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SIAPA SA

Société Ivoiro-Antillaise
de Production Agricole

N°…………

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE


Pour l’obtention du :
BACHELOR EUROPEEN
En Qualité Sécurité et Environnement (QSE)
Spécialité : Management de Qualité Sécurité et Environnement au travail
Présenté par AMANI Koffi Wilfried narcisse
Thème :

Identification des risques auxquels sont exposés les travailleurs de la


SIAPA et proposer des mesures préventives et un plan d’actions afin
d’améliorer les conditions de travail

Soutenu publiquement le : ……………………

ENCADREUR MAITRE DE STAGE :


PRESIDENT DE JURY :
PEDAGOGIQUE : M Nicolas
M. Wilfried LAWSON VALENNTIN

Année académique : 2020 – 2021


AVANT-PROPOS
Depuis plus de 15 années, ESOAD, l’école supérieure ouverte à distance est agrée par le
FEDE (fédération européennes des écoles). L’ESOAD accompagne ses étudiants dans la réussite
de leur projet personnel d’étude, Grâce à une plateforme d’E-learning et des cours de formation
proposées 100% à distance. Ces cursus en e-learning permettent aux apprenants de concilier
études et vie professionnelles, de bénéficier d’une grande flexibilité dans les parcours
d’apprentissage et d’acquisition de compétences, et d’opter pour une formation résolument
interactive.
ESOAD, propose une pédagogie basée sur une relation efficace, humaine et personnalisée grâce à
une équipe de professeurs référents et de conseiller pédagogiques soutenant activement les
étudiants.
Cette école est spécialisée dans la formation des Managers des entreprises industrielles et
des services.
La troisième année de formation comprend des cours théoriques et quatre 06 mois de stage
pratique dans une structure spécialisée du domaine de spécialisation. Ce stage permet à l’étudiant
de mettre en pratique ses connaissances théoriques et de valoriser son diplôme (LICENCE) par un
mémoire de fin de cycle.
Ce document est réalisé à partir des recherches faites au sein de la société Ivoiro-antillaise de
production Agricole (SIAPA). Le thème qui a suscité cette recherche est : << l’identification des
risques et proposition des mesures préventives de Santé et sécurité au travail dans la culture de la
banane en Côte d’Ivoire : Cas de la société SIAPA >>.

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Remerciements

Je tiens à exprimer mes plus vifs remerciements :


En premier lieu, à Dieu le tout puissant pour la volonté, la santé et la patience qu'il m’a donné
durant ces mois consacrés à la réalisation de ce modeste travail.

Mes remerciements spéciaux vont à Wilfried LAWSON mon encadreur de mémoire pour son aide,
sa gentillesse, ses conseils et de m’avoir guidé pas à pas dans mon travail.

Je tiens à remercier les membres du jury, d’avoir accepté d’examiner ce travail et de participer à ce
jury.

J’adresse mes remerciements également Monsieur Antoine JORES mon responsable pédagogique
de ma formation au niveau de l’ESOAD

J’aimerais exprimer ma gratitude à tous mes amis.

Enfin, je tiens à remercier l’ensemble du personnel de la SIAPA SA encadrement et travailleurs


qui ont participé de loin ou de près pour permettre la réussite de ce travail.

Dédicace

A mes Chères parents.

Dont le mérite, les sacrifices et les qualités humaines m’ont permis de


Vivre ce jour.

A mon fils qui représente tout sens de ma vie


A tous mes amis.

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Résumé

L'hygiène, la sécurité et les conditions de travail sont des notions récentes puisqu'elles ont fait
leurs apparitions au 19ième siècle avec le développement industriel qui constitue le noyau dur
autour duquel s’est construit progressivement le droit du travail ; avec les premières mesures de
protections au bénéfice des travailleurs les plus fragiles.

Connaitre l’ensemble des risques auxquels sont exposés les travailleurs de la SIAPA et proposer
des mesures préventives et un plan d’actions afin d’améliorer les conditions de travail.

Sachant que l’identification des risques sur des taches est le processus consistant à faire connaitre
les travailleurs des risques pesant sur la sécurité et la santé du fait des dangers présents sur le lieu
de travail, une fois formalisée, L’identification ne doit pas être considérée une fin en soi, mais
doit constituer le point d’amorce de la démarche de prévention, elle ne doit pas être faite pour
satisfaire seulement les exigences règlementaires, mais surtout pour satisfaire les besoins de
l’entreprise et être pleinement utile à la définition d’un plan d’actions en prévention.

Abstracts

Hygiene, safety and working conditions are recent concepts since they made their appearance in
the 19th century with industrial development which constitutes the hard core around which labor
law has gradually been built; with the first protective measures for the benefit of the most
vulnerable workers.

Know all the risks to which SIAPA workers are exposed and propose preventive measures and an
action plan to improve working conditions.

Knowing that the identification of risks on tasks is the process of making workers aware of the
risks weighing on health and safety due to the dangers present in the workplace, once formalized,
the identification should not be considered an end in itself, but must be the starting point of the
prevention approach, it must not be done to meet only regulatory requirements, but above all to
meet the needs of the company and be fully useful in the definition a prevention action plan.

