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Nous dédions ce travail à ce couple exceptionnel qui nous a élevé et qui a su combler le vide
laisser par nos défunts parents. Aussi qui n’a cessé de nous soutenir et croire en nous :
C’est dans ce cadre que s’inscrit la mission de l’École Supérieure de Gestion d’Informatique
et des Sciences (ESGIS) dont la vision depuis 1994 est de former des hommes et des femmes
de qualité, alliant la connaissance intellectuelle et pratique aux valeurs morales. Elle est en
partenariat avec de nombreuses universités et écoles parmi lesquelles :
Université d’Artois
École supérieure de génie informatique-Paris
Pôle Paris alternance
Institut pour l'expertise -Paris.
Inscrit à l’ESGIS Gabon, dans le cadre de notre cursus académique notre choix s’est tourné
vers l’option Qualité Sécurité Environnement. Ainsi dans notre travail, l’objectif sera de
mettre en lumière les dangers et risques présents dans l’unité de travail afin d’améliorer la
Santé et la Sécurité du personnel. Cette démarche est donc celle qui guide la rédaction du
présent rapport de stage.
RESUME
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
De nos jours, certaines entreprises considèrent encore la prévention des risques professionnels
comme une charge à éviter et que l’employé devrait s’adapter à son environnement de travail.
Cependant une forte culture de sécurité dans une entreprise favorise un sentiment de
confiance et de ce fait améliore la motivation et la productivité des employés. C’est pourquoi
Ralph Naber pouvait dire : « Il n’y a pas de meilleure politique dans une société que de
poursuivre la santé et la sécurité de ses habitants ». On peut donc comprendre qu’une
entreprise a le devoir de veiller à réduire au minimum les dangers que ses activités peuvent
comporter pour les personnes impliquées (par exemple ses travailleurs, ses cadres, sous-
traitants ou même visiteurs) et en particulier si ces personnes ont été engagées pour exercer
lesdites activités dans le cadre de leurs « attributions professionnelles ».
Pour certains pays tel que le Gabon, la notion d’évaluation des risques revêt un aspect
juridique (article 198 du code de travail). Cette notion peut être définit comme une opération
consistant à identifier les risques auxquels sont soumis les salariés d’un établissement, en vue
de mettre en place des actions de prévention pertinente couvrant les dimensions techniques,
humaines et organisationnelles. Elle constitue donc l’étape initiale de toute démarche de
prévention en santé et sécurité au travail. L’évaluation des risques professionnels est une
démarche structurée dont les résultats sont transcrits dans un document dit « Unique ». Ce
document ainsi fait, l’employeur est tenu de mettre à la disposition de tout son personnel.
Qu’il s’agisse des employés, médecins du travail, les agents de l’inspection de travail ou
même du comité de la santé sécurité au travail.
Ce chapitre sera pour nous l’occasion d’avoir un aperçu sur l’entreprise qui nous a abriter
durant ces trois mois : son historique, son organisation et son fonctionnement.
La Compagnie Équatoriale des Bois est une entreprise forestière au Gabon, société anonyme
au capital 1.537.500.000 FCFA, créé en 1946 à DOUSSALA dans le Sud du Gabon, son siège
social est localisé à Libreville. Elle s’est implantée en 1987 à Bambidie à une trentaine de
kilomètres de Lastoursvillle. De 1989 à 2007, elle fait partie du Groupe THANRY, et de 2007
jusqu’à présent elle appartient au Groupe Suisse PRECIOUS WOODS, qui comprend d’autres
entreprises dans la filière bois en milieu tropical. CEB a été la première entreprise forestière
privée à concevoir et à mettre en place un plan d’aménagement forestier durable, validé par
l’administration des Eaux et Forêts en 2000. Elle est également pionnière dans la rétrocession
d’une partie des bénéfices de l’exploitation forestière. En 2001, la CEB a obtenu la
certification Keurhout (première certification forestière attribuée à une concession au Gabon.
