Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le risque est un élément fondamental en assurance qui permet de déterminer le coût probable de
sinistre représenté par le risque à assurer. C’est à l’assureur de déterminer le risque auquel est exposé
l’objet de l’assurance. Pour ce faire, l’assureur mène une analyse des risques qui lui permet d’identifier,
d’évaluer et de tarifier éventuellement les risques à couvrir.
Le risque peut être défini comme la probabilité qu’un événement indésirable (aléa) se produise. La
prévention et la protection contre cet aléa sont aussi bien du rôle du Chef d’entreprise que de celui de
l’assureur ; et pour y parvenir, l’assureur procède de l’analyse des risques en trois (03) principales
étapes schématisées ci-dessous dont nous reviendrons sur chacune dans les chapitres à venir.
Une analyse des risques est une étude systématique qui doit établir s’il existe des dangers (identification
des dangers) et si des dommages risquent d'être causés (évaluation des risques). Il s’agit là d’une
obligation légale dont la responsabilité incombe à l’employeur, et pour l’assureur, une forte
recommandation des bons procédés du métier.
Perte ou sinistre : évènement qui réduit la valeur globale d’un bien, d’une organisation.
Risque spéculatif : un risque dont la réalisation peut entrainer un gain ou une perte.
Risque systématique (non diversifiable) : ensemble des risques (gains ou pertes) qui peuvent se
réaliser simultanément et ne prêtent donc pas à la diversification ; risque de marché par exemple.
Risque non systématique (risque diversifiable) : ensemble de risques (gains ou pertes) dont la
réalisation sur un portefeuille donné est aléatoire. Ils peuvent donc être réduits par une opération de
diversification (notion de corrélation).
Analyse des risques : ensemble des activités ayant pour but d’identifier de façon systématique et
permanente les dangers et les facteurs de risque et de déterminer et d’évaluer le risque en vue de fixer
des mesures de prévention / protection.
Danger : la propriété intrinsèque ou la capacité d’un objet, d’une substance, d’un processus ou d’une
situation d’avoir des conséquences néfastes à l’atteinte des objectifs escomptés.
Dommage : l’ensemble des entraves au bon fonctionnement d’un être humain, d’un bien, d’une
institution.
Exposition : la mesure dans laquelle l’on peut être ou entrer en contact avec un danger.
Facteurs de risque : les éléments de nature collective ou individuelle qui interfèrent de telle façon sur
le danger qu’ils augmentent ou réduisent la probabilité de survenance des effets néfastes ainsi que
leur ampleur.
Prévention : l’ensemble des mesures prises au niveau de l’organisation dans son ensemble, au niveau
d’un groupe de postes de travail ou de fonctions ou au niveau de l’individu en vue de prévenir des
risques, d’éviter des dommages ou de limiter des dommages.
Système de gestion des risques : il se caractérise comme suit :
il s’agit d’un système, c’est-à-dire un ensemble de procédures et d’actes reposant sur un
principe ordonné et constituant un ensemble cohérent ;
il est dynamique, c’est-à-dire qu’il est adapté en permanence aux conditions changeantes.
Il s’agit donc d’un processus continu qui évolue sans cesse et qui, en d’autres termes, ne
s’arrête jamais ;
il s’agit d’un système qui a trait à la gestion des risques, c’est-à-dire la planification de la
prévention et la mise en œuvre de la politique du bien-être, où on vise à maîtriser les risques
en les détectant, en les analysant et en fixant des mesures de prévention concrètes.
PUR
matérialise Ressources humaines processus,
Supervision
par une Perte de ressources Processus systèmes ou
perte contrôles
Financier Stratégique
Risque lié Risque de : Environnement : Risque lié aux
SPECULATIF
aux effets Marchés Economique tendances de la
des Crédit Politique société et de
marchés sur Liquidité Démographique l’économie
les actifs et Prix Concurrentiel
passifs
financiers
Notion de vulnérabilité
Tout évènement pouvant induire une perte ou un gain. Elle est définie par trois paramètres :
Ressource en risque : la ressource qui pourrait être atteinte ; le bien exposé à la perte : l’objet
du risque
Aléa ou péril : l’évènement aléatoire qui pourrait modifier de manière importante le niveau
de la ressource disponible : la cause du risque
Impact : conséquences sur les objectifs dans la mesure du possible quantifiées en termes
financiers à court-moyen-long termes sans oublier les conséquences humaines, sociales et
sociétales (éthique, confiance et réputation) : conséquences financières : gravité.