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Sommaire

AVANT-PROPOS.............................................................................................................................2
Remerciements...................................................................................................................................3
Dédicace.............................................................................................................................................3
Résumé...............................................................................................................................................4
Liste des tableaux...............................................................................................................................6
Liste des figures.................................................................................................................................7
Liste des abréviations ………………………………………………………………………………8
Introduction……………………………………………………………………………….……..9-11
Problématique……………………………………………………………………………………..12
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L'ORGANISME
1. Présentation de l’organisme................................................................................................12-17
CHAPITRE II : GENERALITE
1.1 Généralité...........................................................................................................................12
2. Risque : Concept général..........................................................................................................16
2.1 Notion de danger................................................................................................................16
2.2 Notion de risque.................................................................................................................16
2.3 Notion d’accident...............................................................................................................18
CHAPITRE III : GESTION DES RISQUES ET IDENTIFICATION DES RISQUES AU
SEIN DE LA SIAPA SA
3. Gestion du risque......................................................................................................................20
3.1 Identification des risques..............................................................................................21-27
1. Identification des risque……………………………………………………………………
23
Introduction..............................................................................................................................23
1.2 Tableau récapitulatif des postes
d’activité………………………………………………..24
1.3 Tableau D’identification des risques associée aux postes de travail……………………..25
1.4 Tableau D’identification des risques associée aux postes de travail……………………..29
1.5 Identification mesures existantes…………………………………………………………27
1.6 Les mesures préventives proposées………………………………………………………27
1.7 Plan d’actions adoptée……………………………………………………………………
27.

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CONCLUSION ---------------------------------------------------------------------------------------------29
RECOMMANDATIONS ET DISCUSSION-----------------------------------------------------------30
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES………………………………………………………………………………….32-33

Liste des tableaux

Tableau 1 : Tableau récapitulatif des postes d’activité

Tableau 2 : Tableau regroupant les situations dangereuses associée aux postes de travail

Tableau 3 : Tableau D’identification des risques associée aux postes de travail

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Liste des figures

Figure 1 : Situation géographique de la SIAPA

Figure 2 : Organigramme de la SIAPA SA

Figure 3 : Approche risque

Figure 4 : Pyramide de bird

Figure 5 : Schéma de l’ITEM

Figure 6 : Hiérarchie des moyens de contrôles

Figure 6 : Hiérarchie des moyens de contrôle

Figure 7 : Application d’herbicides au cours du processus de désherbage chimique

Figure 8 : Pulvérisation chimique pour l'éradication des maladies

Figure 9 : Vue extérieure de la plantation

Figure 10 : Application de namaticides

Figure 11 : Activité mécanique avec tracteur

Figure 12 : Vue de canal de drain

Figure 13 : Activité de d’haubanage

Figure 14 : Un régime gainé

Figure 15 : Portage de régime à l’épaule

Figure 16 : Accrochage de régimes sur le câble way

Figure 17 : Activité de depattage avec le couteau serpe

Figure 18 : Prélavage des régimes

Figure 19 : Traitement post-récolte

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Figure 20 : Sélection des bouquets de bananes

Figure 21 : Mise en carton des bouquets (emballage)

Figure 22 : Palettisation

Liste des abréviations

CHSCT : Comité hygiène sécurité des conditions de travail

EPI : Equipement de protection individuel

EPC : Equipement de protection collective

HSE: Hygiène sécurité environnement

IPP: incapacité permanente professionnelle

ISO: International standard organization

OHSAS: Occupation health safety assessment

PMSST: Programme management santé et sécurité au travail

SIAPA SA : Société Ivoiro-Antillaise de production agricole

WAH: Work at high

ITEM : Individu taches environnement et matériel

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I. Introduction générale

L'hygiène, la sécurité et les conditions de travail sont des notions récentes puisqu'elles ont fait
leurs apparitions au 19ième siècle avec le développement industriel qui constitue le noyau dur
autour duquel s’est construit progressivement le droit du travail ; avec les premières mesures de
protections au bénéfice des travailleurs les plus fragiles.

En en Côte d’Ivoire l’évolution de la prévention des risques professionnels, depuis l’indépendance,


s’est faite progressivement. Ayant hérité de la législation française en la matière, la prévention
était prise en charge dans peu de secteurs sinon, absente.

Une orientation vers l’économie de marché à imposer l’instauration de règles pour prévenir tout
dommage causé à la santé des travailleurs, les protéger dans leurs emplois et adapter le travail à
l’homme.

La santé et la sécurité en milieu professionnel est devenu l’une des préoccupations majeures des
pouvoirs publics en Côte d’Ivoire. Le but étant de maintenir le plus haut degré du bien-être
physique, mental et social des travailleurs dans toutes les professions. Globalement, tout part d’un
principe qu’un travailleur a le droit à des conditions de travail sécuritaires ne risquant pas
d’entraîner de conséquences négatives pour sa santé, sa sécurité et son intégrité physique et
morale.

Seulement l’expérience des organisations est souvent mal exploitée bien que nous assistions
aujourd’hui à une prise de conscience de son caractère stratégique par de nombreux dirigeants
d’entreprise. Elle est généralement difficile à formaliser et apparaît au détour de multiples notes,
règlements, rapports d’incident et documents divers. Elle réside même parfois dans les seules
connaissances et savoir-faire de quelques individus qui les divulguent ou les transmettent à leur
gré de manière partielle et épisodique. Cette expérience est souvent biaisée pour des raisons
diverses. Certains membres de l’organisation sont tentés, consciemment ou non, de la garder pour
eux-mêmes ou de ne la divulguer qu’en partie, afin de garder le pouvoir qu’elle procure (Crozier,
Friedberg, 1977). Les rapports d’incident et les recommandations qui les accompagnent ne
donnent pas toujours une vision objective des événements considérés, car ils cherchent souvent à

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donner des justifications a posteriori de situations anormales afin de préserver tout ou partie de
l’organisation (Lagadec, 1991).
Nous pouvons dire ainsi que face aux nouveaux problèmes, nous devrions apporter de nouvelles
réponses par une interaction dynamique entre les différents opérateurs et acteurs de la prévention.

