Dialogue sur l’Eveil
existent dans ton expérience .
Edit : Vesica / Piscis
Librairie ésotérique: Gibert jeune :
Paris saint Michel, bord du quai
Avant propos
Parce qu’être Eveillé est notre nature, nous n’avons
rien à acquérir, rien à apprendre et rien à faire pour
y retourner. Il nous faut simplement abandonner
nos fausses perceptions enracinées dans la peur.
En nous rappelant qui nous sommes vraiment,
nous nous « réveillons » comme d’un rêve. Tout ce
que nous avons expérimenté dans ce monde de
polarités, apparemment hors de l’harmonie de la
création, n’a eu aucun effet sur notre propre
perfection dans laquelle Dieu nous a créés.
C’est l’expérience de nous rappeler qui nous sommes
vraiment que Jésus a commencé à nous enseigner il y
a deux mille ans, et qu’il poursuit dans ces dialogues
aujourd’hui.
Chapitre UN
L’Eveil
« A quoi ressemble l’illumination ou l’éveil ? C’est
lorsque tu ne vois que Dieu comme la cause et que tu
te vois toi-même comme l’effet qui l’exprime totalement.
Tu ne ressens plus le besoin de voir ton esprit sous
une identité séparée à l’intérieur de l’esprit unifié. Tu
sens qu’il y est présent et tu reconnais ton Moi en lui.
Toute espèce de peur devient inconnue. Toute pensée
s’accompagne d’une joie débordante tandis que
l’amour te revient en mémoire »
3 : Rappelles-toi simplement que ton esprit n’a jamais
existé séparé de l’esprit de Dieu. Accepte totalement la
pensée que ton esprit fait partie de l’Esprit de Dieu et
qu’il exprime la globalité de l’Esprit de Dieu. Tu n’as
pas besoin de te préoccuper d’autre chose. Toutes les
autres question disparaîtront naturellement dans la
mesure où tu accepteras cette pensée.
Chaque doute ou contradiction qui te perturbe est dans
ton esprit parce que tu ne vis pas ton esprit comme
étant unifié, relié et interconnecté à toute la Création.
Au lieu de cela, tu vois un monde fragmenté, mis en
morceaux par des êtres différents qui expriment des
besoins et des désirs différents et qui sont
généralement en conflit les uns avec les autres. Il n’y a
rien dans ce monde qui ne soit pas une extension de
toi-même. Cette pensée t’est trop douloureuse à
accepter tant que tu penses être témoin de la
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souffrance, de la faim, de la brutalité et de la peur qui
Tu vois ton monde ainsi, tu crois que ce que tu vois est
réel et tu transformes ainsi l’effet en cause. Pour la
même raison, tu te crois déconnecté de l’esprit de
Dieu. Tu ne t’y vois pas connecté dans ton expérience
et tu penses que cette connexion ne peut-être réelle.
Là aussi, tu prends l’effet pour la cause.
5 : J’ai fait référence à un concept que j’appelle le
pouvoir de l’UN, le pouvoir qui provient des
expressions individuelles de l'esprit infini lorsqu’elles en
viennent à reconnaître leur unité absolue, c’est-à-dire
l’expression infinie de la totalité ou de l’UN. Quand
cette vérité est pleinement comprise, c’est elle qui te
permet de reconnaître ton individualité dans le tout, en
tant que le tout. Elle te permet de reconnaître qu’elle
exprime le tout et est en même temps totalement et
spécifiquement toi.
Tu n’as jamais changé. Tu es tel que le Père t’a créé,
mais, simplement, tu ne t’es pas laissé aller à t’en
souvenir.
Qu’est-ce qui arrive à cet esprit lorsque nous
retournons à notre naturel illimité ?
Il fait ce qui est naturel pour lui : Il s’étend lui-même. Il
s’exprime, il exprime le Moi et ne connaît aucune
différence. En ce moment, tu t’exprimes avec une
identité que tu considères exclusive. Mais l’expression
de ton Moi naturel se fait avec une conception de toi-
même qui ne voit pas d’exclusivité et qui exprime
simplement la vérité.
6 : Tu atteindras un stade où la vérité est. Tu as raison
de dire qu’elle es tout à fait relative dans l’état de rêve.
Au-delà du rêve tu reconnaîtras simplement qu’elle est.
7 : Où existe donc la pensée que ce dont nous
faisons l’expérience est cette illusion ?
Cette pensée existe à chaque instant où tu interprètes
le libre arbitre comme un choix. Voir le choix tel que tu
le comprends, consiste à créer un sens de dualité.
8 : Cela crée des opposés et c’est le commencement
du processus de pensée qui, apparemment te fait
quitter le lieu où tu es véritablement. C’est le
renversement de ce processus qui te fera reconnaître
que tu n’es jamais partie.
Cette situation n’implique ni profondeur ni complexité.
Elle est bien plus simple que ce que tu t’autorises à
réaliser. Tu penses que tu dois rechercher une formule
ou un moyen pour ajuster tes schémas de pensée afin
de pouvoir revenir dans l’espace d’Etre. La simplicité
est la suivante :Choisis cet espace pleinement, choisis-
le totalement et reconnais simultanément que tu n’as
jamais vraiment fait d’autres choix.
Tu peux ne pas être consciemment disposé à accepter
tout le sens de cette totalité mais, puisque la totalité est
ce que tu es, tu sais évidemment ce que c’est. Aussi,
que tu l’acceptes consciemment ou non, affirme dans
ton esprit que tu l’es. Sache que tu es total et global.
9 : Choisis de voir ton MOI. Crois l’axiome selon lequel
tu feras l’expérience de ce que tu choisis de voir.
Choisis de ne pas voir l’illusion.
10 : Je t’ai dit à maintes reprises que tu es Eveillé. Tu
penses que tu rêve, et c’est là l’illusion. Si tu peux
comprendre l’idée selon laquelle la Réalité qui est la
tienne est déjà, et qu’elle est déjà en train de
s’exprimer, alors, il te sera nettement plus facile de na
pas ressentir besoin de l’ego de diriger cette
expression.
11 : Tu ne verras et tu n’expérimenteras plus ni jamais
moins que ce que tu acceptes comme vrai dans ton
esprit conscient.
Si tu te concentres sur la prise de conscience que tu es
déjà totalement Eveillé, que tu ne peux rien faire pour
changer cette Réalité, et que ce à qui tu tentes de
parvenir est la reconnaissance ou la ressouvenance de
cette Réalité, alors tu aborderas les choix et les
circonstances sous un jour totalement différent.
12 : Comment savoir si mes directives viennent de
mon Moi supérieur ?
C’est le sentiment de te détendre dans quelque chose
l’absence du besoin de vouloir surmonter quoi que ce
soit, qui finit par t’amener à reconnaître ce que tu
cherches. Lorsque tu te détermines à faire quelque
chose, tu te rabaisses au niveau de pensée de l’ego et
tu dresses une barrière devant l’information qui
provient de ton Moi unifié, le Moi qui s’étend au-delà
des limites de ton esprit ego.
Tu dois écouter la voix qui t’apporte la paix.
15 : Tu n’as pas confiance en ton Moi car tu t’es appris
à compter sur le jugement des autres comme mesure
de ta valeur. Tu as perçu cette évaluation comme
preuve de ton insuffisance et tu t’es ainsi jugé bon être
rejeté. Cela t’amène finalement à conclure que tu n’es
pas digne de confiance. Tout cela t’apparaît à
l’extérieur de ton Moi.
Dieu ne te voit pas séparé de Son Esprit. Dieu n’entend
de toi aucun mot traduisant ta pensée d’être séparé de
Son esprit. Dieu ne te voit que tel que tu es, c’est-à-dire
dans un état de perfection.
16 : Peut-il me permettre de ma voir tel qu’il me voit ?
Tu suggères que ton choix de ne pas reconnaître ton
Moi pourrait être révoqué par Dieu. Je t’affirme qu’il ne
reconnaît pas ce choix comme réel. Il voit que tu n’as
jamais quitté ta place dans son esprit. Il te voit parfait.
Seule ta volonté de ne pas accepter Sa vision te
maintient bloquée dans ta vision limitée. Je te le dis : je
reconnais devant toi, en tant qu’enfant de Dieu, que je
vois avec ses yeux et que je vois ta perfection. Voilà, je
t’ai donné la reconnaissance que tu avais demandée.
Comment cela modifie-t-il ta façon de penser ? Lorsque
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tu as entendu mes paroles, t’es-tu libéré toi-même ?
As-tu senti les chaînes tomber ?
Non. Je me suis senti totalement désespérée et
impuissante.
Alors, tu vois bien que ce n’est pas vraiment ce que
reconnaît Dieu que tu recherches mais ce que tu
reconnais toi-même.
17 : Lorsque je t’ai dis : « Abandonne-toi », tu ne m’as
pas entendu. Tu te sens frustré car tu t’attends à ce
que quelqu’un le fasse à ta place. C’est impossible. Il
est impossible que tu sois victime de quoi que ce soit.
Si je pouvais te toucher en cet instant et, en mettant
simplement ma main sur ton épaule, faire disparaître
de ta vision le brouillard qui t’a empêché de voir ta
propre divinité, je ferais de toi une victime. Car il y
aurait une force extérieure à toi qui pourrait t'apporter
quelque chose. Cela voudrait dire aussi que Dieu
t’aurait créé captif et non pas une âme libre.
Tu peux seulement reconnaître la mise en pratique de
la volonté de Dieu lorsque tu la reconnais en tant que
ta propre expression de la paix et de l’harmonie. Dieu
n’a pas à s’occuper de quoi que ce soit lorsque tu
t’abandonnes à Sa volonté.
La volonté de Dieu pour toi en cet instant, et depuis
toujours, est que tu n’expérimentes que ce qui est, que
tu vives l’Amour et que tu sois l’Amour, en sachant
parfaitement que tu te vois comme l’extension de Sa
perfection. Tu n’as strictement rien à faire pour
accomplir cela, car c’est ton état d’être naturel.
18 : Je ne comprends pas pourquoi je ne sais pas en
quoi consiste mon état naturel.
Permets-moi de te dire que tu t’investis totalement
dans la recherche d’une confirmation de la réalité de
ton rêve. Tu t’attends à voir un reflet du Moi naturel
dans le patchwork de l’illusion. Ce n’est pas là que tu le
trouveras. A présent il te vient à l’esprit la pensée
suivante : Mais je viens de t’interroger sur mon désir de
mourir. Lorsque je te dis que ce n’est pas là que tu le
trouveras, je veux dire que tu n’en feras pas
l’expérience dans le cadre de pensée que tu utilises
actuellement.
Dieu ne te donne que ce que tu
es. Tout ce que tu choisis de
produire dans ton expérience est
en conflit avec cela.
19 : Tu te sens perdu, parce que tu as l’impression
que, depuis très longtemps, tu as demandé sans avoir
reçu, et as donc l’impression qu’il y aurait quelque
chose d’autre à demander. Ce ne sont pas les
réponses qui sont devenues plus complexes, mais
l’orientation de tes questions. Mais comme elles n’ont
pas eu d’écho en toi sous une forme reconnaissable, tu
n’as cessé de poser des questions différentes.
Pour t’amener à reconnaître la vérité dont je parle,
promets-toi de ne rien faire qui ne t’apporte pas la paix.
En t’engageant à ne rien faire qui ne t’apporte pas la
paix, tu seras obligé d’examiner attentivement les choix
que tu as faits et qui ne t’ont pas apporté la paix. Et
c’est cet examen qui t’amènera à comprendre pourquoi
tu as développé si peu d’estime pour toi-même. Tu
découvriras tous les raisonnements que tu as utilisés
par le passé, et tu seras fortement tenté de continuer.
Mais en fait, tu vas séparer dans ton esprit le bon grain
de l’ivraie, et c’est ce processus qui finira par t’éclairer
sur les choix d’amour qui te feront prendre contact avec
ton Moi.
Tu cherches désespérément à t’unir
à quelqu’un. Tu cherches quelqu’un à l’extérieur
de toi-même qui te donne de l’amour. Mais je dois te
dire qu’une telle union est impossible si tu ne t’aimes
pas toi-même. Je ne suis pas en train de dire que tu ne
pourrais pas avoir en ce moment une relation
relativement pleine d’amour. Ce que je te dis c’est que,
dans sa finalité, aucune relation ne peut satisfaire tes
attentes d’amour et d’union tant que tu n’as pas
accepté que tu es digne d’amour.
20 : Il ne t’est pas possible de donner ou de recevoir
quoi que ce soit que tu n’as pas accepté et reconnu à
l’intérieur de toi-même.
Vois-tu le manque de paix n’a rien à voir avec l’activité.
Il a seulement à voir avec la confusion qu’il y a dans
ton esprit au sujet de tout ce qui se passe dans ta vie.
Je t’affirme que lorsque tu atteindras la réalisation,
lorsque tu reconnaîtras que ton Moi est uniquement
l’extension de l’esprit de Dieu, tu te rendras clairement
compte que tu es pour Dieu la seule façon qu’il a de
s’exprimer.
Le monde de Dieu est à l’intérieur de ton esprit, il se
trouve dans la clarté qui reconnaît la Réalité de Dieu.
21 : Une fois de plus je t’affirme qu’il n’y a qu’une
seule chose qui se passe vraiment. C’est l’expression
de l’Esprit de Dieu. Cette expression se reconnaît au
fait qu’elle n’est que paisible et harmonieuse, et dans
un état constant d’amour inconditionnel. Lorsque tu
expérimentes mentalement une pensée qui ne reflète
pas ces caractéristiques, c’est que tu fais l’expérience
d’une vérité illusoire. C’est la raison pour laquelle je t’ai
suggéré de t’engager à ne choisir que ce qui t’apporte
la paix.
L’expérience de la joie et de la paix reflète l’infini car
elle ne comporte aucune peur. Ce n’est que le
sentiment de peur qui donne un sens au temps.
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22 : J’ai fait tant d’efforts j’ai tellement travaillé
pendant très longtemps, que je suis écrasé à la
pensée d’un supplément d’effort,,,
Justement, ce que je t’ai suggéré est l’arrêt de toute
lutte supplémentaire.
Choisis la paix et permets qu’il en soit ainsi. Je t’ai déjà
dit que ce chemin serait pour toi le plus difficile parce
que c’est celui sur lequel tu as refusé de t’engager
auparavant.
S’il te plaît pas de travail. Crois que, si tu le choisis, il
en sera ainsi. Et pour voir les résultats de ce que tu
auras choisis tu n’auras simplement qu’à te détendre, à
avoir confiance et à en faire l’expérience.
23 : Si tu pouvais voir l’expression physique de mon
visage, tu me verrais sourire. Et je souris parce que je
ne peux voir aucun aspect de toi qui ne reflète pas la
perfection.
Pourtant tu as mentionné que tu avais conscience du
fait que j’étais très frustré.
J’ai conscience de ton ressenti envers toi-même et j’ai
conscience de mon ressenti envers toi. Bien que ces
deux ressentis soient en réalité un, ta perception ne
reflètes pas la vérité. Je vois le fait que tu déformes les
choses, mais cela ne me voile pas la vérité. Je peux
regarder ton rêve par tes yeux, mais je reconnais ton
rêve comme irréel. C’est la raison pour laquelle nous
sommes vraiment frères. J’ai partagé à la fois ton
expérience de la vérité et ton expérience de l’illusion.
24 : Equilibre
Pourrais-tu nous parler de l’équilibre ?
Vois clairement que ce que tu tentes d’équilibrer est la
vérité et l’illusion. Faire des compromis avec la vérité
devient un effort, jusqu’à ce que tu te sentes assez en
sécurité pour laisser disparaître l’illusion. Tu te rendras
compte que cet exercice d’équilibre est vain et produit
une grande frustration. C’est pourquoi la solution ne
consiste pas à trouver un équilibre ou un compromis
pendant que tu es en train d’essayer de décider quand
laisser disparaître ta fausse perception. Cela consiste à
ne plus te centrer sur ta perception erronée. Tu
passeras de l’illusion à la vérité en te centrant sur la
vérité, et non en cherchant comment laisser l’illusion
derrière toi ou comment la rendre plus agréable au
cours de ton périple .
25 : Vivre dans la vérité est quelque chose de
totalement joyeux
Je te suggère de ne pas tenter de trouver un équilibre
entre la vérité et l’illusion, mais d’accepter la vérité en
choisissant la paix et la joie dans ta vie.
J’aimerais vous suggérer d’essayer quelque chose.
Permettez-vous d’imaginer l’esprit de Dieu. Ouvrez-
vous au ressenti qui se produit alors. Vous en avez
davantage conscience que vous ne le savez
consciemment. Tout ce qui existe se trouvera dans le
champ de cette vision dans la mesure de ce que vous
permettrez : la totalité de la Création dans son
expression infini.
27 : Voulez-vous une définition du fait d’être Eveillé
par opposition au fait d’être endormi ? Je viens de vous
la donner. Il s’agit uniquement de cela : accepter de
reconnaître qui vous êtes. Il est évident qu’il n’y a rien à
faire pour y parvenir si ce n’est d’y croire. Aussi, quel
que soit le processus que vous demandez ou que vous
fabriquez, il s’agit d’un processus qui n’a qu’un seul
but : vous faire croire à ce que vous savez déjà vrai.
Vous n’avez aucun moyen de ne pas y parvenir. Il s’agit
de qui vous êtes et vous ne pouvez vous le cacher
indéfiniment. Vous n’en perdrez pas le souvenir en
semblant ne pas vous en souvenir.
Au moment où vous reconnaîtrez qui vous êtes, vous
vous rappellerez instantanément que cela n’est jamais
parti. C’est la même expérience que celle que vous
faites lorsque vous vous éveillez d’un rêve après avoir
dormi.
28 : Chaque fois que vous éliminez une situation
donnée dans laquelle vous voyez l’illusion, vous vous
rapprochez tout doucement du sentiment affirmé d’être
éveillés.
29 : Comprends que les émotions servent l’ego de
manière efficace mais qu’elles ne servent pas l’esprit.
Les émotions surgissent en tant qu’expressions des
activités de l’ego.
Je t’affirme qu’il y a bien plus de plénitude et de
sentiments de complétude dans l’expression de ton Moi
que dans ce qui peut t’être transmis par l’expérience de
la perception de ton ego.
Ne lutte pas pour devenir quelqu’un qui ne montre pas
d’émotions, mais permets-toi d’être reconnu comme
quelqu’un qui exprime un plus grand sens de lui-même.
La joie que tu réfléchiras pourras être reconnue, par
toi-même et par les autres, comme un reflet de ton
Etre, une image de ton Moi dans un état de paix.
30 : Je suis sûr que tu serais fortement choqué si je
te disais qu’il n’y a aucune compassion dans l’esprit de
Dieu. Il n’y a en lui que l’expression de la Vérité.
Comme la vision de Dieu est réelle, elle ne te voit que
dans ton état Réel, c’est-à-dire dans la perfection dans
laquelle tu existes vraiment. Attribue de la joie à cela,
et non de la compassion.
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31 : Exprime l’amour d’une manière qui te convienne
et corresponde à la définition que tu en donnes au
moment où il est exprimé, et reconnais attentivement
ce qui ce passe. Reconnais que tu exprimes l’amour de
la manière la plus complète en fonction de ce que tu as
choisi de comprendre en cet instant, et sens-toi
heureux de le faire ! Exprime l’amour en sachant que tu
es l’amour.
32 : L’acceptation de ta perfection est autant à ta
portée maintenant qu’elle pourrait jamais l’être. Cette
affirmation serait tout aussi vraie si tu ne faisais pas
l’expérience d’u corps.
33 : Un sablier de conscience
divine
En réalité, tu vois bien ton Moi, ce Moi qui possède la
sagesse que tu recherches en ce moment, mais tu n’es
pas à même de t’autoriser à l’accepter totalement. Tu
entends bien mais tu entends d’une manière qui, bien
que satisfaisante pour l’intellect, est émotionnellement
inacceptable pour le moi conscient que tu te vois être
en cet instant. Je suis en train de dire que tu es déjà là
mais que tu n’acceptes pas de t’y trouver. C’est cette
non-acceptation qui voile la vérité de ce que tu
entends.
