blâme » na fanakianana. Mety atao an-tsoratra io na tsia
 Ny « suspension de solde » na fanapahana karama
 Ny « radiation de tableau d’avancement » na tsy fahazoana fisondrotan-girady mihitsy
 Ny « abaissement d’échelon » na fampidinana dingana eo amin’ny girady
 Ny « retrogradation » na fampidinanna girady na kilasy
 Ny « licenciement » na fandroahana tsy hiasa intsony nefa mahazo fisotron-dronono
ihany
 Ny « retraite d’office » na apetraka avy hatrany hisotro ronono
 Ny « révocation » na fandroahana tsy hiasa intsony ka tsy mahazo fisotron-dronono
mihitsy

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IREO REJISITRA TOKONY HO HITA AO AN-
TSEKOLY
(Les differents régistres)
Ho firaketan-draharaha ao an-tsekoly dia maro ireo karazana rejisitra ampiasaina
momba izany ka ireto avy izy ireo:

 Boky firaketana ny fananan’ny sekoly ( cahier d’inventaire). Ao amin’io boky io no


raketina an-tsoratra ny karazam-pananan’ny sekoly ka mahamora ny fanaraha-maso.
Mora kokoa ny mamantatra izany fananana izany.ary fantatra avy hatrany koa raha toa
ka misy banga.
 Boky firaketana ny tantaran’ny sekoly ( cahier historique) . Ao koa no iraketana ny
tantara sy ny mombamoba ny sekoly. Ity boky ity no manamora ny fikarohana atao
momba ny sekoly satria hita ao avokoa izay rehetra momba azy.
 Boky firaketana ny fitsidihana ataon’ny manam-pahefana amin’ny sekoly ( cahier
d’inspection de l’école). Ao no ametrahan’ireo manam-pahefana ireo antony sy ny
vokatry ny fitsidihany ny sekoly mba hahitan-taratra izay rehetra nandalo tao.
 Ny “registre matricule”. Io no boky andraisana ny mpianatra vao miditra ary ao ihany
koa no ahafantarana ny mpianatra rehetra nianatra sy nandalo tao amin’ny sekoly.
Amin’io kahie io ihany koa no ahafantarana ny momba ilay zaza manontolo.
 Ny kahie fiantsoana anarana (registre d’appel). Kahie fanaraha-maso ny fahatongana
na tsian’ny mpianatra. Ao no ahafantarana ny isan-jaton’ny fahatongavana ka
ahafahana maminavina ny ho avin’ny sekoly.
 Kahie fanoratana taratasy tonga (cahier d’arrivée des courriers). Raiketina ao avokoa
ny taratasy tonga mikasika ny sekoly ary milahatra araka ny fahatongavany.
 Ny kahie fanoratana ny taratasy halefa (cahier de depart). Ity no iraketana ny taratasy
rehetra alefa any ivelan’ny sekoly. Manampy amin’ny fampandahanan-draharaha
ihany koa izy io.
 Ny kahie fampitana(cahier de transmission). Ity iray ity no hampitana mivantana ny
taratasy ka azo antoka fatsy ho very.
 Ny bokim-bolan’ny sekoly. Ity boky ity no mirakitra ny fidiram-bola sy ny
fivoahan’ny vola ao amin’ny sekoly. Mba ho hita taratra ny fangaharahan’ny
fitantanana.

LES DIFFERENTS AFICHAGES OBLIGATOIRES DES ENSEIGNANTS


Ce sont :
- L’emploi du temps,
- La liste nominative des élèves,
- Les répartitions (hebdomadaires, mensuelles, …),
- La pyramide des âges,
- Le tableau des âges
- Le tableau de chants et récitations,
- La répartition des élèves en commissions

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- Le pourcentage de fréquentation mensuelle
- Le code de vie de la classe ou le règlement intérieur de la classe
- Renseignement de l’Enseignant
-
LES CAHIERS TENUS PAR L’ENSEIGNANT :
- Cahier journal
- Cahier d’inspection
- Cahier de registre d’appel
- Cahier de réunions ZAP
- Cahier de roulement à partir de la classe de 9ème

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PROPOSITION DES
SUJETS POUR
MIEUX
S’ENTRAINER

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A-DES SUJETS DE PEDAGOGIEGENERALE
SUJET N°1 :

« Le rôle de l’Enseignant change ; il n’est pas d’abord, d’exposer des connaissances mais
d’assister l’élève dans l’élaboration de celles-ci » a écrit Britt Mari BARTH.

-Expliquez ce nouveau rôle de l’enseignant

-Donnez pourquoi de ce changement

-Comment appliqueriez vous cette assistance de l’élève dans l’élaboration de ses


connaissances

PLAN GENERAL : sujet ternaire

1. Explication du nouveau rôle de l’enseignant


2. Les causes de ce changement
3. Application de l’assistance de l’élève dans l’élaboration de ses connaissances

SUJET N°2 :

Un contemporain écrit : « Le défaut de la préparation chez l’enseignant est toujours une


preuve de présomption ou de presse »

-Qu’en pensez-vous ?

-A l’aide des exemples précis, comment pourriez-vous remédier à cette conception

PLAN GENERAL : sujet ternaire

1. Explication de l’affirmation
2. Avis personnel
3. Proposition des remédiations

SUJET N°3 :

Il est toujours recommandé aux enseignants de se pencher davantage sur les élèves en
s’assurant à chaque instant que ceux-ci ont compte, assimilé ce qu’ils ont compris. La
pédagogie centrée sur les apprenants devra être leur principale préoccupation.

-Expliquez cette affirmation

-Proposez ensuite des mesures et des actions à mener pour atteindre ces objectifs

PLAN GENERAL : sujet binaire

1. Explication des recommandations


2. Les mesures et actions à mener pour atteindre ces objectifs

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B-DES SUJETS DE PEDAGOGIE APPLIQUEE
I-PEDAGOGIE APPLIQUEE LITTERAIRE :

SUJET N°1 :

« Ny fahaiza-mamaky teny sy ny fahaiza-manoratra ary ny fahaiza-manisa no tanjona


lehibe tratrarina amin’ny kilasy faha-11 »

-Soritsorito ny ataonao mba hahatonga ny mpianatrao hazoto sy ho liana amin’ny fianarana

-Inona avy ireo olana atrehina ? Lazao avy eo ireo vahaolana amin’ny alalan’ny ohara mazava
tsara.

DRAFITRA ANKAPOBENY :

1. Fanazavana ny fanambarana
2. Tetika amam-paika azo ampiasaina hampazoto sy hampahaliana ny mpianatra amin’ny
lesona
3. Ireo olana atrehina
4. Vahaolana sy fampiasana

SUJET N° 2 :

Anisan’ny manampy ny mpianatra hahatsapa ny fivoarana eo amin’ny firenena ny


taranjantantara

-Ahoana ny hevitrao momba izany ?

-Lazao izay fomba fanatrao fa mety mahomby amin’ny fanatanterahana ny lesona Tantara ao
anatin’ny kilasy iadidianao.

DRAFITRA ANKAPOBENY :

1. Fanazavana ny fanambarana
2. Hevitra manokana momba izany
3. fampiharana

SUJET N°3 :

Ny fahaiza-mampianatra ny taranja Tantara dia mitaiza sy manabe ny mpianatra ho tia


mandinika sy mamakafaka ary mikaroka, ka mahatonga azy ho liam-pahalalana.
-Lazao ny hevitrao momba io petra-kevitra io.
-Ahoana ny fomba fampiharana azy ao amin’ny kilasy iadidianao.
DRAFITRA ANKAPOBENY : mizara telo
1. Fanazavana ny petra-kevitra
2. Hevitra manokana momba izany
3. Fampiharana

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SUJET N°4

« LE travail manuel à l’école primaire est à la fois un moyen d’éducation générale et


une préparation à la vie ».

Commentez cette affirmation.

A l’aide des exemples précis, comment pourriez-vous l’appliquer en classe ?

PLAN GENERAL : sujet binaire

-Commentaire de l’affirmation

-Application en classe

II-PEDAGOGIE APPLIQUEE SCIENTIFIQUE


SUJET N°1

« Fitaovana lehibe nokendrena hampivelatra ny zaza eo amin’ny tontolo iainany ny taranja


Fanabeazana ny Hetsika Aman-tsapa »

Ahoana no fahazoanao izany hevitra izany ?

Asehoy ny paika sy tetika arahinao eo amin’ny fampianarana izany taranja izany ao


amin’ny kilasy faha-11 sy faha-10 ?

DRAFITRA ANKAPOBENY : mizara telo

1. Fanazavana ny toromarika
2. Hevitra manokana momba izany
3. Fampiharana amin’ny alalan’ny tetika amam-paika azo ampiasaina

SUJET N°2

La géographie doit être une discipline attrayante : elle incite à la pédagogie active et
exige avant tout la participation des élèves.

Expliquez ce passage des instructions officielles ?

Comment pourriez-vous appliquer cette affirmation en classe de 8ème et 7ème

PLAN GENERAL : sujet binaire

Explication de l’affirmation

Application en classe de 8ème et 7ème

SUJET N°3

Rehefa hampianatra KAJY amin’ny kilasy faha-11 dia :

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« Ny fikirakirana no mialoha ny asamarika, ny fiteny andavanandro no mialoha ny fiteny ara-
kajy. Ny zava-misy ni iaingana sy amiharana ny asamarika sy ny fanehoan-kevitra »

Ahoana no fahazoanao izany toromarika izany ?

Ampiharo amin’ny fampianarana ny fanehoana ny isa 6 izany fanambarana izany

DRAFITRA ANKAPOBENY :

Fanazavana ny toromarika

Hevitra manokana momba izany

Fampiharana momba ny isa 6 ao amin’ny kilasy faha-11

SUJET N°4

En connaissances usuelles, il est actuellement difficile de se prouver de certaines


matières observables en classe, elles deviennent rares ou elles coutent chers.

-Quelles solutions proposez-vous pour pallier ce problème ?

-Déterminez le rôle et la place de l’observation à l’école primaire. Illustrer à partir d’une


leçon sur les plantes en classe de CM, l’importance particulière de l’observation en
connaissances usuelles.

PLAN GENERAL : sujet simple à 4 paragraphes

1. Explication de l’affirmation
2. Propositions des solutions
3. Rôle et place de l’observation à l’école primaire
4. Application en classe de CM

SUJET N°5

Réalisée dans les meilleurs conditions et sérieusement exploitée, la classe promenade


apparait comme le moyen le plus propre à rendre vivant l’enseignement de la géographie et à
donner aux élèves, le gout de la discipline.

