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Dissertation en Géographie

LA DISSERTATION EN GEOGRAPHIE
    La dissertation est une rédaction organisant avec rigueur et méthode des connaissances sur un sujet
précis. C’est une démonstration : vous devez construire une réponse à la question posée,
clairement exposée et solidement argumentée. Dans cet exercice, on restitue de façon organisée et
ordonnée ses connaissances. Le sujet de type 1 en géographie porte sur une question de cours (ceci
suppose donc qu’il faille connaître son cours) et s’accompagne d’un fonds de carte à compléter ou
alors d’un schéma ou d’un organigramme.
I- COMMENT PRÉPARER SA DISSERTATION ? LES ÉTAPES
     La dissertation est un exercice aux contours précis qui se traite en plusieurs étapes: Mais avant de
commencer tout travail de dissertation, il existe deux préalables: Bien connaître son cours (le sujet de
type 1 porte sur une question de cours) pour mobiliser les connaissances, mais aussi ignorer son
cours pour ne pas tomber dans une reproduction abusive et à contre temps de son cours ou de faits
n'ayant rien à voir avec le sujet.
1- D’entrée de jeu, il faut lire et comprendre le sujet : il est important de s’imprégner du sujet, c’est à
dire de l’apprécier convenablement. Ceci revient à cerner les bornes spatiales et chronologiques du
sujet ; Dans ce cas, ceci permet de connaître l'espace sur lequel porte le sujet et aussi, la ou les parties
du cours qui devraient vous aider à bâtir votre démonstration. Il faut connaitre que la dissertation ne
consiste pas à reproduire le cours, mais plutôt à ressortir certains éléments du cours qui devraient vous
aider à faire le devoir.
2- Il faut analyser des mots clés du sujet, bien définir leur sens et les implications qui en résultent  :
les termes qu’il utilise apportent les réponses et cela permet de définir le contenu et les limites du
sujet. Le plus souvent s'il s'agit d'un sujet citation "Les volcans associent la belle et la bête" par
exemple, il faut prendre la peine de réinterpréter le sujet, c'est à dire dire en ses propres mots comment
on a compris le sujet: il s'agit alors de sa reformulation.
3- Faire apparaître la problématique c’est-à-dire l’idée centrale ou le problème soulevé dans le
sujet. En d’autres termes : il s’agit de ce dont il est question dans le sujet.
4- On adopte un plan pour organiser ses connaissances. Le plan est le guide de la dissertation, son
cheminement logique qui montre comment la dissertation sera traitée, le nombre de parties, leur
ordre d'apparition.
5- Mobilisation des connaissances : Après plusieurs lectures, des idées germent de la tête, n’en
négligez aucune, notez les toutes au brouillon, ceci permet de sélectionner celles qui vont servir à la
démonstration. Après avoir mobilisé ses connaissances, il faut par la suite les classer selon les parties
et procéder à un tri de celles qui vont vous aider tout en négligeant celles qui n'apportent rien au devoir
II- LA RÉDACTION DU SUJET
     Après le travail préparatoire, il faut passer à la rédaction du sujet. Chaque sujet comprend une
introduction, un exposé et une conclusion. Rédiger un devoir c'est comme conduire une voiture,
assurez vous que vous suivez le cap et posez vous toujours cette question: suis je dans la bonne
direction ?
A- L’INTRODUCTION : Elle comprend trois parties qui sont : Le préambule, La problématique, Le
plan.
Certains écueils doivent être évités : la réponse à la question du libellé à l’introduction ; des
introductions longues, véritable fourre tout et allant dans tous les sens ; des introductions bâclées
illisibles qui indisposent le correcteur etc. Il faut connaître qu’une bonne introduction permet de
montrer que l’on a compris le sujet, et donne les axes de la suite du devoir. Soyez donc synthétique,
concis, précis, et allez droit au but. Une introduction ne doit pas dépasser 12 lignes sur la feuille de
composition qu'on vous fournit lors de l'examen.
Le préambule : il correspond à amener le sujet. Amener le sujet consiste à trouver un point de départ
possible qui permet de déboucher lorsqu’il est bien cerné sur la problématique sans que l’on observe
une « cassure ».
Au préambule, on peut utiliser l’approche par définition (de plus en plus rare) ou l’approche
généraliste.
Que doit-on trouver dans un préambule ? On doit y trouver : le cadre géographique ou spatial et
le thème central. Le cadre spatial est la délimitation du sujet. Cette délimitation peut concerner un
espace ou une aire précise (ville, pays, continent, planète). Le thème central peut être une activité,
un phénomène, un processus.
Comment doit-on amener le sujet?  On peut pour amener le sujet, partir de : l’importance ou de la
place d’une activité, de la mise en évidence de certains faits (géographie économique) ou alors du
fonctionnement, de la description ou de la présentation d’un phénomène, d’un processus (géographie
physique).
La problématique C’est la question soulevée par le sujet, le problème que l’on doit résoudre.
Dégager la problématique revient à exposer le problème contenu dans le sujet, elle répond à : « de
quoi est-il question dans le sujet ? » Comme expressions pour l’annoncer, on peut utiliser : le sujet
pose le problème de, il est question ici de ; le problème soulevé ici est etc. On peut également produire
une problématique sous forme de question (une question qui permet de traiter le sujet et sert de
colonne vertébrale à l’élaboration du plan) en utilisant des adverbes ou adjectifs interrogatifs:
Comment, qu’est ce qui, pourquoi ?
Le PLAN : c’est le guide de la dissertation. Il indique les idées principales qui constituent
l’articulation du devoir. Il découle directement de la problématique. Il n’est rien d’autre alors qu’une
manière logique et ordonnée d’exposer votre pensée. Vous l’annoncez pour que celui qui vous lit
sache où vous allez et quelle est votre démarche. En géographie, le plan est souvent suggéré par le
libellé du sujet. Ex : l’informel dans les villes du Tiers monde : avantages et inconvénients : on a
une première partie concernant les avantages et la seconde, les inconvénients. Les mouvements des
plaques et leurs conséquences(1er partie : mouvements, 2e partie : leurs conséquences), Structure
et rôles de l’atmosphère. De nos jours, il existe la consigne de travail qui donne les orientations par
rapport à comment traiter le sujet.
Pour annoncer le plan, des expressions comme : D’une part, d’autre part, dans un premier temps, et
dans un second temps (pour les plans à deux parties), successivement, tour à tour, d’abord, ensuite,
enfin, par la fin etc. (pour les plans à trois parties) A ces expressions, vous devez associer des verbes
qui expriment l'intention ou l'objectif que vous voulez atteindre. Le choix des verbes doit de ce fait être
très judicieux. Comme verbes: analyser, identifier, énumérer, ressortir, présenter, donner, montrer,
inventorier etc.
B- L’EXPOSE OU DÉVELOPPEMENT :Le développement traite en détail la problématique. Il est
divisé en parties (2-3) résumables en une phrase et alimentées en paragraphes. Chaque partie se
décompose en plusieurs paragraphes (2 au minimum et 4 au maximum), dont chacun traite un point
particulier. Chaque paragraphe correspond à une idée et à une seule idée illustrée par un ou deux
exemples. En clair, on peut retenir qu’un paragraphe = une idée à laquelle s’ajoutent une
démonstration ou une explication/description et un ou deux exemples, des schémas et ou des données
statistiques.
Le début de chaque partie annonce son contenu : c’est la phrase d’introduction de partie. Vous
exposez l’idée principale en disant en une ou deux phrases ce que vous allez développer, c'est-à-dire le
contenu des paragraphes qui suivent. La partie se termine sur une conclusion annonçant la partie
suivante. On parle de conclusion partielle : phrase faisant la liaison avec la partie suivante. Elle
résume les résultats de l’argumentation et ouvre sur la partie suivante) ; Pour ce qui est du
raisonnement géographique : on identifie l’idée à développer (sa présentation), on décrit son
fonctionnement ou on explique son mécanisme et on l’illustre à l’aide d’exemples, de statistiques, de
schémas ou de citations etc. Pour mieux organiser son travail on peut adopter un plan détaillé où
figurent les parties (leur nombre et leur titre) et les sous parties ou paragraphes ou idées, leur
développement et les exemples/schémas/statistiques qui les illustrent. Ce plan peut apparaître sous
forme d’une matrice d’idées.
Pour la présentation, on doit voir la structure de votre démonstration. Au 1er coup d’œil, on doit voir
où sont vos parties et combien il y a de paragraphes dans chacune d’elles. Allez à la ligne au début de
chaque paragraphe. Il faut éviter une argumentation muette qui ne fait pas appel aux exemples, et est
peu explicite. Il faut utiliser un style simple, des phrases courtes (sujet –verbe- complément).
Bon à connaître : Dans toute dissertation, le développement est noté sur 8 ou 12 points répartis ainsi
qu’il suit : (4) 8 points pour les connaissances, 02 points pour l’organisation des idées, et 02 points
pour l’argumentation et les exemples.
1- Les connaissances sont des idées que vous devez ressortir et développer au cours de votre travail.
Ce sont ces idées qui constituent la partie charnière de votre développement. Il y a à cet effet un
certain nombre d’idées à ressortir dans tout devoir. Il se situe généralement entre 4 et 6 pour toutes les
parties en fonction du type de sujet. Barème: 4 à 8 points
2-  L’ordonnancement des idées : une fois les idées ressorties, il faut les organiser en partie, en
