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Ces quatre exemples ne sont pas tous à suivre : ils vont du guide d’entretien fermé
jusqu’au guide d’entretien ouvert et très peu formalisé. Nous travaillons l’entretien semi-
directif, donc on essaie d’avoir des questions ouvertes, des relances adaptées au discours
des enquêté·es, et les questions fermées sont aussi réduites que possible. De plus, il est
déconseillé d’avoir un guide trop long : il faut savoir faire des choix de questions ou de
thématiques centrales (par opposition à des questions ou thématiques périphériques). Enfin,
certains exemples ne donnent pas la problématique ou question de départ de l’entretien : il
est possible de les deviner via le contenu du guide d’entretien. Les passages en gris sont
directement extraits des guides d’entretiens.
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EXEMPLE 1 : Guide d’entretien fermé.
Nota Bene : Les premières questions sont ouvertes (1.1.1 ; 1.1.3), les relances sont fermées.
« 1.1. Nous nous intéressons à la manière dont vous organisez concrètement le travail des
élèves et aux liens que vous faites entre les formes de travail que vous proposez et les
apprentissages réalisés. Nous souhaitons commencer par un cas concret : par exemple,
l’apprentissage de l’orthographe.
Relances possibles :
Que faites-vous ?
Dans cette liste, quelles ressources utilisez-vous ? leçons, exercices, ateliers, projets,
activités, recherches, travail à domicile, récitations, dictées, rédactions, listes de mots, etc.
Pour chaque ressource, voir comment l’enseignant procède précisément : quel est le travail
demandé, à quelle fréquence, sous quel contrôle, à quels élèves, dans quels regroupements,
etc. ? Demander ce qui se fait, pas pourquoi on le fait. Chercher si l’enseignant propose
d’autres entrées. […]
1.1.3. Pour vous organiser et pour faire travailler les élèves, quels outils utilisez-vous ?
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Relance : En particulier quel usage faites-vous :
- autres ? »
Thématique : Le Déclassement,
Guide réalisé par Camille Peugny, pour sa thèse (accessible en ligne), soutenue en 2007.
Nota Bene : le guide est très (trop) long, quasi exhaustif. Il s’inspire du récit de vie avec une
consigne qui vise à travailler le parcours de l’enquêté·e. Le guide est formalisé avec des
thématiques et des questions écrites, mais très adaptable (toutes les questions ne sont pas
posées).
Contexte :
« Les individus ont été interrogés dans le cadre d’une post-enquête autorisée par la Cnil à
partir de l’enquête Formation et Qualification Professionnelle de l’INSEE (FQP) en 2003. Les
critères de sélection étaient les suivants :
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« Problématique proposée au comité de l’enquête FQP :
Si le sociologue qui construit des tables de mobilité donne une mesure objective de la
mobilité sociale, il existe également une dimension subjective du phénomène que l’on peut
définir comme étant le sentiment que nourrissent les individus d’avoir mieux ou moins bien
réussi socialement que leurs ascendants. Pour la première fois, l’enquête FQP 2003
demande aux individus de comparer le statut de l’emploi qu’ils occupent avec celui qu’avait
leur père au moment où ils ont arrêté leurs études, fournissant ainsi un éclairage intéressant
sur la perception subjective de la mobilité sociale. Ce sont les trajectoires descendantes qui
figureront au cœur de l’analyse. Les entretiens permettront ici d’approfondir et de
compléter les réponses formulées par les individus en les faisant s’exprimer sur leur
perception des systèmes de stratifications professionnelle et sociale. Les entretiens
tenteront aussi de faire s’exprimer les personnes interrogées sur les références qu’elles
mobilisent pour juger de leur degré de réussite sociale et professionnelle. »
1. L’enfance
2. Les études
lycée
- Est-ce que vos parents vous suivaient de près quand vous étiez en primaire ? au
Quelles motivations pour ce choix ? Qu’est-ce que vous vouliez faire comme
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3. Le parcours professionnel
satisfaction ?
4. L’emploi actuel
- Nature de l’emploi
- Est-ce que vous êtes satisfait de votre emploi ? Est-ce que vous diriez que vous
présent : une progression continue, des hauts et des bas, une stagnation… ?
- Quand on est jeune parfois, quand on fait ses études, on s’imagine plus tard… on
imagine faire tel ou tel métier… est-ce que ce que vous faites aujourd’hui
- Est-ce que le travail est important pour vous ? Est-ce qu’il occupe une place
- Pour vous, quelles qualités doit avoir un emploi / un travail pour qu’on puisse dire que
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c’est un « bon » emploi ? C’est quoi pour vous un « bon » emploi ? Et un « mauvais »
emploi ?
- On vient de parler de la hiérarchie des emplois. Mais il n’y a pas que le travail qui compte
dans la vie. Dans la société, on entend souvent parler de « réussite sociale », ou on dit
« untel a réussi dans la vie ». C’est quoi pour vous la « réussite sociale ». (Et de ce point de
Exemple, « Sur le plan professionnel, est-ce que vous diriez que vous avez aussi bien réussi,
moins bien réussi, mieux réussi que votre père / vos parents ? Qu’est-ce qui vous
Exemple, « Est-ce que vous discutez de votre travail, de votre vie professionnelle avec vos
parents ? » ou « c’est une question difficile, mais est-ce que vous pourriez essayer
de décrire, de définir l’éducation que vos parents vous ont donnée ? », ou profession
frères/sœurs.
sociale. Dans notre société, aujourd’hui, selon vous, comment y arrive-t-on à ces
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EXEMPLE 3 : Guide semi-directif court, questions formalisées
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EXEMPLE 4 : Guide semi-directif, questions libres/non formalisées