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COURS DE METHODOLOGIE
DE LA REDACTION
JURIDIQUE

KOUGBENOVI Dan Foli

Président du cabinet Excellence Juridique ; Directeur juridique de l’ONG Monde

Nouveau, consultant au Cabinet d’expertise comptable Lead Finance and
Advisory et Responsable litige du syndicat des travailleurs OUST ;

Doctorant PhD 3 à l’Université de LISALA (UNILIS), chercheur affilié au Centre

International de Recherche pluridisciplinaire (CIREP) de l’UNILIS et enseignant
en droit privé.

Année académique 2023-2024

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Introduction

Chapitre 1 : La dissertation juridique

La dissertation est un exposé écrit ou verbal qui présente l’examen d’un

sujet théorique donné. Le mot juridique est un adjectif qualificatif qui signifie
qu’une chose ou une personne est rattachée au droit.

La dissertation juridique peut donc être définie comme étant la

dissertation sur un sujet de droit en utilisant la méthode des juristes. Ainsi, bien
qu’étant basée sur le canevas commun de toutes les dissertations, la
dissertation juridique comporte quelques spécificités relatives aux méthodes et
au raisonnement des juristes.

L’étude de la dissertation juridique, va nous conduire à examiner sa

préparation (section I) et sa rédaction (section II).

Section 1 : La préparation de la dissertation juridique

La préparation de la dissertation juridique, passe par la compréhension

du sujet (paragraphe 1), par la recherche d’éléments de réponse (paragraphe
2) et par l’organisation des idées (paragraphe 3).

Paragraphe 1 : La compréhension du sujet

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La compréhension d’un sujet de dissertation est la première tâche à

accomplir quand on veut faire une bonne dissertation. Pour y parvenir, il faut
lire et relire le sujet, il faut le lire doucement, mot à mot. Cela permettra au
rédacteur de comprendre le sens de chaque mot et le sens global de l’ensemble
des mots composant le sujet.

A ce niveau, la maitrise de la langue française est primordiale. En effet, ne

pas comprendre le sens d’un mot, ignorer une virgule, mal interpréter le temps
ou le mode d’un verbe, peuvent être des erreurs fatales pour l’étudiant. Il
traitera un autre sujet ou une autre question et fera un hors sujet. Hors, s’il
comprend bien le sens de chaque mot et le sens global du sujet, il définira la
bonne problématique et il traitera correctement son sujet. En plus, de la
maitrise de la langue française, l’étudiant devra maitriser le langage juridique,
car le sujet sera forcément énoncé dans un langage ou dans un sens juridique.

Après avoir lu et relu le sujet, l’étudiant qui l’a compris doit être capable
de le redéfinir, en le reformulant avec ses propres mots. S’il parvient à le faire,
cela voudra dire qu’il a passé la première étape et qu’il peut entamer la
deuxième.

Paragraphe 2 : La recherche d’éléments de réponse

Le rédacteur d’une dissertation doit aller chercher les éléments de

réponse à la problématique qu’il s’est donnée avant de faire sa rédaction. Quand
il s’agit d’un contrôle de connaissance, l’étudiant doit trouver ses informations
dans sa tête où il est censé avoir enregistré toutes les informations relatives à la

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matière dans laquelle on lui demande de disserter. Il est censé avoir acquis les
connaissances contenant les éléments de réponse en étudiant son cours.

Mais quand il s’agit d’un autre cas que celui citer précédemment, le
rédacteur est libre, il peut chercher ces éléments de réponse dans sa tête, sur
internet, dans les livres, dans la loi etc. En principe, la compréhension du sujet
indique à l’apprenant une partie précise de son cours dans laquelle il peut
trouver les éléments de réponses. Exemple, le sujet « La définition de la règle
de droit » se trouve forcement dans la partie du cours qui lui est consacrée. Mais
il peut arriver qu’un sujet porte sur plusieurs parties différentes d’un même
cours ; dans ce cas, l’esprit analytique de l’étudiant doit s’éveiller et lui indiquer
les parties du cours où il doit chercher les éléments de réponse. Si tout se passe
bien, qu’il parvient à franchir cette étape, il devra maintenant organiser ses
idées.

