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FLTR 1410 : Fondements historiques de la civilisation occidentale I

Chapitre III Le monde romain de 500 à 200 ACN

I. L’Italie et Rome : 5ème s. – mi 4ème s. ACN

A. L’évolution sociopolitique à Rome


En 509 ACN, les Romains se débarrassent des rois étrusques. Dans
d’autres cités d’Etrurie et du Latium, les rois sont chassés.
 Pouvoirs du roi confiés à deux magistrats élus pour un an, les
consuls
- pouvoir militaire et judiciaire : imperium
 Le pouvoir est monopolisé à Rome par les aristocrates qui sont
appelés des patriciens (nobles).
 Plébéiens = autres citoyens libres. Revendication première : pas
participer à l’exercice du pouvoir politique mais d’assurer leur
subsistance.

Tensions plébéiens-patriciens

- Nécessité pour les plébéiens de disposer de représentants


- 493 : 1ère sécession de la plèbe : plèbe abandonne la cité,
s’établissent en dehors de celle-ci, forment une sorte d’état dans
l’état. Le consul essaie de ramener les plébéiens et ils acceptent
MAIS l’état doit reconnaître les magistrats créés pendant cette
sécession => magistrats qui peuvent s’opposer à tout magistrat
qui impose de manière arbitraire son pouvoir judiciaire à
l’encontre d’un plébéien en prononçant le petit verbe « veto » =
je m’y oppose =>inviolabilité, personne ne peut contrer leur
décision = concision importante faite à la plèbe.
- Création du tribunat de la plèbe (droit d’aide et d’intercession, droit de
veto) Il faut une norme à laquelle tous peuvent se référer : tâche de
mettre le droit par écrit à une commission de 10 membres (Decemuiri)
= mettre le droit par écrit => influence les romains
- ************Nécessité pour les plébéiens de disposer de
représentants
- Les Decemuiri et la Loi de XII Tables : 451
• Decemuiri : patriciens et plébéiens
• Rédaction et publication de XII Tables
- Evolution vers une entente entre les deux ordres : concorde ; le
point d’aboutissement de cette évolution se situe avec el lois
liciniennes.
Lois liciniennes de 367 (C. Licinius Stolo, tribun de la plèbe)
 Dispositions en faveur des plébéiens endettés
 Obligation que l’un des consuls soit plébéien : égalité au
sommet de l’état entre les 2 ordres est garantie = victoire
politique importante pour plébéiens
 Création de nouvelles magistratures ouvertes aux plébéiens
- Fin des tensions entre plébéiens et patriciens : fin des problèmes
politique, mais pas sociaux.
• Formation de la nobilitas : nouvelle
« couche » dirigeante ; la noblesse = acteurs de
la vie politique recrutés parmi les patriciens et
plébéiens fortunés

B. Les Romains face aux Latins, Italiques, Etrusques et Gaulois : entre


défense et expansion territoriale

- Ligue latine entre Rome et les autres cités latines vers 496
**************
• Ligue latine dirigée par dictator Latinus (à tour
de rôle un représentant des diverses cités) : ces
peuples vivent dans une région des montagnes.
Ils connaissent des problèmes économiques,
montée démographique, famine, … =>
migrations notamment vers le Latium, raids,
pressions continues, raids prennent fin vers fin
du 5ème s. C’est également à partir de ce
moment que les romains vont commencer à
étendre leur territoire en luttant contre les cités
étrusques toutes proches (ex : Véies)
- Romains et Etrusques
Lutes contre Véies
• Victoire définitive de Rome (Camille) sur Véies
en 396
Gaulois : prise de Rome. But = s’emparer des richesses. Romains
doivent capituler et payer un lourd tribut. Chef gaulois trafique la
balance pour faire payer plus. Chef dit « malheur aux vaincus »
- Gaulois dans nord de l’Italie au 5ème s. (plaine du Po)
- Prise de Rome par Brennus en 390 ou 386
• Prise de Rome et incendie
• Paiement d’un lourd tribut (vae victis : malheur
aux vaincus)
• Evénement marquant les mémoires

Ils n’arrivent pas à s’emparer du capitole grâce au soutien des dieux aux
romains (oies du capitole). Les romains estiment qu’ils doivent leur
réussite à leur grande piété. Malgré la famine, ils ont épargné les oies
(appartenant à la déesse Junon) et ils les ont prévenus.