paragraphes pour former un tout cohérent. Ces idées doivent s’enchaîner logiquement. Il faut entre 2 et
4 paragraphes par partie. Il faut songer à équilibrer les parties tant dans leur importance que dans leur
contenu. Ces idées principales défendues par des arguments précis et justifiées soient ordonnancées les
unes avec les autres de façon cohérente. Utilisez alors des transitions pour rélier vos parties, des
introductions partielles pour annoncer le contenu de vos parties, respectez l'ordre que vous avez établi
à l'introduction. Barème : 2 points
3- Argumentation et exemples. Les idées sont développées (expliquées, décrites) à l’aide
d’arguments et illustrées par des exemples, des citations, des schémas ou des statistiques. Tout élève
est jugé sur sa capacité à souligner les grandes idées et à les relier entre elles de manière cohérente.
Alors illustrez vos paragraphes, citez des auteurs, des statistiques, faites des schémas etc. Ne faites
jamais un devoir où vous ne développez et illustré pas. Barème : 2 points
On résume: dans tout développement d'une dissertation , vous devez:
1- Commencer par une introduction partielle qui annonce le contenu des paragraphes qui
suivent, c'est à dire ce que vous allez développer;
2- Organiser vos parties en paragraphes et songer à les équilibrer;
3- Développer vos paragraphes, c'est à dire énoncer une idée, la développer ou l'expliquer et
l'illustrer par des schémas, des exemples, des statistiques;
4- Aller à la ligne au début de chaque paragraphe:
5- Terminer sa partie par une conclusion partielle qui fait le bilan de la partie écoulée (ce qu'on
peut retenir) et ouvre sur la prochaine partie (ce qu'on doit faire)
C- LA CONCLUSION:
      La conclusion marque la fin du raisonnement, ouvre si possible sur d’autres perspectives ou
d’autres pistes de réflexion, et reformule les divers aspects. C’est en somme le prolongement de
l’analyse. Évitez d'utiliser des expressions telles: en définitive, en somme, au crépuscule de notre
devoir, arrivé au terme de notre analyse, pour conclure, en conclusion etc. Ses parties sont les
suivantes :
- Le bilan de l’analyse : on reprend les étapes de la réflexion (comment elle a été menée): Il faut
éviter des expressions comme: en définitive, il était question, pour conclure etc.
-La réponse à la problématique synthèse en quelques phrases du résultat de la recherche, le résultat
auquel on est parvenu
- L’ouverture ou l’élargissement ou les perspectives : ici on ouvre la réflexion vers de nouvelles
pistes de réflexion, partant du travail déjà effectué, bref une nouvelle idée qui la prolonge.
SUJET 1
Importance et problèmes des régions volcaniques.
Remarques générales sur le sujet: D'entrée de jeu, il s'agit d'un sujet lié au volcanisme. Il concerne à
cet effet toutes les régions volcaniques du monde et par conséquent, les exemples doivent sortir de
toutes les régions du monde où ont lieu les activités volcaniques. De plus la partie du cours qui doit
nous aider à traiter ce devoir est celle portant sur les atouts et problèmes du volcanisme. Par
conséquent, il faut d'ores et déjà savoir comment mobiliser ses connaissances et ignorer les autres
parties du cours.
Interrogation du sujet: espace concerné: Monde entier, Approche: mise en évidence des faits ou
approche historique Problématique: Quelle est l'importance des volcans et les problèmes qu'ils font
courir à l'homme? Plan note, le plan est déjà suggéré par le libellé du sujet:
I-  Importance,1- Agricole, Géothermique, touristique (3paragraphes)
II-  Problèmes:1- Pertes en vie humaines, 2- dégâts matériels, 3- modification
paysagère(3paragraphes)
Introduction:
     Les hommes ont toujours côtoyé les volcans, les louant ou les craignant pour de multiples raisons.
Quels avantages les hommes tirent-ils de vivre dans les régions volcaniques et les risques qu'ils en
courent? D'une part, on montrera l'importance des régions volcaniques pour les sociétés humaines qui
s'y trouvent, et d'autre part on s’appesantira sur les problèmes qui en découlent.
            Pour de multiples raisons, les hommes choisissent de côtoyer les volcans et de vivre dans les
régions volcaniques tirant ainsi profit de leur présence (IP). La première motivation est d'ordre
agricole: les éruptions volcaniques parsèment leur voisinage de matériaux légers (cendres, lapillis), ce
qui augmente la fertilité des sols. Les régions volcaniques deviennent alors des régions à forte densité
agricole (Sud Espagne, Sud-Ouest Camerounais) (Para1)
          En outre, il y a la possibilité d'exploiter la géothermie pour la production de l'électricité grâce à
certaines techniques comme le procédé RCS. L'énergie captée des entrailles de la terre est ainsi utilisée
pour produire de l'électricité. De nombreux pays comme l'Islande, les États Unis et l'Italie dépendent
pour une partie de leur électricité, de la géothermie. (para2)
       Enfin, les éruption volcaniques créent des formes de relief pittoresques (pics du Mindif, Geysers
de Yellow stone, lacs mâle et femelle du Mont Manengouba),  qui attirent les touristes, contribuant
ainsi à faire entrer les devises. Cette contribution au tourisme fait vivre de nombreuses régions dans le
monde comme Yellow Stone aux États Unis (apara3). Si par certains aspects les régions volcaniques
sont importantes pour l'homme, par d'autres elles constituent une menace grave pour lui et ses
infrastructures. (Cp)
          Les régions volcaniques peuvent dans certains cas constituer une menace pour les sociétés
humaines (IP). Les éruptions volcaniques constituent la principale menace ou risque que les régions
volcaniques font courir aux hommes. Ce sont surtout les éruptions explosives avec avalanches
incandescentes et les lahars qui font le plus de dégâts. On se souvient encore des lahars du Nevado Del
Ruiz en Colombie et la nuée ardente de la montagne Pelée. (para1)
         La seconde menace que les régions volcaniques font courir aux hommes concerne les
destructions de leurs infrastructures (ponts, routes, habitats etc) à la suite d'éruptions. On se rappelle
que certaines éruptions volcaniques (Vésuve, Nyiragongo) ont détruit partiellement ou entièrement des
villes (Pompéi, Goma en RDC Herculanum) (para2)
         Enfin, les éruptions volcaniques peuvent perturber le relief, inverser le tracé des cours d'eau,
causer des hivers volcaniques et carrément perturber la progression d'une ville (cas de Ngaoundéré, de
Nkongsamba). On se rappelle qu'en Islande , à la suite d'une éruption volcanique la vague de froid qui
s'est abattue sur le pays a causé des famines graves. (para3)
Conclusion
       A cause de leur importance, les hommes côtoient les régions volcaniques, mais en subissent en cas
d'éruption, les conséquences(B). Toute fois, les enjeux étant plus forts que les problèmes, les hommes
continuent à occuper les régions volcaniques qui deviennent de facto des zones de fortes densités
humaines (RP). Face à la forte croissance démographique et à l'attrait des régions volcanique, des
mesures de sécurité doivent être prises pour minimiser l'impact des effets néfastes des éruptions
volcaniques sur les sociétés humaines (O).
PROBATOIRE CDE 2009
SUJET 1 : LES ROCHES DE L’ECORCE TERRESTRE : MISE EN PLACE ET UTILITE.
Consigne de travail : le candidat mettra l’accent sur le mode de formation et les usages ou l’utilité des
différentes catégories de roches.
INTRODUCTION : La terre est une planète rocheuse ou tellurique. Elle est constituée de ce fait
d’une multitude de roches qui se mettent place suivant plusieurs procédés. Il est question dans ce sujet
de montrer comment se forment ces roches et de donner leur utilité. D’où la nécessité pour nous de
présenter d’une part comment ces roches se mettent en place ces roches, et d’autre part leur utilité.
       La mise en place des roches dépend de la typologie  de celles-ci. Il existe ainsi trois grandes
catégories de roches qui ont chacune leur mode de formation. La première catégorie concerne les
roches magmatiques ou ignées ou cristallines : elles sont issues du magma et résultent du
refroidissement et d’une cristallisation plus ou moins totale de celui ci. Lorsque ce refroidissement se
fait en surface, il est rapide et on aboutit à des roches volcaniques ou effusives : les basaltes, les
andésites. Par contre s’il se fait en profondeur, il est lent et on a des roches plutoniques ou intrusives  :
le cas du granite, des diorites, des monzonites.
      La seconde catégorie est constituée de roches sédimentaires : elles proviennent de l’altération
d’autres roches. On  les classe en fonction de leur origine. On distingue ainsi les roches sédimentaires
d’origine détritiques tels que le sable, les grès ; d’origine biochimique (marnes) ; d’origine authigène
(la potasse, gypse) et d’origine biologique (charbon, lignite).
       Enfin, on a les roches métamorphiques constituent la dernière catégorie et sont issues de la
transformation sous l’effet de la température et de la pression des roches pré existantes (magmatique et
sédimentaire) celles –ci subissent des transformations dans leur structure et leur minéralogie. Les
roches dépendent du type de métamorphisme (général, dynamo métamorphisme, métamorphisme de
contact) et se forment par apport de chaleur (thermométamorphisme), sous l'effort de fortes
températures et de fortes pressions ou alors tout simplement sous l'effet de la pression lithostatique.
Autant de processus qui genèrent des granites anatexites, des schistes, des cornéennes. Intéressons
nous maintenant à l’importance des roches. Les roches se mettent en place suivant plusieurs modalités
et de leur exploitation, les hommes tirent de nombreux bénéfices.
 
