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1 Le privilège
d’une élection
Introduction
La Bible décrit avec réalisme de nombreux personnages qui
ont vécu à une toute autre époque que la nôtre ; cependant,
leurs expériences, leur foi, leurs sommets et leurs vallées,
leurs combats et victoires ne sont pas tant éloignés du vécu
d’une personne vivant sous nos latitudes et à notre époque.
De précieuses leçons peuvent être tirées de l’étude des per-
sonnages bibliques car la Parole de Dieu est éternelle, valable
pour tous les temps et tous les hommes.
Le personnage que nous étudierons est connu pour sa gloire,
sa grande sagesse, sa richesse et sa renommée sans pareilles.
Et pourtant, il va déclarer à un moment donné : « vanité des
vanités, tout est vanité ». Les plus belles choses que la vie a
pu lui offrir, le luxe et l’abondance qu’il a connus, l’accès à
tous les privilèges ne semblent pas l’avoir satisfait. Au fil de la
lecture vous découvrirez la ou les clés pour une vie réussie ou
alors une vie de privilèges et de surabondance qui se termine
dans le désarroi le plus total.
La vie du roi Salomon, car c’est lui que nous étudierons, son
histoire et ses écrits nous interpellent. En regardant de près,
nous sommes encouragés à cheminer humblement avec Dieu
dans une proximité et une obéissance sans lesquelles
l’existence peut s’élever bien haut pour redescendre très bas.
Je vous invite à étudier la vie du roi Salomon dont nous trou-
vons le récit dans 1 Rois 1 à 11, soit la moitié du livre, et dans
2 Chroniques 1 à 9. Son règne durera 40 ans, de 1015 à 975
av Jésus-Christ.
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Saül et David, les deux premiers rois d’Israël
Le premier roi d’Israël, Saül, régna 40 ans mais fut déchu et
perdit l’onction royale indispensable pour bien conduire son
peuple dans les voies prescrites par le Seigneur. David lui
succédera. Son histoire se retrouve dans 1 et 2 Samuel.
Simple berger, il est aussi poète et chantre, auteur de la plu-
part de nos Psaumes, encore chantés et priés aujourd’hui,
3000 ans après. Il est ancêtre de l’Unique, le plus beau fils
des hommes, Celui qui se fera appeler Le Fils de David.
David était un guerrier, un conquérant, qui, avec son armée,
étendra les frontières d’Israël depuis la mer Rouge, au sud,
jusqu’à l’Euphrate, au nord, soit une partie de la Syrie ac-
tuelle. Ses victoires sont l’image d’une Eglise qui sait com-
battre, maintenir en échec et vaincre l’ennemi invisible qui
s’oppose à l’œuvre de Dieu.
Nous nous situons dans la période la plus brillante de
l’histoire d’Israël. Le royaume vit une unité enviable, la paix et
la prospérité dans tous les domaines. Israël et David, son roi,
ont une vie spirituelle forte et marchent sur le chemin de la
fidélité à Dieu, la consécration, la générosité et la joie, ce qui
répand leur renommée au-delà des frontières. Visiblement, il
s’agit d’un temps de bénédiction, et une protection surnatu-
relle est sur le peuple.
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Le privilège d’une élection
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Salomon reçoit ce dont chaque être humain a dé-
sespérément besoin
Pour régner il faut de nombreuses qualités et des compé-
tences ; Salomon en a, mais avant tout il sait qu’il est aimé !
Un atout capital pour bien commencer une mission.
Il est même appelé AIME DE DIEU :
David consola sa femme Bath–Shéba, il alla auprès
d’elle et coucha avec elle. Elle accoucha d’un fils
qu’elle appela Salomon, et qui fut aimé de
l’Éternel. David le remit entre les mains du pro-
phète Nathan et on lui donna le nom de Yedidya, à
cause de l’Éternel.
2 S 12.24-25
Notez que le même prophète Nathan, qui avait pointé David
du doigt en l’accusant de meurtre (« tu es cet homme »
2 S 12.7), donnera des paroles d’amour et d’espérance à un
David brisé par la douleur et le remords. Le prophète qui dé-
voile avec audace le péché du grand roi sera maintenant
l’instrument de consolation et d’apaisement de celui-ci. Con-
vaincu que Dieu ne se repent pas de ses dons et de ses appels,
le prophète réalise que l’enfant Salomon, dont le nom signifie
paix, a une place particulière sur le cœur de Dieu. Il l’appelle
du nom de Yedidya : chéri de l’Éternel !
L’histoire entre David et Bath-Shéba était connue et il est pos-
sible qu’un malaise et la honte poursuivent Salomon qui
n’était en rien responsable des agissements secrets puis dé-
voilés de ses parents. Comment aurait-il pu porter le poids de
leurs fautes ? Dieu prononce une première parole libératrice
car il a des projets de paix et ne détermine pas l’avenir d’un
enfant d’après les actes regrettables de son père. Dieu le
nomme donc lui-même : aimé de l’Éternel, notez que c’est la
première chose que la Bible mentionne.