Paragraphe 3 : L’organisation des idées

Les éléments de réponse récoltés par celui qui disserte sont des idées qui
peuvent se présenter à lui de façon désordonnée. Il faut donc qu’il les organise.
Pour ce faire, il doit les ranger par catégorie selon le critère qui lui parait le plus
pertinent. Ainsi, il peut distinguer les éléments qui lui serviront de rédiger
l’introduction de ceux qui vont l’aider à faire le développement. Il peut ensuite
distinguer les éléments qui vont lui être utiles dans la première partie de ceux
dont il aura besoin dans la seconde partie et ainsi de suite. Les idées fournies
par les éléments de réponse, doivent être classées dans les parties et les sous-
parties, selon le critère qui semblera pertinent à l’étudiant :

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1. Principe et exception
2. Régime général ou commun et régimes spéciaux ou particuliers
3. Nature juridique et régime juridique
4. Notion et fonction
5. Conditions et effets
6. Causes et effets
7. Formation et exécution
8. Avant et après
9. Droit interne et droit externe
10.Etc.

L’organisation des idées conduit normalement à la conception du plan de

rédaction. Dans cette phase, l’étudiant doit faire au brouillon un plan détaillé de
sa future rédaction. En droit, ce plan est divisé en compartiments :

1. l’introduction ;
2. La première partie ;
3. La seconde partie ;
4. La conclusion

Chacun de ces compartiments contient des sous-compartiments

structurés. Les deux parties du plan correspondent à la réponse de la question
de droit posée dans l’introduction ; chaque sous-partie doit être le
développement du titre de la partie qui la contient.

La compréhension du sujet, la recherche d’éléments de réponse et

l’organisation des idées doivent prendre au maximum un tiers du temps prévu
pour l’exercice, soit une heure. Une fois ces étapes accomplies, on pourra dire

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que la phase préparatoire de la rédaction est achevée.

Section 2 : La rédaction de la dissertation juridique

La rédaction d’une bonne dissertation juridique, passe par le respect des

conditions de forme (Paragraphe 1) et de fond (Paragraphe 2).

Paragraphe 1 : Les règles de forme

La forme peut être définie comme étant l’aspect que doit revêtir une
chose : « apparence résultant de la disposition des parties ». Les règles de
forme sont donc celles qui prévoient l’aspect que doit avoir une dissertation
juridique, la façon dont les idées de celui qui disserte doivent être présentées. Il
ressort de l’analyse de ses règles que la dissertation juridique se structure de la
façon suivante : introduction, première partie, deuxième partie et Co
conclusion.

Dans l’introduction, on doit retrouver les sous compartiments suivants :

1. Phrase d’approche ;
2. Annonce et définition du sujet ;
3. Délimitation ou circonscription du sujet ;
4. Intérêt du sujet ;
5. Problématique et question de droit ;

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6. Annonce et justification du plan

Dans chaque partie, on trouve un chapeau, les deux sous-parties et une

transition. Le chapeau est une phrase ou un ensemble de phrases qui sert à
définir le titre qui le précède, si c’est nécessaire, à dire comment on va le
développer et pourquoi on va le développer d’une certaine façon. Le chapeau
se termine donc forcément par une annonce des sous-parties. La transition est
une phrase ou un ensemble de phrases qui conclut la partie en cours et annonce
la partie suivante. Les sous-parties permettent de développer l’idée portée par
le titre de la partie :

1. Thèse et antithèse ;
2. Argument 1 et argument 2 ;
3. Avant et Après ;
4. Notion et régime juridique ;
5. Etc.

Dans chaque sous-partie, on a une thèse ou une idée principale à

défendre. Cette idée principale est soutenue par un ou par plusieurs arguments,
eux même illustrés par des exemples. Mais une sous-partie peut aussi contenir
une thèse et une antithèse, un principe et sa limite, une notion et sa portée, etc.
Les sous-parties sont séparées par une transition.

