ACTES DE LA 7ème ASSEMBLÉE EUROPÉENNE DES FRATERNITÉS LAÏQUES DOMINICAINES

ANNEXE Ic

RAPPORT D’ACTIVITÉ DE NIKOLETT MURÁNYI1

Chers participants de l’Assemblée européenne des Fraternités laïques dominicaines,

Je voudrais vous rendre compte de la situation financière de l’ECLDF et de mes autres

activités comme membre de l’ECLDF. (…)

Vous pourrez recevoir un exemplaire de ce texte et poser des questions à la fin de mon
intervention.

HISTORIQUE

Permettez-moi de me présenter : je m’appelle Nikolett Murányi, je suis la trésorière de

l’ECLDF. Je suis hongroise, mariée et mère de deux filles. Avec mon mari, nous avons fait
notre engagement définitif comme laïcs dominicains. Nous sommes entrés dans l’Ordre en
1993 et nous sommes des membres fondateurs de notre fraternité. Au sein du Vicariat de
Hongrie, je suis responsable de la formation des laïcs dominicains et je suis aussi vice-
présidente du Conseil. Je m’occupe de tenir à jour le site Web des laïcs dominicains
hongrois. Je travaille également à plein temps dans une grosse entreprise pétrolière et
gazière comme assistante de direction. J’ai une vie bien remplie.

Je voudrais commencer par vous partager quelques expériences au sujet de mes activités
personnelles au sein de l’ECLDF.

J’ai été élue à l’ECLDF en 2001 à l’Assemblée européenne de Fognano. Comme vous le
savez, les membres de l’ECLDF répartissent eux-mêmes par élection les différentes
charges au sein du Conseil. Lors de ce premier mandat, j’ai été élue responsable de
formation et j’ai également eu la charge de tenir régulièrement à jour notre site Web. C’est
ce que j’ai fait et j’ai aussi essayé de me servir de l’Internet comme outil de formation. J’y
ai publié des rapports, des exposés et des photos. Vous pouvez vous y rendre à
l’adresse : http://laici.op.org/europa.

Les principaux sujets abordés sur le site sont :

− Des informations générales sur les fraternités laïques dominicaines en Europe.
− Notre histoire.
− Nos statuts.
− Les Actes des deux dernières Assemblées européennes.
− Les lettres écrites par l’ECLDF.
− Les rapports concernant les activités de l’ECLDF.
− Une série de liens avec d’autres pages Web du laïcat dominicain.

1
Pour des raisons de clarté, le rapport d’activité de Nikolett Murányi est présenté séparément de son rapport
financier (voir Annexe Ib).
Dans le cadre de mes responsabilités de formation, j’ai fait un exposé à l’Assemblée
européenne de Walberberg en 2004 sur la manière dont on peut prier de façon
dominicaine au 21ème siècle. J’ai également présenté une méditation sur les mystères
lumineux du Rosaire et organisé la traduction de ces textes en six langues.

J’ai été réélue à l’ECLDF en 2004 à l’Assemblée de Walberberg. Entre 2004 et 2005, ma
seule charge a été la mise à jour du site Internet. A l’automne 2005, de nouvelles élections ont
eu lieu pour répartir les charges au sein du Conseil et je suis également devenue trésorière.
Après la démission de Robert Kopfmüller-Knabe, nous avons appelé à l’ECLDF Gabriel Silva
et il y a eu une nouvelle élection au sein du Conseil. J’ai conservé les mêmes responsabilités.

ACTIVITÉS NE RELEVANT PAS DE MES CHARGES OFFICIELLES

Comme vous le savez, nous avons jugé très important que les membres de l’ECLDF
établissent et entretiennent des liens avec les membres des différentes Provinces. C’est
pour cette raison que nous avons réparti entre nous les provinces afin de définir les
priorités les plus importantes lors de la création des liens. J’ai essayé de faire des efforts
au niveau des pays suivants :

En Bulgarie, où il n’y a ni frères ni sœurs dominicains, ni vicariat ni province, l’Ordre n’est pas
encore officiellement établi mais il existe une fraternité laïque dominicaine bien vivante. Je me
rendue en 2005 à Sofia, en Bulgarie, pour rendre visite à cette fraternité et je l’ai aidée dans
ses démarches en vue de sa fondation officielle. La même année, le Maître de l’Ordre a
approuvé l’existence de la fraternité bulgare et l’a placée sous la tutelle du Vicariat de
Hongrie. Notre Vicaire Général a rendu visite à cette fraternité et y a prêché une retraite. La
fraternité est maintenant officiellement reconnue. Nous restons en relation avec ce groupe.

En Ukraine, près de la frontière hongroise, vivent quelques laïcs dominicains hongrois2

qui avaient demandé mon aide (en 2006) par l’intermédiaire des sœurs apostoliques
hongroises en mission dans le pays. Certains membres de ma fraternité leur ont rendu
visite et l’un des membres de ce groupe est venu d’Ukraine pour nous rendre visite. Nous
avons discuté et nous restons en relations.

D’autre part, j’ai été invitée à me rendre en Croatie en 2005 pour participer à une
rencontre de la Famille dominicaine croate. Cette invitation généreuse était un grand
honneur pour moi. Il m’a été demandé de faire un exposé sur la valeur et l’importance de
mener une vie dominicaine. J’aurais beaucoup aimé répondre à cette invitation mais
malheureusement, je suis tombée malade (pneumonie et hypertension) et je n’ai pas pu
me rendre en Croatie pour y rencontrer les Dominicains. Par contre, j’ai envoyé le texte de
mon intervention qui a été traduit de l’anglais en croate et lu lors de la rencontre.

