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CM1

 Le risque : notion rationnelle et calculative associé au commerce, au système assurantiel…


Notion de bénéfice (ratio risque/bénéfice)

 Risque : proba d’un aléa * conséquences (enjeu)

 Dimension définissant le risque : relation entre les incertitudes (ou non) et les enjeux humains (ou
non) : indéterminisme, déterminisme, risk et destin (ref tableau cours)

 Cartographie du risque : gravité (ordonné) allant de mineure à catastrophique et proba (abscisse)


allant d’incroyable à presque certaine

 Perception et chaine d’information : information – > analyseur -- > synthèse < -- mémoire

 Analyse du risque pluridisciplinaire : Par la sociologie (la société se structure à travers la gestion du
risque), la géographie (aménagement et urbanisme), l’anthropologie (racines sociales et culturelles)
et la psychologie (stratégie mentales ou heuristiques, représentation des risques)

 Histoire du risque (3200 avant notre ère) puis au 17e siècle par la matrice du pari de Pascal avec la
notion de croyance sur Dieu ou non et les risques encouru : si on croit en Dieu et qu’il existe alors on
ira au paradis et si il n’existe pas alors on ne perd rien ALORS que si on ne croit pas en Dieu si il existe
on ira en enfer et si il existe pas on ne perd rien DONC il serait judicieux de croire en Dieu car on aura
soit un côté positif ou égal alors que l’autre choix se soldera par une réponse égale ou négative

 Danger : C’est une chose qui menace des enjeux humains : devient un risque quand ce danger est
reconnu par l’humain

 Vulnérabilité : face à un risque, une société peut être plus ou moins vulnérable : c’est une
sensibilité à différent risques : risque d’inondation…

 Résilience : capacité d’un système de récupérer son état initial après un choc : capacité à
surmonter un choc

 Comment se protéger dans la gestion d’un risque : différentes stratégies : l’éliminer, l’éviter, en
contenir les effets, réduire la vulnérabilité…

CM2

 Approche psychométrique de la perception des risques : conçoit le risque comme un construit


subjectivement défini et socialement déterminé. Propose une méthode pour étudier les
caractéristiques des risques et leur perception (comment ils sont jugés)

 Année 70 : début de prise de conscience des risques pour la planète et mise en question du
progrès technologique. Inquiétude par rapport au nucléaire et pesticides. Le contexte sociétal fait
face au contexte scientifique.

 Objectif recherche : mesure quantitative d’un construit subjectif : enquête par questionnaire et
analyse factorielle pour synthétiser les résultats

 Analyse factorielle : corrélations systématiques entre certaines facettes

CM3

 Travaux de Kahneman (1979) (prix Nobel de l’économie (2002), psychologie du jugement et de la


prise de décision et Tversky (1983)
 Prise de décision se base sur des règles logiques :

-- > Transitivité (A>B et B>C alors A>C)

-- > Substitution (A>B alors proba égale (A ou C) > proba égale (B ou C)

-- > Dominance (A=B dans tous domaines alors A est préférée)

-- > L’invariance (ordre de préférence entre les possibilités ne devrait pas changer en fonction de
leurs descriptions)

 Les choix, décisions et les risques prit dans une situation sous incertitude ne sont pas toujours
rationnels ou calculés de manière objective (les choix dépendent également de la manière dont sont
posé les questions : l’humain a une aversion contre la perte plutôt qu’une aversion contre
l’incertitude) : proposition de problème impliquant des choix ayant des conséquences monétaires et
probabilités indiquées

 Calcul pari mathématique : somme de chaque résultat possible * sa probabilité : si on a 85% de


chance de gagner 1000 euros ou 800 euros à coup sûr alors le calcul sera 1000*0.85+0*0.15 : la
préférence d’un gain sûr est un exemple d’aversion du risque

Risk averse et risk seeking :

 Aversion du risque : préférence d’un résultat certain plutôt que d’un pari qui a un gain attendu
égal ou plus élevé

 Appétence pour le risque : Rejet d’un résultat sûr en faveur d’un pari qui promet un gain égal ou
moins élevé

 Pente aversion au risque des gains/valeur subjective : la différence d’une perte entre 100 et 200
euros semble plus importante qu’entre 1100 et 1200

 Différence entre valeur de la décision contribution du résultat/attractivité d’un choix et la valeur


de l’expérience (aspects qualitatifs : plaisir…)

 Heuristiques : raccourcis mentaux, basées sur des expériences, habitudes, traditions culturelles :
difficile de prendre des décisions

-- > Heuristique de représentativité : rattacher la situation à évaluer à une classe déjà connues de
situations antérieures similaire stéréotypées (généralité à partir d’1 cas)

-- > Heuristique de disponibilité : évaluer la situation à risque à partir d’informations les plus
couramment répandues ou les plus récentes (les plus disponibles en mémoire)

-- > Heuristique de l’ancrage-ajustement : évaluer le risque en prenant comme références des valeurs
antérieures de risque comme point de départ (ancre) en y apportant quelques modifications
(ajustement) pour tenir compte du contexte présent

 Ces heuristiques peuvent entrainer des jugements erronés : biais de jugement pour la
représentativité, sur ou sous estimations des risques pour la disponibilité, effet de contexte ou de
cadrage ou d’ajustement insuffisant pour l’ancrage-ajustement.

 Biais de confirmation : interprétation des informations de manière à ce qu’elles soient identiques


à nos hypothèses et opinions. L’excès de confiance ou sur-confiance a tendance à valoriser la
précision de ses propres connaissances et de son propre jugement

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