La conclusion est facultative, mais quand elle est faite, elle doit contenir
les sous-compartiments suivants :

1. Rappel du sujet et de sa problématique ;

2. Réponse donnée à la problématique ;

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3. Question d’ouverture.

Les titres des compartiments de la dissertation juridique doivent être mis

en évidence et soulignés. Ils doivent aussi être séparés du corps du texte qui les
suit. Concrètement, le canevas de la dissertation juridique est le suivant :

Introduction

I- Titre partie 1

Chapeau

A- Titre sous-partie 1

Petite transition

B- Titre sous-partie 2

Grande transition

II- Titre partie 2

Chapeau

A- Titre sous-partie 1

Petite transition

B- Titre sous-partie 2

Conclusion

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Paragraphe 2 : Les règles de fond

Les règles de fond de la dissertation sont celles qui encadrent

l’appréciation de la justesse des idées du rédacteur.

Ces règles prescrivent d’abord que les informations données par le

rédacteur soient vraies. Ces règles prévoient ensuite que les connaissances
exposées par l’étudiant soient pertinentes et bonnes pour traiter le sujet donné.

Enfin, les idées exposées par celui qui disserte, doivent être présentées de
façon cohérente et organisée. En effet le plan choisi doit être logique et adapté
au sujet ; ce plan doit aussi répondre à la question de droit posée dans
l’introduction.

Chapitre 2 : Le commentaire de décision

Le commentaire de décision, couramment appelé commentaire d’arrêt,

est un exercice juridique qui consiste à expliquer, à apprécier et à donner la
portée d’une décision de justice. Le commentaire peut libre. La réalisation d’un
commentaire passe par sa préparation (section 1) et par sa rédaction (section
2).

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Section 1 : La préparation du commentaire de décision

Paragraphe 1 : La compréhension de la décision à commenter

Il faut lire et relire la décision pour la comprendre. La décision est

comprise quand on peut répondre aux questions suivantes : quelle est la date et
nature de la décision ? Quelle la nature de la juridiction qui a rendu la décision ?
Qu’est-ce qui a causé le litige et l’instance ? Quelle procédure a été suivie avant
sa saisine ? Que demandent les parties ? Quelles sont leurs arguments
juridiques et factuels ? Quelle question juridique s’est posé au juge ? Quelle
réponse le juge a-t’il donné à cette question ?

Pour bien faire cette étape, il faut lire la décision avec ces questions en
tête et prendre des notes qui permettent d’y répondre. A ce niveau, il faut aussi
avoir une bonne connaissance de l’organisation judiciaire, de la procédure
utilisée et du canevas des décisions de justice (faits, prétention des parties,
fondements juridiques et factuels des prétentions des parties, discussion, motif
et dispositif de la décision).

Paragraphe 2 : La recherche d’éléments du commentaire et

l’organisation des idées

La recherche d’éléments nécessaires au commentaire. Après avoir

compris la décision à commenter, le commentateur doit rechercher, dans la
décision en dehors d’elle, les éléments qui vont l’aider à faire son commentaire :

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expliquer, apprécier et donner les effets de la décision à commenter. Il s’agit

concrètement des données importantes contenues dans la décision, des
données contenues dans le cours, la loi, la jurisprudence, la doctrine et parfois,
dans d’autres matières que le droit.

L’organisation des idées. Les idées recueillies par le rédacteur doivent

ensuite être organisées, c’est-à-dire, classées. Cette classification permet
d’abord de répartir les idées en trois catégories : celles qui iront dans
l’introduction, celles qui iront dans l’explication de la décision et celles qui iront
dans la l’exposé de sa valeur et de sa portée. L’organisation des idées permet
ensuite de formuler un plan équilibré, cohérent et détaillé.

Dès que la préparation est achevée, le commentateur peut passer à la

rédaction de son commentaire.

