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2004 ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
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ÉDITO
Cet Atlas constitue la synthèse nationale d’un nouvel La réalisation de ce projet permet de répondre à plusieurs
outil régional et départemental d’observation du parc objectifs :
de logements privés et de son contexte immobilier :
les tableaux de bord de l’habitat privé et des marchés ■ pour l’ANAH, il s’agit de fournir à ses délégations
immobiliers locaux. régionales et départementales un outil de pilotage
et d’orientation de leur politique d’aide à l’amélioration
Les " tableaux de bord de l’habitat privé " sont de l’habitat, leur permettant de mieux identifier, quantifier
des outils statistiques et cartographiques permettant, et localiser les besoins sociaux portant sur le parc privé
à une échelle géographique fine (par commune (besoins en matière de réhabilitation, de développement
et, pour certaines informations, par quartier de 2 000 d’une offre locative à "loyer maîtrisé", etc.) ;
habitants), l’analyse des caractéristiques du parc privé
(ampleur, caractéristiques physiques des logements, ■ pour la DAEI et la DGHUC, il s’agit d’apporter aux
niveau de confort, etc.), des fonctions sociales services du Ministère de l’Équipement (DRE-DDE) un nou-
qu’il remplit localement (hébergement des ménages vel éclairage sur les enjeux spécifiques portant sur le parc
modestes, accueil des ménages en situation de logements privés, de façon à approfondir les "portés
de mobilité résidentielle, etc.) et, plus généralement, à connaissance " réalisés dans le cadre des Programmes
des dynamiques immobilières locales (évolution Locaux de l’Habitat (PLH) ou d’enrichir les programmes
de la construction, de la vacance, de la tension d’études.
des marchés, etc.).
En réalisant cet Atlas, synthèse nationale des observations
Ils sont le résultat d’un partenariat entre l’Agence locales, le Ministère de l’Équipement et l’ANAH souhaitent
Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH), mettre cet outil au service des tous les acteurs du logement,
la Direction des Affaires Économiques et Internationales notamment les collectivités locales. Notre souhait est qu’il
(DAEI) et la Direction Générale de l’Urbanisme, contribue à la mise en place de politiques de l’habitat
de l’Habitat et de la Construction (DGUHC), toujours davantage partenariales et concertées,
du Ministère de l’Equipement, des Transports, du s’appuyant sur un état des lieux chiffré et partagé.
Logement, du Tourisme et de la Mer.

François Delarue Paul Schwach Serge Contat


Directeur général de l’Urbanisme, Directeur des Affaires Directeur général
de l’Habitat et de la Construction Économiques de l’Agence Nationale
et Internationales pour l’Amélioration
de l’Habitat
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L’Atlas a été réalisé à partir de trois sources statistiques :


FILOCOM 2001, le recensement de la population (RGP) de 1999 de l’INSEE et OPERA de l’ANAH.

■ FILOCOM 2001 (FIchier des LOgements par COMmunes) Le fichier FILOCOM est constitué à partir du fichier de la Taxe
est un fichier construit par la Direction Générale des Impôts d’Habitation (TH) auprès duquel est rapproché le fichier fon-
(DGI) pour les besoins du Ministère de l’Équipement. Il a été cier (des propriétés bâties), le fichier des propriétaires et le fi-
fourni pour la première fois en 1996. Il ne concerne que chier de l’Impôt sur les Revenus des Personnes Physiques (IRPP).
la France métropolitaine. C’est pourquoi le présent atlas C’est pourquoi il permet de croiser les caractéristiques des
ne concerne, dans un premier temps, que les 22 régions logements avec celles de leurs occupants, notamment leurs
métropolitaines. revenus imposables.

Des réserves sont à émettre quant à la comparaison avec des compétents en matière de politique du logement, et les collec-
données similaires provenant d’autres sources (INSEE, tivités locales, peuvent en demander des exploitations. Celles-
Caisses d’Allocations Familiales (CAF), EDF, Directions ci sont confidentialisées (toute valeur inférieure à 11 n’est pas
Régionales de l’Equipement (DRE), etc.), les définitions de ces renseignée).
données n’étant pas identiques. Par conséquent, il est néces- Dans le cadre d’études qu’ils conduisent, ces «ayants-droit»
saire de manier les comparaisons avec précaution et peuvent confier certaines données confidentialisées aux
en connaissance de cause. bureaux d’études mandatés. Toutefois, ces derniers doivent
Enfin, FILOCOM étant un fichier émanant des services fis- s’engager à une absolue confidentialité concernant
caux, seuls les services de l’État, les établissements publics les données fournies et à leur destruction à l’issue de l’étude.

■ Le Recensement Général de la Population (RGP) " mobiles " (ménages ayant emménagé récemment), sur le
de 1999 de l’Institut National de la Statistique et des niveau de confort des logements, sur le profil des ménages habi-
Études Économiques (INSEE) a complété le dispositif d’obser- tant un logement " très inconfortable ", etc.
vation en apportant des informations sur les dynamiques démo- Il permet en outre d’analyser ces informations à une
graphiques (notamment sur les évolutions migratoires et " natu- échelle géographique infra-communale : l’IRIS (quartier
relles "), sur le profil et l’origine géographique des ménages de 2 000 habitants).

■ OPERA (Outil de Pilotage et d’Echange sur le Réseau ANAH) L’objectif est de permettre aux délégations locales
est le système informatique d’instruction et de gestion des aides de l’ANAH de confronter ce bilan finement localisé
à l’amélioration de l’habitat octroyées par l’ANAH. Il a été aux enjeux sociaux identifiés, de façon à préciser les territoires
utilisé pour dresser un bilan communal de l’action de l’ANAH prioritaires d’intervention.
depuis 1993.

La cartographie a été établie à partir des Francièmes cantonnaux


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ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004

Avant-propos 3

■1 Territoires et zonages 7

■2 Dynamiques démographiques et profil


des emménagés récents 13
2.1 Évolutions démographiques 14
2.2 Analyse des mobilités résidentielles, des ménages migrants 20

■3 Structure du parc de logements, évolutions et éléments


d’analyse de la vacance 27
3.1 Structure du parc de logements 28
3.2 Vacance et analyse du marché 28

■4 Le parc locatif privé :


importance, fonctions sociales et niveau de confort 37
4.1 Localisation du parc locatif privé et importance
au sein du parc de résidences principales 38
4.2 Comparaison du parc locatif privé et des résidences principales 42
4.3 Composition des ménages locataires du secteur privé
et âge de la Personne de Référence des Ménages (PRM) 42
4.4 Le profil socioprofessionnel des ménages locataires du secteur privé 43
4.5 Caractéristiques des propriétaires bailleurs 43
4.6 Les fonctions sociales du parc locatif privé 48
4.7 Le niveau de confort du parc locatif privé et le profil
des locataires de logements très inconfortables 58

■5 Bilan de l’activité des Propriétaires Bailleurs (PB)


de l’ANAH entre 1993 et 2002 65
5.1 Nombre de logements locatifs améliorés avec l’aide de l’ANAH 66
5.2 Localisation des logements améliorés avec l’aide de l’ANAH 66

■6 Le profil et les conditions de logement des Propriétaires


Occupants (PO) éligibles aux aides de l’ANAH 75
6.1 Répartition, profil et conditions de logement des "PO-TSO " 76
6.2 Répartition, profil et conditions de logement des "PO-STD " 80
6.3 Confort du parc en propriété occupante
et profil des propriétaires habitant un logement très inconfortable 84
6.4 Profil des propriétaires habitant un logement très inconfortable 85

■7 Bilan de l’activité " Propriétaires Occupants " de l’ANAH en 2002 91


7.1 Logements " propriétaires occupants " améliorés avec les aides de l’ANAH 92
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1.0

1.0 I Territoires et zonages

Dans ce chapitre introductif est proposée une cartogra- ■ institutionnels et de " projets " (carte représentant
phie de territoires : les Établissements Publics de Coopération Intercom-
munale (EPCI) au 1er janvier 2003).
■ présentant une certaine cohérence en termes d’orga-
nisation de l’emploi et des services (carte " Territoires L’objectif est de proposer un " cadrage territorial "
vécus "); permettant la comparaison des dynamiques démogra-
phiques et immobilières entre territoires aussi " homo-
■ renvoyant à des zonages d’intervention publique gènes " que possible.
(zonage " de Robien ", communes relevant de l’ar-
ticle 55 de la loi " Solidarité et Renouvellement
Urbains " (SRU);
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De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

1.0
■ Territoires vécus
Organisation territoriale de l’emploi et des services de proximité
donnant une répartition des communes selon l’espace à dominante
urbaine et rurale

L’INSEE, l’Institut National de la Recherche Agronomique ■ les communes de la couronne d’un pôle d’emploi
(INRA), le Ministère de l’Agriculture et la Délégation à de l’espace rural, sont des communes (ou unités
l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale urbaines) n’appartenant pas à l’espace à dominante
(DATAR) ont développé une méthode de lecture et de urbaine où 40 % ou plus des actifs résidants
structuration du territoire national à partir de l’analyse travaillent hors de la commune (ou de l’unité urbaine)
des polarités en matière d’emploi. Le repérage des pola- mais dans l’aire d’emploi de l’espace rural. Elles
rités se fait en fonction du nombre d’emplois que compte comptent 700 000 habitants, représentant 0,4 %
la commune, l’analyse des interactions aux pôles s’ap- de la PF.
puie principalement sur les relations domicile-travail
(cf. carte). ■ les autres communes de l’espace à dominante ru-
rale, sont des communes (ou unités urbaines) n’appar-
Sur cette base, la méthode classe les communes en six tenant ni à l’espace à dominante urbaine, ni à une aire
catégories : d’emploi de l’espace rural. Elles comptent 7,5 millions
d’habitants, représentant 12,9 % de la PF
■ les pôles urbains, sont des unités urbaines (agglomé-
rations) qui comptent 5 000 emplois ou plus. Ils De plus en plus utilisée, cette classification apparaît
regroupent 35, 7 millions d’habitants en 1999, repré- comme pertinente dans l’analyse des problématiques
sentant 61 % de la Population Française (PF) ; " habitat ". Elle ne renseigne pas sur les dynamiques
de tension ou de dépréciation des marchés immobiliers,
■ les couronnes périurbaines, sont des communes mais, à chaque type de commune correspond, avec une
8 (ou unités urbaines) où 40 % ou plus des actifs résidents assez bonne corrélation, un profil de parc
travaillent hors de la commune (ou de l’unité urbaine) et une structuration du marché : aux pôles urbains
mais dans l’aire urbaine. En 1999, elles comptent correspondent des parcs et des marchés locatifs impor-
9,3 millions d’habitants, soit 16 % de la PF ; tants et une offre en accession plus collective et profes-
sionnalisée. Les couronnes périurbaines sont davantage
■ les communes multipolarisées, sont des communes vouées à l’accession individuelle. Aux espaces ruraux
(ou unités urbaines) où 40 % ou plus des actifs rési- correspondent des marchés davantage centrés sur le
dents travaillent dans plusieurs aires urbaine, sans at- parc existant, plus ou moins actifs, avec parfois des phé-
teindre ce seuil avec une seule d’entre elles. En 1999, nomènes de pénurie du fait de la relative faiblesse des
elles comptent 9,3 millions d’habitants, soit 16 % investissements privés et publics.
de la PF ;
Aussi, l’utilisation de cette classification dans cet Atlas
■ les pôles d’emploi de l’espace rural, sont des com- a-t-elle simplement pour objectif de pouvoir comparer
munes (ou unités urbaines) n’appartenant pas à l’es- le rôle joué par le parc privé (importance, évolution,
pace à dominante urbaine qui comptent 1 500 em- fonctions sociales,…) entre des territoires qui présentent
plois ou plus. Ils regroupent 3 millions d’habitants, des caractéristiques proches.
représentant 5,2 % de la PF ;
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2004 I Territoires et zonages

■ Territoires vécus
Organisation territoriale de l'emploi et des services - édition 2002

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
Périgueux Grenoble 9
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

Ajaccio

Espace à dominante urbaine


Pôle urbain

Bobigny
Couronne périurbaine
Nanterre

Paris Commune multipolarisée

Versailles
Espace à dominante rurale
Créteil
Pôle d'emploi de l'espace rural
Couronne des pôles d'emploi
de l'espace rural
Autre commune de l'espace
Source : INSEE - INRA - Ministère de l'Agriculture - à dominante rurale
DATAR

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
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De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Le zonage "de Robien"

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
10 Périgueux Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec
Ajaccio

■ Ce zonage fiscal, adopté


A le 2 juillet 2003 pour appliquer
le dispositif d’amortissement prévu
B par la loi " Urbanisme et habitat ",
Bobigny
Nanterre classe les communes en trois zones
C (A,B et C) en fonction de l’intensité
Paris
de la tension de leur marché locatif.
Versailles
La zone " A " identifie les territoires
Créteil les plus " tendus ".
Il sert de référence à plusieurs
dispositifs fiscaux et d’" aides
à la pierre " dont les subventions
de l’ANAH.
Source : METLTM
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2004 I Territoires et zonages

■ Communes n'atteignant pas l'objectif de 20 % de logements sociaux


fixé par la loi "Solidarité et Renouvellement Urbains", en 2002

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
11
Périgueux Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ La loi de " Solidarité et de


communes concernées
Renouvellement Urbains " (SRU),
promulguée en 2000,
autres communes
institue une obligation pour
Bobigny
Nanterre les communes situées dans
Paris une agglomération de plus
50 000 habitants, dont la ville-
Versailles centre posséde 15 000 habitants
Créteil
au moins, de compter au moins
20 % de logements sociaux
sur leur territoire.
Cette carte localise les communes
" déficitaires " en 2002.
Source: : DGUHC,
Source FILOCOM20022001 -
Ministère de l'Équipement,
du Logement, des Transports et de la
Mer d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
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De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Les établissements publics de coopération intercommunale


au 1er janvier 2003

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
12
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec
Ajaccio

Communauté urbaine ■ Cette carte localise


les Etablissements Publics
Syndicat d'Agglomération Nouvelle de Coopération Intercommunale
(SAN) (EPCI) dotés d’une fiscalité
Bobigny
Nanterre
Communauté d'agglomération propre. Ces EPCI constituent
Paris le cadre privilégié de mise en
Communauté de communes à TPU œuvre des politiques de l’habitat.
Versailles
Créteil
Communauté de communes
à taxe additionnelle
Territoire non intercommunalisé