En 2003, j’ai dû aller à Chieri, au nord de l’Italie, de la part du Vicaire Général de Hongrie
car un frère italien – que j’avais rencontré à l’occasion d’une réunion de l’ECLDF à
Bruxelles – nous avait invités à nous rendre dans le couvent où avait vécu un frère
hongrois à l’époque communiste. Il était mort là-bas en 1985. C’était la première visite du
Vicariat de Hongrie. J’ai rencontré là-bas Ruth Henderson, une laïque dominicaine qui m’a
beaucoup aidée pour la traduction.

2
Il existe en Ukraine une importante minorité hongroise.
Je trouve très important d’informer régulièrement les frères, les sœurs et les laïcs
dominicains en Hongrie sur les activités des autres groupes du laïcat dominicain
européen. Ce qui fait partie de la vie des uns peut influencer la vie des autres. La diffusion
des informations est un élément primordial de la construction des relations humaines.

Pendant mes 7 années de service, je n’ai manqué aucune des 11 réunions de l’ECLDF.
J’en ai organisé deux en Hongrie. Grâce à Dieu, nous n’avons jamais eu de sérieux
problèmes entre les membres de l’ECLDF. Nous nous sommes aidés mutuellement. Nous
avons vécu beaucoup de choses ensemble et nous avons pu collaborer à la préparation
des Assemblées européennes.

En envoyant des e-mails pour avertir des mises à jour du site Web de l’ECLDF ou en
m’efforçant de rassembler les contributions annuelles des provinces, j’ai été en relation
avec beaucoup d’entre vous. Merci beaucoup de vos prières et de votre soutien financier.
Jusqu’à ce que vous ayez trouvé quelqu’un pour me remplacer, j’offre mon aide au
nouveau Conseil pour la mise à jour régulière du site.

Mon mandat est donc terminé et je voudrais vous dire que j’ai vraiment aimé ce travail.
C’était parfois difficile de trouver le temps de travailler tard dans la soirée, mais j’ai eu
beaucoup de plaisir à le faire.

Je rends grâce à Dieu de m’avoir appelée à accomplir cette tâche. Pendant toutes ces
années, j’ai pu faire la connaissance de nombreux frères et sœurs dominicains et de
plusieurs lieux dominicains, ce qui était très intéressant, et j’ai beaucoup appris des
personnes que j’ai rencontrées. Nous continuons à prier les uns pour les autres. C’est
vraiment précieux.

J’aimerais remercier tout particulièrement Patricia Robinson, l’ancienne présidente de

l’ECLDF, qui m’a nominée en 2001. Je la remercie pour sa confiance. Je n’aurais jamais
cru que je pourrais être capable de faire ce type de travail dans un conseil comme celui-ci.
J’ai beaucoup appris de Patricia pendant toute notre collaboration.
Merci aussi à nos promoteurs généraux, les frères Jerry et David, qui ont toujours
soutenu notre travail.
Merci à tous les membres de l’ECLDF, et notamment à
Robert Kopfmüller-Knabe
Gabriel Silva
Chantal Soligny
Tomas Machula
Et un double merci à Eva Kameniarova, avec qui j’ai fait un double mandat.
Tous mes remerciements également à Patricia Kelly, de l’ICLDF.

L’AVENIR

J’estime qu’il est de la plus haute importance que le prochain ECLDF ne soit pas obligé de
réélaborer les structures de travail des finances du Conseil mais qu’il puisse continuer à
s’appuyer sur ce qui a été réalisé. Le système fonctionne bien. Cela n’a pas de sens de
changer de banque en fonction du lieu de résidence du trésorier. Il est très rare que vous
ayez besoin de quelque chose qui ne puisse se faire par fax ou par e-mail. Le compte
bancaire est gratuit chez Pax Bank et produit même un intérêt. Le courrier est disponible
en allemand et en anglais.

Si je peux me permettre de vous donner quelques conseils :

• Cherchez à vous faire aider par des personnes compétentes de votre province.
• Continuez à utiliser les formulaires financiers pour disposer de données simples et
claires.
• N’hésitez pas à contacter régulièrement les présidents des provinces pour l’envoi
de la contribution annuelle afin de pouvoir faire vivre l’ECLDF.
• Trouvez des organisations susceptibles de soutenir financièrement votre travail et
envoyez à temps les dossiers.
• Rappelez à chaque fois aux membres de l’ECLDF de privilégier les vols bon
marché pour faire des économies.
• Avant de nominer quelqu’un au nouvel ECLDF, assurez-vous qu’il y a des tâches
qu’il sera capable d’accomplir.
• N’oubliez pas qu’il y a beaucoup de cas de dons invisibles, que l’on ne peut pas
comptabiliser, par exemple lorsque quelqu’un organise une réunion chez lui, paie
ses propres frais de déplacement ou prend des congés pour pouvoir participer à
une réunion. Il faut accuser réception de ces dons, remercier pour tous les dons
reçus, et prier pour les donateurs.
• Et rappelez-vous que nous marchons sur les pas de saint Dominique, qui vivait
toujours pauvrement et simplement !

Mes meilleurs vœux pour le travail du nouvel ECLDF !

Nikolett Murányi, mai 2008

Trésorière et responsable du site Internet de l’ECLDF