Section 2 : La rédaction du commentaire de décision

Paragraphe 1 : Les règles de forme

Comme toute rédaction juridique, le commentaire de décision doit être

fait dans un plan en deux parties, chacune subdivisée en deux sous-parties, les
parties étant précédées d’une introduction et le cas échéant, le tout est clôturé
par une conclusion :

Introduction

I- Titre partie 1

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Chapeau

A- Titre sous-partie 1

Petite transition

B- Titre sous-partie 2

Grande transition

II- Titre partie 2

Chapeau

A- Titre sous-partie 1

Petite transition

B- Titre sous-partie 2

Conclusion

L’introduction doit contenir :

• la phase d’accroche ou d’attaque qui permet d’annoncer et d’évoquer la

décision à commenter ;
• la date et la nature de la décision, en plus de la juridiction qui l’a rendu ;
• les faits ;
• l’identification des parties et leurs titres devant la juridiction qui a rendu
la décision qui va être commentée ;
• la procédure suivie jusqu’à la juridiction qui a rendu la décision à
commenter (les juridictions précédemment saisies, la qualité des parties
devant ces juridictions, les demandes des parties devant ces juridictions,
les arguments de fait et de droit évoqués devant ces juridictions, les

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questions de droit posées à ces juridictions et leurs réponses) ;

• les prétentions (demandes) et les arguments (les justifications des
demandes) juridiques et factuels des parties ;
• le ou les problèmes de droit que doit résoudre la juridiction ;
• la solution que la juridiction donne au problème de droit ;
• L’annonce et la justification du plan.

Les parties contiennent des titres simples (sens, valeur et portée ou

analyse objective et analyse subjective de la décision) ou des titres orignaux
(titre contenant des qualificatifs et/ou des substantifs donnant l’avis, le
commentaire du commentateur) ; il en est de même des sous-parties qui
viennent expliquer et développer les titres qui les contiennent. Les parties et les
sous-parties sont séparées par des transitions.

Paragraphe 2 : Les règles de fond

Le fond du commentaire c’est son contenu.

• Il doit d’abord contenir des commentaires : explication, critique et effets

de la décision ;
• Le commentaire doit ensuite contenir des données vraies et pertinentes ;
• L’exposé des commentaires doit être cohérent et équilibré ;

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Chapitre 3 : Le cas pratique ou la consultation juridique

Le cas pratique, aussi appelé consultation juridique, est un exercice

juridique qui consiste à résoudre un problème posé dans des faits de la vie
courante, par application d’une ou de plusieurs règles de droit. Comme pour
tous les exercices juridiques, sa résolution passe par l’application d’une
méthodologie bien précise. Même si cette méthodologie est assez variable d’un
enseignant à l’autre et d’un établissement à l’autre, il reste que des règles
fondamentales et communes lui demeurent applicables.

L’étude de la méthodologie du cas pratique va se faire de la façon suivante

: préparation (section 1), résolution du cas pratique avec plan (section 2) et
résolution du cas pratique sans plan (section 3).

Section 1 : La préparation du cas pratique

Compréhension du sujet. Il faut lire et relire le cas pour bien le

comprendre. Lors de la première lecture, l’étudiant prend connaissance des faits
et de la problématique de façon globale. Au cours de la deuxième ou troisième
lecture, il relève déjà les éléments pour répondre aux questions suivants :

• Qui sont les protagonistes du cas ?

• Qu’a fait chacun d’entre eux ?
• Quel est la chronologie des faits ?
• Quel est le problème posé ou quels sont les problèmes posés ?
• Quels sont les faits pertinents à retenir ?
• Quelle est la partie du cours concernée ?

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La recherche d’éléments nécessaires à la résolution du cas. Après avoir

compris le cas et les questions qui en découlent, l’apprenant doit chercher les
éléments qui vont l’aider à traiter son cas. Il trouve ces éléments dans le cas (les
faits pertinents), dans son cours, dans la jurisprudence et/ou dans la loi (la règle
applicable).

L’organisation des idées. Les éléments recueillis par le rédacteur doivent

ensuite être organisés par lui. Cette structuration se fait de façon différente
selon que le cas soit ouvert ou fermé, avec plan ou sans plan.

