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AU TRAVAIL (SST)
,
INTRODUCTION
Pour atteindre l’objectif ambitieux d’un bien-
être physique, mental et social en adéquation
avec son environnement professionnel, la Santé
au Travail réunit des disciplines fort diverses qui
vont des sciences physiques à la sociologie en
passant par la biologie, les sciences appliquées,
la technique, la médecine, l’hygiène, l’ergonomie,
la psychologie, le management et d’autres
encore. A l’heure actuelle, les disciplines qui
constituent la base essentielle de la santé au
travail sont, la médecine du travail, l’ergonomie,
l’hygiène du travail et la sécurité.
Tendances globales en matière de sécurité et de santé:
la situation actuelle
A
Définition
L’arbre des causes est la représentation
graphique de l’enchaînement logique des faits
qui ont engendré un accident .
Recueils des données
Le recueil des informations , sur un accident doit
permettre de décrire cet accident d’une façon complète
et objective
L’enquête est menée auprès de l’accidenté , les témoins
oculaires, du personnel de l’encadrement immédiat,
des techniciens de bureau d’étude .
L’enquête se fait sur le lieux même de l’accident
avec l’animateur de prévention accompagné du
représentant du CSST si possible :
- collecter des faits concrets , précis, objectifs ;
- examiner l’ensemble des éléments de la situation
du travail;
- remonter , le plus loin possible en partant de la
blessure ;
- rechercher en priorité les faits inhabituels
2. Comment construire l’arbre des causes ?
Symboles
Un antécédent Un fait
Les liaisons
Conjonction
plusieurs
Un fait
antécédents
V
Un antécédent plusieurs
faits
La démarche d’enquête d’accident ou d’incident
est une connaissance objective et complète des
faits qui ont aboutit à l’accident
L’enchaînement des facteurs d’accident ou
d’incident apparaît dans la construction de
l’arbre des causes qui est une visualisation de
l’histoire , c’est-à-dire la genèse de l’accident
Exercice 1
Scénario
Comme le sol était
mouillé ce jour là, la Faits :
victime a glissé et s’est A : Sol mouillé
B : Se blesse
blessée après être
C : Tombe
tombée D : Glisse
Exercice 2
Scénario
Parce que le cariste titulaire Faits :
était absent et qu’il n’y avait A : Cariste titulaire
pas de cariste remplaçant absent
disponible, alors qu’il fallait B : Le chef d’équipe
effectuer un chargement conduit le chariot
urgent, le chef d’équipe a C : Travail de
conduit lui-même le chariot chargement urgent
automoteur D : Pas de cariste
remplaçant
disponible
Exercice 2 solution
A : Cariste titulaire
absent
B : Le chef d’équipe
conduit le chariot
C : Travail de
chargement urgent
D : Pas de cariste
remplaçant disponible
Exercice 3
Scénario
Le système d’aération étant Faits :
tombé en panne dans le A : Accumulation de
local A, un dépanneur est gaz
B : Aération en panne
intervenu mais du gaz s’était C : Intoxication du
accumulé faute d’aération, dépanneur
comme le dépanneur ne D : Intervention du
portait pas d’appareil dépanneur
E : Le dépanneur ne
respiratoire, il fut intoxiqué portait pas d’appareil
respiratoire
Exercice 3 solution
A : Accumulation de gaz
B : Aération en panne
C : Intoxication du
dépanneur
D : Intervention du
dépanneur
E : Le dépanneur ne portait
pas d’appareil respiratoire
Les points à retenir
Causes et conséquences des AT et MP
Malgré les nombreuses mesures de sécurité, certains métiers et environnements de travail demeurent vraiment dangereux
LES CONSEQUENCES
Les conséquences directes et indirectes des accidents du travail
et maladies professionnelles sont nombreuses. Les AT/MP
peuvent avoir un impact au niveau humain, juridique,
financier ou encore socio-économique. Il est possible
de synthétiser ces conséquences en quatre familles
•LES CONSÉQUENCES HUMAINES
•LES CONSÉQUENCES FINANCIÈRE
•LES CONSÉQUENCES SOCIO-ÉCONOMIQUES
CONSÉQUENCES HUMAINES
Sans aborder les accidents mortels (qui heureusement ont fortement
baissé), l’interruption brutale d’une activité professionnelle entraine de
fortes contraintes :
•le traitement des lésions via différents parcours médicaux,
•le vécu de la douleur et de son traitement,
•la perte temporaire d’une capacité sensorielle ou motrice à compenser,
•l’apparition définitive d’un handicap (et son acceptation psychologique)
–Un arrêt peut ainsi coûter plusieurs centaines de milles par jour
LES CONSÉQUENCES SOCIO-ÉCONOMIQUES
Coudes
Canal carpien
Genoux
Chevilles
Facteurs de Risques
Exemples:
Les accidents ostéo-articulaires,
Mauvaise posture Bonne posture Mauvaise posture
- La lombalgie chronique,
- La sciatique,
- La hernie discale.