Cette interaction se traduit par une articulation assez flexible des mécanismes de la prévention,
permettant : un suivi de proximité de la réglementation, l’adaptation des normes liées à la sécurité
et la santé au travail et leur intégration systématique aux schémas organisationnels des organismes
et des entreprises.

Les enjeux de la prévention des risques professionnels tendent à :

Protéger la santé et la sécurité des travailleurs ;


Créer un emploi de qualité ;
Répondre aux obligations de la prévention ;
Favoriser le dialogue social ;
Contribuer à la performance de l’entreprise.

La Cote d’Ivoire a mis en place tout un dispositif de prévention basé sur un ensemble de moyens :

Législatifs et réglementaires ;
Technique : services d’hygiène et sécurité, services de médecine du travail,
Institut de Prévention des Risques Professionnels…… ;
Des lieux de concertation : commission d’hygiène et de sécurité, Conseil national à
l’hygiène, la sécurité et la médecine du Travail ; De contrôle : inspection du travail.

Aussi le gouvernement s’est attelé, en application d’une politique de prévention des risques
professionnels clairement affichée et de concert avec les partenaires sociaux, à entreprendre une
série d’actions de nature à favoriser la mise en œuvre de cette politique.

I.1 Objectifs de la prévention des risques :


La règle d’or d’identification des risques consiste à protéger la santé et la sécurité des salariés par
le biais de l’amélioration des conditions de travail. Pour cela, il convient d’identifier les risques.
Enfin, des mesures de prévention pertinentes doivent être programmées afin de contrer les
différents risques.

I.2 Prévention des risques dans le secteur des bananeraies :


Les bananeraies doivent faire l’objet d’une analyse poussée de la sécurité des taches pour évaluer à
la fois l’environnement matériel et technique (outils, machines, produits utilisés) et l’efficacité des
moyens de protection existants et de leur utilisation dans différents postes de travail.

I.3 Qui est concerné ?

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La responsabilité de l’évaluation et de la prévention des risques professionnels incombe au chef
d’entreprise ou à son délégataire de pouvoirs en la matière. Cependant, il semble primordial que
chaque salarié de l’entreprise soit concerné. De plus, les Comités d’Hygiène de Sécurité et des
Conditions de Travail (CHSCT), doivent participer activement à cette démarche. En d’autres
termes, l’évaluation des risques doit être conduite comme un projet impliquant l’ensemble des
acteurs de l’entreprise.

II. Problématique :

L’objectif de notre étude est de connaitre l’ensemble des risques auxquels sont exposés les
travailleurs de la SIAPA et proposer des mesures préventives et un plan d’actions afin d’améliorer
les conditions de travail

Notre présence journalière effectuée durant le stage, nous a permis de faire le constat que les
risques liés aux taches routinières sont oubliés, cela nous a orienté a proposé de renforcé leur
système d’évaluation par une fiche d’identification des risques significatifs.

On a jugé nécessaire de faire apparaitre sur le tableau d’identification des risques.

Les différentes activités des bananeraies ;


Les situations dangereuses à chaque activité ;
Les mesures préventives existantes.
Les mesures préventives proposées
Le plan d’action
Cela permettra de lister les situations dangereuses liées à chaque activité.

Et par conséquent déterminer les risques probables aux quels le travailleur est exposé.

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1. Présentation de l’organisme

1.1 Généralité

1-1-1 Situation géographique


Situé entre le 5° 55 de latitude nord et le 4° 45 de longitude ouest, le département de Tiassalé est
au nord de la capitale économique du pays, Abidjan. Ce département  qui appartenait
antérieurement à l'ex-région des Lagunes et au regard du nouveau découpage administratif, il est
maintenant dans la région Agnéby-Tiassa. Il se situe à
égale distance, 120 km, des 2 capitales du pays : Abidjan, la capitale économique,
et Yamoussoukro, la capitale politique et administrative. Ce département couvre onze villages,
selon le coupage administratif 2011.

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Source : RGPH 2014

Figure 1 : Carte du département de Tiassalé

1-1-2 Climat
Tiassalé a un climat tropical. En moyenne la température est de 27.2°C avec une précipitation
annuelle de 1287 mm. Les précipitations moyennes les plus faibles sont enregistres en janvier avec
18 mm seulement. Les précipitations les plus élevées sont enregistrées en juin avec 237 mm en
moyenne. Le mois de mars est le plus chaud de l’année avec une température moyenne de 26.6°C.
Le mois le plus froid de l’année est celui d’août avec une température moyenne de 25.2°C. Selon
Koppen et Geiger

1-1-3 Sol
Le département de Tiassalé appartient aux grandes classes des sols hydromorphes. On y trouve
par endroit, des sols ferralitiques qui sont localisés généralement sur les bas et hauts plateaux.
(Anonyme, 2017)

1-1-4 Hydrographie
La région de Tiassalé est drainée par le N’zi et le Bandama (grand fleuve au tracé sinueux)
coulant vers le sud et qui se jette dans la mer. Ces fleuves connaissent une période de crue et
une période d’étiage correspondant respectivement à la grande saison des pluies et à la
grande saison sèche (Dao et al, 2007).

1-1-5 Végétation et relief


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C’est une région pénéplaine où émergent quelques collines dont les sommets atteignent en
moyenne 108 mètres. On y trouve des vallées à fond plat encombrées d’alluvions récentes. Dans
son ensemble, le relief de la région est une pénéplaine décroissante vers la mer. La forêt dense
humide occupait la quasi-totalité de cette région. Cette forêt mésophile dont les essences
dominantes sont par exemple, le samba, le fromager et l’iroko, est largement dégradée par
l’activité humaine par exemple, les plantations de café, de cacao, de banane et de palmiers. (Dao
et al, 2007).