Tu ressens qu’il est bon d’intégrer la connaissance
spirituelle, mais tu trouves difficile d’en voir l’application
pratique dans la résolution de tes problèmes
quotidiens.
34 : Il s’agit simplement de laisser disparaître ta peur
et d’ouvrir un espace assez large pour laisser entrer
davantage de ton Moi rempli d’amour et de paix.
Je te suggère de comprendre que tout ce qui t’arrive
commence par se produire dans ton esprit. En cet
instant, tu perçois ton esprit rempli des pensées que tu
as l’habitude d’avoir. Tu ne laisses aucun espace pour
qu’elles puissent prendre une tournure différente.
Un esprit qui ne connaît que l’instant présent ne
connaît pas le passé et ne se préoccupe pas du futur, il
n’en a pas peur. Cela crée vraiment une ouverture, un
espace dans lequel peuvent pénétrer le dialogue et la
sagesse que tu cherches .
35 : Dans la mesure où tu te permettras d’être dans
cet état d’esprit, c’est dans cet espace que viendra la
sagesse, et tu reconnaîtras très clairement d’où elle
vient.
Lorsque tu poses la question de savoir comment tu
peux être en contact avec ton Moi, je te dis que tu y es
déjà, mais que tu ne reconnais pas sa présence car ton
esprit est saturé. Aussi, de temps en temps, vide la
cruche en étant présent seulement dans l’instant.
Briser de vieux schémas et les remplacer par de
nouveaux est déjà difficile, mais briser de vieux
schémas pour ne les remplacer par aucun nouveau te
sera encore plus difficile.
Suggestion d’une image :
Représente-toi un sablier dont la moitié supérieure est
remplie de sable et qui flotte dans l’eau fraîche et
limpide d’un étang au milieu d’une belle prairie
parsemée de fleurs sauvages. Le bord supérieur du
sablier se trouve juste au niveau de la surface de
l’étang. Le sablier représente ton esprit, et le sable tes
pensées qui le saturent. Il est tellement plein que d’eau
de l’étang, qui représente la conscience Christique ou
le flot de ton Moi pleinement conscient, ne peut que
former de petites vaguelettes sur sa surface
supérieure.
En observant le sable qui s’écoule lentement, permets
à ton esprit d’ouvrir un espace à mesure que tu vois le
sable descend lentement en libérant de la place,
jusqu’à ce qu’il ait complètement disparu.
36 : A mesure que le sable s’écoule, l’eau de l’étang
de la conscience remplit naturellement l’espace ainsi
libéré. Tu la ressens qui coule avec douceur, paix et
amour. Et c’est ce ressenti qui te donne l’assurance
que ce n’est pas parce que les pensées de sable se
sont taries qu’il ne reste plus qu’un vide. Au contraire,
tu ressens l’espace se remplir d’un flux unificateur et
non fragmenté dans lequel tu peux simplement te
laisser immerger en toute sécurité. En voyant cette
vision et en t’y voyant complètement immergé, tu sais
que tu permets à ton esprit divin de t’embrasser.
37 : Aborde ce processus en ayant une confiance
absolument totale, dans le fait que ce que représente
pour toi ton esprit divin te sera révélé de façon
incontestable. Cela devient un processus de
connaissance .
Merci. Comment puis-je te servir ?
Il n’y a qu’un service, et c’est le service envers ton Moi
avec un « M » majuscule.
Afin que l’esprit de Dieu soit reconnu, on doit en faire
l’expérience. Tu atteindras ton but en accomplissant
cette expérience et en vivant son extension naturelle.
Tout ce qui existe dans la Réalité existe en toi et
s’exprime en tant qu’amour absolu du Père.
Je t’encourage donc à penser que l’acte de s’éveiller
consiste à ôter le voile pour voir ce qui est déjà là. Cela
le rendra beaucoup moins complexe, car il y a
infiniment moins « à faire » que tu ne pourrais le
penser.
38 : Il y a toujours le côté humain qui te dit : « j’ai déjà
entendu cela » et qui continue à t’entraîner vers de
nouvelles façons de chercher l’Eveil. Je te demande de
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comprendre que c’est là tout le processus qui maintient
vivante l’image que l’ego a de toi.
Tu t’approches plus facilement de cette réalisation
lorsque tu te permets dans ton mode de pensée
habituel, de ressembler davantage à ce que tu es
quand tu reconnais ton esprit divin. Cela consiste à être
dans la confiance à refuser de reconnaître la peur et à
n’accepter que ce qui t’apporte la paix et qui voit
l’amour au-delà du masque de la haine.
Autorise-toi à être nourri par ton esprit divin, afin qu’il te
devienne naturellement plus facile d’avoir confiance en
cet esprit, sans ressentir que tu devrais compter sur ton
esprit limité comme tu l’as fait pendant tant d’années.
39 : Résistance à la conscience
Je puis t’affirmer que ta résistance actuelle a beaucoup
à voir avec le sentiment que tu perdrais contact avec
les gens qui t’entourent, avec ceux qui ne semblent pas
rechercher leur identité spirituelle. Tu a peur d’être
coupé de ces gens si tu devais lâcher prise pour
simplement te permettre de te souvenir de cette
identité.
40 : Lorsque je change ma manière de voir le monde,
celui-ci semble changer. Mais vois-tu, le monde ne
change jamais. Il n’y a pas de monde à changer ! Il n’y
a que notre perception qui change, et les choses qui
nous entourent semblent faire de même.
Le monde est toujours l’effet. la cause est ta manière
de penser, ton état d’esprit. Lorsque la cause change
l’effet ne peut pas faire autrement que de refléter la
cause.
Tu ne peux faire l’expérience que de ce que tu choisis,
du scénario que tu as écrit dans ton esprit.
41 : Un nouvel âge ?
L’évolution par étapes est la parfaite description de la
suprême réussite de l’ego. Cela te maintient dans un
état permanent où tu te laisses aller à croire qu’il y a un
but quelque part alors que si tu reconnais que tu es la
création parfaite du Père, il n’y a rien vers quoi évoluer
si ce n’est t’en souvenir. Or le souvenir est instantané.
42 : L’esprit de Dieu n’existe que maintenant. Il ne
faudrait pas interpréter cela comme une injonction à
t’immobiliser de quelque façon que ce soit, car l’esprit
de Dieu est un état de mouvement permanent et ce
mouvement est toi, son fils.
Il y a une seule cause et un seul effet. L’esprit de Dieu
est la cause, et Toi en tant que Son fils créé, tu es
l’effet. Et c’est l’expression de l’effet qui constitue le
mouvement de l’univers.
Les faits historiques et le rassemblement d’informations
tels que tu les vois sont ce que le monde t’a offert et qui
t’a empêché de voir la vérité. Tu ne trouveras nulle part
la preuve de la vérité sur toi-même dans le monde de
l’illusion.
43 : En ce qui te concerne aucune condition n’existe
en dehors de toi-même. Que tu vives dans les cieux
dépend entièrement de ton état d’esprit et du fait que tu
choisisses cet état d’esprit pour refléter tous les effets
des cieux que tu as choisis. Les cieux existent en toi
pour l’éternité, tout comme ta divinité. Tout ce que tu
pourras vivre ne sera fonction que de ton état d’esprit
du moment.
44 : La cause de chacune de tes fausses perceptions
vient de ta non-connaissance de qui tu es. Tant que
cette perception erronée ne sera pas corrigée toutes
tes fausses perceptions provenant de ce point central
resteront fausses. Il te faut regarder avec les yeux de la
vérité pour voir la vérité. Tu ne peux pas regarder avec
les yeux d’une fausse perception et voir la vérité. En
dernière analyse, ton seul choix consiste à décider si tu
veux abandonner ta perception erronée ou pas.
La fausse perception se produit lorsque tu ne regardes
pas avec les yeux de Dieu, lorsque tu vois quoi que ce
soit d’inférieur à la perfection de sa Création.
En te permettant d’avoir une perception plus en accord
avec celle de la vérité, tu verras mieux la vérité de tes
frères. Tu les regarderas avec une vision limitée, mais
avec les yeux de la plénitude.
45 : Je t’invite à ne te préoccuper que de ton propre
éveil. Réalise et anticipe dans la joie ce qui t’attend
lorsque tu finiras par ouvrir les yeux et voir la Réalité.
Ce ne sera pas une cour de récréation déserte.
47 : Le choix de la paix
« La raison de choisir la paix est
qu’elle ne fait pas partie de
l’illusion. C’est un reflet de la
réalité. Les choix qui ne
t’apportent pas la paix confirment
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l’illusion et maintiennent ton
attention sur elle.
Comment trouver la paix
L’esprit tel que tu le considères voit beaucoup de
choses à l’extérieur de lui-même. L’esprit dont je parle
est la totalité de Toi, c’est ta plénitude. Toi et Moi ne
pouvons rien faire pour changer cela. N’est-ce pas
rassurant ?
En ce moment, il y a deux choses avec lesquelles tu te
débats. La première et la plus importante est ton
manque de clarté. La seconde est ta croyance qu’il se
passe quelque chose dans ta vie dont tu n’as pas le
contrôle.
Parlons de la clarté. Ton esprit ne voit pas bien ce que
tu peux faire exactement pour modifier ce qui apparaît
comme ta détermination à grandir spirituellement, et ce
qui apparaît aussi comme tes activités quotidiennes. Tu
vois ces activités te conduire à n’être plus centré sur la
calme et la paix.
Je t’ai moi-même dit que tu faisais l’expérience de ce
que tu choisissais de voir. Tout cela signifie simplement
que, quelque soit ce qui se trouve dans ton esprit, tu
penses en faire l’expérience.
50 : je dis bien « tu penses en faire l’expérience » car,
dans le monde des rêves, c’est précisément cela : un
rêve. Néanmoins, cela te semble réel, et nous en
parlerons comme quelque chose de réel dans le rêve.
Il t’es difficile d’identifier les modes de pensées confus
que tu as en tête actuellement, car ils sont là depuis
très longtemps. Comme tu t’es habitué aux sentiments
qu’ils te procurent, ils te sont devenus familiers. Tu
t’identifies donc à cela.
En Réalité, ce que tu t’efforces d’atteindre est un
sentiment de paix. Je te suggère la chose suivante :
lorsque tu passes par un processus quelconque,
reconnais que tu le traverses pour arriver à un état de
paix.
51 : Sois conscient que tout ce que tu fais, quoi que ce
soit, tu le fais pour atteindre la paix. Devant toute chose
que tu fais consciemment, répète-toi : Je fais cela pour
arriver à la paix, parce que ça m’apporte la paix.
Choisis la paix lorsque tu te laves les dents, en
contemplant une belle fleur, lorsque tu sens quelqu’un
qui menace tes arrières.
52 : Rien ne peut t’empêcher de te rappeler qui tu es.
La seule chose qui pourrait sembler retarder le
processus est celle dans laquelle tu es engagé
actuellement et qui consiste apparemment à te punir de
ne pas en être conscient actuellement. Tu fais cela
parce que tu n’as pas totalement choisi de tout lâcher.
Tu n’as pas totalement choisi de franchir cet espace
sécurisant dont tu rêve actuellement et de revenir à ton
état normal et naturel dans lequel tu te rappelles les
choses.
53 : Dans tout ce que tu fais, choisis la paix. Quand tu
sais que ce quez tu fais ne t’apporte pas la paix, mais
que tu veux tout de même le faire, garde le sentiment
que cela n’a rien de mal.
Je t’invite à porter ton attention sur la façon de
communiquer. Lorsque tu communiques avec
quelqu’un, il se passe apparemment deux choses : tu
dis comment tu te sens et l’autre entend ce qu’il veut
entendre à ce sujet.
Si tu es dans un état d’esprit qui apporte de la colère
ou de la peur, c’est cette colère ou cette peur qui sera
perçue par la personne qui t’écoute. Si tu as comme
point de départ la paix et la confiance, c’est cette
confiance qui sera perçue et il y aura une vraie
communication. En te disant de donner ta confiance,
je te suggère d’avoir conscience et de reconnaître que
ce en quoi tu as confiance est la vraie nature de l’Etre
avec lequel tu communiques. Permets alors à cette
confiance de passer de la vraie conscience de l’autre
vers ce que tu peux percevoir chez l’autre comme un
état de conscience plus limité.
54 : Avec ce type de communication comment
résoudre un désaccord financier dans lequel je suis
impliqué ?
Tu as des relations dans lesquelles le vieux démon de
l’argent est impliqué. J’aimerais que tu te penches sur
le fait que, dans la réalité, il n’y a qu’une valeur qui soit
impliquée : celle que tu donnes à la paix de ton esprit.
55 : Je te suggère de prendre du temps pour rester
très tranquille et regarder ce qui se passe dans ton
esprit lorsque tu imagines tous les scénarios qui
pourraient se produire, à la fois comme tu aimerais les
voir se produire, et comme tu crains de les voir se
produire. Prends conscience du sentiment de paix que
tu éprouves face à chaque scénario, je fais allusion à
un sentiment de satisfaction totale. Et puis, prends le
scénario qui te satisfait totalement et garde-le. Garde-le
dans la douceur garde-le dans en avoir peur et
permets-lui de se produire. Aie confiance dans le fait
qu’il va se produire. Permets aux choses de se
produire. Si tu es dans un état de clarté absolue et que
tu y restes, elles se produiront.
Choisis ce qui a le plus de valeur pour toi. Si tu choisis
la paix, c’est la paix que tu auras, sous toute forme que
tu décides.
56 : Tu chercheras et trouveras, soit des confirmations
de ton rêve, soit des confirmations pour te faire
abandonner ton rêve. Là aussi, c’est un choix.
Je te rappelle que les expériences physique ne servent
qu’à prendre conscience des processus de pensées
qui reflètent tes croyances. L’objet à propos duquel le
7
conflit se produit peut prendre la forme de n’importe
quoi qui ait de la valeur pour toi. Mais voir cet objet
comme la raison ou la source du conflit te fait passer à
côté de la question. Tes désirs conflictuels quand à
l’issue du conflit dénotent ta croyance en la pénurie.
Demande-toi si seulement ce conflit existerait si tu
avais l’absolue conviction de pouvoir amener dans ton
expérience tout ce que tu choisirais d’avoir.
57 : Lorsque tu choisis la paix, le bénéfice ultime qui
en découle est que tu reçois la paix. Tu en arriveras à
reconnaître que c’est la seule chose qui ait de la valeur
et qui vaut d’être choisie. Permets que ton frère reçoive
son bénéfice sous toute forme qu’il pourrait choisir.
La raison de choisir la paix est que la paix ne fait pas
partie de l’illusion. Les choix que tu fais et qui ne
t’apportent pas la paix semblent confirmer l’illusion et
focaliser ton attention dessus.
58 : La paix par l’action
C’est la partie pensante qui génère les doutes et les
peurs. Lorsque tu es dans un état de ressenti, tu es
davantage en accord avec ton état d’Etre. On pense
très souvent qu’ils s’agit d’un processus et d’un état
d’esprit très difficiles à expérimenter, car, après tout, tu
t’es décrit toi-même comme un être pensant. La
pensée est devenue un processus que l’on croit à tort
synonyme de connaissance. J’insiste sur le fait qu’il
s’agit là d’une croyance fausse. La connaissance
n’existe que par un état de ressenti.
C’est le fait de faire ce que tu aimes qui te libère du
besoin de penser et qui, par conséquent, te donne la
possibilité de ressentir clairement les choses. Tu as
accès au ressenti à cause de l’amour généré par ce
que tu fais .
Le faire dont je te parle à présent est davantage
quelque chose qu’on pourrait appeler de la bonne
volonté,, une volonté à t’abandonner à un état de
ressenti qui se produit lorsque tu lâche prise dans ton
action .
59 : L’importance des sentiments
Ce sera le sentiment de paix, ainsi que votre
expérience d’être dans un espace où vous savez que
vous êtes solidement implantés dans l’esprit de Dieu
dans lequel il n’y a pas de peur, qui vous permettra
beaucoup plus facilement de discréditer les sentiments
de peur qui sont générés lorsque vous oubliez qui vous
êtes.
60 : Lorsque tu es dans un état d’esprit de paix, que tu
as des sentiments de joie, d’amour et d’harmonie, ne
trouves-tu pas que tes pensées sont toujours celles qui
englobent ce niveau de ressenti ou qui semblent en
émaner ? Les sentiments qui semblent résulter de ces
pensées de paix, d’amour et d’harmonie, sont la
continuation du sentiment originel à partir duquel ces
pensées se sont formées.
Tu remarqueras que tu abandonneras plus facilement
les sentiments qui semblent générer de la peur si tu
t’autorises à les confronter aux sentiments de paix. Si
tu tentes de laisser disparaître tes sentiments de peur
avec des pensées de paix, tu trouveras cela beaucoup
plus difficile.
61 : Ce que je suis en train de te dire vise à te
permettre de tenir l’ego en échec en étant conscient de
tes sentiments et des pensées qu’ils produisent.
62 : Ayez de la douceur vis-à-vis de vous-même
Il ne t’es pas possible de changer ton véritable Moi.
Tu ne peux que reconnaître ce Moi, ou bien
continuer à reconnaître une perception limitée de
ce Moi, que nous avons appelé l’ego.
Ton ego n’est qu’une perception erronée que tu as vis-
à-vis de toi-même, et cela n’en fait pas quelque chose
de mauvais . quand je dis qu’être dans un état de joie est la seule
63 : T’aimer toi-même alors que tu te sens odieux ?
Eh bien c’est précisément ce que je te suggère. Pour
commencer à changer ces modes de pensées pleins
de jugements, je te suggère de ne pas tenter de
changer quoi que ce soit, mais de te permettre de
prendre conscience du fait que tu existes vraiment
dans un état d’Amour. En faisant cela, tu te mettras à
créer un schéma consistant à aimer en toute
circonstance et dans toute situation. Tes vieux schémas
commenceront à disparaître. Tu ne feras rien pour
tenter de les changer. Tu ne feras que remplacer les
pensées les moins aimantes par des pensées plus
aimantes .
64 : Le fait de te trouver dans un état de paix
t’apportera la joie. Etre dans la joie te permettra de voir
ta propre nature remplie d’amour. De même, je ne peux
te dire de t’exercer à être dans la paix. Ce que je puis
te suggérer est de laisser disparaître les pensées qui
ne sont pas remplies de paix. La paix vient d’elle-même
lorsque tu fais ce choix.
Je t’affirme, ta fabrication du temps est la plus grande
limite que tu aies créée. Tant que tu te verras
prisonnière de ce monde, tu y resteras toujours
prisonnière. En permettant au Saint esprit d’œuvrer
avec toi et de te libérer de toute chaîne, il te faut laisser
les choses se passer pour te servir au mieux . ou aucune activité, et que le résultat sera exactement
Tu ne trouveras pas la confirmation de ce que je te
suggère en regardant autour de toi. Tu ne la trouveras
qu’à l’intérieur de toi-même, là où il n’est nul besoin de
confirmation par le monde extérieur . monde meilleur pour toi-même et pour les autres en
Tu as choisi de faire l’expérience de ton Moi. Alors, tant
que tu permets à ton attention de te le confirmer, tu
dois comprendre que tout ce qui t’arrive, à toi
8
directement aussi bien qu’autour de toi, n’arrive que
pour t’apporter cela, et d’une manière absolument
parfaite. Lorsqu’on oublie cela, toute cette affaire
d’éveil spirituel devient une tâche pénible et perd tout
son attrait.
66 : Qu’en est-il de la joie lorsque tu dois te forcer à
suivre l’injonction qui te dit : j’ai besoin de m’éveiller ?