On identifie généralement deux séries
de facteurs :
Les facteurs humains Actions
Dangereuses
les facteurs techniques
Conditions de Travail Dangereuses
L’accident est la conséquence de
conditions dangereuses et d’actes
dangereux
2- LES CONDITIONS DANGEREUSES
Organisation du travail
• Contraintes de productivité: le stress
• Planification du travail
• Mauvaise attribution des tâches
• Aménagement du lieu
État et nature des sols (présence de
dénivellations, parties en saillie, présence de
nids de poule, de corps gras…)
-Les activités qui causent du bruit, des
odeurs, des gaz toxiques Mauvais
éclairage, mauvaise ventilation, etc.
- Manque d’ordre et de propreté (matériaux
sur le sol, empilement instable, passages
encombrés…)
- Conditions matérielles
. Matériel inadapté
. Manque d’entretien
. Équipement, machines ou outils défectueux
3- LES ACTIONS DANGEREUSES
Inaptitudes: liés aux antécédents du travailleur et de
l’interaction avec le milieu de travail
Déficiences du:
SAVOIR
• Formation / profil du poste Expérience
• Manque de connaissances
• Insuffisance des qualifications
VOULOIR
• Mauvaise volonté
• Non respect des règles, des procédures de travail
POUVOIR
Aptitude physique
Sur le lieu de travail, le risque subsiste, la
lutte contre ce risque est organisée, c’est ce
qu’on appelle la prévention.
Il faut collaborer à la prévention.
C’est un devoir pour tous :
Devoir envers soi-même : l’accident entraine
toujours des souffrances et une diminution au
moins temporaire, de rendement et de gain.
Devoir envers sa famille : l’accident est
toujours source d’affliction et souvent il
occasionne une gêne matérielle.
Devoir envers ses camarades : la prévention est une
forme de solidarité qui doit unir les travailleurs.
Pour collaborer efficacement à la prévention Il faut :
- Prendre conscience de sa responsabilité
Avoir la compétence professionnelle
nécessaire (aptitudes)
- Connaitre les règles de sécurité et les règles
de prudence établies par les organismes
professionnels.
Une chose est indispensable :
REFLECHIR
Rien ne vous dispense de réfléchir vous-
même,
Réfléchir avant le travail (choisir son
matériel et penser à ce que l’on doit
faire)
Réfléchir après le travail pour chercher à
tirer une leçon de ce que l’on vient de
faire, un enseignement qui servira plus
tard.
Merci
.
CHAPITRE IV :
L’IMPORTANCE DE L’HYGIENE
DANS LA PREVENTION DES
ACCIDENTS
1- GENERALITES SUR LES RISQUES LIES A LA MAUVAISE HYGIENE AU TRAVAIL
L’utilisation de produits
volatils ou
par pulvérisation (spray -
aérosol)
et en milieu confiné
augmente le
risque de manière
importante.
Facteurs aggravants :
» Empoussièrement
» Tabagisme
» Pollution
Les affections respiratoires peuvent être
dues aussi aux moisissures et aux microbes
qui colonisent l'eau des systèmes de
climatisation et d'humidification de l'air
des locaux de travail, par pulvérisation
d'eau formant des aérosols de gouttelettes
libérées des réservoirs d'eau contaminée.
La longue cohabitation de plusieurs
personnes dans des bureaux, les salles des
établissements hospitaliers,
crèches, maisons de retraite, dans les
magasins, les véhicules de transport en
commun .., une aération des locaux
défectueux, entrainent une pollution de
l’air importante : les maladies
respiratoires dues aux virus et bactéries
aéroportés se propagent alors aisément,
notamment lors des éternuements et de
la toux des personnes malades.