II. Rome et la Méditerranée occidentale du milieu du 4ème s. à la fin


du 3ème s. ACN
A. La conquête romaine de l’Italie (340–264 ACN)
Rome étend d’abord sa domination sur l’Italie centrale puis sur les cités
grecques du sud de l’Italie. Ensuite Rome *********
Les guerres Samnites
- Les Samnites=un des peuples les plus puissants des peuples
d’Italie à cette époque.
• Croissance démographique
• Visées sur terres fertiles des plaines
• Organisation en petits villages dispersés,
s’assemblaient autour de lieux symbolique,
sanctuaires communs.
- 3 guerres Samnites
• 343-338, ***** : Les cités latines faisant partie
de la ligue latine vont s’opposer aux romains au
début de la première guerre Samnite. Les
romains gagnent et ils décident de dissoudre la
ligue et se retrouvent à la tête de ces cités en
338. pour combattre efficacement, les romains
tracent une série de routes qui contournent le
territoire des Samnites. Le long de ces routes,
les romains créent des colonies qui permettent
de contrôler le territoire environnant. Rome
fortifie différentes positions hors de son
territoire et finit par emporter en 290 la 3eme
guerre Samnite. Rome a ainsi emporté un gd
nombre de victoires contre des coalitions de
peuples italique et des gaulois. Elle contrôle un
très vaste territoire. Elle contrôle la Campanie,
Samnium, Apulie, Etrurie, Ombrie, gaule
cisalpine. Qu’une partie d’Italie du sud qui
échappe aux romains : Italie de la Grèce des
cités. Cités se sentent menacées par
l’expansionnisme de leur voisin, notamment
tarente. Elle fait appel au roi Pyrrhus d’Épire.
Pyrrhus d’Épire ne demande pas mieux : il
marche contre les romains avec des armées
bien organisées avec éléphants de combats, il
remporte une série de victoires qu’il laisse
inexploitées, dont il ne bénéficie pas. Il laisse
donc aux romains le temps de se ressaisir, de
reprendre, reconstituer une armée, ils
vainquent Pyrrhus en 275 à Bénévent. Il
abandonne les cités grecques à leur sort, Rome
sort plus puissante de l’épreuve et s’empare de
tarente en 272.
Organisation des territoires conquis
- statuts variés ; dosage de droits civils et politiques plus ou moins
favorables, + ou – équivalents à ceux des romains******
- Rome diffuse son modèle de civilisation, la romanisation
THEMATIQUE INTERPERIODE création de villes neuves conçues
selon le mm schéma que Rome : schéma urbanistique et
idéologique (administrations et institutions comparables à celles
de Rome).
B. Les guerres puniques (264-201)

Rome va se trouver face à un autre ennemi aussi ambitieux qu’elle :


Carthage/puniques.
Causes d’ordre économique et politique : s’assurer le contrôle du détroit
de messine (voie de communication stratégique entre est Italie et
orient/nord Italie et sud méditerranée). Etape commerciale fort fréquentée.
Autre cause plutôt symbolique : empire carthaginois apparaît comme un
ennemi de taille, Rome l’emporte et finit par contrôler la Sicile, Sardaigne
et corse. Les romains ont ainsi appris à combattre efficacement sur mer.
Ils ont pu développer leur flotte.
Enjeux de 2eme guerre : 1. contrôle de l’Espagne et de ses richesses
minières (argent) : pendant cette guerre, Rome est très près de connaître
la défaite. Carthaginois font subir des pertes extrêmement lourdes à Rome
et ses alliés. Victoire romaine, domination de l’Italie, contrôle de la
méditerranée occidentale => puissance politique et économique (+ côtes
méditerranée Espagne, côte sud de France) MAIS victoire accompagnée
d’un prix fort= affaiblis démographiquement : subi pertes terribles :
soldats vaincus sur champ de bataille, devenus esclaves et vendus dans
monde méditerranéen => Rome installe une série de légions dans le sud
de la gaule et en Espagne. C’est au terme de ces guerres que Rome
commence ses campagnes de conquêtes en méditerranée orientale.
C. L’organisation sociopolitique romaine
Les citoyens ; leur répartition en tribus et centuries
- citoyenneté réservée aux hommes, très ouverte. Dès la fin du
4ème siècle, les fils d’affranchis accèdent à la citoyenneté et
peuvent mm devenir magistrat.une partie des habitants des
régions d’Italie conquise par Rome accèderont rapidement à la
citoyenneté réservée aux hommes. Tout citoyen romain fait
partie d’une tribu (il y en a 35 : correspondent à des territoires
précis). Il est aussi intégré dans une centurie : il existe 193
centuries. Ils sont répartis tous les 5 ans par 2 magistrats
particuliers : les censeurs. Répartition en fonction de la richesse
et de la moralité. Tribus et centuries forment cadre des
assemblées qui élisent magistrats et votent lois. Assemblées =
comices
- assemblées élisant les magistrats et votant les lois
• comices tributes (par tribu)
• comices centuriates (par centurie)
• vote par tribu ou par centurie (une voix par
tribu/centurie, pas par personne) mais centuries
plus pauvres sont plus peuplées car classement
selon la fortune. Pourtant, plus de la moitié des
centuries correspondent à la classe des
citoyens les plus riches. Ceux-ci détiennent
donc la majorité des voix, s’ils s’accordent
quant à leur vote. Accepté car principe
s’accompagne d’une égalité géométrique :
centuries = base pour prélèvement d’impôts et
recrutement de soldats : chaque centurie doit
fournir la même somme ou le même nombre
d’hommes DONC centuries riches payent
davantage car moins de membre, mais en
contrepartie elles ont un poids politique plus
important.

