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ÉDITO
Cet Atlas constitue la synthèse nationale d’un nouvel La réalisation de ce projet permet de répondre à plusieurs
outil régional et départemental d’observation du parc objectifs :
de logements privés et de son contexte immobilier :
les tableaux de bord de l’habitat privé et des marchés ■ pour l’ANAH, il s’agit de fournir à ses délégations
immobiliers locaux. régionales et départementales un outil de pilotage
et d’orientation de leur politique d’aide à l’amélioration
Les " tableaux de bord de l’habitat privé " sont de l’habitat, leur permettant de mieux identifier, quantifier
des outils statistiques et cartographiques permettant, et localiser les besoins sociaux portant sur le parc privé
à une échelle géographique fine (par commune (besoins en matière de réhabilitation, de développement
et, pour certaines informations, par quartier de 2 000 d’une offre locative à "loyer maîtrisé", etc.) ;
habitants), l’analyse des caractéristiques du parc privé
(ampleur, caractéristiques physiques des logements, ■ pour la DAEI et la DGHUC, il s’agit d’apporter aux
niveau de confort, etc.), des fonctions sociales services du Ministère de l’Équipement (DRE-DDE) un nou-
qu’il remplit localement (hébergement des ménages vel éclairage sur les enjeux spécifiques portant sur le parc
modestes, accueil des ménages en situation de logements privés, de façon à approfondir les "portés
de mobilité résidentielle, etc.) et, plus généralement, à connaissance " réalisés dans le cadre des Programmes
des dynamiques immobilières locales (évolution Locaux de l’Habitat (PLH) ou d’enrichir les programmes
de la construction, de la vacance, de la tension d’études.
des marchés, etc.).
En réalisant cet Atlas, synthèse nationale des observations
Ils sont le résultat d’un partenariat entre l’Agence locales, le Ministère de l’Équipement et l’ANAH souhaitent
Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH), mettre cet outil au service des tous les acteurs du logement,
la Direction des Affaires Économiques et Internationales notamment les collectivités locales. Notre souhait est qu’il
(DAEI) et la Direction Générale de l’Urbanisme, contribue à la mise en place de politiques de l’habitat
de l’Habitat et de la Construction (DGUHC), toujours davantage partenariales et concertées,
du Ministère de l’Equipement, des Transports, du s’appuyant sur un état des lieux chiffré et partagé.
Logement, du Tourisme et de la Mer.
■ FILOCOM 2001 (FIchier des LOgements par COMmunes) Le fichier FILOCOM est constitué à partir du fichier de la Taxe
est un fichier construit par la Direction Générale des Impôts d’Habitation (TH) auprès duquel est rapproché le fichier fon-
(DGI) pour les besoins du Ministère de l’Équipement. Il a été cier (des propriétés bâties), le fichier des propriétaires et le fi-
fourni pour la première fois en 1996. Il ne concerne que chier de l’Impôt sur les Revenus des Personnes Physiques (IRPP).
la France métropolitaine. C’est pourquoi le présent atlas C’est pourquoi il permet de croiser les caractéristiques des
ne concerne, dans un premier temps, que les 22 régions logements avec celles de leurs occupants, notamment leurs
métropolitaines. revenus imposables.
Des réserves sont à émettre quant à la comparaison avec des compétents en matière de politique du logement, et les collec-
données similaires provenant d’autres sources (INSEE, tivités locales, peuvent en demander des exploitations. Celles-
Caisses d’Allocations Familiales (CAF), EDF, Directions ci sont confidentialisées (toute valeur inférieure à 11 n’est pas
Régionales de l’Equipement (DRE), etc.), les définitions de ces renseignée).
données n’étant pas identiques. Par conséquent, il est néces- Dans le cadre d’études qu’ils conduisent, ces «ayants-droit»
saire de manier les comparaisons avec précaution et peuvent confier certaines données confidentialisées aux
en connaissance de cause. bureaux d’études mandatés. Toutefois, ces derniers doivent
Enfin, FILOCOM étant un fichier émanant des services fis- s’engager à une absolue confidentialité concernant
caux, seuls les services de l’État, les établissements publics les données fournies et à leur destruction à l’issue de l’étude.
■ Le Recensement Général de la Population (RGP) " mobiles " (ménages ayant emménagé récemment), sur le
de 1999 de l’Institut National de la Statistique et des niveau de confort des logements, sur le profil des ménages habi-
Études Économiques (INSEE) a complété le dispositif d’obser- tant un logement " très inconfortable ", etc.
vation en apportant des informations sur les dynamiques démo- Il permet en outre d’analyser ces informations à une
graphiques (notamment sur les évolutions migratoires et " natu- échelle géographique infra-communale : l’IRIS (quartier
relles "), sur le profil et l’origine géographique des ménages de 2 000 habitants).
■ OPERA (Outil de Pilotage et d’Echange sur le Réseau ANAH) L’objectif est de permettre aux délégations locales
est le système informatique d’instruction et de gestion des aides de l’ANAH de confronter ce bilan finement localisé
à l’amélioration de l’habitat octroyées par l’ANAH. Il a été aux enjeux sociaux identifiés, de façon à préciser les territoires
utilisé pour dresser un bilan communal de l’action de l’ANAH prioritaires d’intervention.
depuis 1993.
Avant-propos 3
■1 Territoires et zonages 7
1.0
Dans ce chapitre introductif est proposée une cartogra- ■ institutionnels et de " projets " (carte représentant
phie de territoires : les Établissements Publics de Coopération Intercom-
munale (EPCI) au 1er janvier 2003).
■ présentant une certaine cohérence en termes d’orga-
nisation de l’emploi et des services (carte " Territoires L’objectif est de proposer un " cadrage territorial "
vécus "); permettant la comparaison des dynamiques démogra-
phiques et immobilières entre territoires aussi " homo-
■ renvoyant à des zonages d’intervention publique gènes " que possible.
(zonage " de Robien ", communes relevant de l’ar-
ticle 55 de la loi " Solidarité et Renouvellement
Urbains " (SRU);
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De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
1.0
■ Territoires vécus
Organisation territoriale de l’emploi et des services de proximité
donnant une répartition des communes selon l’espace à dominante
urbaine et rurale
L’INSEE, l’Institut National de la Recherche Agronomique ■ les communes de la couronne d’un pôle d’emploi
(INRA), le Ministère de l’Agriculture et la Délégation à de l’espace rural, sont des communes (ou unités
l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale urbaines) n’appartenant pas à l’espace à dominante
(DATAR) ont développé une méthode de lecture et de urbaine où 40 % ou plus des actifs résidants
structuration du territoire national à partir de l’analyse travaillent hors de la commune (ou de l’unité urbaine)
des polarités en matière d’emploi. Le repérage des pola- mais dans l’aire d’emploi de l’espace rural. Elles
rités se fait en fonction du nombre d’emplois que compte comptent 700 000 habitants, représentant 0,4 %
la commune, l’analyse des interactions aux pôles s’ap- de la PF.
