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Les différents types de risques à surveiller

Généralement, on considère qu’il y a trois types de risques à envisager et à surveiller. Pour


commencer, il y a ce que l’on appelle le risque stratégique. Il découle de la prise de décisions de la
définition de certaines orientations au sein d’une organisation, mais il peut être aussi issu de facteurs
externes. Il est donc important ici de surveiller la stratégie, la gouvernance. Ensuite, il existe des
risques que l’on dit opérationnels, qui impactent la capacité d’une organisation à atteindre les
objectifs qu’elle s’est fixés, sa capacité de production ou bien sa force commerciale. Celui-ci est
davantage lié à la prise de décisions et aux politiques qui sont mises en place. Enfin, il y a ce que l’on
appelle un risque environnemental qui est d’origine externe. Celui-ci est plutôt lié à un changement
de conjoncture qui peut être de plusieurs ordres (politique, juridique, économique, social, et même
écologique).

Dans quels cas la gestion des risques s’impose-t-elle ?

Les experts en management des risques interviennent dans de nombreux domaines et auprès de
différentes structures. Par exemple, ils peuvent avoir à conseiller des collectivités locales ou les
services de l’État sur différents types de projets (aménagement, urbanisme, politique, santé,
transport…). Mais c’est surtout auprès des entreprises qu’ils travaillent le plus et notamment les
grandes et très grandes entreprises. Néanmoins, il n’est pas rare que des sociétés de taille moyenne
aient recours aujourd’hui à des consultants indépendants pour obtenir des conseils en stratégie et
en matière de finance.

La gestion des risques en trois étapes

Les experts dans le domaine du management des risques procèdent généralement en trois étapes.

L’identification des risques

Pour commencer, les consultants spécialisés commencent par analyser l’ensemble des facteurs
susceptibles de constituer un risque pour l’organisation. Cela implique un audit interne complet pour
évaluer la situation de l’intérieur puis une analyse de l’environnement à travers une étude précise du
marché. Cela permettra de déterminer à la fois la nature du risque, mais aussi de les classer en
fonction de la typologie évoquée précédemment (risques stratégiques, risques opérationnels et
risques environnementaux).

L’évaluation de la gravité des risques

En fonction du rapport probabilité/gravité, il sera possible de classer les différents types de risques
identifiés sur une échelle de 1 à 4. Pour cela, on crée une matrice de criticité sous la forme d’un
tableau, et où l’on va attribuer une note à chaque risque. Pour cela, on va s’aider notamment des
tableaux des normes ISO qui ont été élaborés dans différents domaines. Ensuite, les experts vont
développer une analyse plus profonde sur la criticité inhérente et sur la criticité résiduelle, c’est-à-
dire le risque subsistant après le traitement. Il est également nécessaire de distinguer ceux qu’il faut
traiter en priorité.

La maîtrise du risque

C’est l’étape la plus importante, car elle va permettre de mettre en place des dispositifs préventifs au
sein de l’organisation. Quel que soit le domaine d’activité (santé, travail, production, construction,
artisanat, services, technologies…), il existe des contrôles de qualité et des certifications. C’est aussi le
cas lorsque l’on met en place des actions de formation des employés (pour la manipulation d’une
machine ou d’un engin à moteur par exemple). Les mesures préventives peuvent aussi inclure la
mise en place de processus à suivre pour limiter le risque de survenance d’un problème. Dans les
hôpitaux, des protocoles de soin et de nettoyage ont été mis en place pour éviter l’apparition
d’infections nosocomiales. Les experts peuvent aussi vous conseiller de l’éviter tout simplement en
suspendant une action. Cela peut-être par exemple l’interdiction d’utilisation pure et simple d’un
produit, ou au-delà d’une certaine date.

Ensuite, lorsque les mesures préventives n’ont pas suffi à écarter un risque, il sera alors question de
mettre en place des actions correctives pour en diminuer les conséquences. Par exemple, l’utilisation
d’une machine représente un risque de blessure grave. Le port d’un équipement de sécurité ne réduit
pas le risque de survenance d’un problème, mais il permet d’en atténuer les effets.