1- Assurances de personnes
2- Assurances de biens
Les risques Les assurances
Les bâtiments peuvent être endommagés par un Assurance multirisques
incendie, une explosion, un dégât des eaux, la Elle regroupe l’ensemble des garanties
tempête, la grêle, le poids de la neige sur les appropriées à l’activité de l’entreprise.
toitures, une catastrophe naturelle, un acte de Toutefois, dans certains cas spécifiques,
terrorisme, ou à l’occasion d’un cambriolage ou l’assureur propose la souscription de contrats
d’une tentative de vol. séparés.
Les risques d’incendie, de vol et d’inondation
peuvent être réduits avec la mise en place de
moyens de prévention et de protection.
Le mobilier et le matériel professionnels ainsi Assurance multirisques
que le mobilier personnel (meubles et objets)
sont exposés aux mêmes risques que les
bâtiments.
Le matériel a été confié à l’entreprise pour vente Assurance responsabilité civile objets confiés
ou réparation.
3- Assurances de responsabilité
Les risques Les assurances
L’entreprise ainsi que toute personne participant
Assurance responsabilité civile « occupation
à son exploitation, peut être reconnue des locaux »
responsable en cas de dommages causés par un • Pour les dommages d’incendie ou de dégât des
incendie, une explosion, un dégât des eaux. eaux causés aux voisins et aux tiers.
• Pour les dommages causés au propriétaire
(lorsque l’entreprise a la qualité de locataire) ou
au locataire (lorsque l’entreprise a la qualité de
propriétaire).
Au cours de l’exploitation
L’entreprise est parfois responsable de Assurance responsabilité civile exploitation
dommages corporels, matériels, immatériels Elle est incluse dans l’assurance multirisques ou
proposée par contrat séparé. Son objet est de
causés à des tiers (clients, visiteurs…) pendant garantir les conséquences financières des
l’activité. dommages causés aux tiers dans le cadre de
l’activité déclarée.
Selon les spécificités de l’entreprise, des
garanties optionnelles sont proposées.
L’entreprise utilise du matériel loué ou acheté en Assurance de responsabilité civile exploitation
crédit-bail. Des biens lui sont confiés à l’intérieur et/ou contrat d’assurance dommages (bris de
de l’entreprise ou lorsqu’elle effectue des machine).
travaux chez des tiers, pour les utiliser, les
travailler ou les transporter.
L’entreprise peut être à l’origine de dommages Garanties des atteintes à l’environnement
de pollution d’origine accidentelle et soudaine Extension facultative de garantie ou contrat
(rupture de pièces, explosion, fausse spécifique notamment pour couvrir les
manœuvre…) ou d’origine graduelle (corrosion, dommages d’origine graduelle, les dommages
altération de cuves ou de canalisations…). subis par la biodiversité (eaux, sols, espèces et
habitats naturels protégés), et le préjudice
écologique.
Le personnel de l’entreprise (salariés, Assurance de responsabilité civile exploitation
stagiaires…) et les services internes (restaurant Des extensions de garantie ou des contrats
d’entreprise, service médical, comité spécifiques peuvent être proposés en
d’entreprise…) peuvent mettre en cause la complément.
responsabilité civile de l’entreprise : dommages
causés aux salariés ou par les salariés, maladies
professionnelles, faute inexcusable, faute
intentionnelle…
L’entreprise travaille en sous-traitance. Assurance de responsabilité civile exploitation
Les conventions conclues entre les sous-traitants
et l’entreprise principale peuvent nécessiter des
adaptations de garantie.
Assurance obligatoire de responsabilité civile
automobile
L’entreprise utilise des véhicules terrestres à Assurance obligatoire de responsabilité civile
moteur (voiture, camion, chariot élévateur…). automobile
Cas particuliers : • Pour les dommages en cours de travaux,
• Les engins motorisés de manutention. extension de garantie du contrat de
responsabilité civile exploitation.
• Les véhicules personnels des salariés.
• Lorsqu’ils sont utilisés pour des raisons
professionnelles :
- le salarié doit en faire la déclaration à son
assureur.
- le contrat de responsabilité civile exploitation
peut comporter une extension de garantie ou un
contrat mission peut être souscrit.