En 2004, la société obtient la certification environnementale ISO 14001. En 2008 elle franchit
un palier de plus, et s’inscrit volontairement dans le processus de bonne gestion durable des
forêts et se fait remarquer par le respect et l’application des principes et critères du FSC et
obtient la certification FSC. Dans ses ambitions d’excellence, elle se lance un nouveau défi et
obtient en 2017 la double certification en se certifiant PAFC FM pour la partie forestière et
PEFC pour la partie industrielle.
Source :
La CFAD de la CEB-Precious Woods de superficie totale 596. 822 ha, est divisée en trois (3)
Unités Forestières d’Aménagement, dont Bambidie (UFA 1), Okondja (UFA 2) et Lélama
(UFA 3). Chaque UFA est divisée chacune en cinq (5) Unités Forestières de Gestion lesquels
se subdivisent en 5 Assiettes Annuelles de Coupe (AAC). Les trois UFA comprennent
respectivement UFA 1 (198 653 ha), UFA 2 (198.724 ha) et UFA 3 (199.435 ha).
Avant l’ouverture de chaque Unité Forestière de Gestion (UFG), un « Plan de Gestion » est
établi. Chaque Plan de Gestion présente l’ensemble du programme d’actions à mener pendant
toute la durée d’ouverture de l’UFG concernée, soit 7 ans. Le plan de gestion est pour la
société CEB, un véritable outil de planification à moyen terme.
Source :
Source :
Section : Organisation, missions et fonctionnement
Cette section traitera principalement des objectifs de l’entreprise, son organisation et des
différentes activité exercées.
2.1 Objectifs
Les objectifs généraux de la CEB sont d’améliorer les conditions de vie des populations dans
ou en périphérie de la zone d’aménagement :
Deux secteurs d’activité sont identifiés dans l’entreprise à savoir le secteur forêt le secteur
industriel.
Cette opération consiste à l’ouverture et la construction des routes forestières qui demande
une planification solide basée sur des données topographiques, hydrologiques et
cartographiques. Le réseau de pistes principales d’exploitation est élaboré à partir des cartes
de prospection, il est réalisé au moins 6 mois avant exploitation. Cette activité est la plus
importante pour la bonne marche des chantiers d’exploitation et de l'évacuation de la
production. Un réseau routier performant est indispensable pour la bonne marche de
l’ensemble des activités de PW-CEB : surveillance du massif, acheminement du matériel,
accès aisé à la ressource, évacuation des grumes jusqu'aux sites de transformation ou
commercialisation. Cette activité est combinée avec la réhabilitation des routes déjà existante
et la construction des ouvrages d’art (ponts et buses). Elle nécessite l’utilisation intensive
d’équipement lourd (bulldozers, niveleuses, bennes, excavatrice).
Cette activité est réalisée par la cellule aménagement et est préalable à l’inventaire
d’exploitation. Elle consiste à ouvrir les limites des UFA, des UFG et AAC qui vont être
exploités.
o Inventaire d’exploitation
Durant la phase de comptage, les compteurs positionnent sur des cartes d’inventaire
d’exploitation, l’ensemble des arbres destinés à être exploités et la ressource d’avenir ainsi
que les éléments de terrain particuliers (réseau routier, réseau hydrographique, topographie,
etc.). Les arbres sont différenciés en fonction de leur essence, leur diamètre, et leur classe de
qualité.
L’exploitation dans la CFAD de la société PW-CEB est organisée en trois principaux chantiers
forestiers, Bambidie, Okondja et Lélama
Le triage est l’opération qui consiste en une préparation à la mise en exploitation d’une zone.
En effet, la prospection est réalisée à partir d’un réseau de layons orientés nord-sud et est-
ouest, non utilisables par l’équipe d’exploitation, car totalement indépendants du réseau
hydrographique et de la topographie. Au cours de ce travail, tous les arbres potentiellement
exploitables identifiés lors de l'inventaire d'exploitation sont vérifiés et déclarés exploitables
s’ils répondent aux critères définis. La progression de l’équipe se fait le long du futur tracé de
débardage. L’exploitation se faisant en fonction de limites naturelles (rivières, crêtes…), et en
fonction du réseau routier existant, elle est une opération séparée des opérations de
prospection. Le triage est réalisé peu avant le passage en exploitation, ce qui permet d’adapter
au mieux le choix des arbres à exploiter en fonction des conditions de marché en vigueur à ce
moment-là.
o L’abattage
L’abattage est une opération essentielle dont dépend en grande partie la qualité de la grume
obtenue. Mais c’est aussi une opération délicate qui nécessite des mesures de sécurité
appropriées. C’est pourquoi, à la CEB, les opérateurs sont formés aux techniques d’abattage
contrôlé.
o L’étêtage et le débusquage
L’étêtage consiste au tronçonnage de l’arbre abattu en un fût qui sera évacué au parc à bois.