2- Le contact cutané
- La consommation de tabac
Dans le cadre de la lutte contre le tabagisme,
l’usage du tabac sur les lieux de travail est
restreint en raison du risque encouru pour la
sécurité et la santé des salariés, mais aussi des
matériaux entreposés.
- La consommation d’alcool et de drogues
Obligatoire dans les entreprises ou établissements
où sont employés habituellement au moins vingt
salariés, le règlement intérieur est le document
dans lequel l'employeur fixe les mesures
d'application de la réglementation d'hygiène et
de sécurité. C'est un outil précieux qui,
s'appuyant sur les articles du Code du Travail et
la jurisprudence, va permettre de mettre en
place un véritable « règlement alcool et
produits illicites » de l'entreprise, de rappeler
au minimum l'interdiction légale d'usage de
stupéfiants dans l'entreprise, en précisant les
modalités de vérification et en fixant les
sanctions disciplinaires encourues en cas de
violation des dispositions relatives aux
stupéfiants, d’encadrer l'introduction et
la consommation de boissons alcoolisées dans
l'entreprise, et même de les interdire formellement
pour tous les salariés pour la sécurité et la discipline.
Les dispositions concernant l'hygiène et la sécurité
s'appliquent à toutes les personnes travaillant dans
l'entreprise, qu'elles soient ou non liées par un
contrat de travail.
L’hygiène alimentaire au travail
L’hygiène alimentaire sur lieu de travail, le rythme, la
quantité et la qualité de la prise alimentaire,
l’alimentation lors de conditions de travail
particulières (travail posté et/ou de nuit, ambiances
chaudes ou froides, conduite de véhicules, voyages et
repas d’affaires...), doivent faire l’objet
d’une attention soutenue pour éviter des
déséquilibres nutritionnels.
Les conditions et les milieux de travail influent sur
la façon dont les travailleurs s'alimentent. Les
environnements de travail sont très variables :
bureaux, usines, chantiers à l’extérieur, en
déplacement, en horaires décalés, de nuit, en
ambiance thermique chaude ou froide, avec ou
sans efforts physiques ....
La santé nutritionnelle au travail doit évidemment
prendre en compte l’examen à la fois des besoins
nutritionnels spécifiques et des lieux où les
employés prennent leurs repas.
Les principes généraux suivants doivent
être respectés par les travailleurs :
- Les règles diététiques recommandent de
répartir de manière équilibrée les trois
grands types de nutriments (glucides,
protides, lipides), en évitant l’ingestion
excessive de lipides et de glucides rapides
(fritures, pâtisseries, boissons sucrées),
avec apports d’alimentation variée,
viandes, légumes, fruits et laitages.
La somnolence postprandiale par excès de
nourriture (notamment suite à fort apport
glucidique) et d’alcool ou, au contraire, la
baisse de vigilance en fin de matinée par
manque d’apport calorique matinal (malaise
hypoglycémique) peuvent entrainer des
risques pour la sécurité de l’opérateur et ses
compagnons de travail. Les travaux exigeants
un niveau de vigilance (contrôle de qualité,
surveillance du fonctionnement de
processus) sont particulièrement concernés
et ils sont de plus en plus nombreux dans
l’industrie et le domaine du transport.
- L’alimentation lors des petites pauses
(viennoiserie, confiserie,...) n’est pas
conseillée : cet apport glucidique et
protéique en dehors des repas n’est
nécessaire qu’en cas de travail physique
important.
Merci
1
II-LE RISQUE
Définition:
Le risque professionnel est un évènement dont
l’occurrence met en danger des personnes dans le cadre de
l’exercice de leurs métier.
Les évènements qui conduisent à des risques
professionnels sont souvent connus , mais ils sont
incertains , surtout pour les effets conjugués, dont la
combinaison, peut aboutir à un très grand nombre de dis
possibilités .
Pour mesurer le risque, il faut disposer d’informations sur
le nombre et la gravité des accidents survenus dans le
passé, ce qui donne une mesure rétrospective.
Qu’est-ce qu’un risque industriel ?
1
Le risque d’accident pour un employé peut
être appréhendé par deux types de
données:
La mesure du risque, qui fournit un chiffre
de la fréquence des accidents et une
mesure de leur gravité, et qui peut
s’exprimer en nombre de journées de
travail perdues (ou de décès)
pour un travailleur (au Danemark, par
exemple, le risque de décéder dans un
accident du travail est de 3 pour 100 000
travailleurs).