Les actions palliatives quant à elles consistent à transférer le risque vers un tiers. C’est le rôle des
assurances par exemple. Enfin, il y a des risques que l’on dit acceptés, car ils ont une importance
moindre. C’est le cas d’un coiffeur ou d’une coiffeuse qui accepte d’utiliser des produits à base
d’ammoniaque ou d’un peintre qui préfère travailler sans gants.

Pourquoi doit-on prendre en compte toutes les parties prenantes en Risk management ?

Prendre en compte toutes les parties prenantes en gestion des risques est crucial car cela permet
une compréhension globale des risques, une identification exhaustive, une acceptation appropriée,
une meilleure planification et prise de décision, favorise l'engagement et la collaboration, et
renforce la réputation et la confiance de l'organisation.

Quelles sont les sources pour identifier les risques ? pourquoi les utiliser ?

Les sources pour identifier les risques peuvent inclure :


1. L'expérience passée : En examinant les incidents passés et les leçons apprises, on peut
identifier les risques potentiels similaires.
2. L'expertise interne : Les employés et les parties prenantes ayant une connaissance
approfondie des opérations peuvent identifier les risques spécifiques à leur domaine.
3. Les meilleures pratiques de l'industrie : Examiner les normes et les pratiques recommandées
dans l'industrie peut aider à identifier les risques courants.
4. Les analyses de marché et de tendances : Étudier les tendances du marché et de l'industrie
peut révéler des risques émergents ou des opportunités à anticiper.
5. Les avis d'experts externes : Faire appel à des consultants, des conseillers ou des experts
externes peut fournir des perspectives supplémentaires sur les risques potentiels.
6. Les bases de données :

Utiliser ces sources d'identification des risques permet d'avoir une vision complète et équilibrée des
risques auxquels une organisation est confrontée. Cela permet de prévenir les incidents imprévus, de
prendre des décisions éclairées et de mettre en place des mesures de gestion des risques efficaces
pour protéger l'organisation et ses parties prenantes.

Les aléas qui peuvent être externes et internes pouvant engendrer des risques ?

Notes cours :

- Manager les risques en :


- Imaginant le pire
- Avec un essai, en adoptant une méthode ou une approche raisonnable
- Diversifier
- Garanties
- Pas surveiller,
- Pas mis l’avis d’expertise.

Les principes de base du Risk management :


Aléas, enjeux et risques : quelles différences ?

- Un aléas est un évènement dépendant d’un hasard,


- L’enjeu est un espoir de gain ou de perte, l’impact
- Le risque c’est la conjonction d’un aléas et d’un enjeu

1. Aléas : Les aléas désignent les événements imprévisibles ou incertains qui peuvent se
produire, tels que les catastrophes naturelles (tempêtes, tremblements de terre, etc.) ou les
accidents industriels. Ce sont des phénomènes extérieurs qui peuvent avoir un impact sur
une situation donnée. Les aléas peuvent donner lieu à des conséquences

2. Enjeux : Les enjeux représentent les intérêts, les objectifs ou les valeurs en jeu dans une
situation donnée. Ce sont les éléments importants qui sont affectés par les événements ou
les décisions. Les enjeux peuvent être de nature économique, sociale, politique ou
environnementale.

3. Risques : Les risques résultent de la combinaison des aléas et des enjeux. Ils représentent la
possibilité qu'un événement imprévisible ou incertain (aléa) se produise et affecte
négativement les objectifs ou les valeurs en jeu (enjeux). Les risques peuvent être évalués en
termes de probabilité et de gravité des conséquences.

Qu’est-ce qu’un risque majeur ?

Un risque majeur est un événement potentiellement dommageable ou dangereux qui peut entraîner
des conséquences graves sur les personnes, les biens, l'environnement ou l'économie. Les risques
majeurs sont souvent associés à des événements tels que les catastrophes naturelles (tremblements
de terre, tsunamis, ouragans, inondations), les accidents industriels (explosions, déversements
chimiques), les pandémies, ou d'autres situations telles que les conflits armés.

Ce qui caractérise un risque majeur, c'est son potentiel de causer des dommages importants et
étendus, nécessitant souvent une intervention d'urgence et des mesures de prévention, de
préparation et de réponse adéquates de la part des autorités, des organisations et des individus. Les
risques majeurs peuvent également entraîner des répercussions à long terme sur les communautés
touchées, notamment sur le plan économique, social et environnemental. En conséquence, leur
gestion et leur réduction sont des préoccupations majeures pour les gouvernements, les
organisations et les populations concernées.