1-1-6 Démographie

La population du département de Tiassalé est estimée en 2014 à 179 882 d’habitants. Il est
majoritairement peuplé par ses deux grandes populations autochtones Baoulé et Abbey en
cohabitation pacifiques depuis le XVIIIe siècle période de leurs arrivées du Ghana originel (Selon
l’Institut National des Statistiques). A l’instar des autres régions de la Côte d’Ivoire, il existe aussi
de nombreux allogènes qui y sont pour leur activité professionnelle. Des allochtones y exercent
aussi des activités pastorales (Maliens, Peuhls, Burkinabés). (Dao et al, 2007).

1-1-7 Economie.

La principale activité économique de la région de Tiassalé est l’agriculture. Les produits de rente
sont : le café, le cacao, l’ananas, l’hévéa, la banane et le palmier à huile. On a également quelques
produits vivriers tels que l’igname, le riz, le manioc, la banane plantain.
D’autres activités  c o m m e l’élevage et la pêche s’y exercent. C’est une région bien structurée
car les villages disposent de rues bien tracées et bien construites. L’existence de voies routières
constitue un atout pour  l’écoulement des produits agricoles vers les grandes agglomérations
(Abidjan, par exemple). (Dao et al, 2007).

1-2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE

1-2-1 Historique de la création

La société Ivoiro-Antillaise de production Agricole située à Taboitien, dans la commune de


Tiassalé. Elle a été créée en aout 2010 avec un capital de 200 000 000 de FRANCS CFA.
Au 31 juillet 2016, l’effectif du personnel était de 89 permanents, dont 04 cadres, 16 agents de
maitrises et 69 ouvriers. La superficie totale est estimée à 198 hectares et celle couverte
aujourd’hui par l’exploitation est de 72 hectares.

1-2-2 Activité économique

L’activité économique de la SIAPA est la production et la commercialisation de bananes dessert.


Ses produits sont commercialisés en Côte d’Ivoire et surtout en Europe. La production annuelle est
de 5000 tonnes de bananes. Ses marques reconnues en France et en Europe sont ISSI, jardin
créole.

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1-2-3 Organisation

Cette figure représente la structure l’organisation actuelle de la SIAPA.

Directeur General

Responsable Responsable
administratif et production
financier Responsable qhse
-Activité
-Expédition Agricole
-comptabilité/finance

Chef D’équipe
Assistant Administratif et
comptable
Adjoint chef d’équipe

Manœuvre Agricole

Figure 2 : Organigramme de SIAPA

1-2-4 Situation actuelle

Aujourd’hui, la société Ivoiro-antillaise de Production Agricole (SIAPA) a superficie totale


plantée 72 hectares de plantations de bananes, elle est certifiée GLOBALGAP et emploie112
salariés.
La qualité, l’'éthique et le respect de l'environnement sont des valeurs de l’entreprise.
Ainsi, elle investit en permanence dans l'amélioration des techniques culturales d'une part, afin de
garantir à ses productions à la conformité aux normes européennes les plus strictes en matière de
santé et de sécurité alimentaire (LMR - limite maximale de résidus). Elle cherche aussi à obtenir
une valorisation durable des terres exploitées.
Les techniques culturales utilisées permettent de limiter l'usage des pesticides, et les produits
utilisés sont homologués en Côte d'Ivoire et en Europe. Ils sont appliqués par un personnel formé,
portant des tenues de protection adéquates, et respectant strictement les doses recommandées ainsi
que les protocoles d’application. Tous les traitements
sont enregistrés. Les produits sont stockés dans des locaux spécifiques et réservés à cet effet. Ces
locaux sont fermés et ventilés, conformément aux normes en vigueur.
Les ingénieurs et techniciens agronomes assurent une gestion raisonnée des sols, ce qui permet de
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préserver l'environnement, et la gestion de l’eau sur les plantations est maîtrisée par des techniques
de drainage et d'irrigation. La méthode de stockage des engrais élimine tout risque de
contamination des sources d'eau potable. Le travail des enfants est proscrit.

2. Risque : Concept général


2.1 Notion de danger

Selon Desroches [DES 95] et la norme IEC 61508 [IEC 98], le danger désigne une nuisance
potentielle pouvant porter atteinte aux personnes, aux biens (détérioration ou destruction) ou à
l’environnement. Les dangers peuvent avoir une incidence directe sur les personnes, par des
blessures physiques ou des troubles de la santé, ou indirecte, au travers de dégâts subis par les
biens ou l’environnement.
Le référentiel OHSAS 18001 [OHS 99] définit le danger comme étant une source ou une
situation pouvant nuire par blessure ou atteinte à la santé, dommage à la propriété et à
l’environnement du lieu de travail ou une combinaison de ces éléments.
Soulignons que de nombreux termes sont employés, selon les normes ou les auteurs, autour de la
notion de danger et la rendent ambiguë. De plus, les dictionnaires associent souvent le
terme danger au terme risque. En effet, plusieurs dictionnaires proposent le terme risque comme
synonyme du terme danger, ce qui explique le fait qu’un grand nombre de personnes utilisent
indifféremment ces termes.
Même les documents et les textes officiels confondent danger et risque.

2.2 Notion de risque

La perception des dommages potentiels liés à une situation dangereuse se rapporte à la notion de
risque. Le terme risque a plusieurs significations. De même, les risques peuvent être de nature très
variée et beaucoup de classifications ont été proposées.

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Les définitions du risque à deux dimensions sont assez proches. Selon Villemeur [VIL 98], le
risque est une mesure d’un danger associant une mesure de l’occurrence d’un événement
indésirable et une mesure de ses effets ou conséquences.
Et selon OHSAS 18001 [OHS 99], un risque est la combinaison de la probabilité et de la (des)
conséquence (s) de la survenue.
Cependant, il existe des définitions légèrement plus complexes dans lesquelles apparaît une
troisième dimension : l’acceptabilité du risque, seuil en dessous duquel on accepte l’existence du
danger bien que sa gravité et sa probabilité d’occurrence ne soient pas nulles.