puie principalement sur les relations domicile-travail
(cf. carte). ■ les autres communes de l’espace à dominante ru-
rale, sont des communes (ou unités urbaines) n’appar-
Sur cette base, la méthode classe les communes en six tenant ni à l’espace à dominante urbaine, ni à une aire
catégories : d’emploi de l’espace rural. Elles comptent 7,5 millions
d’habitants, représentant 12,9 % de la PF
■ les pôles urbains, sont des unités urbaines (agglomé-
rations) qui comptent 5 000 emplois ou plus. Ils De plus en plus utilisée, cette classification apparaît
regroupent 35, 7 millions d’habitants en 1999, repré- comme pertinente dans l’analyse des problématiques
sentant 61 % de la Population Française (PF) ; " habitat ". Elle ne renseigne pas sur les dynamiques
de tension ou de dépréciation des marchés immobiliers,
■ les couronnes périurbaines, sont des communes mais, à chaque type de commune correspond, avec une
8 (ou unités urbaines) où 40 % ou plus des actifs résidents assez bonne corrélation, un profil de parc
travaillent hors de la commune (ou de l’unité urbaine) et une structuration du marché : aux pôles urbains
mais dans l’aire urbaine. En 1999, elles comptent correspondent des parcs et des marchés locatifs impor-
9,3 millions d’habitants, soit 16 % de la PF ; tants et une offre en accession plus collective et profes-
sionnalisée. Les couronnes périurbaines sont davantage
■ les communes multipolarisées, sont des communes vouées à l’accession individuelle. Aux espaces ruraux
(ou unités urbaines) où 40 % ou plus des actifs rési- correspondent des marchés davantage centrés sur le
dents travaillent dans plusieurs aires urbaine, sans at- parc existant, plus ou moins actifs, avec parfois des phé-
teindre ce seuil avec une seule d’entre elles. En 1999, nomènes de pénurie du fait de la relative faiblesse des
elles comptent 9,3 millions d’habitants, soit 16 % investissements privés et publics.
de la PF ;
Aussi, l’utilisation de cette classification dans cet Atlas
■ les pôles d’emploi de l’espace rural, sont des com- a-t-elle simplement pour objectif de pouvoir comparer
munes (ou unités urbaines) n’appartenant pas à l’es- le rôle joué par le parc privé (importance, évolution,
pace à dominante urbaine qui comptent 1 500 em- fonctions sociales,…) entre des territoires qui présentent
plois ou plus. Ils regroupent 3 millions d’habitants, des caractéristiques proches.
représentant 5,2 % de la PF ;
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■ Territoires vécus
Organisation territoriale de l'emploi et des services - édition 2002
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
Périgueux Grenoble 9
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
Ajaccio
Bobigny
Couronne périurbaine
Nanterre
Versailles
Espace à dominante rurale
Créteil
Pôle d'emploi de l'espace rural
Couronne des pôles d'emploi
de l'espace rural
Autre commune de l'espace
Source : INSEE - INRA - Ministère de l'Agriculture - à dominante rurale
DATAR
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
10 Périgueux Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
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Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
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Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
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Tours Dijon
Nantes Besançon
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La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
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Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
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11
Périgueux Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
12
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
2.0
Dynamiques démographiques
2.0 I et profil des emménagés récents
L’analyse des marchés immobiliers est indissociable Cette partie s’attache à analyser l’évolution du nombre
de celle des dynamiques démographiques. En effet, de ménages à travers ses différentes composantes : évo-
l’évolution de la population et plus encore l’évolution du lutions démographiques, soldes migratoires, soldes
nombre des ménages, conditionnent généralement l’in- naturels, desserrement. Il y est également dressé un pro-
tensité de la demande en logements. Elles ont fil des ménages ayant emménagé récemment, qu’il
des traductions concrètes dans les dynamiques des mar- s’agisse des ménages " mobiles " (ménages déjà consti-
chés immobiliers (tension, dépréciation, évolution tués ayant réalisé une mobilité résidentielle) ou des
de la vacance, etc.). ménages nouvellement constitués (jeunes décohabi-
tants, couples se mettant en ménage, etc.).
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De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
2.1
■ Évolutions démographiques
Les recensements de la population de l’INSEE permet- dus sont parfois compatibles avec des pertes démogra-
tent d’analyser les dynamiques démographiques : défi- phiques (zones centrales de certaines agglomérations,
cit, croissance, basculement et inflexion démogra- secteurs soumis à une forte pression touristique, etc.)
phiques (cf. carte p18). L’intensité de la pression démo-
graphique constitue un premier facteur de la demande Un territoire en déclin démographique n’est pas forcé-
en logements. Toutefois, il n’y a pas de lien homothé- ment un territoire qui connaît un exode de sa popula-
tique direct entre cette intensité et la tension des mar- tion. Ainsi, les quatre cartes suivantes, (sur les évolu-
chés, qui dépend aussi de l’évolution de l’offre de loge- tions migratoires et " naturelles ", cf. p16), montrent
ments. Ainsi, un territoire qui perd des habitants peut qu’un grand nombre de ces territoires en baisse démo-
néanmoins connaître une tension locative forte (cas de graphique connaissent un solde migratoire positif, par-
certains pôles urbains ou de certaines zones touris- fois relativement important (cantons urbains et ruraux
tiques du fait de la " concurrence " entre résidences du " quart Sud-Est " de la France, certains cantons du
principales et résidences secondaires). Sud-Ouest, notamment). Cette baisse démographique
est alors le résultat d’une forte proportion de per-
L’évolution démographique donne une première indica- sonnes âgées dans la population, entraînant un déficit
tion sur l’intensité possible des besoins en logements. naturel supérieur à l’apport migratoire.
Mais elle ne suffit pas pour expliquer la situation des
marchés immobiliers. En effet, d’autres facteurs inter- Il est intéressant de noter que certains territoires ruraux,
viennent sur la demande (desserrement des ménages, pourtant éloignés des agglomérations, renouent avec la
demande en résidences secondaires, etc.). L’évolution croissance démographique, généralement grâce à leur
de l’offre pèse aussi sur les équilibres. Des marchés ten- excédent migratoire.
14
4 français sur 5 vivent aujourd’hui dans un pôle urbain Dans l’ensemble, les territoires ruraux ont retrouvé une
ou dans les espaces ruraux qui lui sont liés (dans croissance démographique. Celle-ci résulte des apports
l’" Aire urbaine ") migratoires qui compensent les soldes naturels déficitaires.
Les territoires les plus dynamiques démographiquement En termes d’intensité de la demande en logements, il est
sont les espaces périurbains dont la croissance est ali- plus pertinent de s’intéresser à l’évolution du nombre de
mentée à la fois par un solde migratoire et un solde natu- ménages qu’à celle de la population. En effet, le premier
rel excédentaires. indicateur intègre le " desserrement des ménages "
qui induit une hausse des besoins en logements
Par contre, la croissance démographique des pôles à population constante. Ainsi, entre 1990
urbains n’est plus le résultat que de leur fort excédent et 1999, le nombre de ménages (et donc de logements
naturel : globalement, ces territoires connaissent un défi- occupés) a augmenté de 10,6 % alors la population
cit migratoire au profit de leur périphérie. a cru de 3,4 % seulement.