Source : Ministère de l'Intérieur - DGCL - 2003


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2.0

Dynamiques démographiques
2.0 I et profil des emménagés récents

L’analyse des marchés immobiliers est indissociable Cette partie s’attache à analyser l’évolution du nombre
de celle des dynamiques démographiques. En effet, de ménages à travers ses différentes composantes : évo-
l’évolution de la population et plus encore l’évolution du lutions démographiques, soldes migratoires, soldes
nombre des ménages, conditionnent généralement l’in- naturels, desserrement. Il y est également dressé un pro-
tensité de la demande en logements. Elles ont fil des ménages ayant emménagé récemment, qu’il
des traductions concrètes dans les dynamiques des mar- s’agisse des ménages " mobiles " (ménages déjà consti-
chés immobiliers (tension, dépréciation, évolution tués ayant réalisé une mobilité résidentielle) ou des
de la vacance, etc.). ménages nouvellement constitués (jeunes décohabi-
tants, couples se mettant en ménage, etc.).
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De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

2.1
■ Évolutions démographiques

Les recensements de la population de l’INSEE permet- dus sont parfois compatibles avec des pertes démogra-
tent d’analyser les dynamiques démographiques : défi- phiques (zones centrales de certaines agglomérations,
cit, croissance, basculement et inflexion démogra- secteurs soumis à une forte pression touristique, etc.)
phiques (cf. carte p18). L’intensité de la pression démo-
graphique constitue un premier facteur de la demande Un territoire en déclin démographique n’est pas forcé-
en logements. Toutefois, il n’y a pas de lien homothé- ment un territoire qui connaît un exode de sa popula-
tique direct entre cette intensité et la tension des mar- tion. Ainsi, les quatre cartes suivantes, (sur les évolu-
chés, qui dépend aussi de l’évolution de l’offre de loge- tions migratoires et " naturelles ", cf. p16), montrent
ments. Ainsi, un territoire qui perd des habitants peut qu’un grand nombre de ces territoires en baisse démo-
néanmoins connaître une tension locative forte (cas de graphique connaissent un solde migratoire positif, par-
certains pôles urbains ou de certaines zones touris- fois relativement important (cantons urbains et ruraux
tiques du fait de la " concurrence " entre résidences du " quart Sud-Est " de la France, certains cantons du
principales et résidences secondaires). Sud-Ouest, notamment). Cette baisse démographique
est alors le résultat d’une forte proportion de per-
L’évolution démographique donne une première indica- sonnes âgées dans la population, entraînant un déficit
tion sur l’intensité possible des besoins en logements. naturel supérieur à l’apport migratoire.
Mais elle ne suffit pas pour expliquer la situation des
marchés immobiliers. En effet, d’autres facteurs inter- Il est intéressant de noter que certains territoires ruraux,
viennent sur la demande (desserrement des ménages, pourtant éloignés des agglomérations, renouent avec la
demande en résidences secondaires, etc.). L’évolution croissance démographique, généralement grâce à leur
de l’offre pèse aussi sur les équilibres. Des marchés ten- excédent migratoire.

14

■ Répartition de la population et évolutions entre 1990 et 1999


VARIATION DE VARIATION DUE VARIATION DUE VARIATION DU NB
LA POPULATION AU SOLDE AU SOLDE DE MÉNAGES
RÉPARTITION DE LA POPULATION entre 1990 et 1999 MIGRATOIRE NATUREL entre 1990 et 1999
(en nombre) (en %) (en taux global) (en taux global) (en taux global) (en taux global)
1. Pôles urbains 35 708 162 61,0 2,6 -2,3 4,8 9,6
2. Espaces périurbains 12 257 106 20,9 8,3 4,9 2,7 16,1
3. Pôles ruraux 3 034 265 5,2 0,7 1,0 -0,3 9,3
4. Autres espaces ruraux 7 518 862 12,8 0,6 3,0 -2,4 8,0
France Entière 58 518 395 100,0 3,4 0,1 3,2 10,6
source : INSEE - RGP 1999

4 français sur 5 vivent aujourd’hui dans un pôle urbain Dans l’ensemble, les territoires ruraux ont retrouvé une
ou dans les espaces ruraux qui lui sont liés (dans croissance démographique. Celle-ci résulte des apports
l’" Aire urbaine ") migratoires qui compensent les soldes naturels déficitaires.

Les territoires les plus dynamiques démographiquement En termes d’intensité de la demande en logements, il est
sont les espaces périurbains dont la croissance est ali- plus pertinent de s’intéresser à l’évolution du nombre de
mentée à la fois par un solde migratoire et un solde natu- ménages qu’à celle de la population. En effet, le premier
rel excédentaires. indicateur intègre le " desserrement des ménages "
qui induit une hausse des besoins en logements
Par contre, la croissance démographique des pôles à population constante. Ainsi, entre 1990
urbains n’est plus le résultat que de leur fort excédent et 1999, le nombre de ménages (et donc de logements
naturel : globalement, ces territoires connaissent un défi- occupés) a augmenté de 10,6 % alors la population
cit migratoire au profit de leur périphérie. a cru de 3,4 % seulement.
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2004 I Dynamiques démographiques, et profil des emménagés récents

■ Évolution démographique récente


Période1999-2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Bordeaux Aurillac Valence 15
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec
Ajaccio

■ FILOCOM permet un recensement de la population


supérieur à 3 % tous les deux ans. Cette carte confirme la plupart
des tendances précédentes (identifiées par les recense-
1,5 % à 3 % ments et illustrées par les cartes suivantes) mais les inflé-
Bobigny
Nanterre chit parfois (notamment le redressement de Paris).
0 % à 1,5 % L’utilisation parallèle des sources DGI-FILOCOM
Paris
et INSEE RGP pour étudier la population présente
0 % à -1,5 % des limites. Pour des raisons de dénombrement
Versailles
Créteil différent, il peut y avoir, localement, des écarts
-1,5 % à -3 % sensibles de population, même si au niveau national
les deux sources se rapprochent à 1 % près.
inférieur à -3 % Cependant, la cartographie proposée minimise
les biais car les deux sources sont utilisées pour
Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI comparer des variations de population et non
des volumes.

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
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De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Territoires en excédent migratoire


Périodes 1982-1990 et 1990-1999

Accélération
de l'excédent migratoire
Excédent migratoire
confirmé et régulier
Ralentissement
de l'excédent migratoire

Excédent migratoire récent

Source : INSEE, RGP 1982, 1990, 1999

■ L’étude des dynamiques migratoires sur 17 ans


permet d’identifier les territoires structurellement attractifs
ou au contraire en déficit.
Cette première carte représente les territoires
d’" accueil ", c’est-à-dire les territoires qui connaissent
un solde migratoire positif sur la période 1990-1999,
ce solde étant comparé à celui de la période
précédente (1982-1990).
Elle met notamment en évidence l’élargissement
du bassin parisien et l’attractivité de l’ouest-atlantique
du " sud-est " (régions Rhône-Alpes, " PACA ",
Languedoc-Roussillon), du sud-ouest (régions Aquitaine
et Midi-Pyrénées), des zones frontalières suisse
et allemande et des territoires littoraux.

16 ■ Territoires en déficit migratoire


Périodes 1982-1990 et 1990-1999

■ La géographie des " territoires d’exode " ne " se


calque " plus sur celle de la France rurale, mais est
celle :
■ des anciens bassins industrialisés (du Nord, du Nord-

Est, etc.), régions par ailleurs traditionnellement fé-


condes et donc, productrices de migrants ;
■ des territoires agricoles à l’économie insuffisamment

diversifiée (Bretagne intérieure, Massif central, etc.);


■ par ailleurs, de nombreux pôles urbains même si,

les concernant, il est difficile de parler d’" exode " :


leur déficit migratoire s’explique généralement par
le départ des familles vers la périphérie pour accéder
à la propriété, ces départs n’étant pas compensés
par la venue de petits ménages.

Déficit migratoire récent

Ralentissement du déficit migratoire

Déficit migratoire confirmé et régulier

Accélération du déficit migratoire

Source : INSEE, RGP 1982, 1990, 1999


atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 17

2004 I Dynamiques démographiques, et profil des emménagés récents

■ Territoires en excédent naturel


Périodes 1982-1990 et 1990-1999

Accélération
de l'excédent naturel
Excédent naturel
confirmé et régulier
Ralentissement
de l'excédent naturel

Excédent naturel récent

Source : INSEE, RGP 1982, 1990, 1999

■ Les évolutions naturelles sont liées à la fois


à la répartition par âge des populations locales
et à des comportements socio-culturels de longue
durée.
Les agglomérations (notamment celles des métro-
poles régionales), qui possèdent une forte propor-
tion d’actifs, sont généralement excédentaires.
Le Nord de la France se caractérise traditionnelle-
ment par une forte natalité.

■ Territoires en déficit naturel 17

Périodes 1982-1990 et 1990-1999

■ Logiquement, les territoires en déficit naturel


se caractérisent par une proportion plus importante
de personnes âgées (territoires ruraux, territoires
moins dynamiques sur le plan de l’emploi,etc.).
Dans les secteurs de forte natalité comme l’Ouest
ou la Champagne-Ardennes, certains territoires
(Orne, Bretagne centrale, Meuse, Ardennes,…),
marqués par une longue dépopulation, commen-
cent à avoir des difficultés de renouvellement
de la population.

Déficit naturel récent

Ralentissement du déficit naturel

Déficit naturel confirmé et régulier

Accélération du déficit naturel


Source : INSEE, RGP 1982, 1990, 1999

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 18

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Évolutions de la population
Périodes 1982-1990 et 1990-1999

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Valence
18 Bordeaux Aurillac
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

Croissance soutenue ■ Les territoires les plus dynamiques sont


et en progression notamment :
Ralentissement de la croissance ■ les bassins d’emploi dynamiques
qui peut, toutefois, rester élevée (espaces périurbains et ruraux compris),
Bobigny
Nanterre Croissance modérée comme le " grand " bassin parisien,
Paris
sur les deux périodes les bassins d’emploi de la plupart
des métropoles régionales, les zones
Reprise récente
Versailles frontalières allemande, suisse
Créteil
et italienne, etc.;
Recul récent
■ le quart sud-est de la France (régions
Rhône-Alpes, PACA, frange littorale
Recul sur les deux périodes
du Languedoc-Roussillon);
■ les territoires littoraux.
Source : INSEE, RGP 1982, 1990, 1999
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 19

2004 I Dynamiques démographiques, et profil des emménagés récents

■ Évolution du nombre de ménages


Périodes 1982-1990 et 1990-1999

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Bordeaux Aurillac Valence 19
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

Croissance soutenue ■ Un indicateur de l’intensité


et en progression de la demande en logements :
Ralentissement de la croissance l’évolution du nombre de ménages.
qui peut, toutefois, rester élevée Cet indicateur est plus pertinent
Bobigny
Nanterre
Croissance modérée que l’évolution de la population car
Paris sur les deux périodes il tient compte du " desserrement
des ménages ", c’est-à-dire de la baisse
Croissance récente
Versailles de la taille moyenne de ceux-ci due
Créteil
à la décohabitation, à l’augmentation
Diminution récente
des divorces et de la vie en célibataire
et du vieillissement de la population.
Diminution sur les deux périodes
Ainsi, le nombre de cantons qui ont
connu une baisse du nombre
Source : INSEE, RGP 1982, 1990, 1999
de ménages est beaucoup moins
important que le nombre de cantons
en décroissance démographique.

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 20

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

2.2
■ Analyse des mobilités résidentielles, des ménages migrants
et de leurs conditions de logement

L’étude des dynamiques migratoires entre 1982 et 1999 L’étude des ménages récemment emménagés approfon-
a permis d’identifier les territoires structurellement dit cette démarche en qualifiant les migrations.
attractifs ou au contraire en déclin.

■ Origine géographique des ménages emménagés entre 1990 et 1999


Le Recensement Général de la Population (RGP) et infra-départementales) des territoires bénéficiant d’ap-
de l’INSEE apporte un éclairage sur l’origine géogra- ports migratoires plus diversifiés (origines hors régio-
phique des ménages arrivés dans leur logement entre nales, cf. carte) traduisant une attractivité plus forte et/ou
1990 et 1999. Cette information permet de distinguer spécifique (" grands " pôles d’emplois, zones touristiques
les territoires où s’exercent majoritairement des migra- attirant une population " extérieure " en recherche d’une
tions " de proximité " (mobilités infra-communales certaine " qualité de vie ", etc.).

■ Profil socioprofessionnel des ménages emménagés entre 1990 et 1999

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES E.R. (*) CONDTIONS D'EMPLOI DES E.R. (en % au sein de chaque territoire)
En milliers En % ACTIFS AYANT CHOMEURS MILITAIRES DU ANCIENS ELEVES, AUTRES
UN EMPLOI CONTINGENT ACTIFS ETUDIANTS INACTIFS
ou personnes <15ans
Pôles urbains 8 159 68,6 67,7 9,3 0,05 11,5 6,4 5,0
Espaces périurbains 1 935 16,3 76,7 5,8 0,02 13,4 0,5 3,6
Pôles ruraux 592 5,0 64,9 8,4 0,03 19,3 1,1 6,2
20 Autres espaces ruraux 1 204 10,1 65,1 7,0 0,02 22,0 0,4 5,4
Total France 11 890 100,0 68,8 8,4 0,04 13,3 4,6 4,9
*ER : Emménagés Récents : ménages emménagés entre 1990 et 1999, source : INSEE - RGP 1999

Une forte majorité des emménagés récents sont des actifs ■ les jeunes, notamment les étudiants, pour les pôles
(personnes en âge d’avoir un emploi). Les différents ter- urbains;
ritoires se caractérisent par l’accueil privilégié de cer- ■ les actifs ayant un emploi pour l’espace périurbain;
taines catégories : ■ les retraités pour les territoires ruraux, même s’il est inté-
ressant de noter que 80 % des ménages qui s’installent
sur ces territoires ont une personne de référence active.

NOMBRE D'ER CATEGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE DE LA PERSONNE DE RÉFÉRENCE DU MÉNAGE (en % par type de territoires)
En milliers AGRICULTEURS ARTISANS CADRES ET PROFESSIONS EMPLOYÉS OUVRIERS RETRAITÉS AUTRES
EXPLOITANTS COMMERçANTS PROFESSIONS INTERMÉDIAIRES PERSONNES
INTEL.SUP. SANS ACTIVITÉ
Pôles urbains 8 159 0,2 4,6 14,6 18,7 17,5 21,0 11,4 12,0
Espaces périurbains 1 935 2,1 6,7 10,9 20,1 12,4 30,6 13,2 4,1
Pôles ruraux 592 1,3 6,0 5,9 13,7 14,9 31,3 19,2 7,6
Autres espaces ruraux 1 204 5,4 7,0 5,1 12,6 10,9 31,2 21,9 6,0
Total France 11 890 1,1 5,3 12,6 18,1 15,9 24,1 13,1 9,9

*ER : Emménagés Récents : ménages emménagés entre 1990 et 1999, source : INSEE - RGP 1999
NB : Les chômeurs ayant déjà occupé un emploi sont classés, selon leur dernier emploi, dans l’un des six groupes de personnes ayant une activité professionnelle.