Après livraison
L’entreprise est responsable des dommages Assurance de responsabilité civile produits (ou
causés à autrui par ses produits. après livraison)
Son objet est de garantir les conséquences
financières des dommages corporels, matériels
et immatériels causés à autrui (tiers et clients)
L’entreprise qui accorde des crédits à ses clients s’expose aux risques liés à leur
insolvabilité. L’assurance-crédit lui permet de se prémunir contre le risque normal de pertes
de créances.
Différentes formules d’assurance peuvent être proposées pour garantir les risques
économiques et financiers liés à l’exportation.
Quels que soient les contrats souscrits, il est important de vérifier les risques couverts, les
garanties en option, les exclusions, l’adaptation des montants de garantie aux risques
encourus et le montant des franchises. En cas de modification des informations initiales,
l’assureur doit être prévenu.
Dans ce chapitre, nous explorerons successivement en quoi consiste une visite de risque, comment
elle se mène et sa valeur ajoutée aussi bien pour l’assuré que pour l’assureur.
La visite de risque est une activité professionnelle, objective et rigoureuse qui obéit à quelques
principes comme :
1- La relation-client
« C’est mon client. La visite de risque ne doit pas interférer dans la relation que j’ai construite avec
lui ».
Au contraire, la venue d’un visiteur de risque étant de l’initiative de l’assureur, cela valorise et assoie
son rôle primordial de conseil auprès de ses assurés. La présence de l’assureur lors de la visite de risque
est d’ailleurs vivement recommandée afin que :
Enfin, l’assureur dispose d’une copie du rapport qu’il peut remettre à son assuré.
2- La sécurité
« La visite de risque n’aide pas à améliorer la sécurité de la demeure ».
Les clients sont très demandeurs de conseils concernant leurs moyens de protection. Et dans 25% des
cas, la visite de risque leur a permis d’améliorer leurs mesures de sécurité, notamment contre le vol et
l’incendie.
3- La discrétion
« Le client refuse la visite de risque car il ne souhaite pas montrer son patrimoine à un interlocuteur
inconnu ».
L’assureur doit être suffisamment conscient des enjeux de confidentialité et de discrétion. C’est
pourquoi d’ailleurs, sa présence est fortement recommandée lors de la visite de risque pour rassurer
le client.
4- La prime
« L’évaluation faite pendant la visite de risque va augmenter les montants de garantie et donc la
prime du client ».
Dans 10% des cas, ces montants baissent et dans 50% des cas, ils restent inchangés par rapport aux
déclarations du client.
L’objectif de la visite de risque est aussi de partager cette évaluation avec le client pour qu’il prenne
conscience qu’il est bien couvert.
Ainsi la visite de risque dont le but n’est autre que de doter l’assuré de moyens de prévention et de
protection les plus efficaces possibles aura en ligne de mire cette graduation.
L’entreprise exerçant dans un secteur d’activités bien précis, doit obéir à une règlementation, à des
normes… bien définies d’où ce référentiel par rapport auquel s’établiront les différents questionnaires
à soumettre à des acteurs prédéfinis :
La première étape consiste à identifier et à examiner les processus de travail. On entend par processus
les moyens physiques et la façon d’utiliser ceux-ci pour atteindre l’objectif. Les processus peuvent être
continus. On parle alors de processus primaires. Pour les identifier, on part des produits et ce par unité
de travail.
Mais les processus peuvent également être occasionnels. Il s’agit alors de processus secondaires, c’est-
à-dire l’ensemble des tâches limitées dans le temps et dans l’espace. Par exemple un déménagement,
un réaménagement du mobilier, une transformation, un renouvellement des machines, un shut-down,
un projet spécifique... Ces processus occasionnels se produisent cependant souvent.
L’analyse des risques à ce niveau ne peut donc être un « examen ponctuel » unique, mais est une tâche
continue de tous les employés concernés.
Le recueil de ces informations n’exige pas des aptitudes d’analyse très poussées, mais plutôt une
capacité de synthèse. Ces informations sont actualisées dès qu’un nouveau processus de travail ou un
changement se présente.