Partagez-vous cette opinion

A l’aide des exemples précis, comment pourriez-vous l’appliquer en classe de 7ème

PLAN GENERAL : sujet ternaire

1. Explication de la recommandation
2. Avis personnel
3. Application en classe de 7ème

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SUJET 6 :

On a pu remarquer que beaucoup d’élèves de la classe de 7ème n’arrivent pas à compter


de tête aisément et sans erreur de petites opérations relevant de la vie quotidienne

Dégager les causes d’incapacité possibles de ces élèves

Quels avantages peuvent-ils tirer de l’enseignement du calcul mental

Présentez les conditions

PLAN GENERAL : sujet simple à 4 paragraphes

1. Explication de l’affirmation
2. Les causes d’incapacité possibles de ces élèves
3. Avantages du calcul mental (valeur pratique et éducative)
4. Les conditions d’efficacité des leçons de CM

SUJET N°7

« L’observation directe occupe une place de premier choix dans l’enseignement des
connaissances usuelles »

Comment comprenez-vous cette affirmation

Montrez comment vous conduisez une leçon de connaissances usuelles dans une classe de
votre choix pour que l’observation soit efficace et rationnelle

PLAN GENERAL : sujet ternaire

1. Explication de l’affirmation
2. Conception sur le sujet
3. Application dans une classe

Ou un sujet binaire

1. Explication et avis personnel


2. Application dans une leçon

SUJET N°8

A quelles difficultés se heurtent l’enseignant dans l’enseignement du calcul au CM ?

Comment les convaincre ?

PLAN GENERAL : sujet binaire

Les différentes difficultés rencontrées par les enseignants dans l’enseignement du calcul

Remédiassions à adopter

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SUJET N°9

On lit dans un rapport sur l’enseignement du CALCUL : « Pour la plupart de nos


enseignants, le problème est le clé de vouté de tout l’enseignement du calcul »

Comment comprenez-vous cette affirmation ?

A l’aide des exemples précis, comment pourriez-vous justifier et appliquer cette opinion ?

PLAN GENERAL : Sujet binaire

1. Explication de l’affirmation
2. Avis personnel sur cette déclaration
3. Justification et application de cette opinion

C-DES SUJETS DE PSYCHOLOGIE


SUJET N°1 :

Considérant le contexte éducatif dans lequel devrait être placée les tout jeunes. Dr
déclare : « L’enfant n’a pas du défaut, il est mal élevé ou il est malade »

Commentez cette affirmation

Précisez quelles attitudes l’éducateur devraient avoir devant les défauts des élèves et comment
remédier à ces défauts ?

PLAN GENERAL : sujet ternaire

1. Commentaire de l’affirmation
2. Attitudes de l’éducateur vis-à-vis des défauts de ses élèves
3. Remédiations à ces défauts

SUJET N°2

Dans ses observations adressées à un jeune instituteur qu’il veut d’inspecter, on relève
ces mots de l’inspecteur : « vos élèves sont passifs, contractés et paraissent apeurés par votre
présence »

Présentez d’une façon nette les problèmes psychologiques posés dans cette classe.

Proposez ensuite des solutions pour débloquer la situation, tenir les élèves éveillés et réceptifs
rendre la classe vivante et participation

PLAN GENERAL : sujet simple à quatre paragraphes

1. Explication de la recommandation
2. Les problèmes psychologiques posés dans cette classe
3. Repérage et analyse des facteurs de blocage
4. Propositions des solutions réparties en trois sous paragraphes

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SUJET N°3 : Un collègue vous fait part de ses 3problèmes en déclarant : « J’ai dans ma
classe quelques élèves timides »

Selon vous, quelles en sont les causés ?

Quels conseils pratiques donneriez vous à ce collègue pour résoudre ce problème.

PLAN GENERAL : sujet ternaire

1. Explication de la déclaration
2. Les causes de ces problèmes
3. Des conseils pratiques pour résolution de ces problèmes

SUJET N°4

Le développement harmonieux de l’enfant na peut se réaliser s’il y a blocage quelles


que soient sa nature et son origine

1. Quelles sont les différentes formes de ce blocage ?


2. Quelles en sont leurs origines, leurs conséquences
3. Propositions des solutions pour résolution

SUJET N°5

L’enfant veut être indépendant et autonome.

Est-ce qu’on peut accepter et respecter ces désirs en classe sans nuire à l’autorité de
l’enseignant et à la discipline ? Comment faire pour l’appliquer efficacement ?

PLAN GENERAL : sujet ternaire

1. Explication de l’affirmation
2. Avis personnel
3. Application

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LES TECHNIQUES D’ENTRETIEN

INTRODUCTION

L’entretien, fait partie des épreuves orales à subir dans différents concours. C’est une
activité complexe, voire embarrassante pour celui qui le fait, chevronné ou apprend qu’il soit
dans son métier. Cette épreuve s’effectue à deux temps bien distincts :

LA PREMIERE PARTIE :

Elle consiste à un exposé de thème sous l’assistence de trois membres de jury dont un
Président et deux collaborateurs.

LA DEUXIEME PARTIE :

C’est l’entretien proprement dit avec ces examinateurs et qui permet au candidat de
faire preuve de sa personnalité et de sa raison d’être dans des échanges d’idées se rapportant
au thème étudié.

L’entretien est donc un exercice de conviction exigeant à la fois du candidat du savoir-


savoir, du savoir-dire, du savoir-faire et du savoir-être.

I-LES COMPOSANTES D’UN ENTRETIEN :

L’entretien est exercice très difficile. Il nécessite donc un plan bien déterminé. Pour ce
faire, cette activité doit comprendre :

1) Une introductiont, permettant au candidat de saluer et de remercier d’abord les


membres de Juey, d’introduire ensuite le thème à aborder suivi du plan choisi, puis de
leur solliciter une agréable écoute attentive et enfin de les apprécier de leur assistence
et de les inviter au terme de l’exposé à des échanges d’idées.
2) UN développement bien organisé consistant à l’analyse proprement dite du thème.Il
doit à la fois comporter :
a) La définition du sujet
b) Son importance et/ou sa raison d’être
c) Les différents types (sortes) si c’est possible
d) Les problèmes y afférents
e) Les avantages et les inconvénients
f) Les solutions et les suggestions à apporter
3) Une conclusion bien articulée permettant au candidat de faire, d’une part, la synthèse
de son exposé et d’annoncer la fin de ses interventions, et d’autre part, de remercier et
d’apprécier l’assistance pour son écoute attentive et d’inviter aux préalables échanges
d’idées.

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II-L’ENTRETIEN PAR EXEMPLE

1- INTRODUCTION
 Monsieur le Président (Mme le Président)
 M.M (Messieurs) les membres de Jury (s’il s’agit de deux hommes)
 Mme et M les membres de Jury (s’il s’agit d’une femme et d’un homme)
 Honorable assistance

Nous voudrions d’abord vous présenter nos chaleureusement salutations et nos


profonds remerciements de nous avoir accordé la parole dans cet entretien. Pendant cette
épreuve, nous avons ensuite à exposer un thème sur (titre)_______________dont le plan à
suivre est organisé comme suit :

En premier lieu, nous allons parler de la définition du mot (ou du


titre)______________, en deuxième lieu, parler également de son importance et de sa raison
d’être, dans_________________, en troisième lieu, nous énumèrerions ses avantages et ses
inconvénients et en quatrième lieu, nous avancerions les solutions et les suggestions y
afférentes.

Nous vous sollicitons donc une agréable écoute et, à la fin de notre exposé, celui-ci va
nous permettre de créer une fructueuse discussion.

Nous vous remercions encore une fois de votre générosité suivies de vos agréables
attitudes à nos égards.

II- DEVELOPPEMENT

(Avant de commencer le développement, une transition s’avère nécessaire pour qu’il y


ait una suite logique entre cette deuxième partie et l’introduction)

EXEMPLE

a) Après cette brève introduction, nous allons passer immédiatement au vif du sujet ;
commençons donc par la définition du mot________________

D’une manière générale, le sens du mot____________est de__________

Autrement dit, il consiste à____________. Cela signifie que_______________En d’autres


terme, ce mot veut dire___________________

b) Cette définition faite, voyons son importance et sa raison d’être.

Certes, le___________présente beaucoup de nécessité à savoir, le____________,


la_____________, les__________________et d’autres_____________. En ce qui concerne
le_______________, la________________, desq avantages et des inconvenients doivent être
cités ou énumérés.

c) Ces avantages sont nombreux tels que les_____________, les_____________et le


(la)________________

Documents de ANDRIAMIARISOA Espérant Bizet Conseiller Pédagogique Page 65


Et contrairement à cela, des inconvenients sont aussi à énumérer comme le________ ,
le_________ ,et les_____________

d) Après avoir annoncé ces avantages et ces inconvénients, nous allons évoquer les
différentes sortes de__________________

En général, il existe_____________ sorte de ____________ que nous allons énumérer ci-


après : _________________________________________________________________

e) Tout cela va donc nous permettre d’évoquer enfin les solutions et les suggestions y
afférentes.

Pour cela, ces solutions suivies des suggestions nous sont nécessaires et méritent d’être
adaptées et appliquées dans la vie quotidienne.

ET AINSI DE SUITE………………….

 Notons que toutes les parties du développement doivent être reliées par de petites
transitions
 Pour améliorer à la fois la forme ei le fond de l’exposé à faire.
 Que chaque candidat doive suivre le plan qu’il a avancé, traiter les différentes
composantes du développement et également selon le plan tracé.
 Cette partie doit aboutir à des solutions et des suggestions bien identifiées telles que
les solutions scolaires et institutionnelles.
 Bien suivre le slogan : « traiter le sujet, ne traiter que le sujet, traiter tout le sujet ».
Autrement dit, on n’a pas droit à l’omission ou au rajout dans le traitement du devoir
 De bonnes attitudes et des comportements appréciables y sont vraiment sollicités.

La liste des directives à suivre n’est pas exhaustive.

3-CONCLUSION

Les transitions sont souvent impératives et nécessaires pour garder les suites logiques
entre les idées et les différentes parties de l’épreuve.

EXEMPLE

En guide de synthèse, nous avons parlé de la définition du mot _________________,


de son importance capitale et de sa raison d’être dans ____________________, des avantages
et des inconvénients qu’il affecte dans _________________ et nous avons avancé les
solutions et les suggestions y afférentes.

Ainsi notre exposé touche à sa fin (prend fin s’achève)

M ;le Président
M ;M.les membres de Jury
(Mme et M. Les membres de Jury)
Nous voudrions, encore une fois, vous remercier de vos appréciables attitudes d’une
part, et de votre aimable écoute d’autres part pendant nos interventions. Nous vous adressons
Documents de ANDRIAMIARISOA Espérant Bizet Conseiller Pédagogique Page 66
également notre profonde reconnaissance pour vos attitudes très réconfortantes et
encourageantes pendant l’exposé. Bref, nous vous remercions de votre générosité.
En attendant vos apports personnels suivis des remédiations à propos de nos
interventions, nous vous réitérons nos meilleures appréciations.

III-L’ENTRETIENT PROPREMENT DIT

EXEMPLE : LE TRANSPORT
M. Le Président
MM. Les Membres de Jury
Honorable assistance

Nous vous adressons d’abord nos chaleureuses salutations et nos profonds


remerciements d’être avec nous en ce temps-ci . Nous vous adressons également notre
aimable reconnaissance de nous avoir accordé cet entretien.
A cet effet, nous avons à vous présenter ensuite un thème sur « le transport » et dont le
plan à suivre est comme suit :
En premier lieu, nous allons définir ce mot, donner ensuite les différents types de
transports, puis annoncer son importance suivie de ses avantages et des inconvénients, et
enfin nous allons voir les problèmes du transports et les solutions et suggestions y afférentes.