A part les retraités qui sont nettement moins mobiles que Géographiquement, les cadres et professions supé-
la moyenne, et dans une moindre mesure les autres rieures sont sur-représentés dans les arrivées dans les
inactifs, les agriculteurs, les artisans et commerçants, pôles urbains, les professions intermédiaires dans celles
les autres catégories ont un poids dans les emménagés du périurbain et les ouvriers dans celles des communes
récents comparable à leur part respective dans rurales. On notera les distorsions importantes entre les
la population. employés, aux destinations plus urbaines et les ouvriers.
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 21

2004 I Dynamiques démographiques, et profil des emménagés récents

■ Part des emménagés récents non originaires de la région


(Attention à l’effet frontières qui fonce les contours en limite de régions)

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
21
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ Si la dispersion des migrations


plus de 40 % interrégionales est grande, certains
territoires se démarquent par leur
35 à 40 % plus forte attractivité, notamment
Bobigny
Nanterre le sud et le centrede la France
25 à 35 % et les territoires littoraux.
Paris
Les métropoles " vedettes " restent
20 à 25 % les mêmes que dans les années
Versailles
Créteil 1990 (Montpellier, Toulouse,
10 à 20 %
Nantes, Strasbourg,…).
Attention à l’effet " frontière" qui fonce
moins de 10 %
les cantons en limite de région.
Celui de l’Ile-de-France souligne
Source : FILOCOM 1997 & 2001 - METLTM, l’élargissement de la périurbanisation
d'après DGI
" parisienne ".

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 22

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Composition des ménages emménagés entre 1997 et 2001


et âge de la personne de référence
FILOCOM complète et actualise cette connaissance des Sans surprise, les mouvements dans les espaces périur-
" emménagés récents " sur la période 1997-2001(1). Cette bains sont plus familiaux. Toutefois, plus de 60 %
source statistique permet de dresser un profil – notam- des familles ont emménagé dans les pôles urbains.
ment social (niveau de revenus)- de ces ménages. Elle
permet également de connaître leur statut d’occupation. 52 % des ménages emménagés récemment ont une per-
sonne de référence âgée de moins de 40 ans. 63% se
11,2 millions de ménages ont changé de logements entre composent d’une ou deux personnes : ces chiffres n’ont
1997 et 2001 selon FILOCOM, presqu’autant entre rien de surprenant dans la mesure où les " emménagés
1990 et 1999 selon l’INSEE (11,9 millions). récents " sont constitués pour partie de personnes jeunes
La périurbanisation n’a pas faibli, avec une légère aug- qui décohabitent ou/et qui décident d’habiter en couple.
mentation de la part des mouvements dans les espaces Toutefois, 17 % ont une personne de référence âgée de
périurbains et ruraux au détriment de celle des mouve- plus de 75 ans, et 8,5 % sont des familles nombreuses
ments dans les pôles. (composées de 6 personnes ou plus).

Nombre d'ER Age du chef de famille (en %) Composition du ménage (en %)


En milliers En % < 25 25 à 40 40 à 60 > 60 1 pers. 2 pers. 3 à 5 p.
Pôles urbains 7 513 66,9 13,1 42,6 29,1 15,2 42,9 22,7 26,3
Espaces périurbains 1 929 17,2 4,3% 42,9 33,4 19,4 25,2 25,8 38,6
Pôles ruraux 566 5,0 7,8% 38,0 29,5 24,8 37,8 26,1 28,2
Autres espaces ruraux 1 215 10,8 5,1 36,0 29,8 29,1 33,1 28,0 30,4
Total France 11 223 100,0 10,5% 41,7 29,9 17,9 38,6 24,0 28,9
*ER : Emménagés Récents : ménages emménagés entre 1997 et 2001, source : FILOCOM 2001 - DGI

22

1- Avertissement méthodologique: la confrontation des données " emménagés récents " des deux sources statistiques (INSEE et FILOCOM) présente certaines limites, notamment lorsque,
comme c’est le cas ici, les périodes d’études ne sont pas égales (9 ans pour l’INSEE (1990-1999), 4 ans pour FILOCOM (1997-2001).
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 23

2004 I Dynamiques démographiques, et profil des emménagés récents

■ Part des petits ménages (une ou deux personnes) dans les emménagés récents

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Bordeaux Aurillac Valence
23
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

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Ajaccio

■ 63 % des emménagés entre 1997 et 2001 sont des


plus de 70 % petits ménages.
Cette proportion est très liée à l’âge des emménagés ré-
60 à 70 % cents. Ainsi, dans les pôles urbains, elle est généralement
Bobigny
Nanterre importante du fait de la venue d’une population jeune en
50 à 60 % début de parcours résidentiel. Elle est moins élevée dans
Paris
les territoires périurbains d’accession à la propriété.
10 à 50 % Dans les régions du Nord, plus dynamiques sur le plan
Versailles
Créteil de la natalité, la part des petits ménages est faible,
au contraire des territoires en déclin démographique
à la population vieillissante, et de ceux, parfois les
mêmes, où s’installe une part relativement importante
de retraités (littoral, etc.).
Source : FILOCOM 1997 & 2001 - METLTM,
d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 24

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Revenu moyen des Propriétaires Occupants (PO)


arrivés entre 1997 et 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
24 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

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Ajaccio

■ Trois types de problématiques territoriales


supérieur de 25 % et plus ressortent notamment de cette cartographie :
■ les couronnes périurbaines des aggloméra-
supérieur de 10 à 25 % tions " tendues ", avec un dégradé de re-
Bobigny
Nanterre venu qui marque la nécessité des accédants
supérieur de 10 % les plus modestes à s’éloigner de la zone
Paris

Revenu national moyen des PO centrale;


Versailles arrivés entre 1997 et 2001 ■ les communes touristiques (notamment litto-
Créteil
inférieur de 10 % rales) où les propriétaires emménageants
ont des revenus relativement importants;
■ les secteurs en déclin démographique où
inférieur entre 10 et 25 %
les mouvements sont généralement le fait
inférieur de 25 % et plus de propriétaires modestes.
Source : FILOCOM 1997 & 2001 - METLTM,
d'après DGI
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 25

2004 I Dynamiques démographiques, et profil des emménagés récents

■ Revenu moyen des locataires du secteur privé arrivés entre 1997 et 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

Périgueux
Tulle Grenoble 25
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

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■ Le revenu moyen des locataires du secteur


supérieur de 25 % et plus privé récemment emménagés constitue un
bon indicateur de la tension des marchés
supérieur de 10 à 25 % locatifs. En effet, il reflète le niveau de revenu
Bobigny
Nanterre nécessaire pour accéder à un logement
Paris
supérieur de 10 % locatif en " secteur libre ".
Revenu national moyen L’évolution de ce revenu moyen peut
Versailles
des locataires privés refléter les dynamiques du marché locatif
Créteil arrivés entre 1997 et 2001
(tension/dépréciation).
inférieur de 10 %

inférieur entre 10 et 25 %

Source : FILOCOM 1997 & 2001 - METLTM,


d'après DGI inférieur de 25 % et plus

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 27

3.0

Structure du parc de logements,


3.0 I évolutions et éléments d’analyse de la vacance

Les évolutions du parc de logemenst et de sa structure Précautions concernant la comparaison


offrent des éléments de compréhension supplémen- des résultats avec les données issues
du recensement de l’INSEE.
taires sur la situation des marchés.
La source statistique utilisée dans ce chapitre est
Même si elle est fortement influencée par les disponi- FILOCOM 2001. Par rapport au recensement de l’INSEE,
bilités foncières et l’offre dans le parc existant, cette source présente quelques écarts qui limitent
la construction neuve reste un bon indicateur de l’im- les comparaisons.
portance de la demande.
Ainsi, par exemple :
Les variations du parc de résidences secondaires ■ les résidences secondaires sont sous-représentées dans

sont à l’évidence un paramètre à prendre en compte FILOCOM par rapport à l’INSEE. La DGI retient en effet
dans l’analyse des marchés. Dans les secteurs une définition plus restreinte que celle de l’INSEE,
excluant certains logements touristiques tels les gîtes
touristiques notamment, l’analyse de la concurrence
ruraux, les logements meublés appartenant à des socié-
de ce parc avec celui des résidences principales, tés, etc.;
permet d’évaluer l’intensité de la tension du marché
du logement. ■ les données sur le parc vacant DGI-FILOCOM présen-
tent elles une surestimation par rapport à l’INSEE,
En dépit des précautions sur lesquels nous revien- en particulier dans les zones rurales.
drons, la vacance, et surtout sa variation, restent Ceci s’explique notamment par la présence d’un parc
sur la plupart des territoires un des meilleurs instru- ancien et obsolète, possédant une base fiscale
ments de mesure de l’équilibre global entre offre (et donc recensé dans FILOCOM), mais non dénombré
dans le RGP car considéré comme non habitable.
et besoins.
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 28

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

3.1
■ Structure du parc de logements

LOCALISATION DU PARC DE LOGEMENTS PAR TYPES D'ESPACES URBAINS ET RURAUX


TOTAL PARC RÉSIDENCES PRINCIPALES RÉSIDENCES SECONDAIRES LOGEMENTS VACANTS
En milliers en % En milliers en % En milliers en % En milliers en %
Pôles urbains 18 006 59,5 15 540 62,7 869 31,1 1 596 59,8
Espaces périurbains 5 670 18,8 4 748 19,2 531 19,0 391 14,6
Pôles ruraux 1 821 6,0 1 309 5,3 332 11,9 180 6,8
Autres espaces ruraux 4 742 15,7 3 178 12,8 1 061 38,0 501 18,8
Total France 30 239 100,0 24 775 100,0 2 793 100,0 2 668 100,0
Source : FILOCOM 2001

78 % des logements sont situés dans les villes ou dans en proportion plus nombreux dans l’espace rural.
leurs espaces périurbains, alors qu’ils regroupent
ensemble 81 % de la population. Cela étant, si on observe les effectifs, on constate que les
espaces urbains et périurbains accueillent 50 % des rési-
Résidences secondaires et logements vacants sont dences secondaires et les 3/4 des logements vacants.

■ 3.2 Vacance et analyse du marché


28
TAUX DE RESIDENCES TAUX DE RESIDENCES TAUX DE LOGEMENTS
PRINCIPALES SECONDAIRES VACANTS
Pôles urbains 86,3% 4,8% 8,9%
Espaces périurbains 83,7% 9,4% 6,9%
Pôles ruraux 71,9% 18,2% 9,9%
Autres espaces ruraux 67,0% 22,4% 10,6%
Total France 81,9% 9,2% 8,8%
Source : FILOCOM 2001

Le taux de vacance est un indicateur à appréhender privilégiés d’accession à la propriété que sont les
différemment selon les territoires, car les effets de struc- espaces périurbains.
tures l’influent fortement.
Dans les zones rurales, le taux de vacance fluctue forte-
Au sein de l’espace urbain, il est normal d’avoir un taux ment d’un territoire à l’autre. Généralement, il reflète plus
plus élevé dans les pôles qu’en périphérie, car ces pôles directement la tension des marchés immobiliers locaux,
concentrent les logements locatifs privés : ce parc étant mais il peut être influencé par l’ancienneté du parc et son
le parc privilégié de la mobilité résidentielle, il occasion- niveau de confort et d’entretien.
ne une vacance " de rotation " relativement importante, Dans tous les cas, si l’on s’intéresse à la tension des mar-
par ailleurs nécessaire au bon fonctionnement des mar- chés, le taux de vacance est un indicateur à n’utiliser
chés immobiliers locaux. Au contraire, il est normal que qu’entre territoires homogènes et davantage en variation
le taux de vacance soit plus faible dans les territoires qu’en niveau.
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 29

2004 I Structure du parc de logements

■ Évolution du nombre de logements vacants


Période1997-2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

Périgueux
Tulle Grenoble 29
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec
Ajaccio

■ L’évolution de la vacance constitue un indicateur des


plus de 10 %
dynamiques de marché : un marché en phase de tension
5 à 10 % connaîtra généralement une baisse de la vacance, no-
Bobigny
tamment parce qu’avec l’augmentation de la demande,
Nanterre
0à5% les logements disponibles à la location ou à la vente trou-
Paris veront plus facilement preneur.
0 à -5 % Toutefois, ce lien entre les dynamiques de marché et
Versailles l’évolution de la vacance n’est pas systématique, cette
Créteil
-5 à -10 % dernière pouvant avoir d’autres causes.
Enfin, le recensement du parc " réellement " vacant étant
-10 à -15 % un exercice difficile, il convient d’utiliser cette donnée
avec précaution, en connaissant les biais propres à
supérieur à -15 % chaque source statistique.
Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:43 Page 30

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Taux de logements vacants en 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
30 Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec
Ajaccio

plus de 15 % ■ Quelles que soient les limites de l’indicateur de la


vacance, la répartition des taux de vacance est générale-
12 à 15 % ment significative des zones de pression et de dépression
Bobigny des marchés du logement.
Nanterre
9 à 12 % Toutefois, des réserves sont à exprimer concernant
Paris les pôles urbains (pour les raisons évoquées précédemment)
6à9% et les zones touristiques (notamment littorales) en raison
Versailles
Créteil
des limites dans la ventilation entre résidences
moins de 6 % secondaires et logements vacants.

