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Sommaire

QHSE : définition et enjeux


 Définition de la QHSE
 Champs d’action de la QHSE
 Les enjeux du management QHSE
Santé et sécurité au travail : les risques professionnels
Qu’est-ce qu’un responsable QHSE ?
 Le métier, les formations QHSE
 Quel est le rôle d’un chargé QHSE dans une entreprise ?
 Les missions du responsable QHSE
Recrutement en interne ou sous-traitance ?
La technologie au service de la QHSE
Focus sur 5 solutions en mode SaaS
L’importance d’une gestion QHSE maîtrisée
Etude de cas1 : Optimiser la gestion des non-conformités pour maintenir des standards de
qualité élevés
Etude de cas2 : Environnement de travail : comment améliorer la qualité de vie au travail ?

Pour bien saisir l’importance de la Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement, domaine


d’expertise technique, nous allons faire le tour des définitions utiles, des enjeux pour
l’entreprise, mais aussi des missions des chargés QHSE et des nouvelles solutions à votre
disposition.

QHSE : définition et enjeux

Définition de la QHSE

La politique Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (QHSE), Quality, Health, Safety and
Environment en anglais, est un domaine d’expertise comprenant l’identification et le respect
des normes de production d’une entreprise, avec une attention particulière à l’environnement
de travail des salariés, au matériel et au respect de l’environnement.

On la trouve aussi sous les abréviations :

 HSSE : Hygiène (santé), sécurité, sûreté, environnement,


 QSE : Qualité, sécurité, environnement,
 HSE : Hygiène, sécurité, environnement.

Parfois vue comme une contrainte, elle représente aussi un accompagnement des équipes et
un choix éthique, garants de la satisfaction du client, de la compétitivité et de l’image de
l’entreprise.

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Champs d’action de la QHSE

Les champs d’action principaux sont la prévention des différents risques professionnels et le
respect des normes qualité, hygiène, sécurité et environnement.

Amélioration continue de la satisfaction du client et des parties


Qualité prenantes, de l’organisation, de la conformité du travail, des produits
et services
Hygiène Veille à la conformité aux normes applicables en matière d’hygiène
Réduction voire suppression des maladies et des accidents
Sécurité
professionnels
Maîtrise des impacts environnementaux des produits et services et
Environnement
respect des réglementations en la matière

En harmonie avec les stratégies globales de l’entreprise, la gestion QHSE vient en support :

 du management des ressources humaines (RH),


 du management de la qualité,
 du management de la sécurité,
 du management environnemental (ou management durable).

Elle fait donc appel à des connaissances transversales qui concernent toute l’entreprise.

« Pour parler de l’intégration des systèmes QHSE dans la politique de l’entreprise, on parle
de système de management intégré( SMI) , qui s’appuie sur les normes ISO 9001, 14001 et
OHSAS 18001. »

Les enjeux du management QHSE

Il y a deux façons d’appréhender les différents risques :

 en agissant sur leur probabilité d’occurrence (avec des mesures de prévention) ;


 en agissant sur leur gravité (mise en place de systèmes de protection).

Les objectifs sont donc multiples :

 l’évolution de la qualité de la production,


 la conservation du niveau de production et de performance de l’activité,
 le respect de l’intégrité physique et mentale des salariés,
 le respect des normes fixées par l’État et par les différentes organisations,
 la conformité en cas de contrôle de l’inspection du travail, de la médecine du travail,
 la prise en compte des différents types de handicaps, notamment pour les procédures
d’évacuation,
 la responsabilisation de l’entreprise (respect de l’environnement, etc.),
 la sensibilisation des différents acteurs de l’entreprise et des fournisseurs, clients,
partenaires,

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 la réduction des coûts (accidents de travail, pénalités juridiques, etc.),
 l’amélioration de la sécurité et de la santé (bien-être, qualité de vie au travail),
 le succès des audits internes,
 l’obtention de certifications ou de labels pour mettre en valeur l’entreprise,
 l’adhésion du personnel et l’évolution des attitudes (bonnes pratiques) par rapport à la
qualité, la sécurité et l’environnement.

Santé et sécurité au travail : les risques professionnels

La santé et la sécurité représentent deux volets importants de la gestion QHSE. Elles sont
mentionnées dans le Code du travail.

Les risques professionnels varient selon les métiers et les secteurs d’activité, très variés :
nucléaire, métallurgie/sidérurgie, électronique, aéronautique, chimie et
pétrochimie, agroalimentaire, cosmétique, carrières et mines, santé, BTP, etc.

