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INTERGROUPES
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DESCRIPTION DU COURS
• Identification
• 1.1 Université d’Abomey-Calavi
• 1.2 Année académique: 2018-2019
• 1.3 Etablissement : FASHS
• 1.4 Domaine : 5 (Science de l’homme et de la
société)
• 1.5 Mention : PSYCHOLOGIE
• 1.6 Spécialité : PTO
• 1.7 Grade (Lice nce, Master, PhD) : Licence
DESCRIPTION DU COURS
Année Masse horaire Nombre de Semestre Jour/horaire Local/Amphi
d’études crédit
(Nombre A
d’heures) communiquer
2ère année 1 S2 En ligne
chaque
CM : 15 semaine
TP-TP : 5
TPE : 5
Enseignante responsable
Charge du cours
Professeure Sylvie de CHACUS. Nom et prénoms : Fidèle Marc
Vcice Doenne FASH/ Coordonnatrice Filiere PTO HOUNNOUVI
Grade :Enseignant Professionnel
Email : fmhounnouvi@gmail.com
Tel : +22967674666
PRESENTATION GENERALE DU COURS
• 1- Pré requis :
• Pour mieux comprendre le présent cours, il faut se rappeler
les notions en techniques d’ intervention sur le groupe, les
theories en psychologie sociale.
• Interactions en groupe
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CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• A. DEFINITIONS
• A. DEFINITIONS
• Lewin.K in «Frontiers in group dynamics », Human
relations 1947, défini le groupe comme «ensemble des
individus qui partagent un destin commun». les
membres du groupe doivent avoir un objectif commun,
un but à atteindre
• Sherif.M., in «Intergroup relations and leadership»,
1962, le définit comme un «ensemble d’individus
amenés à réaliser un but commun par leurs activités
interdépendantes(..) Structure sociale implicite ou
formelle».
CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• A. DEFINITIONS
• Rey.J.P , in Le groupe», Edition EPS «Pour l’action», 2000,
«Un groupe n’est pas un simple rassemblement d’individus.
C’est un espace social dans lequel les membres interagissent,
communiquent, forment des sous groupes en fonction des
affects qu’ils ressentent les uns vis à vis des autres.» les
membres du groupe doivent éprouver des affects (sentiments
par exemple) les uns vis à vis des autres.
• Ce qui apparaît donc comme fondamental c’est la notion de
but à atteindre, la mise en présence et la notion
d’interdépendance. Par conséquent, on trouve 5
caractéristiques du groupe.
CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• A. DEFINITIONS
• Identité collective (Traits de caractéristiques commun aux
membres du groupe, reconnaissables)
• Sentiment d’intention commune ou objectifs communs. (But à
atteindre)
• Modalités structurées de communication (Échange de
l’information au sein du groupe pour faciliter l’atteinte du but)
• Interdépendance au niveau de personnes ou de la tâche
(Interagir pour réaliser la tâche, par exemple se répartir les
taches, travailler ensemble, mettre au point une stratégie)
• Attirance interpersonnelle (Relations courtoises ou au mieux
affinités, qui facilitent l’échange d’information et le travail en
commun).
CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• On recense plusieurs types de groupes en psychologie
sociale, selon les auteurs mais seulement certains
correspondent à la définition précédente du groupe.
Lorenzi-Cioldi. Fin «individus dominants et groupe
dominés», PUG, Grenoble, 1988, identifient:
– Ces 2 types de rôles existent indépendamment l’un et l’autre et la confusion entre ces
rôles sociaux et sociétaux n’a pas lieu d’être dans une équipe sportive, mais on y a
parfois recours pensant résoudre les conflits de décisions (exemple de désaccord sur le
choix du capitaine à compétences de leader égales). La décision issue de la confusion
des rôles peut devenir nouvelle source de conflit, notamment s’il existe des rôles non
officiels au sein du groupe;
CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• C. LA STRUCTURE DU GROUPE :
• Rôles Officiels (entraîneur, capitaine d’équipe). Ces rôles sont définis par
la structure et correspondent à des attentes spécifiques pour le reste du
groupe.