Sur ce donc, nous vous sollicitons une agréable écoute nous permettant d’avoir, au
terme de notre exposé, une fructueuse discussion sur ce thème.

Passons donc dans le vif du sujet et entamons notre exposé par la définition du mot
transport

A-LE TRANSPORT : est la façon de transporter ou d’amener des personnes ou d’objets


d’un endroit à un autre. Autrement dit, ce sont des moyens de locomotion permettant de
déplacer des voyageurs ou des marchandises d’un lieu à un autre pour des raisons précises.

Ex : De Madagascar, un bateau fait le transport des marchandises à La Réunion.

B-LES DIFFERENTS TYPES DE TRANSPORT : Ce sont :

1-Les transports routiers : sont les moyens de locomotion utilisant les routes, en ville ou en
campagne. Ces genres de transport se font en voiture, en automobile, en charrette……..

2-Les transports aériens : Ce sont également les moyens de locomotion qui se font par avion,
dans l’espace

3-Les transports maritimes ou fluviaux : Ce sont des moyens de locomotion qui utilisent la
mer ou le fleuve. Ces genres de transport se font en bateau ou en pirogue.

4-Les transports ferroviaires : Ce sont ceux qui utilisent les voies ferrées ou les chemins de
fer. Ils s’effectuent en train.

Documents de ANDRIAMIARISOA Espérant Bizet Conseiller Pédagogique Page 67


5-Les transports à dos d’hommes : Ce sont également des moyens de locomotion qui utilisent
le dos, la tête et les membres supérieurs pour le transport des marchandises. Ces genres de
transport sont très anciens mais encore de mise dans certaines régions de Madagascar, dans
les lieux les plus reculées et inaccessibles en voiture.
 Ces différents types évoqués, vient après l’importance du transport.

C-IMPORTANCE DU TRANSPORT :

Elle est capitale et cela pour des raisons multiples :


 Premièrement, c’est la base du développement économique comme la
commercialisation, la distribution, le ravitaillement en produits, les moyens de
production
Ex : le transport se fait pour des activités lucratives soit individuellement ou en
commun.
 Deuxièmement, c’est la base des affaires sociales dans le développement de la
scolarisation ou de la socialisation, dans le transport des fournitures scolaires et
sanitaires.
 Troisièmement, c’est un facteur d’unité nationale et d’ouverture avec l’extérieur
Ex : Un Antandroy de Tuléar qui vient vivre à Antananarivo
 Quatrièmement, c’est un élément important de l’économie, c'est-à-dire que le
développement du transport favorise le fonctionnement du ravitaillement et des
différents services socioéconomiques.
 Cinquièmement, c’est un élément constitutifs du prix de revient des marchandises,
c'est en quelques sortes, un contrôleur des prix, C’est aussi le garant de toutes les
activités productives
 Voilà l’importance du transport mais quels en sont les avantages et les inconvénients ?

D-LE TRANSPORT : est une activité qui présente à la fois des avantages et des
inconvénients

 LES INCONVENIENTS sont nombreux et présent dans les différents types


de transport.
 Pour les transports routiers, la lenteur des moyens de locomotion provoque de la
fatigue et de la malaise pour les voyageurs, ce qui augmente aussi le prix de revient
des marchandises pour les transporteurs.
 Les transports ferroviaires engendrent beaucoup de stockage de produits, ce qui
provoque des pourritures des fruits.
 Dans tous les cas, la hausse des frais de transport et les risques d’accident
embarrassent tout le monde
 Les mauvais états des infrastructures et les moyens de transport constituent un des
obstacles au développement du transport à Madagascar.
 Par contre LES AVANTAGES sont aussi multiples :
 Le bon fonctionnement ou la bonne marche du transport favorise et facilite les
déplacements de l’homme et des marchandises.

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 Le développement du transport pourrait améliorer les différents ravitaillements, en
besoins matériels et nutritionnels.
 Le bon transport améliore également la ponctualité et permet d’éviter la fatigue et
le malaise mais surtout d’économiser du temps.
 Le bon fonctionnement de transport permet d’aller n’importe où pour le plaisir ou
pour des nécessités.
 Enfin, la bonne marche du transport favorise le développement du pays. Bref, c’est
un excellent moyen de résolution des divers problèmes si bien que matériels et
financiers.
 Comme le transport est d’une importance capitale serait-ce nécessaire d’en évoquer les
problèmes.

E-LES PROBLEMES DU TRANSPORT

D’abord, l’insuffisance des réseaux provoque inévitablement le transport à dos


d’hommes, ce qui entraine certainement le sous-développement dans des nombreuses
régions.

Le manque de transport ou sous insuffisance diminue ensuite les relations sociales et


des divers ravitaillements en PPN ou en autres produits.

Puis les fléaux naturels demeurent actuellement des obstacles majeurs pour le
transport, comme la destruction des infrastructures de développement.

Enfin, la hausse de frais de transport à cause du manque des moyens matériels pousse
les gens à ne pas s’y intéresser. Bref, le mauvais fonctionnement du transport constitue le
frein de tout développement.

Ainsi, nous avons pu évoquer toutes ces différentes parties, ce qui va nous permettre
d’avancer les solutions envisagées.

F-LES SOLUTIONS ENVISAGEES : présentées sous deux formes sont nombreuses :


les solutions scolaires et les solutions institutionnelles :

1- Les solutions scolaires sont les suivantes :


- Améliorer la didactique des certaines disciplines comme la géographie, le calcul,
l’histoire, les SVT et le FFMOM ou d’autres pour en évoquer les valeurs pratique et
éducative du transport.
- Sensibiliser et conscientiser les élèves à aimer à la fois le transport et le voyage
- Favoriser l’éducation environnementale pour la protection et amélioration de
l’environnement.
2- Les solutions institutionnelles sont :
- Sensibilisation de la population à la pratique du transport
- Protection et amélioration de l’environnement pour attirer les gens au voyage au
tourisme et aux divers déplacements favorisant le transport.
- Bon entretien des moyens de transport

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- Construction et réhabilitation des infrastructures routières vu les conséquences
néfastes des fléaux naturels.
- Instauration d’une nouvelle politique de transport au profil de tout le monde.
- L’Etat doit prendre toutes ses responsabilités pour le développement du transport
Ainsi, notre exposé sur le transport prend fin.
M.Le Président
M.M.Les membres de jury
Honorable assistance

Nous vous remercions encore une fois, de votre appréciation assistance d’une part, et
de votre agréable écoute d’autre part pendant toutes nos interventions.
Notre profonde reconnaissance également pour vos aimables encouragements lors de
notre exposé. Nous avons pu donc faire une petite analyse sur le transport qui est loin d’être
parfaite. Nous voudrions donc, attendre de vous les remédiations y afférentes.
Je vous remercie infiniment.

REMARQUE :

Notons que dans un entretien, le candidat devrait d’abord exposer le thème entre 15 et
20mn d’intervention. Celle-ci sera suivre d’échanges d’idées entre les membres de jury et le
candidat en vue de tester la personnalité de celui-ci, sa compétence et sa performance, voire sa
vraie en la matière.
Cette activité est en quelque sorte un mini-mémoire à soutenir où l’on doit faire preuve
de conviction.
Dans la préparation d’un entretien, toutes les données doivent être prises sous forme
de plan détaillé facilement l’intervention.
IV-DES TEXTES D’ENTRETIEN
Pour aider le candidat à aller un peu plus loin dans cette activité, ces textes d’entretien
leur permettraient de thèmes de réflexion. :

1. Le SIDA
2. Nature et environnement
3. L’information
4. La communication
5. L’indépendance
6. La démocratie et l’Etat de droit
7. Le travail et la vie sociale
8. La femme et le travail
9. Le voyage
10. Les fléaux naturels

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LE SIDA
INTRODUCTION

C’est vers les années 80 et plus précisément en 1981 que le SIDA a été identifié pour
la première fois. Il s’est rapidement rependu dans la plupart de la population sans distinction à
tel point que les effets néfastes de cette maladie sont devenus les principales causes de
mortalité chez les enfants et les jeunes adultes en 1992. C’est la raison pour laquelle de
nombreux chercheurs s’en occupent aujourd’hui en vue de pouvoir la bannir sur cette terre. A
cet effet , nous voudrions apporter quelques notions sur cette maladie placée au même rang
que les fléaux naturels de dégâts mortels sur l’humanité.

I-GENERALITES SUR LE SIDA

1- DEFINITONS

Le mot SIDA est une abréviation qui signifie : Syndrome d’Immuno Déficience Acquise
dont :

SYNDROME : ensemble des symptômes ou des signes de maladie

IMMUNI DEFICIENCE : effondrement du système de défense naturelle de notre organisme

ACQUISE : obtenue au contact d’un virus.

Le SIDA est donc une maladie qui est due à la destruction des mécanismes de défense
naturelle de l’organisme (ou de système immunitaire) par le virus appelé VIH. Il fait partie,
ou on les classe parmi les MST (Maladies Sexuellement Transmissibles).

Le SIDA est non seulement contagieux mais aussi mortel dont le traitement n’est pas
encore connu jusqu’à présent. On peut encore dire que cette maladie est incurable.

2- L’AGENT DE LA MALADIE

L’agent de la maladie est un virus appelé VIH ou Virus de l’Immuno déficience


Humaine qui s’attaque au système de défense de l’organisme et le détruit. Ce virus est un
germe mais pas comme les autres : il est 1.000 fois plus petit qu’une bactérie, il ne peut vivre
et se produire qu’au dépend d’une cellule.

Il existe deux sortes de VIH :

 Le VIH est celui qu’on rencontre dans la plupart des pays du monde
 Le VIH est connu actuellement en Afrique de l’Est comme en Ouganda par exemple.

Le VIH n’est pas un virus unique mais plutôt une famille de virus similaires.

3- MODE DE TRANSMISSION DU SIDA

Le VIH se transmet de différentes manières :

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a)-Transmission par voies sexuelles, soit par sécrétion vaginale ou par le sperme ou le sang
des règles, soit par baiser profond si l’un des partenaires présente une plaie sur les lèvres ou
sur la bouche

b)- Transmission par voies sanguines, soit par les seringues ou les aiguilles non stérilisées,
soit par l’infection du sang d’un malade, soit par la circoncision, soit par les percements
d’oreilles ou par la transfusion sanguine.

c)- Transmission de la mère à l’enfant, pendant la grossesse, le virus peut percer (traverser) la
placenta (région de l’ovaire où soit fixé les ovules). Une fois infectée par le virus de SIDA, la
mère peut donc transmettre le VIH à son enfant.

Toutefois, on ne peut pas contracter le SIDA par un simple baiser, ni même en se


serrant la main avec un sidéen. On ne peut non plus contracter le SIDA par les piqures
d’insectes car le virus survit dans l’organisme humain mais non pas dans celui d’un animal.

B-PREVENTIONS

1)- Importance de prévention :

a)- Une prévention efficace permettant de réduire de moitié le nombre d’infections à


VIH

b)- Elle est le seul arme efficace dont nous disposons aujourd’hui pour lutter contre ce
fléau.