Ils peuvent résulter de l’exercice du métier lui-même, mais aussi de facteurs de stress, de
fatigue, etc. On parle de risques directs ou indirects. L’INRS (Institut national de recherche
et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles,
association créée sous l’égide de la Sécurité sociale) les répertorie sur son site.

Quatre grandes familles de risques professionnels :

 les accidents du travail, survenant dans le cadre de l’exercice d’une profession ;


 les maladies professionnelles, conséquence de l’exposition à un risque physique, biologique
ou chimique ;
 les accidents des trajets ;
 les risques psychosociaux, qui relèvent des conditions de travail, comme le stress, le burn-
out, le bore out, etc.

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« La pénibilité du travail traduit une exposition, au-delà de certains seuils, à un ou plusieurs
facteurs de risques professionnels, susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et
irréversibles sur la santé des salariés. »

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Les acteurs de la santé et de la sécurité au travail

 l’employeur doit tout mettre en œuvre pour assurer les meilleures conditions de travail
possibles ;
 l’employé doit alerter son employeur ou les autorités sur les conduites à risques ;
 le conseil, composé de représentant du personnel et présidé par l’employeur, sensibilise et
protège les salariés, afin de prévenir les dangers et de limiter les risques ;
 le responsable QHSE.

Qu’est-ce qu’un responsable QHSE ?

Le métier, les formations QHSE

Le chargé QHSE (ou coordinateur QHSE, préventeur QHSE, responsable QHSE,


responsable système QHSE) s’attache à la sécurité du personnel, à sa formation en matière de
prévention, aux respects des normes, et à la fiabilité des installations dans l’entreprise.

Autres métiers :

 responsable du contrôle qualité,


 responsable environnement,
 responsable conformité ou sécurité,
 en anglais : Quality Health Safety and Environment manager.

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De nombreuses formations existent, qu’elles soient :

 en école d’ingénieurs,
 en alternance,
 en formation continue diplômante, (exemple : l’AFNOR propose une formation sur 6 jours),
 en ligne.

Quel est le rôle d’un chargé QHSE dans une entreprise ?

Le chargé QHSE, à la fois médiateur, contrôleur et communicant, coordonne des projets et


accompagne les salariés de l’entreprise tout en veillant à leur sécurité, afin de répondre aux
exigences clients et aux exigences réglementaires.

Il peut se référer aux principes généraux de prévention et de protection tels que définis par
l’INRS :

 éviter les risques,


 évaluer les risques,
 combattre les risques à la source,
 adapter le travail à l’homme, pas le contraire,
 tenir compte de l’évolution de la technique,
 privilégier les produits moins nocifs et un meilleur équipement de protection,
 planifier la prévention,
 donner la priorité aux mesures de protection collective tout en garantissant les
protections individuelles,
 donner les instructions appropriées aux salariés (guides, formation sécurité et SST -
sauvetage et secourisme du travail, manuels d’utilisation, consignes de sécurité,
méthodologie, etc.).

Le responsable QHSE contribue aussi au développement de l’image de marque de


l’entreprise ainsi qu’à l’acquisition de nouveaux marchés, deux enjeux déterminants
pour sa compétitivité.

Les missions du responsable QHSE

1) La conception et la négociation de la politique QHSE :

 la définition du plan de pilotage avec la direction, en accord avec les objectifs


(production, développement durable, etc.) et les contraintes de l’entreprise, les
réglementations, les demandes des clients, avec prise en compte :
o des objectifs,
o des moyens,
o du budget ;
 la veille technologique, concurrentielle et environnementale,
 la rédaction des procédures et des instructions à suivre,
 l’intégration des référentiels dans un SMI.

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2) La mise en œuvre et le pilotage QHSE :

 la définition et le choix des méthodes et des outils pour améliorer les produits, les
processus, la sécurité, la prévention des risques et la préservation de l’environnement,
 la formation des cadres et des techniciens, la sensibilisation du personnel,
 l’animation de réunions pour recueillir les problèmes et trouver des solutions,
 la préparation des audits internes et externes (fournisseurs, etc.),
 le reporting suite aux visites de chantiers et aux audits,
 la communication et la promotion de la politique QHSE.

3) L’analyse et le suivi :

 la veille, selon le cahier des charges et les normes en vigueur, de la traçabilité et de la


conformité :
o des matières premières,
o des installations,
o des procédés,
 l’élaboration d’un plan d’actions d’amélioration,
 la vérification des procédures de contrôle et de prévention,
 l’analyse des risques et des opportunités,
 le suivi des statistiques par rapport aux objectifs, etc.

