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l’Etat
Exposé
Présenté par
Floride/USA
Du 18 au 22 mai 2009
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Le rôle du budget public dans les activités économiques:
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b- Réduire ou augmenter la demande globale.
c- Arrêter l’accroissement continu de l’inflation et la contenir.
d- Aborder la question du cycle économique.
3- En termes d’aspect social, où il est considéré comme une tactique
d’assistance sociale. Les biens dont l’état ne souhaite pas la
consommation par les citoyens, sont taxés par l’état, tandis qu’au
cas où l’état souhaite augmenter la proportion de la croissance de la
population, il peut réduire les impôts sur les contribuables selon le
nombre de personnes dans leurs familles.
4- En termes d’aspect financier, le budget public est considéré comme
un miroir qui reflète l’activité financière de l’état, puisqu’il montre
les ressources de l’état qui ont été acquises pendant l’année
suivante, aussi bien qu’il clarifie la méthode de dépenses et identifie
les secteurs, ministères et bureaux dans lesquels les dépenses seront
effectuées, et tout cela permettrait à l’état de se rendre compte de sa
position financière réelle et de trouver des solutions appropriées au
cas où il accuse un déficit ou un excédent financier.
Au milieu de la crise financière mondiale, aucun économiste ne peut
prétendre qu’il y a un pays qui puisse échappe à ce qui se passe dans
l’économie mondiale et ignorer l’effondrement qui résulte de cette crise.
Le monde est un territoire limité et il n’y a aucun secret entre les pays.
Tous les documents sont exposés et personne n’a une carte de sécurité. Par
conséquent, ce qui est arrivé aux États-Unis d’Amérique a bien commencé
aujourd’hui, mais c’est une conséquence d’un style financier adopté
depuis des années, et qui est synchronisé avec une injection inéquitable de
fonds et l’épuisement du budget.
Pourtant, les pays développés ont des budgets énormes qui ne sont pas
affectés par la crise; par conséquent, ces pays sont capables de parer à la
crise financière, de programmer leur économie et de corriger certaines
méthodes qui ont été précédemment adoptées afin de tenter de récupérer
graduellement et d’être épargnés par la crise.
En ce qui concerne les pays en voie de développement, les diverses
administrations devraient rechercher un système précis adhérant aux
principes de responsabilisation et de responsabilité pour ce qui a trait au
traitement des fonds avec la capacité de mobiliser les ressources humaines
et les possibilités matérielles disponibles afin de réaliser des objectifs
spécifiques pour chaque entité gouvernementale au niveau d’un certain
mécanisme, et pour atteindre l’efficacité maximum dans la transformation
des intrants en services et produits, dans le cadre d’une période de temps
spécifique et des spécifications acceptées comme niveau minimum, afin
d’augmenter les recettes et la production économique et pour compenser
la communauté pour les opportunités ratées et les capacités gaspillées
auparavant, qui ont découlé des facteurs réels et diagnostiqués concernant
la corruption financière et administrative sans exploiter les ressources
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humaines de manière optimale, en plus de l’absence de cadres clairs pour
déterminer la responsabilité et le manque de mécanismes appliqués selon
la loi de sorte à questionner les autorités au sujet de leurs taux
d’accomplissement dans leurs bureaux conformément aux normes de
processus administratif efficace et de décisions prudentes pour lier les
dépenses aux résultats et services.
En outre, ils devraient trouver des valeurs ajoutées qui permettent de
réaliser une croissance réelle et de maintenir un système pour empêcher le
mauvais usage, les abus et les pertes de fonds publics et pour éviter
l’épuisement du budget public pour créer de nouveaux actifs qui ne
seraient pas nécessaires si les actifs étaient reconstitués et utilisés de
manière appropriée. Indubitablement, ces politiques diminueront la
pression sur le budget et aideront à réduire le chômage et à améliorer
l’équilibre commercial en diminuant la dépendance des importations.
