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I.

Définition
Un groupe est un ensemble d'individus ou d'objets possédant des caractéristiques communes
ou rassemblés dans le même objectif. Selon les domaines, il peut faire référence à :
Armée
Arts
Economie
Sciences humaines ect…
Un groupe est un ensemble de personnes physiquement réunies en un même lieu, en nombre
égal ou supérieur à quatre, ayant la possibilité de communiquer entre elles ” (Delhez, 1985).

II. Dynamique de groupe

La dynamique de groupe est l'ensemble des phénomènes, mécanismes et processus


psychiques et sociologiques qui émergent et se développent dans les groupes. Elle est du
ressort de la psychologie sociale.

Plus précisément, cette expression renvoie aux pratiques suivantes :

L’étude (description et analyse) des mécanismes et processus spécifiques aux groupes


l'intervention au sein de groupes dans le but de faciliter la compréhension des
processus qui s'y développent, et ce afin de générer un changement qui aura des effets
sur le groupe ou ses membres.
la formation spécifique en groupe permettant de découvrir et de comprendre ce qui se
passe dans les relations interpersonnelles au sein d'un groupe ou d'une assemblée de
personnes. Une telle formation permet ainsi de se familiariser avec la compréhension
des phénomènes et processus de groupe.

Au sens originel, la dynamique des groupes constitue le domaine de recherche ouvert par Kurt
Lewin et ses assistants vers 1938-39. Le terme « dynamique des groupes » est donc un terme

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assez générique qui englobe des activités aussi distinctes les unes des autres que la conduite
de réunions, le travail en équipe, l’expression créative en groupe, l’entraînement à la
communication dans le groupe, l’entraînement à l’animation de groupes, les techniques de
groupes, l’étude des réseaux de communication ou des mécanisme d'émergence
du leadership au sein de groupes préexistant ou en créés artificiellement en situation
expérimentale.

Performance de groupe
 Voici les 4 étapes de vie d’une équipe, pour une équipe performante et comment réagir à
chacune de ces étapes.

Selon le modèle de Tuckman, un groupe de travail peut passer par 4 étapes :

L’évolution d’une étape à une autre n’est


1-Formation
pas linéaire. En fonction du contexte, de
2-Tension la communication et des différences
3-Normalisation individuelles, le groupe peut retourner à
4-Exécution une étape antérieure et y rester.

Le processus est dynamique et peut changer à tout moment. Il s’agit donc pas de faire entrer
le collectif de travail dans une case, tant les situations réelles de travail peuvent
être complexes.

1. Formation

La première étape consiste à former le groupe : nommer les membres de l’équipe et les mettre
en présence. Lorsque le groupe est formé, chaque membre s’approprie son nouveau rôle et
découvre celui des autres. C’est pourquoi le rôle de chacun doit être clair pour tous.

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A cette étape, les échanges informels peuvent s’avérer particulièrement inutiles. Ils ne sont
pas à bannir, bien au contraire ! Ils permettent de tisser des liens et sont particulièrement utiles
pour faire connaissance. En se découvrant des points communs, les affinités se créent
naturellement. Nous avons là un début de collectif.

2. Tensions

Une fois l’étape de découverte passée, certaines divergences de points de vue peuvent


apparaitre, laissant place à des tensions.

Des tensions peuvent également apparaître dans d’autres contextes. Cela peut notamment être
le cas si de nouveaux éléments s’ajoutent et que le projet devient plus complexe. Soyez
particulièrement vigilant en cas de départ ou d’arrivée d’un membre de l’équipe-projet.
L’émergence d’un leader n’intégrant pas le point de vue des autres peut également être source
de tensions.

A ce stade, des sous-groupes peuvent se former, en fonction des prises de position,


des méthodes de travail et des personnalités de chacun.

La situation peut paraître inconfortable, contre-productive, à éviter. Mais il n’en est rien !

Cette étape est bénéfique sur le long terme. A condition de régler cette tension et ne pas rester
bloqué à cette étape, bien entendu.  Selon Tuckman, il est également nécessaire de favoriser
« l’intention positive ». Il s’agit d’adopter une attitude positive envers les autres. Pour cela, il
faut s’appuyer sur trois éléments :

Confiance mutuelle : Afin de rétablir un climat de confiance, l’animateur doit


rassurer les membres de l’équipe en leur rappelant qu’ils avancent tous vers un but
commun et œuvrent pour le bien du projet.
Identification au groupe : Le responsable de projet doit identifier le nœud des
tensions pour les dissiper. Chacun doit trouver de bonnes raisons de mettre de l’eau
dans son vin et parvenir à un arrangement. Le groupe n’en sera que plus mature et
performant par la suite !

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Il doit rester neutre, en écoutant le point de vue de tous. Ainsi, il pourra objectiver la
situation et permettre à chacun de comprendre l’opinion de l’autre et adopter d’autres
perspectives.

Efficacité du groupe : la performance collective est plus importante que la somme


des performances individuelles et qu’ils ont besoin les uns des autres pour avancer et
atteindre l’objectif commun.

3.   Normalisation

Faisant suite à une mise au point, cette étape consiste à adopter les nouvelles méthodes de
travail, décidées d’un commun accord. Ces dernières deviennent la « norme ».

Pour favoriser cela, le responsable de projet peut centraliser les informations et surveiller
leur mise en application. Il peut intervenir (en douceur), si des rectifications sont nécessaires.

A ce stade, les échanges informels sont également favorables et viennent renforcer le


dialogue et la confiance entre membres de l’équipe.

Suite à cette étape, l’équipe n’en sera que plus performante et communiquera plus facilement.

4. Exécution

A cette étape, le groupe est « mature » et prêt à travailler efficacement, en toute autonomie.

 Une fois les normes intériorisées, le groupe entre en connivence et devient beaucoup plus
efficace. Chacun est d’accord sur la marche à suivre et va chercher la complémentarité de
l’autre pour favoriser la performance de groupe et atteindre les objectifs.

Suite aux tensions, le dialogue est renforcé : chacun se sent libre d’exprimer soin point de


vue, même s’il diffère de celui des autres, sans craindre d’éventuelles répercussions ou d’être
jugé.

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Le rôle de chacun et les méthodes de travail sont particulièrement clairs : la mécanique de
groupe est fluide.

L’objectif commun est adopté, ainsi que la façon d’y parvenir. Un climat d’entraide naît des
précédentes tensions.

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