Dans la suite du présent travail, le terme risque est lié sans ambiguïté aux risques encourus dans la
conduite des systèmes.

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Qualitativement, le risque se caractérise par :

– L’ampleur des dommages, suite à un événement redouté, selon un critère de gravité


(critique, marginal, mineur, insignifiant, etc.). Ce critère tient compte de l’appréciation des
conséquences en terme de pertes humaines (blessures, mort) ou en termes de pertes
économiques (coût liés aux dégradations, etc.) ;
– Le caractère incertain lié à l’apparition d’un événement redouté (fréquent, rare,
improbable, etc.) provoquant le dommage à partir d’une situation dangereuse déterminée.
Selon Gouriveau [GOU 03], le risque peut être défini par l’association d’événements causes et
conséquences d’une situation donnée.

Figure 3 : Approche risque

Risque Significatif :
Risque déterminé comme important par un système de cotation et de hiérarchisation et qui
nécessite des mesures de prévention prioritaires.

Dommage : Atteinte à l'intégrité d'une personne.

2.3 Notion d’accident

Selon OHSAS 18001 [OHS 99], l’accident est un événement imprévu entraînant la mort,
une détérioration de la santé, des lésions, des dommages ou autres pertes.
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Mémoire soutenance Bachelor européen QSE /AMANI Koffi wilfried Narcisse
Figure 4 : Pyramide de bird

2.4 Notion de sécurité

La sécurité est souvent définie par rapport à son contraire : elle serait l’absence de danger,
d’accident ou de sinistre.

Selon [DES 03], la sécurité concerne la non occurrence d’événements pouvant diminuer ou
porter atteinte à l’intégrité du système, pendant toute la durée de l’activité de ce dernier, que
celle-ci soit réussie, dégradée ou ait échouée.

Et suivant le guide ISO/CEI 73 [ISO 02] élaboré par l’ISO sur la terminologie du
management du risque, la sécurité est l’absence de risque inacceptable, de blessure ou
d’atteinte à la santé des personnes, directement ou indirectement, résultant d’un dommage au
matériel ou à l’environnement.

2.5 Classification des risques

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Mémoire soutenance Bachelor européen QSE /AMANI Koffi wilfried Narcisse
Dans la littérature, on trouve plusieurs classifications des risques. Selon Tanzi [TAN 03],
l’analyse des risques permet de les classer en quatre grandes familles :

- Les risques naturels : inondation, feu de forêt, avalanche, tempête, séisme, etc. ;
- Les risques technologiques : d’origine anthropique, ils regroupent les risques industriels,
nucléaires, biologiques, ruptures de barrage, etc., les risques de transports collectifs
(Personnes, matières dangereuses) sont aussi considérés comme des risques technologiques ;
- Les risques de la vie quotidienne : accidents domestiques, accidents de la route, etc. ; - Les
risques liés aux conflits.

Une des classifications les plus répandues est de classer les risques en deux catégories : les
risques naturels et les risques liés à l’activité humaine. Selon cette classification, les risques
peuvent être naturels dans le sens où ils ont trait à un événement sans cause humaine directe
avérée. Les causes directes supposées ou indirectes ne doivent pas modifier cette distinction.

Les risques liés à l’activité humaine recouvrent un ensemble de catégories de risques divers :

– les risques techniques, technologiques, industriels et nucléaires ;


– les risques liés aux transports ;
– les risques sanitaires ;
– les risques économiques, financiers, managériaux ;
– les risques médiatiques ;
– les risques professionnels.

Chapitre III : Gestion des risques et


Identification des risques au sein de
SIAPA SA
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Mémoire soutenance Bachelor européen QSE /AMANI Koffi wilfried Narcisse
3. Gestion du risque
La gestion des risques est une opération commune à tout type d’activité. Les objectifs visés
peuvent concerner par exemple :
- le gain de rentabilité et de productivité ;
- la gestion des coûts et des délais ;
- la qualité d’un produit…
La gestion du risque peut être définie comme l’ensemble des activités coordonnées en vue
de réduire le risque à un niveau jugé tolérable ou acceptable. Cette définition, cohérente avec
les concepts présentés dans les guides [ISO/CEI 51] et 73 [ISO 99], s’appuie, ainsi, sur un
critère d’acceptabilité du risque.
De manière classique, la gestion du risque est un processus itératif qui inclut notamment
les phases suivantes :
Appréciation du risque (analyse et évaluation du risque) ;
Acceptation du risque ;
Maîtrise ou réduction du risque

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Mémoire soutenance Bachelor européen QSE /AMANI Koffi wilfried Narcisse
3.1 Identification des risques

Selon l’Outil d’identification des risques (page 4) de la CNESST, « le but de la Loi sur la santé et
la sécurité du travail (LSST) est d’éliminer les dangers à la source ». Pour ce faire, les entreprises
doivent savoir comment bien repérer les risques potentiels, et les analyser par la suite selon les
priorités établies.

Voici donc quelques moyens pour bien identifier les risques en entreprises :

 Procéder à l’inventaire des tâches et des équipements ;

 Effectuer des inspections périodiques ;

 Tenir un registre d’accidents, d’incidents et de premiers secours des établissements ;

 Réaliser une analyse des tâches et des risques;

 Être à l’écoute des commentaires et suggestions des travailleurs, contremaîtres et des


membres du comité de santé et de sécurité (CSS), de même que des plaintes formulées;

 Se baser sur l’expérience des membres de votre mutuelle de prévention ou d’autres


entreprises du même secteur d’activité que celui dans lequel vous évoluez.