- Identifier pour connaitre et qualifier les risques,


- Mener des actions avec des plans (de prévention, surveillance, plan alerte, plan de crise)
- Accompagner la population quand le problème survient

1. Identification et qualification des risques : Cela implique d'analyser les différents types de
risques auxquels une communauté ou une organisation est exposée. Cela peut inclure des
évaluations des dangers naturels, des risques industriels, des menaces cybernétiques, des
risques sanitaires, etc. Cette étape est essentielle pour comprendre les vulnérabilités et les
impacts potentiels.

2. Mise en place de plans d'action :

o Plan de prévention : Vise à réduire les risques à un niveau acceptable en mettant en


place des mesures préventives telles que des normes de sécurité, des contrôles
techniques, des formations, etc.

o Plan de surveillance : Consiste à surveiller de manière continue les paramètres clés


qui pourraient indiquer une augmentation du risque, permettant ainsi une réponse
rapide si nécessaire.

o Plan d'alerte : Définit les procédures pour alerter rapidement les parties prenantes
en cas de menace imminente ou d'incident.

o Plan de crise : Établit les actions spécifiques à mettre en œuvre en cas de survenue
d'un événement à haut risque, avec des mesures détaillées pour atténuer les impacts
et gérer la situation.

3. Accompagnement de la population : Lorsque le problème survient, il est crucial d'assurer un


soutien adéquat à la population affectée. Cela peut inclure des mesures d'évacuation, la
fourniture de secours d'urgence (nourriture, abri, soins médicaux), la communication claire
des instructions de sécurité et des mises à jour sur la situation, ainsi que des services de
soutien psychologique pour faire face aux traumatismes éventuels.

Les principes de base de Risk management :

- Analyse du contexte : (Aléas et enjeux)


- Identification des risques : (liste des risques)
- Evaluation des risques : (comment on évalue les risques et avec quels outils
- Exploitation et maitrise des risques :
- Contrôle du dispositif et la communication :

1. Analyse du contexte :
o Évaluation des aléas : Identifier les événements potentiels et les situations imprévues
qui pourraient avoir un impact sur les objectifs.

o Identification des enjeux : Déterminer les éléments importants à protéger ou à


optimiser dans le cadre de l'activité ou du projet.

2. Identification des risques :

o Élaboration d'une liste des risques potentiels : Recenser tous les scénarios possibles
susceptibles de compromettre les objectifs définis.

3. Évaluation des risques :

o Analyse quantitative et qualitative : Évaluer la probabilité et l'impact de chaque


risque identifié.

o Outils d'évaluation : Utiliser des méthodes telles que l'analyse SWOT, l'analyse des
modes de défaillance et de leurs effets (AMDE), les matrices de probabilité/impact,
etc.

4. Exploitation et maîtrise des risques :

o Développement de stratégies de gestion des risques : Élaborer des plans d'action


pour atténuer, transférer, accepter ou éviter les risques.

o Mise en œuvre des mesures de contrôle : Mettre en place des dispositifs et des
procédures pour réduire les risques à un niveau acceptable.

5. Contrôle du dispositif et communication :

o Surveillance continue : Surveiller l'efficacité des mesures de gestion des risques et


ajuster si nécessaire.

o Communication : Assurer une communication transparente et efficace des


informations relatives aux risques entre toutes les parties prenantes impliquées.