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI


atlas2004-def 16/01/04 19:43 Page 31

2004 I Structure du parc de logements

■ Nombre de logements vacants en 2001

31

En partenariat avec

2000 et plus ■ La ventilation en volume renforce le poids


des zones urbaines et périurbaines dans la répartition
1000 à 1999 de la vacance.
Ceci étant, la nature de la vacance n’y est généralement
500 à 999 pas la même, avec une part de la vacance de rotation
beaucoup plus importante.
250 à 499

moins de 250

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:43 Page 32

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Taux de constructions neuves dans les résidences principales


Période 1997-2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
32 Périgueux Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

plus de 6,5 % ■ Les tendances récentes de la construction


de résidences principales confirment le dynamisme
5 à 6,5 % et les tensions de certaines régions, notamment
Bobigny l’Ile-de-France et ses périphéries, le Val-de-Loire,
Nanterre
3,5 à 5 % l’Ouest atlantique, Bordeaux et la côte Aquitaine,
Paris le bassin d’emplois toulousain les régions
2 à 3,5 % frontalières et, d’une manière générale,
Versailles
Créteil
le " Grand sud-est ".
moins de 2 %

0%

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI


atlas2004-def 16/01/04 19:43 Page 33

2004 I Structure du parc de logements

■ Nombre de constructions neuves de résidences principales


Période 1997-2001

33

En partenariat avec

■ L’appréciation en volume ne remet pas en cause


1000 et plus
l’analyse en taux de la répartition de la construction
neuve. Elle renforce toutefois les contrastes et permet
500 à 999
de faire ressortir quelques territoires comme le Nord
où l’importance du parc existant gommait en partie
300 à 499
les dynamiques de construction.
100 à 299

1 à 99

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:43 Page 34

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Taux de résidences secondaires - 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

34 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

plus de 25 % ■ La carte de densité des résidences secondaires


fait bien ressortir les grands secteurs touristiques :
15 à 25 % littoraux, montagnes, zones de résidences de week-end
Bobigny en périphérie du bassin parisien, sud-ouest touristique
Nanterre
10 à 15 % (Querçy, Périgord,…), mais aussi les secteurs en baisse
Paris
démographique où le taux de résidences secondaires
5 à 10 % augmente également par stagnation ou par diminution
Versailles
Créteil
du nombre de résidences principales.
moins de 5 %

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI


atlas2004-def 16/01/04 19:43 Page 35

2004 I Structure du parc de logements

■ Évolution du nombre de résidences secondaires


Période 1997-2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

Périgueux
Tulle Grenoble 35
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

plus de 10 % ■ La cartographie des évolutions récentes du nombre


de résidences secondaires conforte généralement
5 à 10 % les territoires où ce parc est déjà très développé (littoral,
Bobigny
sud de la France,…), à l’exception notoire des périphé-
Nanterre
0à5% ries des villes, notamment du grand bassin parisien
Paris (un certain nombre de résidences secondaires
0 à -5 % se transformant en résidences principales).
Versailles
Créteil -5 à -10 %

-10 à -15 %

supérieur à -15 %
Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:43 Page 37

4.0

Le parc locatif privé


4.0 I importance, fonctions sociales et niveau de confort

Cette partie a pour objectif de mesurer les fonctions les toilettes et une douche ou baignoire intérieures)
remplies par le parc locatif privé dans les marchés donne une idée de la qualité physique de parc.
immobiliers locaux. En croisant les données relatives à la fonction socia-
le du parc locatif privé et au niveau d’inconfort, il est
Il s’agit de connaître le nombre et la répartition possible d’appréhender les territoires où les besoins
des logements locatifs privés, notamment par espaces en matière de réhabilitation sont potentiellement
référents (types d’espaces urbains et ruraux), afin les plus vifs.
d’estimer, par comparaison, les éventuels déficits des
offres locales. Enfin, pour resituer l’offre locative privée dans
le contexte des marchés immobiliers locaux, plusieurs
Il s’agit également de mesurer les fonctions sociales cartes et tableaux statistiques de synthèse concernent
jouées par ce parc, notamment celles d’accueil également le parc locatif des sociétés d’HLM,
des ménages modestes et des ménages en situation des Sociétés d’Économie Mixte (SEM) et des com-
de mobilité résidentielle. munes, ainsi que le parc des propriétaires occupants
et les autres statuts d’occupation (ménages logés
L’analyse du confort du parc locatif privé (présence des à titre gratuit, etc.).
trois éléments de confort que sont le chauffage central,
atlas2004-def 16/01/04 19:43 Page 38

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

4.1
■ Localisation du parc locatif privé et importance
au sein du parc de résidences principales

■ Localisation et évolution du parc locatif privé

TOTAL RÉSIDENCES PRINC. LOGEMENTS LOCATIFS PRIVÉS


Nombre Répartition Évolution totale Nombre Répartition Taux de log. Évolution totale
géographique géographique locatifs (en %)
(en milliers) (en %) 99-2001 (en millions) (en %) privés (en %) 99-2001
Pôles urbains 15 554 62,7 2,1 4 486 74,8 28,9 1,6
Espaces périurbains 4 748 19,2 3,9 715 11,9 15,1 5,9
Pôles ruraux 1 309 5,3 2,0 307 5,1 23,5 3,2
Autres espaces ruraux 3 178 12,8 2,3 491 8,2 15,5 4,9
France 24 776 100,0 2,4 5 999 100,0 24,2 2,5
Source : FILOCOM 2001

En comptant 6 millions de logements selon FILOCOM, concentrant dans les pôles urbains.Toutefois ce parc
le parc locatif privé loge près d’un quart (24 %) tend à se développer désormais plus rapidement dans
des ménages français métropolitains. Ce parc a cru les espaces périurbains et ruraux. Il joue en millieu
de 2,5 % entre 1999 et 2001, soit à la même vitesse rural un rôle non négligeable en logeant une part
que le parc total de résidences principales. 87 % des significative de la population (23 % des ménages des
logements locatifs privés sont urbains, les 3/4 se pôles ruraux et 15 % des " autres ruraux ").

38 ■ Localisation et évolution des parcs locatifs publics et des logements


des " propriétaires-occupants "

PARC LOCATIF DES HLM, SEM & COMMUNES PARC DES PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS AUTRES STATUTS D'OCCUPATION
Nombre Répartition Taux de Evolution totale Nombre Répartition Taux de Evolution totale Nombre Répartition Taux de Evolution totale
logements (en %) logements (en %) logements (en %)
(en milliers) (en %) (en %) 1999-2001 (en milliers) (en %) (en %) 1999-2001 (en milliers) (en %) (en %) 1999-2001
Pôles urbains 3 335 82,4 21,5 2,07 7 309 52,5 47,0 2,8 409 50,6 2,6 -6,4
Espaces périurbains 316 7,8 6,7 5,04 3 553 25,5 74,8 4,2 164 20,3 3,5 -10,4
Pôles ruraux 189 4,7 14,4 1,06 762 5,5 58,2 2,6 52 6,4 4,0 -8,3
Autres espaces ruraux 208 5,1 6,5 4,49 2 296 16,5 72,2 2,7 183 22,6 5,8 -10,4
Total France 4 048 100,0 16,3 2,37 13 920 100,0 56,2 3,1 808 100,0 3,3 -8,3
Source : FILOCOM 2001-DGI

Le parc locatif public (des offices d’" HLM ", des " Sociétés Enfin, 3 % des ménages sont hébergés dans
d’Économie Mixte " (SEM) et des collectivités locales) les " autres statuts d’occupation ", c’est-à-dire princi-
loge 16 % des ménages. Il est urbain à 90 %. palement " à titre gratuit " ou " titulaire d’un bail
13,6 millions de ménages sont propriétaires de leur rural ". Ces autres statuts tendent à diminuer fortement
logement. Ce statut d’occupation est dominant sur tous (-8,3 % entre 1999 et 2001).
les territoires, mais particulièrement dans les espaces
périurbains et ruraux.
atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 39

2004 I Le parc locatif privé

■ Évolution du nombre de locatifs privés 1997-2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
39
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ Entre 1999 et 2001, le parc locatif privé a continué


supérieur à 6 %
à croître relativement rapidement : +1,2 % /an (comme
les résidences principales), contre +0,9 % /an entre
3à6%
Bobigny
1990 et 1999 selon l’INSEE. Il y a probablement là
Nanterre
un effet d’accélération lié à la fin du dispositif
1à3%
Paris fiscal " Périssol ".
Cette dynamique s’accompagne d’un déplacement
0à1%
Versailles de l’investissement des pôles urbains vers les secteurs
Créteil
périurbains et certains secteurs ruraux dynamiques.
-1 à 0 %
L’Ile-de-France où, du fait de la montée des valeurs immo-
bilières, l’accession se développe au détriment du locatif,
-1 à -3 %
est emblématique de cette situation.
Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI -3 % et plus

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 40

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des logements locatifs privés


au sein des résidences principales - 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

40 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ La proportion des logements locatifs privés oppose :


plus de 40 % ■ les villes, où cette part est forte, aux territoires périur-
bains et ruraux, territoires plus privilégiés d’accession
30 à 40 % à la propriété,
Bobigny
Nanterre
■ l’Ouest où l’accession est une tradition, au Nord
Paris 20 à 30 % et à l’Est,
■ les régions du Sud, où le locatif se substitue à un parc
Versailles 10 à 20 % HLM moins dense, au Nord et à l’Est où ce parc
Créteil
est beaucoup plus développé.
moins de 10 %

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI


atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 41

2004 I Le parc locatif privé

■ Nombre de logements locatifs privés

41

En partenariat avec

■ La représentation en volume met


50 000 et plus
en évidence le poids des agglomérations
dans la répartition du parc locatif privé,
10 000 à 50 000 mais également les régions du Sud
de manière générale.
5 000 à 9 999 On notera la particularité des anciens secteurs
industriels et miniers du Nord-Pas-de-Calais
1000 à 4 999 et de la Lorraine, où l’ancien patrimoine
des houillères, des patrons du textile ou
500 à 999 de la sidérurgie a gardé un statut privé
(exemple de la Soginorpa dans
moins de 500 le Nord - Pas - de - Calais).

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 42

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

4.2
■ Comparaison du parc locatif privé
et des résidences principales
■ Logements locatifs privés
Type des logements Surface habitable Année de constrcution
(en % au sein de chaque espace) (en % au sein de chaque espace) (en % au sein de chaque espace)
Collectif Individuel <35 m2 35 à 74 m2 + de 75 m2 <1948 1948-1988 1989 et +
Pôles urbains 83,9 16,1 25,6 52,3 22,1 48,8 36,8 14,4
Espaces périurbains 37,2 62,8 8,8 45,6 45,5 55,6 28,5 15,9
Pôles ruraux 55,9 44,1 12,2 52,4 35,4 56,8 32,8 10,4
Autres espaces ruraux 28,2 71,8 7,1 46,4 46,6 67,5 24,2 8,3
Total France 72,3 27,7 21,4 51,0 27,6 51,6 34,6 13,9
Source: FILOCOM 2001 - DGI

■ Résidences principales
Type des logements Surface habitable Année de constrcution
(en % au sein de chaque espace) (en % au sein de chaque espace) (en % au sein de chaque espace)
Collectif Individuel <35 m2 35 à 74 m2 + de 75 m2 <1948 1948-1988 1989 et +
Pôles urbains 63,1 36,9 11,4 44,9 43,7 34,7 52,7 12,6
Espaces périurbains 14,2 85,8 3,0 25,9 71,1 38,8 45,4 15,7
Pôles ruraux 32,6 67,4 5,5 37,1 57,3 38,5 50,4 11,1
Autres espaces ruraux 12,4 87,6 3,6 30,1 66,3 55,1 35,4 9,6
Total France 45,8 54,2 8,5 39,0 52,5 38,2 49,0 12,7
Source : FILOCOM 2001 - DGI

Par rapport au parc total de résidences principales, ■ par des surfaces habitables des logements générale-
le parc locatif privé se caractérise : ment plus réduites,
■ par une légère sureprésentation du parc construit
42 ■ par une prédominance de l’habitat collectif, avant 1948.

■ 4.3. Composition des ménages locataires du secteur privé,


et âge de la Personne de Référence des Ménages (PRM)
Age de la PRM
<25 ans 25 à 40 ans 40 à 60 an 60 à 75 ans plus de 75 ans
Pôles urbains 7,1% 29,7% 38,5% 14,9% 9,8%
Espaces périurbains 6,6% 43,9% 31,5% 9,7% 8,3%
Pôles ruraux 7,2% 36,5% 33,8% 11,5% 11,1%
Autres espaces ruraux 7,5% 43,0% 29,6% 10,2% 9,7%
Total France 7,1% 33,0% 36,6% 13,7% 9,6%
Source : FILOCOM 2001 - DGI

Le parc locatif occupe une place particulière dans La part des petits ménages est prépondérante : 72 %
les parcours résidentiels. de ménages de deux personnes ou moins, 49 %
d’isolés.
Il est le parc privilégié de la " première décohabitation ".
On y compte 40 % de chefs de ménage de moins de 40 Les familles monoparentales y occupent une place un peu
ans, dont 7 % de moins de 25 ans, pour seulement 23 % plus importante qu’en moyenne (12,4 % des ménages
de plus de 60 ans (alors que ces derniers sont 33 % dans contre 9,7 % de la population totale). On note que, dans
la population française). le parc HLM, cette proportion monte à 19,1 %.

COMPOSITION DU MÉNAGE (en % au sein de chaque type de territoires)


1 personne 2 personnes 3à5 6 personnes moyenne Familles
personnes et plus Monoparentales
Pôles urbains 52,4 22,7 22,8 2,1 1,85 11,0
Espaces périurbains 34,2 27,0 36,2 2,7 2,36 17,1
Pôles ruraux 44,7 25,2 27,9 2,1 2,08 14,6
Autres espaces ruraux 38,5 26,2 32,7 2,7 2,26 17,0
Total France 48,7 23,6 25,5 2,2 1,96 12,4
Source: FILOCOM 2001 - DGI
atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 43

2004 I Le parc locatif privé

■ 4.4 Le profil socioprofessionnel des ménages locataires du secteur privé

TOTAL CATÉGORIES SOCIO-PROFESSIONNELLES (en %)


(en nombre AGRICULTEURS ARTISANS CADRES ET PROFESSIONS EMPLOYÉS OUVRIERS RETRAITÉS AUTRES
de logements) COMMERçANTS PROFESSIONS INTERMÉDIAIRES PERSONNES
INTEL.SUP. SANS ACTIVITÉ
Pôles urbains 3939026 0,2 4,8 14,6 18,0 16,0 17,5 15,0 14,1
Espaces périurbains 687959 2,7 6,3 8,4 17,0 13,3 31,5 14,8 5,9
Pôles ruraux 285948 1,2 6,0 5,4 13,3 14,3 30,3 20,6 8,8
Autres espaces ruraux 515483 5,8 6,6 4,0 11,3 11,5 33,5 20,0 7,3
Total France 5428416 1,1 5,2 12,3 17,0 15,1 21,5 15,7 12,2
Source: INSEE, RGP 1999

TOTAL TYPE D'EMPLOI (en %)


(en nombre ACTIFS AYANT CHÔMEURS MILITAIRES ANCIENS ELÈVES AUTRES
de logements) UN EMPLOI DU CONTINGENT ACTIFS ÉTUDIANTS INACTIFS
Pôles urbains 3935195 61,6 9,5 0,1 15,3 7,9 5,7
Espaces périurbains 687824 71,2 8,0 0,0 15,0 0,6 5,1
Pôles ruraux 286107 61,6 9,2 0,0 20,7 1,1 7,3
Autres espaces ruraux 516193 64,0 8,8 0,0 20,1 0,4 6,7
Total France 5425319 63,1 9,2 0,1 16,0 5,9 5,8
Source: INSEE, RGP 1999

■ 4.5 Caractéristiques des propriétaires bailleurs


43

Nombre CARACTÉRISTIQUES DES PROPRIÉTAIRES BAILLEURS


(en milliers) Personnalité (en %) Age (en % des propriétaires)
Personne Personne < 40 ans 40 à 60 ans 60 à 75 ans + de 75 ans
physique morale
Pôles urbains 4 486 78,5 21,5 13,2 39,1 27,2 20,4
Espaces périurbains 712 87,4 12,6 12,0 40,2 28,9 18,9
Pôles ruraux 307 83,2 16,8 10,2 37,2 31,1 21,6
Autres espaces ruraux 491 89,6 10,4 10,5 36,2 31,6 21,7
France 5 996 80,7 19,3 12,6 38,9 28,0 20,4
Source : FILOCOM 2001-DGI