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Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Bordeaux Aurillac Valence 15
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Accélération
de l'excédent migratoire
Excédent migratoire
confirmé et régulier
Ralentissement
de l'excédent migratoire
Accélération
de l'excédent naturel
Excédent naturel
confirmé et régulier
Ralentissement
de l'excédent naturel
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
■ Évolutions de la population
Périodes 1982-1990 et 1990-1999
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Valence
18 Bordeaux Aurillac
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
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Ajaccio
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Bordeaux Aurillac Valence 19
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
2.2
■ Analyse des mobilités résidentielles, des ménages migrants
et de leurs conditions de logement
L’étude des dynamiques migratoires entre 1982 et 1999 L’étude des ménages récemment emménagés approfon-
a permis d’identifier les territoires structurellement dit cette démarche en qualifiant les migrations.
attractifs ou au contraire en déclin.
RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES E.R. (*) CONDTIONS D'EMPLOI DES E.R. (en % au sein de chaque territoire)
En milliers En % ACTIFS AYANT CHOMEURS MILITAIRES DU ANCIENS ELEVES, AUTRES
UN EMPLOI CONTINGENT ACTIFS ETUDIANTS INACTIFS
ou personnes <15ans
Pôles urbains 8 159 68,6 67,7 9,3 0,05 11,5 6,4 5,0
Espaces périurbains 1 935 16,3 76,7 5,8 0,02 13,4 0,5 3,6
Pôles ruraux 592 5,0 64,9 8,4 0,03 19,3 1,1 6,2
20 Autres espaces ruraux 1 204 10,1 65,1 7,0 0,02 22,0 0,4 5,4
Total France 11 890 100,0 68,8 8,4 0,04 13,3 4,6 4,9
*ER : Emménagés Récents : ménages emménagés entre 1990 et 1999, source : INSEE - RGP 1999
Une forte majorité des emménagés récents sont des actifs ■ les jeunes, notamment les étudiants, pour les pôles
(personnes en âge d’avoir un emploi). Les différents ter- urbains;
ritoires se caractérisent par l’accueil privilégié de cer- ■ les actifs ayant un emploi pour l’espace périurbain;
taines catégories : ■ les retraités pour les territoires ruraux, même s’il est inté-
ressant de noter que 80 % des ménages qui s’installent
sur ces territoires ont une personne de référence active.
NOMBRE D'ER CATEGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE DE LA PERSONNE DE RÉFÉRENCE DU MÉNAGE (en % par type de territoires)
En milliers AGRICULTEURS ARTISANS CADRES ET PROFESSIONS EMPLOYÉS OUVRIERS RETRAITÉS AUTRES
EXPLOITANTS COMMERçANTS PROFESSIONS INTERMÉDIAIRES PERSONNES
INTEL.SUP. SANS ACTIVITÉ
Pôles urbains 8 159 0,2 4,6 14,6 18,7 17,5 21,0 11,4 12,0
Espaces périurbains 1 935 2,1 6,7 10,9 20,1 12,4 30,6 13,2 4,1
Pôles ruraux 592 1,3 6,0 5,9 13,7 14,9 31,3 19,2 7,6
Autres espaces ruraux 1 204 5,4 7,0 5,1 12,6 10,9 31,2 21,9 6,0
Total France 11 890 1,1 5,3 12,6 18,1 15,9 24,1 13,1 9,9
*ER : Emménagés Récents : ménages emménagés entre 1990 et 1999, source : INSEE - RGP 1999
NB : Les chômeurs ayant déjà occupé un emploi sont classés, selon leur dernier emploi, dans l’un des six groupes de personnes ayant une activité professionnelle.
A part les retraités qui sont nettement moins mobiles que Géographiquement, les cadres et professions supé-
la moyenne, et dans une moindre mesure les autres rieures sont sur-représentés dans les arrivées dans les
inactifs, les agriculteurs, les artisans et commerçants, pôles urbains, les professions intermédiaires dans celles
les autres catégories ont un poids dans les emménagés du périurbain et les ouvriers dans celles des communes
récents comparable à leur part respective dans rurales. On notera les distorsions importantes entre les
la population. employés, aux destinations plus urbaines et les ouvriers.
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Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
21
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
22
1- Avertissement méthodologique: la confrontation des données " emménagés récents " des deux sources statistiques (INSEE et FILOCOM) présente certaines limites, notamment lorsque,
comme c’est le cas ici, les périodes d’études ne sont pas égales (9 ans pour l’INSEE (1990-1999), 4 ans pour FILOCOM (1997-2001).
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 23
■ Part des petits ménages (une ou deux personnes) dans les emménagés récents
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Bordeaux Aurillac Valence
23
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
24 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
■ Revenu moyen des locataires du secteur privé arrivés entre 1997 et 2001
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Périgueux
Tulle Grenoble 25
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
inférieur entre 10 et 25 %
3.0
sont à l’évidence un paramètre à prendre en compte FILOCOM par rapport à l’INSEE. La DGI retient en effet
dans l’analyse des marchés. Dans les secteurs une définition plus restreinte que celle de l’INSEE,
excluant certains logements touristiques tels les gîtes
touristiques notamment, l’analyse de la concurrence
ruraux, les logements meublés appartenant à des socié-
de ce parc avec celui des résidences principales, tés, etc.;
permet d’évaluer l’intensité de la tension du marché
du logement. ■ les données sur le parc vacant DGI-FILOCOM présen-
tent elles une surestimation par rapport à l’INSEE,
En dépit des précautions sur lesquels nous revien- en particulier dans les zones rurales.
drons, la vacance, et surtout sa variation, restent Ceci s’explique notamment par la présence d’un parc
sur la plupart des territoires un des meilleurs instru- ancien et obsolète, possédant une base fiscale
ments de mesure de l’équilibre global entre offre (et donc recensé dans FILOCOM), mais non dénombré
dans le RGP car considéré comme non habitable.
et besoins.
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 28
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
3.1
■ Structure du parc de logements
78 % des logements sont situés dans les villes ou dans en proportion plus nombreux dans l’espace rural.
leurs espaces périurbains, alors qu’ils regroupent
ensemble 81 % de la population. Cela étant, si on observe les effectifs, on constate que les
espaces urbains et périurbains accueillent 50 % des rési-
Résidences secondaires et logements vacants sont dences secondaires et les 3/4 des logements vacants.
Le taux de vacance est un indicateur à appréhender privilégiés d’accession à la propriété que sont les
différemment selon les territoires, car les effets de struc- espaces périurbains.
tures l’influent fortement.