Autorises-toi à être dans un état de joie et sache que,
lorsque tu es dans cet état, tu es dans un état
appartenant à Dieu. Le reste suivra. Lorsque tu es
dans la joie, la frustration s’estompe. Tu ne fais rien
pour la faire s’estomper. Mais il y aura toujours une
voix qui te dira : je n’ai pas de raison logique d’être
heureux lorsque j’ai des dettes, lorsque je suis entouré
par des choses qui m’empêchent d’être heureux.
Comment puis-je être joyeux lorsque mon mari ne me
comprend pas, lorsque ma belle mère pense que je ne
suis pas u e épouse parfaite, lorsque mes amis me
jugent à tort et lorsque je ne peux payer la facture
d’électricité ? Cela n’a évidemment rien de logique
chose qui changera tout ce que tu vois autour de toi.
Ce ne sont pas les choses qui disparaissent qui te
permettront d’être dans la joie. C’est ton choix d’être
dans la joie et la paix qui créera un monde de pense
qui reflètera la joie et la paix. Lorsque ton esprit sera
dans un état de paix perpétuelle et parfaite, il te
deviendra impossible de vivre des expériences qui ne
reflètent pas perpétuellement la paix, la joie et l’amour.
Le changement du scénario intérieur change le jeu
extérieur.
67 : Ce que vous faites n’a pas
d’importance.
Revenons une fois de plus sur l’axiome de base selon
lequel rien n’arrive dans ton monde qui ne soit pas
l’expression et le reflet de ton processus de pensée à
un instant donné. Si tu choisis de travailler comme
membre d’un conseil quel qu’il soit, fait-le. Fais-le et
demande-toi pourquoi tu es là. Qu’est-ce que je suis en
train d’essayer de découvrir par cette expérience, et
qu’es-tu en train de t’enseigner ? Permets à chacun de
tes choix de devenir une leçon. L’activité elle-même
n’auras pas d’importance. Pourquoi tu la fais voudra
tout dire. A mesure que tu comprendras cela, tu sauras
finalement que tu peux choisir n’importe quelle activité,
le même.
Sois là où tu es à l’instant, respecte l’endroit où tu es à
chaque instant.
68 : Je te dirai que tous les choix que tu as fais
jusqu’ici ont été faits avec l’idée que tu rendrais le
changeant ton environnement. C’est un motif tout à fait
louable. Mais c’est un moyen d’apprendre inefficace,
car tu demandes à l’événement de t’enseigner quelque
chose, au lieu de permettre à la réponse de venir de
l’intérieur de toi-même et d’être simplement illustrée
par l’événement. Dans un cas, tu portes ton attention
sur l’événement comme étant la réponse, dans l’autre,
tu portes ton attention à l’intérieur de toi-même en
reconnaissant que tu es toi-même la réponse.
L’événement lui, ne change pas.
69 : Je vais te donner une indication Tu te demandes
souvent si tu as bien reçu une réponse. Tu poseras la
question en te demandant : est-ce là la réponse que je
dois entendre ? Et tu te demanderas si ce n’est pas
encore une injonction de ton ego, ou si c’est la voix de
ton Moi unifié. Pour savoir ce qu’il en est, pose-toi la
question suivante : Avec cette réponse, ai-je été
davantage rempli d’amour ? Suis-je devenu plus
paisible ? Est-ce que j’y trouve de la joie ? Il s’agit, en
fait, d’une seule question, car les trois sont la même.
Avec ces critères, tu sauras si la réponse t’est venue
de la totalité de ton Moi, ou de ton moi limité.
70 : Barricades sur le chemin de la paix
Ce jeune enfant est un gros poids dans ton esprit. Alors
permets-moi de te dire ceci : il cherche l’amour, et
l’amour que tu as à lui donner ne peut-être reconnu,
même par toi tant que tu ne ressens pas cet amour vis-
à-vis de toi-même. En cherchant l’amour et en
essayant de trouver l’expression de ton Etre véritable,
tu l’aides lui aussi dans sa recherche. Ce n’est qu’en
reconnaissant ton Moi et en en faisant l’expérience que
tu transmettras cela de manière significative.
Je puis te dire que la culpabilité et le jugement sont des
barrières sur le chemin de la paix.
71 : Si tu ne te mets pas d’abord toi-même dans une
position de paix, tu ne donnes aucune position à cet
enfant.
Si tu fais attention à ton bien-être, ce qui se passera
dans ta relation sera simplement un effet naturel. Cela
prendra la tournure qui servira le mieux le
développement de ton Moi et celui du Moi de ton
enfant.
73 : L’expérimentation de vos
pensées
Lorsque vous êtes reliés à votre état
naturel d’Etre, lorsque vous ressentez
l’harmonie de la paix et que vous faites
des demandes à partir de cet état, vous
n’avez qu’une seule manière d’en
expérimenter les résultats. Lorsque
votre esprit se trouve dans un état de
confusion et de peur, vous ne pouvez
9
expérimenter que dans la peur ce que
cette peur va manifester.
La relation entre l’esprit et
l’expérience
Lorsque vous n’avez pas l’esprit clair, ce manque de
clarté s’exprime sous la forme d’une vie chaotique. En
fait, l’ego reçoit une certaine information sur la
confusion existante et interprète cela en pensant qu’il
est incapable d’en contrôler les effets. Ces effets
deviennent quelque chose d’inconnu et cela engendre
des peurs. Comme votre attention est focalisée sur ces
peurs, elles se manifestent.
Ce qui vous apparaît comme le mode de pensée de
votre subconscient vous apparaît ainsi parce que vous
ne voulez pas vous y confronter. Les pensées ou les
solutions qui se trouvent dans votre subconscient sont
bien en vue dans votre esprit conscient, mais elles s’y
trouvent sous une forme que vous n’avez pas
reconnue.
76 : C’est ce manque de reconnaissance qui est à la
base de votre confusion. Et c’est cette confusion qui
conduit à la manifestation de vos peurs.
Rien ne vous arrive qui ne se trouve dans votre
esprit « est une offre de liberté absolue. Vous avez
vraiment le pouvoir de déterminer ce qui se trouve
dans votre esprit.
Je vous encourage à vous autoriser à ouvrir votre
esprit à la paix, à l’attitude pacifique que vous avez et
qui reflète davantage votre état d’esprit naturel, cet état
d’esprit qui traduit votre Etre. C’est dans cet état de
paix que vous ferez l’expérience de la clarté. Vous
ferez l’expérience de la certitude absolue que, lorsque
vous créez une expérience dans votre vie physique à
partir de cet état de paix, son déroulement ne comporte
aucune confusion.
Vous pouvez considérer les choses ainsi : trouble à
l’intérieur / trouble à l’extérieur, paix à l’intérieur / paix à
l’extérieur, amour à l’intérieur / amour à l’extérieur.
Ce dont vous faites l’expérience dans votre réalité
physique n’est qu’une confirmation de ce dont vous
faites l’expérience dans votre esprit. Tout ce qui vous
arrive se trouve dans votre esprit.
78 : Si vous continuez à faire l’expérience de choses
déplaisantes dans votre existence physique, sachez
que votre ego a donné une certaine valeur à ces
expériences. Et, encore une fois, au lieu de vous juger
négativement pour avoir permis qu’elles se produisent,
voyez-les comme le reflet de ce qui se passe dans
votre esprit, et faites un nouveau choix. Choisissez
encore, jusqu’à ce que ce processus de choix devienne
une volonté normale et naturelle de choisir la paix.
 79 : Pour mettre en pratique les principes dont je viens
de parler, je vous suggère de considérer que ce n’est
absolument pas ce que vous faites qui mène à la
réalisation de ce que vous désirez. C’est l’état d’esprit
dans lequel vous vous trouvez qui compte.
81 : N’essayez pas de comprendre ce que je vous dis.
Dites vous simplement : « Je choisis la paix au lieu de
cela ». Autorisez-vous à ressentir la chaleur de l’amour
qui accompagne cela et vous enveloppe à mesure que
vous reconnaissez la présence de la paix que vous
avez choisie. Reconnaissez la présence de votre Moi
dans cet espace, et vous connaîtrez le reste.
84 : Comprends pourquoi se crée la guerre. Lorsque
tu n’acceptes plus que des conflits soient réels ou qu’ils
aient une valeur, il n’y a plus aucune raison que ces
conflits fassent partie de tes pensées. Et s’ils ne sont
plus dans tes pensées, il est impossible qu’ils
apparaissent dans ton expérience.
Choisis la paix. Avant tout, choisis la paix jusqu’à ce
que tu reconnaisses que c’est le seul choix. Et lorsque
cela finira par t’apparaître lumineux tu t’éveillera
brusquement en reconnaissant que tu n’avais jamais
quitté la paix.
85 : Alors tu comprendras pleinement le sens du mot
illusion.
Il y a des livres entiers d’informations. Des quantités
d’information ont déjà été donnés, mais n’est valable
que ce que tu es prêt à accepter . Aussi allons-nous
attendre que tu aies d’autres questions qui montrerons
que tu es à même d’accepter leurs réponses.
86 : Les choix dans la manifestation
Le terme « univers abondant » est un mot de l’ego s’il
se réfère à tout ce qui peut vous venir parce que vous
l’avez demandé avec un sentiment de besoin. Le
terme « univers infini » est plus juste, car il vous aide à
refléter dans votre conscience la perception du fait
qu’un univers infini se rapporte véritablement à L’esprit
de Dieu. Croire que l’abondance existe dans l’esprit de
Dieu crée la pensée selon laquelle il pourrait y avoir un
manque. L’abondance est un mot qui a un opposé. Et
les opposés n’existent pas dans l’esprit de Dieu.
87 : Comprenez également que la seule valeur que
vous pouvez attacher à juste titre au fait de connaître
votre aptitude à la manifestation est que c’est très lié à
votre véritable capacité créatrice qui est l’expression de
qui vous êtes. La chose elle-même qui se manifeste
dans votre conscience physique n’a aucune valeur.
Mais ce qui a de la valeur est le fait que vous puissiez
la fabrique ou la manifester et que cette manifestation
est dans la ligne de la véritable expression de votre
Etre.
10
Lorsque tu es éveillé, le mot « besoin » ne fait même
pas partie de ton vocabulaire. Tout ce qui est reconnu
n’est que plénitude et globalité. J’aimerais préciser
quelque chose ici. Cet état d’esprit limité existe que tu
te perçoive être un corps physique ou un corps d’esprit.
Tu es Esprit, mais tant que cet Esprit a un sentiment de
limite quelconque, tu ne fais pas l’expérience de la
totalité de ton être. Cependant, l’existence dans la
forme physique t’offre ce qu’il y a de plus éloigné du
concept selon lequel tu es Esprit.
89 : Personne ni aucune autre force dans l’univers ne
soutiendra ton appel à la manifestation simplement
parce que toute force qui existe dans l’univers et qui
est en symbiose avec la reconnaissance de l’esprit de
Dieu ne voit aucun besoin. Je ne suis pas en train de te
dire d’abandonner tes besoins, mais seulement le sens
que tu leur donnes. Vois-les comme un mécanisme qui
soutient l’expérience physique et fais-en ce que tu
veux.
90 : Ce sentiment de paix est ce qui se rapproche le
plus de la reconnaissance que tu as fréquemment
d’être en symbiose avec ton Moi. En eux-Mêmes, tes
choix n’ont aucune valeur. C’est la motivation avec
laquelle tu les fais qui a de la valeur.
Comment pourrais-tu envisager de faire quelque chose
qui soutienne ton expérience physique, tout en croyant
que cette création est nécessaire pur soutenir ton état
réel ? Et c’est bien ce qui arrive lorsque tu donnes de
l’importance à ce que tu manifestes au lieu d’en donner
au processus de cette manifestation.
91 : Dans le passé, lorsque tu as essayé de manifester
des choses à partir de la peur, à partir d’un besoin ou
d’un sentiment de manque, les choses en question ne
se sont pas manifestées. Je t’invite à reconnaître que
le fait qu’elles ne se soient pas manifestées est
conforme à ta demande d’éveil. Si elles s’étaient
manifestées lorsque tu as essayé de les faire exister à
partir de la peur, elles n’auraient pas confirmé la
véritable identité de ton être. Tu n’as pas demandé à
être davantage trompé. Tu as demandé à te rappeler la
véritable nature de ton Moi. Comprends donc
simplement que tout ce qui t’arrive est parfaitement
cohérent avec ta demande. Et lorsque ton ego
demandera quelque chose qui n’apparaîtra pas, tu
sauras que ta demande aura été exaucée une fois de
plus.
J’entends par rêve un sentiment vis-à-vis de toi-même
qui n’est pas réel. Si tu considères que tu as mis en
place un décor physique pour jouer ta pièce de théâtre
en sachant que le rôle que tu joues n’est qu’une
caricature de ton Moi, alors considère cela comme un
terrain de jeu. Et joue ton rôle joyeusement en
reconnaissant cela. Je t’invite à savoir que la joie que
tu ressens lorsque tu es libéré des limites du rêve
dépasse de loin « l’amusement » que tu dis avoir en
jouant dans ce rêve.
92 : L’expérience de vos pensées
Vois-tu, lorsque tu es en accord avec ton état naturel
de paix et d’harmonie, comme tu es l’extension de
l’amour que tu es véritablement, cet état d’esprit sais
très exactement ce qu’il faut te fournir pour ton bien
être physique. La certitude qui accompagne cet état
d’esprit amènera la clarté, et cette clarté se traduit
merveilleusement en ce que tu appelles la satisfaction
de tes besoins.
A tout instant tu es l’expression de ton mode de
pensée. Je te suggère de ne pas porter ton attention
sur ce que tu veux percevoir comme des modes de
manifestations particuliers ou d’autres diversions, mais
de te concentrer totalement sur qui tu es.
94 : Tu n’es pas la confusion, tu n’es pas la colère et
tu n’es pas la peur ; mais lorsque ces choses, ces
pensées ou ces sentiments se trouvent dans ton esprit
conscient, tu en fais l’expérience. Je t’invite à ne pas
comprendre cela ni à l’interpréter comme quelque
chose de mauvais ou comme une raison
supplémentaire de te juger d’être en manque.
Comprends plus clairement que toutes les choses qui
te viennent te viennent en réponse directe à ce que tu
as demandé. Tu les as demandées en leur permettant
de se trouver dans ton esprit.
C’est pourquoi je te répète que tu n’as rien à changer
si ce n’est ton esprit. Ce qui s’y trouve déjà est
recouvert par l’illusion de qui tu penses être. Aussi
n’aborde pas ce processus de changement d’esprit en
te disant : Je dois devenir quelque chose. Aborde-le
plus directement en sachant avec assurance que ce
changement te réaligne simplement sur ce que tu as
toujours été. Si tu préfères, considère-le comme un
processus qui te fait sortir d’un état d’amnésie.
97 : Je te suggère d’emprunter la voie rapide qui ne
comporte que peu d’embranchements et qui n’entraîne
pas trop ta pensée sur des chemins de traverse.
Permets-toi de vivre ta vie simplement, en cohésion
avec l’expérience de ton Moi, c’est-à-dire avec
l’expression et l’incarnation de l’amour pour lesquelles
ton Père t’a créé. C’est dans ce cadre d’amour que tu
connaîtras la paix. Aussi, recherches la paix pour
comprendre l’amour. C’est la seule manière que tu aies
de comprendre et de reconnaître la réponse à ta
question :
« Qui suis-je ? »
Apprendre à manifester de la richesse ne t’enseignerait
rien. Comprendre que tout vient à toi en tant
qu’extension de ton être, c’est tout comprendre. Aussi,
ne mélange pas les questions et ne pense pas qu’elles
s’imbriquent les unes dans les autres. Comprends
clairement qu’il n’y a qu’une seule question et une
seule réponse.
11
98 : Les dons de Dieu
Les dons de Dieu ne sont vraiment pas physiques. Le
don de Dieu est toi et tout ce que tu es, ton envergure
qui est son envergure. Ce don t’ayant été donné, ce
que tu en fais t’apporte tout le reste que, dans ton état
physique, tu appelles dons. Toute chose dans la forme
physique ou matérielle se manifeste comme moyen
d’illustrer les expérience que tu as choisies.
Fondamentalement, le Toi que Dieu a créé existe
uniquement et totalement sous forme d’Amour. Ce que
tu décides de faire avec le pouvoir de cet amour
constitue ton choix d’une certaine expérience. Et
lorsque cette expérience te met dans un état d’esprit
qui t’amène à croire que tu es séparé de Dieu que tu es
moins que ce que Dieu a créé, tu développes un
sentiment de besoin. Tu commences alors à chercher
quelque chose pour combler ce besoin. N’ayant pas
conscience de ta propre capacité à satisfaire tout
besoin que tu peux avoir, tu te tournes vers l’extérieur
de toi-même pour demander un don. Par cette
demande, tu reconnais les limites de qui tu crois être.
99 : Je t’encourage à comprendre que tes limites
financières existent parce que tu n’accepte pas que
l’argent t’arrive aussi librement que ta croyance le lui
permet.
Tu es perpétuellement en état de manifestation.
Simplement, tu n’en as pas conscience. Tu ne la vois
se produire qu’en concentrant ton attention dessus.
100 : Si bien que, lorsque tu ressens le besoin de
changer le cadre d’une expérience, de l’embellir ou de
l’élargir, la seule chose que je t’encourage à
comprendre est qu’il te faut reconnaître simultanément
que tout le décor nécessaire à un changement dans
cette expérience sera instantanément présent dès que
tu auras laissé de côté toute limite à sa manifestation.
101 : La condition humaine
Le choix de faire l’expérience de ce qu’on nomme la
condition humaine est un processus d’expérimentation
des limites. Tant que l’on est dans la condition
humaine, il est impossible de faire l’expérience d’un
état totalement illimité. Cependant, il est facile de
comprendre que dans la condition humaine vous
pouvez passer au-delà de toute limite qui vous fait
croire que vous êtes à la merci de quelque chose qui
est hors de votre contrôle conscient des choses qui
semblent vous arriver au sein de cette condition.
Le processus qui consiste à définir clairement
l’expérience est l’élément clé. C’est-à-dire qu’il s’agit
d’avoir une compréhension plein et entière de ce qu’est
l’expérience dans laquelle tu es immergée sur le
moment.
 102 : Sans cette compréhension, tu te mets dans un
état de réaction et, par sa nature même, une réaction
suppose que quelque chose d’imprévu et de non
souhaité s’est produit. En revanche, lorsque tu es dans
un état qui reconnaît ce qu’entraîne l’expérience, il t’est
bien plus facile de te permettre de savoir avec certitude
que tu contrôles l’ensemble du décor. Le processus qui
consiste à reconnaître ce qui se passe te permet
d’élargir ton attention et ta conscience pour embrasser
la totalité du décor et c’est ce qui te fait dépasser le
stade de la réaction.
La raison pour laquelle je les appelle des schémas ou
des scénarios est qu’ils sont répétitifs, et la raison pour
laquelle ils sont répétitifs est que tu n’as pas reconnu
consciemment ce que tu as choisi d’apprendre. Une
fois que tu reconnais consciemment la leçon et que tu
vois la valeur et la plénitude de ce que tu avais décidé
de t’apporter par cette leçon, le schéma prend fin. Son
but est accompli. C’est pourquoi je t’affirme qu’il t’est
extrêmement bénéfique d’être conscient de ce que
l’expérience dans laquelle tu es impliquée sur le
moment essaye d’amener à ton attention.
Mettre fin à un schéma exige l’expérience de la leçon
que tu as amenée dans ta connaissance consciente.
C’est son expérience et le fait que tu l’aies vécue qui
détermineront la valeur qu’elle a eue. Tu verras bien
souvent que sa valeur a consisté à te montrer que la
peur n’avait aucune valeur. Mais tu ne fais pas
l’expérience du fait que la peur n’a aucune valeur tant
que tu demeures dans un état où tu ne fais que réagir à
la peur. Alors, ce dont tu as peur, sous une forme ou
une autre, continue à apparaître et c’est cela qui crée
un schéma.
Le karma n’est qu’une excuse pour prolonger un
schéma auquel tu t’es habitué. La plupart du temps, ce
schéma te dit qu’il y a le bien et le mal et que, pour
faire l’expérience de la plénitude de quelque chose, tu
dois en avoir expérimenté les deux aspects.