Nombre COMMUNES DE RÉSIDENCE DES PROPRIÉTAIRES (en%)


(en milliers) Même Même Même Autre
commune départ. région
Pôles urbains 4 486 33,5 33,7 15,7 17,1
Espaces périurbains 712 47,4 33,5 5,9 13,1
Pôles ruraux 307 48,3 30,1 5,8 15,8
Autres espaces ruraux 491 48,7 30,1 5,8 15,4
France 5 996 37,2 33,2 13,2 16,4
Source : FILOCOM 2001-DGI

Les propriétaires bailleurs sont à 81 % des personnes personnes morales, est très divers : 37 % des bailleurs
physiques. Parmi ces derniers, 48 % ont plus de 60 ans. habitent la même commune, 30 % résident (ou sont
Le lieu de résidence des propriétaires bailleurs, qu’il localisés) en dehors du département.
s’agisse des personnes physiques ou du siège social des

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 44

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part du locatif HLM et SEM - 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
44 Périgueux Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

plus de 40 %
■ La part du parc des HLM et des SEM est plus
importante dans la moitié nord de la France et en région
Rhône-Alpes. Le poids des concentrations urbaines est dé-
30 à 40 %
Bobigny terminant dans la répartition du parc public aidé
Nanterre
20 à 30 % (cf. carte ci-contre). Toutefois, on notera que la diffusion
Paris dans les territoires ruraux est désormais une réalité, même
10 à 20 % si le taux de logements locatifs des HLM et des SEM
Versailles
Créteil
reste plus faible en milieu rural qu’en milieu urbain.
moins de 10 %

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI


atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 45

2004 I Le parc locatif privé

■ Nombre de locatifs HLM et SEM - 2001

45

En partenariat avec

5000 et plus ■ Le parc des offices d’HLM


et des Sociétés d’Economie Mixte (SEM)
2000 à 4999 accueille 3,8 millions de ménages,
soit 15,5 % de l’ensemble des ménages.
1000 à 1999

500 à 999

200 à 499

moins de 200

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 46

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part du locatif communal - 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

46 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

plus de 10 %
■ Le parc des communes pèse relative-
ment peu en secteur urbain. Il y sert
notamment de logements de fonction.
5 à 10 %
Il n’en est pas de même dans les cantons
Bobigny
Nanterre ruraux où sa part est parfois équivalente
3à5%
Paris à celle du parc des bailleurs HLM.
1,5 à 3 % Sur ces territoires, il a le plus souvent
Versailles une fonction de logement locatif social
Créteil
moins de 1,5 % voire très social.

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI


atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 47

2004 I Le parc locatif privé

■ Nombre de locatifs communaux - 2001

47

En partenariat avec

1000 et plus
■ Le parc communal loge 1%
de la population, soit 242 000 ménages.
500 à 999

200 à 499

100 à 199

moins de 100

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 48

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

4.6
■ Les fonctions sociales du parc locatif privé

■ L’accueil des ménages modestes et à faibles revenus

Le parc locatif privé remplit une fonction sociale très soit un million de ménages - peuvent être considérés
importante, en accueillant une majorité de ménages comme " pauvres " au sens où leur revenu imposable est
modestes et beaucoup de ménages à très faibles revenus. inférieur à 30 % des plafonds HLM.

Les trois-quart (74 %) des locataires du secteur privé ont Par effet de structure (les logements locatifs privés sont plus
des revenus inférieurs à ceux d’accès au parc HLM (pla- nombreux que les logements des HLM et SEM),
fonds de revenu " PLUS "). le parc locatif privé loge au moins autant de ménages
" pauvres " ou " à faibles revenus " que le parc des HLM
43 % des locataires du parc privé ont des revenus infé- et SEM, même si ce dernier parc compte, en pourcentage,
rieurs aux plafonds de revenus " PLAI-PST "(1), et 18 % davantage de ménages modestes à faibles ressources.

Nombre Nombre et part Nombre et part Nombre et part


de ménages des MÉNAGES MODESTES des MÉNAGES À FAIBLES REVENUS des MÉNAGES PAUVRES
hébergés (plafonds de revenus PLUS) (plafonds de revenus PLAI-PST (<60% PLUS)) (revenus <30 % aux plafonds HLM)
Parc 5,9 millions, 74 % des locataires, 43 % des locataires, 18 % des locataires,
locatif privé soit 24 % de l'ensemble soit environ 4,4 millions soit environ 2,5 millions soit environ un million
des ménages de ménages de ménages de ménages
Parc des HLM 3,8 millions, 88 % des locataires, 58 % des locataires, 23 % des locataires,
et des SEM soit 15 % de l'ensemble soit environ 3,3 millions soit 2,2 millions soit environ 0,9 million
des ménages de ménages de ménages de ménages
Source : FILOCOM 2001-DGI
NB : Dans FILOCOM, les jeunes ménages dont la personne de référence est fiscalement rattachée au foyer de ses parents, n’ont pas de revenus
48 imposables.
Cette situation concerne particulièrement les ménages composés d’étudiant(s). En 1999, le recencement général de la population (RGP) de l’INSEE
recensait 321 000 ménages dont la personne de référence était «étudiant» au sein du parc locatif privé, 38 000 au sein du parc HLM. Toutefois, le RGP
ne permet pas de connaître la part de ces ménages rattachée au foyer fiscal des parents

1- Plafonds de revenu PLAI PST : niveau de revenu en dessous duquel un ménage peut prétendre à un logement public financé en " Prêt locatif aidé et d’insertion " (PLAI) ou à un logement locatif privé
en " Programme social thématique ".
atlas2004-def 16/01/04 19:45 Page 49

2004 I Le parc locatif privé

■ Part des ménages modestes


au sein des locataires du secteur privé - 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
49
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ 74 % des locataires du secteur privé


plus de 85 % ont des revenus inferieurs à ceux d’accès
aux logements HLM.
75 à 85 %
Bobigny
Nanterre
50 à 75 %
Paris

moins de 50 %
Versailles
Créteil

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:45 Page 50

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des ménages à faibles revenus (plafonds PLA-I/PST)


au sein des locataires du parc privé - 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

50 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ Les deux cartes en vis-à-vis expriment


plus de 65 %
deux réalités différentes.
50 à 65 %
Bobigny
La carte ci-dessus, qui exprime la part
Nanterre
des locataires à faibles revenus, fait ressortir
40 à 50 %
Paris les secteurs ruraux et les marchés détendus.
Sur ces territoires, les populations locales
moins de 40 %
Versailles ont généralement des revenus plus
Créteil
modestes : la " clientèle " du parc locatif
n’échappe pas à cette règle.

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI


atlas2004-def 16/01/04 19:45 Page 51

2004 I Le parc locatif privé

■ Nombre de locataires du parc privé à faibles revenus (plafonds PLA-I/PST)


2001

51

En partenariat avec

2000 et plus ■ La carte ci-dessus, qui représente


le nombre de locataires à faibles revenus,
fait davantage ressortir les agglomérations,
1000 à 1999
particulièrement celles dont le marché
est tendu : la partie la moins confortable
500 à 999
du patrimoine privé y accueille des mé-
200 à 499 nages peu fortunés qui n’ont pas trouvé
de place en HLM (cas emblématique
moins de 200 du sud-méditérannéen).

NB : Dans le Nord-Pas-de-Calais et en Lorraine, une part


importante des locataires modestes du secteur privé relève
du parc minier.

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:45 Page 52

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Parmi l'ensemble des ménages à faibles revenus (plafonds PLA-I/PST) ,


quelle proportion trouve à se loger dans le parc locatif privé?

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
52 Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

plus de 40 % ■ L’intensité de la fonction sociale


du parc locatif privé dépend :
30 à 40 % ■ de la tension du marché et des disponibi-
Bobigny
lités relatives dans le parc HLM
Nanterre
20 à 30 % (cas notamment de Paris ou de la façade
Paris méditerranéenne, où les ménages peu
moins de 20 % fortunés se logent de façon prépondé-
Versailles rante dans le parc locatif privé);
Créteil
■ de l’importance relative du parc locatif

privé et des modes d’habiter : en milieu


rural, les ménages peu fortunés sont
davantage propriétaires.
Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI
atlas2004-def 16/01/04 19:45 Page 53

2004 I Le parc locatif privé

■ Parmi l'ensemble des ménages pauvres (revenus < 30 % des plafonds HLM),
quelle proportion trouve à se loger dans le parc locatif privé?

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
53
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ Cette carte confirme la situation


40 % et plus
analysée dans la carte ci-contre : dans
les secteurs tendus et les agglomérations
30 à 40 % où le parc HLM est moins développé,
Bobigny
Nanterre une partie prépondérante des ménages
20 à 30 %
Paris pauvres trouve à se loger dans le parc
locatif privé. Ces ménages pauvres
10 à 20 %
Versailles occupent la partie la moins confortable
Créteil
et parfois même vétuste de ce parc.
moins de 10 %

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:45 Page 54

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des ménages "pauvres" (revenus < 30 % des plafonds HLM)


au sein des ménages locataires du secteur privé

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
54 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ La cartographie de la part des locataires


plus de 30 %
" pauvres " (locataires dont les revenus
sont inférieurs à 30 % des plafonds d’entrée
20 à 30 %
Bobigny
dans le parc HLM) fait ressortir les cantons
Nanterre
ruraux, à la différence de la cartographie
Paris
15 à 20 % en volume ci-contre.
Elle met en évidence le rôle social
10 à 15 %
Versailles joué par le parc locatif privé dans ces sec-
Créteil
teurs du territoire et les régions où, pour
moins de 10 %
différentes raisons, la pression sociale
sur ce parc est forte.
Au niveau national, la part des locataires
" pauvres " est de 18 %.
Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI
atlas2004-def 16/01/04 19:45 Page 55

2004 I Le parc locatif privé

■ Nombre des ménages locataires du secteur privé "pauvres"


(revenus < 30 % des plafonds HLM)

55

En partenariat avec

1000 et plus
■ Le parc locatif privé héberge environ
un million de ménages " pauvres " selon
la définition préalablement établie.
500 à 999

200 à 499

100 à 199

moins de 100

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
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De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ L’accueil des nouveaux ménages et des ménages mobiles

En accueillant près de 40 % des ménages ayant emmé- Il permet également aux " jeunes " de quitter le ménage
nagé depuis 1997, le parc locatif privé est le parc privi- familial. Il est majoritairement le parc d’accueil des
légié d’accueil des ménages mobiles (ménages déjà ménages en situation de rupture (divorce, etc., cf. le
constitués qui ont déménagé) et des nouveaux ménages nombre de familles monoparentales qui y trouvent rési-
(personnes -y compris personne seule - qui se sont mises dence).
en ménage).
C’est pourquoi la présence d’un parc locatif suffisant est
Ainsi, ce parc est-il par excellence celui qui permet d’ac- une condition souvent nécessaire à l’accueil de nouveaux
céder à un territoire lors d’une mutation professionnelle. ménages, particulièrement des " jeunes ménages ".

■ Le statut d’occupation des ménages emménagés entre 1997 et 2001

Nombre d'ER Statut d'occupation (en %)


En milliers PO (1) HLM SEM & C.(2) Loc. Privé Autres
Pôles urbains 7 513 29,5 20,5 3,2 44,1 2,8
Espaces périurbains 1 929 59,1 7,7 2,2 27,7 3,3
Pôles ruraux 566 37,2 17,1 2,3 39,3 4,0
Autres espaces ruraux 1 215 55,0 7,5 3,6 28,8 5,1
Total France 11 223 37,8 16,7 3,0 39,4 3,2
56
(1) PO : Propriétaires de leur logement. (2) SEM & C. : Sociétés d'Économie Mixte et Communes

ER : Emménagés Récents : ménages emménagés entre 1997 et 2001, source FILOCOM 2001 - DGI
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2004 I Le parc locatif privé

■ Part des emménagés récents logés dans les logements locatifs privés

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Bordeaux Aurillac Valence 57
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

plus de 50 %
■ En regroupant près de 40 % des mé-
40 à 50 % nages emménagés entre 1997 et 2001,
Nanterre
Bobigny alors qu’il ne constitue qu’un quart des
30 à 40 % résidences principales, le parc locatif privé
Paris
constitue un parc privilégié de la mobilité
20 à 30 % résidentielle et de la constitution
Versailles
Créteil de nouveaux ménages.
moins de 20 %

Source : FILOCOM 1997 & 2001 - METLTM,


d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:46 Page 58

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

4.7
■ Le niveau de confort du parc locatif privé et le profil des loca-
taires de logements très inconfortables

Le recensement de la population de l’INSEE permet d’ap- des risques pour la santé et la sécurité de ses occupants, en
préhender la question du confort des logements à travers n’assurant pas efficacement le " clos et le couvert ", en
la présence ou non des trois éléments de confort contenant du plomb ou de l’amiante, ou encore en conte-
suivants : chauffage central ou fixe, douche ou baignoire nant un système de chauffage défectueux et dangereux.
intérieure, toilettes intérieures.
Toutefois, en l’absence de source statistique fiable ou terri-
Toutefois, la question des logements de mauvaise qualité ou torialisée analysant la qualité du bâti, la présence ou non
des logements " indécents " ne saurait se réduire à la pré- de ces trois éléments de confort reste sans doute le meilleur
sence de ces éléments de confort. Un logement indécent est moyen disponible statistiquement pour appréhender
également - et même avant tout - un logement qui présente la question de l’état des logements.

■ Le niveau de confort du parc locatif privé

Nombre Parc inconfortable Dont 2 éléments Dont 3 éléments


de logements (un élément de confort de confort au moins de confort
locatifs privés au moins est manquant) sont manquants sont manquants
En milliers En milliers En % En milliers En % En milliers En %
5 425 1 012 19 160 2 50 1
Source: INSEE, RGP 1999

Sur les 5,5 millions de logements locatifs que recense où deux éléments de confort au moins sont manquants.
l’INSEE, plus d’un million (19 %) restent " inconfortables " La question de la mise aux normes de confort
58 au sens où il leur manque un élément de confort au du parc locatif privé reste donc un enjeu des politiques
moins. 160 000 sont très inconfortables dans la mesure de l’habitat.