2)- Différentes formes de prévention :

a)- Prévention de la transmission sanguine :

 Rester fidèle à une personne non infectée


 Utiliser des préservatifs à chaque rapport sexuel
 Eviter les rapports sexuels pendant la menstruation (moment de règle)
 Eviter que la pénétration vaginale soit douloureuse où qu’elle provoque des
saignements
 Se faire soigner en cas d’inflammation des organes génitaux.
 Eviter la pénétration anale qui est __________________PAGE 75
 Eviter d’éjaculer (émettre de sperme) dans la bouche de sa partenaire

b)- Prévention de la transmission par le sang :

 Autant que possible, réduire l’utilisation des injections de transfusion ou de matériels


tranchants en contact avec le sang
 Préférer les comprimés ou les liquides sinon s’assurer de la propreté des instruments et
exiger du sang testé sur le SIDA
 Utiliser des seringues à usage unique et parfaitement stérilisées.

c)- Prévention de la transmission mère enfant

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Les femmes infectées ne devraient pas avoir d’enfants car le risque de transmission de
mère à l’enfant est de l’ordre de 20 à 26%.

d)- Autres moyens de prévention :

 Informer le public sur le SIDA, ses modes de transmissions et de prévention


 Cette prévention fait partie des principaux moyens de prévention
 Procéder à l’éducation des communautés visant à :
 Promouvoir les valeurs morales
 Réduire le nombre de partenaires sexuels
 Retarder de début de l’activité sexuelle
 Prodiguer les conseils aux personnes contaminées
 Faire le contrôle des autres MST en vue de les éradiquer
 Faire le dépistage des nouveaux cas dans les banques de sang et chez les donneurs de
sang

ATTITUDES VIS-A-VIS DES MALADIES DU SIDA :

a) Un malade SIDA a besoin d’affection de ses proches. Il ne doit pas être rejeté de la
société où il vit. On peut lui donner la possibilité de participer à toutes les activités
sociales si son état de santé le permet à savoir le cinéma, les sports, les concerts, la
danse.
b) La sympathie et la compréhension du public de même que l’affection de son entourage
peuvent constituer un puissant remède pour aider un malade de SIDA dans la guérison
de la maladie

CONCLUSION

En conclusion, nous avons pu analyser que le SIDA est une maladie très dangereuse
devenue un fléau naturel actuellement et encore incurable qi met le monde entier dans une
énorme panique. Les seules armes dont nous disposons jusqu’à maintenant ce sont
l’information et la prévention de la transmission du SIDA.

Bon nombre de gens ont déjà contracté cette maladie. A cet effet, les spécialistes
veulent profiter de toutes occasions pour lancer un appel à toute la population, de faire preuve
de tolérance, de compréhension à l’égard des sidéens. Il appartient donc à l’Etat de prendre
toutes ses responsabilités vis-à-vis de ce danger imminent.

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NATURE ET ENVIRONNEMENT
I-INTRODUCTION

1- LA NATURE

C’est un système formé par les êtres vivants et par les facteurs abiotiques qui sont
interdépendants :

Les êtres vivants sont formés par l’homme, les plantes et les animaux

Les facteurs biotiques sont formés par l’eau, le sol, le climat, la lumière…

2- L’ENVIRONNEMENT

Ce sont les alentours géographiques de notre vie, donc tout ce qui nous entoure

On peut reconnaitre deux sortes d’environnement :

L’environnement naturel représentant la campagne

L’environnement artificiel, c'est-à-dire tout ce qui existe en ville (fait par l’homme)

On confond souvent l’environnement avec la nature. Enfin, on parle de la nature si


l’on veut distinguer les plantes, les animaux et les hommes. D’où, ce qui appartient à la nature
est vivant.

On associe souvent l’idée de la nature au grand air (à l’extérieur), par opposition à


l’intérieur (à la maison)

II- LES ACTIONS DE L’HOMME SUR LA NATURE

Elles peuvent être destructives ou constructives :

A-LES ACTIONS DESTRUCTIVES : Se manifestent de plusieurs façons

Les feux de brousses détruisent la fertilité du sol qui est dénudé, donc il n’y a plus de
production

Les cultures sur brulis qui entrainent l’érosion et la dégradation du sol

Le déboisement ou la déforestation en voulant faire du charbon, des bois de chauffage,


des matériaux de construction.

Par conséquent, ces actions destructives ont des effets néfastes pour l’environnement :

La dégradation du sel occasionnée par la disparition de l’humus (élément fertile le sol) le rend
stérile

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La sécheresse, peut entrainer la désertification à cause de l’inexistence d’arbres qui font
tomber la pluie.

La disparition des espèces animales et végétales, la faune et la flore très utiles à l’homme, est
le premier ennemi de l’environnement.

EXEMPLE : Les abeilles qui donnent du miel, de la cire, assurent la fécondation des fleurs et
favorisent le développement économique de l’homme en lui donnant à la fois argent et
nourritures.

Les pollutions diverses provoquent des déséquilibres environnementaux.

Les pollutions de l’air : dues aux échappements de voitures et aux fumées des usines.

Les pollutions de l’eau : émanent des déchets industriels et autres qui entrainent la
disparition des animaux aquatiques comme les poissons.

Les pollutions de l’atmosphère due à la concentration massive du gaz carbonique qui


amincit progressivement la couche d’ozone séparant le sol de la terre. Ce qui entraine la
diminution des pluies , le réchauffement de la planète terre appelée l’effet de serre et les
diverses maladies provoquées par la saleté de l’eau.

B- LES ACTIONS CONSTRUCTIVES

Elles se manifestent par la protection de la nature ou de l’environnement en prenant


des mesures adéquates (convenables) pour éviter leur destruction.

a) Le reboisement d’arbres d’essence rapide (qui grandit vite) remplaçant les arbres
abattus
b) La conscientisation ou la sensibilisation de la population sur l’importance de la forêt
dans la vie quotidienne.
c) Les différentes formes de protection pouvant favoriser et sauvegarder l’environnement
ou la nature.
d) L’instauration des diverses ONG, pour la protection de l’environnement.
e) Des crimes sur l’environnement.

III-LES PROBLEMES

1. La méconnaissance de l’importance fondamentale de l’environnement poussant


l’homme à la détruire.
2. Le manque de conscientisation et de sensibilisation sur la protection de
l’environnement.
3. Les problèmes matériels et financiers faisant obstacle au développement.
4. Le manque de prise en responsabilité de la population, voire de l’Etat.
5. Le changement de comportement.

IV-SOLUTIONS ET SUGGESTIONS

1. Prise de conscience de tout un chacun sur la protection de l’environnement.


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2. Bonne gestion des ressources matérielles et financières.
3. Eviter toutes destructions abusives de l’environnement.
4. Aides à apporter à la population en vue d’éviter les feux de brousses, les cultures sur
brulis, la destruction volontaire.

CONCLUSION

L’environnement est d’une grande valeur nationale, voire internationale car de lui
dépend la vie de l’homme. Ainsi, il est indispensable que l’homme prenne des mesures
adéquates pour le protéger.

Le premier responsable est l’Etat qui doit conscientiser la population à conserver


l’équilibre de la nature et Madagascar ne s’appellera plus « Ile Rouge » mais redevienne « Ile
Verte » comme auparavant.

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L’INFORMATION
I-DEFINITION

Information vient des verbes « informe » ou « s’informer ». C’est l’action d’informer


ou de s’informer des nouvelles, des renseignements à travers les mass-médias. L’information
est donc une acquisition de connaissances complétant la formation donnée.

On ne doit pas confondre « information » et « formation ». La formation, c’est l’action


de former ou de se former. Quant à l’information, c’est l’action d’informer ou de s’informer.

On peut reconnaitre aussi les mots suivants :

- Le sous-information, c’est une information incomplète et tronquée (retranchée d’une


partie)
- Le désinformation, c’est une information mensongère, c'est-à-dire une fausse
information, comme par exemple la propagande.

II-LES DIFFERENTES SORTES D’INFORMATION

On reconnait deux sortes d’information :

- l’information orale se faisant à la radio, à la télé, à travers un entretien, une


conversation, une communication par téléphone, in interview…Tout se fait oralement.
- L’information écrite se faisant écrit dont les sources sont les journaux, les revues, les
livres, les réclames, les trucs….

III-IMPORTANCE DE L’INFORMATION

L’information présente beaucoup d’importance.

 Importance politique : C’est un moyen très utile pour la conscientisation de la


population à propos de la politique.
 Importance économique : Favorisant les besoins et attentes du peuple voulant
s’améliorer économiquement dans la vie.
 Importance informative : Pour faire savoir les nouvelles, ou des divers
renseignements…
 Importance socioculturelle : Pour faire connaitre les réalités à la société.
 Importance communicative : Favorisant la communication entre émetteur et récepteur
en vue de bien transmettre des messages.

IV-LES NORMES DE L’INFORMATION

Il y a trois normes à savoir :

1. La neutralité (l’information doit être neutre)


2. L’impartialité (qui ne donne aucune faveur à autrui)

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3. L’objectivité (qui demande une analyse et une synthèse pour ne pas dire des
désinformation)

V-LES PROBLEMES DE L’INFORMATION

Deux grands problèmes sont souvent constatées :

La communication est un droit pouvant être faite sous forme d’entretien, de débat, de
discussion et/ou d’échanges d’idées. Elle est proche de l’information consistant à informer ou
à s’informer des nouvelles, des renseignements ou des idées à évoquer. Elle est également
favorable et utile à l’enseignement ou à l’éducation que sont les bases de nos taches.

Ce qui nous permet de dire que nous avons besoin de communiquer ou de se


communiquer.

II-LES EXIGENCES DE LA COMMUNICATION/

Quand on a un livre, il ne suffit pas de la lire, mais cela exige également l’application
de ce qu’il contient dans la vie quotidienne. Cela veut dire que son intégration doit se faire à
plusieurs reprises pour pouvoir s’habituer à de nouveaux comportements. Ce qui nécessite
une recherche-action sur soi :

Une recherche-action sur soi doit comprendre trois exigences à considérer :

1. Définir correctement les comportements qu’on veut avoir et améliorer.


2. Observer son comportement pour savoir par où l’on part. Ce qui nécessite la
connaissance de soi-même pour aller de l’avant.
3. Pratiquer par étapes les comportements qu’on veut acquérir et s’y habituer tout au
long du temps.

III-LA RAISON D’ETRE D’UNE COMMUNICATION

La communication est une activité très délicate donc son apprentissage doit se faire au
fil des années.

SA RAISON D’ETRE est de mieux asseoir dans la vie sa personnalité toue en acquérant de
nouveaux comportements ayant des effets bénéfiques dans ses attitudes, c'est-à-dire qu’il est
possible de se changer soi-même.

Notons qu’uns des principales caractéristiques de l’homme consiste à pouvoir


apprendre facilement des comportements nouveaux et à être suffisamment expérimenté pour
s’adapter à différentes situations.

D’où la communication est à la portée de tout le monde. Elle permet de nous présenter
des droits fondamentaux à savoir :

1-Je suis le premier juge de mes actes, de mes pensées et de mes sentiments et je suis
le premier responsable de leurs conséquences. C’est pour dire que tout dépend de soi-même.

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2- Je le droit de me développer, d’apprendre et d’évoluer, c'est-à-dire que tout le
monde a droit de se changer sur tous les plans.

