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Définition de la QHSE
La politique Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (QHSE), Quality, Health, Safety and
Environment en anglais, est un domaine d’expertise comprenant l’identification et le respect
des normes de production d’une entreprise, avec une attention particulière à l’environnement
de travail des salariés, au matériel et au respect de l’environnement.
Parfois vue comme une contrainte, elle représente aussi un accompagnement des équipes et
un choix éthique, garants de la satisfaction du client, de la compétitivité et de l’image de
l’entreprise.
Les champs d’action principaux sont la prévention des différents risques professionnels et le
respect des normes qualité, hygiène, sécurité et environnement.
En harmonie avec les stratégies globales de l’entreprise, la gestion QHSE vient en support :
Elle fait donc appel à des connaissances transversales qui concernent toute l’entreprise.
« Pour parler de l’intégration des systèmes QHSE dans la politique de l’entreprise, on parle
de système de management intégré( SMI) , qui s’appuie sur les normes ISO 9001, 14001 et
OHSAS 18001. »
La santé et la sécurité représentent deux volets importants de la gestion QHSE. Elles sont
mentionnées dans le Code du travail.
Les risques professionnels varient selon les métiers et les secteurs d’activité, très variés :
nucléaire, métallurgie/sidérurgie, électronique, aéronautique, chimie et
pétrochimie, agroalimentaire, cosmétique, carrières et mines, santé, BTP, etc.
Ils peuvent résulter de l’exercice du métier lui-même, mais aussi de facteurs de stress, de
fatigue, etc. On parle de risques directs ou indirects. L’INRS (Institut national de recherche
et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles,
association créée sous l’égide de la Sécurité sociale) les répertorie sur son site.
l’employeur doit tout mettre en œuvre pour assurer les meilleures conditions de travail
possibles ;
l’employé doit alerter son employeur ou les autorités sur les conduites à risques ;
le conseil, composé de représentant du personnel et présidé par l’employeur, sensibilise et
protège les salariés, afin de prévenir les dangers et de limiter les risques ;
le responsable QHSE.
Autres métiers :
en école d’ingénieurs,
en alternance,
en formation continue diplômante, (exemple : l’AFNOR propose une formation sur 6 jours),
en ligne.
Il peut se référer aux principes généraux de prévention et de protection tels que définis par
l’INRS :
la définition et le choix des méthodes et des outils pour améliorer les produits, les
processus, la sécurité, la prévention des risques et la préservation de l’environnement,
la formation des cadres et des techniciens, la sensibilisation du personnel,
l’animation de réunions pour recueillir les problèmes et trouver des solutions,
la préparation des audits internes et externes (fournisseurs, etc.),
le reporting suite aux visites de chantiers et aux audits,
la communication et la promotion de la politique QHSE.
3) L’analyse et le suivi :
Pour assurer une mission de prévention des risques hygiène et sécurité et veiller au respect de
la politique de santé au travail, une entreprise peut procéder au recrutement d’un chargé
QHSE.
Mais des cabinets de consultants et des bureaux d’études peuvent aussi fournir des
prestations d’audit et de prévention QHSE en sous-traitance.
Il existe de nombreuses solutions sur le marché pour vous accompagner dans l’analyse, la
veille et la gestion de la conformité des conditions de travail et de la sécurité de vos salariés,
ainsi que de l’hygiène et de la qualité de vos produits et services.
En mode SaaS, elles permettent la conduite d’un système de management des risques facilitée
par des fonctionnalités à la pointe de la technologie, toujours à jour des nouvelles
réglementations.
Pourquoi intégrer les nouvelles technologies dans le travail quotidien des QHSE ? Parce que
les bénéfices sur le terrain sont multiples :
Qualité, Hygiène, Sécurité, Santé, Environnement, tous ces domaines sont liés. Si certaines
solutions sont globales, d’autres se concentrent sur certains d’entre eux plus particulièrement.
Il existe aussi des logiciels permettant la dématérialisation de vos rapports lors de vos audits
ou contrôles sur chantiers. Nous avons sélectionné cinq exemples pour vous.