Dans les zones rurales, le taux de vacance fluctue forte-
Au sein de l’espace urbain, il est normal d’avoir un taux ment d’un territoire à l’autre. Généralement, il reflète plus
plus élevé dans les pôles qu’en périphérie, car ces pôles directement la tension des marchés immobiliers locaux,
concentrent les logements locatifs privés : ce parc étant mais il peut être influencé par l’ancienneté du parc et son
le parc privilégié de la mobilité résidentielle, il occasion- niveau de confort et d’entretien.
ne une vacance " de rotation " relativement importante, Dans tous les cas, si l’on s’intéresse à la tension des mar-
par ailleurs nécessaire au bon fonctionnement des mar- chés, le taux de vacance est un indicateur à n’utiliser
chés immobiliers locaux. Au contraire, il est normal que qu’entre territoires homogènes et davantage en variation
le taux de vacance soit plus faible dans les territoires qu’en niveau.
atlas2004-def 16/01/04 19:42 Page 29
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Périgueux
Tulle Grenoble 29
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
30 Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
31
En partenariat avec
moins de 250
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
32 Périgueux Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
0%
33
En partenariat avec
1 à 99
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
34 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Périgueux
Tulle Grenoble 35
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
-10 à -15 %
supérieur à -15 %
Source : FILOCOM 2001 - METLTM, d'après DGI
4.0
Cette partie a pour objectif de mesurer les fonctions les toilettes et une douche ou baignoire intérieures)
remplies par le parc locatif privé dans les marchés donne une idée de la qualité physique de parc.
immobiliers locaux. En croisant les données relatives à la fonction socia-
le du parc locatif privé et au niveau d’inconfort, il est
Il s’agit de connaître le nombre et la répartition possible d’appréhender les territoires où les besoins
des logements locatifs privés, notamment par espaces en matière de réhabilitation sont potentiellement
référents (types d’espaces urbains et ruraux), afin les plus vifs.
d’estimer, par comparaison, les éventuels déficits des
offres locales. Enfin, pour resituer l’offre locative privée dans
le contexte des marchés immobiliers locaux, plusieurs
Il s’agit également de mesurer les fonctions sociales cartes et tableaux statistiques de synthèse concernent
jouées par ce parc, notamment celles d’accueil également le parc locatif des sociétés d’HLM,
des ménages modestes et des ménages en situation des Sociétés d’Économie Mixte (SEM) et des com-
de mobilité résidentielle. munes, ainsi que le parc des propriétaires occupants
et les autres statuts d’occupation (ménages logés
L’analyse du confort du parc locatif privé (présence des à titre gratuit, etc.).
trois éléments de confort que sont le chauffage central,
atlas2004-def 16/01/04 19:43 Page 38
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
4.1
■ Localisation du parc locatif privé et importance
au sein du parc de résidences principales
En comptant 6 millions de logements selon FILOCOM, concentrant dans les pôles urbains.Toutefois ce parc
le parc locatif privé loge près d’un quart (24 %) tend à se développer désormais plus rapidement dans
des ménages français métropolitains. Ce parc a cru les espaces périurbains et ruraux. Il joue en millieu
de 2,5 % entre 1999 et 2001, soit à la même vitesse rural un rôle non négligeable en logeant une part
que le parc total de résidences principales. 87 % des significative de la population (23 % des ménages des
logements locatifs privés sont urbains, les 3/4 se pôles ruraux et 15 % des " autres ruraux ").
PARC LOCATIF DES HLM, SEM & COMMUNES PARC DES PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS AUTRES STATUTS D'OCCUPATION
Nombre Répartition Taux de Evolution totale Nombre Répartition Taux de Evolution totale Nombre Répartition Taux de Evolution totale
logements (en %) logements (en %) logements (en %)
(en milliers) (en %) (en %) 1999-2001 (en milliers) (en %) (en %) 1999-2001 (en milliers) (en %) (en %) 1999-2001
Pôles urbains 3 335 82,4 21,5 2,07 7 309 52,5 47,0 2,8 409 50,6 2,6 -6,4
Espaces périurbains 316 7,8 6,7 5,04 3 553 25,5 74,8 4,2 164 20,3 3,5 -10,4
Pôles ruraux 189 4,7 14,4 1,06 762 5,5 58,2 2,6 52 6,4 4,0 -8,3
Autres espaces ruraux 208 5,1 6,5 4,49 2 296 16,5 72,2 2,7 183 22,6 5,8 -10,4
Total France 4 048 100,0 16,3 2,37 13 920 100,0 56,2 3,1 808 100,0 3,3 -8,3
Source : FILOCOM 2001-DGI
Le parc locatif public (des offices d’" HLM ", des " Sociétés Enfin, 3 % des ménages sont hébergés dans
d’Économie Mixte " (SEM) et des collectivités locales) les " autres statuts d’occupation ", c’est-à-dire princi-
loge 16 % des ménages. Il est urbain à 90 %. palement " à titre gratuit " ou " titulaire d’un bail
13,6 millions de ménages sont propriétaires de leur rural ". Ces autres statuts tendent à diminuer fortement
logement. Ce statut d’occupation est dominant sur tous (-8,3 % entre 1999 et 2001).
les territoires, mais particulièrement dans les espaces
périurbains et ruraux.
atlas2004-def 16/01/04 19:44 Page 39
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
39
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
40 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
41
En partenariat avec
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
4.2
■ Comparaison du parc locatif privé
et des résidences principales
■ Logements locatifs privés
Type des logements Surface habitable Année de constrcution
(en % au sein de chaque espace) (en % au sein de chaque espace) (en % au sein de chaque espace)
Collectif Individuel <35 m2 35 à 74 m2 + de 75 m2 <1948 1948-1988 1989 et +
Pôles urbains 83,9 16,1 25,6 52,3 22,1 48,8 36,8 14,4
Espaces périurbains 37,2 62,8 8,8 45,6 45,5 55,6 28,5 15,9
Pôles ruraux 55,9 44,1 12,2 52,4 35,4 56,8 32,8 10,4
Autres espaces ruraux 28,2 71,8 7,1 46,4 46,6 67,5 24,2 8,3
Total France 72,3 27,7 21,4 51,0 27,6 51,6 34,6 13,9
Source: FILOCOM 2001 - DGI
■ Résidences principales
Type des logements Surface habitable Année de constrcution
(en % au sein de chaque espace) (en % au sein de chaque espace) (en % au sein de chaque espace)
Collectif Individuel <35 m2 35 à 74 m2 + de 75 m2 <1948 1948-1988 1989 et +
Pôles urbains 63,1 36,9 11,4 44,9 43,7 34,7 52,7 12,6
Espaces périurbains 14,2 85,8 3,0 25,9 71,1 38,8 45,4 15,7
Pôles ruraux 32,6 67,4 5,5 37,1 57,3 38,5 50,4 11,1
Autres espaces ruraux 12,4 87,6 3,6 30,1 66,3 55,1 35,4 9,6
Total France 45,8 54,2 8,5 39,0 52,5 38,2 49,0 12,7
Source : FILOCOM 2001 - DGI
Par rapport au parc total de résidences principales, ■ par des surfaces habitables des logements générale-
le parc locatif privé se caractérise : ment plus réduites,
■ par une légère sureprésentation du parc construit
42 ■ par une prédominance de l’habitat collectif, avant 1948.