• Rôles Non officiels,
• par ex pouvoir et structure sociale au sein d’une bande. Ces rôles peuvent
évoluer. On parle alors du leadership non officiel (c’est à dire non reconnu
des instances qui définissent les rôles). Ce phénomène est souvent
observable dans les classes scolaires difficiles. Le leader officiel (reconnu
par l’enseignant et l’administration) possède le statut de délégué de classe
mais ne joue peut être pas forcément son «rôle» de leader au sein de la
classe. Souvent la norme à laquelle il adhère (la norme scolaire basée sur
le travail, le progrès, etc..) est différente de celle de la classe (norme «anti-
scolaire» basée sur le chahut…) et donne lieu à la reconnaissance d’un
autre leader mais non officiel («le perturbateur de la classe»)
CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• C. LA STRUCTURE DU GROUPE :
• Tout comme la confusion entre les rôles sociaux et
socétaux, la présence de rôles officiels et non officiel au
sein d’un groupe nécessite une forte gestion de la part des
membres et se pose souvent comme source de conflit.
• On voit donc à travers ces rôles l’importance du LEADER
ou LEADERSHIP. Leadership: à la fois un processus
(influence) et une propriété (qualité et capacité de
l’individu). Pour BARROW, 1977, le leadership est «un
processus de comportement qui pousse les individus et les
groupes à atteindre les objectifs fixés».
CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• C. LA STRUCTURE DU GROUPE
• NORMES DES GROUPES ET CONFORMISME.
Norme:
ce qui est désirable et fait valeur de quasi description. Une
«norme» est un niveau de rendement, un modèle de
comportement ou de croyance. On peut fixer les normes de
façon officielle ou non officielle. Par exemple, norme de
productivité comme le nombre d’heures d’entraînement par
semaine (fixé par le club et que le joueur peut augmenter à
son gré).
Dans un groupe, les normes sont créées progressivement,
«par tâtonnements successifs puis par influence mutuelle»
CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• C. LA STRUCTURE DU GROUPE
• NORMES DES GROUPES ET CONFORMISME.
Norme:
selon Oberlé.D (op.cit), c’est la «normalisation» à l’inverse du
conformisme (intervient lorsque les normes existentdéjà dansle
groupe). Par exemple, l’heure du début de l’entrainement est
18h (norme officielle) et les joueurs ont pris l’habitude d’arriver
sur les lieux environ une demi-heure à l’avance (norme non
officielle) pour se préparer et commencer à l’heure. Un nouvel
élément aura le choix de se fixer sur la norme officielle ou non
officielle, sachant que pour la dynamique il aura tendance à se
calquer sur la norme non officielle.
CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• C. LA STRUCTURE DU GROUPE
• NORMES DES GROUPES ET CONFORMISME.
Norme:
En psychologie sociale, on parle de normes sociales, reconnues
ou non par le droit (institutionnel), partagés à des degrés divers
par les différents groupes sociaux qui composent une société à
un moment donné de son histoire (L.Mucchielli, in «La
découverte du social,…», 1998). Ainsi certaines normes
apparaissent comme contraignantes, c’est à dire celles qui
entraine une sanction juridique ou physique (les normes
familiales, normes officielles) et d’autres moins mais qui
régissent notre vie quotidienne (façon de s’habiller, de parler, de
se comporter, etc…).
CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• C. LA STRUCTURE DU GROUPE
• NORMES DES GROUPES ET CONFORMISME.
Norme:
Les normes peuvent être énoncées de manière claire
(règlement intérieur par exemple) mais souvent, elles
apparaissent comme implicites: «ce qui se fait et ce qui ne se
fait pas»!!!. Dans tous les cas, une norme, quelle qu’elle soit,
se respecte (conformisme) ou dans le cas contraire on parle de
«déviance».
CHAPITRE PREMIER: LE GROUPE
• C. LA STRUCTURE DU GROUPE :
Exposes sur
- Les facteurs qui affectent les comportements
et les résultats intergroupes.
- Niveaux et sources de conflits.
- Différents types de conflits.
- Les méthodes de gestion des conflits.
PSYCHOLOGIE DES GROUPES ET
INTERGROUPES
CHAPITRE 2: : LE LEADERSHIP
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Le Leadership
Un gestionnaire a des
Un leader dispose d’un
compétences en matière
pouvoir d’influence
de planification,
sur les autres.
d’organisation,de contrôle,etc.
Un manager Un leader
Administratif Innove
Est « une copie » Est un « original »
Assure le maintien de l’organisation Fait progresser l’organisation
S’intéresse surtout aux systèmes et aux S’intéresse surtout aux gens
structures
Se fie au contrôle
Inspire la confiance
Envisage les choses à court terme
Envisage les choses à long terme
Se demande quand et comment
Se demande quoi et pourquoi
Fixe son attention sur le bénéfice net
Fixe son attention sur l’horizon
Imite
Crée
Accepte le statu quo
Remet en cause le statu quo
Se comporte en bon petit soldat
Prend ses propres décisions
Fait bien les choses
Prend les bonnes initiatives
Comment développer son leadership ?