        Les roches de l’écorce terrestre sont d’une grande utilité pour les êtres humains. Elles servent à la
construction et de la décoration. En effet plusieurs roches à cause de leur structure servent à la
construction des bâtiments et des édifices (pyramides de Kheops), d’autres sont utilisées pour la
protection des littoraux (enrochement), la décoration. Parmi ces roches, on a les diorites, le marbre, le
sable. Les roches sont utilisées utilisés comme matière première pour le ciment (Les calcaires). Pour le
bitumage des roches, (la pouzzolane) et pour la et la fabrication d’objet (poterie, verrerie).
      Les roches ont des vertus thérapeutiques et culinaires. C’est ainsi que le sel germe et le sel sont
utilisés dans la cuisson des aliments ; le kaolin est utilisé comme « masque » pour le visage et
beaucoup apprécié des femmes.
      Sur le plan économique l’exploitation de certaines roches fait rentrer des devises.  C’est le cas des
diamants, du pétrole, du charbon, de la lignite, des sables et autres graviers. De nombreux pays dans le
monde fondent aujourd’hui leur économie sur l’exploitation des roches (Afrique du Sud– diamants ;
Libye – pétrole).
CONCLUSION : L’écorce terrestre est constituée d’une multitude de roches. Celles ci ont des modes
de formation qui sont fonction de leur hypologie et sont utiles à l’homme à plusieurs fins.
L’exploitation économique de certaines de ces roches a permis à plusieurs pays d’amorcer leur
décollage industriel
  PROBATOIRE A-B 2010
Sujet I : Atouts et freins au développement industriel des pays du Tiers-Monde.
Consigne de travail : Le candidat traitera des atouts naturels et humains, des freins économiques et
techniques
ÉTAPES DE LA DÉMONSTRATION
 Étape 1 : Lecture et imprégnation (interrogation) du sujet à travers ses mots clés : Atouts,
Freins, développement industriel, pays du Tiers-monde
 Étape 2 : Délimitation de mon cadre spatial et du thème. Aire concernée : Les pays du Tiers-
monde, c'est-à-dire les pays sous développés ou en voie de développement.
 Approche :Mise en évidence des faits ou contraste (Existence de MP, pourtant retard
économique
 Thème : L’industrialisation de cette partie du monde : atouts & obstacles. Au sortir de cette
étape, je dois connaître le cours qui va m’aider à traiter le sujet : Les obstacles au
développement industriel du Tiers-Monde. Ceci me permet de mobiliser les connaissances
 Étape 3 : Je ressors la problématique : Quels sont les atouts et les freins au développement
industriel des pays du Tiers-monde ?
 Étape 4 : J’adopte un plan qui est déjà suggéré par le libellé du sujet et la consigne de travail.
Dans le plan, je dois sélectionner les idées qui vont m’aider à bâtir la démonstration. Il faut
noter que vous pourrez avoir dans le cadre de pareils sujets, assez d’idées. Un tri doit donc
s’opérer pour ne pas transformer votre devoir en une fourre tout. Ce sujet comprend des idées
secondaires et des sous idées secondaires
I-      LES ATOUTS AU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL
1.      Atouts naturels (énorme potentiel minier et énergétique, richesse des sols)
2-     Atouts humains (population dynamique, main d’œuvre abondante et à forte productivité,
ingénieurs qualifiés)
II-     LES FREINS AU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL
1. Freins économiques (politiques fiscales et parafiscales peu souples, absence de capitaux
2. reins techniques (potentiel industriel limité & peu diversifié, retard technologique)
Étape 4 : Je ressors les éléments de ma conclusion
Bilan : L’industrie des pays du Tiers monde regorge d’énormes atouts, malgré la récurrence de
nombreux obstacles
Réponse problématique : L’importance et la diversité des atouts naturels et humains ne peuvent pas
favoriser le décollage industriel des pays du Tiers monde si des freins techniques et économiques
persistent
Ouverture : La diversification des secteurs d’activités et des partenaires économiques ne peuvent-
elles pas constituer un tremplin pour l’émergence des pays du  Tiers monde en tant qu’entité
industrielle ?
INTRODUCTION :
Les pays du TIERS-MONDE, malgré leur énorme potentiel énergétique et minier, l’abondance de la
main d’œuvre, font encore face pour ce qui est de leur développement industriel à d’énormes
difficultés. (Préambule). Quels sont les atouts dont dispose l’industrie de ces pays et les obstacles
auxquels elle fait face ? (Problématique sous forme interrogative) Il question dans ce sujet
d’identifier les atouts dont bénéficie l’industrie de ces pays et les obstacles qui l’empêchent réellement
de décoller. (Problématique sous forme affirmative). D’où la nécessité pour nous de ressortir d’une
part les atouts naturels et humains de cette industrie, et d’autre part d’identifier ses freins économiques
et techniques (Plan)
          Pour leur développement industriel, les pays du Tiers monde bénéficient de nombreux atouts
naturels et humains (Phrase d’introduction de partie) Au rang des atouts naturels, on a l’existence
d’un énorme potentiel énergétique et  minier dans le sous sol de ces pays. C’est le cas des pays
comme  l’Afrique du Sud et la RD Congo qui sont considérés comme des scandales   géologiques.
(para 1)
          En plus, la présence de nombreux cours d’eau entrecoupés de chutes et de rapides permet de
construire des barrages hydroélectriques qui produisent de l’électricité indispensable au
fonctionnement des industries. (para 2)
         Sur le plan humain, la population des pays de cette partie du monde est majoritairement jeune et
dynamique. On y rencontre également une main d’œuvre dynamique, diversifiée, à haute productivité.
C’est pourquoi, cette main d’œuvre est courtisée par les multinationales. (@ 1)
         En outre, grâce à un enseignement de qualité, on trouve dans ces pays, de grands ingénieurs et
d’ouvriers qualifiés dont a besoin l’industrie. C’est le cas des pays comme l’Inde, la Corée qui sont
des pays de main d’œuvre. (para 2) Malgré ces atouts indéniables, l’industrialisation tarde encore à
décoller dans ces pays à cause de nombreux obstacles. (CP).
       L’industrialisation du Tiers monde est entravée par de nombreux freins dont les plus importants
sont économiques et techniques (IP) Sur le plan économique, l’industrie du TIERS-MONDE souffre
du manque de capitaux. Il est donc difficile d’avoir un décollage industriel si les capitaux manquent et
si les États ne subventionnent pas ces industries. (para 1)
      Outre les capitaux, on note des mauvaises politiques fiscales et parafiscales qui étouffent les
industries. Celles-ci croupissent sous le poids de nombreuses charges fiscales et dans ces conditions,
sont obligées de mettre la clé sous le paillasson. para 2)
        Sur le plan technique, le potentiel industriel des pays du TIERS-MONDE reste limité et se réduit
dans l’ensemble aux agro industries. L’industrie y est peu diversifiée et embryonnaire. (para 1)
      On note enfin que l’industrie de ces pays accuse un énorme retard technologique. Ce retard
technologique ne permet pas à l’industrie de ces pays de concurrencer celles des pays développés.
(para 2)
CONCLUSION
(Bilan) L’industrie des pays du Tiers monde regorge d’énormes atouts, malgré la récurrence de
nombreux obstacles. (Réponse problématique) L’importance et la diversité des atouts naturels et
humains ne peuvent pas favoriser le décollage industriel des pays du Tiers monde si des freins
techniques et économiques persistent. (Ouverture) La diversification des secteurs d’activités et des
partenaires économiques ne peuvent-elles pas constituer un tremplin pour l’émergence des pays du 
Tiers monde en tant qu’entité industrielle ?
SUJET: Les mouvements des plaques et leurs conséquences
 Remarques générales sur le sujet : Il s'agit d'un sujet de type 1 ou question de cours qui porte sur
une partie d'un cours intitulée la tectonique des plaques. De plus, le sujet tel qu'il est libellé a déjà un
plan qui suggère un travail en deux parties: d'un côté, les mouvements des plaques et de l'autre, leurs
conséquences. Il reste donc à trouver: l'approche, la problématique, de mobiliser les connaissances
pour densifier son plan.
 Préambule: cadre spatial: partie superficielle de la terre (lithosphère); Approche:
Présentation de cette partie, de son fonctionnement
 Problématique: Quels sont les mouvements qu'effectuent ces plaques et les conséquences qui
en découlent? (ou une autre approche: Il est question des mouvements qu'effectuent ces
plaques et des conséquences qui en découlent).
 Plan: plan en deux partie d'une part, d'autre part ou dans un premier temps, un second
temps.....1ere Partie: Les mouvements des plaques (verbe: identifier, énumérer); 2e partie:
Les conséquences de ces mouvements (verbes: présenter, mettre en relief)
 