Recrutement en interne ou sous-traitance ?

Pour assurer une mission de prévention des risques hygiène et sécurité et veiller au respect de
la politique de santé au travail, une entreprise peut procéder au recrutement d’un chargé
QHSE.
Mais des cabinets de consultants et des bureaux d’études peuvent aussi fournir des
prestations d’audit et de prévention QHSE en sous-traitance.

La technologie au service de la QHSE

Il existe de nombreuses solutions sur le marché pour vous accompagner dans l’analyse, la
veille et la gestion de la conformité des conditions de travail et de la sécurité de vos salariés,
ainsi que de l’hygiène et de la qualité de vos produits et services.

En mode SaaS, elles permettent la conduite d’un système de management des risques facilitée
par des fonctionnalités à la pointe de la technologie, toujours à jour des nouvelles
réglementations.

Pourquoi intégrer les nouvelles technologies dans le travail quotidien des QHSE ? Parce que
les bénéfices sur le terrain sont multiples :

 le pilotage en ligne et en mobilité,


 le suivi en temps réel des analyses, des recommandations, des statistiques,
 le gain de temps et de traçabilité dans les revues de processus,
 la gestion de la documentation stratégique de l’entreprise,
 l’automatisation des rapports,
 la création, la mise à jour et l’édition du Document Unique, obligatoire,
 la mise à jour constante des évolutions normatives et réglementaires,

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 l’évaluation du niveau de conformité de l’entreprise, etc.

Focus sur 5 solutions en mode SaaS

Qualité, Hygiène, Sécurité, Santé, Environnement, tous ces domaines sont liés. Si certaines
solutions sont globales, d’autres se concentrent sur certains d’entre eux plus particulièrement.
Il existe aussi des logiciels permettant la dématérialisation de vos rapports lors de vos audits
ou contrôles sur chantiers. Nous avons sélectionné cinq exemples pour vous.

Daxium, l’application QHSE sur-mesure

Daxium est une solution web-mobile permettant aux responsables QHSE de veiller au bon
déroulé des processus et des règles mises en place, au moyen d’un outil hautement
personnalisable :

S’adressant à tous types d’entreprises, la flexibilité de Daxium permet de s’appuyer sur un


logiciel puissant, offrant de nombreuses possibilités :

 un outil pour construire une bibliothèque d’applications sur-mesure et adaptées aux


besoins de l’entreprise, sans connaissances en développement informatique,
 la planification des tâches et le suivi optimisé des interventions des équipes terrain,
 des tableaux de bord afin d’obtenir et analyser de la donnée en temps réel, et d’opérer
les bons choix stratégiques,
 la communication et le partage de documents facilités entre responsables QHSE et
intervenants (transfert de documents, de photos, renseignement en temps réel des
observations sur le terrain, etc.),
 une large couverture fonctionnelle : création de formulaires, signature électronique,
plans et cartes dynamiques, QR codes, workflows et automatisations de process, etc.

L’application collaborative s’adapte à votre secteur d’activité et permet :

 le suivi des contrôles sur site en toute mobilité pour les équipes terrain, même hors
connexion,
 la standardisation et l’uniformisation des rapports grâce à la définition dans le back-
office des champs obligatoires, etc.,
 la synchronisation en temps réel des informations pour une communication fluide dans
l’entreprise,
 l’automatisation de l’envoi des rapports aux parties prenantes (clients, associés, etc.),
 des outils indispensables comme la signature électronique et la géolocalisation des
sites,
 la personnalisation de l’outil pour générer des rapports à l’image de l’entreprise,
notamment avec l’import de la documentation existante.

Quality SaaS, le management de la qualité

Quality SaaS explique l’intérêt d’adopter un logiciel dédié à la problématique QHSE dans
cette vidéo :

L’éditeur a une expérience de plus de 15 ans et propose, particulièrement aux PME :

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 une compatibilité avec toutes les normes et exigences sectorielles,
 un pilotage performant et intuitif du système de management,
 une gestion documentaire complète (rédaction collaborative, validation, signature et diffusion
contrôlée),
 la planification et le suivi des audits et revues,
 une gestion des compétences et des formations,
 une capacité de personnalisation et de montée en charge selon les besoins, etc.