Exercice d’application :

Méthode d’analyse de l’arbre d’évènement :

Incident de la marée noire du Golfe du Mexique en 2010

Causes :

1. Explosion de la Plateforme :
- Défaillance des systèmes d'alarme

- Pertes de vie humaine et matériel

- Défaillance des systèmes de sécurité

- Réaction chaotique du personnel

2. Fuite de Pétrole :

- Non-scellement du puits

- Défaillance des systèmes de sécurité

- Absence d'accès au puits

- Difficulté à contenir la fuite

Conséquences :

1. Marée noire :

- Dommages aux écosystèmes marins et aux côtes

2. Pertes économiques :

- Dommages économiques aux industries locales

- Réputation entachée de l'entreprise

3. Retards dans la réponse :

- Difficulté à contenir la fuite en raison de retards dans l'arrivée des dispositifs de lutte contre la
marée

Rappels massifs chez Toyota

Causes :

1. Problèmes de Tapis de Sol et de Pédales d'Accélérateur :

- Défaillance des pédales d'accélérateur

- Risques de blocage liés aux tapis de sol

- Erreur de conception des pédales d'accélérateur

Conséquences :
1. Accidents graves et décès :

- Risques de blessures et de décès pour les conducteurs et les passagers

2. Rappels massifs et pertes financières :

- Pression sur Toyota en raison des rappels massifs

- Pertes financières associées aux rappels et aux litiges

3. Réputation entachée de l'entreprise :

- Perte de confiance des consommateurs

- Clientèle mécontente et insatisfaction générale

Incident : Explosion de la plateforme/ Marée noire du Golfe du Mexique en 2010

-------------------------------------------------

| Causes |

-------------------------------------------------

- Fuite de Pétrole |

| - Défaillance des systèmes d'alarme |

| - Défaillance des systèmes de sécurité |

| - Réaction chaotique du personnel |

| - Non-scellement du puits |

| - Absence d'accès au puits |

| - Difficulté à contenir la fuite |

-------------------------------------------------

-------------------------------------------------

| Conséquences |
-------------------------------------------------

| - Marée noire |

| - Pertes économiques |

| - Retards dans la réponse |

| - Atteinte à l'environnement |

| - Dommages à la biodiversité |

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Incident : Rappels massifs chez Toyota

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| Causes |

-------------------------------------------------

| - Problèmes de Tapis de Sol |

| - Problèmes de Pédales d'Accélérateur |

-------------------------------------------------

-------------------------------------------------

| Conséquences |

-------------------------------------------------

| - Accidents graves et décès |

| - Rappels massifs et pertes financières |

| - Réputation entachée de l'entreprise |

| - Perte de confiance des consommateurs |

| - Dommages à la marque Toyota |


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2ème question ; analyse des risques non-analyses et leurs dysfonctionnement :

Risques non analysés ou non gérés :

1. Défaillance des systèmes de sécurité :

o Dysfonctionnement : Les systèmes de sécurité de la plateforme Deepwater Horizon


n'ont pas fonctionné comme prévu, ce qui a conduit à une réponse inadéquate à
l'explosion initiale et à la fuite de pétrole subséquente.

o Action corrective : Effectuer une évaluation approfondie des systèmes de sécurité


existants, y compris les mécanismes d'alarme et les dispositifs de confinement
d'urgence, et les mettre à niveau si nécessaire pour garantir leur fiabilité en cas
d'incident.

2. Communication incohérente :

o Dysfonctionnement : Les informations entre les différentes parties impliquées, telles


que BP, Deepwater, et les autorités publiques, étaient contradictoires et
incohérentes, ce qui a entravé la coordination des efforts de secours et de gestion de
crise.

o Action corrective : Établir des protocoles clairs de communication et de partage


d'informations entre toutes les parties prenantes, ainsi que des canaux de
communication d'urgence, pour assurer une transmission rapide et précise des
informations lors d'incidents similaires à l'avenir.

3. Plan de réponse d'urgence insuffisant :

o Dysfonctionnement : Les dispositifs de lutte contre la marée noire et les plans de


réponse d'urgence n'ont pas été déployés de manière rapide et efficace en raison
d'un manque de préparation préalable.

o Action corrective : Mettre en place et régulièrement mettre à jour des plans de


réponse d'urgence détaillés, comprenant des protocoles opérationnels clairs, des
formations régulières du personnel et des exercices de simulation pour assurer une
réactivité maximale en cas de crise.

Risques non analysés ou non gérés TOYOTA :


1. Défaillance des processus de contrôle de la qualité :

o Dysfonctionnement : Les problèmes de sécurité liés aux tapis de sol et aux pédales
d'accélérateur auraient pu être liés à des défauts de conception non détectés lors des
processus de contrôle de la qualité.

o Action corrective : Réviser et renforcer les processus de contrôle de la qualité pour


détecter et corriger les défauts potentiels dès les premières étapes du
développement des véhicules.