Ce n’est qu’un choix. Mais si c’est ton choix, ce sera
aussi ton schéma.
104 : Se juger soi-même
« Un cours sur les miracles » dit : Rêve
de la bonté de ton frère au lieu de
continuer à rêver de ses erreurs.
Choisis de rêver sa prévenance au lieu
de compter les blessures u’il a
infligées. » ( T543 / 585 ) Que dois-je
faire lorsque je semble ne pas voir la
bonté et la prévenance ?
12
Pour t’expliquer ce qui se passe, je te dirai ceci :
comme tu as développé un besoin d’être aimé, un
besoin de voir de l’amour exprimé à ton égard, tu te
focalises sur ceux qui sont à l’extérieur de toi-même
pour qu’ils te donnent la confirmation de cet amour.
Tu ne la trouveras jamais là. Ce que tu trouveras ne
sera que le reflet de la confusion qui se trouve dans ton
esprit. Tu verras certaines personnes qui reflèteront
apparemment l’amour que tu recherches. Tu en verras
d’autres qui en reflèteront moins. Il s’agit de la
confusion qui existe dans ton propre esprit. Tu dois
comprendre très clairement que tout ce qui vient à toi
ne vient que par toi.
Ce qui vient par toi sous forme d’un ressenti d’amour
est ce que tu trouves exprimé dans les sentiments
d’amour reflétés autour de toi. Il faut donc que tu te
concentres uniquement sur la raison pour laquelle tu
sens que ces sentiments d’amour ne font pas partie de
toi, ne viennent pas par toi et ne sont pas une
extension de toi.
Tu n’es en cet instant, rien de moins que la plénitude et
la totalité de l’Amour. Comme tu es la création parfaite
du Père, il est impossible que tu sois moins que ce que
je t’ai dit. Si tu étais moins que cela, alors lui aussi
serait moins que cela .
Dès que tu te permettras ne serait-ce que de
commencer à comprendre cela, tu découvriras que le
monde qui t’entoure commence à changer
radicalement. Sens-toi bien avec ce changement, mais
que ce ne soit pas un mystère pour toi. Comprends
qu’il change parce que tu changes. C’est la seule
manière qu’a le monde extérieur tel que tu le vois de
changer. Le monde qui t’entoure n’est qu’un lieu qui
attend que tu y projettes tes manifestations. Lorsque tu
y projettes des peurs et des doutes, c’est cela que tu
feras l’expérience. Mais si tu permets à l’expérience de
l’Amour de se développer en toi, le monde reflètera
cette expérience d’Amour.
106 : Les choses seraient plus faciles si tu n’avais
qu’à attendre de voir l’amour te venir des autres. Cela
n’exigerait rien de ta part. Mais si cela était vrai, tu
serais indéfiniment victime du monde. Je t’affirme que
la dimension physique extérieure du monde tel que tu
le vois en ce moment est prisonnière de ton mode de
pensée.
Je te demande d’aller à l’intérieur de toi-même et de te
demander si tu crois que Dieu te juge. Et lorsque tu
auras la satisfaction de voir que ce n’est pas le cas,
demande-toi : Si Dieu ne me juge pas, pourquoi est-ce
que je persiste à le faire ? Si Dieu me voit comme son
fils rempli d’amour, pourquoi est-ce que je refuse de
ressentir cela ?
Autorises-toi à répondre à cet amour en t’offrant tous
les moments de joie que tu peux chaque jour. Tu seras
surpris par les petites choses qui t’apporteront de la
joie si tu te permets simplement d’être digne de les
recevoir. Il s’agit d’un ressenti qui doit venir de
l’intérieur de toi-même . C’est la décision fondamentale
que tu dois prendre pour être tout simplement heureux.
Je sais que tu as le désir de contenter Dieu et
j’aimerais que tu saches qu’il n’y a pas de plus belle
façon de le faire qu’en étant joyeux. Peu importe ce qui
te rend joyeux ; il s’agit simplement de choisir de
t’autoriser à être dans la joie.
109 : Différence et vérité
Le point où tu en es dans ce
processus qui consiste à aimer
détermine ta capacité à comprendre
la vérité.
Vous êtes Eveillés en ce moment.
La totalité de votre être a pleinement conscience de qui
elle est. L’aspect limité de vous-même que vous avez
fabriqué et auquel vous vous êtes identifiés et que
j’appelle l’ego, se convainc progressivement par tout
moyen autorisé par l’ego qu’il est en fait Eveillé. Cela
peut vous paraître étrange mais, parce que vous vous
êtes identifiés à un ego, c’est par l’ego que vous devez
recevoir le message que vous n’êtes pas un ego. Le
nombre de raison de percevoir que l’on dort étant égal
au nombre d’égos qui semblent dormir, il y a autant de
manières différentes de permettre au message d’être
perçu. Et vous ne devez pas vous préoccuper du fait
que chacun ne se laisse toucher que par le message
qu’il est capable d’entendre sur le moment.
Je vous ai déjà dit bien souvent que vous ne devez
vous préoccuper que d’une seule chose : votre propre
éveil. Je vous assure que, lorsque cet éveil est en
marche, vous vous rendez clairement compte que c’est
par votre processus d’éveil que le message que vous
tentez de transmettre est automatiquement compris par
chacun de ceux qui cherchent à accomplir la même
chose. Je vous assure également que chacun peut
alors percevoir ou voir cet éveil se produire d’une
manière différente ou par un chemin différent de celui
que vous avez choisi.
112 : Les autres voient simplement qui ils sont à
travers votre vision de vous-même et savent
intuitivement quel chemin prendre pour clarifier leur
propre vision.
Nous avons parlé du petit mot appelé motivation.
Lorsque vous avez à cœur d’étendre votre Etre, quelle
que soit la manière dont vous le percevez dans
l’instant, vous vous mettez à accepter qui vous êtes et,
en partageant cela, vous vous faites à vous-mêmes la
13
démonstration de qui vous êtes. Mais si vous vous
attendez à ce que cela soit reçu par quelqu’un d’autre
avec un certain effet, votre motivation ne sert pas à
illustrer le point dont j’ai parlé. Sachez également qu’il
n’est pas important de chercher être un exemple , car
cela implique que vous vous attendez à ce que q’autres
voient ce que vous êtes et que vous n’êtes plus alors
focalisés sur l’importance de ce qui se passe
réellement.
Dans ton état habituel de conscience lucide, si tu vois
un de tes frères qui dort, vas-tu le critiquer parce qu’il
dort et lui dire que ses rêves ne sont pas aussi bons
que les riens ? Ou bien vas-tu demeurer tranquillement
dans la certitude qu'il se réveillera lorsqu'il sera prêt?
113 : Pourtant je sais que nous sommes parfois aidés
dans notre processus d’éveil par de l’information qui
nous vient de sources diverses. Je sens que la
transcription de ces dialogues pourrait remplir ce rôle
pour certains.
Effectivement, cette information va en aider beaucoup .
Elle les aidera dans la mesure où ils en viendront à une
acceptation, on pourrait dire un point de vue, qui leur
permette d’entendre ce que je te dis. Parallèlement à
cela, il te sera très utile de comprendre qu’il y a
beaucoup d’autres personnes qui ne partagent pas ce
point de vue, et je leur parlerai différemment. Je leur
parlerai dans le langage qui leur conviendra le mieux.
J’essaie de te dire que tu n’auras ni le plein impact, ni
la pleine conscience, ni la pleine connaissance de cette
vérité tant que tu ne reconnaîtras pas que tu l’Es.
Efforce-toi donc de permettre à la perception que tu en
as d’être illimitée. Tu feras l’expérience de la totalité de
ton Moi et tous les autres partageront l’expérience
depuis le point de vue auquel ils sont le plus à même
d’adapter la compréhension de leur ego.
Je t’affirme que je suis avec toi, car nous sommes UN.
Et c’est cette Unité que je t’encourage à présent à
développer en tant que forme pensée. Cela afin que
fusionnent l’identité que tu m’attribues et l’identité qui
est la tienne. Nous sommes vraiment frère et sœur
dans le seul vrai sens de cette expression. Nous
exprimons de manière égale l’extension parfaite et
indistinctement semblable de notre père.
114 : Il ne serais plus du tout juste que je ne
commence pas maintenant à t’encourager à
reconnaître que ces sentiments peuvent s’appliquer à
toi-même. Je t’affirme que si tu les as envers moi sans
les avoir envers toi-même, ils perdent tout sens.
Vois-toi avec la vision du Christ et reconnais en même
temps que c’est ta vision. C’est là que réside la beauté
de tout cela. Accepte ma vision et permets-moi de
partager avec toi le fait que je vois à travers tes yeux.
Je ne possède aucune vison qui exclurait la tienne.<
115 : La reconnaissance de la vérité :
Chaque Moi reconnaît la même Vérité parce que
l’expression de la Vérité est qui tu es. Mais tant que
tu te vois différent de qui tu es réellement, tant que
ce que tu penses est une illusion de la vérité, alors,
tout ce qui contribue à la reconnaissance de ton
Moi et de la Vérité paraît varier énormément.
L’essence de ton Etre ne change pas. Simplement,
tant que tu te trouves dans un état d’esprit où tu as
l’illusion de penser juste, les raisons et manières de
corriger cette façon de penser semblent différentes. La
vérité ne change pas, seuls changent les moyens
nécessaires pour provoquer en toi cette
reconnaissance.
116 : La création est-elle invariable ? Je t’affirme
que non. C’est quelque chose qui change
perpétuellement, mais son sens ne change jamais,
car la création exprime le sentiment d’accepter
l’Amour de manière totale.
Le point où tu en es dans ce processus qui consiste à
aimer, détermine ta capacité à comprendre la vérité.
Tant que tu te vois évoluer à la périphérie de l’amour et
faire davantage l’expérience de certains de ses aspects
émotionnels, ta définition de la vérité semble varier en
fonction de ta perception et de la compréhension. Mais
lorsque tu te permets d’aller plus profondément dans
les choses, d’abandonner davantage les limites à la
compréhension de l’amour et de devenir simplement
l’acte qui étend l’amour, tu as alors cessé de ne donner
de l’amour que sous certaines conditions limitées, et tu
accèdes à la connaissance de ce que la vérité veut
dire.
117 : Au lieu de chercher une définition de la vérité,
recherche une définition de ton Moi pour clarifier la
confusion qui se trouve dans ton esprit, entre
savoir qui tu es et prétendre qui tu n’es pas. Ce
n’est qu’en permettant à ces perceptions erronées de
s’estomper que tu feras l’expérience de toi-même.
120 : Lorsque tu te rappelles qu’il n’est rien dont tu
doives te protéger, lorsque tu reconnais la joie qu’il y a
à partager l’expérience en tant qu’extension de l’unité,
tu comprends qu’il n’y a aucune barrière entre les
communications telles qu’elles existent dans la création
du Père.
121 : Toutes les choses qui font partie de la Création
existent à un niveau de perfection. Dans la perfection, il
n’y a pas de hiérarchie qui soit exprimée. Ta perception
ne te permet de voir que ce qui est acceptable pour les
schémas de pensées que tu as adoptés.
D’où vient la phrase de la bible qui dit que l’homme a
reçu la domination sur toute chose ? Est-ce une erreur
ou bien inexact ?
C’est en fait une perception fausse. Le sens que cette
phrase tente de communiquer est que l’homme ne peut
14
faire l’expérience que de ce qu’il autorise à exister dans
son processus de pensée. Et, dans ce domaine il ne
peut être victime d’aucune circonstances dont il fait
l’expérience par la suite.
Si bien que nos avons la domination sur nos pensées.
Exactement
122 : Si nous continuons notre recherche, les
obstacles vont-ils simplement disparaître d’eux-mêmes
pour que nous atteignons cette conscience élargie ?
Ton désir est la première condition pour que cela se
produise. C’est ce désir que j’appellerai une décision
qui est l’élément clé dans ce que tu qualifies de
« recherche ». C’est cette décision qui te fournit un
encouragement constant à ouvrir ta pensée à de plus
vastes informations possible. Chaque fois que tu
acceptes l’idée qu’il y a quelque chose de plus à
expérimenter, cela crée dans ton mode de pensée un
petit vide, une petite niche en quelque sorte, qui te
permet de faire l’expérience d’une nouvelle
information.
Ce que tu es est omniprésent . Ce que tu crois être
est fragmenté ou isolé. Chaque nouvelle idée qui
ouvre ton esprit guérit ton sentiment d’être isolée et
accroît ton désir de voir plus clairement ce qui est
présent. Je te rappelle que lorsque tu emploies le
termes « recherche », il est bon de te souvenir que tu
as déjà ce que tu cherches, et ce que tu tentes de faire
est d’ôter tous les voiles qui le recouvrent
actuellement.
123 : Que ce soit par expérience directe ou indirecte
de ce que nous appelons le channelling, chaque fois
que tu reconnais qu’il s’agit simplement de la
disparition d’un sentiment d’être séparé de tes frères
ou de ton Père, c’est très utile.
124 : Sois simplement en paix. Quelle que soit la voix
qui te parle à un certain moment, sous forme de mots,
de ressentis ou de pensées qui te donnent le sentiment
d’être en paix, écoute-la. Ce qu’elle te dit n’a aucune
importance. Seul ton ressenti vis-à-vis de ce qu’elle te
dit devrait avoir de la valeur à tes yeux. Ce n’est jamais
ce que tu fais qui importe pour ton éveil. C’est le
ressenti qui accompagne ce que tu fais qui importe. Ne
te préoccupe pas de ce que tu fais, mais seulement de
la raison pour laquelle tu le fais.
125 : J’ai attiré ton attention sur le fait que le
fondement de la communication est le sentiment
d’amour. Comprends donc bien que la communication
s’établit si tu éprouves un sentiment d’amour
aujourd’hui pour quelqu’un qui a quitté la forme
physique.
La communication au niveau de l’amour a lieu à
travers le message et le ressenti d’amour. Lorsque tu
as ce ressenti, tu le partages, et tu es même en train
de le faire maintenant.
Ton désir d’avoir une conversation à un niveau verbal a
davantage pour but de satisfaire une curiosité et un
besoin intellectuel. Laisse tomber ta curiosité
intellectuelle et permets-toi de te détendre dans la
confiance en tes sentiments d’amour, voilà ce qui finira
par te faire communiquer au niveau le plus vrai
possible dans l’univers entier, partout où tu porteras ton
attention avec ce ressenti d’amour.
126 : Je t’invite à passer au-delà du périmètre de tes
vies antérieures, à ne plus voir que tes expériences
n'ont de valeur qu’en fonction de tes souvenirs de ces
temps anciens. Puisque je renforce en toi l’idée que tu
détiens la connaissance de toute la création, je t’invite
à repousser les limites de ta pensée qui t’empêchent
de faire l’expérience de cette plénitude.
127 : Notre chemin consiste à tenter de guérir la
séparation. Ne nous attachons pas aux aspects de la
vérité ou de la perception qui peuvent nous être
communiqués d’une manière qui paraît favoriser les
jugements et créer un sentiment de séparation. Aime
ton frère quoi qu’il dise. Honore le sentiment d’amour
qui se trouve en toi et qui s’étend vers l’extérieur.
Reconnais et accueille le sentiment d’amour qui est en
lui et qui va au delà des frontières et des limites étroites
de la communication par les mots.
128 : Si quelqu’un qui m’aimait beaucoup se mettait, à
cause de peurs qui lui viendraient, à écrire les
perceptions qu’il a de moi et de mes enseignements à
travers un filtre qui ferait perdre à mes mots le sens
qu’ils ont pour moi, cela détruirait-il l’amour qui était
l’essence du message ? Si tu croyais cela possible, le
sens de tout ce que je tente de communiquer serait
perdu ? Les mots sont des outils de l’intellect. Les
sentiments sont des expressions de ton esprit. Permets
aux mots de communiquer aussi clairement que
possible les sentiments d’amour tels que tu les
souhaites. Mais ne reste pas prisonnière et séparée si
ces mots prennent un sens différent pour ceux à qui ils
sont adressés. Si tu demeure en leur présence en
étendant l’amour de ton Etre sans qu’aucun mot ne soit
nécessaire, il est impossible que la communication soit
altérée, observe les nombreuses fois où tu as essayé
de communiquer en ressentant que tu étais bien claire,
mais où des malentendus se sont tout de même
produits. Ecoute bien ce que je te dis. Va au-delà des
mots. Demeure dans les sentiments
qui représentent qui tu es, et sache
que ce sont eux seuls qui expriment
le mieux ton être véritable.
129 : Il serait bienvenu que je te donne ici une
compréhension différente de ce qui se passe lorsque
quelqu’un demande des directives. Comme nous
l’avons déjà évoqué ensemble, il y a l’Esprit qui
exprime Dieu et que j’ai Appelé Le Christ. Dans cet
esprit du Christ demeure la Vérité de Dieu. Dans son
essence, cette vérité est entièrement intacte. Son
15
intégralité s’exprime par chaque expression unique et
individuelle contenue en elle. Simplement, chaque
expression qui se connaît elle-même va exprimer cette
vérité d’une manière légèrement différente. Cette
expression de la vérité, manifestée de manière infinie,
est ce qu'on appelle le mouvement de la Création..
Si une expression particulière de cet esprit est dans un
état où elle ne sait pas qu’elle est une expression de
cet esprit, il s’agit d’un frère qui n’a pas la vraie
connaissance de lui-même. Ce frère tente alors de se
rappeler qui il est, et il le fait à l’intérieur de son
système de croyances que j’ai appelé l’état de rêve. Il
se sert des outils de l’ego qu’il a à sa disposition dans
le rêve. Il dispose de mémoires d’expression qu’il a
eues dans ce rêve-ci et dans beaucoup d’autres rêves.
Lorsqu’il identifie clairement l’une de ces mémoires, et
que celle-ci a trait à l’un de ses frères qui s’est rappelé
qui il était, il saisit cette reconnaissance comme moyen
de récupérer sa propre mémoire. Dans le cas de Tom
et de moi-même parce qu’il s’est souvenu de moi en
m’identifiant comme « billet de retour » à la maison, si
je puis dire, il s’est mis à focaliser son attention sur la
sagesse qu’il percevait en moi en tant qu’expression du
Christ. Comme il est à l’aise avec cette identification et
qu’il peut la gérer, il choisit de la distinguer d’un nombre
infini d’autres expressions de la vérité et de croire que
l’information qui vient de moi est celle qui est
incorporée en qui je suis.
130 : A mesure qu’il prend conscience que mon
individualité n’est pas importante et n’est qu’une
représentation de la vérité du Christ, il peut élargir
consciemment sa vision jusqu’à réaliser qu’il est lui
aussi une expression semblable du Christ.
Je t’invite à passer au-delà de toute identification d’une
expression particulière du Christ. Vois le Christ comme
unifié, car c’est en voyant cette unification que tu
pourras davantage accepter que tu en fais partie. En
me mettant à part et en me considérant comme
exceptionnel, tu continueras à trouver des raisons de
n’être pas assez exceptionnel pour en faire partie. Nos
entretiens ont pour but de nous unir dans l'esprit de
Dieu. Si je te donnais une information qui me mettait en
valeur et qui ne te poussait pas à reconnaître que nous
sommes sur un pied d’égalité, nous ne pourrions nous
rejoindre à notre juste place dans l’Esprit Global de
Dieu.
133 : La vie de Jésus
Je t’incite vivement à ne pas te
focaliser sur mon processus. Ne te
laisse pas envahir par des pensées qui
te viennent lorsque tu me vois cloué
sur une croix. Car je te dis que tu t’es
cloué toi-même à de nombreuses croix
et, même si elles semblent différentes,
elles ne le sont pas. L’angoisse dont tu
souffres te semble moins intense que
celle dont j’ai souffert, mais il n’en est
rien. Il est temps maintenant
d’abandonner la croix, aussi bien la
tienne que la mienne.