Red-on-line, la solution complète pour votre conformité QHSE

Red-on-line aide les entreprises à répondre à leurs obligations en matière d’environnement, de


santé et de sécurité et à maîtriser les risques dans ces domaines.

La plateforme accompagne les responsables hygiène santé environnement sur l’ensemble de


leurs missions grâce à une offre multiforme et intégrée, comprenant :

 des solutions logicielles avec 8 modules disponibles, dédiés notamment à la veille, à


l’évaluation des risques ou à la gestion des incidents ;
 des référentiels réglementaires sur mesure, pour assurer votre conformité avec les
règlements concernant votre activité ;
 l’accompagnement d’experts, de juristes et d’ingénieurs spécialisés en QHSE ;
 une couverture internationale avec 15 langues disponibles et 84 pays couverts ;
 des outils de monitoring flexibles pour veiller aux performances globales ou par site ;
 un support technique efficace et une aide au déploiement de la solution.
 EHS Solutions Red-on-line
 Solution QHSE globale : veille, conformité, risques pro HSE

Sistéos, le management de la santé et de la sécurité

Cette solution est aussi l’un des leaders du marché car il offre aux PME, Grandes Entreprises
et grands groupes :

 une maîtrise de l’ensemble des exigences légales et réglementaires,


 une intégration des procédures et des protocoles existants, des contraintes légales
propres à votre secteur d’activité,
 un pilotage personnalisé des objectifs, des plans d’action, des tableaux de bord,
 une mise à disposition de fichiers types (document unique, permis feux, bilan HSCT,
etc.),
 une modularité de sa solution, pour des fonctionnalités qui s’adaptent à votre
entreprise,
 une disponibilité multi support (tablettes, smartphones, ordinateurs), etc.

L’importance d’une gestion QHSE maîtrisée

Oui, le management de la qualité, hygiène, sécurité et environnement peut paraître comme


une contrainte.
Mais, mis à profit, il peut permettre de dépasser le cadre légal du respect des normes QHSE,
pour engager les salariés ainsi que les clients, les fournisseurs et les partenaires aux côtés
de l’entreprise.

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Plus qu’un outil de contrôle, la solution QHSE représente un véritable outil de communication
RH tout en transparence, qui rentre dans la tendance du bien-être au travail et de la qualité
de service, toujours plus au cœur des préoccupations actuelles. La conformité en plus !

ETUDE DE CAS : Optimiser la gestion des non-conformités pour maintenir des standards de
qualité élevés

En tant que dirigeant, responsable qualité ou manager QHSE, la gestion des non-conformités
fait partie de vos attributions et vous souhaitez savoir comment rationaliser leur processus de
traitement.

Une non-conformité indique que quelque chose a été défaillant dans un processus, un
service ou un produit, et que le résultat ne correspond pas aux exigences initiales.

Dans un contexte de marchés ouverts et de forte concurrence, où l’objectif de la satisfaction


client est plus important que jamais, la mise en place d’un système de gestion des non-
conformités doit être une priorité.

Pour assurer la qualité des produits et services, et éviter au maximum la survenue d’incidents
ou d’anomalies, n’attendez donc plus pour renforcer votre management de la qualité !

Mais, par où commencer ? Suivez la procédure par étapes, afin de mettre en œuvre cette
démarche qualité au sein de votre entreprise, et vous mettre sur la voie de l’amélioration
continue !

Comment peut-on définir une non-conformité ?

On désigne par le terme de « non-conformité » (ou NC) une défaillance survenue dans un
processus, un service ou un produit, qui se retrouve alors non conforme aux réglementations
et aux normes définies par le secteur concerné (agro-alimentaire, biotechnologie,
pharmaceutique, etc.).

Les non-conformités ont un impact négatif sur la réputation, les coûts et l’efficacité des
entreprises.

Votre entreprise doit mettre en place des contrôles spécifiques au cours des différentes étapes
de production, jusqu’au transport, afin de s’assurer que tous les processus en place sont
conformes aux normes :

 de qualité,
 d’hygiène,
 de santé et de sécurité,
 ainsi que de préservation de l’environnement.

Par exemple, dans l’industrie pharmaceutique, le service qualité doit veiller à ce que les
bons dosages et les bons mélanges d’actifs soient réalisés dans les médicaments.

Certaines industries sont encadrées par des réglementations particulièrement strictes, car elles
ont un fort impact sur la vie des utilisateurs finaux. Toute non-conformité dans ces secteurs

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sensibles, comme le médical, peut être un danger pour la santé et la sécurité des
consommateurs et des patients.

