Vous êtes sur la page 1sur 10

INTRODUCTION

Déployer une « culture juste » dans votre organisation, c’est créer les conditions de
confiance nécessaires pour que les informations circulent bien. C’est aussi définir les
comportements qui doivent être reconnus et valorisés et, à l’inverse, les
comportements inacceptables qui doivent être sanctionnés. « Appliquer une
réaction juste » est un ingrédient incontournable du leadership en sécurité. 
INTRODUCTION
Chaque collaborateur sait que les bonnes pratiques sont reconnues et valorisées, car
elles contribuent à la bonne santé de l'entreprise.
Chaque collaborateur se sent en confiance pour signaler une erreur, car pour
l'entreprise, en tirer les leçons est aussi une source de progrès.
Bien sûr, on ne peut tolérer pour autant le franchissement de la ligne rouge en matière
de sécurité, car une culture juste protège les individus avant tout. Bref, la culture juste,
c'est une réaction adaptée à chaque situation.
Et voilà climat de confiance, reconnaissance des contributions de chacun, mobilisation
de tous.
La culture juste est un formidable levier pour faire progresser la sécurité, chacun partage
ses difficultés et ses pratiques pour mieux se protéger soi-même et les autres.
 LA NOTION DE CONFIANCE AU CŒUR DE LA CULTURE JUSTE
Pour un salarié, quel qu’il soit, il est rassurant de pouvoir anticiper la réaction de sa
hiérarchie en cas d’initiative ou d’erreur.
Les règles doivent être établies et claires. Un collaborateur qui a constaté un
dysfonctionnement sera ainsi encouragé à le signaler et son initiative sécurité sera
récompensée. Et lorsqu’un écart volontaire est commis, il fera l’objet d’une réaction juste,
pouvant dans certains cas aller jusqu’à la sanction, définie à partir d’un cadre
méthodologique clair et des règles connues et applicables à tous. La prévisibilité des
conséquences d’une action incite le personnel à la confiance.
 LA NOTION DE CONFIANCE AU CŒUR DE LA CULTURE JUSTE

A l’inverse, l’arbitraire pousse à la défiance. Une sanction prise selon l’état d’esprit, voire
l’humeur, d’un directeur ne sera ni comprise, ni acceptée. La première victime d’un
manque de confiance dans l’organisation est la circulation de l’information. Car un salarié
qui pense pouvoir être sanctionné arbitrairement s’il fait une erreur va peut-être la cacher
à sa hiérarchie. Ou encore un opérateur qui signale des dysfonctionnements et ne reçoit
jamais un « merci » peut se décourager et ne plus faire remonter ces informations…
Et quand le silence organisationnel s’installe, les informations, les situations
potentiellement dangereuses ne remontent pas. Elles ne sont alors ni traitées ni prises en
compte dans les stratégies de prévention.
LE SILENCE ORGANISATIONNEL, GRAND ENNEMI DE LA SÉCURITÉ

 Le silence organisationnel est une situation où des informations importantes sont
disponibles au niveau du terrain, mais ne remontent pas… ou plus. De nombreux
mécanismes, psychologiques ou organisationnels, peuvent y contribuer. L’absence de
réaction juste aux signalements ou aux événements est l’un des principaux
mécanismes organisationnels.
COMMENT DÉVELOPPER UNE CULTURE JUSTE ?
Pour entretenir la confiance et une certaine liberté de parole, la réaction de la
hiérarchie face aux erreurs, aux écarts ou encore aux transgressions, doit être
homogène, comprise par tous et prévisible. 
Ici, le rôle des leaders en sécurité est essentiel. On attend d’eux qu’ils :
•Créent les conditions de la confiance pour que chacun se sente légitime pour
signaler toute information relative à la sécurité et agir
•Impulsent une dynamique autour de lignes rouges à ne pas franchir : il s’agit
de règles claires entre des comportements acceptables et non acceptables, qui
se rapprochent des « règles d’or » sur la prévention des risques les plus graves.
COMMENT DÉVELOPPER UNE CULTURE JUSTE ?

•Reconnaissent les contributions positives : valoriser une initiative sécurité,


encourager l’attention portée à la sécurité des collègues… cela permet
d’ancrer des pratiques sûres et constitue un puissant levier de motivation et
d’engagement !
•Réagissent de manière appropriée et homogène face à un écart : cela
suppose d’admettre le droit à l’erreur, d’offrir une équité de traitement…
L’erreur à ne pas commettre ? Une direction qui édicterait, dans son coin, un
catalogue d’incitations et de sanctions. Si vous voulez que les règles vitales
soient comprises et acceptées par tous, rien ne vaut le dialogue et la co-
construction. 
COMMENT DÉVELOPPER UNE CULTURE JUSTE ?

La culture juste a des effets bénéfiques sur la sécurité… et sur tout le fonctionnement
d’une organisation ! 
COMMENT DÉVELOPPER UNE CULTURE JUSTE ?

Le rôle du leader dans la culture juste


Le leader en sécurité :

•Lutte contre le silence organisationnel en créant les conditions de confiance


pour que les informations circulent bien

•Valorise les contributions positives à la sécurité pour renforcer


l’engagement des équipes et ancrer les bonnes pratiques

•Réagit de manière appropriée et homogène face à un écart : cela suppose


d’admettre le droit à l’erreur, d’offrir une équité de traitement…

Vous aimerez peut-être aussi