Jésus en tant que frère
135 : Un sentiment de familiarité surgit quand tu
reconnais en moi un amour total, car dans cette
reconnaissance tu ne trouveras pas seulement
l’expression de moi mais aussi l’expression de chacun.
Je suis sûr que tu as conscience du fait qu’il ne s’agit
pas d’un amour centré sur un individu, mais d’un amour
qui reconnaît la plénitude du Moi qui est l’incorporation
de Tout ce qui Est, de tout frère et la totalité de l’Esprit
de Dieu.
Tu en arriveras à me reconnaître pour
ce que je suis vraiment, c’est-à-dire le
ressenti représentatif du Christ, tout
comme toi.
136 : Comme tu le comprendras, la vérité du Christ est
pleinement la vérité de toi comme elle est la vérité de
moi. En ce temps-là, il semblait y avoir une différence :
le fait que j’en sois plus conscient que toi.
Nous sommes tous une extension de l’esprit de Dieu.
Si tu penses que je suis quelqu’un de particulier, que
ressentirais-tu si nous permutions nos places et que tu
te voies être ce quelqu’un de très particulier ?
139 : Celui qui est conscient de son Moi reconnaît
aussi ce Moi en toi et ne t’encourage nullement à le
suivre, mais plutôt à te joindre à lui d’égal à égal, en
tant que frère. Il voit ta perfection, la divinité que tu te
caches à toi-même, et il sait que la vision qu’il a de toi
clarifie ta propre vision.
Lorsque tu rencontreras quelqu’un qui se sera reconnu
et accepté comme le Christ, je peux t’assurer qu’il n’y
aura pas besoin d’annoncer quoi que ce soit.
140 : L’état de conscience de Jésus
L’essence de qui tu es est ce flot d’amour dont je t’ai
parlé. Tout ce qui peut sembler venir à toi ou émaner
de toi et n’est pas constitué de cette essence est
quelque chose que tu as fabriqué et choisi
d’expérimenter hors de ton expérience d’être le Christ.
16
141 : Rien de ce qui émane de la source du Créateur
ne peut changer. Le fait que tu choisisses d’en faire
l’expérience dans le cadre de son état naturel ou d’en
avoir une fausse perception dépend de ton choix
d’accepter un sentiment de séparation de toi-même ou
bien d’avoir conscience de ton Moi en tant que Christ.
Lorsque tu seras dans l’état de conscience christique,
tu ne verras aucun aspect de toi-même séparé de sa
source.
142 : En tan que l’homme Jésus, j’avais des objectifs à
remplir en permettant l’expérience de la crucifixion. Par
ailleurs, cette expérience remplissait aussi un but qui
consistait à aider la compréhension de mes frères.
Cette décision remplissait mes objectifs et servait aussi
à illustrer le sens de mon enseignement à cette époque
pour ceux qui le comprenaient vraiment. Cela posait la
base de la compréhension de la vie infinie. Je ne
faisais aucun sacrifice pour enseigner cette leçon. Tu
dois savoir que mon but a été accompli. En tant que
Jésus, j’avais pour but de me reconnaître comme
l’incorporation pleine et entière du Christ. Ton but est le
même.
143 : A cette époque, il y eut ceux qui ont interprété
mon absence de défense comme preuve du bien-fondé
de l’accusation. Ils se disaient que Dieu ne permettrait
jamais que quelqu’un qui était vraiment son fils soit
traité de cette manière. Par la suite, il y eut aussi ceux
qui ont pensé que les malheurs dont ils faisaient
l’expérience étaient une punition de Dieu pour la mort
de Son Fils.
Ces deux croyances font perdre le sens du message
de ma vie.
Si j’avais réagi en accord avec la loi « œil pour œil,
dent pour dent », en me défendant et en blâmant les
autres, ma vie serait devenue la justification de la
croyance que les péchés de l’homme et la colère de
Dieu sont réels. Tous ceux qui étaient rassemblés ce
jour-là dans la chambre d’accusation, accusateurs et
accusés, étaient des Enfants de Dieu, aucun d’eux plus
saint qu’un autre. Sachant cela, je ne pouvais faire
autre chose que de demeurer dans un état de paix et
d’amour. Les condamner en voyant leurs pensées
séparées des pensées de Dieu, aurait donné
substance à une idée qui ne pouvait être vraie.
Ne cherche pas d’autres sens qui serait fondé sur
l’illusion de peur que le monde paraît montrer. Accepte
simplement que mon but consistait et consiste toujours
à exprimer la vérité de Dieu, c’est-à-dire qu’il n’est
qu’Amour, tout comme toi.
Au moment où j’ai su qu’il n’y avait nul besoin d’être
attaché à la croix où d’en être libéré, c’est à ce
moment-là que j’ai pu lâcher toute illusion.
144 : Il y eut des moments où j’ai fait l’expérience de la
douleur lorsque je me suis identifié à ce corps attaché
sur la croix.
Si tu demandais une définition ou un éclaircissement
quand au moment où je reconnais vraiment que je suis
le Christ et le moment où je ne le reconnais pas, on
pourrait dire simplement que si je ressens de la
douleur, si je ressens quoi que ce soit qui ne reflète pas
la joie qui est la présence de Dieu, c’est que je ne suis
pas en train de reconnaître mon Moi. Toute souffrance,
qu’elle soit physique ou mentale n’est pas du domaine
de Dieu. Dieu n’a pas la volonté de tester qui que ce
soit sur ses capacités d’endurances à la douleur. Pour
toi, Dieu désire uniquement que tu fasses l’expérience
de ce qu’il est. Je t’affirme qu’il n’y a ni douleur ni
souffrance dans l’esprit de Dieu. Tu y trouveras la joie
tu y trouveras la paix et tu n’y trouveras que l’amour.
Lorsque tu te permets de le reconnaître, c’est cela que
nous appelons le Christ.
Les choix que tu as faits pour vivre la douleur et la
souffrance ne sont que des expériences qui finiront par
te montrer que c’était, cela aura été des choix faits en
dehors de la volonté de Dieu. Tu reconnaîtras que ta
volonté et celle du Créateur sont totalement
synchrones lorsque tu ne seras même plus concerné
par des choix qui t’apportent autre chose que la paix et
la joie.
145 : Mon objectif aurait pu être atteint d’une autre
manière, mais cela n’aurait pas servi le double but que
je m’étais proposé. C’est la raison pour laquelle j’ai
permis que cela se passe dans les conditions
entraînées par l’état d’esprit de l’époque.
L’événement tel qu’il s’est passé a été servi de manière
tout à fait conforme aux émotions et perceptions de
l’époque. Cela ne signifie aucunement que, qui que ce
soit d’autre, ne devrait pas, selon son besoin, décider
de trouver son état christique et d’en faire l’expérience
dans des conditions de paix et d’amour.
146 : II y eut bien des incompréhensions à cette
époque. Et je te dirai que ceux qui m’ont vu sont bien
plus nombreux que ce qui est rapporté, et ils m’ont vu
en un lieu et à un moment qui, apparemment, se
passait après le moment de la mort. Je voudrais que tu
comprennes que, à cause de la nature du but
poursuivi, l’illustration de la vie infinie, ceux
qui ont demandé, qui ont cru et pour lesquels il y avait
une raison de voir recréé un fac-similé de
l’incorporation physique, ceux-là ont reçu une réponse.
L’ordre dans lequel ces demandes et ces réponses a
été fait n’a rien à voir avec mes sentiments pour tel ou
tel d’entre eux.
17
La demande de Thomas provenait du sentiment d’avoir
besoin d’une confirmation, non pas pour comprendre la
continuité de sa force de vie ou de la mienne, mais
pour accepter l’Amour dont je lui avait parlé. Il avait le
sentiment que cet amour était parti en même temps
que ma forme physique. Je suis apparu à lui en
réponse à ce besoin. Ce fut une manifestation très
dense. Elle visait à laisse subsister le moins de doute
possible et, à cet effet, il y eut un supplément de
contact physique.
147 : Je te dirai qu’il y avait de très nombreuses
relations avec des femmes. Il y eut beaucoup de temps
passé ensemble, beaucoup d’amour partagé et un
grand nombre de bienfaits s’ensuivirent, non seulement
par mes relations directes avec des femmes en ce
temps là, mais aussi avec ceux que ces femmes
rencontrèrent par la suite. La plupart de ces rencontres
ultérieures se firent au cœur des cellules familiales. Et
c’est dans ce contexte que leur finalité prit beaucoup
de sens.
148 : Pendant ma jeunesse, il y eut beaucoup de
voyages, et une multitudes d’expériences. Mais
j’accomplissais mon rôle en tant qu’homme Jésus.
J’appelais à moi les expériences qui m’amèneraient à
reconnaître pleinement ce dont je t’ai parlé et que j’ai
expérimenté au moment où j’ai quitté la croix.
Nos processus sont différents. Mais le résultat est
inévitablement le même. Au moment où j’ai choisi de
lâcher prise, j’ai pris conscience que je n’avais jamais
quitté la maison de mon Père. Au moment où tu
choisiras de lâcher prise totalement tu feras la même
prise de conscience.
149 : La manière dont chacun de nous arrive au point
où cette décision se fait est totalement sans intérêt. J’ai
fait ce qu’il y avais de mieux pour illustrer ce fait, et il te
faut simplement savoir que tu fais la même chose.
150 : Son but
Si tu prends conscience que tu es dans un état
d’amour lorsque tu entends qu’un frère te demande
d’exprimer ton Amour, est-ce si difficile de prendre
conscience que c’est ce qui m’arrivait ? Le processus
qui m’a conduit à atteindre mon but a consisté à
partager mes compréhensions et mes directives
spirituelles avec ceux qui m’entouraient. On a appelé
cela un ministère.
J’étais moi aussi étudiant, j’ai partagé les visions et
les connaissances que j’avais à ce moment-là avec
ceux qui m’entouraient, parce qu’ils étaient importants
pour moi et qu’ils étaient importants pour le processus
de connaissance de qui j’étais.
Mais personne ne devrait juger que le chemin que j’ai
choisi doit nécessairement lui convenir.
151 : S’il y avait de nombreux êtres qui étaient plus
élevés, il devrait y en avoir beaucoup d’autres qui
seraient plus bas. Et je te garantis que tu vas te placer
tout en bas de l’échelle, et ce n’est pas notre but. Notre
but consiste à prendre conscience de l’amour de Dieu
et à reconnaître que nous sommes l’expression de
l’amour de Dieu et à ne pas voir que l’un pourrait
davantage l’exprimer que l’autre.
152 : Les expériences dont j’ai eu besoin pour prendre
pleinement conscience de qui je suis ont été choisies
par moi dans la forme la plus compréhensible au vu
des circonstances et des situations qui existaient alors.
Elles n’ont rien à voir avec les circonstances et les
situations dans lesquelles tu te trouves et qui existent
aujourd’hui.
153 : Ton corps et le mien ne sont rien d’autre que
la manifestation de la notion que notre esprit en a.
Il viendra un temps où se mystère n’existera plus pour
toi. Lorsque tu voudras manifester un corps ou le
laisser retourner à un élément non physique cela se
produira simplement parce que tu comprendras que
c’est là sa nature.
Je te demande d’honorer les choix que tu fais, et
d’honorer les instruments qui servent ces choix mais de
ne jamais t’identifier, de ne jamais identifier ton état
d’être, à l’expression physique.
Actuellement, ce qui t’aide le plus consiste à focaliser
ton attention sur l’expérience de l’amour et de la joie
que tu t’es refusée. Simplement cela.
C’est en faisant des choix en faveur de ce
changement d’attitude que tu te jugeras toi-même
moins durement et que tu reviendras à l’état de
connaissance. Sois en paix.
154 : Mon père Joseph avait l’esprit ouvert, il
accueillait vraiment ce qui ce passait et ce n’était pas
un choc pour lui. Il y avait beaucoup de choses qu’il ne
comprenait pas. Il y en avait vraiment très peu qu’il
trouvait difficiles à accepter. Ce fut pour moi
particulièrement bénéfique d’avoir été dans cet
environnement d’acceptation inconditionnelle. Ma
préparation et ma prise de conscience de qui je suis
furent soutenues par sa présence pleine d’amour.
Mon père était quelqu’un de très religieux.
Lorsque j’ai atteint l’âge de la puberté, notre relation
n’était pas une relation que tu qualifierais d’intime et de
personnelle. Cela provenait de mes propres luttes, de
mes propres efforts pour me trouver moi-même. On
pourrait dire que cela m’a laissé moins d’espace pour
les relations personnelles.
155 : Il en avait d’ailleurs tout à fait conscience. Il ne
savait pas plus que moi à l ‘époque ce qui allait arriver
mais sa foi était telle qu’il avait confiance en un
dénouement dont il savait qu’il serait absolument
parfait pour nous deux.
18
156 : La seconde venue du Christ
Parler en termes de Christ n’a aucun sens s’il y a
une « seconde venue » . Il n’y a q’une seule chose qui
ait de la valeur : que tu prennes conscience de ce qui
Est. En cet instant, Ce qui Est ? En cet instant tu Es. Tu
es dans l’état d’être le Christ, d’être l’expression de
Dieu Qui s’exprime en tant que Toi. Comment pourrait-il
être important pour toi de laisser ton attention
s’appesantir sur une seconde venue ? Cela n’a aucune
valeur pour toi.
157 : Le présent
Il n’y a pas de temps, il n’y a pas d’espace, et nous ne
pouvons être séparés car l’esprit de Dieu est plénitude.
Dans cette plénitude repose l’esprit de son fils. L’un
n’est pas séparé de l’autre ni d’aucun aspect infini de
lui-même dans son expression. Ne tente pas de
conceptualiser cela en des termes qui se rapporteraient
à des limites physiques. C’est impossible. Pour le
moment permets-toi d’avoir simplement conscience de
ce que j’ai dit parce que cela est.
L’amour qui est présent en toi est quelque chose de
merveilleux à partager. Dans ce que tu fais, le partage
de cet amour est ce qui a le plus de sens. Il s’agit de te
concentrer sur le ressenti. Les mots peuvent être
perçus de manière juste ou erronées, mais ils restent
toujours du domaine de la perception. C’est lorsque tu
te permettras de t’immerger pleinement dans le
ressenti de ton être, dans le ressenti d’amour, que tu
communiqueras aux autres qui Dieu est. Lorsque tu
tentes d’expliquer rationnellement ce que tu ressens
que tu as à faire, c’est précisément cela : communiquer
l’amour de Dieu. Cela ne se produira pas par des mots.
Cela ne ce produit pas par quelque chose que tu
nommes compréhension ou connaissance. Cela ne se
produit que lorsque tu te permets d’être l’expression de
ce que tu es, et cela n’arrive que par le ressenti. Cela
n’arrive que lorsque tu reconnais ce que tu Es et que tu
as pleinement confiance que ta vision de qui tu Es est
le seul moyen qui puisse raviver la mémoire de qui que
ce soit d’autre.
159 : L’illusion opposée à la Réalité
« Puisque tu ne fais l’expérience que
de ce qui se trouve dans ton esprit,
lorsque tu auras accepté la Réalité,
c’est tout ce dont tu feras
l’expérience. »
Etre libéré de l’illusion
Regardez autour de vous et portez votre attention sur
tout ce que vous pouvez voir. Ce sont des choses qui
ont une forme. Et cette forme dont vous faites
l’expérience au moyen de vos sens physiques est de
votre création. Les pensées et les sentiments que vous
avez à propos de ces formes déterminent entièrement
ce qu’elles signifient pour vous, et c’est ce que j’appelle
la perception. Derrière ces formes, l’essence de ces
formes est l’extension, la réalité de l’esprit de Dieu.
Tout ce que vous avez à faire consiste à changer votre
perception en vous permettant de devenir plus
précisément conscient de la Réalité de ce que vous
percevez. Je ne vous demande pas de rejeter votre
création ou de la considérer comme une illusion qui n’a
pas de réalité. Je tente de diriger votre attention sur
une reconnaissance plus claire et plus vraie de ce que
vous percevez. C’est dans cette lumière que je vous
demande de passer au-delà de l’illusion, au-delà d’une
perception limitée par la peur, la culpabilité et les
jugements afin de voir avec vos yeux naturels.
L’exemple le plus commun de ce dont je parle est la
matière de votre corps ainsi que la maladie et la mort
qui se produisent dans ce corps. Comme je l’ai
souligné, toute la signification de la forme physique a
sa source dans votre esprit. Et quand votre esprit
engobe un système de croyance qui autorise la
présence de la douleur et accepte la détérioration qui
mène à la mort, c’est ce que votre corps expérimente.
Pour qu’il n’y ait pas de malentendu, je dis très
clairement que le corps physique que vous possédez
est votre propre création. Il est créé par votre système
de pensée pour se conformer au sens que vous lui
avez donné. Et il va fonctionner selon des lois qui
reflètent vos croyances. Je voudrais aussi vous faire
savoir que ce même concept s’applique à tous les
autres objets ou formes présents dans votre
perception. Il vous est totalement impossible
d’expérimenter une certaine forme d’une façon qui ne
soit pas conforme à votre système de croyances. C’est
toujours dans le cadre de cette vérité que je vous
encourage à changer de perception, changer la
manière dont vous regardez les formes que vous
pensez voir vous entourer.
Pour effectuer un changement de ces choses, de
quelque nature qu’il soit, il vous suffit de penser
différemment. La difficulté de ce processus varie selon
que vous acceptez totalement ce que je viens de vous
dire ou non.
Chaque fois que se pose la question de savoir si vous
pouvez ou ne pouvez pas changer quelque chose
autour de vous, parce qu’il s’agit soit de quelque chose
que vous avez fabriqué, soit de quelque chose créé par
Dieu et donc immuable, posez-vous les questions
suivantes :
19
1 : Est-ce que ce que je questionne est éternel ?
2 : Est-ce illimité ?
3 : M’est-il possible de faire l’expérience de l’un de ses
aspects d’une façon qui ne soit pas aimantes ?
4 : Est-ce qu’en toute circonstance mon être en
résonance avec cela m’apporte une sensation de paix
absolue ?
163 : Si la réponse à l’une de ces questions est non,
soyez sûrs que votre perception de cette chose n’a rien
à voir avec sa Réalité, et que tout ce qui doit changer
est votre façon de la voir. S’il n’en était pas ainsi, vous
concluriez nécessairement que Dieu vous a créés
prisonniers. Il vous aurait créés enfermés dans une
cage de mort et de souffrance, et vous savez qu’il en
est rien. La cage de mort et de souffrance fait partie de
vos créations erronées, simplement par la façon dont
vous les voyez. Votre liberté est dans votre décision de
vraiment reconnaître votre Moi.
Je vous suggère de considérer que c’est dans cette
information que réside toute la liberté que vous
pourriez rechercher.
L’idée est d’utiliser ces principes et d’en avoir un
ressenti afin que votre esprit ait une compréhension
générale de la manière dont vous pouvez vérifier la
vérité par opposition à l’illusion.
164 : N’oubliez pas que l’illusion est la façon
erronée dont vous percevez ce qui relève de la
Création. L’illusion est votre création erronée qui
recouvre la Réalité et la clarté telles qu’elles sont
exprimées et étendues par l’esprit de Dieu. Il n’y a que
la perfection et la vérité qui aient une résonance dans
l’esprit de Dieu. Ce que l’on ne voit pas ou que l’on
ne reconnaît pas comme perfection et vérité est
perçu à tort comme une illusion de la vérité. Et
c’est la correction de cette perception que je tente
d’apporter.
Il n’y a qu’une manière de changer l’illusion et c’est de
changer la perception que vous en avez. Ce
changement ne vient que par votre changement
d’esprit. Je vous suggère de ne pas vous préoccuper
de la manière dont les autres décident de s’opposer à
leur illusion.
165 : Si vous vous en préoccupez, vous demeurez
dans un état de jugement, et vous ne faites plus
attention à votre chemin consistant à changer votre
manière de penser par rapport à votre illusion.