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et une nouvelle base ont été introduits pour développer le budget et limiter
les étapes de préparation, d’approbation et d’exécution. La Loi Générale
sur le Budget soulignait la responsabilité du Ministère des Finances, du
Ministère de la Planification et du Ministère du Commerce, aussi bien que
de la Banque Centrale de l’Iraq en termes de préparation d’une base
détaillée pour qu’ils produisent leurs propres budgets en tenant compte de
leur rôle à cet égard. Elle clarifiait également les mécanismes de contrôle
de l’exécution du budget et déclarait l’engagement de chaque partie en jeu
et la responsabilité du Ministère des Finances durant la phase d’exécution.
En outre, elle spécifiait certaines dates pour la présentation des balances
de vérification et des comptes finaux, présentait au Parlement le contenu
du rapport annuel du Conseil d’Administration d’Audit Suprême et
déterminait la responsabilité de toute structure, institution et tout ministère
en question pour ce qui concerne les écarts de budget qui peuvent se
manifester.
La Loi Générale Consolidée sur le Budget No. 107 catégorise les unités de
budget général de l’état en deux groupes principaux, comme suit:
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Ladite loi oblige (dans l’article no. 13) les unités de dépenses publiques
financées centralement et qui appliquent le système comptable non-central
de présenter leurs comptes mensuels (balances de vérification mensuelles)
et les tableaux analytiques de dépenses, de recettes, d’avances et de dépôts
fiduciaires effectués au département de comptabilité au Ministère des
Finances pas plus tard que 10 jours après la fin de chaque mois. L’Article
no 14 de ladite loi prévoit que les unités mentionnées ci-dessus devraient
présenter leurs comptes finaux (la balance de vérification finale) pour
l’année fiscale accomplie au département de comptabilité du Ministère des
Finances pas plus tard qu’à la fin de mars de l’année suivante.
Cette loi était en vigueur jusqu’à l’émission de la loi sur l’administration
financière et la dette publique no. 95 de 2004 par l’Autorité Provisoire de
Coalition CPA (dissoute) selon laquelle les étapes de préparation du
budget fédéral étaient déterminées comme suit:
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l’estimation des recettes et les propositions liées aux allocations du
Budget Fédéral. Compte tenu des discussions avec les Ministres, les
dépenses estimées des unités de dépenses en plus de tout montant
dans les réserves pour imprévus seront déterminées.
Les allocations du budget fédéral public pour 2008 ont atteint ID86.683
milliards distribués à ID61.348 milliards pour les dépenses de
fonctionnement et ID25.335 milliards pour les dépenses d’investissement
avec des pourcentages 70,1% et 29,9% respectivement. Lesdites recettes
budgétaires ont été estimées à ID80.476 milliards et le déficit a atteint
ID6.207 milliards. Concernant le budget de 2009, les allocations totales
étaient de ID69.165 milliards distribuées à ID54.148 milliards de dépenses
de fonctionnement et ID15.017 milliards pour les dépenses
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d’investissement avec des pourcentages de 78,3%) et 21,7%
respectivement, avec un déficit atteignant ID18.757 milliards. Ces
montants sont couverts par les liquidités non décaissées reportées des
budgets des années précédentes.
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d’augmentation du chômage, de taux accélérés de pauvreté et
d’effondrement des taux de production dans les secteurs
industriel, agricole et de services. L’indice le plus notable à
cet égard est la diminution du taux de croissance des activités
agricoles de 6,1% en 2008; par exemple, les régions qui
étaient prévues pour la culture du blé ont diminué de 12% en
2008 comparé à 2007; de même, la productivité de l’unité
standard de terre arable (1/4 d’hectare) a diminué de 18 %.
En outre, l’Iraq importe 80 – 90% de ses biens de
consommation, le taux étant plus élevé pour les biens
d’investissement; le chômage est estimé à 17 – 20 % en plus
du chômage déguisé.
d) Des services d’électricité médiocres ont conduit à
l’importation d’électricité et de matériel pour produire
l’électricité. Les dépenses totales d’importation de courant
électrique ont atteint ID378.5 milliards, et le coût du
carburant importé pour les usines électriques était de ID807
milliards dans le budget 2008; tandis que dans le budget
2009, les coûts d’importations d’électricité sont de ID568
milliards, et les coûts de carburant pour les usines électriques
sont de ID600 milliards. Ces chiffres constituent 1,9 % et
2,1% des dépenses totales de fonctionnement en 2008 et 2009
respectivement, et cela constitue un élément important de
l’épuisement des dépenses publiques.