Se savoir aimé de Dieu, n’est-ce pas le meilleur départ dans la
vie ? Les paroles de Jérémie résonnent jusqu’à nous : JE T’AIME
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Le privilège d’une élection
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N’avons-nous pas beaucoup reçu de ceux qui nous ont précé-
dés dans la foi ? Leur travail, leur œuvre et leur exemple ont
laissé des traces et nombre d’entre nous en sommes bénéfi-
ciaires. Plusieurs sont même le fruit de leurs prières. Peut-
être ont-ils prié pour notre guérison, notre délivrance, notre
salut, et Dieu les a exaucés : nous sommes des bénis !
N’oublions pas tout ce que nous leur devons ! Tout comme Sa-
lomon, il faudra veiller sur ces privilèges reçus, ne pas nous
laisser piller notre héritage. Restons attentifs, soyons recon-
naissants pour l’acquis de nos pères, poursuivons l’œuvre con-
fiée, bâtissons et allons plus loin, appliquons-nous avec sa-
gesse. Tout comme le Seigneur était avec eux, il sera avec
nous. Comme Salomon, nous avons les éléments nécessaires
entre nos mains pour réussir la construction de notre vie.
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Le privilège d’une élection
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On croirait entendre les paroles qui résonnent lors du bap-
tême de Jésus : TU ES MON FILS EN QUI J’AI MIS TOUTE MON AFFECTION.
Imaginez, mille ans plus tard, le Fils de Dieu les entendre au
début de son ministère. C’est à ce moment « stratégique » que
le Père céleste affirme et confirme son amour inconditionnel
pour son fils, proclamation nécessaire pour Lui et… pour cha-
cun d’entre nous. Notre identité d’enfant de Dieu, de fils et de
fille du Père, vient de l’assurance que nous sommes aimés et
reconnus par le Père. Il nous reconnaît non à cause de nos
œuvres bonnes, de notre engagement pour sa cause, de notre
consécration ou de nos réussites, mais simplement, oui sim-
plement parce que nous sommes dans une relation filiale. Tout
comme Jésus recevra cette parole personnelle de son Père
lors de son baptême et avant qu’il n’ait fait une quelconque
œuvre, opéré un quelconque miracle, Dieu encourage au-
jourd’hui ses fils et filles, les appelant bien-aimés et précieux.
David, un père qui sait encourager :
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Le privilège d’une élection
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mande de le connaître, c’est que c’est possible et il nous en
donne les moyens par son Esprit.
C’est comme si David disait à son fils : « Salomon, connais qui
est le Seigneur, cherche-le non seulement parce que tu as be-
soin de lui pour faire face au travail qui t’attend, mais
cherche-le par amour pour Lui ! »
Connaître Dieu est en définitive le but de la vie chrétienne,
c’est l’appel le plus profond.
Construis ma maison (v 6)
… ton fils Salomon bâtira ma maison et mes parvis
1 Ch 28.6
Considère maintenant que l’Éternel t’a choisi, afin
que tu bâtisses une maison qui serve de sanctuaire.
Fortifie–toi et agis.
1 Ch 28.10
La première réalisation de Salomon sera la construction du
fameux temple, aussi appelé le premier temple. En effet,
jusqu’alors Moïse avait reçu les instructions au sujet du ta-
bernacle qui se dressait dans le désert, car l’Éternel voulait
habiter et résider au milieu de son peuple.
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Le privilège d’une élection
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place. Quelque part le ciel était invité sur terre. Devant cette
attitude la gloire ne manquera pas de descendre !
Dieu d’abord !
La priorité à une relation avec le Seigneur au quotidien est un
défi, nous le savons, mais cela reste la clé pour une vie qui
plaît à Dieu.
Un autre but important du temple à Jérusalem était de main-
tenir la cohésion spirituelle au sein d’Israël et de consolider
l’unité. Jusqu’alors, le peuple était dispersé un peu partout
pour la célébration du culte. L’unité était, de ce fait, fragilisée
et le danger de s’écarter de la vérité était grand.
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Le privilège d’une élection
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2 Une construction
d’envergure
Du tabernacle au temple
Le temple de Salomon a toujours engendré la curiosité et un
attrait qui a largement dépassé le cadre juif ou chrétien.
L’ancien Ordre des Templiers et ses légendes s’en inspirent,
bon nombre de loges maçonniques aussi, sans parler des mi-
lieux ésotériques et de la science fiction.