PLAN DÉTAILLÉ CI DESSOUS
       I- Mouvements des plaques
1. : mouvements de convergence (subduction, collision)
2. - Mouvements de distension (écartement)
3- Mouvements de cisaillement (coulissage)
       II- Conséquences de ces mouvements
1. Conséquences convergences (chaines de montagne, fosses, volcanisme, séismes,
2. Conséquences distension (ouverture des océans, naissance du plancher océanique, séismes,
volcans)
3. Conséquences cisaillement (failles, séismes)
 
Introduction: La partie superficielle de la terre, connue sous le nom de lithosphère est découpée en
une vingtaine de plaques qui sont constamment en mouvement.Quels sont les mouvements
qu'effectuent ces plaques et les conséquences qui en découlent? ou  Il est question des mouvements
qu'effectuent ces plaques et des conséquences qui en découlent). D'une part, identifions les
mouvements qu'effectuent ces plaques et d'autre part, présentons leurs conséquences.
     Sous l'effet des courants de convection du manteau, les plaques effectuent trois types de
mouvements: la convergence, la divergence et le cisaillement. La convergence est la rencontre des
plaques et ici, on a le mouvement de subduction lorsqu'une plaque dense passe sous une plaque moins
dense et s'enfonce dans l'asthénosphère ex. Nazca sous plaque sud américaine; la collision qui est la
rencontre de deux plaques de même nature et de même densité ex. plaque indienne et plaque
eurasienne.(para 1)
    La distension est un autre type de mouvement des plaque qui se passe au niveau des dorsales ou des
rifts.On parle aussi d'écartement ou divergence. les procédés sont les suivants: bombardement,
bombement, fracturation (para2)
    Enfin, le cisaillement ou transcurrence ou coulissage est le dernier mouvement. Il s'agit d'un
déplacement horizontal ou latéral des plaques avec comme exemple, la faille de San Andréas en
Californie.(para3) De ces mouvements de plaques, découlent plusieurs conséquences.(Transition)
      Les conséquences issues des mouvements des plaques dépendent des types de mouvements
effectués par ces plaques.     La convergence engendre comme conséquences, la formation des chaines
de montagne de subduction (Andes), de collision (Himalaya). On a aussi, la naissance des fosses
océaniques profondes (Mariannes), des séismes profonds et d'un volcanisme explosif. (para1)
       Les conséquences de la distension quant à elles sont: l'ouverture des océans (Atlantique) ou la
rupture prochaine d'un continent (rift Est africain), un volcanisme et des séismes sous marins et la
naissance du plancher océanique (para2)
       Enfin le cisaillement produit comme conséquences: l'apparition des failles comme celle de San
Andréas longue de près de 400 km, la naissance des séismes superficiels et très destructeurs.(para3)
Conclusion: (Bilan)La lithosphère n'est pas stable au regard des mouvements effectués par les
plaques. (réponse problématique) L'ouverture des océans, les séismes, la formation des chaines de
montagnes sont la conséquence de la mobilité des plaques.(ouverture) Au rythme de ces mouvements,
il faudra s'attendre d'ici quelques millions d'années, selon le modèle de Ray Livermore et les cycles de
Wilson,  à la modification et au remodelage du "visage" de la terre.
Sujet 1: La rupture de l’écosystème de la forêt équatoriale: causes, conséquences et solutions
(Probatoire CDE 2012)
Après la lecture du sujet, je commence par mon introduction
Espace concerné: forêt équatoriale présente en Asie, Afrique et en Amérique
Problème soulevé: Causes de sa rupture, ses conséquences et les solutions
Approche utilisée: Description ou présentation de cet écosystème
Plan détaillé (2 à 3 idées par parties) j’opère une sélection d’idées du cours.
1– Causes rupture  (IP: La forêt équatoriale est la plus menacée des forêts mondiales)
1. Besoin des terres agricoles
2. Commerce du bois
3.  Extension des villes (CP: Ces atteintes à la forêt s’accompagnent de nombreuses
conséquences)
2– Conséquences
1. Disparition des espèces animales et végétales
2. Perturbation du cycle de l’eau et du climat)
3.  Appauvrissement des sols (CP: Face aux multiples conséquences issues de la déforestation, il
faut proposer des solutions)
3– Solutions à envisager pour sauver les forêts
1.  Utiliser des bois éco certifiés
2.  Reboiser
3.  Éduquer les populations
INTRODUCTION:
            La forêt équatoriale fait partie des plus grands massifs forestiers du monde. Elle  est localisée 
autour de l’équateur dans trois  continents: l’Afrique, l’Asie et l’Amérique. Mais il s’agit d’un
écosystème fragile car en proie à plusieurs menaces. Quels sont les causes de la rupture de cet
écosystème, les conséquences qui en découlent et les solutions de ré médiation ? Successivement,
identifions les causes de la déforestation, les conséquences issues de celle-ci et esquissons un plan
d’action pour sauver les  forêts tropicales.
             La forêt équatoriale est la plus menacée des forêts mondiale. Les causes sa rupture sont
nombreuses. On a tout d’abord le besoin des terres agricoles par les populations locales qui coupent
les arbres pour planter les cultures, ce qui réduit leur superficie.
            De plus, le commerce de bois met également en péril cette forêt. Des arbres y sont coupés pour
être commercialisés surtout dans les pays occidentaux. Ceci participe alors à la réduction des espaces
couverts par la forêts et on estime à 140 000 kilomètres carrés, la superficie des forêts qui disparait
chaque année.
            Enfin, l’extension des villes se fait parfois aux dépens de cette forêt à cause surtout de
l’urbanisation galopante et non maitrisée. Au Brésil par exemple, la forêt amazonienne est détruite
pour laisser la place à des projets immobiliers. Pour de multiples raisons, la forêt est détruite,
destruction s’accompagnant de multiples conséquences.
                  Les conséquences de la déforestation sont nombreuses. On a, la disparition des espèces
animales végétales parfois encore non répertoriées du fait de la disparition de leur espace vitale,  ce
qui peut conduire même à leur extinction. Chaque minute, c'est environ 7 espèces qui disparaissent de
la terre.
             En outre, la disparition de la forêt perturbe le cycle de l’eau et même du climat dans la mesure
où celle-ci  joue un rôle dans ces deux processus à travers l’évapotranspiration, et qu’elle fait respirer
la planète. Ainsi, quand la forêt est détruite, des déséquilibres apparaissent au niveau de ces processus,
les déréglant complètement.
             Enfin, la disparition de la forêt entraine un appauvrissement des sols. Cette dernière protège
les sols et quand on coupe les arbres, le sol perd cette protection et surtout ses éléments nutritifs
superficiels. Il est alors urgent d’adopter des solutions pour la protection des forêts
               Parmi les solutions à envisager pour sauver les forêts tropicales, il faut utiliser des bois éco
certifiées, c'est-à-dire ceux qui proviennent des forêts durables dont l’exploitation est soumise à des
normes et la vente règlementée.
              Une autre solution est le reboisement qui consiste à planter des arbres  sur des espaces
autrefois occupés par des forêts pour permettre la régénération de celles-ci.
              Il faut également éduquer les populations riveraines des forêts et celles qui les exploitent. Il 
s’agit de montrer à celles-ci comment protéger exploiter durablement la forêt.
Conclusion: Les forêts tropicales sont des écosystèmes dont l’importance est vitale aussi bien pour la
planète que pour les hommes; mais pour de multiples raisons, ces forêts sont détruites, destruction qui
s’accompagne malheureusement de nombreuses conséquences. Il apparaît alors impératifs de sauver
ces forêts, car leur disparition fera courir de graves dangers à l’homme sur dans la zone intertropicale. 
 BACCALAUREAT
Sujet 1:Le plateau sud camerounais
 Vous insisterez sur les transports et leurs problèmes.
 Introduction: Le plateau Sud camerounais constitue l’une des plus grandes régions du Cameroun en
termes de superficie, de population et de production agricole. Comment se présentent les transports
dans cette région? D’une part, on va identifier les différents types de transports dans cette région, et
d’autre part, les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
     Il existe sur le plateau sud camerounais, plusieurs types de transports. Les transports terrestres sont
les plus importants et les plus diversifiés. Ils sont représentés par les transports routiers comprenant
des axes bitumés tels Yaoundé Bafia, Yaoundé Bertoua, de nombreux axes non bitumés et des pistes
rurales. Le transport ferroviaire est représenté par le transcamerounais, précisément la ligne du centre
Eséka Yaoundé Belabo assurant le transport des marchandises et des biens.
    On a aussi le transport fluvial avec l’existence des cours d’eau navigables par des biefs. C’est le cas
du Nyong et son bief Mbalmayo– Ayos.
   Le plateau sud camerounais bénéficie également du transport aérien avec des aéroports de classe
internationale comme celui de Yaoundé Nsimalen et des aéroports secondaires comportant des pistes
d’atterrissage comme ceux de Bertoua, Ebolowa.
   Enfin et plus récemment, on a eu l’introduction du transport par câble avec l’introduction de la fibre
optique. Le plateau Sud camerounais bénéficie certes de plusieurs types de transport, mais ceux-ci sont
confrontés à de nombreux problèmes.
       Les problèmes de transport sur le plateau sud camerounais sont entre autres:  La persistance de
l’enclavement: de nombreuses régions de cette partie continuent à être enclavées comme le Sud, l’Est,
à cause de l’absence des voies routières et ferroviaires.
      On note l’absence d’un véritable système de transport qui se traduit par le déficit de
complémentarité entre les différents types de transport.
     Un autre handicap de poids est la praticabilité saisonnière des routes non bitumées qui fait que
certaines parties de cette région sont coupées du reste du pays en saison sèche.
     Enfin, le matériel roulant et les infrastructures sont vétustes car datant d’une autre époque, et les
routes dans un état de délabrement très avancé.
Conclusion: les transports dans le plateau sud camerounais sont vétustes et confrontés à plusieurs
problèmes. La route demeure par conséquent, le principal moyen de transport utilisé sur le plateau sud
camerounais. Le désenclavement de cette région ne pourrait– il pas booster son économie?
Sujet d’application Seconde
Sujet: Les facteurs du climat
CDT: vous ressortirez les facteurs cosmiques et géographiques
Analyse du sujet: ici on me demande de ressortir les facteurs du climat, en d’autres termes, d’expliquer
pourquoi on observe une grande diversité de climats sur terre.
Je dois me servir de mon cours sur la notion de climat. Et de ce cours, je dois utiliser la partie intitulée:
les facteurs du climat, les extraire de cette partie et expliquer comment ils influencent le climat.
La première délimitation de ce sujet pour les idées faite, je passe à la délimitation spatiale. Ce sujet
porte sur toute l’étendue terrestre donc mon cadre spatial est la surface de terre. Mon thème d’étude ici
c’est les facteurs du climat et pour l’approche, je peux partir du constat selon lequel il existe sur terre
une grande variété de climats
ma problématique va s’intituler: Quels sont les facteurs du climats?
Mon plan est suggéré par ma consigne de travail: les facteurs cosmiques en I et les facteurs
géographiques en II. Je bâtis alors mon plan détaillé
I– Les facteurs cosmiques
IP: les facteurs cosmiques expliquent la division de la terre en zones climatiques:
1– Le soleil (idée 1, donc mon 1er paragraphe)
2– la circulation atmosphérique
3– la forme de la terre
4– L’orbite de la terre
Transition: Outre les facteurs cosmiques, le climat est aussi influencé par des facteurs géographiques
II– Les facteurs Géographiques
Ils sont à l’origine des types et des nuances de climats.
1– la végétation
2– les courants marins
3– le relief
4– La continentalité
Dans mon, je dois songer à l’équilibre c’est à dire au nombre de paragraphes ou idées de chaque
partie.
Je passe aux éléments de la conclusion
Je fais mon bilan, bref ce que je peux dire si on me demandait de résumer mon devoir en une phrase,
puis je ressors la réponse à ma problématique et j’ouvre mon devoir.
Bilan: Plusieurs facteurs déterminent les différents climats qu’on rencontre sur terre: les facteurs
cosmiques et géographiques.
RP: Les facteurs  cosmiques expliquent la division de la terre en zones climatiques tandis que les
facteurs géographiques sont à l’origine des types et des nuances de climats.
Ouverture: Mais l’homme par ses activités n’est t– il pas à l’origine de la modification globale des
climats?
Ce travail préparatoire peut me prendre entre 50 minutes et une heure. J’ai devant moi 45 minutes pour
rédiger et relire mon devoir.