A la fin de cette étape, on peut établir, pour le dossier des risques, le tableau synoptique suivant :
Identification Dangers Risques Facteurs Facteurs Mesures
collectifs individuels
Bâtiments
Espaces
Situations
Processus
continus
Processus
occasionnels
Pour chaque risque, on peut maintenant étudier systématiquement les facteurs de risque, collectifs et
individuels, qui exercent le plus d’influence dans le processus de travail.
A cette fin, une concertation est nécessaire entre tous les experts en prévention de l’entreprise. Les
experts en sécurité formés techniquement seront le plus souvent chargés des mesurages de précision
et de l’examen d’un certain nombre de facteurs collectifs. Le médecin du travail, lié par le secret
professionnel, a une mission légale spécifique en matière de surveillance médicale individuelle.
Restitution orale immédiate en fin de visite (15 min) auprès des responsables et interviewés
Disfonctionnements graves relevés
Action correctrice immédiate
Réajustement lors des entretiens individuels : présentation des documents du
référentiel non connus éventuellement.
Pour faire une analyse des risques complète, il faut également procéder à une analyse participative se
basant sur l’expertise et l’expérience des travailleurs. Dans ce cas, l’accent est mis sur la contribution
de tous les collaborateurs.
Les travailleurs de la base connaissent le processus de travail sous un angle totalement différent de
celui des experts en prévention : ils produisent des biens ou des services en effectuant un certain
nombre d’activités et ils disposent d’une connaissance spécifique d’une partie du processus de travail
qui n’apparaît pas à l’aide d’observations, de mesurages et d’autres systèmes d’experts. En outre, il
est important de savoir comment les travailleurs perçoivent les risques existants. Ceci détermine en
effet la façon dont ils font face aux risques. L’analyse des risques participative consiste donc à associer
activement et systématiquement les travailleurs à l’analyse des risques.
Une méthode qui permet aux travailleurs concernés de contribuer à l’identification des risques, à leur
évaluation et à la formulation de propositions pour s’y attaquer doit donc être définie. Par exemple, la
méthode DIP peut être utilisée. Cette méthode permet, en deux à trois mois et avec la collaboration
active de toutes les parties concernées, de détecter tous les points noirs en matière de nuisance au
travail, d’examiner leur importance et de formuler des objectifs qui sont transposés en propositions
d’action concrètes.
Les travailleurs sont rassemblés en un groupe de dix à vingt personnes et c’est avec ce groupe que l’on
effectue l’analyse participative. Un seul groupe peut suffire dans une entreprise, mais il peut y en avoir
plusieurs. Un animateur formé à cette fin encadre le groupe. Les dangers et les facteurs de risque sont
perçus par les travailleurs comme des problèmes ou des points noirs lors de l’exécution de leurs tâches.
Aux mains d’un conseiller en prévention formé, cette approche peut être particulièrement efficace :
• D’une part, en découvrant les dangers et risques (par exemple : des méthodes de travail et des
situations dangereuses et la charge de travail) ;
• D’autre part, en formulant des propositions pour une approche opérationnelle et efficace (par
exemple du stress et de l’insatisfaction au travail).
La réalisation technique de l’analyse et l’élaboration des résultats de celle-ci peuvent être faites par la
ligne hiérarchique et les conseillers en prévention.
Cette réalisation avec les parties concernées et la recherche conjointe de solutions a en soi un effet
particulièrement positif : les mesures qui sont proposées par les travailleurs ont l’avantage d’être
mieux acceptées par ceux-ci et ont de ce fait souvent un meilleur résultat.
Par conséquent, la participation effective des travailleurs à l’analyse des risques accroît fortement leur
engagement pour la mise en œuvre de la politique du bien-être.
Tranquillité : Prévention :
En cas de sinistre, la procédure vous est Les mesures de protection préconisées sont
simplifiée puisque l’assureur sait précisément adaptées en fonction des risques encours et
ce qu’il assure. afin de ne pas dénaturer les lieux.
Fidélisation :
La qualité du service rendu renforce la
confiance de l’assuré et prolonge la durée de la
relation
L’analyse du scenario
Analyse des causes profondes, analyse du scenario, évaluation des risques toxicologiques, analyse
d’impact sur l’activité, analyse par arbre de panne, analyse par arbre d’évènements, analyse
cause/conséquences, analyse de cause à effet. Ce sont des techniques qui imaginent les dommages et
analysent quelles peuvent en être les causes pour déterminer les risques que porte l’objet.