Quels sont les différents types de non-conformités ?

Il existe deux types de non-conformités que l’on distingue lors d’un audit de certification
ISO :

 la non-conformité majeure,
 et la non-conformité mineure.

La différence réside dans le nombre de mesures correctives que vous devez mettre en place
pour remettre votre organisation en conformité.

☝ Quel que soit le type de non-conformité, gardez toujours à l’esprit que :

 la non-conformité doit être traitée immédiatement,


 les non-conformités mineures peuvent devenir des non-conformités majeures. Ne fermez donc
pas les yeux sur un problème qualifié de « mineur » !

Un moyen efficace de déterminer si une non-conformité est mineure ou majeure est


d’examiner :

 sa fréquence : le problème sera-t-il souvent répété ?


 sa détection : le système détecte-t-il le problème à temps ?
 son impact : quelles seront les conséquences si le problème n’est pas corrigé ?

Non-conformité mineure

Une non-conformité mineure est une non-conformité qui se produit rarement, qui est détectée
sans difficulté et qui n’a pas d’impact direct sur vos clients.

Voici quelques exemples de non-conformités mineures :

 un seul document manquant ou non signé,


 toute modification non autorisée d’un document,
 le lancement d’un bon de commande sans approbation préalable,
 l’utilisation d’un outil après sa date d’étalonnage.

Non-conformité majeure

Une non-conformité majeure est une non-conformité qui se répète, qui est difficile à détecter
et dont l’impact sur vos clients est négatif si elle n’est pas corrigée.

Voici quelques exemples de non-conformités majeures :

 plusieurs documents manquants ou non signés,


 des modifications non autorisées de documents,
 la violation fréquente des exigences,
 l’occurrence de problèmes ayant un effet négatif sur les processus ou les opérations.

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Comment gérer les non-conformités ?

Étape n° 1 : détecter

La première étape de votre procédure de gestion des non-conformités est la mise en œuvre de
moyens visant à identifier et à comprendre leurs causes.

☝ Les non-conformités peuvent être décelées :

 en interne : lors du contrôle qualité effectué régulièrement à chaque étape de production, de la


conception à la préparation des commandes, ou lors d’un audit régulier des produits et des
protocoles. Dans ce cas, si l’entreprise est en mesure de détecter elle-même l’anomalie, c’est
que le système de contrôle qualité mis en place est efficace ;

 en externe : en recevant des commentaires négatifs ou des réclamations des clients. Dans ce
cas, la détection de la défaillance intervient alors que le produit est entre les mains du client.
Les conséquences se révèlent plus négatives pour l’image de l’entreprise. Cela est le signe que
la procédure qualité existante doit être revue et modifiée pour réduire le taux de non-
conformité.

Même dans les organisations appliquant les plus rigoureux processus, les sources de non-
qualités ou de non-conformités peuvent être liées :

 à des facteurs humains :


o mauvaise communication ou quiproquos,
o lacunes dues à une formation insuffisante,
o exécution d’une tâche incorrecte,
o non-respect d’une exigence légale, etc.
 à des facteurs organisationnels :
o lancement d’un nouveau produit,
o changement dans le personnel,
o défaillance d’un prestataire externe, etc.

Étape n° 2 : traiter

Une fois qu’une non-conformité a été identifiée, elle doit être traitée de manière appropriée.
Elle fait alors l’objet de mesures correctives ou de mesures préventives, en fonction de la
nature de la non-conformité.

Les actions correctives et actions préventives (ou CAPA, corrective action and preventive
action en anglais) visent à améliorer les processus et protocoles de l’organisation en éliminant
les non-conformités.

Le processus CAPA comporte une série d’étapes qui doivent être réalisées de manière
efficace. Chaque mesure prise est rigoureusement documentée pour une amélioration continue
de la qualité. L’exécution correcte des CAPA doit notamment se conformer aux directives de
la norme ISO 9001:2015.

Dès qu’une non-conformité survient, il est nécessaire de réagir rapidement en deux temps :
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 la maîtrise du problème : pour en limiter les risques. Cela peut se faire en alertant le client,
en isolant un produit ou en révisant un processus immédiatement.
 l’action corrective immédiate : il s’agit de planifier les étapes nécessaires pour ramener le
processus ou le produit en conformité.

