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HSE
Realise par:
ADNAN Hajar
Introduction:
L’école Supérieure de Technologie Safi organise une formation en Sécurité,
Santé et Environnement (HSE) en partenariat avec OCP. Cette initiative conjointe
vise à renforcer les compétences des étudiants dans la gestion des risques, la
protection de la santé, et la préservation de l'environnement. Une collaboration
significative entre l'éducation et l'industrie pour former les futurs professionnels
aux normes élevées de sécurité et de durabilité.
L'HSE est l'acronyme d'Hygiène, Sécurité, Environnement.
L'HSE est une méthodologie de maîtrise des risques et de management des
entreprises dans les domaines de l’hygiène, de la santé/sécurité et de
l’environnement. Cette méthodologie fait appel aux référentiels de normes
spécifiques, dont l’application peut faire l’objet, sur la base du volontariat, d’une
démarche de certification auprès de divers organismes compétents (AFNOR et
autres).
L'approche HSE repose sur la combinaison de 3 piliers clés :
Hygiène :
Il s'agit de garantir des conditions de travail et de production propres et sûres,
en veillant à l'absence de contaminants, de substances nocives, de micro-
organismes dangereux, etc. L'hygiène concerne également la qualité des
produits et la protection de la santé des travailleurs.
Sécurité :
La sécurité vise à prévenir les accidents, les incidents et les blessures sur le lieu
de travail. Cela implique la mise en place de procédures de sécurité, de
formations, de mesures de prévention des risques, et de contrôles rigoureux.
Environnement :
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La gestion environnementale consiste à minimiser l'impact des activités de
l'entreprise sur l'environnement. Cela inclut la réduction des émissions de
polluants, la gestion des déchets, la préservation des ressources naturelles, et la
conformité aux réglementations environnementales.
En résumé, l'HSE est une approche méthodologique essentielle pour assurer la
protection de la santé des travailleurs, prévenir les accidents et minimiser
l'impact environnemental dans le cadre des activités industrielles et
commerciales. Elle contribue également à la conformité réglementaire et à la
création d'un environnement de travail plus sûr et plus respectueux de
l'environnement.
I. Culture de sécurité :
La culture de sécurité est un ensemble de manières de faire et de manières de
penser largement partagées par les acteurs d'une organisation à propos de la
maîtrise des risques les plus importants liés à ses activités.
Dans le contexte de la gestion de la santé, de la sécurité et de l'environnement
(HSE), la "culture de sécurité" fait référence à l'ensemble des valeurs, des
attitudes, des comportements et des normes partagées au sein d'une
organisation en ce qui concerne la sécurité. Il s'agit de la façon dont les membres
de l'organisation perçoivent, comprennent et intègrent la sécurité dans leurs
activités quotidiennes.
1. Leadership engagé : Les leaders jouent un rôle crucial dans la promotion d'une
culture de sécurité. L'engagement et l'exemple venant du sommet de la
hiérarchie renforcent l'importance de la sécurité pour l'ensemble de
l'organisation.
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3. Responsabilité individuelle et collective : Chaque membre de l'organisation
doit se sentir responsable de sa propre sécurité et de celle de ses collègues. Une
culture de sécurité encourage la prise de responsabilité individuelle et collective.
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en fonction de divers facteurs tels que l'expérience personnelle, les croyances,
les connaissances, les valeurs culturelles et les influences sociales. Voici quelques
points clés liés à la perception des risques :
3. Communication des risques : La manière dont les informations sur les risques
sont communiquées peut avoir un impact significatif sur la perception des
risques. Une communication claire, transparente et accessible peut aider les
individus à mieux évaluer les dangers potentiels.
6. Confiance dans les autorités : La confiance dans les autorités et les institutions
peut influencer la manière dont les individus perçoivent les risques. Si les gens
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ont confiance dans les régulateurs et les experts, ils peuvent être plus enclins à
accepter certaines activités ou technologies perçues comme risquées.
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contenant divers agents chimiques selon la nature du feu à laquelle elle est
destinée, ou du dioxyde de carbone.
Pour plus d'information consulter notre dossier : Le point sur les extincteurs
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● Les installations de sprinkler sec ou humide : il s’agit de l’installation
sprinkler la plus courante comportant une tuyauterie sous eau ou, sous
air, s’il y a un risque de gel
● Les installations déluge : l’installation est activée de sorte que toute la
surface est protégée. Ce système convient particulièrement pour la
protection de transformateurs et le refroidissement de réservoirs de
stockage.