Le parc locatif occupe une place particulière dans La part des petits ménages est prépondérante : 72 %
les parcours résidentiels. de ménages de deux personnes ou moins, 49 %
d’isolés.
Il est le parc privilégié de la " première décohabitation ".
On y compte 40 % de chefs de ménage de moins de 40 Les familles monoparentales y occupent une place un peu
ans, dont 7 % de moins de 25 ans, pour seulement 23 % plus importante qu’en moyenne (12,4 % des ménages
de plus de 60 ans (alors que ces derniers sont 33 % dans contre 9,7 % de la population totale). On note que, dans
la population française). le parc HLM, cette proportion monte à 19,1 %.
Les propriétaires bailleurs sont à 81 % des personnes personnes morales, est très divers : 37 % des bailleurs
physiques. Parmi ces derniers, 48 % ont plus de 60 ans. habitent la même commune, 30 % résident (ou sont
Le lieu de résidence des propriétaires bailleurs, qu’il localisés) en dehors du département.
s’agisse des personnes physiques ou du siège social des
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
44 Périgueux Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
plus de 40 %
■ La part du parc des HLM et des SEM est plus
importante dans la moitié nord de la France et en région
Rhône-Alpes. Le poids des concentrations urbaines est dé-
30 à 40 %
Bobigny terminant dans la répartition du parc public aidé
Nanterre
20 à 30 % (cf. carte ci-contre). Toutefois, on notera que la diffusion
Paris dans les territoires ruraux est désormais une réalité, même
10 à 20 % si le taux de logements locatifs des HLM et des SEM
Versailles
Créteil
reste plus faible en milieu rural qu’en milieu urbain.
moins de 10 %
45
En partenariat avec
500 à 999
200 à 499
moins de 200
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
46 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
plus de 10 %
■ Le parc des communes pèse relative-
ment peu en secteur urbain. Il y sert
notamment de logements de fonction.
5 à 10 %
Il n’en est pas de même dans les cantons
Bobigny
Nanterre ruraux où sa part est parfois équivalente
3à5%
Paris à celle du parc des bailleurs HLM.
1,5 à 3 % Sur ces territoires, il a le plus souvent
Versailles une fonction de logement locatif social
Créteil
moins de 1,5 % voire très social.
47
En partenariat avec
1000 et plus
■ Le parc communal loge 1%
de la population, soit 242 000 ménages.
500 à 999
200 à 499
100 à 199
moins de 100
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
4.6
■ Les fonctions sociales du parc locatif privé
Le parc locatif privé remplit une fonction sociale très soit un million de ménages - peuvent être considérés
importante, en accueillant une majorité de ménages comme " pauvres " au sens où leur revenu imposable est
modestes et beaucoup de ménages à très faibles revenus. inférieur à 30 % des plafonds HLM.
Les trois-quart (74 %) des locataires du secteur privé ont Par effet de structure (les logements locatifs privés sont plus
des revenus inférieurs à ceux d’accès au parc HLM (pla- nombreux que les logements des HLM et SEM),
fonds de revenu " PLUS "). le parc locatif privé loge au moins autant de ménages
" pauvres " ou " à faibles revenus " que le parc des HLM
43 % des locataires du parc privé ont des revenus infé- et SEM, même si ce dernier parc compte, en pourcentage,
rieurs aux plafonds de revenus " PLAI-PST "(1), et 18 % davantage de ménages modestes à faibles ressources.
1- Plafonds de revenu PLAI PST : niveau de revenu en dessous duquel un ménage peut prétendre à un logement public financé en " Prêt locatif aidé et d’insertion " (PLAI) ou à un logement locatif privé
en " Programme social thématique ".
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Lille
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Laon
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Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
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Melun
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Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
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La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
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Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
49
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
moins de 50 %
Versailles
Créteil
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
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Laon
Rouen Beauvais
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St-Lô
Evreux Cergy
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Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
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Melun
Alençon Chartres
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Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
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Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
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La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
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Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
50 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
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Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
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En partenariat avec
Ajaccio
51
En partenariat avec
De l’habitat privé
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2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
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Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
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Laval Chaumont
Le Mans
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Nantes Besançon
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La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
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Angoulême Chambéry
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Tulle Grenoble
52 Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
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Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
■ Parmi l'ensemble des ménages pauvres (revenus < 30 % des plafonds HLM),
quelle proportion trouve à se loger dans le parc locatif privé?
Lille
Arras
Amiens
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Laon
Rouen Beauvais
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St-Lô
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Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
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Le Mans
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Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
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Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
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Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
53
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
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Carcassonne Toulon
Foix Bastia
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En partenariat avec
Ajaccio
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
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Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
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Melun
Alençon Chartres
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Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
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La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
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Angoulême Chambéry
St-Étienne
54 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
55
En partenariat avec
1000 et plus
■ Le parc locatif privé héberge environ
un million de ménages " pauvres " selon
la définition préalablement établie.
500 à 999
200 à 499
100 à 199
moins de 100
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
En accueillant près de 40 % des ménages ayant emmé- Il permet également aux " jeunes " de quitter le ménage
nagé depuis 1997, le parc locatif privé est le parc privi- familial. Il est majoritairement le parc d’accueil des
légié d’accueil des ménages mobiles (ménages déjà ménages en situation de rupture (divorce, etc., cf. le
constitués qui ont déménagé) et des nouveaux ménages nombre de familles monoparentales qui y trouvent rési-
(personnes -y compris personne seule - qui se sont mises dence).
en ménage).
C’est pourquoi la présence d’un parc locatif suffisant est
Ainsi, ce parc est-il par excellence celui qui permet d’ac- une condition souvent nécessaire à l’accueil de nouveaux
céder à un territoire lors d’une mutation professionnelle. ménages, particulièrement des " jeunes ménages ".
ER : Emménagés Récents : ménages emménagés entre 1997 et 2001, source FILOCOM 2001 - DGI
atlas2004-def 16/01/04 19:45 Page 57
■ Part des emménagés récents logés dans les logements locatifs privés
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Bordeaux Aurillac Valence 57
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
plus de 50 %
■ En regroupant près de 40 % des mé-
40 à 50 % nages emménagés entre 1997 et 2001,
Nanterre
Bobigny alors qu’il ne constitue qu’un quart des
30 à 40 % résidences principales, le parc locatif privé
Paris
constitue un parc privilégié de la mobilité
20 à 30 % résidentielle et de la constitution
Versailles
Créteil de nouveaux ménages.
moins de 20 %
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
4.7
■ Le niveau de confort du parc locatif privé et le profil des loca-
taires de logements très inconfortables
Le recensement de la population de l’INSEE permet d’ap- des risques pour la santé et la sécurité de ses occupants, en
préhender la question du confort des logements à travers n’assurant pas efficacement le " clos et le couvert ", en
la présence ou non des trois éléments de confort contenant du plomb ou de l’amiante, ou encore en conte-
suivants : chauffage central ou fixe, douche ou baignoire nant un système de chauffage défectueux et dangereux.
intérieure, toilettes intérieures.