Exemple :

1. Vous mettez en quarantaine les produits d’un lot affecté, leur apposez étiquette « En attente »,
et vous les transférez dans une zone d’attente prédéfinie sous la supervision de l’assurance
qualité.
2. Vous missionnez une équipe pour vérifier si un ou plusieurs lots du produit sont non
conformes, et si certains de ces produits défectueux ont été expédiés. Si c’est le cas, ces
produits doivent être rappelés le plus rapidement possible.

Vous attribuez des responsabilités, des délais et des preuves démontrables pour chacune
des tâches.

Étape n° 3 : analyser

Comment faire une analyse des causes d’une non-conformité ?

L’analyse des causes d’une non-conformité doit répondre à la question : « Qu’est-ce qui est à
l’origine de la non-conformité ? » Cette étape est cruciale.

Si vous n’identifiez pas la ou les raisons de la non-conformité, vous ne pourrez pas trouver de
solutions à long terme. L’analyse des causes profondes doit être factuelle et répondre à toutes
les questions.

Demandez au service concerné, en collaboration avec le responsable qualité et sécurité, de


déterminer les causes d’une non-conformité et de les évaluer au sein d’un rapport détaillé.

Le rapport de non-conformité (ou fiche de non-conformité) est établi pour approfondir


le traitement du problème. L’objectif principal de ce rapport est de décrire l’anomalie de
manière claire, concise et logique en indiquant :

 sa nature,
 les personnes impliquées,
 l’étape du processus au cours duquel elle est survenue,
 l’heure,
 l’emplacement, etc.

Cela aide le service de management de la qualité ou la direction de l’entreprise à réagir et à


mettre en œuvre les changements appropriés.

Une fois que vous avez pleinement identifié la cause profonde de la non-conformité, vous
pouvez mettre en œuvre l’action corrective qui aura une portée sur le long terme.

☝ Comme pour l’action corrective immédiate, vous attribuez les responsables de


l’exécution, les délais, les méthodologies utilisées et les preuves démontrables.

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Étape n° 4 : faire le suivi

Une fois mises en place, les actions correctives doivent être suivies, afin de valider
l’efficacité de la démarche.

Un suivi minutieux de toute la chaîne de production peut être organisé afin de s’assurer que la
non-conformité ne se reproduit pas.

Vous vérifiez l’ensemble du processus, en lien avec tous les acteurs concernés. Les produits
sont scrupuleusement examinés sur une période donnée. Si la non-conformité ne se répète pas,
c’est le signe que l’action corrective a fonctionné.

Étape n° 5 : capitaliser

Il s’agit finalement de capitaliser sur l’expérience acquise pour assurer la prévention des
non-conformités similaires.

Les documents du système de management de la qualité sont revus, modifiés le cas échéant,
en tenant compte des anomalies identifiées et corrigées. Ils listent non seulement la non-
conformité et la détermination de ses causes, mais aussi les solutions à apporter pour éviter
qu’elle ne se reproduise.

Ainsi, la documentation est rendue accessible et les instructions de travail sont toujours à jour,
pour réunir les meilleures chances de prévenir les risques de non-conformité.

S’équiper des bons outils pour gérer et tracer les non-conformités

S’il existe divers outils au service de la qualité, il vous revient d’opter pour ceux qui
s’adapteront aux spécificités de votre secteur et aux exigences réglementaires qui le
régissent.

Certains critères vont orienter votre choix, comme :

 la taille de votre organisation,


 ses activités,
 ses processus,
 ses objectifs,
 son environnement direct, etc.

En plus de la fiche de non-conformité, vous pouvez vous appuyer sur d’autres supports et
méthodes pour gérer et prévenir les anomalies.

Par exemple, la méthode AMDEC (analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de
leur criticité) est un outil d’analyse préventive qui peut s’appliquer à un processus, un produit
ou un équipement. Il vise à identifier et à traiter les causes de dysfonctionnements et de
défauts avant leur survenue.

☝ Et pourquoi ne pas se tourner vers un logiciel conçu pour faciliter la gestion des non-
conformités ? Un tel outil vous offre plusieurs avantages :

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 vos équipes déclarent les non-conformités en direct sur le terrain ;
 vous définissez des actions correctives et préventives à la suite de ces déclarations et vous
gérez vos plans d’action dans une interface centralisée ;
 vous organisez mieux le travail :
o circulation des informations et des obligations réglementaires,
o partage des bonnes pratiques,
o et mise en place de procédures précises avec l’assurance qu’elles sont suivies par tous.

Par exemple AppQual est un logiciel web complet vous permettant de digitaliser tout votre
système QHSE : non-conformités, audits, risques, etc.