Daxium est une solution web-mobile permettant aux responsables QHSE de veiller au bon
déroulé des processus et des règles mises en place, au moyen d’un outil hautement
personnalisable :
le suivi des contrôles sur site en toute mobilité pour les équipes terrain, même hors
connexion,
la standardisation et l’uniformisation des rapports grâce à la définition dans le back-
office des champs obligatoires, etc.,
la synchronisation en temps réel des informations pour une communication fluide dans
l’entreprise,
l’automatisation de l’envoi des rapports aux parties prenantes (clients, associés, etc.),
des outils indispensables comme la signature électronique et la géolocalisation des
sites,
la personnalisation de l’outil pour générer des rapports à l’image de l’entreprise,
notamment avec l’import de la documentation existante.
Quality SaaS explique l’intérêt d’adopter un logiciel dédié à la problématique QHSE dans
cette vidéo :
Cette solution est aussi l’un des leaders du marché car il offre aux PME, Grandes Entreprises
et grands groupes :
ETUDE DE CAS : Optimiser la gestion des non-conformités pour maintenir des standards de
qualité élevés
En tant que dirigeant, responsable qualité ou manager QHSE, la gestion des non-conformités
fait partie de vos attributions et vous souhaitez savoir comment rationaliser leur processus de
traitement.
Une non-conformité indique que quelque chose a été défaillant dans un processus, un
service ou un produit, et que le résultat ne correspond pas aux exigences initiales.
Pour assurer la qualité des produits et services, et éviter au maximum la survenue d’incidents
ou d’anomalies, n’attendez donc plus pour renforcer votre management de la qualité !
Mais, par où commencer ? Suivez la procédure par étapes, afin de mettre en œuvre cette
démarche qualité au sein de votre entreprise, et vous mettre sur la voie de l’amélioration
continue !
On désigne par le terme de « non-conformité » (ou NC) une défaillance survenue dans un
processus, un service ou un produit, qui se retrouve alors non conforme aux réglementations
et aux normes définies par le secteur concerné (agro-alimentaire, biotechnologie,
pharmaceutique, etc.).
Les non-conformités ont un impact négatif sur la réputation, les coûts et l’efficacité des
entreprises.
Votre entreprise doit mettre en place des contrôles spécifiques au cours des différentes étapes
de production, jusqu’au transport, afin de s’assurer que tous les processus en place sont
conformes aux normes :
de qualité,
d’hygiène,
de santé et de sécurité,
ainsi que de préservation de l’environnement.
Par exemple, dans l’industrie pharmaceutique, le service qualité doit veiller à ce que les
bons dosages et les bons mélanges d’actifs soient réalisés dans les médicaments.
Certaines industries sont encadrées par des réglementations particulièrement strictes, car elles
ont un fort impact sur la vie des utilisateurs finaux. Toute non-conformité dans ces secteurs
Il existe deux types de non-conformités que l’on distingue lors d’un audit de certification
ISO :
la non-conformité majeure,
et la non-conformité mineure.
La différence réside dans le nombre de mesures correctives que vous devez mettre en place
pour remettre votre organisation en conformité.
Non-conformité mineure
Une non-conformité mineure est une non-conformité qui se produit rarement, qui est détectée
sans difficulté et qui n’a pas d’impact direct sur vos clients.
Non-conformité majeure
Une non-conformité majeure est une non-conformité qui se répète, qui est difficile à détecter
et dont l’impact sur vos clients est négatif si elle n’est pas corrigée.
Étape n° 1 : détecter
La première étape de votre procédure de gestion des non-conformités est la mise en œuvre de
moyens visant à identifier et à comprendre leurs causes.
en externe : en recevant des commentaires négatifs ou des réclamations des clients. Dans ce
cas, la détection de la défaillance intervient alors que le produit est entre les mains du client.
Les conséquences se révèlent plus négatives pour l’image de l’entreprise. Cela est le signe que
la procédure qualité existante doit être revue et modifiée pour réduire le taux de non-
conformité.
Même dans les organisations appliquant les plus rigoureux processus, les sources de non-
qualités ou de non-conformités peuvent être liées :
Étape n° 2 : traiter
Une fois qu’une non-conformité a été identifiée, elle doit être traitée de manière appropriée.