2. Réponse inadéquate aux signaux d'alarme :

o Dysfonctionnement : Les premiers signes de problèmes de sécurité, tels que les


rapports d'accidents liés aux accélérations involontaires, n'ont pas été correctement
évalués et pris en compte.

o Action corrective : Mettre en place un système de surveillance proactive des


incidents et des plaintes des clients, avec des mécanismes clairs pour évaluer et
répondre rapidement aux problèmes émergents.

3. Communication interne inefficace :

o Dysfonctionnement : Les informations sur les problèmes de sécurité n'ont peut-être


pas été communiquées efficacement à tous les niveaux de l'organisation, ce qui a
entraîné des retards dans la prise de décision et des erreurs dans la gestion des
problèmes.

o Action corrective : Améliorer les processus de communication interne pour garantir


une transmission rapide et précise des informations critiques entre les différentes
équipes et départements de l'entreprise.
Suite cours Risk management : le 15/02/2024

La criticité des risques

La criticité des risques est importante car elle permet à une organisation de prioriser ses efforts de
gestion des risques en se concentrant sur les risques les plus significatifs et les plus urgents. Cela aide
à allouer efficacement les ressources et à mettre en place des mesures préventives et correctives
appropriées pour atténuer les risques les plus critiques. En fin de compte, une gestion efficace de la
criticité des risques contribue à protéger la viabilité et la performance globale de l'organisation.

C=F X G X P

C représente la criticité, F la fréquence du risque, G la gravité et P la probabilité. Cette formule est


souvent utilisée dans divers contextes pour quantifier la criticité des risques.

Voici ce que chaque composante de la formule signifie :

 F (fréquence du risque) : Il s'agit de la fréquence à laquelle le risque se produit ou pourrait se


produire dans un certain laps de temps. Une fréquence plus élevée signifie que le risque se
produit plus souvent, ce qui peut augmenter sa criticité.

 G (gravité) : Cela fait référence à la gravité ou à l'impact potentiel du risque s'il se matérialise.
Un risque avec une gravité plus élevée aura des conséquences plus importantes sur
l'organisation s'il se produit.

 P (probabilité) : Il s'agit de la probabilité que le risque se produise. Plus la probabilité est


élevée, plus il est probable que le risque se matérialise, ce qui peut également augmenter sa
criticité.

La multiplication de la fréquence, de la gravité et de la probabilité donne une mesure de la criticité du


risque. En utilisant cette formule, les organisations peuvent prioriser les risques en se concentrant sur
ceux qui ont le plus grand potentiel d'impact négatif. Cela permet une allocation efficace des
ressources pour la gestion des risques.

Risque = Aléas + enjeux


Notes :

Pour chaque cas

1. Documenter l’arbre d’évènement

2. Nommer les risques qui n’ont pas été analysés et qui n’ont pas été gérés. Décrivez les
dysfonctionnement et préconisez les actions correctives

CAS 1 : L'incident de la marée noire du Golfe du Mexique en 2010


L'incident de la marée noire du Golfe du Mexique en 2010 est l'un des accidents industriels les plus
graves de l'histoire moderne. Cet événement a été déclenché par l'explosion de la plateforme
pétrolière Deepwater Horizon, exploitée par la société BP.

Déroulement de l'Incident :

1. Explosion de la Plateforme : Le 20 avril 2010, la plateforme Deepwater Horizon a subi une


explosion massive, entraînant la perte de onze vies humaines. Cette explosion a conduit à
l'effondrement de la plateforme dans le golfe du Mexique. Les systèmes d’alarme n’ont pas
fonctionné correctement. La réaction des personnels aux premiers dysfonctionnements ont
été chaotiques

2. Fuite de Pétrole : L'explosion a endommagé le puits de forage, provoquant une fuite de


pétrole brut dans les profondeurs de l'océan. Cette fuite, non maîtrisée dans les premiers
jours, a libéré d'énormes quantités de pétrole dans le golfe. Les systèmes de sécurité n’ont
pas scellé le puits comme prévu en cas d’urgence. L’accès a été rendu impossible en raison du
feu et de la chaleur.