Au sein d’une interface intuitive et paramétrable, vous déclarez en toute simplicité des
incidents ou des NC à l’aide de champs détaillés (site, type, responsable du suivi, mais aussi
la qualification du constat : sa fréquence, sa gravité, etc.).

La solution vous aide à mener des plans d’actions efficaces (avec relances automatiques), à
identifier des pistes d’amélioration continue et à être en conformité avec la norme ISO 9001.

Autre logiciel très intéressant : Ermeo . Une solution web et mobile, qui permet de
simplifier, standardiser et digitaliser tous vos processus liés à la gestion d’anomalies.

La solution propose des fonctionnalités pour déclarer et caractériser les non-


conformités repérées.

Effectuez les relevés et les suivis d’anomalies facilement en prenant des photos et en
les annotant, le tout en ayant une vue complète sur l’état de vos équipements. Transmettez
les non-conformités à vos équipes et optimisez leur gestion. Réalisez des rapports
journaliers en quelques secondes, qui regroupent toutes les informations nécessaires à leur
traitement (remarques identifiées, temps passé, photos, etc.)

L’utiliser, c’est améliorer de 20 % l’efficacité opérationnelle de tous vos opérateurs et


diminuer le taux de ré-intervention de vos techniciens de 70 %.

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ETUDE DE CAS : Environnement de travail : comment améliorer la
qualité de vie au travail ?

Définir ce qu’est un environnement de travail ? En réalité, cet enjeu du bien-être des


salariés est une notion subjective et très large. Il comprend aussi bien la gestion du cadre de
travail (bureaux, espaces de travail, services proposés aux collaborateurs) que la culture de
l’entreprise (management, vie de l’entreprise, par exemple).

Il faut soigner l’environnement de travail : c’est un moyen d’améliorer la qualité de vie au


travail (QVT), mais aussi de booster la productivité et les performances de vos employés.
Comment ? Les réponses sont dans l’article !

Environnement de travail : définition


Qu’entend-on par « environnement de travail » ?

L’environnement de travail désigne l’ensemble des conditions matérielles et humaines qui


composent le cadre de travail. Il comprend également les conditions d’hygiène et de sécurité.
Tout cela influence directement le bien-être des collaborateurs ; on parle de qualité de vie
au travail (QVT). Par exemple, un environnement de travail toxique ou, tout du moins,
inadéquat empêche l’épanouissement du personnel. À l’inverse, un environnement de
travail stimulant et positif invite les collaborateurs à s’engager et leur donne un meilleur
cadre pour améliorer leurs résultats.

Ressources humaines et environnement sont deux pans de l’environnement de travail que l’on
retrouve dans le système de management intégré (SMI) nommé QHSE : Qualité, Hygiène,
Sécurité, Environnement.

Les composantes de l’environnement de travail

L’environnement de travail a des conséquences sur la manière dont les personnes vivent leur
vie professionnelle. Un même métier ne sera pas exercé ni vécu de la même manière dans des
contextes différents (dans une PME, dans une association, dans un grand groupe, dans une
start-up ou encore dans un organisme public). Mais alors, qu’est-ce qui compose
l’environnement de travail ?

 Le cadre de travail : espace, luminosité, température, accessibilité et mobilité,


conditions matérielles, etc.
 Le poste et les conditions de travail : épanouissement des salariés, package salarial,
équilibre vie privée/vie professionnelle, flexibilité du temps de travail, etc.
 La culture d’entreprise : salariés alignés avec les valeurs, ambiance générale, partage
d’habitudes (déjeuners, pauses, sorties, séances de sport, etc.), etc.
 Le management : vertical ou collaboratif, conditions d’accueil, gestion des
compétences, communication interne, etc.

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Comment créer un environnement de travail agréable
pour vos salariés ?
9 leviers pour améliorer l’environnement de travail

Comment faire pour proposer un environnement de travail agréable, propice à la


productivité et qui donne envie à vos collaborateurs de s’engager ?

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➡ Que faut-il en retenir ?

 les relations interpersonnelles sont importantes pour se sentir bien au travail : la


convivialité favorise également le partage d’informations ;
 les aménagements du lieu de travail sont indispensables pour travailler dans de bonnes
conditions (mobilier, matériel, etc.) ;
 les salariés plébiscitent les outils et applications pour simplifier leurs processus et
rendre le travail plus collaboratif ;
 dialogue et communication sont cruciaux ;
 les moments de détente participent à créer un cadre de travail agréable en prenant du
recul sur son travail et en se reposant l’esprit… Vous prendrez bien une petite pause ?