■ La répartition des logements locatifs privés inconfortables,


et le détail des éléments de confort manquants
TOTAL PARC Parc inconfortable
(un élément de confort au moins est manquant)
Total Part au sein
(en milliers (en milliers du parc locatif Elément(s) manquant(s) (en %) (1)
de logements) de logements) privé (en%) Chauffage Douche WC intérieurs
Pôles urbains 3 935 534 13,6 73,3 18,7 32,5
Espaces périurbains 689 205 29,8 92,8 9,6 14,4
Pôles ruraux 286 65 22,6 89,9 10,2 14,9
Autres espaces ruraux 516 208 40,3 95,7 9,6 11,3
Total France 5 425 1012 18,7 82,9 14,5 23,3
Source: INSEE, RGP 1999

(1) le total peut être supérieur à 100 car, pour chaque logement inconfortable, plusieurs éléments de confort peuvent être manquants

TOTAL PARC Parc très inconfortable Parc précaire


(deux éléments au moins (aucun des trois éléments
sont manquants ) de confort )
Total Part au sein du Total Part au sein du
(en milliers (en milliers parc locatif (en milliers parc locatif
de logements) de logements) privé (en%) de logements) privé (en%)
Pôles urbains 3 935 102 2,6 29 0,8
Espaces périurbains 689 25 3,7 9 1,3
Pôles ruraux 286 8 2,6 2 0,8
Autres espaces ruraux 516 25 4,8 10 1,9
Total France 5 425 160 2,9 50 0,9
Source: INSEE, RGP 1999
atlas2004-def 16/01/04 19:46 Page 59

2004 I Le parc locatif privé

Conformément à la répartition géographique du parc il concentre 31 % des logements " précaires " (logements
locatif privé, urbain à 86 %, c’est dans l’espace urbain sans éléments de confort). Rappelons ces chiffres concer-
que se trouve le plus grand nombre de logements incon- nent le parc de logements occupés.
fortables (739 000 logements, représentant 73 % du
parc inconfortable). Au sein du parc locatif privé inconfortable, le (ou les) élé-
Toutefois, le parc rural reste massivement inconfortable : ment(s) de confort manquants sont :
40 % des logements locatifs privés situés dans les terri-
toires " plus éloignés des agglomérations " sont dénués ■ le chauffage central ou fixe : 83 % (1);
d’un élément de confort au moins (ce qui représente ■ les toilettes intérieures : 23 %;
208 000 logements). De même, alors que le parc rural ■ une cabine de douche ou une baignoire
ne représente que 13 % du parc locatif privé total, intérieures : 14 %.

■ Le profil des locataires du secteur privé habitant un logement très inconfortable.


Pour des raisons d’exploitation statistique, la définition lablement établie : un logement " très inconfortable " sera
des " logements très inconfortables " qui sera retenue ici un logement auquel il manque deux éléments
dans cette partie sera légèrement différente de celle préa- de confort au moins, dont le chauffage central ou fixe.

■ Composition des ménages et âge de la personne de référence


TOTAL AGE DE LA PERSONNE DE RÉFÉRENCE DU MÉNAGE (en %) COMPOSITION DU MÉNAGE (en %)
(en milliers de log.) <40 ans 40 à 60 ans 60 à 75 ans 75 ans et + 1 personne 2 personnes 3 à 5 pers. 6 pers. et +
Pôles urbains 76 22,4 29,6 23,3 24,8 58,4 23,5 16,3 1,8
Espaces périurbains 23 20,9 27,1 26,1 24,2 48,2 27,6 22,6 1,7
Pôles ruraux 7 18,1 27,2 25,4 29,3 57,1 24,6 17,0 1,3
Autres espaces ruraux 24 17,2 26,8 27,7 28,3 53,6 26,1 19,0 1,4
Total France 130 20,9 28,5 24,7 25,9 55,6 24,9 17,9 1,7
Source: INSEE, RGP 1999

Les ménages locataires d’un logement très inconfortable Mais, 1,7 % (représentant 2 227 ménages) sont des 59
sont généralement des " petits " ménages : 56 % comptent familles nombreuses (comptant 6 personnes ou plus).
une seule personne, 81 % moins de deux personnes. La moitié des ménages locataires d’un logement très
inconfortable ont un chef de famille âgé de plus de 60 ans.
■ Le profil socio-professionnel
TOTAL CATÉGORIÉS SOCIO-PROFESSIONNELLES (en %)
(en nombre AGRICULTEURS ARTISANS CADRES ET PROFESSIONS EMPLOYÉS OUVRIERS RETRAITÉS AUTRES
de logements) COMMERÇANTS PROFESSIONS INTERMÉDIAIRES PERSONNES
INTEL.SUP. SANS ACTIVITÉ
Pôles urbains 76 0,5 3,3 3,1 6,0 10,0 22,9 39,5 14,7
Espaces périurbains 23 3,7 3,2 1,3 4,0 6,2 26,1 43,0 12,6
Pôles ruraux 7 1,8 4,0 0,8 3,3 6,5 24,9 45,9 13,0
Autres espaces ruraux 24 6,9 3,7 0,8 2,8 5,0 21,3 47,7 12,0
Total France 130 2,3 3,4 2,2 4,9 8,2 23,3 42,0 13,7
Source: INSEE, RGP 1999
NB : Les chômeurs ayant déjà occupé un emploi sont classés, selon leur dernier emploi, dans l’un des six groupes
de personnes ayant une activité professionnelle.

TOTAL TYPE D'EMPLOI (en %)


(en milliers ACTIFS AYANT CHÔMEURS MILITAIRES ANCIENS ELÈVES AUTRES
de logements) UN EMPLOI DU CONTINGENT ACTIFS ÉTUDIANTS INACTIFS
Pôles urbains 76 32,7 12,9 0,03 40,6 2,2 11,7
Espaces périurbains 23 34,6 8,7 0,02 44,2 0,2 12,3
Pôles ruraux 7 30,8 10,7 0,03 40,8 0,4 12,1
Autres espaces ruraux 24 31,9 8,1 0,02 48,4 0,2 11,4
Total France 130 32,8 11,1 0,03 42,9 1,4 11,8
Source: INSEE, RGP 1999

Les retraités représentent 42 % des ménages habitant un proportion dans le parc locatif. Les autres CSP fortement
logement locatif très inconfortable, alors qu’ils ne sont que concernées par l’inconfort sont les ouvriers, les autres
16 % des locataires. À l’opposé, les étudiants sont sous- personnes sans activité et les employés.
représentés dans le parc inconfortable par rapport à leur

1 - L’absence d’un chauffage central ou fixe ne signifie pas qu’un logement n’a pas de système de chauffage. Simplement, il possède un autre système qui peut être un poële à charbon, à mazout ou
à bois…, un insert cheminée ou encore un radiateur électrique mobile.

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:46 Page 60

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des logements locatifs privés inconfortables - 1999

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
60 Périgueux Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

plus de 50 % ■ 19 % des logements locatifs privés


sont inconfortables.
40 à 50 % Le bassin parisien, l’ouest et certains
Bobigny secteur de l’est et du sud-est se distinguent
Nanterre
30 à 40 % par la faible part de ce parc inconfortable.
Paris Mais ce sont des secteurs de forte construction
15 à 30 % neuve ce qui minore mécaniquement
Versailles
Créteil
cette part.
moins de 15 % La répartition en volume ci-contre
donne une appréciation différente.

Source : INSEE, RGP 1999


atlas2004-def 16/01/04 19:46 Page 61

2004 I Le parc locatif privé

■ Nombre de logements locatifs privés inconfortables - 1999

61

En partenariat avec

200 et plus
■ Sur les 5,4 millions de logements
locatifs que recense l’INSEE, un million
de logements restent inconfortables
100 à 199
(un élément de confort au moins est
manquant parmi le chauffage central,
40 à 99
une douche ou une baignoire
intérieure, et les toilettes intérieures).
20 à 39

moins de 20

Source : INSEE, RGP 1999

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:46 Page 62

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des logements locatifs privés très inconfortables

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
62 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

plus de 10 %
■ La part des logements locatifs privés très
inconfortables (logements occupés et dénués
de deux éléments de confort au moins)
5 à 10 %
Bobigny
est plus élevée dans certains secteurs
Nanterre
2,5 à 5 % ruraux et en Nord-Pas-de-Calais et Picardie
Paris (du fait de l’impact du parc industriel
0 à 2,5 % et minier).
Versailles
Créteil
0%

Source : INSEE, RGP 1999


atlas2004-def 16/01/04 19:46 Page 63

2004 I Le parc locatif privé

■ Nombre de logements locatifs privés très inconfortables

63

En partenariat avec

■ L’INSEE recensait 160 000 logements


200 et plus locatifs privés très inconfortables en 1999
(logements occupés et dénués de deux
100 à 199 éléments de confort au moins).
La représentation en volume fait ressortir
40 à 99 les agglomérations. Certaines apparaissent
prioritaires, leur poids dans le parc très
20 à 39 inconfortable étant plus que proportionnel
à leur taille.
moins de 20

Source : INSEE, RGP 1999

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:46 Page 65

5.0

Bilan de l’activité des Propriétaires Bailleurs (PB)


5.0 I de l’ANAH entre 1993 et 2002

Les " tableaux de bord de l’habitat privé et des marchés discussion avec les partenaires de l’ANAH, particuliè-
immobiliers locaux " destinés aux délégations locales rement les collectivités locales, pour préciser les actions
de l’ANAH, dressent un bilan d’activité de l’ANAH aux opérationnelles à engager dans l’avenir Opérations
échelles communales et intercommunales (échelle des Programmées d’Amélioration de l’Habitat (OPAH),
EPCI à fiscalité propre). L’objectif est de pouvoir resituer Programmes Sociaux Thématiques (PST), Programmes
ce bilan dans le contexte des marchés immobiliers, afin d’Intérêt Général (PIG), etc.
de préciser les interventions de l’ANAH en fonction des
enjeux sociaux identifiés. Une synthèse nationale de ce bilan est dressée
Ce bilan a également vocation à servir de base de dans ce chapitre.
atlas2004-def 16/01/04 19:46 Page 66

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

5.1
■ Nombre de Logements locatifs améliorés
avec l’aide de l’ANAH

En 9 ans (entre 1993 et 2002), l’ANAH a contribué Par ailleurs, 45 300 logements à loyer " intermédiaire "(2)
à l‘amélioration de 1,2 million de logements locatifs ont été subventionnés et, 36 200 logements en statut " Loi
privés. de 48 " réhabilités (travaux sur les parties privatives
et/ou communes).
Elle a permis la " production " de 94 000 logements
privés conventionnés(1) (dont 32 200 " Programmes Enfin, entre 1993 et 2001, elle a contribué à la remise
Sociaux Thématiques " (PST), soit une moyenne de 9 400 sur le marché locatif de 319 000 logements. 56 %
logements conventionnés par an. d’entre eux étaient vacants depuis plus d’un an.

■ 5.2 Localisation des logements améliorés avec l’aide de l’ANAH


L’activité de l’ANAH est représentative de la répartition représentent 26 % des subventions octroyées. Cela
géographique du parc locatif privé. En effet : s’explique par les caractéristiques du parc rural, majori-
tairement individuel et plus dégradé, ce qui occasionne
■ si les pôles urbains "concentrent" 74,8 % des logements des travaux plus importants (le coût moyen des travaux est
locatifs privés, les logements améliorés avec une aide de de 22 000 € en rural, contre 13 000 € dans les espaces
l’ANAH se situent à 74,7 % dans un pôle urbain; urbains). Cela s’explique également par un taux
■ de même, si 13,3 % des logements locatifs privés se de conventionnement plus important en zone rurale,
situent dans les espaces à dominante rurale, 15 % des loge- entraînant un taux moyen de subvention plus élevé.
ments subventionnés se trouvent dans ce même espace.
66 Toutefois, il est intéressant de noter que 63 % des loge-
Les logements " ruraux " sont davantage consommateurs ments conventionnés grâce à l’ANAH se situent dans
de subventions : 15 % des logements subventionnés l’espace urbain.

■ Bilan de l’ANAH entre 1993 et 2002


par aires urbaines et aires d’emploi de l’espace rural

LOGEMENTS SUBVENTIONNÉS LOGEMENTS CONVENTIONNÉS LOGEMENTS REMIS SUR LE


(PST, LIP et "Conventionnés simples") MARCHÉ (vacants avant travaux de 1993 à 2001)
En milliers % des lgts En milliers % des lgts En milliers % des lgts
subventionnés subventionnés subventionnés
Pôles urbains 917 74,7 46 48,9 185 57,9
Espaces périurbains 127 10,3 14 14,6 53 16,6
Pôles ruraux 74 6,1 10 10,9 30 9,3
Autres espaces ruraux 110 8,9 24 25,5 52 16,1
Total France 1228 100,0 94 100,0 319 100,0
Source: ANAH, OPÉRA

TOTAL DES SUBVENTIONS OCTROYÉES MONTANT TOTAL DES TRAVAUX GÉNÉRÉS


En milliers d'euros En milliers d'euros
Pôles urbains 1 990 748 10 429 049
Espaces périurbains 574 129 2 903 880
Pôles ruraux 289 179 1 398 821
Autres espaces ruraux 623 801 2 743 662
Total France 3 477 857 17 475 411
Source: ANAH, OPÉRA

1 - Logements à loyer réglementé ouvrant droit au bénéfice de l’Aide Personnalisée au Logement (APL) pour les locataires.
2 -Logements locatifs dont le loyer, réglementé, se situe entre le loyer " conventionné " et le loyer " de marché ".
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2004 I Bilan de l’activité de l’ANAH entre 1993 et 2002

■ Nombre de logements réhabilités avec l'aide de l'ANAH


Période 1993-2002

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

Périgueux
Tulle Grenoble
67
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ Entre 1993 et 2002, l’ANAH


1000 et plus a contribué à la réhabilitation d’ 1,2 million
de logements. 85 % se situaient dans
500 à 999 l’espace urbain dont 75 % dans un pôle
Bobigny
Nanterre
urbain.
Paris
200 à 499

Versailles
50 à 199
Créteil

moins de 50

Source : ANAH - 2003

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
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De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part de logements conventionnés


au sein des logements subventionnés - Période1993-2002

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

68 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

50 % et plus ■ En proportion des logements subvention-


nés, le " taux de conventionnement "
20 à 50 % est supérieur dans l’espace à dominante
rurale. Ceci permet notamment de répondre
Bobigny
Nanterre
10 à 20 % à une demande locative sociale confrontée
Paris à une offre publique relativement moins
5 à 10 % importante que dans les territoires urbains.
Versailles 63,3 % des logements conventionnés grâce
Créteil
moins de 5 % à l’ANAH se situent dans l’espace urbain.

aucun logement conventionné

Source : ANAH - 2003


atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 69

2004 I Bilan de l’activité de l’ANAH entre 1993 et 2002

■ Nombre de logements locatifs privés


conventionnés avec l'ANAH - Période1993-2002

69

En partenariat avec

■ Cette carte illustre la localisation d’une offre


200 et plus locative privée conventionnée ANAH (destinée
aux ménages modestes) sur la majeure partie
50 à 199 du territoire. Cette offre nouvelle se concentre sur
les territoires urbains (63,3 % des logements),
20 à 49
et particulièrement dans les pôles urbains
(48,4 % des logements).
10 à 19
Elle témoigne également de la difficulté que
rencontre l’ANAH à réaliser des logements
1à9
conventionnés dans certaines villes au marché
locatif particulièrement tendu (Paris, Annecy,
aucun logement conventionné
etc.), à cause du différentiel important entre
le niveau de loyer " conventionné " et le " loyer
Source : ANAH - 2003
de marché ".