Nous nous en tiendrons au message de la parole de Dieu, évi-
tant toute spéculation, car un message clair se dégage de la
construction du temple. La réussite de cette construction, chef
d’œuvre pour l’époque et merveille du monde dont il ne reste
aujourd’hui que quelques vestiges, est porteuse d’un message
précieux pour la construction de notre vie.
Remontons dans le temps et passons de Salomon à Moïse, soit
vers 1450 av J-C. Durant les 40 jours qu’il passa sur le mont
Sinaï, Moïse reçut de Dieu les instructions précises pour la
construction du tabernacle, véritable sanctuaire, la tente de
Dieu qui se trouvait au milieu des tentes des douze tribus
d’Israël.
Ils me feront un sanctuaire, et je demeurerai au mi-
lieu d’eux.
Ex 25.8
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Fig 2: Le tabernacle dans le désert
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Une construction d’envergure
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Une allusion claire au règne messianique dont le trône ne sera
jamais renversé (Dn 2.44).
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Une construction d’envergure
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Une construction d’envergure
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Une construction d’envergure
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3 Un temple rempli
de la gloire de Dieu
Un lieu chargé de sa présence
Un temple vide n’est qu’une curiosité architecturale, avec son
odeur spécifique et son atmosphère religieuse ! Le plus beau
bâtiment, la plus belle maison de Dieu, même bâtie avec sacri-
fice et consécration, n’est rien s’il manque l’essentiel, c'est-à-
dire la présence glorieuse de Dieu. Si SA présence n’est plus
le cœur de la prière et du service, alors la foi a perdu son con-
tenu et sa force.
A la fin de la construction du tabernacle dans le désert, lors-
que tout est réalisé comme Dieu l’avait demandé, nous lisons
ce beau texte : ALORS LA NUEE COUVRIT LA TENTE DE LA RENCONTRE ET
LA GLOIRE DE L’ÉTERNEL REMPLIT LE TABERNACLE (Ex 40.34). La pré-
sence de l’intérieur était visible à l’extérieur.
Salomon l’avait compris : le plus beau temple à Jérusalem, la
ville choisie, n’est rien s’il est vide ! David, homme
d’adoration, le savait également. Il attachait une grande im-
portance à la recherche de la face de Dieu et ne pouvait vivre
sans elle (Ps 63 O DIEU ! TU ES MON DIEU, JE TE CHERCHE, MON AME A
SOIF DE TOI, MON CORPS SOUPIRE APRES TOI...). De même, le peuple
tout entier est appelé à apprécier la présence de Dieu et à la
désirer de tout cœur. Il doit connaître son Dieu et rester
proche de lui.
Soulignons encore que le temple, à Jérusalem, était sans au-
cun doute un facteur d’unité pour le pays. Bien que l’arche de
l’alliance fût déjà arrivée à Jérusalem sous David, le reste des
ustensiles se trouvait encore à Gabaon, et cette dispersion
avait pour conséquence une fragilité de l’unité religieuse. Le
peuple risquait de s’écarter de l’essentiel en offrant « son
culte » un peu ici et un peu là !
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N’oublions pas que si la foi est bel et bien une affaire person-
nelle, le côté communautaire a toute son importance. Dieu
veut l’unité de son peuple, de tout son peuple, de tous les
membres du corps ! Jésus avait demandé : PERE, QU’ILS SOIENT
TOUS UN COMME TOI, PERE, ET MOI NOUS SOMMES UN. L’unité spiri-
tuelle des enfants de Dieu n’est pas liée à un bâtiment, ou à
un lieu quelconque, elle est produite par le Saint-Esprit qui
rassemble les cœurs pour qu’ils ne fassent qu’un, à l’exemple
de la Trinité.
L’Eglise des Actes le vivait et la Parole déclare qu’ils n’étaient
QU’UN CŒUR ET QU’UNE AME (Ac 4.32)
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Un temple rempli de la gloire de Dieu
Le plus beau don vient d’en haut, c’est l’Esprit qui - déjà de ce
temps - remplissait le sanctuaire. Que pourrions-nous faire
sans lui ? La présence de Dieu, rendue visible par la nuée de
gloire, touche tout et tout le monde. L’Esprit est « répandu »,
sa présence est plus réelle que le monde matériel, elle trans-
cende toute la richesse de cette nouvelle construction.
Un lieu de prière
Salomon se tint debout devant l’autel de l’Éternel,
en face de toute l’assemblée d’Israël. Il étendit les
mains vers le ciel
1 R 8.22
Le chapitre 6 de 2 Chroniques (ou 1 Rois 8) retient la belle
prière du nouveau roi. La présence de Dieu est telle que la
prière en est inspirée du début à la fin, empreinte d’une force
particulière. Elle est connectée aux paroles inspirées du passé
car Salomon évoque d’abord une partie historique, il est par-
ticipant d’un tout et poursuit l’œuvre dans la lignée de ses
prédécesseurs.