3- J’ai le droit de recherche à être le plus heureux possible dans la mesure où je


respecte les autres. C’est pour dire que la communication exige du respect mutuel pour le
bonheur de tout un chacun.
D’où la communication doit nécessiter la liberté et l’égalité d’autrui pour la rendre
plus harmonieuse.
VI-LES DIFFERENTS TYPES DE COMMUNICATION

Il existe trois types de communication :


La communication non verbale, la communication verbale et la communication écrite
1-LA COMMUNICATION NON VERBALE :
Ce type de communication est fait à l’aide des gestes plus expressifs que les mots à
dire. Il se présente souvent par un sourire qui peut communiquer facilement ce que nous
ressentons, par un clin d’œil qui peut changer complètement la signification d’une phrase, par
la propre façon de marcher (signe de grandeur ou de politesse), par les mouvements de la tête
ou les pincements des lèvres, par les mouvements du corps, par le contact des yeux.
On peut donc communiquer par l’expression de notre visage, de nos mains, de nos
bras, de notre apparence générale.
2-LA COMMUNICATION VERBALE :
Celle-ci est faite à l’aide de la parole, en utilisant les mots, c’est l’instrument le plus
adapté et le plus usuel dans la vie quotidienne.
Ce deuxième type de communication crée la majorité des contacts et permet également
d’exercer les relations profondes.
Elle est une source importante d’émotions agréable ou désagréable. C'est-à-dire
qu’elle est à la fois source du bonheur et du malheur.
3-LA COMMUNICATION ECRITE :
Se faisant par écrit. Les messages y sont transmis d’une manière écrite à travers les
mass-médias ou par lettre.
V-LES PROBLEMES DE LA COMMUNICATION
En communication, cinq éléments sont à considérer : L’émetteur, le Récepteur, le
Message, le Canal et le Feed-back.

MESSSAGE

EMMETEUR CANAL RECEPTEUR

FEED-BACK

Mais pour le rendre plus explicite, voyons une à une chacune de ces comportements :

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L’EMMETEUR :

C’est celui qui transmet le message. Autrement dit, c’est l’intervenant qui s’adresse à
une personne ou un groupe d’individus.

LE RECEPTEUR

C’est celui qui capte ou reçoit le message envoyé par l’Emetteur. C’est la personne à
qui le message est adressé.

LE CANAL

C’est le moyen à mettre en œuvre pour la transmission du message. C’est le réseau de


la communication.

LE MESSAGE

C’est l’objet de la communication. C’est ce qu’on communique exactement.

LE FEED-BACK

Constitue les réactions émanant du récepteur au cas où le message est bien passé ou
non. C’est le symbole de la réussite ou non de la communication.

La non harmonisation de l’application de ces cinq éléments constitutifs de la


communication peut engendrer des problèmes de tout genre comme les suivants :

-Problème issu d’un Emetteur non communicatif, incapable de transmettre comme il faut le
message au récepteur. Plus précisément, c’est un problème de transmission de message
émanant d’un mauvais émetteur.

-Confusion, manque de clarté et de précision sur les messages transmis

-Défaut du canal ou mauvais fonctionnement du réseau de communication.

-Récepteur passif et mauvaise foi dans la réception des messages , niveau de compréhension
très bas du récepteur incapable de recevoir les messages à lui adresser.

-Inexistence du feed-back ou des réactions positives ou négatives du Récepteur,.

Tous ces problèmes peuvent fausser la réussite de la communication.

VI-SOLUTIONS ET SUGGESTIONS/

En communication, les problèmes sont toujours présent mais c’est à nous de les
résoudre. Pour cela :

- On doit considérer l’harmonie entre les cinq composantes de la communication


comme l’Emetteur, le Récepteur, le Message, le Canal et le Feed-back. L’utilisation de
bonnes attitudes et de bons comportements pourrait remédier à tous ces obstacles à la
communication.

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- Savoir appliquer consécutivement la communication non verbale et la communication
verbale pour mieux transmettre le message et faciliter la compréhension.
- Favoriser les réseaux de communication y développer et multiplier les mass-médias,
bases de la communication.
- L’Etat doit prendre ses responsabilités en élargissant la communication dans les coins
les plus reculés. Bref, considérer la filière « communication » dans les diverses entités
publiques ou privées.

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L’INDEPENDANCE
I-DEFINITION

Ce mot s’emploie le plus souvent au niveau de :

 Un individu
 Un pays ou d’une nation
 Un groupe de pays

1)- Un enfant qui veut être indépendant :

 Veut être libre


 Veut que toutes ses contraintes sont supprimées
 Veut avoir son autonome

Bref, il veut mener librement sa vie

2)- Un pays indépendant

 N’est pas soumis à l’autorité d’un autre


 Exploite librement toutes ses ressources
 Possède son autonome dans tous les domaines : politique, économique,
socioculturel….

II-LES DIFFERENTES FORMES D’INDEPENDANCE

Il existe deux formes d’indépendance :

1- L’indépendance politique et formelle

Celle-ci exige la suppression de toutes formes d’exploitations colonialistes,


impérialistes et néo-colonialistes.

Elle refuse l’intervention d’un autre pays dans le domaine politique

Elle sollicite la liberté dans tous les secteurs et favorise l’autonome de ce pays et cela
suivant les besoins politiques.

Un pays indépendant politiquement doit avoir :

 Sa souveraineté nationale
 Possession de son hymne national, de son drapeau, de sa constitution, de son
gouvernement….
 Son idéologie politique autonome

Ce genre de pays rejette l’indépendance déforme où les pouvoirs sont en quelque sorte
limitée.

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2- L’indépendance économique exige :

-La liberté totale dans le développement économique dans tous les secteurs :

 Secteur primaire : agriculture, élevage, pêche


 Secteur secondaire : industrie, artisanat
 Secteur tertiaire : commerce

-L’autonomie dans l’amélioration de son économie

-La liberté de coopération avec les pays amis en vue de favoriser les échanges socio-
financiers pour le développement.

III-LES PROBLEMES DE L’INDEPENDANCE

Deux problèmes résident dans la conception « indépendance »

1-Le problème d’acquisition de cette indépendance présente sous deux formes :

Indépendance conquise par les armes

Ex : Algérie, Viet-Nam……..

Indépendance conquise par des interventions politiques avec ou sans armes

2-La lutte pour le maintien de cette indépendance se faisant à travers de nombreuses


négociations (politique, économique, sociale, financière…)

Elle exige la création des diverses organisations ou des mouvements de tout genre

Ex : -Mouvement des Pays non alignés

-Création des Associations nationales et internationales

Tout cela en vue de :

-Lutter contre l’impérialisme

-Lutter contre le néocolonialisme actuel


-Lutter contre le racisme et le tribalisme
Ex : ONU, UA…
La création de nombreuses organisations doit favoriser le maintien de la vraie
indépendance d’un pays.
En conclusion, l’indépendance totale d’un pays n’est jamais acquise définitivement
mais :
-Elle se crée
-Elle se défend continuellement

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LA DEMOCRATIE DANS UN
ETAT DE DROIT
Trois formes de gouvernement peuvent exister selon le statut de chaque pays, à
savoir :

 L’autocratie, ou un gouvernement d’une seule personne. C’est le domaine de la


dictature.
 L’oligarchie ou gouvernement d’un groupe de personne ou gouvernement d’une
minorité de personnes. C’est le domaine du népotisme
 La démocratie ou gouvernement basé sur le pouvoir du peuple

Lincoln définit la démocratie comme suit : « c’est le gouvernement du peuple par le peuple et
pour le peuple », c'est-à-dire que tout le pouvoir émane et repose sur le peuple.

Il peut exister une démocratie erronée ou fausse et une démocratie véritable.

Dans une démocratie véritable,

 Les citoyens ont droit à l’information, aux compétences et responsabilités suffisantes


 Il y a séparation de pouvoir :
 Pouvoir exécutif (Présidence et Gouvernement)
 Pouvoir législatif (Assemblée Nationale et Sénat)
 Pouvoir judiciaire (Justice)
 Elle considère la liberté (comme la valeur suprême et le critère décisif)

L’éducation continue, est un atout irremplaçable dans une démocratie véritable

Deux concepts de base résident dans la démocratie :

1-Elle est fondée dans une société basée sur le peuple et la voix du peuple, c'est-à-dire que
c’est le peuple lui-même qui impose son choix et les élus dirigeants ne font qu’exécuter aux
besoins et intérêts de leur peuple. Elle n’est le peuple lui-même qui supervise et surveille ses
dirigeants.

La démocratie donne large latitude et considère les élections. C’est dans la démocratie
que le peuple peut exprimer ses idées, son choix, même en dehors des élections.

2-Dans une démocratie, chaque citoyen a ses pleins droits et sa propre liberté. C’est la raison
pour laquelle on considère la voix du peuple dans la société. Chaque citoyen a droit à la
religion, à la politique, à la philosophie et peut s’exprimer librement.

Il a droit à répandre ses idées et à diriger un syndicat.

Dans la démocratie, c’est la majorité qui décide et qui gère toutes les affaires.

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L’ETAT DE DROIT

L’Etat de droit est celui qui respecte totalement les lois sociales exécutantes, c’est àa
dire celles qui définissent à la fois. Les responsabilités et le droit de chacun.

Dans ce pays, les citoyens se soumettent et respectent les règlements existants mais
quant à l’Etat et la Justice, ils supervisent l’application de ces dites lois.

Dans l’Etat de droit, la hiérarchie est moise en évidence c'est-à-dire considérée par le
peuple et c’est le domaine du respect mutuel entre les Dirigeants et les Dirigés.

Dans l’Etat de droit, la constitution se trouve au dessus de toutes les lois : elle est la
hiérarchie supérieure. C’est la mère de toutes les lois existantes.

Se trouvent directement après la constitution, les lois élaborées par l’Assemblée


Nationale et le Sénat

Après les lois, vient le Décret signé par Chef de l’Etat. Il doit être conforme à la
constitution.

Vient ensuite, l’Arrêté qui émane et est signé par les membres du gouvernement. Il
doit être également conforme à la constitution.

Dans un Etat de droit, quand une loi n’est pas encore abrogée, elle est encore valide et
doit être respectée.

Dans cet Etat, la loi de Thalion diminue de plus en plus et tout le monde doit se
soumettre aux lois existantes.

Dans cet Etat de droit, tous les citoyens sont soumis aux lois. Celles-ci, quand elles
sont encore en vigueur, appartiennent à tout le monde et sont applicables à tous les citoyens.

LES RELATIONS EXISTANTES ENTRE LA DEMOCRATIE ET L’ETAT DE


DROIT

Les systèmes de la Démocratie et l’Etat de droit sont interdépendants. Comme les lois
et les règlements émanent de la Démocratie, ceux-là sont bien fondés dans un Etat de droit et
il y est facile de les respecter. On a créé les lois pour le peuple et c’est le peuple lui-même qui
doit l’appliquer.

L’Etat de droit dépend et améliore d’une part la Démocratie et d’autre part, élimine la
loi de Thalion.

Dans un Etat de droit, les lois existantes sont toujours récentes (nouvelles) car c’est le
peuple lui-même qui les crée et les abroge en cas de besoin.