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 70

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des logements à loyers maîtrisés


au sein des logements subventionnés - Période1993-2002

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
70 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

50 % et plus ■ Cette carte complète celle sur la part


des logements conventionnés, en intégrant
20 à 50 % les logements intermédiaires (dont le loyer,
Bobigny réglementé, se situe entre le montant du loyer
Nanterre
10 à 20 % " conventionné " et le " loyer de marché "),
Paris et les logements " sous la loi de 1948 ".
5 à 10 % La prise en compte de ces logements traduit
Versailles mieux la contribution de l’ANAH au développe-
Créteil
moins de 5 % ment et au maintien d’une offre locative à loyers
maîtrisés dans certaines agglomérations.
aucun logement subventionné

Source : ANAH - 2003


ATLAS De l’habitat privé
Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 72

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des logements remis sur le marché


au sein des logements subventionnés - Période1993-2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
72
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ Cette carte exprime la part des logements


75 % et plus
locatifs réhabilités à l’aide de l’ANAH (qui
étaient vacants avant travaux), au sein
50 à 75 %
Bobigny
de l’ensemble des logements réhabilités
Nanterre
avec une aide de l’ANAH.
25 à 50 %
Paris Le taux de " remise sur le marché locatif "
de logements vacants est supérieur sur
moins de 25 %
Versailles les territoires périurbains et ruraux. Toutefois,
Créteil
57,9 % des logements remis sur le marché
0%
avec une aide de l’ANAH se situent dans
les espaces urbains.

Source : ANAH - 2003


atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 73

2004 I Bilan de l’activité de l’ANAH entre 1993 et 2002

■ Nombre de logements remis sur le marché


avec un subvention de l'ANAH - Période1993-2001

73

En partenariat avec

■ Cette carte localise les logements locatifs


500 et plus réhabilités à l’aide de l’ANAH et remis sur
le marché locatif, c’est-à-dire qui étaient vacants
100 à 499 avant travaux. Entre 1993 et 2001, ils sont
au nombre de 319 000.
50 à 99 56 % de ces logements étaient vacants
depuis plus d’un an avant les travaux.
20 à 49

5 à 19

1à4
Source : ANAH - 2003
0

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 75

6.0

Le profil et les conditions de logement des Propriétaires


6.0 I Occupants (PO) éligibles aux aides de l’ANAH

Au terme de la réforme instituée par la loi " Solidarité de confort du parc en propriété occupante est
et Renouvellement Urbains " (SRU), l’ANAH est compé- également dressé.
tente, depuis le 1er janvier 2002, pour améliorer les
conditions de logement des propriétaires-occupants En croisant les données relatives au niveau de confort des
(propriétaires qui résident dans leur logement) sous logements, à l’état général du bâti (source FILOCOM)
conditions de ressources. et au niveau de revenu de ces ménages (conditions
de ressources dites " très sociales "), il est possible de
Les Propriétaires Occupants (PO) qui peuvent prétendre localiser les territoires où les besoins en matière d’amé-
aux aides de l’ANAH sont ceux qui résident dans lioration du parc sont potentiellement les plus importants.
un logement construit depuis plus de 15 ans et dont
les revenus sont inférieurs à un plafond fixé par décret. L’objectif de cet éclairage est d’appréhender les terri-
toires prioritaires d’intervention, afin, pour l’ANAH,
Ce chapitre leur est consacré. Il s’agira de préciser de cibler les opérations d’amélioration de l’habitat
leur répartition géographique, leur profil et leurs à engager en lien avec les autres acteurs du logement,
conditions de logement. Un état des lieux du niveau en premier lieu les collectivités locales.
atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 76

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

6.1
■ Répartition, profil et conditions de logement
des "Propriétaires Occupants Très SOciaux "
(PO TSO) éligibles aux aides de l’ANAH

Le champ observé dans cette première partie est celui Exemple de plafond de ressources :
des " propriétaires occupants " éligibles aux aides finan-
cières dites " très sociales " de l’ANAH. Il s’agit des pro- pour un ménage de 2 personnes, en province, en 2003
priétaires qui résident dans un logement de plus de Plafond " très social " = 9 044 € de revenus annuels
15 ans et qui ont de très faibles ressources. imposables.

■ Répartition
PO TSO ELIGIBLES ENSEMBLE DES PO
(en milliers de ménages) (en %) (en %) (1)
Pôles urbains 748 38,4 52,6
Espaces périurbains 500 25,7 25,5
Pôles ruraux 124 6,4 5,5
Autres espaces ruraux 577 29,6 16,5
Total France 1 949 100,0 100,0
(1) Esemble des ménages propriétaires de leur logement, quelques soient le niveau de leurs revenus ou l'âge de leur logement.

Source : FILOCOM 2001 - DGI

Les propriétaires occupants à très faibles ressources résident sureprésentée : 36% des "PO TSO" sont ruraux, contre
à 64% dans l’espace à dominante urbaine. Toutefois, 22% des propriétaires occupants. Ceci s’explique par
la part des "PO TSO" habitant en zone rurale est fortement des niveaux de revenus souvent plus faible en milieu rural.
76

■ Caractéristiques des ménages


Total PO TSO
AGE (en %) COMPOSITION DES MENAGES (en %)
(en milliers) <40 ans 40 à 60 ans 60 à 75 ans >75 ans 1 pers 2 pers 3 à 5 pers 6 p. et +
Pôles urbains 748 12,8 31,1 29,8 29,8 43,7% 24,6 25,6 6,1
Espaces périurbains 500 12,0 28,0 32,1 32,1 38,3% 29,4 27,8 4,5
Pôles ruraux 124 9,0 23,7 37,2 37,2 43,7% 30,6 22,0 3,6
Autres espaces ruraux 577 8,9 22,8 37,1 37,1 40,8% 32,9 23,2 3,2
Total France 1 949 11,2 27,4 33 33,0 41,4% 28,7 25,2 4,7
Source : FILOCOM 2001 - DGI

La part des " seniors " est très importante au sein des " PO rence âgée de plus de 75 ans. En conséquence, la part
TSO " : 61 % d’entre eux ont une personne de référence des " petits ménages " (ménages composés d’une ou de
âgée de plus de 60 ans, un tiers une personne de réfé- deux personne(s)) est également très importante : 71 %.

■ Caractéristiques des logements


Total PO TSO (en %)
(en milliers) INDIV. COLLECT. <35 m2 35 à 74 m2 + de 75 m2
Pôles urbains 748 60,3 39,7 8,5 44,2 47,3
Espaces périurbains 500 93,6 6,4 3,2 32,5 64,3
Pôles ruraux 124 86,0 14,0 4,4 36,7 58,8
Autres espaces ruraux 577 94,2 5,8 3,8 34,4 61,8
Total France 1 949 80,5 19,5 5,5 37,8 56,7
Source : FILOCOM 2001 - DGI

Les ménages PO TSO habitent très majoritairement un logement dont la superficie est supérieure à 75 m2.
(à 80,5 %) une maison individuelle, 57 % d’entre eux ont
atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 77

2004 I Propriétaires Occupants éligibles aux aides de l’ANAH

■ Répartition des ménages éligibles à la subvention


propriétaires occupants très sociaux - 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

Périgueux
Tulle Grenoble 77
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

50 000 et plus ■ L’analyse en proportion


25 à 34 % 40 à 50 000 fait surtout ressortir des départe-
25 à 40 000
15 à 25 000 ments ruraux, possédant un taux
20 à 25 %
Bobigny 2 500 à 15 000 de propriétaires élevé et une
Nanterre
15 à 20 % forte proportion de ménages
Paris âgées.
10 à 15 % L’analyse en volume fait ressortir
Versailles les zones urbaines avec des
Créteil
7 à 10 % effectifs particulièrement élevés
dans le Nord-Pas-de-Calais.
La répartition en pourcentage représente la part des PO TSO au sein
des ménages propriétaires habitant un logement de plus de 15 ans.

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 78

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des "Propriétaires Occupants Très SOciaux"(PO TSO)


au sein des PO habitant un logement de plus de 15 ans

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
78 Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec
Ajaccio

50% et plus ■ Un pourcentage élevé de propriétaires


occupants éligible à la subvention " PO TSO "
40 à 50% suppose une part importante de propriétaires
Bobigny occupants, des niveaux de revenu bas
Nanterre
30 à 40% et un parc ancien significatif. Il est donc normal
Paris que ressortent les territoires ruraux, et d’abord
20 à 30% ceux qui combinent vieillissement prononcé
Versailles et prédominance de la petite exploitation
Créteil
10 à 20 % (importance des personnes âgées
avec une petite retraite agricole).
moins de 10 %

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI


atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 79

2004 I Propriétaires Occupants éligibles aux aides de l’ANAH

■ Nombre de "Propriétaires Occupants" (PO)


éligibles à la subvention très sociale (PO TSO) de l'ANAH

79

En partenariat avec

■ La carte de répartition en volume


5000 et plus montre une dispersion beaucoup plus grande
des " propriétaires-occupants très sociaux ".
2000 à 4999 Les zones urbaines apparaissent comme
des territoires au moins autant prioritaires
1000 à 1999 que les zones rurales pour la diffusion
de cette subvention. On notera notamment
500 à 999 les fortes concentrations sur le Nord-Pas-
de-Calais, la façade méditerranéenne,
300 à 499 l’Ile-de-France et l’Ouest de la France.

moins de 300

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:48 Page 80

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

6.2
■ Répartition, profil et conditions de logement
des " Propriétaires Occupants STanDards " (PO STD)
éligibles aux aides de l’ANAH

Le champ observé dans cette seconde partie est celui des Exemple :
" Propriétaires Occupants STanDards " (PO STD), c’est- pour un ménage de 2 personnes, en province, en 2003
à-dire les propriétaires occupants modestes, dont les plafond " de base " = 11 757 € de revenus annuels
revenus sont compris entre les plafonds de ressources imposables.
PO TSO et ceux dits " de base ".

■ Répartition
PO STD ÉLIGIBLES ENSEMBLE DES PO
(en milliers de ménages) (en %) (en %) (1)
Pôles urbains 686 46,4 52,6
Espaces périurbains 384 26,0 25,5
Pôles ruraux 93 6,3 5,5
Autres espaces ruraux 315 21,3 16,5
France 1 478 100,0 100,0
(1) Esemble des ménages propriétaires de leur logement, quelques soient le niveau de leurs revenus ou l'âge de leur logement.

Source : FILOCOM 2001 - DGI

72 % des ménages " PO standards " (PO STD) résident des propriétaires-occupants, ils sont légèrement sous-repré-
dans l’espace à dominante urbaine. sentés dans les pôles urbains, et sur-représentés dans
Par rapport à la répartition géographique de l’ensemble les territoires plus " isolés " de l’espace à dominante rurale.
80

■ Caractéristiques des ménages


TOTAL PO STD
AGE (en %) COMPOSITION DES MENAGES (en %)
(en milliers) <40 ans 40 à 60 ans 60 à 75 ans >75 ans 1 pers 2 pers 3 à 5 pers 6 p. et +
Pôles urbains 686 13,3 29,2 31,6 26,0 34,0 33,3 29,5 3,2
Espaces périurbains 384 13,2 31,9 32,7 22,2 24,2 36,6 35,9 3,4
Pôles ruraux 93 8,5 23,8 37,3 30,4 31,5 40,6 25,9 2,1
Autres espaces ruraux 315 10,2 26,2 36,5 27,1 27,5 40,1 30,0 2,4
Total France 1 478 12,3 28,9 33,3 25,5 29,9 36,1 31,0 3,0
Source : FILOCOM 2001 - DGI

De même que les " PO très sociaux " (PO TSO), les " PO ou de deux personnes, à 66 %).
STD " comptent majoritairement une personne de réfé- Les ménages " PO STD " habitent très majoritairement
rence âgée de plus de 60 ans (à 59 %) et sont fréquem- une maison individuelle (à 79 %), et souvent des grands
ment des petits ménages (ménages composés d’une logements.

■ Caractéristiques des logements


TOTAL PO STD (en%)
(en milliers) INDIV. COLLECT. <35 m2 35 à 74 m2 + de 75 m2
Pôles urbains 686 62,5 37,5 6,4 44,8 48,8
Espaces périurbains 384 94,0 6,0 2,2 28,4 69,4
Pôles ruraux 93 86,8 13,2 3,2 34,0 62,8
Autres espaces ruraux 315 94,4 5,6 2,6 29,8 67,6
Total France 1 478 79,0 21,0 4,3 36,6 59,1
Source : FILOCOM 2001 - DGI
atlas2004-def 16/01/04 19:48 Page 81

2004 I Propriétaires Occupants éligibles aux aides de l’ANAH

■ Répartition de l’ensemble des ménages éligibles à la subvention


propriétaires occupants - 2001

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

Périgueux
Tulle Grenoble 81
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

42 à 49 % 100 000 et plus ■ Cette carte localise tous


50 à 100 000 les ménages éligibles à la
30 à 50 000 subvention PO (soit les PO
36 à 42 % 20 à 30 000 TSO + PO STD). De même
Bobigny 10 à 20 000
Nanterre
29 à 36 % que dans la cartographie des
5 à 10 000
Paris PO TSO, l’analyse en propor-
22 à 29 % tion fait surtout ressortir des
Versailles départements ruraux, celle en
Créteil
15 à 22 % volume, les zones urbaines,
avec un Ouest armoricain qui
La répartition en pourcentage représente la part des PO au sein se distingue par des propor-
des ménages propriétaires habitant un logement de plus de 15 ans. tions et des volumes significa-
tifs.
Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:48 Page 82

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des Propriétaires Occupants (PO) éligibles aux aides de l’ANAH


au sein des PO habitant un logement de plus de 15 ans

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
82
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

plus de 50 %
■ Les cartes par canton n’apportent pas
une lecture très différente de celles par départe-
ment. On y retrouve la même opposition que
40 à 50 %
Bobigny
pour la prime " très sociale " entre des territoires
Nanterre
ruraux à proportion élevée (carte ci-dessus),
30 à 40 %
Paris et des secteurs urbains à effectifs importants
20 à 30 % (cartes ci-contre). Elle permet néanmoins
Versailles de mieux cibler les agglomérations principale-
Créteil
moins de 20 % ment concernées.