L’analyse fonctionnelle
AMDE et AMDEC, maintenance basée sur la fiabilité, analyse transitoire, méthode HAZOP, méthode
HACCP. Ce sont des méthodes qui partent de l’analyse des modes et des mécanismes de défaillance et
leurs effets.
4 Critique Plus de 500 Visible par un nombre significatif Sanctions lourdes par les
millions d’adhérents et/ou autorités de
Mise en cause de la mutuelle contrôle/tutelles : mise sous
dans le secteur d’activité : tutelle, retrait d’agrément…
visible dans la presse Condamnation civile ou
spécialisée, par des autorités de pénale forte / privation de
contrôle et tutelles, liberté
l’environnement politique
A l’issue de l’évaluation des éléments de maitrise, il existe 2 façons d’utiliser la cotation pour
appréhender la cotation du niveau du risque final :
Option 1 Option 2
Risque brut Probabilité * Impact Probabilité * Impact
Risque résiduel Probabilité résiduelle * Impact résiduel Risque brut - maitrise
Probabilité
1
1 2 3 4 Impacts
Risque brut
4
Risques critiques Risques à surveiller
L’acceptation ;
L’évitement ;
La réduction ;
Le transfert
Chacune de ces mesures reste appropriée à un risque ou catégorie de risques et plus spécifiquement
au niveau de risque / coût d’opportunité.
1- L’acceptation
L’acceptation est la stratégie la plus couramment retenue en ce qui concerne les risques financiers. Elle
implique un pilotage des risques à la hauteur des enjeux financiers.
Elle peut se traduire par des modalités de traitements très diverses qui ne sont pas exclusives les unes
des autres et peuvent donc être cumulées selon les besoins.
Selon le niveau d’importance et de maturité du risque (par opposition à la notion de risque émergent),
une stratégie d’acceptation peut impliquer des modalités de traitement plus ou moins lourdes :
a- La surveillance
Le risque existe, il a été identifié mais on juge qu’il n’a que très peu de chances de survenir à court ou
moyen terme. On accepte le risque sans aucune action de maîtrise, sauf de le surveiller.
b- Le lobbying
Un certain nombre de risques stratégiques sont exogènes à l’entreprise. Pour ces types de risques, il est
bien sûr possible pour l’entreprise de se préparer à leur survenance pour se protéger de leurs
conséquences. Il est en revanche plus complexe d’essayer de prévenir des risques (évolutions légales et
règlementaires, risques liés aux évolutions des comportements des clients, voire fournisseurs). Dans ces
cas une des solutions envisageables consistent en des actions de lobbying auprès des parties prenantes.
La 3ème forme de traitement d’un risque en cas d’acceptation par l’entreprise consiste en la mise en
place d’un plan d’actions :
Echéance ;
Responsable.
2- L’évitement
Le risque technique, parfois, ne peut être évité. En revanche, certaines de ses composantes peuvent
être éliminées ou plus précisément faire l’objet d’arbitrages au profit d’autres composantes :
Pour certaines activités d’assurance, aussi paradoxal que cela puisse paraître au premier abord,
l’évitement est parfois le fondement de la stratégie de traitement du risque technique assurantiel. En
effet, l’évitement du risque est vital pour l’assureur car il lui permet de se préserver des phénomènes
d’anti-sélection qui conduiraient autrement à sa ruine.
3- La réduction
La réduction des risques techniques fait partie intégrante de la gestion des risques par les assureurs,
bien que le retour sur investissement ne soit pas toujours bien identifiable.
De nombreuses actions de prévention sont ainsi menées en direction des assurés. Ces actions de
prévention du risque viennent en général en complément des actions menées par les pouvoirs publics.
On pensera par exemple aux actions de prévention routière ou aux actions de prévention en matière de
santé.
4- Le transfert
Le transfert du risque technique passe classiquement par la réassurance. On distingue
traditionnellement 2 types de réassurance :
La réassurance proportionnelle, pour laquelle les sorts de l’assureur et du réassureur sont liés ;
La réassurance non proportionnelle, qui se traduit par une exposition asymétrique au risque
entre l’assureur et le réassureur.
Il existe d’autres mesures plus récentes de transfert de risques que l’on désigne couramment par les
mécanismes alternatifs de transfert des risques et parmi lesquels : la titrisation, les « cat bonds », les
produits dérivés etc.