Magistratures
Magistrats supérieurs (consuls et préteurs) ; détiennent imperium, pvr de
celui qui commande, ordonne (imperat) : pvr juridique, judiciaire, militaire.
- commandent les citoyens à l’armée, direction de l’armée
- exercice de la justice
- convocation du sénat et des assemblées populaires
rôle extremement important, pvr très étendu MAIS limitations :
- pouvoir collégial (2 magistrats exercent la mm fct, un peut
bloquer la décision de l’autre) ; mandat d’un an, il est interdit de
cumuler plusieurs magistratures (pas 2 fct differentes), pas mm
magistratures à – de 10 ans d’interval ; contrôle des magistrats
en fin de tache
- magistratures accessibles aux riches CAR pas rétribués par l’état
mais leur dct comprend des charges financieres tres lourdes
- magistrats supérieurs élus par comices centuriates
- magistrats inférieurs élus par comices tributes

Dictature : magistrature exceptionelle ; imperium, durée limitée à 6 mois,


désignation par les consuls SEULEMENT en cas de danger, etat d’urgence
(6 mois= ~durée campagne militaire), pvr absolu, personne ne peut
contrer décision

- Tribunat de la plèbe :
********Magistrats de la plèbe qui ne détiennent que des fonctions
civiles******* soumettre propositions qui peuvent faire sujet d’un
vote. Il peuvent s’opposer à tout acte s’un autre magistrat (sauf
dictateur) => droit de « veto », s’opposer au vote d’une loi.
Bénéficient d’immunité (pvr important limité à rome même et
soumis à la collégialité). Tribuns étaient 2, puis 10 : chaque tribun a
la possibilité de paralyser l’action de ses collègues.
Sénat :
- sénateurs choisis par les censeurs parmi les anciens magistrats
(anciens censeurs, consuls) ; désignation à vie
- ne peut se réunir que s’il a été convoqué par un tribun ou un
magistrat supérieur***
- pas le pvr de donner orders ; seulement dispenser conseils
(senatus consulta), conseils peuvent ou non ê suivis par le
magistrat qui les demandent. PAS en théorie de pvr de décision
mais malgré tout son pvr effectif est important pcq son autorite
repose sur la tradition !!!!!!!!!!! peu de magistrats ont osés se
passer de l’avis du sénat ou s’opposer à lui. Crédits qu’ils
recoivent dépendent du sénat et au terme du charge ils pourront
devenir senateurs. Senat consulté par magistrats pour ttes
affaires de vie publique. Il dirige les Affaires extérieure, envoie et
recoit ambassades, mais au niveau interne le senat assure la
gestion des biens de l’etat et en outre il joue un role judiciaire, il
administre la justice en Italie. Se distingue très clairement de la
boulè athénienne. Boulè a rapport direct avec assemblé, senat ne
discute quavec magistrats. Senat n’a aucun pvr législatif, ne
reunit pas représentants du peuple, choisis et pas tires au sort.
Le peuple et ses assemblées (comices)
- le peuple rassemblé en comcies votait des lois mais il n’avait
aucune initiative en la matière : il a uniquement le droit de
s’exprimer sur des propositions que lui font consuls, preteurs ou
tribuns. Propositions revetent forme d’une Q à laquelle le peuple
ne peut répondre que par oui ou par non.
- Etrange : très rare que le peuple rejette une proposition qu’a faite
un magistrat. Peuple complètement soumis ? ou dirigeants
tellement eclairés qu’ils ne soumettaient au peuple que des
decisions qui lui etaient favorables ? système romain favorisait le
consensus.
- Elections : rôle réel ; il y avait peu de postes et donc parfois
compétition et là le role du peuple s’avère décisif car le peuple
fera la difference, il aura tendance à élir le magistrat qui promet
des avantages. Les comices avaient aussi le pvr de juger les
citoyens, de leur donner des amendes et mm de leur infliger des
peines capitales. Le peuple élit les magistrats, vote les lois, mais
ce systeme n’est pas égalitaire (cf unité de vote ds un ordre
hiérarchique).