Section 2 : La résolution du cas pratique avec plan

Le cas pratique avec plan, est celui que l’on rédige avec un plan visible
ostensible. Il est nécessaire pour les cas qui posent plusieurs questions, pour
ceux dont la question unique peut être divisée en plusieurs et pour ceux dont la
question unique nécessite une réponse par hypothèse.

Pour traiter un tel cas, il faut faire un plan contenant une introduction
et un développement

L’introduction est composée des éléments suivants :

1. L’amorce ;
2. La reprise chronologique des faits pertinents ;
3. La reprise, la requalification ou la détermination de la problématique (une
ou plusieurs questions) ;
4. L’annonce du plan.

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Le développement est structuré à la convenance du rédacteur, mais il

doit être logique et cohérent. Il peut avoir autant de parties que nécessaire, les
parties peuvent contenir des sous parties. Les parties et les sous parties doivent
être titrées de sorte que l’on sache ce que le rédacteur dit dans cette partie. Ce
titre peut être formulé comme une question ou comme une affirmation qui
répond à une ou plusieurs questions posées par le cas. Quoi qu’il en soit au
niveau du plan, la réponse à chacune des questions posées dans le cas se fait de
l’une des façons suivantes :

Modèle 1

1. Enoncer la règle applicable ;

2. Reprise et qualification des faits pertinents pour la question à laquelle on
veut répondre ;
3. Réponse à la question posée dans le cas ou celle définie par le rédacteur.

Modèle 2

1. Reprise et qualification des faits pertinents pour la question à laquelle on

veut répondre ;
2. Enoncer la règle applicable ;
3. Réponse à la question posée dans le cas ou celle définie par le rédacteur.

Modèle 3

1. Réponse à la question posée dans le cas ou celle définie par le rédacteur ;

2. Reprise et qualification des faits pertinents pour la question à laquelle on

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veut répondre ;
3. Enoncer la règle applicable.

Modèle 4

1. Réponse à la question posée dans le cas ou celle définie par le rédacteur ;

2. Enoncer la règle applicable ;
3. Reprise et qualification des faits pertinents pour la question à laquelle on
veut répondre.

Section 3 : Le cas pratique sans plan

Le cas pratique sans plan est celui qui est traité sans plan visible, il peut
être utilisé pour des cas pratiques fermés avec plusieurs questions, pour des cas
pratiques ouverts ou pour tout cas ne comportant qu’une seule question.

Pour traiter un tel cas, il n’est donc pas nécessaire d’écrire un plan avec
des titres mais une introduction et un développement peuvent être nécessaires.
Dans certain cas, on n’en aura même pas besoin ; il faudra juste répondre à la
question posée en utilisant l’un des éléments de réponse précédemment
exposé.

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Chapitre 4 : Le commentaire de texte

Le commentaire de texte, comme le commentaire d’arrêt, est un exercice

juridique qui consiste à expliquer, à apprécier et à donner la portée d’un texte :
texte législatif ou texte non législatif. La réalisation d’un commentaire de texte
passe par sa préparation (section 1) et par sa rédaction (section 2).

Section 1 : La préparation du commentaire de texte

Compréhension du sujet, texte. Il faut lire et relire le texte à commenter

pour le comprendre. Le texte est compris quand on peut répondre aux questions
suivantes : quelle est la date du texte ? Quelle la nature du texte ? Qui est
l’auteur du texte ? Quelle est le contexte du texte ? Que dit le texte ? A quelle
question répond le texte ? Quelle appréciation peut-on faire du texte ? Quelle
est la portée du texte ?

Pour bien faire cette étape, il faut lire texte avec ces questions en tête et
prendre des notes qui permettent d’y répondre. A ce niveau, il faut aussi avoir
une bonne connaissance de la langue française et de la matière de droit dans
laquelle le texte s’inscrit.

La recherche d’éléments nécessaires au commentaire. Après avoir

compris le texte à commenter, le commentateur doit rechercher, dans ce texte
en dehors de lui, les éléments qui vont l’aider à faire son commentaire :
expliquer, apprécier et donner les effets du texte à commenter à commenter. Il
s’agit concrètement des données importantes contenues dans le texte, des
données contenues dans le cours, la loi, la jurisprudence, la doctrine et parfois,

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dans d’autres matières que le droit.