Introduction: La surface de la terre est le siège d’une grande variété de climats; ainsi, d'une région à
une autre de la terre, on observe une multitude de climats aux caractéristiques différentes. Quels sont
alors les facteurs qui expliquent cette diversité climatique? Pour répondre à cette question, d’une part,
on ressortira les facteurs cosmiques et d’autre part, les facteurs géographiques du climat.
     Les facteurs cosmiques sont à l’origine de la division de la terre en trois grandes zones climatiques.
Ils influencent le climat de manière globale ou générale. Parmi ceux-ci, on a: le soleil, la circulation
atmosphérique générale, la forme et l’orbite de la terre. (je peux si je veux, énoncer déjà les éléments
de mes paragraphes dans cette IP)
     Le soleil est le moteur du climat car c’est lui qui met en circulation les masses atmosphériques et
océaniques. Il influence le climat par ses cycles, sa constance et ses rayons cosmiques (je repars à la
ligne)
   Le climat subit aussi l’influence de la circulation atmosphérique générale à travers ses composantes
verticales. Ainsi l’ascendance de l’air est à l’origine des climats pluvieux, tandis que la subsidence de
l’air détermine les climats désertiques (tropiques et pôles)
    La forme de la terre joue également un rôle sur le climat dans la mesure où les rayons solaires
n’atteignent pas la terre de la même manières ainsi à l’équateur ils arrivent de manière verticale alors
qu’aux hautes latitudes, c’est de manière oblique ce qui crée des régions excédentaires et déficitaires.
    Enfin l’orbite de la terre a également son mot à dire quand les variations de celles-ci sont à l’origine
des saisons et des variations à grande échelle du climat ‘glaciations et périodes interglaciaires). Outre
les facteurs cosmiques, le climat est également influencé par des facteurs géographiques (ma
transition)
   Les facteurs géographiques sont à l’origine des types et des nuances de climats. Leur influence sur le
climat est donc locale ou régionale. La végétation contribue à accroitre les précipitations grâce au
processus d’évapotranspiration. Un hectare de forêt libère en moyenne 50 tonnes d’eau par jour c’est
pourquoi il pleut beaucoup en forêt dense.
    Les courants marins influencent eux le climat des régions côtières qu’ils baignent. Ainsi les
courants marins chauds adoucissent le climat des régions côtières ex. le Gulf stream alors que les
courants marins froids sont souvent à l’origine des déserts côtiers ex le Benguela désert du Namib.
   Le relief influence le climat grâce aux effets d’altitude. De ce fait, les régions montagneuses sont
plus froides que celles en contrebas et les régions situées au niveau des versants aux vents sont plus
arrosées que celles des versants sous le vent (ici je peux illustrer en utilisant un schéma)
   La continentalité de son côté explique pourquoi les régions situées à l’intérieur ont un climat plus
rigoureux ou rude et parfois moins pluvieux que les régions situées au niveau de la côte.
Conclusion: les climats de la terre sont la résultante de la combinaison des facteurs cosmiques et
géographiques. Les premiers sont à l’origine de la division de la terre en zones climatiques tandis les
seconds expliquent les types et les nuances de climat. Mais l’homme par ses activités n’est t– il pas à
l’origine de la modification globale des climats?
 PROBATOIRE CDETI 2014
Remarques générales: Le présent sujet porte sur une question de cours, et il est question de ressortir les
obstacles qui entravent le développement industriel des pays du Tiers Monde. On doit par conséquent
s’appuyer sur le cours intitulé: Les obstacles à l’industrialisation du Tiers Monde, le cas du Cameroun.
De ce fait, les exemples doivent concerner tous les pays du Tiers monde. On va commencer par fixer
les  bornes de notre sujet.
Cadre géographique ou spatial: Tous les pays du Tiers Monde( Afrique, Amérique, Asie)
Thème: L’industrialisation des pays du Tiers Monde
Approche à utiliser: Présentation ou définition du Tiers Monde ou partir de la situation de ces pays.
Problématique: Auels sont les obstacles qui entravent le développement industriels des pays du Tiers
Monde?
Plan (nous retenons 4 idées par partie)
I– Obstacles Politiques
1– Tracasseries/lenteurs administratives
2– Politique fiscale et parafiscale peu souple
3– instabilité politique 
4– Mauvais choix stratégique de développement
II– Obstacles Économiques.
1– Endettement
2– Fuite des capitaux.
3– Dépendance économique
4– étroitesse du marché intérieur
Bilan: Le développement industriel des pays du Tiers Monde est miné par des obstacles politique et
économique
RP: Ces pays ne peuvent pas prétendre au décollage industriel si les lourdeurs et lenteurs
administratives persistent, s’ils croupissent sous le poids d’une énorme dette et continuent d’être
dépendants économiquement.
Ouverture : que peuvent faire ces pays pour amorcer réellement leur décollage industriel?
Introduction : Les pays du Tiers Monde font partie des pays qui disposent d’importants gisements de
matières premières de toute nature et d’une main d’œuvre abondante. Pourtant,  malgré ces différents
atouts, ces pays continuent à rester en marge de l’industrialisation. Quels sont alors les obstacles qui
entravent le développement industriel de ces pays? On ressortira d’une part les obstacles politiques et
d’autre part, ceux d’ordre économique.
    Plusieurs obstacles politiques minent le développement économique des pays du Tiers Monde. Il y a
tout d’abord, de nombreuses tracasseries et lenteurs administratives de la part des dirigeants de ces
pays. Cette administration tatillonne et incompétente
    L’existence d’un réseau de corruption de détournement de fonds qui privilégie les intérêts
personnels au profit de ceux de l’Etat. Ainsi lors de l’attribution des marchés ou des licences, le choix
est fait pour les entreprises qui offrent des pots de vin.
    L’instabilité politique ne peut pas jouer en faveur du développement dans la mesure où elle fait fuir
les capitaux et les investisseurs. C’est cette situation qu’a connue la Côte d’Ivoire à la suite de la crise
post électorale.
    Enfin, le climat des affaires n’encourage pas les investissement à cause des politiques qui ne mettent
pas sur pied des politiques fiscales et parafiscales souples, du trop plein d’impôts, du mauvais choix
stratégique de développement comme privilégier l’exportation des matières premières au lieu de les
transformer sur place. De nombreux obstacles politiques minent le développement économiques des
pays du tiers monde. Il en est de même pour des obstacles économiques
     Les obstacles économiques sont tout aussi nombreux. On a surtout le poids de la dette des pays du
Tiers monde qui constitue un frein majeur au développement et conduit plutôt à l’appauvrissement.
Ainsi, les excédents dégagés servent plutôt à rembourser les dettes au lieu d’être investis pour le
développement
   On note aussi la fuite des capitaux étrangers: de nombreuses firmes multinationales font
d’importants profits dans ces pays. Mais leurs bénéfices sont rapatriés dans leurs pays au lieu d’être
investis pour créer des emplois ou des richesses.
   La dépendance économique joue un rôle dans l’état de sous développement des pays du tiers monde:
la politique monétaire de ces pays est décidée par les pays développés, les financements de projets de
développement proviennent de l’extérieur avec toutes les contraintes qui les accompagnent.
   Le décollage industriel dépend souvent de l’émergence d’une classe moyenne qui constitue un
marché de consommation. Mais dans la plupart des pays sous développés, ce marché est nul et ne peut
pas favoriser ainsi l’industrialisation
Conclusion: Le développement industriel des pays du Tiers Monde est miné par des obstacles
politique et économique. Ces pays ne peuvent pas prétendre au décollage industriel si les lourdeurs et
lenteurs administratives persistent, s’ils croupissent sous le poids d’une énorme dette et continuent
d’être dépendants économiquement. Que peuvent faire ces pays pour amorcer réellement leur
décollage industriel?
PROBATOIRE A 2015
Sujet 1 : L’industrialisation dans le monde
Consigne de travail : le candidat insistera sur les atouts et les limites de l’industrialisation dans les
pays développés et dans les pays sous développés.
Travail préparatoire
Je commence d’abord par analyser les mots du sujet : industrialisation, monde. Ce qui me permet de
constater qu’il sera question de parler du processus de création et de développement des industries à
l’échelle de la planète. Mon thème central est l’industrialisation et l’espace concerné, le monde entier.
Et pour l’approche, je peux choisir ici de définir le concept industrialisation et montrer qu’elle est
inégale dans le monde.
Par la suite, je passe à la consigne de travail : les atouts et les limites, consigne qui va orienter mon
travail et me permet de constater que celui-ci va se décliner en deux parties.
Je mobilise les connaissances c'est-à-dire je ressors les idées qui vont meubler mes différentes parties
(4 idées par partie, soient deux pour chaque ensemble). Ici, vous aurez plusieurs idées mais un tri doit
être fait car disserter est différent d’énumérer, vous sélectionnez juste quelques idées que vous allez
développer.
I- Atouts  de l’industrialisation
1- Pays développés (main d’œuvre qualifiée, abondance capitaux)
2- Pays sous développés (abondance main d’œuvre, disponibilité matières premières)
II- Limites de l’industrialisation
1- Pays développés (surproduction, vieillissement main d’œuvre)
2- Pays sous développés (faiblesse des capitaux, manque des cadres qualifiés)
Je passe au bilan: L’industrialisation dans le monde bénéficie de nombreux atouts et souffre également
de plusieurs handicaps. Réponse au  problème: je cite quelques atouts et problèmes de
l’industrialisation dans le monde et en ouverture: je fais quelques propositions.
 Introduction: L’industrialisation est le processus de création et de développement des industries. Elle
est inégale dans le monde. Quelles sont alors les bases et les problèmes que rencontre
l’industrialisation dans le monde? (Ou Il est question dans ce sujet, de ressortir les bases et les
problèmes de l’industrialisation dans le monde). D’une part, on mettra l’accent sur les bases de
l’industrialisation dans les pays développés et sous développés, et d’autre part, on ressortira les
problèmes auxquels fait face l’industrialisation des ces deux entités.
   Pour leur industrialisation, les pays développés et sous développés disposent de nombreux atouts. Au
sein des pays développés, on note l’abondance d’une main d’œuvre hautement qualifiée qui contribue
à la recherche et à l’innovation dans le secteur industriel; on note aussi l’abondance des capitaux
apportés par les investisseurs qui permet de créer des industries. C’est le cas en Chine, en Allemagne.
   Les pays sous développés disposent aussi de nombreux atouts industriels comme la présence de
matières premières énergétiques, minières et agricoles qui qui sont utilisées dans les industries
(pétrole, cobalt). En outre, on y trouve une main d’œuvre abondante et parfois diversifiée surtout pour
les industries manufacturières. Malgré les nombreux atouts l’industrialisation dans le monde connait
de nombreux problèmes.
   Au sein des pays industrialisés, on le risque de surproduction qui conduit à la saturation du marché
intérieur. Un autre problème majeur est celui du vieillissement de la main d’œuvre. Ceci provoque
alors une pénurie de la main d’œuvre dans certains secteurs industriels (bâtiment, travaux publics etc.)
   Les pays sous développés souffrent de l’absence des capitaux et d’investisseurs conditions
préalables à tout développement industriel. Cette double absence ne peut pas ainsi favoriser
l’émergence de ces pays en tant qu’entité industrielle. De plus, on note la faiblesse voire même
l’absence des cadres qualifiés pour les industries high tech, situation déplorable qui conduit toujours
ces pays à recourir à une main d’œuvre extérieure pour de grands projets.
Conclusion: L’industrialisation dans le monde bénéficie de nombreux atouts et souffre également de
plusieurs handicaps. Ainsi, malgré la présence d’une main d’œuvre qualifiée, l’abondance des
matières premières, les pays développés et sous développés sont confrontés les uns aux problèmes de
surproduction, à la pollution et les autres à la rareté des moyens financiers et à l’absence des cadres
qualifiés… Le Cameroun devrait dans l’optique de son émergence, suivre la voie tracée par les NPI de
l’Asie du Sud Est.
BACCALAUREAT A4 2015
Sujet 1 : Le japon : une grande puissance économique
Consigne de travail: Vous insisterez sur les atouts économiques et les réalisations industrielles
Sur le fonds de carte ci- joint, localisez :
 2 Villes industrielles;
 2 mers qui entourent le Japon ;
 Le plus grand complexe portuaire du Japon,
 2 iles de votre choix.
 