Les mains étendues : belle gestuelle, prolongement de son
cœur et portant sa prière. Comme les cieux des cieux ne peu-
vent contenir l’Éternel, ce ciel est tout de même la véritable
demeure de Dieu et c’est vers ce temple que le roi étend ses
mains. Il intercède pour Israël et évoque toutes sortes de si-
tuations dans lesquelles il pourrait un jour se retrouver :
« Israël, tu peux te confier en Dieu et surtout revenir à Lui
chaque fois que c’est nécessaire ».
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Un temple rempli de la gloire de Dieu
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Lorsque monte vers Dieu une prière fondée sur la foi, la re-
pentance, la sainteté, dans l’unité et avec humilité, la réponse
ne tarde pas : le feu descend sur l’autel !
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Un temple rempli de la gloire de Dieu
TU es le temple du St Esprit !
Ne savez–vous pas ceci : votre corps est le temple
du Saint–Esprit qui est en vous et que vous avez
reçu de Dieu, et vous n’êtes pas à vous–mêmes ?
Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez
donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui
appartiennent à Dieu.
1 Co 6.19-20
Posons-nous la question : dans quel état est mon
temple ? Est-il encombré, souillé, impur, négligé, délabré,
désuni, abandonné au péché ? Où est passée la gloire de
Dieu ? Non, notre temple ne doit pas perdre sa raison d’être
car Dieu nous a créés et nous avons une valeur infinie,
puisque rachetés par le précieux sang du Christ. Chaque
temple humain, habité par la présence de l’Esprit Saint, est
destiné à être rempli de sa gloire.
Peut-être que certains ont goûté à cette gloire, mais depuis un
certain temps leur temple est comme vidé, et ils en souffrent.
Amis, présentez votre vie au Seigneur afin qu’il la purifie. Ne
laissez rien à l’abandon et acceptez que le Seigneur mette son
doigt sur ce qui n’a pas sa place dans votre vie. Aimez la sain-
teté, alors LUI reviendra par sa présence vous libérer et vous
restaurer.
Non, la gloire de Dieu n’est pas l’exception d’un réveil dont
j’ai entendu parler, mais la réalité quotidienne à laquelle
j’aspire. Moïse la connaissait, lui qui priait : SEIGNEUR FAIS-MOI
VOIR TA GLOIRE. EXODE 33 :18
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4 Une sagesse
exceptionnelle
Demander avec précision
A Gabaon, l’Éternel apparut en songe à Salomon
pendant la nuit. Dieu lui dit : Demande ce que tu
veux que je te donne. 6 Salomon répondit : Tu as
usé d’une grande bienveillance à l’égard de ton ser-
viteur David, mon père, parce qu’il marchait en ta
présence dans la vérité, dans la justice et dans la
droiture de cœur envers toi ; tu lui as gardé cette
grande bienveillance et tu lui as donné un fils qui
est assis sur son trône, comme (on le voit) au-
jourd’hui. 7 Maintenant, Éternel mon Dieu, c’est toi
qui as établi ton serviteur roi à la place de mon père
David, et moi je ne suis qu’un petit jeune homme, je
ne sais pas gouverner. 8 Ton serviteur est au milieu
de ton peuple, celui que tu as choisi, peuple nom-
breux, qui ne peut être ni évalué ni compté, à cause
de son grand nombre. 9 Accorde donc à ton servi-
teur un cœur attentif pour gouverner ton
peuple, pour discerner le bien du mal ! Car qui
pourrait gouverner ton peuple, ce peuple si impor-
tant ? 10 Cette demande formulée par Salomon
plut au Seigneur.
1 R 3. 5-10
Accorde-moi maintenant sagesse et connais-
sance afin que je sache me conduire à la tête de ce
peuple
2 Ch 1.10
Dieu donna à Salomon de la sagesse, une très
grande intelligence, et des connaissances étendues
1 R 5.9-14
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La Bible retient la toute première prière de Salomon, elle est
si belle et précieuse qu’elle mérite que l’on s’y attarde. D’un
côté on peut croire que cette prière est simplement venue
d’un élan de cœur, mais le contexte laisse transparaître des
éléments qui l’ont portée et inspirée sa prière.
Salomon aimait l’Éternel et suivait les prescriptions
de son père David.
1 R 3.3
Il réalise le privilège d’hériter le royaume dans de bonnes
conditions et saisit « le témoin » des mains d’un homme spiri-
tuel, oint du Saint-Esprit et visionnaire. Le pays d’Israël est en
paix et en bonne forme spirituelle. La crainte de Dieu, com-
muniquée par son père, est dans le cœur de Salomon qui met
l’accent sur les valeurs spirituelles avant les atouts matériels,
politiques ou autres. Il pose les justes priorités. C’est ainsi que
Salomon priera avec foi, appuyé sur les promesses qu’il a en-
tendues, reçues et serrées dans son cœur (1 Ch 28). Sur la
base de ces promesses et encouragements, sa foi est nourrie
et il demande à Dieu simplement ce qui est sur son cœur et
qui semble une évidence : «avant toute chose, il me faut de la
sagesse et du discernement !»