Pour reprendre tes termes, le mieux et le plus élevé
pour toi peut-être très différent du mieux et du plus
élevé pour quelqu’un d’autre ? Je t’invite à ne pas
établir ce que j’appelle un dogme au sujet du
processus d’Eveil. Rappelle-toi que les chemins vers
Dieu sont aussi nombreux que ceux qui le cherchent.
166 : Voir la réalité
Toutes les forces naturelles que tu vois autour de toi
viennent de Dieu, car elles contiennent l’énergie qui est
l’extension de Sa Pensée. Cependant, la manière dont
tu les perçois, la forme sous laquelle tu les perçois,
ainsi que le but et le fonction que tu leur donnes, leur
mettent des limites et déforment l’expérience que tu es
as.
167 : Je sais qu’il est bien difficile de comprendre que,
lorsque tu vois mourir des oiseaux et des fourmis, ils
meurent à cause de tes croyances, ils meurent parce
que tu les vois mourir. Une fois que tu auras ôté le voile
qui te fait les voir et te voir toi-même comme des êtres
périssables, tu ne feras plus l’expérience de ce que tu
as qualifié de processus de mort.
Comme tout ce qui est créé par Dieu est l’expression
et l’extension de l’esprit de Dieu, cela ne peut changer.
Il n’y a aucun besoin d’altérer la perfection. Il n’y a que
la perception d’un besoin d’en faire une illusion, et c’est
le produit de cette illusion que tu expérimentes lorsque
tu vois les choses changer.
168 : Tant que tu essaies de vérifier tes propres
expériences en cherchant à voir ce qui se passe chez
quelqu’un d’autre, tu n’as pas compris. Tout ce qui se
passe, c’est que tu acceptes que leur expérience
s’oppose à ce que tu retires bénéfices de la tienne.
Une fois que tu auras changé d’avis sur ce que tu
désires expérimenter, toutes les choses qui
s’opposeront à ta nouvelle croyance ne feront plus
partie de ton expérience. Tu n’auras pas conscience de
la guerre ou du fait que certains y croient et toi non. Tu
ne feras pas l’expérience de la guerre.
Mais la question consiste à accepter la vérité dans sa
totalité et non une partie seulement, qui, actuellement
se niche confortablement dans ton intellect. Lorsque tu
accepteras le précepte selon lequel tu ne feras
l’expérience que de ce que reflète ton mode de
pensée, il te faudra comprendre que c’est totalement
vrai. Et il n’y aura pas d’exception quand à la façon
dont tu communiques avec ceux qui ne seront pas
dans ce même mode de pensée. Tu ne feras pas
l’expérience dans laquelle d’autres personnes
ressentiront les choses ou penseront différemment de
ce qui est conforme à ton nouveau mode de pensée.
169 : Ta vraie peur est que si tu restes dans la réalité,
tu seras toute seule.
Tu ne peux en aucun cas être seule dans l’expérience
de la Réalité. Tu emportes avec toi tout ce qui est dans
ta consicnece. Simplement, tu vois la réalité
différemment. Tu la vois plus justement comme un
reflet de tout ton Moi. La seule chose que tu laisses
derrière toi est la perception limitée que tu en as, la
pensée illusoire qui lui a donné des caractéristiques
non réelles.
20
170 : Lorsque tu auras accepté ta réunification avec
l’esprit de Dieu, tu découvriras qu’il s’agit d’un espace
que tu n’as jamais vraiment quitté, ce qui signifie bien
entendu qu’il en va de même pour tout le monde.
171 : Plus tu mets d’énergie d’attention et d’émotion
sur un point, plus ce point prend de l’importance.
Je ne te suggère pas d’ignorer ni de résister à un
problème que tu te perçois avoir. Il s’agit plutôt d’un
processus qui consiste à le regarder, à lui permettre de
te parler et à passer à autre chose. Tu commences à
pouvoir le laisser disparaître lorsque tu te rappelles qui
tu es et que tu abandonnes tout le prix que tu avais
donné à la peur quoi y est sous-jacente. Aussi bien la
résistance à un problème que le travail que tu fais sur
lui, accroissent le pouvoir que tu lui reconnais sur toi.
Etre capable de le regarder et de le laisser disparaître
est le désaveu de l’illusion d’être ta propre victime et
c’est la reconnaissance de ta divinité.
Abandonne le concept de temps. Il n’existe aucun
cadre, aucune dimension de temps dans lesquels tu
devrais parvenir à l’Eveil.
172 : Travailler à devenir éveillé maintenant pour
cesser d’avoir à revenir donne une validité au concept
de temps et reconnaît son contrôle sur toi. Cela ne fait
que de le maintenir dans ta conscience et, par
conséquence dans ton expérience. En demeurant
autant que possible dans l’instant présent, le concept
de temps prend un sens différent jusqu’à ce qu’il
disparaisse enfin. Tu es infini. Le temps n’est qu’une
création de ton imagination. Il est à ta disposition,
vraiment.
Il est difficile à la mémoire que tu as d’être un Etre infini
de revenir dans ton esprit qui croit au temps, qui croit
qu’il y a des barrières de toute sorte qui te séparent de
l'esprit de Dieu et de tous tes frères et sœurs autour de
toi.
Comprends simplement qu’il n’y a aucune limite. N’essaie
pas de comprendre à l’heure actuelle pourquoi tu ne peux les
abandonner ou pourquoi elles ne s’appliquent pas à toi.
Sache seulement qu’il en est ainsi, et abandonnes-les. Alors
la réalité illimitée de ton Moi remplira l’espace qui se
révèlera à toi et que ton mode de pensée commencera à
accepter à mesure que tu lâcheras tes concepts limités.
173 : Il ne t’est pas possible de saisir ce que je veux
dire lorsque j’affirme qu’il n’y a pas de séparation entre
ton esprit et l’Esprit de Dieu sans limite tant que tu
t’identifies à ton corps avec des peurs et des anxiétés,
et que tu expérimentes tout ce que t’apporte ta pensée
limitée. Je t’invite à tout simplement laisser disparaître
le concept selon lequel il y a des limites autour de toi.
Aussi pour l’instant aie simplement présent à l’esprit la
notion que nous n’avons pas du tout de frontières ou
de limites. Avec cette compréhension, observe et vois
combien de nouvelles définitions et de nouvelles
reconnaissances de ton Moi vont apparaître,,, combien
l’information que je te donne va t’être davantage
compréhensible et acceptable.
174 : Indifférence divine
Un passage que tu connais bien du « Cours sur les
miracles » parle du fait que le Père ne reconnaître pas
l’illusion dans laquelle tu te reconnais être
actuellement. Cela ne montre aucune indifférence de
sa part. cela indique simplement qu’il n’a pas l’intention
de rêver.
Il s’agit davantage de quelque chose qui reconnaît ce
qui est illusion par opposition à ce qui est la Réalité. Je
ne vois la Réalité que comme l’extension de l’Esprit de
Dieu et de l’Amour de Dieu. Dans cette extension, je ne
vois que paix, perfection et harmonie. Si mon frère ne
fait pas l’expérience de cette vision et que je refuse de
partager son aveuglement, je ne suis pas indifférent. Je
me place davantage dans un état qui soutient la Réalité
par opposition à un état qui soutient l’illusion.
175 : Si je m’inquiétais du fait que quelqu’un d’autre
ne soit pas en train d’expérimenter ce sentiment de
paix, tout d’abord je ne respecterais pas son droit au
libre choix et ensuite je ne respecterais pas mon choix
de n’expérimenter que ce qui est Réel. Cela n’est
absolument pas de l’indifférence.
Lorsque ta perception change, le monde et tout ce
qu’il contient ne peut que changer pour refléter tes
nouvelles croyances.
Ce que je te présente est un monde de plénitude
énergétique, un monde où il n’existe aucune division
entre les expressions de Dieu, un monde où il y a une
fusion totale, parce qu’en fait cette fusion exprime
l’harmonie qui est toute la Création.
176 : Quand tu ressens le besoin de projeter l’amour,
tu te trouves dans un état d’esprit qui voudrait te
convaincre que tu peux créer quelque chose qui ne
serait pas de l’amour, et que l’amour aurait un opposé.
C’est ce type d’amour qui montre que tu te trouves
dans un rêve.
Lorsque tu te reconnais toi-même comme l’expression
de l’acte d’Amour qui est la force créatrice de tout ce
qui est et l’expression de son Créateur, tu te
reconnaîtras comme étant amour et une extension de
l’esprit de Dieu. Et tu sauras qu’il t’est totalement
impossible d’être quoi que ce soit d’autre. C’est lorsque
tu ne vois pas cela que tu vois une illusion de la Réalité
et de ton Moi.
177 : Une relation quelconque a de la valeur lorsque
tu te permets de n’exprimer que l’Amour. Si tu prends
cette réponse et que tu l’appliques à ce que j’ai dit sur
la relation intime tu peux voir à quel point cet
apprentissage peut paraître prendre des proportions
impossibles par moment, du fait que tu ne peux fuir. Il
se passe aussi autre chose : dans une relation intime,
il se crée des dépendances. Et la dépendance
21
s’accompagne de peurs de ce qui arriveras si tu n’as
plus cette dépendance. Cela peut sembler compliquer
davantage ta capacité d’agir en étendant constamment
un amour sans compromis et inconditionnel, en
réponse à chaque situation qui se produit.
Une relation intime n’a pas de but plus large, ni
davantage de valeur. Ce qui se produit, c’est que dans
cette intimité, parce qu’elle s’accompagne de choses
complexes générées par les personnalités et les
émotions une telle relation paraît avoir davantage de
sens. Et comme tu lui accordes davantage de sens,
l’attention que tu lui portes et la valeur que tu lui
donnes te la font apparaître plus importante.
178 : La valeur de l’amour sexuel vécu peut se trouver
dans le fait qu’il te permet de repousser tes défenses
contre l’intimité d’une manière plus consciente. Il peut
aussi refléter une peur que tu gardes envers toi-même.
Tout acte ou toute émotion que tu exprimes, que ce soit
sexuel ou non reflète l’état d’esprit dans lequel tu te
trouves sur le moment. Si ton état d’esprit est libre et
n’est pas fondé sur la peur alors cet acte ou cette
émotion sera exprimé d’une manière qui reflète
davantage le fait que tu te trouves dans un état de
vérité. Je te suggère donc de ne pas faire de différence
entre un acte sexuel ou tout autre acte émotionnel
dans lequel tu pourrais te sentir impliquée à un moment
donné. S’il exprime l’amour, il t’apportera la paix.
On a beaucoup parlé de l’instinct sexuel en tant
qu’excuse pour perpétuer l’espèce humaine. Tant que
tu te verras toi-même comme un Etre qui a besoin de
se reproduire par ce processus, et que ce sera là ta
compréhension, c’est la pulsion à laquelle tu
répondras. Tu reconnaîtras que ton instinct sexuel
est simplement cela. J’attire ton attention sur le fait
que cette même logique pourrait s’appliquer à la
guerre . Lorsque ton processus de pensée contient
la croyance selon laquelle tu as raison d’avoir peur
et que, partant tu dois te protéger, tu t’engages
dans un conflit. Tu ressens une impulsion ou un
besoin instinctif de te défendre.
Ce que je t’invite à comprendre ici, c’est que tu iras
dans le sens de tout ce que ton mode de pensée te
dictera. Si ce mode de pensée te dit que l’expression
sexuelle est une expression de l’amour, c’est ainsi que
tu en feras l’expérience ? S’il te dit qu’elle répond à un
besoin de remplir une fonction physique, c’est à cela
que tu sera réceptif . Ce n’est pas différent des autres
émotions que tu as et que tu trouves nécessaire
d’exprimer.
179 : Les profondeurs de l’illusion
 J’ai dit à maintes reprises qu’il n’y a pas de différence
dans la capacité de chacun de tes frères de
reconnaître la vérité. Que tu choisisses ou non de te
servir de cette capacité n’est qu’un choix parmi
une longue liste de choix que tu peux faire ou ne pas
faire. Tu trouves la recherche de la vérité extrêmement
satisfaisante .
180 : Laisse-moi te dire que, pour beaucoup, la
recherche de la vérité est terrifiante, et ce n’est pas
parce qu’ils ont peur de trouver la vérité. C’est parce
qu’il y a tout un amas d’autres peurs qu’ils traduisent
en une peur de la mort, et je ne parle pas seulement de
la mort à un niveau physique. Nombreux sont ceux qui
ne comprennent pas encore vraiment qu’il est
impossible de mourir, qu’il n’y a pas de Dieu vengeur
qui peut prendre leur vie infinie et qui le ferait. Leur
lutte apparaît différente de la tienne. Mais je te rappelle
que la lutte est la lutte et que cela se cantonne à
l’intérieur de l’illusion.
Je te suggère que cela pourrait t’aider si tu cessais de
percevoir en tes frères de la mauvaise volonté pour
trouver et entendre la vérité telle que tu la perçois, et
que tu considères que leur état d’esprit leur sert à
reconnaître qui ils sont vraiment.
Tu peux passer pas mal de temps à ressentir de la
peine pour eux ou à les juger ce qui ne fait que te
maintenir dans l’obscurité. Je te le redis tu es éveillée,
et ils sont éveillés, et je te demande de les voir ainsi.
Non seulement cela rendra leur propre éveil plus facile,
mais tu seras stupéfaite de voir ce que cela fait pour le
tien.
181 : Dans sa dimension, chacun essaie de se
réveiller. Tu trouves cela très difficile à accepter parce
que ton esprit met immédiatement en avant des « gens
vraiment mauvais » : les meurtriers, les violeurs, les
terroristes et ainsi de suite. Je te rappelle que, au
nouveau le plus profond, tout le monde désire revenir à
son état naturel. La mémoire existe chez tout le monde.
Il y a chez chacun la certitude de la paix et de
l’harmonie qui reflètent son Etre. Cette mémoire et
cette certitude sont un appel à revenir chez soi.
Tu as établi un schéma de croyances sur la profondeur
de l’illusion, et c’est dans ce schéma et dans le fait que
tu lui donnes crédit que tu vois les autres et toi-même
dans un sommeil relatif. Aussi, alors que tu t’endors
dans le rêve, que tu fais des rêves au milieu d’un grand
rêve est que tu crois ces rêves réels, je te demande :
ne penses-tu pas que le même conditionnement existe
chez chacun de tes frères ? Penses-tu que tu te
réveilles de tes rêves différemment d’eux ? Certes, ces
rêves sont différents, mais ce sont des rêves. Et
lorsque la peur devient extrême dans le rêve on
reconnaît plus clairement qu’on a le désir de se
réveiller.
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Chaque frère paraît entendre son appel à l’éveil d’une
manière différente . Et tu peux bien voir que certains
n’ont même pas demandé à se réveiller !
183 : Etre dans le présent
« Si être dans l’instant présent est une
expression de ton état d’Etre naturel,
alors dans son essence véritable, ce
doit être un acte facile »
185 : Rester dans le présent
« Si être dans l’instant présent est une expression de
ton état d’Etre naturel, alors dans son essence
véritable, ce doit être un acte facile ». Si ça ne l’est
pas, c’est qu’il y a quelque chose de valeur qui produit
un conflit et t’empêche de voir les choses avec un sens
plus vrai. Je te suggère alors de demander : qu’est-ce
qui se présente à moi comme une distorsion et qui se
veut réel ?
Focalise ton attention sur tous ces petits grincements
qui créent un état de confusion. Demande-toi : quelle
est la chose à laquelle j’attache de la valeur en ce
moment même et qui m’empêche de ressentir que je
peux être pleinement conscient en cet instant ?
186 : Vois-tu, par l’acte même de poser la question, tu
confirmes la valeur du fait de rester dans le présent. En
d’autres termes en te focalisant consciemment sur le
présent par tes questions, sans tenir compte de la
difficulté apparente des réponses, cela peut
commencer à te donner l’habitude de te focaliser sur le
présent sans demeurer dans le passé.
J’ai très mal au dos et au cou et je sais qu’il s’agit
d’amertumes passées. Une partie de moi veut s’en
défaire, mais je constate aussi que je résiste
beaucoup. Aurais-tu quelques idées à partager avec
moi là-dessus ?
La clé pour toi consiste certainement à te cantonner au
seul lieu où tu sois vraiment : le présent. Imagine que
tu sois devenu amnésique et que tu aies totalement
oublié toute connexion que tu aurais pu avoir avec le
passé, imagine n’apporter avec toi aucun souvenir de
souffrance, aucun souvenir de quoi que ce soit qui
aurait pu t’infliger de la douleur. Alors tu ne
reconnaîtrais aucune douleur en cet instant, et tu
reconnaîtrais qu’aucune pensée traduite en douleur ne
pourrait t’apporter un certain bénéfice. En l’absence de
tout bénéfice, tu ne verrais aucun but à cette douleur.
Et, dans cette absence de but, tu ne la reconnaîtrais
pas présente et, bien sûr, si elle n’est pas présente, elle
ne fera pas partie de ton expérience.
J’attire de nouveau ton attention sur le simple fait
qu’il ne t’es pas possible d’expérimenter quoi que ce
soit dans ton corps qui n’ait pas sa source dans ta
banque de mémoire. Si tu retournes en arrière, que tu
abandonnes les mémoires et les souvenirs
d’événements pleins d’anxiétés qui ont créé la douleur,
et que tu vois que la peur n’a aucun fondement, tu
n’as plus de raison de percevoir à nouveau la situation,
de façon erronée et de créer ainsi la douleur.
187 : Ce n’est pas dans le passé que tu trouveras des
raisons de te pardonner à toi-même. C’est en présence
de ta prise de conscience du moment que tu sais que
ton Moi est innocent. C’est ici et maintenant que cela te
parle lorsque je te suggère que tu es la Création
divinement parfaite de Dieu.
188 : Faire des plans de manière spontanée
Rappelle-toi que les choses qui se produisent
maintenant sont le reflet physique de ta pensée et elles
te montrent le sens que tu leurs as donné. Alors, de
quoi as-tu à t’occuper sinon de tes pensées ?
Lorsque tu oublies cela, tu ne te vois qu’en réaction à
des influences extérieures, et tu ressens le besoin de
les contrôler ou de les gérer. Vois-tu comme il est
stupide de réagir à tes propres créations erronées,
comme s’il s’agissait de dragons dont tu serais
prisonnier ?
Lorsque tu auras pris conscience que toute la
planification et la gestion que tu as à faire consiste à te
focaliser clairement sur le sentiment que tu désires
retirer de ton expérience, tu auras défini le sens que
cette expérience a pour toi. Tous les détails permettant
de t’en faciliter la prise de conscience se produiront
sans effort supplémentaire de ta part. C’est là la nature
de tes expériences, que tu aies conscience de les
planifier ou non. C’est la raison pour laquelle tu nies
produire des événements déplaisants. Tu ne reconnais
pas que les détails et la spécificité de tes expériences
sont consciemment planifiés. Et effectivement, tu ne les
as pas planifiés consciemment. Néanmoins, je t’assure
que la perception et le sens de tes expériences ont été
le reflet direct de tes croyances.
189 :Objectifs et attentes :
Tu fixes des objectifs, focalise ton attention sur des
attentes. Et l’attente est la plus grande barrière qui
t’empêche d’être disponible pour reconnaître
clairement l’expérience que tu fait à l’instant même.
L’attente est un tunnel : ton champ de vision y est trop
réduit pour que tu saches si l’expérience est disponible
et acceptable pour toi. Etre innocemment présent à
chaque instant te permet de reconnaître pleinement ce
que tu te présentes à toi-même.
190 : C’est par le processus qui consiste à
apprendre à avoir confiance en ton Moi, à avoir
confiance en la sécurité qui se trouve dans la
Plénitude de ton Moi, que tu permettras de
t’abandonner plus complètement à l’expérience
que tu te donnes. Il y a également un léger sentiment
23
que tu gardes et qui dit : Quelqu’un d’autre, peut-être
Dieu, peut-être un guide ou peut-être une entité
inconnue qui ne sait pas totalement ce dont j’ai besoin,
me donne cette expérience » Je t’affirme qu’il n’en est
rien. C’est toi qui te la donnes à toi-même.