Elle fait alors l’objet de mesures correctives ou de mesures préventives, en fonction de la
nature de la non-conformité.
Les actions correctives et actions préventives (ou CAPA, corrective action and preventive
action en anglais) visent à améliorer les processus et protocoles de l’organisation en éliminant
les non-conformités.
Le processus CAPA comporte une série d’étapes qui doivent être réalisées de manière
efficace. Chaque mesure prise est rigoureusement documentée pour une amélioration continue
de la qualité. L’exécution correcte des CAPA doit notamment se conformer aux directives de
la norme ISO 9001:2015.
Dès qu’une non-conformité survient, il est nécessaire de réagir rapidement en deux temps :
UNIVERSITE NAZI BONI/IUT-MODULE QHSE-Enseignant : M GUEL 12/
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la maîtrise du problème : pour en limiter les risques. Cela peut se faire en alertant le client,
en isolant un produit ou en révisant un processus immédiatement.
l’action corrective immédiate : il s’agit de planifier les étapes nécessaires pour ramener le
processus ou le produit en conformité.
Exemple :
1. Vous mettez en quarantaine les produits d’un lot affecté, leur apposez étiquette « En attente »,
et vous les transférez dans une zone d’attente prédéfinie sous la supervision de l’assurance
qualité.
2. Vous missionnez une équipe pour vérifier si un ou plusieurs lots du produit sont non
conformes, et si certains de ces produits défectueux ont été expédiés. Si c’est le cas, ces
produits doivent être rappelés le plus rapidement possible.
Vous attribuez des responsabilités, des délais et des preuves démontrables pour chacune
des tâches.
Étape n° 3 : analyser
L’analyse des causes d’une non-conformité doit répondre à la question : « Qu’est-ce qui est à
l’origine de la non-conformité ? » Cette étape est cruciale.
Si vous n’identifiez pas la ou les raisons de la non-conformité, vous ne pourrez pas trouver de
solutions à long terme. L’analyse des causes profondes doit être factuelle et répondre à toutes
les questions.
sa nature,
les personnes impliquées,
l’étape du processus au cours duquel elle est survenue,
l’heure,
l’emplacement, etc.
Une fois que vous avez pleinement identifié la cause profonde de la non-conformité, vous
pouvez mettre en œuvre l’action corrective qui aura une portée sur le long terme.
Une fois mises en place, les actions correctives doivent être suivies, afin de valider
l’efficacité de la démarche.
Un suivi minutieux de toute la chaîne de production peut être organisé afin de s’assurer que la
non-conformité ne se reproduit pas.
Vous vérifiez l’ensemble du processus, en lien avec tous les acteurs concernés. Les produits
sont scrupuleusement examinés sur une période donnée. Si la non-conformité ne se répète pas,
c’est le signe que l’action corrective a fonctionné.
Étape n° 5 : capitaliser
Il s’agit finalement de capitaliser sur l’expérience acquise pour assurer la prévention des
non-conformités similaires.
Les documents du système de management de la qualité sont revus, modifiés le cas échéant,
en tenant compte des anomalies identifiées et corrigées. Ils listent non seulement la non-
conformité et la détermination de ses causes, mais aussi les solutions à apporter pour éviter
qu’elle ne se reproduise.
Ainsi, la documentation est rendue accessible et les instructions de travail sont toujours à jour,
pour réunir les meilleures chances de prévenir les risques de non-conformité.
S’il existe divers outils au service de la qualité, il vous revient d’opter pour ceux qui
s’adapteront aux spécificités de votre secteur et aux exigences réglementaires qui le
régissent.
En plus de la fiche de non-conformité, vous pouvez vous appuyer sur d’autres supports et
méthodes pour gérer et prévenir les anomalies.
Par exemple, la méthode AMDEC (analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de
leur criticité) est un outil d’analyse préventive qui peut s’appliquer à un processus, un produit
ou un équipement. Il vise à identifier et à traiter les causes de dysfonctionnements et de
défauts avant leur survenue.