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI


atlas2004-def 16/01/04 19:48 Page 83

2004 I Propriétaires Occupants éligibles aux aides de l’ANAH

■ Nombre de Propriétaires Occupants (PO)


éligibles aux aides de l’ANAH

83

En partenariat avec

plus de 1000 ■ Au niveau national, 28 % des propriétaires


occupant un logement de plus de 15 ans (repré-
10 000 et plus sentant 3,5 millions de ménages) étaient éligibles
à la subvention " PO standard " de l’ANAH
en 2001.
5 000 à 9 999

2 000 à 4 999

1 000 à 1 999

500 à 999

Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI moins de 500

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:48 Page 84

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

6.3
■ Confort du parc en propriété occupante et profil
des propriétaires habitant un logement très inconfortable

■ Répartition et niveau de confort des logements


Nous réitérons ici les limites de l’utilisation des trois élé- source statistique fiable et/ou territorialisée analysant la
ments de confort (chauffage central ou fixe, douche ou qualité du bâti, cet indicateur reste sans doute le meilleur
baignoire intérieures et toilettes intérieures) pour décrire pour évaluer la question de l’état des logements.
l’état du parc de logements. Mais en l’absence d’autre

TOTAL PARC Parc inconfortable Parc très inconfortable Parc précaire


(un élément de confort (deux éléments au moins (aucun des trois éléments
au moins est manquant) sont manquants ) de confort )
Total en Elément(s) manquant(s) (en %) (1) Total Part du parc Total Part du parc
(en milliers (en milliers % du parc (en milliers très (en milliers précaire
logements) de logements) inconfortable Chauffage Douche WC intérieurs de logements) inconfortable de logements)

Pôles urbains 6 507 503 7,8 70,2 12,7 28,8 47 0,7 12 0,2
Espaces périurbains 3 460 1 076 31,1 94,8 9,2 11,6 121 3,5 47 1,4
Pôles ruraux 637 102 16,0 88,5 10,8 13,9 10 1,6 3 0,6
Autres espaces ruraux 2 430 1 084 44,6 96,8 9,6 9,9 124 5,1 52 2,2
Total France 13 034 2 765 21,2 90,9 10,0 14,1 302 2,3 114 0,9
84 Source: INSEE, RGP 1999
(1) le total peut être supérieur à 1OO car, pour chaque logement inconfortable, plusieurs éléments de confort peuvent être manquants

Sur les 13 millions de logements en " propriété occu- Le parc PO inconfortable est majoritairement périurbain
pante " que recense l’INSEE, 2,7 millions (21 %) sont " et rural.
inconfortables " au sens où il leur manque un élément Au sein du parc inconfortable, le (ou les) élément(s)
de confort au moins. 302 000 sont très inconfortables de confort manquants sont :
dans la mesure où deux éléments de confort au moins ■ le chauffage central ou fixe : 83 % (1);
sont manquants. 114 000 n’ont aucun élément ■ les toilettes intérieures : 19 %;
de confort. ■ une douche ou une baignoire intérieures : 16 %.

1- L’absence d’un chauffage central ou fixe ne signifie pas qu’un logement n’a pas de système de chauffage. Simplement, il possède un autre système qui peut être un poëlle à charbon, à mazout
ou à bois… ou encore un chauffage électrique mobile.
atlas2004-def 16/01/04 19:48 Page 85

2004 I Propriétaires Occupants éligibles aux aides de l’ANAH

6.4
■ Profil des propriétaires habitant un logement
très inconfortable

Pour des raisons d’exploitation statistique, la définition précédemment : un logement " très inconfortable " sera
de " logement très inconfortable " qui sera retenue dans ici un logement auquel il manque deux éléments de
cette partie sera légèrement différente de celle établie confort au moins, dont le chauffage central ou fixe.

■ Composition des ménages, et âge de la personne de référence


TOTAL AGE DE LA PERSONNE DE RÉFÉRENCE DU MÉNAGE (en %) COMPOSITION DU MÉNAGE (en %)
(en millier <40 ans 40 à 60 ans 60 à 75 ans 75 ans et + 1 personne 2 personnes 3 à 5 pers.
de logements)
Pôles urbains 33 8,0 22,1 32,5 37,4 49,7 29,8 19,2
Espaces périurbains 115 7,3 21,2 34,1 37,4 49,6 30,4 18,7
Pôles ruraux 9 6,7 20,5 34,6 38,1 49,8 30,4 18,3
Autres espaces ruraux 119 6,8 20,4 34,6 38,2 50,3 30,5 18
Total France 2 76 7,2 20,9 34,1 37,8 49,9 30,4 18,4
Source : INSEE, RGP 1999

Plus encore que dans le parc locatif privé, l’âge du pro- les locataires. Cela détermine en grande partie la forte
priétaire et le degré d’inconfort paraissent très liés : il y proportion de petits ménages (80 % de ménages d’une
a 72 % de plus de 60 ans parmi les propriétaires de ou de deux personnes).
logements très inconfortables, contre 48 % parmi

85
■ Profil socio-professionnel
TOTAL TYPE D'EMPLOI (en %)
(en milliers ACTIFS AYANT CHÔMEURS MILITAIRES ANCIENS ELÈVES AUTRES
de logements) UN EMPLOI DU CONTINGENT ACTIFS ÉTUDIANTS INACTIFS
Pôles urbains 33 23,2 4,1 0,01 59,8 0,2 12,8
Espaces périurbains 115 22 3,9 0,01 61,6 0,1 12,4
Pôles ruraux 9 21,2 3,3 0,02 62,2 0,07 13,3
Autres espaces ruraux 119 21 3,6 0,01 63,6 0,1 11,6
Total France 2 76 21,7 3,8 0,01 62,3 0,1 12,1
Source : INSEE, RGP 1999

Conséquence de l’âge élevé des occupants, les retraités te en effet, 31,5 % de " PO " sans activité alors qu’ils ne
sont très largement majoritaires parmi les propriétaires représentent que 12,5 % de l’ensemble des ménages.
habitant un logement très inconfortable.
En dehors de l’âge, la précarité des ressources plus que La fréquence des autres catégories est généralement
le niveau social apparaît comme le facteur déterminant équivalente à leur part dans la population totale.
d’un habitat très inconfortable. Hors retraités, on comp-

TOTAL CATÉGORIES SOCIO-PROFESSIONNELLES (en %)


(en millier AGRICULTEURS ARTISANS CADRES ET PROFESSIONS EMPLOYÉS OUVRIERS RETRAITÉS AUTRES
de logements) EXPLOITANTS COMMERÇANTS PROFESSIONS INTERMÉDIAIRES PERSONNES
INTEL.SUP. SANS ACTIVITÉ
Pôles urbains 33 2,8 2,6 1,6 3,9 4,1 12,6 59,7 12,7
Espaces périurbains 115 3,8 2,2 1,5 3,5 3,6 12,0 60,6 12,8
Pôles ruraux 9 4,0 2,7 1,4 3,0 3,3 11,4 61,3 13,0
Autres espaces ruraux 119 5,3 2,2 1,3 3,0 3,3 10,5 62,7 11,7
Total France 2 76 4,3 2,2 1,4 3,3 3,5 11,4 61,4 12,3
Source : INSEE, RGP 1999
NB : Les chômeurs ayant déjà occupé un emploi sont classés, selon leur dernier emploi, dans l’un des six groupes de personnes ayant une activité professionnelle.

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:48 Page 86

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des logements "Propriétaires Occupants" inconfortables - 1999

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
86 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

50 % et plus
■ 21 % du parc de logements des proprié-
taires occupants est inconfortable (un élé-
ment de confort au moins est manquant
35 à 50 %
Bobigny
parmi le chauffage central, une douche
Nanterre
ou une baignoire intérieure, et les toilettes
20 à 35 %
Paris intérieures).
10 à 20 % L’analyse en pourcentage de l’inconfort
Versailles fait ressortir certains territoires ruraux.
Créteil
moins de 10 % L’ancienneté du parc en est une raison
importante.

Source : INSEE, RGP 1999


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2004 I Propriétaires Occupants éligibles aux aides de l’ANAH

■ Nombre de logements "Propriétaires Occupants" inconfortables - 1999

87

En partenariat avec

■ 2,7 millions de logements des proprié-


5000 et plus
taires occupants restent inconfortables (un
élément de confort au moins est manquant
2000 à 4999
parmi le chauffage central, une douche
ou une baignoire intérieure, et les toilettes
1000 à 1999
intérieures).
Toutefois, la présence d’équipements
500 à 999
hybrides de chauffage (insert, poële à bois,
etc.) tend parfois à surévaluer les situation
moins de 500
d’inconfort notamment dans certains
territoires ruraux.

Source : INSEE, RGP 1999

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
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De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Part des logements "Propriétaires Occupants" très inconfortables - 1999

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
88 Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ 2,3 % des logements des proprié-


5 à 10 % taires occupants sont très inconfortables
(logements occupés et dénués
2à5% de deux éléments de confort au moins)
Bobigny
Nanterre Dans les secteurs ruraux, l’inconfort
Paris
moins de 2 % " lourd " pourrait être un meilleur
indicateur que l’inconfort " simple "
Versailles pour repérer les territoires où la vétusté
Créteil
du logement s’accompagne probable-
ment de situation d’exclusion sociale.

Source : INSEE, RGP 1999


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2004 I Propriétaires Occupants éligibles aux aides de l’ANAH

■ Nombre de logements "Propriétaires Occupants" très inconfortables - 1999

89

En partenariat avec

500 et plus ■ 302 000 logements des proprié-


taires occupants sont très inconfortables
250 à 499 (logements occupés et dénués de deux
éléments de confort au moins).
100 à 249 Trois zones ressortent de manière assez
marquée : le Nord-Pas-de-Calais, puis
50 à 99 la région parisienne et l’agglomération
marseillaise. Les causes de cette situa-
moins de 50 tion y sont différentes : poids du parc
ouvrier dans le Nord-Pas-de-Calais,
présence de propriétaires peu fortunés,
souvent âgés, dans le parc parisien,…
Source : INSEE, RGP 1999

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:49 Page 91

7.0

7.0 I Bilan de l’activité " propriétaires occupants " de l’ANAH


en 2002

Le chapitre précédent avait pour objectif d’identifier depuis la réforme de l’agence, en fonction des enjeux
les territoires où les besoins en matière d’amélioration sociaux identifiés, et de servir de base de discussion
du parc PO étaient potentiellement les plus importants. avec les autres acteurs de l’habitat, particulièrement
les collectivités locales, pour envisager les actions
Dans ce chapitre, en contrepoint, sera mis en évidence opérationnelles à engager dans l’avenir Programmes
le nombre de dossiers traités par l’ANAH, pour d’Intérêt Général (PIG) sur le thème de l’adaptation
mesurer son " taux de pénétration ". L’objectif, ici enco- des logements, Opérations Programmées
re, est de pouvoir préciser les interventions de l’ANAH d’Amélioration de l’Habitat (OPAH), etc.
atlas2004-def 16/01/04 19:49 Page 92

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

7.1
■ Logements des "propriétaires occupants" améliorés
avec les aides de l’ANAH

Pour sa première année de compétence en matière Près de 9 % des opérations subventionnées ont eu pour
d’aides aux " propriétaires occupants ", l’ANAH objectif d’adapter le logement au handicap physique des
a contribué à ce que 63 000 ménages modestes occupants, qu’il s’agisse d’un handicap apparu avec
puissent améliorer leurs conditions de logements. l’âge ou ayant une autre origine.
Plus de la moitié de ces ménages (56 %) étaient " très
sociaux ", c’est-à-dire bénéficiaient de très faibles Au total, les 63 000 logements améliorés ont généré un
revenus. montant total de travaux de 628 millions d’euros, finan-
cés à 20,5 % par l’ANAH.

NB DE PART DES LOGEMENTS LOGEMENTS LOGEMENTS TOTALDES MONTANT TOTAL


LOGEMENTS LOGEMENTS APPARTENANT À UN "PO TSO" APPARTENANT À UN "PO SUBVENTIONNÉS POUR UNE SUBVENTIONS DES TRAVAUX
SUBVENTIONNÉS SUBVENTIONNÉS AMÉLIORÉS STANDART" AMÉLIORÉS ADAPTATION AU HANDICAP OCTROYÉES GÉNÉRÉS
En nombre % des lgts En nombre % des lgts En nombre % des lgts En millions En millions
subventionnés subventionnés subventionnés d'euros d'euros
Pôles urbains 22 622 35,7 12 067 33,9 8 155 37,4 1 928 35,4 41,7 323,0
Espaces périurbains 15 481 24,4 8 384 23,6 5 642 25,9 1 402 25,8 32,5 117,9
Pôles ruraux 4 484 7,1 2 452 6,9 1 560 7,2 458 8,4 8,9 30,1
Autres espaces ruraux 20 793 32,8 12 647 35,6 6 444 29,6 1 652 30,4 44,6 157,2
Total France 63 380 100,0 35 550 100,0 21 801 100,0 5 440 100,0 127,7 628,2
Source: ANAH, OPÉRA

92
atlas2004-def 16/01/04 19:49 Page 93

2004 I Le bilan PO l’ANAH

■ Nombre de logements des " Propriétaires Occupants "


améliorés avec une aide de l’ANAH - 2002

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne 93
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

■ En 2002, 63 000 ménages de pro-


100 et plus priétaires occupants modestes ont béné-
ficié d’une subvention de l’ANAH, soit,
60 à 99 1,8 % de la population éligible.
Bobigny
Nanterre Assez conformément à la localisation
40 à 59 de cette population éligible, le Nord
Paris
de la France, le grand ouest, la région
20 à 39 parisienne et le sud méditerranéen
Versailles
Créteil
ont été des territoires de forte activité.
1 à 19

Source : OPERA

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004
atlas2004-def 16/01/04 19:49 Page 94

De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions

■ Nombre de logements des "propriétaires occupants très sociaux "


améliorés avec une aide de l’ANAH - 2002

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
94
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec

Ajaccio

50 et plus ■ Ce bilan est globalement


conforme à la localisation des pro-
20 à 49 priétaires occupants très sociaux (cf.
Nanterre
Bobigny p 81). toutefois, cette carte révèle
10 à 19 également des territoires sur lesquels
Paris
l’Agence se doit de développer son
1à9 activité.
Versailles
Créteil

Source : OPERA
atlas2004-def 16/01/04 19:49 Page 95

2004 I Le bilan PO l’ANAH

■ Nombres de logements des Propriétaires Occupants "adaptés au handicap


physique" améliorés avec une aide de l’ANAH - 2002

Lille

Arras

Amiens
Charleville-Mézières

Laon
Rouen Beauvais

Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon

Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins

Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret

Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne

Périgueux
Tulle Grenoble 95
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier

Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon

Foix Bastia

Perpignan

En partenariat avec
Ajaccio

■ Les résultats sont très différents


10 et plus d’une région à l’autre, voire d’un
département à l’autre. Sans doute
5à9 doit on y voir l’impact des priorités
Bobigny
Nanterre dégagées au niveau local et des
2à4 moyens logistiques et financiers mo-
Paris
bilisés dans le cadre de partenariats
1
Versailles élargis.
Créteil
0

Source : OPERA

ATLAS De l’habitat privé


Fonctions, enjeux, évolutions
2004

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