 Si vous êtes membre d’une mutuelle de prévention, faites appel à votre conseiller en
prévention pour vous soutenir dans ce processus. Cet expert vous aidera à identifier
l’ensemble de vos risques, les prioriser et vous proposer des solutions innovantes pour les
contrôler ou les éliminer.

La première étape de l’identification des risques consiste à analyser les tâches (ITEM, voir ci-
dessous) et savoir reconnaître les types de risques permettra la meilleure identification possible des
risques. *

Figure5 : Schéma de l'ITEM

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Mémoire soutenance Bachelor européen QSE /AMANI Koffi wilfried Narcisse
Ci-dessous, le schéma de l’ITEM et plus bas les quatre éléments qui composent cet ITEM, ainsi
qu’une courte description s’y rattachant :

L’Individu : cet élément réfère bien entendu à la ressource humaine, donc son bagage d’expérience,
ses compétences et connaissances, sa formation, etc.

Les Tâches : à ce sujet, on vise le travail en tant que tel, la fréquence et la répétition des tâches,
toutes les politiques et procédures internes, etc.

L’Environnement : ce sont tous les lieux de travail fréquentés, l’établissement même,


l’aménagement des bureaux, la protection et la sécurité des travailleurs, etc.

Le Matériel : enfin, on parle ici de tous les équipements de protections individuels (EPI) requis et
obligatoires dans le cadre des tâches, si des produits dangereux quelconques sont utilisés, etc.

Également, vous pouvez choisir d’identifier les risques par type de risque. À ce sujet, voici les six
qui sont répertoriés :

Risques chimiques : toutes les matières premières et autres sous-produits d’un produit ou d’un
procédé pouvant entraîner diverses actions, par exemple l’évaporation et même la décomposition.

Risques biologiques : c’est l’ensemble des organismes vivants, comme des animaux, plantes et
autres agents biologiques (ex. virus, bactéries) qui peuvent être toxiques.

Risques physiques : en lien avec les chocs électriques, le bruit, la température, etc.

Risques ergonomiques : des tâches répétitives et récurrentes qui peuvent causer des problèmes
physiques requérant un aménagement des lieux et/ou des postes de travail.

Risques psychosociaux : des facteurs englobant le harcèlement physique, psychologique ou sexuel,


toute forme de violence, etc.

Risques en lien avec la sécurité : tout élément qui peut interférer dans les tâches et responsabilités
au quotidien, comme des pièces coupantes et tranchantes, le travail en hauteur, la projection de
matériaux, des planchers glissants, etc

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1. Identification des risques

1.1 Introduction

La SIAPA SA ne disposant pas de document unique pour les tâches.

Durant mon stage au sein de cette bananeraie j’ai constaté qu’elle gère très bien les risques
surtout les risque significatifs (les risque d’une gravité élevée), mais il y’a un très grand écart
l’identification des risques n’est pas connue pas les travailleurs, cette partie est oubliée, pour
cela j’ai proposé une identification des risques qui consiste à :

 Recenser les postes de travail ;


 Déterminer les situations dangereuses liés à poste de travail ;
 Identifier les risques liés aux situations dangereuses ;
 Identifier les mesures préventives existantes :
 Proposer les mesures préventives ;
 Mettre en place un plan d’actions.

La SIAPA SA ce repartis en 03 zones principales d’activité :

 Le travail champs (Production)


 Le travail de conditionnement (usine)
 L’Administration

J’ai choisi ces deux zones (production et conditionnement) d’exploitation car c’est dans ces
deux zones que surgissent la majorité des accidents de travail de la SIAPAS.

Aujourd’hui dans un système complexe comme la bananeraie c’est très difficile d’appliquer
les règles de santé et sécurité au travail, c’est pour ça le responsable qualité, Hygiène Santé et
Environnement (RQHSE) que je suis, travaille avec une méthode déférente.

Cette méthode est tout d’abord d’identifier les risques à chaque activité et afin de faire
connaitre à tous les travailleurs les risques auxquels ils sont exposés.
a. Les activités aux champs
 L’application d’herbicide au cours du processus de désherbage (applicateur)
 La pulvérisation pour l’éradication des maladies
 La pulvérisation aérienne
 Le contrôle des maladies par nématicides et des charançons
 La pose de gaines et de bandes imprégnées (travail de l’engaineur)
 Travail de contrôle de la couronne
 Travail de préparation des sols
 Travail d’ensemencement et de réensemencement
 Travail de tuteurage (pose d’attaches)

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 Travail d’entretien des drainages
 Le travail de récolte (le sélectionneur, le porteur ou receveur et le travailleur préposé au
convoyeur aérien

b. Les activités de conditionnement (usine)

 Travaux de préparation et de conditionnement (reception penderie et de contrôle pulpe)


 Le dépattage
 Le travail de sélection
 Les travaux de sélection, de pesage, d’étiquetage et de conditionnement
 Travaux de palettisation et de chargement

1.2 Tableau récapitulatif des postes d’activité

N° POSTE DE TRAVAIL APPELATION DES POSTES


L’application d’herbicide au cours du processus de
1
désherbage (applicateur)
2 La pulvérisation pour l’éradication des maladies
3 La pulvérisations aériennes Poste phytosanitaires
4 Le contrôle des maladies par nématicides
La pose de gaines et de bandes imprégnées (travail
5
de l’engaineur)
Soins aux fruits (SAF)
6 Travail de contrôle de la couronne
7 Travail de préparation des sols
8 Travail d’ensemencement et de réensemencement
Postes d’entretien parcelles
9 Travail de tuteurage (pose d’attaches)
10 Travail d’entretien de drainage
Le travail de récolte (le sélectionneur, le porteur ou
11 receveur et le travailleur préposé au convoyeur Poste de récolte régimes
aérien) et de transport par tracteur
12 Travaux de préparation et de conditionnement
13 Au Dépattage
14 Travail de sélection
Poste d’usinage
Travaux de sélection, de pesage, d’étiquetage et de
15
conditionnement
16 Travaux de palettisation et de chargement