Dans ce sujet, il est question de présenter le Japon en tant que puissance économique et plus
précisément de ressortir les atouts économiques ainsi que les réalisations dans ce secteur.
Introduction: espace: Japon, thème: la puissance économique de ce pays, approche: historique: partir
de l’ère meiji ou alors par présentation ou situation du Japon. Problème: Eléments qui caractérisent la
puissance économique ou traits caractéristiques de la puissance économique du Japon. Plan: I– Atouts
économiques du Japon II– Réalisations industrielles du Japon
Plan détaillé (idées à développer)
I– Atouts économiques du Japon (4 idées)
1– Situation Géographique
2– Main d’œuvre abondante, qualifiée et citoyenne
3– Etude minutieuse des marchés et adaptation des produits
4– Rôle déterminant de l’Etat à travers le MITI
Transition : Ces différents atouts expliquent les réalisations industrielles
II– Réalisation industrielles (4 idées)
1– Industries de pointe
2– Industries automobiles
3– Industries chimiques
4– Constructions navales
Conclusion: Bilan: Le Japon bénéficie de nombreux atouts économiques qui vont le hisser au premier
rang des puissances mondiales. Réponse problème: Le dynamisme et l’esprit d’initiative de la
population japonaise ont permis à ce pays de développer une gamme variée d’industries. Ouverture:
l’économie japonaise souffre cependant de multiples problèmes: concurrence, rareté de matières
premières.
 