Dans un Etat de droit, la Démocratie conduit vers la bonne application des lois en
vigueur, et chaque citoyen est responsable de leur efficacité ou non dans le pays.

« Dominez la terre, soumettez-la » (Gen 1 :28)

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LE TRAVAIL ET LA VIE SOCIALE
I-DEFINITION

Le travail est toute dépense d’actes (énergie) qui tend à rendre les choses, les êtres, les
circonstances profitables ou délectables (agréables) à l’homme et l’homme lui-même plus sûr
et plus lier de soi (Paul Valéry).

Autrement dit, le travail est toutes choses que l’on fait et qui dépendent de l’énergie et
dont le but est la transformation de la nature par l’homme et pour rendre sa vie facile et
agréable, et pour cela, l’homme éprouve deux sentiments :

La sureté : ne plus avoir peur de lendemain

La fierté : d’avoir achevé le travail

Du point de vue psychologique, le travail est une activité physique et intellectuelle qui
se différencie du jeu par son caractère contraignant (obligation, forcé..). Quand il est moins
contraignant, il peut être utilisé comme thérapeutique (qui soigne) des maladies mentales ou
comme moyen de réadaptation dans la vie sociale pour les jeunes délinquants (têtus) ou les
prisonniers.

D’où, le travail consiste à l’exécution d’une tâche, à la réalisation d’un projet à la


transformation de la nature. Il est aussi création pour satisfaire les différents besoins de
l’homme.

II-LE TRAVAIL DE L’HOMME

L’homme est fait pour travailler, il est dans sa nature de travailler comme l’oiseau
pour voler. Donc, le travail est naturel pour l’homme, c'est-à-dire vient avec lui en naissant.
Ainsi, s’il ne travaille pas, il cesse d’être un homme et change de nature pour devenir un
animal ;tout comme l’oiseau qui cesse d’être oiseau quand il ne peut plus voler parce qu’on
lui a coupé les ailes.

Lanza Del Vasto déclare : « L’homme se fait en faisant quelque chose »

C'est-à-dire que l’homme devient homme en travaillant

Ainsi, dieu a crée l’homme pour travailler. D’après la genèse. La mission de travailler
a été donné à l’homme dès l’origine : Le Créateur dit au premier couple : « Dominez la terre,
soumettez-la » (Gen.1 :28)

Le christianisme a fait à tout homme une obligation de travailler : « Si quelqu’un ne


veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2Tes.3 :10). Donc, le travail est le
privilège de l’homme (avantage, droit particulier) par rapport aux autres créatures. Ce n’est
qu’après le péché que l’idée de peine et de souffrance est reliée à celle du travail.

« Tu gagnes ton pain à la sueur de ton front » (Adam)

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« Tu enfanteras dans la douleur » (Eve)

Le travail n’est pas un châtiment (punition). Le châtiment, c’est la sueur qu’il nous
coûte. C’est pourquoi aucun homme ne peut vivre sans travailler.

III-LES AVANTAGES DU TRAVAIL

Le travail a plusieurs avantages dans la vie de l’homme :

1- Il permet à l’homme de gagner sa vie, de satisfaire ses différents besoins (manger,


boire, se vêtir, se loger, se plaire…
2- Il est un service social c’est à dies permet à celui qui le fait de rendre service aux
autres à la société. Ainsi, il n’a pas de but égoïste mais attruiste

Camille Jullian a affirmé : « Qui dit travail, dit service rendu »

« Quelconque travaille, produit sa part possible des choses nécessaires à la société »

Ex : Le charbonnier produit du charbon, non seulement pour son foyer, mais aussi
pour le foyer des autres qui peuvent, eux –aussi préparer leurs nourritures.

3- Il développe les facultés physique, intellectuelle, morale et sociale de l’homme, bref sa


personnalité.

La personnalité de l’homme est formée par le corps, l’esprit et l’âme, d’où :

-Le corps exécute

-L’esprit réfléchit Développement de la personnalité

-L’âme juge

4- Il donne à chacun conscience de son pouvoir (de sa possibilité, de sa compétence) et


lui permet de témoigner son existence (montre qu’il existe)

5-Il rend libre production faisait du travail un facteur de liberté parce que celui qui travaille
peut vivre par lui-même.

Il rend aussi digne car celui qui travaille est bien vu, bien considéré par la société.

6-Il permet aux femmes de montrer leurs valeurs réelles cachées autrefois par les travaux
domestiques. Pourtant, il y a des femmes capables et plus capables même que les hommes
dans leur travail.

Ex : Dans le domaine de la langue, les femmes sont plus douées que les hommes

7-Il permet aux handicapés (infirmes) de participer à la vie sociale, de se rendre utile au lieu
d’être seulement des changes pour la société.

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Ex : Les handicapés font du sport actuellement et travaillent.

Il est un meilleur moyen de réadaptation à la vie sociale, soit pour les prisonniers, soit
pour les jeunes délinquants.

C’est aussi un moyen de réinsertion sociale (réintégration)

8-Le travail dit Voltaire, éloigne de nous, trois grands maux : l’ennuie, le vice, l’oisiveté.

9-Les philosophes considèrent le travail comme ayant une valeur de divertissement


(distraction, loisir)

Ex : le jardinage

D’où, le travail épanouit l’homme

10-Le travail est la plus belle forme du patrimoine car il est un des moyens de développement
la plus rapide pour un pays du point de vue économique et social.

Ex : Le travail des paysans, les études

11-Il est l’aliment des hommes nobles car ce sont les gens de bien qui travaillent.

IV-LE TRAVAIL HUMAIN

C’est l’homme qui travaille ne doit pas disparaitre dans son travail. Il est composé de
corps, d’esprit et d’âme.

Le travail humain est donc un travail qui permet à l’homme d’utiliser son corps, son esprit et
son âme, un travail digne (qui mérite) de l’homme, qui lui permet de développer sa
personnalité.

Le travail personnel, comme celui de l’artisan, est l’exemple vivant de ce travail humain où
l’homme est capable d’utiliser toutes ses facultés physique, intellectuelle, morale pour
développer sa personnalité.

Dans ce travail humain, on fait tout le travail du début jusqu’à la fin.

Exemple du travail humain :

La couturière dresse le patron, fait la coupe, l’assemblage et la finition.

Par contre, le travail d’usine détruit et supprime la personnalité de l’homme qui


travaille sans réfléchir comme un robot en faisant un travail monotone, ennuyeux, alors qu’il
est un être pensant. Ce genre de travail provoque l’ortie nation dans le travail où l’ouvrier, à
travers le travail à la chaîne, ne connait qu’une partie de son boulot en ignorant les autres
parties. Ce qui le rend en quelque sorte fou.

Ainsi, le travail humain humanise l’homme tandis que le travail d’usine l’abêtit,
l’animalise.

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CONCLUSION

Le travail est indispensable à la vie de l’homme, car aucun homme ne peut vivre sans
lui. Il est le garant de l’existence et de développement de la société. Ainsi, travail et société
sont-ils deux énergies solidaires car l’une ne peut exister sans l’autre. De ce fait, la société ne
tolère plus l’inaction et l’oisiveté qui entrainent le parasitisme. Le travail est impératif et
incontournable à un homme conscient et sûr de lui. D’où, tout le monde doit travailler. Telle
est la loi de la nature et de société. Cependant, ce travail doit être humain permettant à
l’homme d’épanouir sa personnalité.

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LA FEMME ET TRAVAILL
I-LA FEMME

1- Origine de la femme

La femme a été créée à partir de l’homme (Gen.1 :21).Dieu a fait dormir Adam, a pris une
de ses côtes et en a formé la première femme, Eve.

2- Cause de cette création

« Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gen.2 :18a)

3- But de la création : pour aider l’homme

«Je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis » (gens.2 :18b)

4- place de la femme

« La femme a été créée pour être une compagne idéale, parfaite de l’homme. Donc sa
place est à la maison.

5 – Rôle de la femme :

La femme a un double rôle : celui d’être mère et celui d’être-épouse car elle a aussi
comme vocation de perpétuer (multiplier) l’espèce humaine.

Alors, la femme n’est pas faite pour travailler en dehors de son foyer.

En plus, elle est considérée comme « meuble fragile »et cela ne lui permet pas de
supporter le travail extra-ménager. « les femmes sont des êtres plus faibles » (1Pet : 3 :7)

II-LES CAUSES DU TRAVAIL FEMININ

La femme travaille pour plusieurs raisons :

1-L’insuffisance du salaire de son mari qui ne peut pas subvenir aux besoins de sa famille â
cause de la difficulté de la vie. Donc, la femme travaille par nécessité.

2-la recherche de l’indépendance et de la liberté pour ne plus dépendre du mari dans certains
cas.

3-la satisfaction des caprices car le salaire du mari est consacré aux nécessités familiales.

4-la solution à l’ennui de rester seule à la maison pendant l’absence de son mari, surtout au
cours de la première année du mariage.

5-le besoin de contact extérieur qui favorisera l’épanouissement de la personnalité par la


connaissance des problèmes concernant les femmes.

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6-Le désir d’utiliser le diplôme obtenu dans un domaine précis du travail en fonction des
études poursuivies.

III-LES JUGEMENTS SUR LE TRAVAIL DE LA FEMME

1- LES AVANTAGES DU TRAVAIL FEMININ

a)- La femme doit participer aux besoins et soutiens de la famille si le salaire du mari est
insuffisant

b)-Elle a le plein droit d’utiliser ses diplômes dans le domaine de son travail

c)-Elle doit s’ouvrir au monde extérieur pour s’épanouir et non rester prisonnière entre les
quatre murs.

d)-C’est pour évoquer le patriotisme dans le développement de son pays.

2- LES INCONVENIENTS CONSTATES

a) La femme délaisse (abandonne) le ménage et les enfants car la mère doit assurer
l’éducation de ses enfants durant les cinq premières années. Elle est alors responsable
de l’avenir de ses enfants. Ceux-ci ont besoin d’affection et d’éducation de leur mère
pour ne pas être traumatisés (troublés) psychologiquement. C’est le cas d’un garçon
qui a refusé de revoir sa mère pour la dernière fois avant sa condamnation à mort
parce qu’il la tenait responsable de cette condamnation.
b) La femme fait un sacrifice supplémentaire en travaillant en dehors de son foyer car
elle poursuit deux lièvres à la fois (être à moitié au bureau ou à l’usine et être à moitié
à la maison)

Tout cela l’oblige à se lever tôt et à se coucher tard, ce qui lui aura des conséquences
néfastes sur sa santé. Alors, il n’y aura pas de bonheur parce que les travaux ménagers
sont déjà fatigants alors qu’elle fait encore un travail complémentaire

3-LES SOLUTIONS ENVISAGEES

La femme peut travailler à l’extérieur de son foyer mais cela dépend de la situation
familiale et de sa disponibilité, c'est-à-dire :

 Quand elle est encore célibataire


 Quand elle est mariée sans enfants
 Quand les enfants sont déjà grands
 Quand les deux époux en sont un animes
 Quand il y a d’autre possibilité de le faire

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LE VOYAGE
I-DEFINITION

Le voyage est le fait d’aller ou de se déplacer d’un lieu dans un autre assez éloigné
d’une façon temporaire. C’est aussi le fait de quitter son domicile pour aller séjourner dans un
autre dans un temps limité.