Pour pouvoir être leader
n’est pas une chose
facile
4.Développer son leadership
4.1. Six Règles de conduite d’un leader
4.Se maîtriser :
5.Savoir déléguer:
• Signaler l’avenir
• Engager les personnes et les faire grandir
• Réinventer sans cesse
• Valoriser les résultats et les relations
• Incarner les valeurs
• Réfléchir toujours
LES SOURCES DE POUVOIR DU LEADER
Deux sources:
• L’ORGANISATION (lois et règlements du
groupe)
– Le pouvoir issu de la légitimité
– Le pouvoir de récompenser
– Le pouvoir de coercition
• LA PERSONNE DU LEADER
– Le pouvoir de la personnalité
– Le pouvoir de la compétence
LES CONDITIONS D’UN LEADERSHIP EFFICACE
Etre visionnaire
Une communication
signifiante
Leadership efficace
SUCCES
Savoir se comprendre
Savoir déléguer ses
soi-même
pouvoirs
LES STYLES DE LEADERSHIP
PSYCHOLOGIE DES GROUPES ET
INTERGROUPES
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Quelques théories explicatives du
fonctionnement d’un groupe
• La théorie du bouc émissaire ou théorie de la frustration
de Dollard, Miller, Mowrer et Sears (1939)
• représente le rapport frustration / agression selon lequel
toutes frustration entraîne des réactions agressives.
• Ces réactions agressives sont dirigées vers la ou les
personnes responsable de la frustration.
• Lorsque les frustrations s'accumulent et que l'agression ne
peut être renvoyée à la personne responsable de la
frustration, alors un bouc émissaire peut être désigné et
peut devenir la cible de préjugés, d'agressions, ou de
discriminations.
Quelques théories explicatives du
fonctionnement d’un groupe
• La théorie de la brebis galeuse de Marques, Yzerbyt et
Leyens (1988)
• permet de rendre compte de la façon dont les
individus perçoivent et évaluent une personne-cible
qui se conduit, soit de façon conforme (normative), soit
de façon contraire (déviante) à leurs attentes.
• Que cette personne-cible appartienne au même groupe
(endogroupe) ou à un autre groupe (exogroupe).
• L'effet brebis galeuse correspond à un comportement
de groupe.
Quelques théories explicatives du
fonctionnement d’un groupe
• La théorie des conflits réels développe par Sherif (1966)
• démontre que c'est la compétition pour l'acquisition et
le contrôle des ressources naturelles et
(ou) économiques qui serait à l'origine des conflits
intergroupes.
• Dans le cas de relations compétitives entre les groupes,
les caractéristiques génératrices de comportements
conflictuels sont attribuées à l'autre groupe.
• Dans le cas de relations coopératives la concurrence
intergroupe serait à la base des stéréotypes, des
préjugés et de discriminations.
Quelques théories explicatives du
fonctionnement d’un groupe
• La théorie de l'identité sociale de Tajfel est complémentaire à la
théorie des conflits réels.
• Selon cette théorie, la catégorisation sociale permet à l'individu
de se définir comme membre de groupes particuliers (auto-
catégorisation) et entraîne un besoin de maintenir ou d'atteindre
une identité sociale positive.
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Relations intergroupes
• La définition de Relations integroupes
• Les relations intergroupes désignent l'ensemble des
perceptions et des comportements de groupe définis en
termes de nous et eux pour autant qu'ils sont le produit
d'un des processus cognitifs les plus fondamentaux de
l'être humain: la catégorisation.
• On parle de relations intergroupes quand l'interaction
sociale est influencée par l'appartenance à différents
groupes sociaux.
Relations intergroupes
• 1. Catégorisation sociale
•
Relations intergroupes
• 1. Catégorisation sociale
• Ils nous permettent de générer des attentes vis-à-vis d'un individu, avant même
de le connaître, au niveau de ses caractéristiques, sur la simple base de son
appartenance à un groupe social.
Les stéréotypes influencent la manière dont nous traitons les information
sociales.
Ils orientent :
- L'attention : on néglige des informations. "Nous voyons ce que nous
voulons voir".
- L'interprétation : "Nous comprenons ce que nous voulons comprendre".
- La mémorisation : Nous retenons seulement les informations conformes au
stéréotype. "Nous retenons ce que nous savons déjà".
Relations intergroupes
• L'endogroupe et l'exogroupe
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Un retour aux fondements théoriques :
discrimination et biais pro-endogroupe
• Le paradigme du groupe minimal (PGM) de
Tajfel & al. (1971):