L’évaluation du type de risque ou de l’élément
dangereux, qui donne une indication, non
seulement sur les sources d’exposition et les
autres facteurs susceptibles de provoquer un
accident, mais aussi sur les circonstances qui
ont occasionné les dommages. Un travail en
hauteur, par exemple, comporte un risque de
chute et, par conséquent, de lésion grave;
l’utilisation d’outils coupants comporte un
risque de blessure par contact avec les
composants tranchants, et l’opérateur d’engins
bruyants peut, sur la durée, subir des atteintes
auditives.
Beaucoup de risques sont connus par simple bon
sens: quand on travaille en hauteur, on risque de
tomber; si le sol est glissant, on risque de faire
une chute; s’il y a des objets tranchants à
proximité, on risque de se couper. Mais
beaucoup d’autres, non évidents, échappent au
bon sens, et il faut alors y sensibiliser le
travailleur en lui apprenant, par exemple, que le
bruit provoque des troubles de l’audition, que
certains solvants entraînent des lésions
cérébrales et certains produits chimiques de
graves empoisonnements par inhalation. Que
nous l’ayons acquise empiriquement ou grâce à
des travaux de recherche,
notre connaissance des différents types de
risques — de ceux qui sont les plus évidents à
ceux qui le sont le moins — repose sur des
événements passés. Or, connaître l’histoire est
une chose, prédire l’avenir en est une autre. Il
faut observer que la connaissance même des
sources d’exposition et des autres facteurs
potentiellement nocifs susceptibles d’entraîner
des dommages corporels ou matériels lors de
l’exécution de diverses tâches, ainsi que la
connaissance des facteurs qui peuvent soit
renforcer, soit réduire les facteurs de risque qui
influent sur la mesure des risques, peuvent
servir de base à la reconnaissance du risque.
III- LES FACTEURS DETERMINANT LE RISQUE
1
2- Conduite à tenir en cas d’accident
• Face à un accident, je garde mon calme.
• IMPORTANT : j’agis dans l’ordre suivant :
• 1/ PROTEGER = je protège la victime sans me
mettre en danger (ne déplacer la victime qu’en
cas d’extrême nécessité et de danger immédiat).
• 2/ ALERTER = je téléphone aux secours (Voir les
numéros d’urgence)
• 3/ SECOURIR = je laisse agir les sauveteurs
secouristes du travail qui ont été formés pour
effectuer les premiers gestes d’urgence.
3-Conduite à tenir en cas d’incendie
1/ Ne pas s’exposer inutilement
2/ Maîtriser l’incendie si possible (si le feu n’est pas tro
important)
3/ Quitter le local en fermant la porte
4/ Couper les fluides si possible
5/ Donner l’alarme et faire évacuer
Repérer les voies possibles d’évacuation
La déclaration d’un feu est consécutive à la coexistence
de trois conditions
• présence d’un combustible
• présence d’un comburant (oxygène)
• présence d’une source de chaleur
Hygiène Sécurité Environnement” doit être
pluridisciplinaire et s’organiser autour des
trois dimensions de la profession :
- les connaissances scientifiques et
technologiques qui permettent d’analyser les
phénomènes de pollution, de nuisances pour
l’homme et son environnement,
- les connaissances réglementaires et
juridiques qui précisent comment la
société définit, réglemente et contrôle
ces phénomènes,
- les connaissances en sciences
humaines pour comprendre comment
l’homme, seul et en groupe, perçoit,
réagit, et comment on peut expliquer,
convaincre.
X- ACTIVITES ET COMPETENCES SPECIFIQUES- ACTIVITES COMPETENCES ASSOCIEES
.
CONCLUSION
Le travail est essentiel à la vie, au
développement et à l’épanouissement
personnel. Malheureusement, des activités
indispensables telles que la production
alimentaire, l’extraction de matières premières,
la fabrication de biens, la production d’énergie
et les services mettent en œuvre des processus,
des opérations et des matériaux qui peuvent,
dans une plus ou moins grande mesure, être
dangereux pour la santé des travailleurs et des
membres des collectivités avoisinantes, ainsi
que pour l’environnement dans son ensemble.
Merci