3. Marée Noire : La fuite de pétrole a créé une marée noire gigantesque, affectant des
centaines de kilomètres de côtes. Les écosystèmes marins ont été gravement endommagés,
et des dommages économiques importants ont été infligés aux industries de la pêche et du
tourisme. Les informations entre BP et Deepwater étaient contradictoires. Celles envers les
pouvoirs publiques incohérentes. Les dispositifs pour contenir le pétrole ne sont arrivés que
très tardivement car ils n’étaient pas définis à l’avance.

CAS 2 : RAPPEL MASSIFS CHEZ TOYOTA


L'incident associé à Toyota concerne une série de rappels massifs qui ont débuté en 2009. Cet
événement a été lié à plusieurs problèmes, principalement des défauts liés à la sécurité des
véhicules.

Déroulement de l'Incident :

1. Problèmes de Tapis de Sol et de Pédales d'Accélérateur : Toyota a rappelé des millions de


véhicules en raison de problèmes liés aux tapis de sol qui pouvaient coincer la pédale
d'accélérateur, entraînant une accélération involontaire. De plus, des défauts ont été
identifiés dans certains modèles de pédales d'accélérateur, ajoutant à la complexité du
problème.

2. Accidents et Victimes : Les défaillances des pédales d'accélérateur et des tapis de sol ont été
associées à des accidents graves, certains entraînant des blessures et même des décès. Ces
incidents ont généré une pression considérable sur Toyota et ont ébranlé sa réputation de
fabricant de voitures fiable.

La matrice des risques :


La cartographie des risques soit par : Impact et fréquence ou Impact et maitrisé

Distinguer la gestion des risques de la conformité peut ne pas sembler être un point critique de votre
ordre du jour de l'activité, mais cela peut faire toute la différence entre simplement éviter les risques
et créer réellement une valeur tangible.

Les équipes dirigeantes et les gestionnaires de risques qui comprennent en quoi la conformité et la
gestion des risques diffèrent, et comment rapprocher les deux, peuvent avoir un impact réel sur leur
organisation.

Comment la conformité et la gestion des risques s'alignent et diffèrent

Il ne fait aucun doute que la conformité et la gestion des risques sont étroitement alignées : le
respect des règles et règlements établis aide à protéger les organisations contre toute une série de
risques uniques, tandis que la gestion des risques aide à protéger les organisations contre les risques
qui pourraient conduire à un non-respect - un risque lui-même.

En fin de compte, tant la conformité que la gestion des risques aident les organisations à maintenir
leur stabilité et leur intégrité à divers niveaux. En fait, une organisation ne peut pas vraiment avoir un
programme de gestion des risques robuste sans conformité et vice versa.

Toutefois, leurs différences méritent d'être notées parce que les activités liées au respect des
dispositions et les activités liées à la gestion des risques méritent des approches uniques et des
tactiques d'exécution. Voici comment comparer la conformité et la gestion des risques :

Tactique vs. Stratégique : Étant donné que le non-respect peut entraîner des amendes et des
pénalités coûteuses, ainsi que des atteintes à la réputation, elle ne doit pas être sous-évaluée.
Pourtant, il nécessite plus d'une approche de « vérification de la boîte » - ou de parse-chus et de
croisement t - afin de s'assurer que votre organisation respecte les règles et règlements prescrits. La
gestion des risques, en revanche, devrait dépendre davantage de l'analyse pour contourner les
risques ou déterminer les risques qui méritent d'être pris.

Prescrit vs. Prédictif : La nature normative de la conformité et de la nature prédictive de la gestion


des risques explique, en partie, pourquoi la première est plus tactique et la seconde est plus
stratégique. Avec le respect des règles et règlements déjà en vigueur, les organisations doivent
respecter les règles et règlements déjà en place. La gestion des risques devrait toutefois être moins
réactive. Il devrait être en mesure de prévoir l'impact des risques sur votre organisation, stimulant
des processus nouveaux et novateurs (par opposition à l'abonnement à des règles établies) qui
minimisent les risques ou tirent parti de leurs avantages.
Aversion au risque vs. Création de valeur : Bien sûr, la conformité a des avantages. Toutefois, le
respect des règles et règlements de gouvernance se traduit rarement par des propositions
commerciales génératrices de valeur sans l'approche à long terme de la gestion des risques.
Habituellement, le respect de la vérification de la nécessité de respecter une règle pour éviter les
risques. La meilleure gestion des risques, cependant, peut transformer les maux nécessaires associés
à l'observance en une proposition de valeur gagnante. Voir de première main comment Stanley
Steemer a transformé un processus de conformité en un véhicule pour la création de valeur.