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1.3 Tableau des situation dangereuses associée aux postes de travail

SIAPA SA étant une entreprise agricole, les moyens dont elle a besoin pour ses activités sont les
moyens mécaniques, chimiques et physiques qui sont sources de dangers potentiels pour les
travailleurs.
Zones de travail Situations dangereuses

Utilisation des produits phytosanitaires

Utilisations des objets tranchants comme par exemple les machettes, les
couteaux et les pioches etc.
Intervention sur les matériels d’irrigation (électriques comme mécaniques)

L’utilisation des échelles avec un poids élevé

Circulation dans les parcelles enherbées

Épandage d’engrais chimiques


Plantation
La non utilisation des équipement de protection individuelles ou collectives

La montée et la descente sur des échelles de travail

Le port des régimes de poids lourd ou doubles régimes

Le déraillement des câbles lors du transport des régimes au champs

Les reptiles et les insectes dans les parcelles ou sur les régimes

Le mauvais état des madrier (ponceaux séparant les drains permettant de


traverser les deux drains)
Les travailleurs arrêtés jusqu’à la fin de l’activité du jours

Heures de travail longue dépassant les 8 heures du temps

Utilisation des objets tranchants comme le couteau de sélection et de


Usine depattage
Le traitement poste récoltes se faisant avec les travailleurs non protéger

Le poids des cartons lors de la palettisation

Le chargement du camion remorque

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1.4 Tableau D’identification des risques associée aux postes de travail

Zones de travail Situations dangereuses Risques liés aux activités


Risques d’inhalation de produits
Utilisation des produits phytosanitaires
toxiques ou d’intoxication
Utilisations des objets tranchants comme par
exemple les machettes, les couteaux et les pioches Risques de blessures et de coupures
etc.
Intervention sur les matériels d’irrigation Risques de blessures ou d’électrisation
(électriques comme mécaniques) ou de d’électrocution
L’utilisation des échelles avec un poids élevé Troubles musculo-squelettiques (TMS)
Risques de glissades ou de chutes de
Circulation dans les parcelles enherbées
plain-pied
Risques d’irritation à la peau ou
Épandage d’engrais chimiques
Plantation d’intoxication
La non utilisation des équipement de protection Risques de blessures ou de piqures
individuelles ou collectives dans les parcelles d’insectes ou de glissades
La montée et la descente sur des échelles de
Risques de chute de hauteur
travail
Le port des régimes de poids lourd ou doubles
Risques lombalgiques ou TMS
régimes
Le déraillement des câbles lors du transport des Risques de chute de hauteur ou de
régimes au champs blessures
Les reptiles et les insectes dans les parcelles ou Risques de piqures d’insectes ou de
sur les régimes morsures de serpents
Le mauvais état des madrier (ponceaux séparant
Risques de chute de plain-pied
les drains permettant de traverser les deux drains)
Les travailleurs arrêtés jusqu’à la fin de l’activité
TMS
du jours
Heures de travail longue dépassant les 8 heures
Risques de stresse ou de fatigues
du temps
Utilisation des objets tranchants comme le
Risques de coupures ou de blessures
Usine couteau de sélection et de depattage
Traitement poste récoltes se faisant avec les Risques d’intoxication
travailleurs non protégés de brulure de la peau
Le poids des cartons lors de la palettisation TMS

Le chargement du camion remorque Risque de chute palettes

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1.5 Identification mesures existantes

La SIAPA, en vue de réduire le taux d’accidents de travail et a mené plusieurs actions de


préventions suivantes dont :
La création d’un comité de santé et sécurité au travail (CSST) ;
Le recrutement d’un responsable chargé de sécurité ;
La formation en santé, hygiène et de sécurité ;
La mise à disposition des équipements de protections individuelles (EPI) ou collectives
(EPC) ;
La sensibilisation des travailleurs sur les risques auxquels ils sont exposés ;
La Formation sur les bonnes pratiques d’utilisation des produits phytosanitaires ;
L’obtention de la certificat Global gap prend en compte les conditions de travail des
travailleurs etc. 
Cependant, malgré ces efforts consentis, la SIAPA enregistre chaque année des accidents
en quantité critiques et qui nous classe parmi les entreprises accidentogènes (voir annexe
Fiche enregistrement des AT).

1.6 Les mesures préventives proposées

Pour mener à bien les activités de gestion de la santé et de la sécurité des travailleurs, la
SIAPA doit :
 Commencer d’abord par sensibiliser les responsables hiérarchiques afin qu’ils
s’engagent réellement à la culture santé et sécurité au travail et adhérer la vision du
directeur général
 Former tout le personnel à l’identification des risques et l’enquête des accidents de
travail,
 Définir un seuil de renouvellement des équipements de protection individuelle et
collectives ou sensibiliser les travailleurs à signaler lorsque leur EPI est endommagée
 Renforcer la sensibilisation des travailleurs en instaurant les quarts d’heures de
sécurité
 Définir le rôle et la responsabilité de chaque travailleur
 Communiquer le bilan de la situation santé et sécurité au travailleurs
 Instaurer une prime pour encourager les travailleurs faisant l’effort d’éviter les
accidents
 Elaborer le document unique (DU) et le mettre à disposition de tous les travailleurs
 Définir clairement une politique santé et sécurité et se fixer des objectifs à atteindre
 Mettre à disposition des travailleurs de chaque poste de travail via le responsable
d’équipe, une trousse de secours contenant des accessoires de soins d’urgence
 Construire urgemment l’infirmerie et le rendre opérationnelle
 Effectuer les visites médicales annuelles de tous les travailleurs