Dans la mesure où nous sommes nourris par la Parole de
Dieu, dans une bonne communion avec le Seigneur, remplis
du Saint-Esprit, en communion avec les frères, ce que nous
demandons dans la prière peut très bien être au centre de la
volonté de Dieu. Alors notre désir n’est rien de moins que
SON désir, notre pensée est unie à la sienne. (lire Rm 12.2).
La sagesse ; il en aura bien besoin tout au long de ses 40 an-
nées de ministère ! Il demandera ce charisme (don de grâce)
qui sera - pour un temps - le don « phare » de sa royauté, à tel
point que l’on viendra de loin pour l’écouter et le rencontrer.
Le surnaturel attire !
Sans tarder, il devra faire face à de multiples défis. Tellement
conscient du fardeau que constitue la responsabilité de guider
ce peuple nombreux, il a besoin, jour après jour, de sagesse.
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Une sagesse exceptionnelle
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Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les
distribuant à chacun en particulier comme il veut.
1 Co 12.11
Le Seigneur distribue les dons comme il veut. C’est LUI qui
choisit, et l’on est parfois surpris de voir le Seigneur utiliser
puissamment des personnes auxquelles nous n’aurions jamais
pensé. C’est ainsi qu’il est glorifié et nous sommes émerveillés
de constater la diversité des dons. Ne craignons pas, il y a de
la place pour chacun. Aspirons aux dons !
Remarquez que dans 1 Co 12.8, le premier des neuf dons
mentionnés est la sagesse, cela montre son importance. Aux
questions pièges posées à Jésus, il répondra souvent par une
parole de sagesse : RENDEZ A CESAR CE QUI EST A CESAR ET A DIEU CE
QUI EST A DIEU ou encore QUE CELUI QUI EST SANS PECHE JETTE LA PRE-
MIERE PIERRE. Devant cette sagesse, personne ne peut répli-
quer. La parole de sagesse a la capacité de dénouer une si-
tuation délicate. C’est le cas entre autres du fameux juge-
ment de Salomon (1 R 3 :16-28). Proposer de couper l’enfant
vivant en deux met à jour les sentiments cachés et révèle la
solution parfaite.
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Une sagesse exceptionnelle
Plaire au Seigneur
Salomon est dans sa position uniquement parce que Dieu le
permet. Il reconnaît simplement que Dieu l’a placé sur le
trône et révèle ainsi un cœur humble (1 R 3.7). Il sait qu’il n’a
pas la capacité de gouverner sans l’aide de son Dieu (JE NE SAIS
PAS GOUVERNER v 7).
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choses ? Seul Dieu le peut, au travers d’instruments équipés.
Salomon veut en être un.
Il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusa-
lem, mais d’attendre la promesse du Père et (v8)
vous recevrez une puissance, celle du Saint–
Esprit survenant sur vous, et vous serez mes té-
moins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Sa-
marie et jusqu’aux extrémités de la terre.
Ac 1.4, 8
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Une sagesse exceptionnelle
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Une sagesse exceptionnelle
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5 Une renommée
internationale
Qui est la reine de Saba ?
La reine de Saba entendit (parler de) la réputation
de Salomon, à la gloire de l’Éternel, et vint
l’éprouver par des énigmes.2 Elle arriva à Jérusalem
avec une suite très importante, des chameaux por-
tant des aromates, de l’or en très grande quantité et
des pierres précieuses. Elle vint auprès de Salomon
et lui dit tout ce qu’elle avait dans le cœur. 3 Salo-
mon lui expliqua tout ce qu’elle demandait, et il n’y
avait rien de caché pour le roi qu’il ne pouvait lui
expliquer. 4 La reine de Saba vit toute la sagesse de
Salomon, la maison qu’il avait bâtie, 5 les mets de
sa table, l’habitation de ses serviteurs, les fonctions
et les vêtements de ceux qui étaient à son service,
ses échansons, et les holocaustes qu’il offrait dans
la maison de l’Éternel : 6 elle en perdit le souffle et
dit au roi : C’était donc vrai ce que j’ai appris dans
mon pays au sujet de tes paroles et de ta sagesse !7
Je ne croyais pas à ces paroles avant d’être venue et
d’avoir vu de mes yeux. Et voici qu’on ne m’en a pas
annoncé la moitié. Tu as plus de sagesse et de pros-
périté que ta réputation ne me l’avait laissé en-
tendre. 8 Heureux tes gens, heureux tes serviteurs
qui se tiennent continuellement devant toi, qui en-
tendent ta sagesse ! 9 Béni soit l’Éternel, ton Dieu,
qui t’a été favorable et t’a placé sur le trône
d’Israël ! C’est parce que l’Éternel aime Israël à tou-
jours, qu’il t’a établi roi pour que tu fasses droit et
justice. 10 Elle donna au roi 120 talents d’or, une
très grande quantité d’aromates et des pierres pré-
cieuses. Il n’arriva plus autant d’aromates que
celles que la reine de Saba donna au roi Salomon.