En silo vs. Intégré : La conformité est souvent guidée par un service de contrôle de la conformité
ou des initiatives cloisonnées dans divers départements. Et si les processus de mise en conformité
bénéficient certainement d'une large transparence, ils peuvent survivre sans elle. Inversement, les
programmes de gestion des risques les plus efficaces ne peuvent pas fonctionner en silos.
L'intégration des départements, des systèmes et des processus technologiques est nécessaire pour
déterminer les risques globaux au sein d'une organisation et la manière dont ils doivent être traités,
que ce soit pour éviter leurs implications ou leur valeur.

Reliage de la conformité et de la gestion des risques avec différentes approches en utilisant la même
technologie.

Malgré les différences entre la conformité et la gestion des risques, la bonne technologie de gestion
des risques peut en fait s'attaquer aux deux.

Il peut d'abord servir de système de gestion de la conformité, aidant les responsables de la


conformité à centraliser toutes leurs informations, puis automatiser la myriade de tâches
administratives requises pour s'y conformer à tout, de la FCPA, de l'ISO, des exigences informatiques,
du NIST, de Sarbanes-Oxley, et plus encore. Plus précisément, la bonne technologie de gestion des
risques peut :

 Servir de dépositaire de toute gouvernance connue (règlements, contrats, politiques


internes) avec suivi et suivi des changements
 Établir le lien entre la gouvernance et les processus, lieux et personnes potentiellement
touchés
 Faciliter l'attestation de conformité à l'aide de PDF interactifs afin de réduire au minimum le
temps et les efforts d'auto-évaluation
 Fournir une piste d'audit complète, y compris des copies des participants des attestations
 Interface avec d'autres systèmes internes ou externes pour les mises à jour réglementaires
pertinentes
Tout cela contribue à remédier à la nature tactique et prescriptive de la conformité, mais la
technologie peut faire beaucoup plus. Grâce à sa capacité à consolider les informations sur les risques
et le respect des dispositions en un seul endroit, ainsi qu'à produire la plus forte d'analyse, la
technologie de gestion des risques appropriée permet une gestion stratégique, prédictive et intégrée
des risques.

La technologie peut mettre en évidence vos informations de risque pertinentes - partout où elle se
cache dans votre organisation - l'analysent, la connecter à d'autres données internes et externes, et la
normaliser en toute sécurité dans le nuage. À partir de là, vous pouvez facilement répondre à des
questions commerciales critiques, en couvrant à la fois les menaces et les opportunités pour vos
organisations, et vous permettant de vous concentrer sur les domaines où votre attention est le plus
nécessaire.

En fin de compte, la bonne technologie de gestion des risques peut servir les objectifs du double des
programmes de conformité et de gestion des risques en raison de son double objectif :
l'automatisation et la rationalisation des tâches administratives, tout en servant d'outil d'analyse
crucial.

En conclusion

Bien sûr, la conformité et la gestion des risques sont différentes. Et les organisations doivent veiller à
ne pas regrouper les deux ensemble en une seule initiative, avec une approche unique. Cependant,
comprendre leurs similitudes et comment aligner les deux sont tout aussi important, ce qui vous
permet de récolter les bénéfices de la conformité et de la gestion des risques en étant synchronisés.

Gestion des risques et audit :

La gestion des risques implique l'identification des risques, leur évaluation en termes de probabilité
et d'impact, et la mise en place de mesures pour les atténuer.

L'audit consiste en un examen systématique et indépendant des états financiers et des processus
comptables pour vérifier leur exactitude et leur conformité aux normes établies.

Ensemble, la gestion des risques et l'audit assurent une gestion prudente et transparente des
affaires, essentielle à la durabilité et à la croissance de l'entreprise.

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