Chapitre IV Le monde romain de 200 à 31 ACN


I. Les grandes conquêtes de Rome au 2ème s. ACN
A. La conquête de la Méditerranée orientale (200-129 ACN)

Monde des cités et ligues grecques, et grands royaumes hellénistiques.


Rome va y mener =/= guerres de conquête systématique avec
conséquences considérables au niveau politique et culturel, plans
économique et social. Au 2ème s. avant notre ère, romains décident de
mener des guerres préventives. 2ème guerre punique a provoquée un
certain traumatisme psychologique, ont senti leurs vulnérabilités et
décident de s’attaquer préventivement à tout ennemi qui risquerait de
les menacer. Tout prétexte est désormais saisi par les romains pour
empêcher l’existence d’une puissance rivale. => impérialisme romain
donc volonté de domination politique se transforme en recherche de
profit matériel. Romains profitent des faiblesses des royaumes
hellénistiques mais aussi des conflits qui opposent entre eux ces =/=
royaumes et des conflits qui opposent les ligues grecques entres elles
ou au royaumes hellénistiques. Les romains vont tt faire pour attiser la
zizanie entre ces =/= acteurs. Ils attisent les tensions existantes pour
en tirer profit. Ss conduite d’un consul Flamininus, romains emportent
une série de victoires sur macédoniens (victoire sur cynocéphales en
Thessalie). Flamininus va se présenter aux cités grecques comme
libérateur (du roi macédonien Philippe 5). Flamininus s’en va laissant
les cités grecques à leur sort MAIS rebellions et désordres permettent à
Rome d’intervenir à nouveau
168 : Paul-Emile remporte victoire à Pydna
146 : sénat fait raser Corinthe comme exemple : macédoine et Grèce
sont annexés par romains qui forment la province d’Achaïe à la tête de
laquelle ils placent un gouverneur. Le roi séleucide Antiochus III perd
plusieurs batailles (192-188)
188 : traité conclu : Antiochus s’engage à évacuer toute l’asie mineure
=> royaume amputé s-o Turquie
Le royaume de Pergame légué par Attale III aux Romains en 129 pour
se prémunir contre ses héritiers (pour qu’ils ne l’assassinent pas) à sa
mort en 129, cette région est transformée en province romaine d’Asie.
Pendant ces mêmes décennies, les romains poursuivent leurs
conquêtes en méditerranée occidentale.
B. Les conquêtes en Méditerranée occidentale (149-118 ACN)

Consolider leur position au dépens de Carthage.


- La 3eme guerre punique (149-146)
• Peurs romaines de Carthage : craignent une
nouvelle menace
• Siege de la ville par les romains ; destruction en
146 après un siège acharné de 3 ans (Scipion
Emilien) réduisent habitants en esclavage et
site mm de la ville est recouvert de sel ; déclaré
maudit, voué aux dieux infernaux, interdit d’y
construire ou d’y habiter. Le vaste territoire de
Carthage devient la province romaine d’Afrique
=>
• Création de la province romaine d’Afrique
- L’Espagne et le Sud de la Gaule
• Révoltes matées en Espagne (prise de
Numance en 133 par Scipion Emilien pour
reprendre la situation en main)********
• Occupation romaine du sud de la gaule (voie
Domitienne (tracé de route), fondation de la
colonie de Narbo en 118) prélude de la
romanisation de cette région
C. Les conséquences des conquêtes

Organisation des provinces conquises :