● Les installations à mousse : ces installations sont particulièrement
adaptées en cas de risques spéciaux ou de protection de produits à haute
valeur ajoutée
Les installations d’extinction à gaz sont utilisées lorsqu’il y a nécessité de
protéger des matériels de grande valeur ou pour lesquels l’eau ne peut être
employée.
Les gaz pouvant être utilisés dans ces systèmes peuvent être répartis en deux
familles :
● les gaz agissant par étouffement : Azote, Argon, Argonite (50 % azote, 50
% argon), Inergen (52 % azote, 40 % argon, 8% CO2)
● les gaz agissant par inhibition : FM200 (CF3CHFCF3), FE13 (CHF3)
L'évacuation du personnel
L'évacuation est la mise à l'abri d'un danger imminent, du personnel et du
public (dirigés vers une zone de sécurité souvent à l’extérieur des locaux). Il ne
faut pas prendre une alarme à la légère et ne jamais la considérer comme un
simple exercice (pas le temps de le vérifier ; chaque minute compte).
Les quelques règles suivantes permettent d'évacuer les lieux en toute sécurité :
● Cesser immédiatement le travail,
● Eteindre les appareils électriques
● Fermer les fenêtres,
● Evacuer les lieux en tirant les portes derrière soi et se diriger vers la sortie
de secours la plus proche et dégagée des fumées, en empruntant le
chemin le plus court (si les lieux sont enfumés, il faut se baisser, l'air frais
se trouve près du sol),
● Ne jamais utiliser les ascenseurs et les monte-charges, même pour les
personnes handicapées,
● Ne jamais revenir en arrière, quelle qu'en soit la raison,
● Garder son calme et se conformer aux instructions de la Direction, de
l'équipe d'évacuation et / ou des services de secours,
● Rejoindre le point de rassemblement (au moindre doute sur l'absence
d'un(e) collègue resté(e) dans l'établissement, prévenir immédiatement
les secours),
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● Aider les personnes handicapées à sortir rapidement. Lorsque ce n'est pas
possible, les éloigner loin du sinistre et les placer dans une pièce près
d'une fenêtre accessible aux pompiers de l'extérieur. Ne pas les laisser
seules et faire prévenir les secours.
Ces consignes de sécurité sont affichées dans l'entreprise et tout salarié doit en
prendre connaissance afin de savoir comment agir en cas d'incendie.
Plusieurs équipes d'intervention sont déterminées:
● une première, est chargée de donner l'alerte, combattre le feu au départ
de l'incendie, mettre en œuvre les moyens de premiers secours et rendre
compte de la situation avec les moyens disponibles sur place
● La seconde équipe, qui doit avoir reçu une formation adaptée (risque
incendie, évolution en milieu hostile, connaissance des lieux, des
cheminements et des accès pompiers, identification des risques
particuliers de l'établissement..), a pour mission de rejoindre le point de
rassemblement de l'équipe dès réception du signal d'alarme, de se munir
des moyens de premiers secours à sa disposition, de mettre en œuvre tous
les moyens de lutte contre l'incendie, d'accueillir et guider les secours
extérieurs et de rendre compte de la situation en signalant la localisation
du sinistre.
Un dossier technique, aide-mémoire indispensable pour les équipes de sécurité,
pourra être constitué où figureront les différentes installations techniques
(ascenseurs, locaux électriques, moyens de secours, dangers potentiels...) et les
premières mesures à prendre.
Des exercices d'évacuation, préparés et non improvisés, doivent être organisés
pour sensibiliser le personnel et réduire le temps total d'évacuation. La direction
de l'entreprise n'est pas tenue d'informer le personnel à l'avance lors de
l'organisation des exercices. Les sapeurs-pompiers peuvent apporter leur aide
mais celle-ci n'est pas obligatoire.
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Le processus de gestion des risques implique généralement les étapes
suivantes :
2. Évaluation des risques : Une fois les risques identifiés, ils sont évalués
en termes de probabilité d'occurrence, de gravité des conséquences et de
rapidité de détection. Cela permet de hiérarchiser les risques en fonction de leur
importance.
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l'assurance, la santé, la gestion de projet et d'autres secteurs où les incertitudes
et les risques sont omniprésents.
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