Introduction: Dans la deuxième moitié du 19e siècle, le Japon sous l’impulsion de Mutsu Hito va
connaitre un essor industriel important qui vont faire de ce pays des siècles plus tard, une grande
puissance. Quels sont donc les traits caractéristiques de la puissance économique du japon? Répondre
a cette question nous conduira d’une part, à ressortir les fondements de l’économie japonaise, et
d’autre part à recenser quelques réalisations industrielles.
       La puissance économique du Japon repose sur de nombreux atouts. On a le caractère insulaire de
ce pays qui se matérialise par son ouverture sur la mer, ce qui permet l’installation de plusieurs
infrastructures portuaires et de zones franches industrielles comme à Yokohama.
       Le japon, c’est aussi une main d’œuvre hautement qualifiée, avec de nombreux ingénieurs et
cadres. Elle a comme particularité d’être citoyenne et de ne pas grever.
       L’état, à travers le ministère du commerce extérieur et de l’industrie joue un rôle déterminant dans
les stratégies de développement économiques du Japon.
       Enfin, les groupes industriels japonais ont l’habitude des études minutieuses des marchés, ce qui
leur permet d’offrir une gamme de produits en fonction de la bourse de tout citoyen, exemple pris sur
le groupe Toyota premier constructeur mondial présent dans le monde entier. Ces différents atouts
expliquent les réalisations industrielles
       Le Japon offre une large gamme d’industries où il se situe généralement aux premières places. Le
Japon, avec des groupes comme Sony, Mitsubishi, Toshiba est leadeur mondial du secteur de pointe et
des industries high tech.
       Il est également l’un des leaders en termes de constructions navales. Les chantiers navals du japon
ne désemplissent pas de commandes…
      Dans le domaine automobile, le groupe Japonais Toyota fait la loi et se situe au rang des premiers
constructeurs mondiaux avec une gamme variée de modèles (Corolla, Avensis, Rav 4). Le Japon
possédant 9,4 % du parc automobile mondial.
       Enfin dans le domaine chimique et pétrochimique, malgré l’absence des matières premières, le
Japon se situe dans les premiers rangs dans ces secteurs et possède le plus grand potentiel de raffinage
au monde.
Conclusion: Le Japon bénéficie de nombreux atouts économiques qui vont le hisser au premier rang
des puissances mondiales. Le dynamisme et l’esprit d’initiative de la population japonaise ont permis
à ce pays de développer une gamme variée d’industries. L’économie japonaise souffre cependant de
multiples problèmes: concurrence, rareté de matières premières.
SUJET 1 : LES CAUSES DU DECOLLAGE INDUSTRIEL DES NPI.
1. je lis le libellé du sujet, et j’analyse les mots clés
2. j’identifie le cours qui va m’aider à traiter le sujet. Il s’agit des facteurs de localisation des
industries
3. je mobilise les connaissances qui vont m’aider à traiter le sujet
4. je fais apparaître la problématique : le problème soulevé ici est l’identification des facteurs qui
ont permis aux pays anciennement pauvres et sous développés d’amorcer leur décollage
industriel.
5. j’adopte un plan à trois entrées : le rôle des pays développés, la politique des pouvoirs publics
et l’importance de la main d’œuvre.
6. je bâtis ma conclusion
7. je construis ma matrice synthétique d’idées

Parties (idée principale) Idées (explication)  et illustration  (4 idées maximum à développer

 Entraînement au développement à travers le Transfert des


  technologies et implantation des industries
   Investissement (aide / emprunt international)
Rôle  des pays  Envoi de la matière grise (ingénieurs)
développés
 Partenariats commerciaux

 appui administratif / contrôle et régulation


 politique fiscale et parafiscale souple (dégrèvement fiscaux)

Politiques des pouvoirs  stratégie délibérée de l’état (planification)


publics  (rôle de l’Etat)  mise à la disposition des opérateurs de terrains gratuits et bâtiments.
 Absence des tracasseries administratives
 Aides aux entreprises ; création d’entreprises publiques

Rôle de la main d’œuvre  abondance de la main d’œuvre


 main d’œuvre hautement qualifiée dynamique et diversifiée et prête
à l’emploi.
 main d’œuvre qui accepte les bas salaires (main d’œuvre bon
marché)