Au départ, organisation très rudimentaire, simple. Rome envoie des
gouverneurs qui portent le titre de préteurs et qui servent
d’intermédiaire entre la capitale et la province. Au départ, magistrats
annuels avec double fonction : administrer la province conquise mais
aussi commander troupes installées dans région. Très rapidement,
charge de ces magistrats s’étend sur plusieurs années : proconsuls,
propréteurs => 1ere entorse au principe romain d’analité des
magistratures (1 an). Gouverneurs se sentent souvent tt puissants,
exercent régulièrement sur les hab. un pouvoir abusif et se constituent
des fortunes considérables au dépens des provinces. Les hab. de ces
provinces ont le droit de se plaindre à Rome mais en pratique, pas si
simple. Lourde domination romaine dans ces provinces, régulèrent
pillées par gouverneur, par guerres de conquête, payer chaque année
=/= à Rome (espèces ou en nature comme céréales). Comment
s’organise ne système de perception de ces impôts ? taxes sont
confiées par Rome à des sociétés organisées (soc de publicains). Ils
doivent percevoir les impôts et s’engagent à payer à Rome la somme
qui a été fixée. Ils ont le droit de percevoir des sommes bien supérieurs
et conservent pour leur propre profit la différence.

Conséquences économiques des conquêtes pour l’Italie et hab. de


Rome
- afflux de richesses à Rome : métaux précieux, butin de guerre,
tributs payés en nature ou en espèces. Toutes ces richesses
augmentent fortement les ressources du trésor public => les
citoyens ne doivent mm plus payer d’impôts et à partir du 1er s.
avant notre ère vont commencer des distributions gratuites de
blé.
- Esclaves nombreux à Rome et en Italie : on vendait en 1 seul jour
à Délos + de 10 000 esclaves. On observe que des négociants
italiens émigrent partout en méditer pour tirer des profits de ce
commerce (blé, esclaves, œuvres d’art)
- Bouleversement de l’agriculture en Italie : jusqu’à ce moment
c’était le fondement mm de l’économie italienne mais subissent
les conséquences des conquêtes. Paysans ont étés mobilisés et
ce pendant de longes années. Quand ils reviennent au pays,
champs en friche. Ré exploiter mais céréales arrivent
massivement en Italie à très bas prix en provenance des province
donc plus aucun intérêt à cultiver céréales. Mais souvent plus
fonds nécessaires pour procéder à restructurations (vignes,
oliviers ?) :> migrer en ville (Rome) où ils grossissent la masse
des plébéiens nécessiteux. Population de Rome croit donc
considérablement à cette époque (1 000 000 habitants à Rome)
et terres des petits propriétaires st concentrés entre mains de
riches aristocrates qui se constituent d’énormes domaines =>
concentration des terres aux mains des plus riches qui ont
tendance à s’approprier les terres publiques appartenant à l’état.
Bouleversements économiques auront de lourdes conséquences
sociales, vont transformer mentalités mais aussi avoir un impact
profond sur la manière mm de gérer l’état. En effet, institutions vont
se révéler mal adaptées pour gérer un territoire aussi vaste.
- Pdt tt le 2ème s., on va voir que les magistratures voit désormais ê
mobilisées par quelques dizaines de familles nobles. Evolution sur
laquelle il faut insister : 3ème s., pouvoir plus largement partagé entre
=/= famille riches ; au 2ème s., pouvoir monopolisé par quelques
dizaines de familles. Membres de ces familles détiennent + hauts
commandements militaires et profitent le plus des butins de guerre,
s’enrichir personnellement et racheter terres des petits paysans.
- chevaliers financiers : quelques milliers, pas de fonction politique
mais rôle économique important : =/= activités commerciales jugées
non dignes par les romains********** qui exerçait ce nombre d…
peut pas accéder à carrière politique. Richesse permet d’exercer
pressions sur noblesse au pouvoir.
- plèbe urbaine : en nette croissance : effets des migrations à Rome
des paysans ruinés mais aussi le fait d’affranchis d’origine italienne
ou grecque. Plèbe travaille souvent pour le compte d’un maître,
dans clientèle des familles riches. Viennent saluer maitre tous les
matins et reçoivent un panier et en échange ils appuient la carrière
politique de leur patron. Emploi est rare, pas beaucoup travail
salarié : riches romains instaurent distributions à bas prix de blé,
puis gratuites.
- esclaves : situation différente en ville et dans les campagnes:
beaucoup plus nombreux mais meilleures conditions (vie en semi-
liberté et exercer petits métiers d’artisans EN VILLE), en campagne,
sort + pénible : utilisés comme main d’œuvre agricole ou berger,
maltraités, mal nourris => révoltes dès le 2ème s. sud Italie et Sicile :
révolte de Spartacus.
II. La République romaine en déclin (107-31 ACN)
A. Marius et Sylla (107-79 ACN)

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