Toutefois, en l’absence de source statistique fiable ou terri-
Toutefois, la question des logements de mauvaise qualité ou torialisée analysant la qualité du bâti, la présence ou non
des logements " indécents " ne saurait se réduire à la pré- de ces trois éléments de confort reste sans doute le meilleur
sence de ces éléments de confort. Un logement indécent est moyen disponible statistiquement pour appréhender
également - et même avant tout - un logement qui présente la question de l’état des logements.
Sur les 5,5 millions de logements locatifs que recense où deux éléments de confort au moins sont manquants.
l’INSEE, plus d’un million (19 %) restent " inconfortables " La question de la mise aux normes de confort
58 au sens où il leur manque un élément de confort au du parc locatif privé reste donc un enjeu des politiques
moins. 160 000 sont très inconfortables dans la mesure de l’habitat.
(1) le total peut être supérieur à 100 car, pour chaque logement inconfortable, plusieurs éléments de confort peuvent être manquants
Conformément à la répartition géographique du parc il concentre 31 % des logements " précaires " (logements
locatif privé, urbain à 86 %, c’est dans l’espace urbain sans éléments de confort). Rappelons ces chiffres concer-
que se trouve le plus grand nombre de logements incon- nent le parc de logements occupés.
fortables (739 000 logements, représentant 73 % du
parc inconfortable). Au sein du parc locatif privé inconfortable, le (ou les) élé-
Toutefois, le parc rural reste massivement inconfortable : ment(s) de confort manquants sont :
40 % des logements locatifs privés situés dans les terri-
toires " plus éloignés des agglomérations " sont dénués ■ le chauffage central ou fixe : 83 % (1);
d’un élément de confort au moins (ce qui représente ■ les toilettes intérieures : 23 %;
208 000 logements). De même, alors que le parc rural ■ une cabine de douche ou une baignoire
ne représente que 13 % du parc locatif privé total, intérieures : 14 %.
Les ménages locataires d’un logement très inconfortable Mais, 1,7 % (représentant 2 227 ménages) sont des 59
sont généralement des " petits " ménages : 56 % comptent familles nombreuses (comptant 6 personnes ou plus).
une seule personne, 81 % moins de deux personnes. La moitié des ménages locataires d’un logement très
inconfortable ont un chef de famille âgé de plus de 60 ans.
■ Le profil socio-professionnel
TOTAL CATÉGORIÉS SOCIO-PROFESSIONNELLES (en %)
(en nombre AGRICULTEURS ARTISANS CADRES ET PROFESSIONS EMPLOYÉS OUVRIERS RETRAITÉS AUTRES
de logements) COMMERÇANTS PROFESSIONS INTERMÉDIAIRES PERSONNES
INTEL.SUP. SANS ACTIVITÉ
Pôles urbains 76 0,5 3,3 3,1 6,0 10,0 22,9 39,5 14,7
Espaces périurbains 23 3,7 3,2 1,3 4,0 6,2 26,1 43,0 12,6
Pôles ruraux 7 1,8 4,0 0,8 3,3 6,5 24,9 45,9 13,0
Autres espaces ruraux 24 6,9 3,7 0,8 2,8 5,0 21,3 47,7 12,0
Total France 130 2,3 3,4 2,2 4,9 8,2 23,3 42,0 13,7
Source: INSEE, RGP 1999
NB : Les chômeurs ayant déjà occupé un emploi sont classés, selon leur dernier emploi, dans l’un des six groupes
de personnes ayant une activité professionnelle.
Les retraités représentent 42 % des ménages habitant un proportion dans le parc locatif. Les autres CSP fortement
logement locatif très inconfortable, alors qu’ils ne sont que concernées par l’inconfort sont les ouvriers, les autres
16 % des locataires. À l’opposé, les étudiants sont sous- personnes sans activité et les employés.
représentés dans le parc inconfortable par rapport à leur
1 - L’absence d’un chauffage central ou fixe ne signifie pas qu’un logement n’a pas de système de chauffage. Simplement, il possède un autre système qui peut être un poële à charbon, à mazout ou
à bois…, un insert cheminée ou encore un radiateur électrique mobile.
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle
60 Périgueux Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
61
En partenariat avec
200 et plus
■ Sur les 5,4 millions de logements
locatifs que recense l’INSEE, un million
de logements restent inconfortables
100 à 199
(un élément de confort au moins est
manquant parmi le chauffage central,
40 à 99
une douche ou une baignoire
intérieure, et les toilettes intérieures).
20 à 39
moins de 20
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
62 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
plus de 10 %
■ La part des logements locatifs privés très
inconfortables (logements occupés et dénués
de deux éléments de confort au moins)
5 à 10 %
Bobigny
est plus élevée dans certains secteurs
Nanterre
2,5 à 5 % ruraux et en Nord-Pas-de-Calais et Picardie
Paris (du fait de l’impact du parc industriel
0 à 2,5 % et minier).
Versailles
Créteil
0%
63
En partenariat avec
5.0
Les " tableaux de bord de l’habitat privé et des marchés discussion avec les partenaires de l’ANAH, particuliè-
immobiliers locaux " destinés aux délégations locales rement les collectivités locales, pour préciser les actions
de l’ANAH, dressent un bilan d’activité de l’ANAH aux opérationnelles à engager dans l’avenir Opérations
échelles communales et intercommunales (échelle des Programmées d’Amélioration de l’Habitat (OPAH),
EPCI à fiscalité propre). L’objectif est de pouvoir resituer Programmes Sociaux Thématiques (PST), Programmes
ce bilan dans le contexte des marchés immobiliers, afin d’Intérêt Général (PIG), etc.
de préciser les interventions de l’ANAH en fonction des
enjeux sociaux identifiés. Une synthèse nationale de ce bilan est dressée
Ce bilan a également vocation à servir de base de dans ce chapitre.
atlas2004-def 16/01/04 19:46 Page 66
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
5.1
■ Nombre de Logements locatifs améliorés
avec l’aide de l’ANAH
En 9 ans (entre 1993 et 2002), l’ANAH a contribué Par ailleurs, 45 300 logements à loyer " intermédiaire "(2)
à l‘amélioration de 1,2 million de logements locatifs ont été subventionnés et, 36 200 logements en statut " Loi
privés. de 48 " réhabilités (travaux sur les parties privatives
et/ou communes).
Elle a permis la " production " de 94 000 logements
privés conventionnés(1) (dont 32 200 " Programmes Enfin, entre 1993 et 2001, elle a contribué à la remise
Sociaux Thématiques " (PST), soit une moyenne de 9 400 sur le marché locatif de 319 000 logements. 56 %
logements conventionnés par an. d’entre eux étaient vacants depuis plus d’un an.
1 - Logements à loyer réglementé ouvrant droit au bénéfice de l’Aide Personnalisée au Logement (APL) pour les locataires.