Lorsque tu auras laissé disparaître les désirs de ton
ego et ton besoin de contrôler, et que tu te seras
abandonné à la Plénitude de ton esprit, tu verras
clairement que c’est cela l’expression de Toi qui est
dans l’esprit du Père et qui exprime la perfection dans
tous ses aspects, qui t’apporte chacune de tes
expériences et qui l’apporte d’une manière qui reflète la
perfection de sa source qui est l’Esprit de Dieu. C’est
en développant ta confiance en ce Moi, que tu
trouveras la sécurité que tu recherche.
Prendre des décisions :
191 : Je t’encourage à être davantage de bonne
volonté pour accepter des réponses
moins limitées à tes questions, sans croire une
seconde que l’information que tu te prépares à recevoir
provient d’une autre source que ton Moi Supérieur, une
compréhension plus complète de ton Moi.
192 : En même temps , reconnais le plaisir donné à
ton Père quand il te voit accepter ce qu’il t’a donné par
ta Création. Comme tu as été créé expression
immaculée, pleine et illimitée de l’esprit de Dieu, c’est
son plaisir de reconnaître que tu fais l’expérience de
tout cela.
193 : Sécurité dans l’inconnu
Tu peux être sûr que, lorsque tu recherches un
sentiment de paix et que tu perçois une pensée qui
bloque le flot des choses, c'est que tu as des
jugements. Tu fais appel à une expérience passée qui
concerne quelqu’un d’autre ou toi-même, et tu paies un
tribut à l’influence qu’elle semble avoir sur ton état
d’esprit du moment.
Tu sauras que tu as trouvé une paix véritable lorsque
aucune pensée ne l’accompagnera, si ce n’est de
savoir que tu es totalement en sécurité en ressentant
ton Moi. Tu te verras harmonie absolue. J’ajoute que tu
en arriveras à expérimenter aussi cette sensation
d’harmonie par la conscience que tu auras de toutes
les autres formes du Moi. Toutes les autres expressions
du Moi auront aussi leur place dans cet espace. Sache
que c’est là que tu es mené, si je puis dire.
Permets-toi de ressentir que tu es dans le courant d’un
ruisseau tranquille, et de prendre conscience que tu
t’accroches encore à une petite racine attachée à la
rive. Je te prie de te laisser aller. Laisse-toi aller et
reconnais que le ruisseau auquel tu t’abandonnes est
ton Moi. C’est le courant de ton Etre même. Pour l’ego,
il s’agit d’un concept étranger à saisir, un concept selon
lequel la sécurité ne se trouve que dans l’inconnu.
Pourtant, je veux te faire comprendre que c’est dans la
mesure où tu t’abandonneras à la sécurité de ce
courant que le souvenir du réconfort t’envahira et
t’enveloppera. Tu le reconnaîtra il ne te sera plus
inconnu.
194 : Mais tu n’en fera pas l’expérience avant d’avoir
choisis consciemment de t’ouvrir à être ce courant, et
de reconnaître par là en quoi consiste ce à quoi tu te
permets de t’abandonner.
195 : Je te parle de la vie présente. Il ne t’est
nullement nécessaire de t’attarder sur ce que tu as
considéré comme des vies antérieures, pas plus qu’il
ne t’es nécessaire de te demander pourquoi tu les as
produites.
196 : L’information que je t’apporte a pour but de te
permettre de choisir de ne plus faire l’expérience
d’ombres ou d’illusions de la réalité, et de passer
derrière le voile pour voir ton Moi. Je ne t’offre pas
l’occasion de choisir entre différents rêves, ni même de
mieux comprendre un rêve actuellement, et je t’offre le
choix de voir au-delà de lui, de te réveiller. Et c’est
précisément ce que tu fais en gardant ton attention sur
l’instant présent.
Ce n’est que ce qui résonne en toi maintenant qui a un
sens pour toi dans ton processus d’éveil.
197 : Reconnais que ce sont les choix que tu fais en ce
moment qui te permettront de voir les choses plus
clairement.
Dans ce que tu appelles le passé, il n’est rien qui ait
de la valeur pour toi.
198 : L’Inconsistance de la séparation
Une fois que tu auras décidé que tu ne désires plus
faire l’expérience de la limitation, tu en seras libre.
199 : C’est le processus consistant à être dans
l’harmonie autant que possible en l’autorisant à y être à
chaque instant qui finira par t’amener à une expérience
de paix et d’harmonie.
200 : Le présent créateur
201 : L’activité en elle-même n’a pas de sens
seulement celui que tu lui donnes. En lui donnant le
sens que tu es l’expression de Dieu, tu verras ta
créativité prendre une dimension totalement nouvelle,
plus joyeuse et libératrice, une dimension qui ne
comporte aucune responsabilité.
203 : L’expérience physique
Lorsque votre mode de pensée est en accord avec
la connaissance de qui vous êtes, cette perfection
s’exprime dans tout ce dont vous faites
l’expérience, et cela inclut bien évidemment votre
corps.
205 : La santé physique
24
Si votre champ d’énergie restait constamment libre et
clair, rien ne s’y amasserait et il n’y aurait rien que vous
traduiriez en termes de maladie. Voyez-vous comme
un champ pur et clair, que nous appelons énergie.
Voyez les expériences couler à travers ce champ. S’ils
ne rencontrent aucune résistance, ils passent à travers
lui sans retenue. Lorsque vous leur résistez, que vous
construisez un fondement de peur autour d’eux, ils
s’arrêtent . Et quand ils s’arrêtent, vous focalisez votre
attention sur eux, et de ce fait, vous manifestez la
résistance sous forme de maladie à l’intérieur de votre
corps.
Alors, comment empêcher la résistance de s’amasser
dans votre corps ? Vous y parvenez en vous ouvrant à
chaque expérience avec la pure connaissance que
vous êtes le Christ et que votre peur n’a aucun
fondement. Votre ego s’opposera à cela en se basant
sur des expériences passées, et vous direz :
« Regarde ce qui t’es arrivé dans le passé. » Je ne
peux que vous dire : avez-vous toujours eu conscience
de vous-même en tant que Christ ? Avez-vous toujours
senti que la peur n’avait aucun fondement ? cela n’a
pas encore été le cas, et c’est pourquoi vous faites
l’expérience de ce dont nous venons de parler.
Lorsque vous introduisez une pensée qui crée une
perturbation ou un conflit dans votre mode de pensée,
cette distorsion se reflète dans votre corps. Vous
n’avez pas besoin de trafiquer le mécanisme original, il
fonctionne très bien .
Vous n’avez seulement besoin d’ôter les blocages qui
l’empêche de fonctionner. Ces blocages se trouvent
uniquement dans vos pensées. Lorsque votre mode de
pensée s’aligne sur la connaissance de qui vous êtes,
cette perfection s’exprime dans tout ce dont vous faites
l’expérience, et cela inclut bien évidemment votre
corps.
207 : La guérison
Il est impossible de guérir la cause de la maladie de ton
corps tant que tu n’as pas reconnu sa source : ton
esprit. Et il est impossible q’un esprit guéri fasse
l’expérience de la maladie physique.
Le fait que tu abandonnes tout jugement confirme que
la peur n’a pas de sens, puisque tu reconnais que ton
Moi est la source de la sécurité.
208 : Soulage ta douleur de la manière qui te semble
appropriée sur le moment. Reconnais qu’il s’agit d’une
élimination physique du symptôme de la peur, tandis
que tu te respecte toi-même dans l’instant en te libérant
de l’emprise de la douleur.
Tu découvres que le pouvoir que la peur semblait avoir
sur toi a disparu, car cette peur avait été cachée et
rendue inaccessible par le surcroît de peur causé par
la douleur.
Alors tu es libre de la regarder et, comme le pouvoir de
la douleur qui l’accompagnait a disparu, de la voir pour
ce qu’elle a toujours été : une pensée amenée dans la
forme avec douleur, une perception erronée rendue
réelle parce que tu voyais le fils de Dieu comme
une forme en chair et en os, et que tu donnais à la
peur le pouvoir de le punir.
Face au pardon et à l’amour, on ne peut connaître la
peur. Lorsqu’un esprit est ainsi guéri, il s’exprime dans
la forme en tant que l’extension physique de son état
d’Etre immaculé.
209 : Je fais une distinction entre l’élimination des
symptômes physiques et la guérison des croyances qui
se trouvent dans ton esprit, et qui sont la source de
toutes les choses physiques dont tu fais l’expérience.
Lorsqu’on fait l’expérience de l’élimination des
symptômes du corps, sans traiter la source de la peur
qui les a produits, il n’y a pas vraiment de guérison.
Aussi longtemps que cette peur n’est pas découverte,
d’autres symptômes de même nature ou de nature
similaire finiront par apparaître. Lorsque la vraie
guérison est mal perçue, le sens que tu trouves dans
l’élimination de symptômes n’est pas cohérent avec ta
Nature réelle, et cela ne t’aide pas à te rappeler cette
nature. Lorsqu’on a une pensée claire, exempte de
peur et de conflit, consciemment dirigée vers
l’élimination d’une maladie, le corps reflète cette
pensée.
210 : Que tu élimines un symptôme ou que tu
guérisses une maladie, la force directrice demeure
dans la signification de tes pensées, qui sont toujours
le reflet de la manière dont tu te ressens toi-même.
Ton corps est un instrument de communication. L’une
des choses qu’il communique le plus clairement est les
choix que tu fais dans ton esprit.
211 : La mort et le corps physique
Si, en cet instant même, tu écartais radicalement la très
forte croyance que tu as, selon laquelle tu es née, tu
mourras, il y a un commencement, il y a une fin, et il y
des transitions, tu ne ferais plus l’expérience de la
mort. Le sens de ce à quoi tu crois est transféré dans
les choses dont tu fais l’expérience dans ta vie
physique. Si le commencement, la fin, la naissance et
la mort n’ont plus de signification, comment pourrais-tu
en faire l’expérience ? Si tu voyais la vie infinie comme
un flux continu, sans nécessité d’interruption, tu en
ferais l’expérience comme tel.
214 : Une fois que tu auras dépassé les limites de ton
ego, tu n’auras vraisemblablement aucun besoin de
t’identifier à un type de corps quelconque. Néanmoins,
j’insiste bien sur le fait que cela ne t’enlève absolument
pas l’option d’avoir un corps n’importe quand. Te dire
que lorsque tu es pleinement Eveillée tu reconnais
n’avoir pas de limites, et puis te dire que tu n’auras pas
de corps, quelles une soient les circonstances, ce
serait imposer une limite. Aussi cela doit-il toujours
rester une question de choix.
25
215 : Ta décision concernant la nature de ton corps
dépend de ta décision concernant la nature des
expériences que tu choisis d’avoir dans l’état incarné.
Si tu décides d’emmener ton corps avec toi dans l’état
désincarné, ce corps se conformeras à la nature de
l’expérience que tu choisis d’avoir dans cet état. De
même en choisissant la nature de l’expérience que tu
désires avoir dans l’incarnation, tu choisis la nature de
ton corps .
Comme tu crois à tes capacités limitées pour la
création d’un corps, tu choisis des parents dont les
gènes semblent pouvoir te fournir un type de corps
particulier. Mais cela aussi fait partie de ton rêve. Il
s’agit simplement de ta manière de masquer la
véritable création du corps que tu voulais avoir.
La création de ce corps se fait en même temps que tu
fais tes expériences.
217 : Le suicide
De même que tu accueillerais chez toi quelqu’un de
perturbé et que tu l’accueillerais dans l’amour de ton
cœur , sache que c’est bien le même processus qui se
produit lorsque quelqu’un passe de l’autre côté du vole,
comme tu le perçois.
Les mains qui le réconfortent sont vraiment expertes
dans l’art de l’amour. Ton désir qu’il trouve la lumière
est bien exprimé par l’objectif que tu as qu’il se trouve
lui-même et qu’il trouve l’amour qu’il est réellement. Et
il trouvera cela en choisissant de reconnaître que cela
a toujours été là. Je te dis ces choses pour alléger tes
préoccupations, pour que tu comprennes clairement
qu’il se trouve en un lieu de repos, en un lieu où il est
nourri, et très exactement là où il a chois d'être.
218 : Tu ne peux étendre l’aide que tu veux prodiguer à
ceux que tu ressens troublés ou perdus qu’en
reconnaissant que tu es l’incorporation de la seule
chose qu’ils puissent reconnaître, à savoir la nature
pleine de paix et d’harmonie de ton Moi rempli d’amour.
Il n’est nul besoin d’essayer de communiquer ce
sentiment car, à mesure que tu t’en rapproches, tu vois
qu’il existe déjà en toute chose et chez tous ceux qui
t’entourent. Ta bonne volonté d’accepter ce sentiment
est la seule chose qui ait un sens pour que tu
reconnaisses qui ils sont. Si je me montrais inquiet
pour ton bien-être, je reconnaîtrais et je renforcerais
des sentiments que tu gardes en toi et qui ne sont pas
réels. Je te vois comme l’incorporation de l’amour, de la
Création harmonieuse que tu es, et je t’encourage à
voir les autres dans la même lumière. Ce n’est qu’en
pratiquant cela que tu t’autoriseras à voir ton Moi.
219 : La vieillesse
De la même façon que tu ne guéris vraiment pas une
maladie du corps en traitant le corps, tu ne suscites
pas l’éveil en guérissant des choses telles que la
vieillesse et la mort, qui paraissent t’arriver dans le
rêve.
En te focalisant sur ces choses, tu continues à penser
aux conséquences du fait d’avoir un corps. J’aimerais
que tu comprennes que le processus provient de
l'intérieur de toi-même. Il vient à mesure que tu
continues à ressentir que tu lâches les restrictions qui
semblent te maintenir dans un état de rêve. Le
processus d’éveil se déroule de lui-même à l’intérieur
de toi, sans que tu veuilles, que tu essaies ou que tu
fasses quoi que ce soit consciemment. Car l’état de ton
Etre existe déjà.
220 : Tout acte ou toute volonté qui semble créer
quelque chose est en réalité un préjudice, car cela
contredit le fait que tu es déjà cela.
Une fois que tu cesse de donner de la valeur à
n’importe quel type de limite, ta reconnaissance de qui
tu es vraiment devient beaucoup plus claire.
221 : La sénilité
Pourquoi l’esprit perd-il la mémoire à court terme
lorsqu’on prend de l’âge ?
Il ne s’agit pas de l’esprit qui perd quelque chose, pas
plus qu’il ne s’agit d’une question d’âge ou de temps.
Ton esprit est sans âge. Néanmoins, lorsque tu
acceptes de t’identifier totalement à ton corps, l’esprit
est alors naturellement associé au corps. Comme tu
crois que le corps doit se détériorer, tu crées la
croyance selon laquelle l’esprit doit suivre le même
processus.
Une autre croyance communément acceptée est que tu
as uniquement une certaine valeur et que tu es
seulement digne d’amour si tu peux contribuer à
prendre soin des autres et à leur apporter du plaisir.
Comme cette contribution se produit généralement
pendant ta jeunesse et ta maturité, lorsque tu passes
au-delà de l’âge qui te donne l’impression de servir à
quelque chose, tu réorientes ton attention sur le passé
productif de ta vie. Tu ignores le moment présent et tu
n’y fais pas attention, parce que tu te vois comme
n’apportant aucune valeur. La seule valeur que tu vois
dans le présent se trouve dans la manière dont tu peux
le relier, le manipuler ou le façonner pour s’insérer dans
la période pendant laquelle tu t’autorisais à ressentir
une valeur personnelle. Dans les sociétés où l’âge a
une valeur et est synonyme de sagesse et d’utilité, les
gens âgés ne connaissaient pas de perte de mémoire à
court terme ni sénilité.
Tu te demandes : que puis-je faire pour changer cette
tendance sociale de pensée, pour aider les gens âgés
à voir la valeur de leur âge et leur sagesse ? La
réponse est simple : change ta manière de penser à
propos de toi-même qui dois faire l’expérience de
vieillir. Si tu trouves difficile d’accepter le fait que la
vieillesse n’est pas nécessaire, essaie au moins
d’abandonner la croyance selon laquelle ta valeur a
26
quelque chose à voir avec ta capacité ou ta volonté
d’apporter de l’aide ou du plaisir à quelqu’un
autrement que par un amour constant et
inconditionnel.
222 : Ce n’est qu’en acceptant cette libération pour toi-
même que tu pourras reconnaître sa validité pour les
autres . Lorsque tu auras reconnu cela totalement, tu
découvriras qu’il en a toujours été ainsi. Il n’y a rien de
plus à changer.
223 : La maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer a-t-elle une cause semblable ?
Il s’agit là d’une forme de fuite devant la douleur,
lorsqu’une personne atteint un point dans sa vie où une
accumulation de peurs fait qu’elle ne veut plus de sa
vie telle qu’elle en fait l’expérience. La plupart du
temps, la douleur s’est accumulée à partir d’un
sentiment global de rejet. Ce sentiment de rejet
rejaillit sur toutes ses expériences. En d’autres termes,
quelle que soit son expérience, puisque sa
perception est envahie par un sentiment de non
valeur causé par le rejet, elle voit toutes ses
expériences comme des confirmations de ce rejet.
Elle ressent de plus en plus que, quelle que soit son
expérience du moment, cette expérience serait
meilleure sans sa présence, aussi se retranche-t-elle
de l’expérience.
Au début, elle a tendance à projeter son manque
d’estime personnelle sur ceux qu’elle ressent comme
l’ayant rejetée. Cela crée de la colère. Elle régit cette
colère, dont elle fait l’expérience avec une estime
personnelle décroissante en se retirant de cette
expérience. Plus ce genre d’expérience prend de
place dans sa vie, plus elle cesse d’y participer.
Comme le corps est le miroir du processus de pensée,
il arrête les fonctions neurologiques correspondant aux
activités dont la personne se retire. Normalement, ces
activités ne comprennent pas celles qui découlent de
réactions automatiques comme la respiration, le
processus digestif ou la capacité d’identifier les choses
dans l’espace par la vision. Mais, dans la plupart des
cas, cela fait cesser la réaction à la douleur, ce qui est
le premier réflexe que la personne tente d’écarter. Tu
peux assimiler cela à un cas d’amnésie générale.
224 : Le Sida
Le sida, comme toutes les autres manifestations
d’affaiblissement ou de maladie, est le reflet d’un conflit
intérieur, qui n’est lui-même qu’une autre définition
de la peur . La raison pour laquelle il est si difficile
d’accepter qu’une maladie telle que le Sida soit
manifestée par vos pensées est que vous traduisez
cela comme signifiant que vous vous l’infligez
personnellement à dessein. Comme vous trouvez cette
pensée inacceptable, vous en concluez que vous êtes
victime de toutes les maladies.
225 : Ce dont vous devenez victime, c’est de votre
croyance qu’il est vraiment possible d’être victime de
quelque chose. Je vous dis que toute manifestation
de maladie résulte du fait que vous acceptiez qu’il y
ait de la place dans votre mode de pensée pour ce
qui n’est pas parfait. On a tendance à dire : C’est bien
et je peux en accepter la théorie, mais qu’en est-il de la
menace qui pèse sur notre vie ici et maintenant ?
En remplaçant vos pensées de crainte par celles
qui vous identifient comme étant l’extension de
l’esprit de Dieu, vous ferez non seulement
l’expérience de la sécurité personnelle, mais vous
constaterez aussi qu’il n’est aucunement dangereux
d’accepter les choix que fait votre frère pour son rêve.
226 : Tout ce que vous gardez dans votre esprit en
impliquant qu’il existe une force extérieure à vous-
mêmes vous amènera fatalement à conclure qu’il
existe un Dieu vengeur. Il serait bon de commencer par
cela. Au lieu de penser à l’énormité de la question du
Sida, demandez-vous à vous-mêmes de clarifier dans
votre esprit la question : Existe-t-il un Dieu vengeur ?