Par exemple, un homme de Fianarantsoa veut aller à Antananrivo pour passer ses
vacances. Dans ces cas, il va faire un voyage, il est devenu un voyageur ou un agent de
voyage.

Le voyage est donc une occasion de déplacement dans un temps limité allant d’une
région à une autre afin de satisfaire à ses besoins ou à ses impératifs.

II-NATURE DU VOYAGE

D’après un écrivain, le voyage est comme un livre facile à étudier permettant de


connaitre la vie à travers la nature. Autrement dit, le voyage c’est la traversée de tout ce qui
nous entoure.

III-DIFFERENTES SORTES DE VOYAGE

Le voyage se fait pour des raisons bien distinctes :

1-Le tourisme, c’est une occasion de voyage permettant à un touriste de visiter une région ou
un pays.

Ex : Un étranger qui veut visiter le parc national de Ranomafana fait du tourisme.

2-Le voyage d’affaires, c'est-à-dire un déplacement lucratif fait par un opérateur économique
en vue d’une affaire quelconque.

3-Le voyage d’étude :organisé par des étudiants en vue d’explorer des régions historiques.

4-Le voyage de recherche, est destiné pour des recherche à faire

5-Le voyage de nuit, est fait pendant la nuit

6-Le voyage d’aventure, est fait pour s’aventurer.

7-Le voyage de noce, est effectué par deux nouveaux mariés

8-Le voyage d’information, est effectué par des journalistes qui veulent collecter des
informations.

9-Le voyage de mission, est fait par une personne qui est en mission de service.

La liste n’est pas exhaustive

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IV-MODES ET FORMES DU VOYAGE

Le voyage, c’est fait occasionnellement ou périodiquement.

Voyage occasionnel : voyage d’étude ou de recherche, voyage de mission…

Voyage périodique, vacances annuelles, congé, voyage de mission,…

Le voyage se fait de plusieurs façons, et on peut l’effectuer selon des moyens appropriés. :

-voyage à pied

-voyage par auto, par avion, par train, par bateau

V-IMPORTANCE DU VOYAGE

C’est :

-Un plaisir

-Une occasion de culture

-Un moyen d’explorer de nouvelles régions

-L’origine de toutes les connaissances à acquérir

-Un moyen de découvrir des aspects de civilisation

-Un élément utile pour conserver sa santé

-Un instrument de profit

-Un garant de la liberté

VI-LES PROBLEMES DU VOYAGE

Malgré son importance capitale, le voyage engendre de nombreux problèmes.

-Le frais élevé est le premier obstacle du voyage.

-Les effets des changements climatiques diminuent le plaisir de voyager chez l’homme.

-L’insuffisance de réseau favorise le refus de voyage

-Le manque des lieux touristiques provoquent des ennuis chez l’homme qui est avide de
voyager.

-L’insuffisance des moyens de locomotion diminue l’amour du voyage

-La méconnaissance des valeurs pratique et éducative du voyage pousse l’homme à ne plus
voyager

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VII-LES SOLUTIONS ENVISAGEES

1- SOLUTIONS INSTITUTIONNELLES

L’Etat doit prendre toutes ses responsabilités :

-Contrôle et suivi des frais élevés

-Conscientisation et sensibilisation sur les valeurs économiques du voyage

-Réorganisation et amélioration des lieux touristiques

-Education des gens à connaitre les bienfaits du voyage

2-SOLUTIONS SCOLAIRES :

Organiser :

-des voyages d’études ou de recherche

-un campuature ou une visite de lieu

-des manifestations scolaires en vue de créer des voyages fructueux pour les enfants

-des colonies de vacances

-différents concours concernant le voyage

Eduquer :

-les enfants à aimer le voyage

-les enfants à connaitre les valeurs pratique et éducative du voyage

-les gens à s’intéresser aux voyages

CONCLUSION

Le voyage joue un grand rôle dans la vie matérielle, intellectuelle et morale de


l’homme en l’éduquant sur tous les plans. Toute fois, il ne faut pas l’exagérer pour éviter ces
différents dangers

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LES FLEAUX NATURELS
I-DEFINITION

Les fléaux naturels sont des cataclysmes survenant périodiquement et provoquant des
calamités (malheurs publics) à travers le désastre ou la mort d’un grand nombre de personnes
qu’ils effectuent lors de leur passage ou leurs effets, a savoir le volcan, le trombe, le cyclone,
la tremblement de terre (le séisme), l’inondation, l’évasion des sauterelles, le raz-de-marée, la
sécheresse, l’épidémie, la famine. Autrement dit, c’est l’ensemble de tous les facteurs qui
provoquent des dégâts humains et matériels néfastes à la vie de l’homme.

II-LES DIFFERENTS TYPES DE FLEAUX NATURELS :

1- LE CYCLONE

On appelle cyclone, d’énormes masses d’air qui tournent sur elles-mêmes avec une
vitesse qui donne une force irrésistible à travers les mouvements de translation qu’elles
effectuent. Elles démolissent et déstabilisent les régions sur leur passage comme les forêts, les
cultures, les constructions diverses.

Les cyclones sont malheureusement fréquents à Madagascar. Au cours des années, ils
ont causé de grands dégâts presque dans toutes régions de notre pays en détruisant les routes,
les chemins de fer, voire les champs très dévastés.

On appelle aussi cyclones tropicaux ou typhons de dépressions atmosphériques très


creuses qui se forment exclusivement au dessus des mers chaudes, ils provoquent des vents
très violents pouvant atteindre 300km/H. En se déplaçant à la surface des océans, leur vitesse
est de 20 à 80Km/h et des pluies catastrophiques allant de pair avec les vents provoquant des
ravages sur les côtes qu’ils atteignent.

Ils sont souvent nominatifs et portent la plupart du temps des noms de femme.

Lors d’un cyclone, il est indispensable d’informer les gens sur la présence ou son
arrivée pour les mettre en garde. Pour ce faire, des avis leur sont nécessaires, chaque couleur
du drapeau a son sens, à savoir :

L’avis d’avertissement (couleur verte) : si celui-ci est encore loin

L’avis de menace (couleur jaune) : si l’on sait que le cyclone va passer dans la région
concernée

L’avis de danger imminent (couleur rouge) : si le cyclone est déjà tout près de la région cible

Certes, les cyclones embarrassent n’importe qui et n’importe quoi vu les dégâts
énormes qu’ils apportent.

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2- LES TOMBES
Ce sont des masses d’air ou de vapeur suspendues en air et qui tournent sur elles-
mêmes en multipliant leurs effets dévastatifs comme le cyclone.

Elles renversent les maisons, déracinent les gros arbres et détruisent tout ce qu’elles
rencontrent sur leur passage. Les trombes sont heureusement rares à Madagascar.

3- LE VOLCAN

Ce sont des projections issues d’une fissure à l’intérieur du globe terrestre. Les
éruptions fracturent le sol en projetant des nuées ardentes munies des roches diverses dans la
nature. Les ouvertures, se nomment cratères et les matières en fusion appelées laves coulant
sur le flanc des collines ou des montagnes et s’y solidifient. Autrement dit, le volcan est un
trou, une colline ou une montagne qui crache des sables, des roches ou des blocs de pierres
très chaudes souvent fondues. Tout ce qui est vomi par le volcan vient de l’intérieur de la
terre. Plus on descend à l’intérieur de la terre, plus il fait chaud.

4- LE SEISME : Ou tremblement de terre

Ce sont des phénomènes terribles et désastreux secouant brusquement et avec violance


la terre. Autrement dit, la chaleur intérieur du globe terrestre se manifeste par des phénom-nes
tels ue les volcans et les séismes qui font trembler la terre lorsque les matières en fusion ne
réussissent pas à se créer une issue à travers le croûte terrestre.

Un tremblement de terre est presque toujours annoncé par certains signes précurseurs
dont les plus fréquents sont des grondements souterrains ou des bruits. Un indice qui ne
manque jamais de se produire avant la présence des séismes est la frayeur des animaux qui,
par une sorte d’instect, présentent des phénomènes et cherchent à fuir en poussant des cris
lamentables.

A Madagascar, les séismes sot assez fréquents mais ils n’ont pas produit jusqu’ici des
dégâts considérables. Et cela, contrairement à ce qui s’est passé en Iran qui a fait une perte de
25.000 personnes.

5- LE RAZ-DE-MAREE

Les raz-de-marée sont des phénomènes provoqués par des mouvements de la croute
terrestre, sous la mer en provoquant d’énormes vagues débordantes. Ils peuvent atteindre
jusqu’à 100m de hauteur. Lorsqu’ils arrivent sur les côtes, ils détruisent les maisons, les
cultures et arrachent les arbres sur leur passage.

6- L’EPIDEMIE

C’est l’atteinte d’un grand nombre de contagieux par des maladies transmissibles qui
revêtent des caractères particuliers selon leurs causes.

L’épidémie englobe toutes les maladies qui contaminent à la fois un grand nombre de
personnes et nécessitant des mesures immédiates et efficaces à prendre pour éviter la perte

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abusive des espèces humaines ou animales. On peut en citer : le peste, la rougeole, le choléra,
le SIDA.

Exceptionnellement pour le coronavirus ou COVID 19, c’est une pandémie car elle
dépasse les frontières d’un pays. Le COVID 19 a provoqué une crise non seulement sanitaire
mais aussi économique et sociale d’échelle mondiale.

7- LA FAMINE

C’est le manque critique des produits alimentaires dû en particulier à des conditions


atmosphériques catastrophiques telles que la sécheresse, l’inondation, la guerre, le cyclone.

La famine provoque de nombreux embarres chez les gens et restent toujours le premier
ennemi de la vie humaine.

Ce sont des phénomènes envahissant le plus souvent les pays sous-développés.

8- LA SECHERESSE, L’INONDATION, LA GUERRE


Font aussi partie des fléaux naturels hostiles à la vie de l’home.

CONCLUSION

Les fléaux naturels, provoquant de nombreux désastres à la vie humaine, constituent


des phénomènes prédominants et menacent le développement harmonieux d’un pays.
Toutefois, on peut prévenir les dégâts qu’ils apportent. Il appartient donc à l’Etat de lutter
contre ces cataclysmes.

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FANADIHADIANA KAHIEN’NY MPIANATRA
ATRIKASA AM-BAVA AMIN’’NY CAP/EP
FAMPIDIRANA

Maro ny atrikasa atrehan’ny mpiadina fa ity fanadihadiana kahie-na mpianatra ity no


tena mampiahiahy sy mampatahotra azy betsaka indrindra. Tsy hoe noho ny fahasarotany
loatra fa tsy fantatra be ihany izay fomba andraisana azy.

Izany hoe tsy fantatra izay hanombohana sy hiafarana. Kahie no asaina hanaovana
fanadihadiana nefa aiza izay fanontaniana ho valiana ohatra. Very hevitra amin’izany àry ny
mpiadina satria tsy voafaritra marina izay hatao, tsy fantara izay hanombohana sy izay
hitenenina ary izay hiantefana.