2 -Logements locatifs dont le loyer, réglementé, se situe entre le loyer " conventionné " et le loyer " de marché ".
atlas2004-def 16/01/04 19:46 Page 67
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Périgueux
Tulle Grenoble
67
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
Versailles
50 à 199
Créteil
moins de 50
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
68 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
69
En partenariat avec
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
70 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
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Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
72
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
73
En partenariat avec
5 à 19
1à4
Source : ANAH - 2003
0
6.0
Au terme de la réforme instituée par la loi " Solidarité de confort du parc en propriété occupante est
et Renouvellement Urbains " (SRU), l’ANAH est compé- également dressé.
tente, depuis le 1er janvier 2002, pour améliorer les
conditions de logement des propriétaires-occupants En croisant les données relatives au niveau de confort des
(propriétaires qui résident dans leur logement) sous logements, à l’état général du bâti (source FILOCOM)
conditions de ressources. et au niveau de revenu de ces ménages (conditions
de ressources dites " très sociales "), il est possible de
Les Propriétaires Occupants (PO) qui peuvent prétendre localiser les territoires où les besoins en matière d’amé-
aux aides de l’ANAH sont ceux qui résident dans lioration du parc sont potentiellement les plus importants.
un logement construit depuis plus de 15 ans et dont
les revenus sont inférieurs à un plafond fixé par décret. L’objectif de cet éclairage est d’appréhender les terri-
toires prioritaires d’intervention, afin, pour l’ANAH,
Ce chapitre leur est consacré. Il s’agira de préciser de cibler les opérations d’amélioration de l’habitat
leur répartition géographique, leur profil et leurs à engager en lien avec les autres acteurs du logement,
conditions de logement. Un état des lieux du niveau en premier lieu les collectivités locales.
atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 76
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
6.1
■ Répartition, profil et conditions de logement
des "Propriétaires Occupants Très SOciaux "
(PO TSO) éligibles aux aides de l’ANAH
Le champ observé dans cette première partie est celui Exemple de plafond de ressources :
des " propriétaires occupants " éligibles aux aides finan-
cières dites " très sociales " de l’ANAH. Il s’agit des pro- pour un ménage de 2 personnes, en province, en 2003
priétaires qui résident dans un logement de plus de Plafond " très social " = 9 044 € de revenus annuels
15 ans et qui ont de très faibles ressources. imposables.
■ Répartition
PO TSO ELIGIBLES ENSEMBLE DES PO
(en milliers de ménages) (en %) (en %) (1)
Pôles urbains 748 38,4 52,6
Espaces périurbains 500 25,7 25,5
Pôles ruraux 124 6,4 5,5
Autres espaces ruraux 577 29,6 16,5
Total France 1 949 100,0 100,0
(1) Esemble des ménages propriétaires de leur logement, quelques soient le niveau de leurs revenus ou l'âge de leur logement.
Les propriétaires occupants à très faibles ressources résident sureprésentée : 36% des "PO TSO" sont ruraux, contre
à 64% dans l’espace à dominante urbaine. Toutefois, 22% des propriétaires occupants. Ceci s’explique par
la part des "PO TSO" habitant en zone rurale est fortement des niveaux de revenus souvent plus faible en milieu rural.
76
La part des " seniors " est très importante au sein des " PO rence âgée de plus de 75 ans. En conséquence, la part
TSO " : 61 % d’entre eux ont une personne de référence des " petits ménages " (ménages composés d’une ou de
âgée de plus de 60 ans, un tiers une personne de réfé- deux personne(s)) est également très importante : 71 %.
Les ménages PO TSO habitent très majoritairement un logement dont la superficie est supérieure à 75 m2.
(à 80,5 %) une maison individuelle, 57 % d’entre eux ont
atlas2004-def 16/01/04 19:47 Page 77
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Périgueux
Tulle Grenoble 77
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
78 Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
79
En partenariat avec
moins de 300
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
6.2
■ Répartition, profil et conditions de logement
des " Propriétaires Occupants STanDards " (PO STD)
éligibles aux aides de l’ANAH
Le champ observé dans cette seconde partie est celui des Exemple :
" Propriétaires Occupants STanDards " (PO STD), c’est- pour un ménage de 2 personnes, en province, en 2003
à-dire les propriétaires occupants modestes, dont les plafond " de base " = 11 757 € de revenus annuels
revenus sont compris entre les plafonds de ressources imposables.
PO TSO et ceux dits " de base ".
■ Répartition
PO STD ÉLIGIBLES ENSEMBLE DES PO
(en milliers de ménages) (en %) (en %) (1)
Pôles urbains 686 46,4 52,6
Espaces périurbains 384 26,0 25,5
Pôles ruraux 93 6,3 5,5
Autres espaces ruraux 315 21,3 16,5
France 1 478 100,0 100,0
(1) Esemble des ménages propriétaires de leur logement, quelques soient le niveau de leurs revenus ou l'âge de leur logement.
72 % des ménages " PO standards " (PO STD) résident des propriétaires-occupants, ils sont légèrement sous-repré-
dans l’espace à dominante urbaine. sentés dans les pôles urbains, et sur-représentés dans
Par rapport à la répartition géographique de l’ensemble les territoires plus " isolés " de l’espace à dominante rurale.
80
De même que les " PO très sociaux " (PO TSO), les " PO ou de deux personnes, à 66 %).
STD " comptent majoritairement une personne de réfé- Les ménages " PO STD " habitent très majoritairement
rence âgée de plus de 60 ans (à 59 %) et sont fréquem- une maison individuelle (à 79 %), et souvent des grands
ment des petits ménages (ménages composés d’une logements.
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Périgueux
Tulle Grenoble 81
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
82
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
plus de 50 %
■ Les cartes par canton n’apportent pas
une lecture très différente de celles par départe-
ment. On y retrouve la même opposition que
40 à 50 %
Bobigny
pour la prime " très sociale " entre des territoires
Nanterre
ruraux à proportion élevée (carte ci-dessus),
30 à 40 %
Paris et des secteurs urbains à effectifs importants
20 à 30 % (cartes ci-contre). Elle permet néanmoins
Versailles de mieux cibler les agglomérations principale-
Créteil
moins de 20 % ment concernées.
83
En partenariat avec
2 000 à 4 999
1 000 à 1 999
500 à 999
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
6.3
■ Confort du parc en propriété occupante et profil
des propriétaires habitant un logement très inconfortable
Pôles urbains 6 507 503 7,8 70,2 12,7 28,8 47 0,7 12 0,2
Espaces périurbains 3 460 1 076 31,1 94,8 9,2 11,6 121 3,5 47 1,4
Pôles ruraux 637 102 16,0 88,5 10,8 13,9 10 1,6 3 0,6
Autres espaces ruraux 2 430 1 084 44,6 96,8 9,6 9,9 124 5,1 52 2,2
Total France 13 034 2 765 21,2 90,9 10,0 14,1 302 2,3 114 0,9
84 Source: INSEE, RGP 1999
(1) le total peut être supérieur à 1OO car, pour chaque logement inconfortable, plusieurs éléments de confort peuvent être manquants
Sur les 13 millions de logements en " propriété occu- Le parc PO inconfortable est majoritairement périurbain
pante " que recense l’INSEE, 2,7 millions (21 %) sont " et rural.
inconfortables " au sens où il leur manque un élément Au sein du parc inconfortable, le (ou les) élément(s)
de confort au moins. 302 000 sont très inconfortables de confort manquants sont :
dans la mesure où deux éléments de confort au moins ■ le chauffage central ou fixe : 83 % (1);
sont manquants. 114 000 n’ont aucun élément ■ les toilettes intérieures : 19 %;
de confort. ■ une douche ou une baignoire intérieures : 16 %.