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1.7 Plan d’actions adoptée

Pour se conformer aux réglementations et pour améliorer son système de gestion de la santé
et sécurité au travail, la direction a adopté des plans d’actions suivant :
 La construction d’une infirmerie d’ici fin 2021 sur le site d’exploitation
 Depuis le mois de mars, elle à prit attache avec un médecin de travail et infirmier
diplômé d’état
 L’établissement d’un plan de formation de tout le personnel
 La responsabilisation de chaque acteur dans la chaine de production
 Elaboration d’un programme d’activité annuelle 2021
 Proscription de l’utilisation des herbicides (glyphosate)
 L’interdiction de la présence de toute personne étrangère en vue d’éviter les Risque de
contamination de la maladie covid -19
 La mise à disposition des équipements de protection appropriés et adapté au travail
 L’instauration d’une réunion sécurité avec la participation de tous les travailleu

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CONCLUSION
GENERALE
Conclusion générale :
Au regard de ce qui a été développé à travers cette identification des risques par activité, qui a
permis d’améliorer notre système de gestion des risques pour les différentes activités de notre
bananeraie, sachant que l’identification des risques à chaque activité de travail est le
processus consistant à lister et à faire connaitre les risques pesant sur la sécurité et la santé
des salariés du fait des dangers présents sur le lieu de travail, une fois formalisée,
L’identification des risques ne doit pas être considérée une fin en soi, mais doit constituer le
point d’amorce de la démarche de prévention, elle ne doit pas être faite pour satisfaire
seulement les exigences règlementaires, mais surtout pour satisfaire les besoins de l’entreprise
et être pleinement utile à la définition d’un plan d’actions en prévention.

Etant un élément d’entrée au programme de management de la santé, sécurité au travail ; Les


risques significatifs ayant subi des corrections dont l’objectif n’a pas été atteint sont déclinés
au programme de management de la santé, sécurité au travail PMSST, présenté lors de la
revue de direction. Ou des investissements, formations doivent être engagés afin de lever ces
risques.

Recommandations et Discussion :

Cette identification des risques peut servir comme norme d'inspection ou de vérification de la
sécurité et facilite la formulation des détails de l'enquête après un accident éventuel. Le
contact régulier entre les travailleurs et les responsables en ce qui concerne la sécurité pourra
être basé sur l’identification de la sécurité des tâches déjà développée. L’élaboration du
document unique pourra permettre une vision claire des risques par activité et proposera des
plans d’action qui pourrons aider la SIAPA à améliorer son système de gestion de la santé et
sécurité. Cependant, la gestion des risques émane seulement l’effort de la direction ? je pense
que non, la gestion des risques au travail est difficile car les travailleurs eux même n’étant pas
parmi tant d’autres conscient du bien-être au travail s’opposent souvent aux actions que pose
la direction. Alors Quand une telle situation se déroule, il faut que la direction prenne une à
l’attitude qui est de sanctionner celui qui ne respecte pas le règlement intérieur.

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Bibliographie
[CRO 77]: Crozier, Friedberg, 1977

[DES 03] : A. Desroches, A. Leroy, and F. Vallée, « La gestion des risques :


principes et pratiques », Lavoisier, France, 2003.

[DES 95] : A. Desroches, « Concepts et méthodes probabilistes de base de la


sécurité », Lavoisier, France, 1995

[GOU 03]: R. Gouriveau, « Analyse de risques, formalisation des connaissances


et structuration des données pour l’intégration des outils d’étude et de décision
», PhD thesis, Institut National Polytechnique de Toulouse, 2003.

[IEC 98]: IEC 61508, « Functional Safety of


Electrical/Electronic/Programmable Electronic (E/E/PE) safety related
systems », International Electro-technical Commission (IEC),
1998.

[ISO 02]: ISO, « Management du risque : Vocabulaire, Principes directeurs


pour l’utilisation dans les normes », Organisation internationale de
normalisation, 2002.

[ISO 99]: ISO, « Aspects liés à la sécurité : Principes directeurs pour les inclure
dans les Normes », Organisation internationale de normalisation, 1999.

[LAG 91]: Lagadec, 1991, p. 302

[OHS 98]: OHSAS 18001, Système de management de la santé et de la sécurité


au travail-

Spécification -BSI, AFNOR, 1999.

[TAN 03]: T. Tanzi and F. Delmer, « Ingénierie du risque’, Lavoisier, France,


2003.

[VIL 98]: A. Villemeur, « Sûreté de fonctionnement des systèmes industriels »,


Eyrolles, 1998.

Sites consultés : www.novosst.com/blogue/comment-identifier-les-risques-en-


entreprise

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ANNEXES

Figure7 : Application d’herbicides au cours du processus de Figure 8 : Pulvérisation chimique pour l'éradication des maladies
désherbage chimique

Figure 9 : Vue extérieure de la plantation Figure 10 : Application de nématicide

Figure 11 : Activité mécanique avec tracteur Figure 12 : vue d'un canal de drain
Figure 13 : Activité d'Haubanage Figure 14 : Un régime gainé

Figure 15 : Portage de régime Figure 16 : Accrochage de régime sur


le câble way

Figure 17 : Prélavage des régimes


Figure 18 : Dépattage avec le couteau serpe
Figure 19 : Traitement post-récolte Figure 20 : Sélection des bouquets de banane

Figure 22 : Palettisation


Figure 21 : Mise en carton des bouquets (Emballage)

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