51
11 Les navires de Hiram, qui apportèrent de l’or
d’Ophir, amenèrent aussi d’Ophir une grande quan-
tité de bois de santal et des pierres précieuses… 13
Le roi Salomon donna à la reine de Saba tout ce
qu’elle désira, ce qu’elle demanda, et lui fit en outre
des présents dignes d’un roi tel que Salomon. Puis
elle s’en retourna pour aller dans son pays, elle et
ses serviteurs.
1 R 10.1-13
Le roi Salomon fut plus grand que tous les rois de la
terre par la richesse et par la sagesse. (23) Tous
les rois de la terre cherchaient à rencontrer
Salomon, pour entendre la sagesse que Dieu avait
mise dans son cœur.
2 Ch 9.22-23
52
Une renommée internationale
53
La reine de Saba était donc originaire soit du Yémen, soit
d’Ethiopie. En effet, divers textes bibliques connectent direc-
tement l’Ethiopie et Saba.
Car je suis l'Éternel, ton Dieu, Le Saint d'Israël, ton
sauveur ; Je donne l'Égypte pour ta rançon,
L'Éthiopie et Seba à ta place.
Es 43:3
Ainsi parle l'Éternel : Les gains de l'Égypte et les
profits de l'Éthiopie Et ceux des Sabéens,
hommes de (haute) taille passeront chez toi et se-
ront à toi
Es 45:14
Par ailleurs, les Ethiopiens ont souvent été gouvernés par des
reines (Ac 8.27 où il est question de Candace).
Mentionnons simplement qu’il existe la tradition orale éthio-
pienne suivante : la reine de Saba aurait eu un fils avec Salo-
mon (la Bible n’en dit rien). Son nom est Menelik, fils du sage.
Salomon aurait renvoyé le jeune homme en Ethiopie avec une
réplique de l’arche de l’alliance, où il aurait alors repris la
royauté à la place de sa mère. Il y a encore aujourd’hui des
colonies juives en Ethiopie, dont beaucoup ont été rapatriées
grâce à la fameuse opération Moïse. En 1984, durant un
temps de famine, 8000 juifs d’Ethiopie (les Falashas), vivant
dans le nord du pays, ont secrètement rejoint la terre d’Israël
à partir du Soudan.
55
Plus que sa curiosité, c’est la soif du cœur qui met en route la
reine de Saba. Cette même soif a mis en route, mille ans plus
tard, un autre de ses compatriotes, l’eunuque d’Ethiopie, pour
venir adorer à Jérusalem. Lui aussi repartira dans la joie
d’avoir rencontré le Seigneur et son Messie (Ac 8.27) !
Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.
Jn 7.37
Il a fallu plus qu’une émotion passagère pour venir des extré-
mités de la terre, et parcourir une telle distance ! Il fallait
persévérer jusqu’au bout en surmontant tous les obstacles.
… afin qu’ils cherchent Dieu pour le trouver si pos-
sible, en tâtonnant. Or il n’est pas loin de chacun de
nous.
Ac 17.27
Dans le texte de Mt 12.39, évoqué précédemment, Jésus a
qualifié sa génération de « méchante et adultère », parce
qu'elle cherchait des signes et des miracles au lieu du Sei-
gneur lui-même. Ne vivons-nous pas dans un contexte spiri-
tuel similaire, où bien des gens veulent des démonstrations de
la puissance divine, tout en se contentant d'une relation su-
perficielle avec Jésus ? Etre sauvé, aller à l'église, avoir
quelques prières exaucées leur suffit, et ils préfèrent ne pas
trop s’engager, se plonger plus intensément dans la Parole
pour chercher à connaître Jésus d'une manière plus profonde !
Définitivement, la soif et la recherche de l’Éternel doivent
nous mettre en route :
Appliquez maintenant votre cœur et votre âme à
chercher l’Éternel, votre Dieu ; levez–vous…
1 Ch 22.19
Chercher le Seigneur comporte efforts et exigences. Nous ne
glisserons jamais accidentellement dans une relation de
proximité avec Dieu. Le cri de mon âme est : Seigneur, je veux
te connaître ! Connaître Dieu est une demande qui surpasse
tous les autres sujets de prière.
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Une renommée internationale
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Une renommée internationale
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Elle éclate en louanges (v 8)
« Heureux… » Le bonheur est une véritable carte de visite !