☝ Et pourquoi ne pas se tourner vers un logiciel conçu pour faciliter la gestion des non-
conformités ? Un tel outil vous offre plusieurs avantages :
Par exemple AppQual est un logiciel web complet vous permettant de digitaliser tout votre
système QHSE : non-conformités, audits, risques, etc.
Au sein d’une interface intuitive et paramétrable, vous déclarez en toute simplicité des
incidents ou des NC à l’aide de champs détaillés (site, type, responsable du suivi, mais aussi
la qualification du constat : sa fréquence, sa gravité, etc.).
La solution vous aide à mener des plans d’actions efficaces (avec relances automatiques), à
identifier des pistes d’amélioration continue et à être en conformité avec la norme ISO 9001.
Autre logiciel très intéressant : Ermeo . Une solution web et mobile, qui permet de
simplifier, standardiser et digitaliser tous vos processus liés à la gestion d’anomalies.
Effectuez les relevés et les suivis d’anomalies facilement en prenant des photos et en
les annotant, le tout en ayant une vue complète sur l’état de vos équipements. Transmettez
les non-conformités à vos équipes et optimisez leur gestion. Réalisez des rapports
journaliers en quelques secondes, qui regroupent toutes les informations nécessaires à leur
traitement (remarques identifiées, temps passé, photos, etc.)
Ressources humaines et environnement sont deux pans de l’environnement de travail que l’on
retrouve dans le système de management intégré (SMI) nommé QHSE : Qualité, Hygiène,
Sécurité, Environnement.
L’environnement de travail a des conséquences sur la manière dont les personnes vivent leur
vie professionnelle. Un même métier ne sera pas exercé ni vécu de la même manière dans des
contextes différents (dans une PME, dans une association, dans un grand groupe, dans une
start-up ou encore dans un organisme public). Mais alors, qu’est-ce qui compose
l’environnement de travail ?
chat puissant,
talkSpirit,
Diffuser les informations en groupes de travail,
Workplace by
interne, réduire les échanges commentaires,
Facebook
d’emails événements, etc.
simplifie les
processus de
Gestion des congés : demandes et de
Figgo, Notys Congés validations ;
Gagner du temps dans la
et absences fait gagner du
gestion administrative
Gestion des notes de temps ;
(congés, notes de frais, etc.)
frais : Expensya, N2F aide à se concentrer
sur des tâches à forte
valeur ajoutée.
carte de paiement
pour réserver et payer
facilement sa solution
de mobilité ;
flexibilité dans les
modes de transport
Instaurer une solution de
Skipr proposés
mobilité flexible et
(covoiturage, vélo
écoresponsable
électrique, voiture
partagée, etc.) ;
réduction de la charge
administrative côté
entreprise.
aide à l’intégration de
nouvelles recrues ;
Augmenter l’engagement des Briq aide à la diffusion de
collaborateurs la culture
d’entreprise.
gestion du droit
individuel à la
Mieux gérer la formation des EmaltiRH formation (DIF),
collaborateurs planning de
formation.
automatise la création
et l’envoi de fiches de
Assurer une gestion sereine paie ;
Payfit
de la paie reporte les congés en
paie.
L’entreprise est garante d’un environnement de travail sain et sûr pour l’ensemble des
collaborateurs, et doit penser à l’améliorer constamment. Cela passe par différents enjeux
essentiels :
Ainsi, on peut observer qu’un bon environnement de travail agit sur différents facteurs
directement liés à la performance :
moins de stress,
une meilleure santé,
plus de motivation,
un sentiment d’appartenance.
un bien-être amélioré, etc.
D’ailleurs, certains facteurs émanant du cadre de travail peuvent nuire aux performances,
comme :
Cela dit, cette difficulté ne doit pas empêcher les entreprises de fournir des efforts pour
améliorer le cadre de travail des salariés. Comment faire ? Par quoi commencer ? La première
étape pourrait être très simple : sondez vos équipes pour recueillir leurs avis et leurs attentes !
Selon vous, quel est l’élément le plus important pour un environnement de travail
épanouissant ? Dites-le nous en commentaire !