Na izany aza, dia zavatra telo lehibe no ifotoran’ny fanadihadiana ka hojerentsika


tsirairay:

1- FAMPAHAFANTARANA NY MOMBAMOMBA ILAY HAHIE


(Déterminer la nature du cahier)

Eto dia miezaka ny mpiadina hamantatra ny anjara asan’ny kahie anaovana


fanadihadiana ka amin’ny farany dia lazainy amin’ireo mpanadina na « kahie andavanandro »
na « cahier de roulement » na « kahien-desona » na kahie hafa koa aza.

Noho izany, jerena sy dinihina ary fantarina tsara ny votoatin’ny sahanasa misy ao
anatiny hahafahana manapa-kevitra ny momba azy. Porofoina amin’ny alalan’ny zava-misy
ao ny hevitra tiana hambara.

Eto no ahafantarana fa sady mahavoafehy tsara ny fandaharam-pianarana ilay


mpiadina no mahafantatra tsara ihany koa ireo sahanasa atao isaky ny kilasy.

OHATRA :

Raha nohadihadiantsika ity kahie ity dia ireto avy ireo zavatra hita
tao :________(mitanisa). Noho ireo antony voalaza ireo àry, dia azontsika ambara fa kahie-na
______________________ izy ity.

II-FAMPAHAFANTARANA NY KILASY MISY ILAY TOMPONY

(déterminer la classe de l’enfant)

Dia mbola mitohy hatrany ny fanadihadiana lalina ilay kahie, ka eto dia miezaka ilay
mpiadina hamantatra ny kilasy misy ilay zaza, na ny dingana koa aza.

KiLASY : 11ème, 10ème, 9ème, 8ème, 7ème

DINGANA : CP (CP1-CP2), CE, CM (CM1-CM2)

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Tsy mora anefa ny famantarana izany fa mitaky famakiana sy fandinihana lalina ny
zava-misy sy ny sahanasa ao anatiny ; ireto misy toromarika vitsivitsy tsara ho fantatra:

-Fantarina ny taom-pianarana, jerena ny daty, ka amin’ny alalan’izany no ahafantarana


ny andro, ny volana, ary tanan-tohatra sy ny hafa koa

-Manampy amin’ny fandinihana ihany koa ny fahafehezana ny fandaharam-pianarana


isaky ny kilasy na isaky ny dingana. Ireto ohatra vitsivitsy mampiavaka ny taranja isaky ny
kilasy.

KAJY (MATEMATIKA) :

CP--------Ny isa 1----------20-----------100---------------1000 (Teny malagasy)

CE--------Ny isa--------------------------100---------------1000-------------10000 (Teny frantsay)

MALAGASY

CP-------- Ny dikasoratra ihany no hita taratra ao anatin’ny kahie

CE-------- Zana-taranja miavaka tsara amin’ny MALAGASY

Ny fanabeazam-boho ny teny, ny fitsipiky ny teny, ny tsipelin-teny

CM--------Hita taratra matetika ireo zana-taranja Malagasy ireo

CE---------Manomboka ny SVT, ny Tantara, ny Jeografia

CM--------Mihalalina kokoa ireo taranja ireo

FRANCAIS

CE-CM-----------miavaka tsara ny « français écrit » ary mihamaro hatrany ny zavatra atao.

Dinihina tsara ny halavan’ny asa ampanaovina ny mpianatra sy ny fahasarotany koa fa


manampy amin’ny fanondroana ny kilasy ihany koa izany.

MATEMATIKA

CP2------------ Lazaolana misy asamarika iray (1) no atao

CE------------- -----------------// --------------roa (2) na telo (3)

CM------------ ----------------// --------------- telo (3) na efatra (4)

CM2---------- Tsy voafetra

TARANJA HAFA

Ny hasarotan’ny sahanasa hatrany no ahafantarana mamaritra ny kilasy misy ny


mpianatra.

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Jrenena sy fantarina ihany koa ny programa tsy mitovy isaky ny dingana hoenti-
mamantatra ny kilasy. Dinihina tsara koa ny mampiavaka ny CP1 sy CP2, ny CP2 sy ny CE,
ny CE sy ny CM1, ny CM1 sy ny CM2.

III-FAMPAHAFANTARANA NY MOMBAMOMBA NY TONTOLON’NY ZAZA SY


NY MPAMPIANATRA ARY NY METY HO AVY ANTENAINA:

Ny kahie dia ahitana taratra zavatra maro ka ahazoana mamantatra ny moban’ny


mpampianatra, izany hoe ny toetra amam-panahiny aloha, sy ny momba ny zaza ampianariny
ihany koa. Ny kahie ihany koa no ahafahana maminavina ny lasa sy ny ankehitriny ary ny ho
avy na eo amin’ny zaza izany na eo amin’ny mpanabe azy.

1- NY MOMBA NY KAHIE:
-Iza no mitsara azy? Ny mpianatra samy mpianatra sa ny mpampianatra?
-Ny fahadiovany sy fomba fitantanana azy
-Inona avy no zava-misy ao? Feno tsara ary manaraka ny fandaharam-pianarana isan-
kerinandro ve? Mifanaraka amin’izany ve ny asa ao?

Ny fahafantarana ny momba izany rehetra izany dia efa ahitana taratra ny toetra
amam-panahin’ilay mpianatra, na tsara izany na ratsy mba hanomezana fanarenana.

Ny mpianatra ihany no tokony hitsara ny kahieny hahazoany mamantatra sy manitsy


ny hadisoany, fa ny zavatra ahitsin’ny tena no tsara sady tadidy.

2- MOMBAMOMBA NY ZAZA MPIANATRA


JERENA:

-Ny fomba fitandremany ny kahieny, ny fahadiovany ary ny filaminana ao anatiny

-Ny fomba fanoratra sy ny fikaliana azy.

-Ny fomba fampiasany ny kahieny sy ny naoty azony ary ny mety ho fari-pahaizan’ilay zaza.

Ireo zavatra ireo no ahafahana mitrandraka sy mamaritra ny mety ho toetran’ilay


mpianatraamin’ny ankapobeny sy ny ho avy andrandrainy.

3- NY MOMBAMOMBA NY MPAMPIANATRA

Ny fomba fahitana na matetika na mahalana no ahitana taratra ny asan’ny mpampianatra


ao anaty kahie, toy ny fitsarana n any fankasitrahana na tsia ny zaza:

-Ny fomba fitsarany fitsarany ny kahie na mari-pototra na tsia ny fahamarinany.


Mametraka ny naoty ve izy ary voaaraka tsara ve ny fahadisoana tsarainy.

-Ny fomba fanaraha-maso hita taratra ao anaty kahie.

-Ny fomba fiasa, ny modely omena, ny fomba fanoratra ao anaty kahie, ny fitandremana
hita ombiny ombieny.

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-Ny fomba fanarahana ny fandaharam-pianarana sy ny daty ianarana mandritra ny
herinandro.

Ireo rehetra ireo ihany koa dia efa ahafantarana ny fomba siasan’ilay mpampianatra, ny
toetrany, ny fahavitrihany, ny fitiavany ny asany eo am-panatanterahana ny sahanasa rehetra
ho araka ny tokony ho izy.

Raha ampitahaina ny fomba fahitana ny zaza sy ny mpampianatra dia eo no ahafahana


maminavina sy mamantatra ny ho avin’ilay zaza, ny ho avin’ny sekoly ianarany ary ny ho
avin’ny mpampianatra eo amin’ny asany.

4- OHATRA MOMBA NY VINAVINA AZO APETRAKA


a) Ho an’ny mpampianatra:
Ny toetran’ilay mpampianatra (mazoto,…)
Ny fomba fiasany (milamina, tsara,…)
Ny fahazotoany (voatsara matetika ny kahie, ….)
Ny ho avin’ny asany (ho tsara raha toa ka….)
Ny ho avin’ny sekoly (handroso raha….)
b) Ho an’ny mpianatra
Ny toetran’ilay zaza (mazoto, mitandrina,…)
Ny fomba fiasany (mahafinaritra, tsara….)
Ny ho avin’ilay mpianatra (ho lasa lavitra satria…)

IV-IREO TSARA HO FANTATRA RAHA HANAO FANADIHADIANA KAHIE:

1- TOROLALANA MIALOHA:
-Vao miditra dia tokony hanaja sy hiarahaba ireo mpanadina
-Iangaviana izy ireo mba hiditra am-panajana ao anaty efitra
-Miandry ny toerana misy avy eo ka miandry baiko vao mipetraka ny tena
-Mihaino tsar any toromarika rehetra omen’izy ireo koa raha misy tsy mazava dia
anontaniana avy hatrany.
-Ampitenenina vao mahazo miteny raha tsy misy antony manokana
-Amboarina tsar any fomba fiteny sy ny fomba fihetsika mba ho maontina satria eo no
fampisahoana sahady ny fahaiza-miaina.

2- REHEFA EO AM-PANAOVANA FANADIHADIANA:

- Miandry toromarika vao miteny sy misaotra hatrany ireo mpanadina


- Ampidirina amin’izay ny resaka momba ny laza adina dia ny fanadihadiana izany.
- Ny resaka rehetra atao dia tsy maintsy ahitana ireto manaraka ireto

a)TENY FAMPIDIRANA:

Resadresaka ankapobe momba ilay kahie

Fampidirana ny laza adina

Ny drafitra arahina

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b)NY VOTOATIN-DRESAKA:

Tsy maintsy manaraka ny drafitra tsotra nomena ny famelabelarana atao.

Atao mifanesy manaraka ny toromarika telo tsy maintsy lazaina ary aloha.

Atao milamna sy miadana tsar any fanadihadiana.

d)FAMINTINANA IREO ZAVA-BOALAZA:

Famintinana amin’ny fomba tsotra izay rehetra voalaza ka tsy maintsy asongadina
amin’izany ireo zavatra telo lehibe, notakiana amin’ny fanadihadiana kahie dia ny:

Fahafantarana momba ilay kahie

Fisaorana sy firariantsoa

Firosoana amin’ny adihevitra

FANAMARIHANA

Marihina fa laza adina tahaka ny hafa ihany koa ny fanadihadiana kahie, ka tokony ho
tony mandrakariva ny mpiadina eo ampanaovana azy.

Eo ihany koa no ahafantarana na voafehin’ny mpiadina ny momba ny kilasy rehetra ao


amin’ny fanabeazana fototra.

Miseho ho azy ny traikefa ananan’ilay mpampianatra

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CONCLUSION GENERALE
Rappelons au terme de notre analyse nos meilleures satisfactions d’avoir pu élaborer
cette première brochure, fruit de notre long travail de recherché.

Rappelons également tous les soutiens psycho-socio-pédagogique émanant des amis


de bonne volonté nous ayant prodigué des conseils de tout genre pour la réussite de nos
activités.

Aussi aurions-nous l’occasion de réitérer que la perfection n’existe pas dans le monde.
Certes, le travail que nous avions fait est loin d’être irréprochable. Nous en sommes
conscients.

Il nous appartient donc d’accepter, d’une part, toutes les critiques constructives venant
de nos lecteurs, et d’autre part, de recevoir à bras ouverts leurs propres suggestions nous
permettant de nous améliorer dans nos prochains recherches.

Nos profonds remerciements à tous.

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