Quels outils utiliser pour tendre vers le lieu de travail idéal ?

Outils pour un environnement de travail attractif


Objectif Exemples de logiciels Avantages
 conversations
structurées,
 bases de
connaissances,
Renforcer la cohésion et  Jamespot
 communauté
améliorer la collaboration
d’entraide,
 processus
collaboratifs.

regroupe tous les



Simplifier le travail outils de travail dans
collaboratif et réduire le  SharePlace un même espace ;
temps de réalisation des  organise les
projets discussions pour
retrouver
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l'information
facilement ;
 améliore la
collaboration et la
gestion des
documents.

 chat puissant,
 talkSpirit,
Diffuser les informations en  groupes de travail,
 Workplace by
interne, réduire les échanges  commentaires,
Facebook
d’emails  événements, etc.

 simplifie les
processus de
 Gestion des congés : demandes et de
Figgo, Notys Congés validations ;
Gagner du temps dans la
et absences  fait gagner du
gestion administrative
 Gestion des notes de temps ;
(congés, notes de frais, etc.)
frais : Expensya, N2F  aide à se concentrer
sur des tâches à forte
valeur ajoutée.

 carte de paiement
pour réserver et payer
facilement sa solution
de mobilité ;
 flexibilité dans les
modes de transport
Instaurer une solution de
 Skipr proposés
mobilité flexible et
(covoiturage, vélo
écoresponsable
électrique, voiture
partagée, etc.) ;
 réduction de la charge
administrative côté
entreprise.

 aide à l’intégration de
nouvelles recrues ;
Augmenter l’engagement des  Briq  aide à la diffusion de
collaborateurs la culture
d’entreprise.

 gestion du droit
individuel à la
Mieux gérer la formation des  EmaltiRH formation (DIF),
collaborateurs  planning de
formation.

Gérer durablement les  Eurécia Gestion des  aide à mener des

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compétences et les carrières Talents, entretiens
des collaborateurs  Poplee Entretiens professionnels sur
mesure ;
 fait correspondre les
compétences à la
fiche de poste.

 automatise la création
et l’envoi de fiches de
Assurer une gestion sereine paie ;
Payfit
de la paie  reporte les congés en
paie.

Les impacts d’un bon environnement de travail


Les enjeux

L’entreprise est garante d’un environnement de travail sain et sûr pour l’ensemble des
collaborateurs, et doit penser à l’améliorer constamment. Cela passe par différents enjeux
essentiels :

 la santé des collaborateurs et collaboratrices,


 l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée,
 le respect des réglementations en vigueur concernant la santé et la sécurité en
entreprise.

Environnement de travail et performance

L’environnement de travail influence directement la productivité et les résultats des


collaborateurs. Les entreprises ne peuvent plus fermer les yeux sur cet enjeu, tant pour le
bien-être de leurs salariés que pour les performances de leur activité.

Ainsi, on peut observer qu’un bon environnement de travail agit sur différents facteurs
directement liés à la performance :

 moins de stress,
 une meilleure santé,
 plus de motivation,
 un sentiment d’appartenance.
 un bien-être amélioré, etc.

Un salarié heureux, est un salarié efficace.

D’ailleurs, certains facteurs émanant du cadre de travail peuvent nuire aux performances,
comme :

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 les nuisances sonores (24 %),
 le flux ininterrompu d’emails (23 %),
 le temps passé en réunion (23 %),
 la navigation web et les réseaux sociaux (35 %).

Un environnement de travail idéal pour favoriser


l’engagement des collaborateurs
L’environnement de travail idéal existe-t-il ? Le doute est permis. Si c’est le cas, il ne sera
pas le même pour toutes les entreprises, ni même pour tous les collaborateurs et
collaboratrices au sein d’une même organisation.

Il y a tellement de choses à prendre en compte pour tendre vers un environnement de travail


« parfait » qu’il est difficile pour les entreprises de l’atteindre. C’est d’autant plus vrai que
ces notions sont très subjectives.

Cela dit, cette difficulté ne doit pas empêcher les entreprises de fournir des efforts pour
améliorer le cadre de travail des salariés. Comment faire ? Par quoi commencer ? La première
étape pourrait être très simple : sondez vos équipes pour recueillir leurs avis et leurs attentes !

Selon vous, quel est l’élément le plus important pour un environnement de travail
épanouissant ? Dites-le nous en commentaire !

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