 
INTRODUCTION (il s’agit ici d’un canevas, d’un modèle)
 (Pr)Au milieu des années 70, certains pays jusqu’ici en marge de l’industrialisation, vont amorcer un
décollage industriel qui va les conduire au rang de NPI ou pays émergents. (Prb.) Il est question dans
ce sujet d’identifier (rechercher) les facteurs (causes, raisons) qui ont permis à ces pays de passer du
stade de pays sous développés à celui de pays émergents. (Pl)La compréhension de cette mutation
requiert que l’on s’intéresse d’abord au rôle des pays développés, puis à la politique des pouvoirs
publics et enfin au rôle de la main d’œuvre.
     Le décollage industriel des NPI à l’instar du Brésil de la Corée du sud est majeure partie imputable
aux rôles des pays développés. (1 er partie : j’annonce son contenu) En effet, ce sont les pays
développés comme le Japon qui grâce à leur impulsion ont entraîné dans le développement des pays
autrefois sous développés. Cet entraînement s’est fait par transfert des technologies dans ces pays et
l’implantation des industries (firmes multinationales) qui ont accéléré le développement.  C’est  le cas
des NPIA (quatre dragons de l’Asie du sud est).
    Les pays développés ont aussi investi d’importantes sommes dans ces pays. Ces investissements
sont connus sous le nom des IDI (investissements directs internationaux). Ils se sont faits sous forme
d’emprunt ou d’aide. Ce qui a permis aux pays sous développés d’amorcer leur décollage.
Par la suite les NPI ayant amorcé leur décollage, ils sont devenus les partenaires commerciaux des
pays développés. On constate ainsi que le volume des échanges entre ces pays est devenu important.
Mais c’est surtout l’action de l’état qui aura été un catalyseur du décollage industriel.
      L’Etat a joué un rôle important dans l’industrialisation à travers la mise en place de nombreuses
mesures et l’élaboration d’une stratégie de développement.  On note entre autres, l’élaboration d’une
politique fiscale et parafiscale souple et incitative. Cette politique des pouvoirs publics a permis à de
nombreuses firmes de s’installer dans ces pays (Industries pour la chine, et service pour l’Inde). On
peut traduire les délocalisations industrielles comme la résultante de la politique des pouvoirs publics.
    Le rôle de l’Etat s’est également matérialisé par des appuis administratifs et la mise à la disposition
des opérateurs économiques des terrains gratuits et bâtiments clés en main. (Zones franches).
    Puis l’état a joué un rôle de contrôleur et de régulateur. Et, par l’absence des tracasseries
administratives et la stabilité politique, l’Etat va favoriser l’implantation des industries, qui vont
trouver une main d’œuvre importante dans ces pays.
    La main d’œuvre a joué véritablement un grand rôle dans le décollage industriel des NPI. Dans ces
pays, la main d’œuvre est assez abondante et diversifiée. C’est pourquoi ceux-ci ont été baptisés
« pays ateliers » car c’est ici qu’on trouve des industries nécessitant la main d’œuvre.
     De surcroît, il s’agit d’une main d’œuvre hautement qualifiée et dynamique. Elle est bien formée
dans de grandes écoles et prête à l’emploi.
     A cela s’ajoute le fait que celle-ci soit une main d’œuvre bon marché qui accepte les bas salaires.
Ainsi pour le salaire d’un ouvrier en France, on pouvait faire travailler 20 à 30 personnes dans les NPI
au début de leur décollage industriel. 
CONCLUSION
Le décollage industriel des NPI a été des faits majeurs du milieu des années 70. Ce processus a surtout
été imputable au rôle des pays développés, à la politique des pouvoirs publics et surtout à l’importance
de la main d’œuvre. Mais on constate que si certains pays ont réussi leur décollage, c’est surtout à
cause de l’effet d’entraînement des pays développés et du rôle de l’état qui a fixé les grandes
orientations et les secteurs prioritaires. Les pays africains ne devraient-ils pas imiter le modèle des
NPIA pour amorcer leur décollage industriel.
SUJET 2 : LES PROBLEMES DE L’AGRICULTURE CAMEROUNAISE.
INTRODUCTION L’agriculture constitue le secteur clé de l’économie camerounaise. Elle occupe
60%  de la population active et intervient à près de 30 % dans le PIB. Malgré cette place, cette activité
est encore en butte à d’énormes difficultés. Le sujet porte sur L’identification (l’inventaire, le
recensement) des problèmes de l’agriculture Camerounaise. D’où la nécessité pour nous d’insister tour
à tour sur les problèmes d’ordre naturel, économique et structurel.
(Idées à développer et à argumenter 4 par partie)
  I - Les problèmes naturels : Pauvreté des sols et SAU réduite – 15%- (I.S1) ; Fortes pluies lessivent
le sol (IS2)  Destruction des plants par les insectes et les animaux sauvages (IS3) ; Aléas climatiques
(intempéries) (IS 4)
 Les problèmes économiques : Mauvaise organisation des circuits économiques (I.S1) ;
désengagement de l’état dans le secteur agricole (I.S2) ; Absence de subvention aux
agriculteurs (I.S3) ; Concurrence des produits étrangers (bonne qualité, pris bas) (I.S4) 
 Problèmes structurels (techniques) : Faible mécanisation (15% selon le CNEEMA) (I.S1)  ;
Utilisation d’un outillage rudimentaire (I.S2) ; Confiscation des meilleures terres par les
sociétés capitalistes (I.S3)  ; Mauvais état des routes (régions agricoles non desservies) (I.S4) ;
CONCLUSION
Malgré la place que l’agriculture occupe dans l’économie Camerounaise, elle fait face à des problèmes
d’ordre naturel, économique et structurel. Mais c’est surtout sur le plan économique que les problèmes
sont poussés. Seule une action concertée de l’Etat et des paysans peut rendre ce secteur compétitif
PROBATOIRE C D E           2009
L’agriculture tropicale : conditions du milieu caractéristiques et problèmes.
INTRODUCTION : Dans la zone intertropicale, l’agriculture constitue un secteur clé de l’économie,
l’activité la plus répandue qui occupe une grande partie de la population active. Dans ce sujet, il est
question des traits majeurs et des problèmes de cette agriculture. Ceci implique que l’on s’intéresse
tour à tour aux conditions naturelles de son développement, ses caractéristiques et ses problèmes.
 LES CONDITIONS NATURELLES (2 à 4 idées à développer et à argumenter)
La zone intertropicale est une région d’une grande diversité sur tous les plans :
 Diversité climatique entraînant le développement des secteurs agricoles et la diversité
culturale
 Diversité des milieux biogéographiques (savane, forêt, steppe)
 Diversité pédologique (sols alluviaux, volcaniques etc)
 Diversité topographique et existence de nombreux cours d’eau.
Du fait de cette diversité des conditions naturelles, cette agriculture présente de nombreuses
caractéristiques
 LES CARACTERISTIQUES (2 à 4 idées à développer et à argumenter)
 agriculture dualiste (traditionnelle et moderne)
 agriculture aux techniques rudimentaires et faiblement mécanisée
 pratique de la polyculture vivrière
 agriculture extensive ayant recours à la main d’œuvre familiale et aux rendements bas,
utilisation peu prononcée des engrais chimiques et des produits phytosanitaires
 agriculture de subsistance, pas d’excédents pour la commercialisation. L’agriculture tropicale
est en proie à de nombreux problèmes
o LES PROBLEMES (2 à 4 idées à développer et à argumenter)

 Naturels : pauvreté des sols, aléas climatiques, destruction des plants par les animaux
sauvages et les criquets
 Techniques : faiblesse de la production, confiscation des meilleures terres par l’Etat et les
riches, faible mécanisation, enclavement des régions agricoles, insuffisance des infrastructures
de stockage etc.
 Economiques : étroitesse du marché local, faiblesse des moyens financiers pour l’achat des
intrants agricoles, absence de subventions des agriculteurs.
CONCLUSION :
La zone intertropicale est une zone d’une diversité naturelle plus ou moins favorable au
développement de l’agriculture. L’agriculture dans cette zone est à forte dominance
d’autoconsommation, confrontée aux conditions du milieu et à la pauvreté des populations. La
modernisation de cette agriculture ne contribuerait-elle pas à asseoir l’autosuffisance alimentaire des
pays sous développés ?

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