Le bull prépare les pieds à débusquer, en dégageant à la tête du pied l’amas de branches et
lianes tombées à l’abattage : cette opération permet à l’étêteur de travailler en toute sécurité et
de récupérer le maximum de bois à la tête de l’arbre, souvent abandonné avant cette
opération, car trop difficilement accessible.
o Le débardage
Le débardage est effectué par un engin à pneu (skidder) et consiste à transporter la grume
jusqu’au parc à bois.
Dès qu’un fût arrive sur le parc, le pointeur relève son numéro forestier, le numéro
d’exploitation, le numéro de l’abatteur et du débusqueur, prends les dimensions du fût et
reporte ces informations dans son carnet de parc par ordre de numéro forestier croissant.
Ensuite, il va tracer les découpes à effectuer en fonction de la qualité de la bille pour en
valoriser un maximum. Il va également marteler tous les billons et recépages avec le N°
forestier et le n° d’AAC.
Après le façonnage et le cubage, les billes obtenues sont chargées par un opérateur conduisant
une chargeuse. Ce chargement est ensuite évacué dans des camions grumiers jusqu’au site
industriel de Bambidie.
o Le contrôle post-exploitation
Les scieries sont des unités de première transformation situées et gérées sur le site de
Bambidie. Il en existe trois dont une scierie (SOK) spécialisée dans la transformation de
l’Okoumé et deux autres scieries spécialisées dans la transformation de bois divers.
La réception des grumes sur le parc rupture au niveau du site industriel est l’étape de
transition entre la forêt et l’industrie. Elle consiste à la réception des grumes en provenance
des chantiers. Le pointeur cubeur contrôle le bordereau de roulage et compare avec le
marquage sur les grumes.
Le conducteur chargeur range le parc et stocke les grumes par essences sous le contrôle du
pointeur parc.
Le pointeur parc trace les billons suivant les consignes du chef de production et en fonction
des contrats.
o Tronçonnage
Suivant les dimensions et les consignes du chef de production le tronçonneur coupe les billes
en billon.
Les billons tronçonnés sont récupérés du parc stockage par le chargeur pour
approvisionnement des Deck.
o Sciage de tête
A la suite du dépôt des billons sur le Deck, le sciage se fait en fonction des épaisseurs
demandées.
o Délignage
Le délignage consiste à scier les pièces reçues en fonction des largeurs. La scie reprend les
plateaux et fabrique les pièces en fonction des largeurs afin d’enlever les défauts dans le sens
de la largeur.
o Triage
Une sélection est ensuite effectuée entre les bonnes pièces et les déchets produits.
o Eboutage
Cette opération consiste à enlever les défauts sur la longueur des pièces produites et destinées
à la vente.
o Empilage
A cette étape, un énième triage est effectué et les pièces produites sont empilées afin d’obtenir
des colis.
o Marquage
Cette opération consiste au marquage des références et cerclage des colis. La Mise des liens
est faite dans l’optique de stabiliser les colis.
Suivant leur destination, les colis en fonction de leur contrat vont être évacués à la gare sur les
camions puis par train jusqu’à Libreville.
Dans ce chapitre, il est question de donner des précisions sur le cadre qui nous a accueilli et
sur les diverses tâches que nous avons effectuées.
Durant notre stage nous avons été affectés au service Hygiène Sécurité et Environnement.
C’est un service transversal sous la responsabilité directe du Directeur de site et du Directeur
de gestion durable.
1.3 Missions du service HSE
Les missions du service qui nous a accueilli sont très variées. Tant sur le cadre de l’hygiène, la
sécurité mais aussi de l’environnement. Cependant nous pouvons retenir comme missions
principales :