1- L’absence d’un chauffage central ou fixe ne signifie pas qu’un logement n’a pas de système de chauffage. Simplement, il possède un autre système qui peut être un poëlle à charbon, à mazout
ou à bois… ou encore un chauffage électrique mobile.
atlas2004-def 16/01/04 19:48 Page 85
6.4
■ Profil des propriétaires habitant un logement
très inconfortable
Pour des raisons d’exploitation statistique, la définition précédemment : un logement " très inconfortable " sera
de " logement très inconfortable " qui sera retenue dans ici un logement auquel il manque deux éléments de
cette partie sera légèrement différente de celle établie confort au moins, dont le chauffage central ou fixe.
Plus encore que dans le parc locatif privé, l’âge du pro- les locataires. Cela détermine en grande partie la forte
priétaire et le degré d’inconfort paraissent très liés : il y proportion de petits ménages (80 % de ménages d’une
a 72 % de plus de 60 ans parmi les propriétaires de ou de deux personnes).
logements très inconfortables, contre 48 % parmi
85
■ Profil socio-professionnel
TOTAL TYPE D'EMPLOI (en %)
(en milliers ACTIFS AYANT CHÔMEURS MILITAIRES ANCIENS ELÈVES AUTRES
de logements) UN EMPLOI DU CONTINGENT ACTIFS ÉTUDIANTS INACTIFS
Pôles urbains 33 23,2 4,1 0,01 59,8 0,2 12,8
Espaces périurbains 115 22 3,9 0,01 61,6 0,1 12,4
Pôles ruraux 9 21,2 3,3 0,02 62,2 0,07 13,3
Autres espaces ruraux 119 21 3,6 0,01 63,6 0,1 11,6
Total France 2 76 21,7 3,8 0,01 62,3 0,1 12,1
Source : INSEE, RGP 1999
Conséquence de l’âge élevé des occupants, les retraités te en effet, 31,5 % de " PO " sans activité alors qu’ils ne
sont très largement majoritaires parmi les propriétaires représentent que 12,5 % de l’ensemble des ménages.
habitant un logement très inconfortable.
En dehors de l’âge, la précarité des ressources plus que La fréquence des autres catégories est généralement
le niveau social apparaît comme le facteur déterminant équivalente à leur part dans la population totale.
d’un habitat très inconfortable. Hors retraités, on comp-
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
86 Périgueux
Tulle Grenoble
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
50 % et plus
■ 21 % du parc de logements des proprié-
taires occupants est inconfortable (un élé-
ment de confort au moins est manquant
35 à 50 %
Bobigny
parmi le chauffage central, une douche
Nanterre
ou une baignoire intérieure, et les toilettes
20 à 35 %
Paris intérieures).
10 à 20 % L’analyse en pourcentage de l’inconfort
Versailles fait ressortir certains territoires ruraux.
Créteil
moins de 10 % L’ancienneté du parc en est une raison
importante.
87
En partenariat avec
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2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
88 Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
Perpignan
En partenariat avec
Ajaccio
89
En partenariat avec
7.0
Le chapitre précédent avait pour objectif d’identifier depuis la réforme de l’agence, en fonction des enjeux
les territoires où les besoins en matière d’amélioration sociaux identifiés, et de servir de base de discussion
du parc PO étaient potentiellement les plus importants. avec les autres acteurs de l’habitat, particulièrement
les collectivités locales, pour envisager les actions
Dans ce chapitre, en contrepoint, sera mis en évidence opérationnelles à engager dans l’avenir Programmes
le nombre de dossiers traités par l’ANAH, pour d’Intérêt Général (PIG) sur le thème de l’adaptation
mesurer son " taux de pénétration ". L’objectif, ici enco- des logements, Opérations Programmées
re, est de pouvoir préciser les interventions de l’ANAH d’Amélioration de l’Habitat (OPAH), etc.
atlas2004-def 16/01/04 19:49 Page 92
De l’habitat privé
ATLAS
2004 Fonctions, enjeux, évolutions
7.1
■ Logements des "propriétaires occupants" améliorés
avec les aides de l’ANAH
Pour sa première année de compétence en matière Près de 9 % des opérations subventionnées ont eu pour
d’aides aux " propriétaires occupants ", l’ANAH objectif d’adapter le logement au handicap physique des
a contribué à ce que 63 000 ménages modestes occupants, qu’il s’agisse d’un handicap apparu avec
puissent améliorer leurs conditions de logements. l’âge ou ayant une autre origine.
Plus de la moitié de ces ménages (56 %) étaient " très
sociaux ", c’est-à-dire bénéficiaient de très faibles Au total, les 63 000 logements améliorés ont généré un
revenus. montant total de travaux de 628 millions d’euros, finan-
cés à 20,5 % par l’ANAH.
92
atlas2004-def 16/01/04 19:49 Page 93
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne 93
Tulle Grenoble
Périgueux
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
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En partenariat avec
Ajaccio
Source : OPERA
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2004 Fonctions, enjeux, évolutions
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Tulle Grenoble
Périgueux
94
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
Mont-de-Marsan Albi Avignon
Nîmes Nice
Auch
Toulouse Montpellier
Pau Marseille
Tarbes
Carcassonne Toulon
Foix Bastia
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Source : OPERA
atlas2004-def 16/01/04 19:49 Page 95
Lille
Arras
Amiens
Charleville-Mézières
Laon
Rouen Beauvais
Caen Metz
St-Lô
Evreux Cergy
Chalons-en-C.
Nanterre Bobigny
Versailles Créteil Bar-le-Duc Nancy
Strasbourg
St-Brieuc Évry
Melun
Alençon Chartres
Troyes
Épinal Colmar
Quimper Rennes
Laval Chaumont
Le Mans
Orléans
Vannes Auxerre
Vesoul Belfort
Blois
Angers
Tours Dijon
Nantes Besançon
Bourges
Nevers
Châteauroux
La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier
Poitiers Moulins
Niort Mâcon
La Rochelle Bourg-en-B.
Guéret
Annecy
Limoges
Clermont-Ferrand Lyon
Angoulême Chambéry
St-Étienne
Périgueux
Tulle Grenoble 95
Le Puy-en-Velay
Aurillac Valence
Bordeaux
Privas
Gap
Mende
Cahors
Rodez
Agen Digne-les-B.
Montauban
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Nîmes Nice
Auch
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