L’organisation des idées. Les idées recueillies par le rédacteur doivent

ensuite être organisées, c’est-à-dire, classées. Cette classification permet d’une
part, de répartir les idées en trois catégories : celles qui iront dans l’introduction,
celles qui iront dans l’explication du texte et celles qui iront dans l’appréciation
de sa valeur et de sa portée. L’organisation des idées permet, d’autre part, de
formuler un plan équilibré et détaillé.

Dès que la préparation est achevée, le commentateur peut passer à la

rédaction de son commentaire.

Section 2 : La rédaction du commentaire de texte

La forme du commentaire de texte. Comme toute rédaction juridique, le

commentaire de texte doit être fait dans un plan en deux parties, chacune
subdivisée en deux sous-parties, les parties étant précédées d’une introduction
et le cas échéant, le tout est clôturé par une conclusion :

Introduction

I- Titre partie 1

Chapeau

A- Titre sous-partie 1

Petite transition

B- Titre sous-partie 2

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Grande transition

II- Titre partie 2

Chapeau

A- Titre sous-partie 1

Petite transition

B- Titre sous-partie 2

Conclusion

L’introduction doit contenir :

• la phase d’accroche ou d’attaque qui permet d’annoncer et d’évoquer le

texte à commenter ;
• la présentation du texte (date, nature, auteur et contexte) et de son
contenu (reprise intégrale ou résumé) ;
• la problématique : c’est la question à laquelle répond le texte ;
• L’annonce et la justification du plan.

Les parties contiennent des titres qui sont, la ou les réponses à la question
posée dans l’introduction. Les sous-parties viennent expliquer et/ou développer
les titres qui les contiennent. Les parties et les sous-parties sont séparées par
des transitions. La détermination des parties et des sous-parties se fait grâce au
rangement des idées fortes du texte en deux catégories ou par la division de la
seule idée principale en deux parties.

Le fond du commentaire de texte. Le fond du commentaire c’est son

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contenu.

• Il doit d’abord contenir des commentaires : explication, critique et portée

du texte. Pour ce faire, des parties du texte doivent être reprise pour être
expliquées, critiquées ;
• Le commentaire doit ensuite contenir des données vraies et pertinentes ;
• L’exposé des commentaires doit être cohérent et équilibré.

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Introduction _________________________________________________________ 2

Chapitre 1 : La dissertation juridique______________________________________ 2

Section 1 : La préparation de la dissertation juridique ___________________________ 2

Paragraphe 1 : La compréhension du sujet ___________________________________________ 2

Paragraphe 2 : La recherche d’éléments de réponse ___________________________________ 3

Paragraphe 3 : L’organisation des idées ______________________________________________ 4

Section 2 : La rédaction de la dissertation juridique _____________________________ 6

Paragraphe 1 : Les règles de forme _________________________________________________ 6

Paragraphe 2 : Les règles de fond __________________________________________________ 9

Chapitre 2 : Le commentaire de décision ___________________________________ 9

Section 1 : La préparation du commentaire de décision _________________________ 10

Paragraphe 1 : La compréhension de la décision à commenter __________________________ 10

Paragraphe 2 : La recherche d’éléments du commentaire et l’organisation des idées ________ 10

Section 2 : La rédaction du commentaire de décision ___________________________ 11

Paragraphe 1 : Les règles de forme ________________________________________________ 11

Paragraphe 2 : Les règles de fond _________________________________________________ 13

Chapitre 3 : Le cas pratique ou la consultation juridique _____________________ 14

Section 1 : La préparation du cas pratique____________________________________ 14

Section 2 : La résolution du cas pratique avec plan _____________________________ 15

Section 3 : Le cas pratique sans plan ________________________________________ 17

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Chapitre 4 : Le commentaire de texte ____________________________________ 18

Section 1 : La préparation du commentaire de texte ___________________________ 18

Section 2 : La rédaction du commentaire de texte _____________________________ 19

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