2-Dépenses d’Investissement
a- Phase de préparation du Budget
Le processus de préparation et d’exécution du budget était accompagné de
plusieurs déficiences depuis 2004, soit aux stades d’établissement du
budget d’investissement, d’approbation des projets d’infrastructure, ou au
stade de financement, d’exécution et de suivi, en plus de la base de
données valide des projets exécutés par le côté irakien, ou du Bureau
Américain de Contrat ou par les pays donateurs. Ces déficiences peuvent
être démontrées comme suit :
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ministères quant aux spécifications des emplacements des sites,
l’élimination des obstacles légaux et physiques et la fourniture de
services de fonctionnement pour les projets après qu’ils soient
réalisés.
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ralentissement du taux de croissance économique, tandis que ces
fonds étaient utilisés pour les aspects opérationnels qui ont excédé
l’allocation.
Troisièmement – La pénurie et l’inefficacité du personnel technique et de
comptabilité qui exécute les projets d’investissement, étaient
reflétées sur la crédibilité des demandes des compagnies
contractantes par rapport aux projets réalisés.
C – Phase de Suivi:
Logiquement, le suivi de l’exécution des projets d’investissement couvre
les aspects mentionnés ci-dessous, mais n’était pas appliqué en réalité:
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Deuxièmement – Vérifier les étapes d’accomplissement en accord avec les
calendriers approuvés par le Ministère de la Planification et de la
Coopération du Développement.
Troisièmement: Vérifier l’authenticité de la documentation et de
l’enregistrement des dépenses financières au niveau de projet, ces
données étant transférées des unités de dépenses publiques au
niveau central dans les ministères concernés et au Ministère de la
Planification et de la Coopération du Développement. Ces
données doivent être prises en considération pour l’approbation du
budget d’investissement pour l’année suivante.
Quatrièmement: L’inventaire et la documentation des projets exécutés par
les donateurs doivent être pris en considération durant la
préparation du budget d’investissement.
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I- Le déficit budgétaire actuel drainera tous les excédents et les
réserves du gouvernement pour 2010 si les prix du pétrole restent à
leurs niveaux actuels.
2- Solutions économiques
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A- Contribution des investissements étrangers dans les industries de
manufacture pour les projets productifs tels que: raffineries de
pétrole, centrales électriques et nombre de projets de service de
haute technologie.
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travers la création d’un plan d’investissement et en considérant
ce plan comme guide à la fois pour l’état et les investisseurs
locaux et étrangers.
3- Autres solutions
Le gaz représente l’énergie avec des dimensions qui n’ont pas été
complètement exploitées au même titre que le pétrole, cependant les
aspirations futures impliquent la reconnaissance de son importance.
Certaines études spécialisées indiquent que le gaz naturel contribue
23% de la consommation totale nationale en énergie; et il est prévu
que sa participation va doubler dans les années à venir. En outre, les
études indiquent que le gaz est défini dans certains pays comme un
produit commercial, donc il serait relativement facile de l’exploiter
et l’Iraq est l’un de ces pays.
B- Le tourisme religieux
L’Iraq est l’un des pays arabes et islamiques les plus importants
dans le domaine du tourisme religieux, car son territorire contient
des lieux de pèlerinage sacrés pour les Musulmans et les non-
Musulmans tels que les Juifs, les Chrétiens et autres. Un grand
nombre d’Arabes et de citoyens d’autres pays vont en pèlerinage
dans ces lieux saints. Dans une étude spécialisée sur les recettes du
tourisme religieux, cette étude sur le terrain prouve que ces revenus
peuvent excéder les recettes provenant du pétrole, sinon les égaler.
Leurs recettes, que ce soit en devises étrangères ou locales,
constituent des données importantes dans la recherche d’alternatives
supplémentaires aux recettes pétrolières, de sorte à réduire le
fardeau des dépenses.
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