Voyant le bonheur du peuple d’Israël et des serviteurs de Sa-
lomon (ceux qui se tiennent en ta présence), elle éclate en
louanges. Elle réalise le privilège d’être serviteur de Salomon.
Elle reçoit de plus la révélation pour Israël : « L’ÉTERNEL AIME
ISRAËL A TOUJOURS ». Elle, la non-juive, prend connaissance
d’une élection particulière du peuple d’Israël. Elle ne démé-
nagera pas, ne se fera pas citoyenne d’Israël, mais accepte la
place particulière du peuple élu devenant bénédiction pour les
nations.
faveur, une grâce, et devrait être une priorité dans notre vie
quotidienne. Que la démarche et l’expérience de la reine de
Saba nous inspirent à ne pas nous arrêter à mi-chemin !
61
…ma vie était une succession de malheurs : enfant,
j’ai été abusée par un ami de mon père, à l’âge de
25 ans mon premier enfant est mort au bout de 3
semaines, erreur humaine, d’autres drames se sont
ajoutés, trois tentatives de suicide, deux divorces !
Un jour j’assiste au mariage du fils de mon compa-
gnon d’alors et suis touchée par le message de
l’évangile prêché à la cérémonie. J’avais envie d’en
entendre davantage. Le jour précédent le dimanche
de septembre 2008 où je suis venue à l’église de
Réveil, j’ai entendu comme une voix qui me disait
qu’il était urgent que j’aille à l’église. Sans hésiter
une seconde, le lendemain, je m’y suis rendue. Je
peux dire que, depuis la première fois que j’y suis
entrée, ce fut une révélation et une certitude que là
se trouvait le chemin que je cherchais depuis si
longtemps. La flamme de mon amour pour Jésus m'a
envahie, une immense paix s’est installée, mais sur-
tout mon visage, rongé par la tristesse depuis des
mois s'est illuminé et habillé d'un sourire perma-
nent.
Elisabeth
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Une renommée internationale
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6 Une pente
descendante
Personne n’est destiné à bien commencer sa vie pour mal la
finir. Chaque enfant de Dieu a le cent pour cent de chances de
réussir sa vie et d’entrer dans les plans préparés par Dieu.
Pour cela les choix au quotidien sont de première importance.
Salomon était parti dans sa vocation du bon pied, bien entou-
ré, débutant son ministère dans d’excellentes conditions. Il est
aimé, aidé, reconnu et oint de Dieu. Il demandera la sagesse,
qu’il reçoit pour servir son peuple, et recevra en plus la ri-
chesse et la gloire.
Et pourtant arrive un moment où il fera une série de choix
malheureux qui auront des conséquences graves pour lui et
tout Israël. Proche de Dieu au départ, il finira par s’éloigner,
glissera sur un autre chemin, le chemin large, le chemin où
l’on suit Dieu de loin…
Mieux vaut la fin d‘une chose que son commence-
ment
Ec 7.8
Est-il nécessaire de rappeler que nous sommes et restons res-
ponsables de notre vie ? Nous ne sommes pas toujours res-
ponsables de ce qui nous arrive, mais toujours de nos choix et
attitudes.
Malgré son don de sagesse, Salomon aurait tout d’abord dû
veiller sur lui-même ! La sagesse n’est pas une garantie
d’infaillibilité.
Le royaume d’Israël est en paix, les ennemis d’hier ne sont
plus, bien sûr il faut rester vigilant, et c’est là que Salomon a
peut-être baissé la garde et négligé de veiller sur lui-même !
N’avait-il pas demandé et obtenu un cœur sage, un cœur qui
écoute ? Il ressentait ce besoin pour diriger les autres, mais il
n’a pas écouté les avertissements du Seigneur quant à sa con-
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duite personnelle. Il avait bien un cœur large pour aimer son
grand peuple, mais il n’a pas veillé sur lui-même, laissant en-
trer en lui des choses qui étaient mauvaises aux yeux de
l’Éternel.
Rappelons ce que Paul dit à Timothée :
Veille sur toi–même et sur ton enseignement ;
persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu
te sauveras toi–même, et tu sauveras ceux qui
t’écoutent.
1 Tm 4.16
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Une pente descendante
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tiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que
tu marches humblement avec ton Dieu.
Mi 6.8
Nous trouvons une protection en vivant dans le périmètre de
SA présence. Il faut le comprendre, nous ne sommes pas faits
pour la gloire ici-bas. Lorsque l’égo est mis sur le devant de la
scène, adulé et flatté, avons-nous toujours le réflexe de rendre
toute la gloire à Dieu ?
Jésus est notre exemple parfait.
Ces gens, à la vue du miracle que Jésus avait fait,
disaient : Vraiment c’est lui le prophète qui vient
dans le monde. Jésus, sachant qu’ils allaient venir
l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur
la montagne, lui seul.
Jn 6.14-15
71
Voici la Bonne Nouvelle : lève tes yeux, Jésus t’aime, Il a don-
né sa vie pour toi. Il donne un sens à ta vie !
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Une pente descendante
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Si un grand nombre de femmes était coutume parmi les mo-
narques de l’époque, Dieu demande au roi d’Israël d’avoir un
standard différent des peuples voisins. Il y avait bien sûr le
danger de la sensualité. On sait que pouvoir et sexe sont sou-
vent liés. Le pouvoir du roi lui autorisait beaucoup de facilités.
Mais quel danger ! On dit justement avec humour : Si
l’homme est la tête, la femme est le cou qui fait tourner la
tête !
La Bible décrit la beauté de l’amour avec la femme de sa jeu-
nesse, mais elle met en garde lorsque l’exclusivité de cet
amour n’est plus respectée. David en a fait la triste expé-
rience ! Un soir ses yeux se promenèrent sur un toit avoisi-
nant et le corps suivit… Oui, l’alliance sacrée doit être proté-
gée.
Le roi Salomon aima beaucoup de femmes
étrangères, outre la fille du Pharaon : des Moa-
bites, des Ammonites, des Édomites, des Sido-
niennes, des Hittites, 2 appartenant aux nations
dont l’Éternel avait dit aux Israélites : Vous n’irez
pas chez elles, et elles ne viendront pas chez vous ;
elles détourneraient certainement vos cœurs
vers leurs dieux. Ce fut à ces nations que
s’attacha Salomon, entraîné par l’amour. 3 Il
eut sept cents princesses pour femmes et trois cents
concubines ; et ses femmes détournèrent son cœur.
4 A l’époque de la vieillesse de Salomon, ses
femmes détournèrent son cœur vers d’autres
dieux ; et son cœur ne fut pas tout entier à
l’Éternel, son Dieu, comme l’avait été le cœur de
son père David. 5 Salomon se rallia au culte
d’Astarté, divinité des Sidoniens, et au culte de
Milkom, l’abomination des Ammonites. 6 Salomon
fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel et ne suivit
pas pleinement la voie de l’Éternel, comme son père
David. 7 Alors Salomon bâtit sur la montagne qui
est en face de Jérusalem un haut lieu pour Kemoch,
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Une pente descendante
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Salomon savait, mais ne faisait pas !
L’Éternel fut irrité contre Salomon parce qu’il avait
détourné son cœur de l’Éternel, le Dieu d’Israël
qui lui était apparu deux fois
1 R 11.9
Lui, qui avait sans doute enseigné aux autres sur les méfaits
de l'adultère, sur le danger qu'il y a à ne pas se contenter de
la femme de sa jeunesse, qui a conseillé à juste titre les
couples. Il avait par ailleurs rédigé le Cantique des Can-
tiques ! Lui, Salomon, savait tant de choses, et pourtant la
Bible affirme : « SES FEMMES DETOURNERENT SON CŒUR. A L'EPOQUE
DE SA VIEILLESSE, SES FEMMES ENTRAINERENT SON CŒUR ! » (1 R 11.1-
4).
Il le savait, mais échouera quand même là où il n’aurait jamais
voulu finir.
Malheureusement, il y a des personnes à qui on n’a plus rien à
dire car elles savent déjà, elles ont tout vu, tout connu et elles
n’ont plus rien à apprendre. Pourtant elles sont en danger :
celui de la suffisance et de ne plus être en harmonie avec
Dieu, du fait qu’elles savent, mais ne vivent pas ce que Dieu
demande !
Conclusion
Nous ne savons que peu de choses au sujet de la fin de vie du
roi Salomon. Est-il revenu au Seigneur de tout son cœur ? Nul
ne sait. Les conséquences de ses choix ont affecté la suite de
l’histoire d’Israël, que chacun peut lire dans la suite des ré-
cits. Cependant la fidélité de Dieu surpasse les désastres hu-
mains et sa grâce abonde encore et toujours, sa lumière est
donnée dans les ténèbres les plus opaques, son plan parfait se
poursuit.
Puisque la sagesse de ses écrits est entre nos mains, laissons
le livre de l’Ecclésiaste apporter la conclusion de nos médita-
tions :
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Une pente descendante
Bénédiction
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7 Table des
Matières
Introduction ............................................... 1
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4 Une sagesse exceptionnelle ................. 41
Demander avec précision .............................................. 41
Aspirer aux dons spirituels ........................................... 43
Eviter les pièges ........................................................... 44
Plaire au Seigneur ........................................................ 45
Recevoir la sagesse et l’acquérir................................... 46
Conclusion ............................................... 76
Bénédiction .............................................. 77
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Table des Matières
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