Existe-t-il un Dieu capable de vous donner autre chose
que l’amour et le libre choix de faire l’expérience de
tout ce que vous voulez apporter dans votre expérience
physique ?
Je vous donne une réponse qu’il vous est très difficile
d’accepter en ce moment. Mais, en vérité, je suis en
train de vous donner la seule réponse qui pourra vous
permette de venir à bout du problème que vous avez
abordé.
227 : L’expérience de l’homosexualité
De nouveau, je vous suggère de ne pas vous attarder
sur les implications sociales de ce que vous appelez
l’homosexualité. En lui-même, tout le concept de sexe
a été voilé, mal compris, interprété à tort et utilisé de
bien des manières, en essayant d’établir des barrières
sociales acceptables. Comme dans toute tentative pour
établir des barrières sociales ou autres, certaines
personnes ressentent le besoin d’élargir, de passer au-
delà des limites et d’avoir des expériences qui ne sont
pas acceptables dans un certain cadre. C’est le cas de
l’homosexualité.
Cas par cas je pourrais vous donner bien des raisons
pour lesquelles telle personne choisit l’homosexualité
et telle autre ne la choisit pas. Mais je le répète, il s’agit
là d’une diversion. Vous continuez à valider le rêve tant
que vous considérez que les choses qui apparaissent
dans le rêve semblent avoir des implications différentes
pour votre sortie du rêve. Je vous invite à comprendre
que ce dans quoi vous êtes engagés est la pratique du
processus qui va changer votre mode de pensée pour
arriver à désamorcer une forme de pensée propre à
l’ego.
27
228 : Lorsque vous vous focalisez sur des sujets autres
que votre propre éveil, vous renforcez le jeu de l’ego.
Et le jugement est l’élément clé qui sera présent
partout. Vous ne pouvez jamais être dans un état de
permissivité et d’acceptation inconditionnelle tant que
vous êtes dans un état d’esprit qui vous encourage à
émettre des jugements de quelque nature ou forme
que ce soit. Lorsque je parle de permissivité
inconditionnelle, je me réfère à un état d’esprit qui vous
place seulement dans l’instant durant lequel vous ne
pouvez voir que ce qui concerne votre propre éveil.
229 : Les âmes sœurs
Nous sommes tous des reflets les uns des autres. Tu
cherches à savoir s’il existe deux aspects du Christ qui
pourraient être particuliers l’un pour l’autre, et je te
suggère que cela n’est pas une ligne de pensée
appropriée. Comme personne n’est plus grand qu’un
autre, dans la tentative pour reconnaître l’égalité et la
plénitude du Christ, il ne serait absolument pas
approprié de reconnaître d’un côté que toute
expérience que l’on a en Christ est partagé de manière
égale par chacun, et de tenter d’un autre côté
d’exprimer comment deux expressions du Christ
pourraient avoir une relation particulière et
indépendante.
Comme tu choisis dans ton esprit des expériences à
partir d’un point de vue qui ne reconnaît pas la
plénitude de l’Esprit du Christ, tu peux choisir de les
avoir avec des expressions particulières du Christ qui
ne reconnaissance pas non plus leur plénitude. Ces
expériences seront comme toutes les autres
expériences de relations individuelles. Elles pourront
transcender des choix ultérieurs d’être dans un état
incarné ou désincarné, simplement parce que c’est
ainsi que tu as choisi d’avoir ces expériences.
230 : Tu n’as pas de limite dans le choix de tes
expériences, car chacune de tes expériences a son
origine dans ton esprit. Je te suggère simplement de ne
pas donner de signification spirituelle importante à ces
relations cosmiques. Toute relation que tu as est
centrée sur le choix de te connaître toi-même.
Tu communiques et fais des plans avec des personnes
dans ton état incarné. Crois-tu qu’il pourrait y avoir une
manière particulière de ne pas pouvoir communiquer
lorsque tu te trouves dans un état non incarné ? Rien
ne change si ce n’est dans ton esprit. Avoir un corps ou
ne pas en avoir n’est qu’un choix que tu fais.
L’éventail des possibilités n’est différent qu’en fonction
de ton choix de faire l’expérience de quelque chose
avec ce corps physique ou sans corps physique.
231 : Les choix se font en vue d’expérimenter le
maximum possible de chaque plan ou dimension
physique, avant de choisir d’en expérimenter un autre.
Ce n’est pas toujours vrai, mais ça l’est dans la plupart
des cas.

Où que tu ailles, tu y vas avec pour base les croyances
que tu as sur le moment .Ta vision est toujours aussi
large que tu l’y autorises, mais ne change pas entre la
forme incarnée et la forme désincarnée.
233 : La forme et la force de la vie
« La création consiste en une seule
force de vie. A l’intérieur du domaine
physique, tel que tu en fais l’expérience
actuellement, tu ne vois pas d’unité
dans cette force de vie. Tu la vois
fragmentée, avec pour chaque forme
fragmentée un sens différent. »
335 : Définir la présence de Dieu
Tout ce qui peut avoir un aspect de finitude, quel qu’il
soit, ne peut être une vraie reconnaissance de Dieu.
Ce qui peut avoir un commencement, une fin ou des
limites ne peut être que la perception de ce qu’est une
création de Dieu. La « forme » que prend Dieu est la
forme de l’amour. Partout où tu perçois l’Amour
exprimé d’une certaine manière, tu te reconnais toi-
même en tant qu’expression de cet amour de Dieu et
tu le vois manifesté. La forme que tu vois n’a aucune
importance . C’est seulement le ressenti que tu as par
rapport à la forme qui a un sens, l’extension du ressenti
dans lequel tu te reconnais comme l’Amour de Dieu.
236 : Il serais juste de dire que Dieu est la force de
vie. Cette force de vie se perçoit de nombreuses
façons. Lorsque tu la perçois dans sa pureté, dans son
essence qui n’a ni commencement ni fin, et comme
n’émanant que de l’Amour, tu reconnais sa Réalité.
Tout autres sens qui contribue à ta perception de la
forme devient un ornement que tu y rajoutes, et c’est
donc une distorsion de ce qu’elle est vraiment.
237 : Reconnais que l’expression que tu es est la
somme totale de la force de vie de Dieu. Lorsque tu
tentes de créer une autre force de vie, tu la projette
dans le monde d’une manière qui crée une différence
entre elle et toi. En faisant cette projection, tu lui
donnes des attributs que tu appelles cheval, chien,
arbre ou caillou. Mais la création consiste en une seule
force de vie. A l’intérieur du domaine physique, tel que
tu en fais l’expérience actuellement, tu ne vois as
d’unité dans cette force de vie. Tu la vois fragmentée,
et chaque forme fragmentée prend un sens différent,
leur forme devient différente, et la perception que tu en
as établi des catégories pour te confirmer et te
convaincre de la réalité du monde illusoire.
Il n’y a pas d’autres formes de vie. II n’y a que la
forme de vie qui est l’expression du Créateur de tout.
28
Comme il est indivisible, il en va de même pour la
forme de vie. S’il te fallait
Croire à l’existence de tout un ensemble de formes de
vie ayant des caractéristiques différentes, tu en
déduirais inévitablement que cela confirmerait ta
compréhension selon laquelle il existe quelque chose
en dehors de toi. C’est ce que signifie la phrase rien
n’existe en dehors de toi.
238 : Lorsque tu gardes le besoin de faire des
identifications individuelles, il te devient très difficile
d’appréhender le concept selon lequel il n’y a qu’une
seule force de vie.
C’est cela en toi qui lutte par besoin d’exister, par
besoin de te voir comme quelque chose dont Dieu
reconnaît le mérite et la valeur. C’est la justification
même de ton ressenti d’avoir besoin d’une identité
individuelle. Mais je te le dis, dans les profondeurs de
ton Etre, tu comprends très clairement la liberté qui
réside dans le fait de savoir que tu n’as pas besoin de
te sentir différent.
C’est là le fondement de ce que nous entendons par
perception. Tu projettes à l’extérieur de toi un concept
qui te renforce dans ta croyance qu’il existe quelque
chose en dehors de la plénitude de toi-même.
Lorsque je parle de la plénitude de toi-même, cette
plénitude comprend tout ce qui se trouve dans le
domaine de la Création et qui est exprimée par tout ce
que tu considères actuellement comme des entités
séparées : une plante, un arbre, quelqu’un d’autre, une
planète ou une étoile.
239 : Tout cela est toi, dans le sens du grand toi car ce
qui est Toi dans son grand sens est Dieu, c’est la
Création, et c’est tout Amour.
Ce n’est que lorsque tu n’arrives pas à croire que la
description que j’en ai donné est suffisante que tu te
mets à percevoir que tu dois y rajouter autre chose.
Ce n’est que lorsque tu t’autoriseras à laisser
disparaître ce besoin que tu te rappelleras l’expérience
de qui tu es.
Je t’invite à commencer avec la base de
compréhension suivante : « Je suis au centre de tout
ce qui est, et il n’y a rien à l’extérieur de moi qui soit
déconnecté de moi ». Reconnais que, lorsque tu
perçois que cela n’est pas le cas, c’est que tu as fait
une nouvelle création à l’intérieur de l’illusion. En fait, je
dirai que c’est ainsi que tu as commencé à créer
l’illusion.
240 : Reste focalisé sur ton ressenti. Ton ressenti sera
le seul vrai porteur du message que tu recherches.
L’important n’est pas ce que tu vois, mais ce que tu
ressens à propos de ce que tu vois.
En créant la perception de quelque chose, tu lui
donnes une forme, et cette forme prend une
signification pour toi. Celle-ci est définie par les limites
de ta perception. Ce n’est que quand tu t’autorises à
dépasser ce sens de limitation que ta perception
s’évanouit et que tu comprends le vrai sens des
choses.
241 : Tu as le sentiment d’être protégée par ce qui t’est
familier et tu y trouves une sécurité. C’est la barrière de
cette familiarité qui constitue les limites de ta
perception. Lorsque tu découvres que la sécurité se
trouve dans ton absolue liberté, dans ton état infini, tu
prends conscience qu’il n’y a pas besoin de perception
parce qu’il n’y a pas besoin de barrières, parce qu’il n’y
a pas besoin de sécurité. Tu t’autorises alors à t’élargir
et à voir la plénitude de chacune de tes expériences et
tu comprends ce que je veux dire par : la force de vie
unique est tout ce qui Est.
242 : La force de vie unique
243 : Je te le répète, il n’y a qu’une force de vie. On
peut voir cette force de vie pleine et non divisée, ou on
peut la voir fragmentée. Lorsqu’on la voit pleine, on la
voit dans sa Réalité. Il n’y a pas de force de vie qui ne
soit pas une expression du Père, car la force de la vie
et l’expression du Père.
244 : Tu as entendu parler de personnes qui sont
restées très longtemps assises en méditation devant
un arbre pour reconnaître qu’elles étaient l’arbre. La
reconnaissance qui se produit alors et plus exactement
celle dont je viens de parler : le caractère unique de la
force qui existe.
Ces personnes ne sont pas l’arbre, elles sont
la même force de vie.
Toute force de vie est totalement consciente.
245 : Il n’y aucun de ces aspects que tu n’es pas.
N’est-ce pas là une merveilleuse barrière à enlever ?
246 : Faire l’expérience de toute la
Création
Lorsque tu penses à ce que tu as expérimenté en te
prenant pour une entité séparée, tu te limites
énormément. Tu donnes une validité au fait que le
Christ pourrait se diviser en fragments individuels, mais
au niveau le plus profond de ton Etre tu comprends
clairement que c’est impossible. Tu es relié, tu n’as
jamais été déconnecté. Lorsque tu t’autorises à te
rappeler cela, tu reconnais alors que toutes les
expériences partagées par le Christ sont des
expériences qui ont été les tiennes.
247 : Lorsque je te parle de la plénitude qui existe
chez le Fils de Dieu, ce n’est pas un concept, c’est une
Réalité. Lorsqu’un des aspects infinis de L’esprit
choisis une expérience, celle-ci est partagée par cet
esprit dans sa totalité. Si cela n’était pas vrai, le fils de
Dieu ne pourrait avoir la totale plénitude qu’il a. Si tu
n’acceptes pas que ta participation à chacune de ces
29
expériences et réelle, tu n’accepteras jamais le fait que
tu fais partie intégrante du Tout.
Il faut permettre à ton attention de demeurer dans
l’esprit global pour comprendre que toute expérience
qui a été choisie par l’un des aspects de cet esprit est
disponible pour toi en tant qu’expérience personnelle
aussi. Ce n’est que ton impression d’être limité qui ne
te permet pas de reconnaître comme tienne la
plénitude de toute expérience, que tu saches si elle a
été choisie par ta personnalité individuelle ou non.
248 : La façon dont tu vois tes expériences et le sens
que tu leur donnes varient grandement en fonction des
limites dans lesquelles tu vois ton esprit.
Lorsque tu t’autorises à voir plus clairement les
choses, c’est seulement ton interprétation et ta façon
de voir la Réalité de l’expérience qui changent.
Comment tous les choix incohérents ou erronés que j’ai
faits pourraient-ils vraiment avoir assez d’importance et
de grandeur pour être incorporés et compris dans
l’esprit du Christ ? C’est uniquement parce que tu as
mis une limite et une perception erronée sur
l’expérience même.
249 : Comment nous avons créé
l’univers
« Lorsque je vois l’univers, il devient ma création. C’est
en abandonnant le sens que je lui ai donné que je
permets à celui de Dieu de m’apparaître pus
clairement »
250 : Accepte le fait que tu n’en comprennes pas
actuellement la signification, et tu t’autoriseras à
prendre l’habitude de t’ouvrir pour entendre la Voix de
Dieu qui t’exprimera le vrai sens que cela a pour lui.
251 : Séparation opposé à plénitude
« La Création n’est pas divisée. La Création est l’Esprit
de Dieu, et le concept de division n’existe pas dans
Son Esprit. Nous sommes Un. Simplement, vous vous
voyez limités à une série d’expériences définissables
par vos sens physiques. Je vous demande de croire
qu’il n’en est rien ».
253 : Je vous demande de vous regarder les uns les
autres et de reconnaître que ce que vous voyez
réellement est la lumière du Christ, en dépit de ce que
vos sens peuvent vous dire. Il n’y a rien que vous
puissiez faire, en cet instant ou à n’importe quel
moment, pour accroître votre compréhension de votre
Moi ou pour mettre plus profondément en valeur votre
propre Divinité, si ce n’est de vous regarder
mutuellement et de vraiment reconnaître ce qui est là.
254 : A propos de la résistance
Ne vous opposez à aucune de vos pensées ni à aucun
de vos ressentis. Toute résistance se fonde sur un
jugement passé où vous avez décrété que quelque
chose pouvait nuire ou faire peur.
Ces pensées et ces ressentis sont apparus pour vous
donner l’occasion de faire de nouveaux choix, en triant
différemment les choses et en abandonnant votre
esclavage incessant pour retrouver votre liberté.
Accueillez-les en fonction de leur source. Ceux qui
viennent de Dieu ne vous parleront que d’amour, car,
comme il est clairement dit dans « Un cours sur les
Miracles » : Dieu n’est qu’Amour, donc tu n’es
qu’Amour. Toute pensée autre que celle-là voile cette
vérité. Reconnaissez avec amour que vous n’en avez
plus besoin, et faites un nouveau choix en faveur de la
liberté.
Ne garde ni remords ni culpabilité d’avoir eu un jour
ces peurs. Reconnaissez qu’elles n’ont plus aucune
valeur sur votre chemin actuel. Laissez-les simplement
disparaître. Laissez-les traverser la lumière pleine
d’amour que Vous Etes Vraiment. Votre lâcher prise est
aussi le mien, car il n’y a pas de séparation entre nous.
Ce que vous faites pour vous-mêmes, vous le faites
aussi pour moi, et cela nous rapproche tous de notre
demeure.
225 : S’abandonner
Si la paix est le fondement de tout ce qui existe dans la
réalité, comment pouvez-vous vous sentir reliés à votre
Source si vous ne ressentez pas la paix ? Cette paix ne
reste qu’un mot tant que vous ne la laissez pas
s’écouler à travers vous. Je vous ai dit que vous êtes
l’expression de la Création. Comment pouvez-vous
exprimer ce que vous ne laissez pas passer à travers
vous ? La Création existe. Mais comment savez-vous
qu’elle existe tant que vous ne permettez pas au
ressenti que vous en avez, de s’exprimer à travers
vous ?
La Création Est. Dieu Est. Mais la connexion avec tout
ce qui Est reste bloquée tant que vous ne reconnaissez
pas que vous êtes un canal.
256 : Pour permettre la réactivation de ce qui semble
être en sommeil ou inutilisé, ouvrez-vous à être vous-
mêmes le canal du courant d’amour, de paix et
d’harmonie qui est l’expression de la Création.
Cette expérience vous a été très difficile parce qu’elle
vous est venue à travers le mot « abandon » et que
vous trouvez difficile de vous abandonner à quoi que ce
soit et considérez alors qu’il s’agit d’une absence de
résistance à l’expression de Ce qui est. Que peut-être
Dieu s’il n’est pas exprimé ? Et, en tant que Sa
Création parfaite, que pouvez-vous être si vous
résistez à Son expression en restant un circuit fermé ?
C’est là que se trouve le processus de résistance qui
consiste à installer un coupe-circuit résistant au courant
naturel de Dieu qui s’exprime par vous.
30
257 : Lorsque tu es dans un état d’esprit Réalisé, tes
choix constituent le mouvement de la Création. Mais tu
vois ce mouvement différemment quand ta
connaissance de la Création s’exprime sous sa forme
naturelle et vraie. Les choix que tu fais maintenant
pour exprimer le chaos et le conflit sont alors faits
pour exprimer la paix et l’amour.
C’est là le mouvement de la Création. Cela consiste à
t’autoriser à entrer dans un cadre qui exprime Dieu. Tu
y reconnais ton être comme l’expression de Dieu, et tu
reconnaîtras que ce que tu appelles actuellement des
choix est l’expression de la Création que l’on appelle la
volonté de Dieu.
258 : Tu es le mouvement de la création. Et lorsque tu
feras des choix en comprenant simplement cela, tu
verras la Création par les yeux de Dieu car tu
reconnaîtras que ton Moi constitue Ses yeux.
La création n’est pas restée statique. Elle n’a pas eu
de manque dans son mouvement du fait que tu n’as
pas vu que tu étais à la place du conducteur. Tu as
toujours été le mouvement de la Création, mais tu ne
reconnais pas que cela a toujours été ta véritable
activité. Ta fonction et ton but n’ont pas changé. Ce que
tu fais en tant qu’expression de la Création de Dieu n’a
pas changé, cela ne s’est pas arrêté. Tu t’es
simplement perçue a tort comme déconnectée de cela.
259 : C’est en faisant ce qui est si naturel pour toi que
ta mémoire reviendra.
Cela répond aussi à ta question sur ton but. Ton but
est simplement de reconnaître ce que tu es déjà et qui
est l’expression de Dieu.
260 : L’abandon du sentiment de
séparation
On a souvent tenté d’expliquer le principe du « miroir ».
La plupart du temps, cela a été mal compris.
Ce qu’il a été réellement demandé en utilisant ce
principe, consiste à ne pas voir les choses en surface
mais à voir en ton frère la perfection derrière le miroir,
et à reconnaître que cette perfection est également la
tienne.
Pour répondre plus précisément à la question que tu
as posée sur la façon de maîtriser tout sentiment de
séparation, il te serait profitable ne pas voir cette
perfection comme étant identique à la tienne, mais de
la voir comme tienne et ainsi de reconnaître le Source
comme étant plénitude absolue.
261 : La notion d’individualité que tu perçois comme la
personnalité a tendance à renforcer le sentiment de
séparation. Il est plus juste de dire que l’individualité
fait partie de l’expression continue de l’esprit de Dieu
en une multitude d’expressions d’amour.
La notion de dimension donne l’impression qu’il y a un
autre espace où il faudrait être. Et ce concept t’apporte
le sentiment qu’il y a un besoin à satisfaire, quelque
chose à faire ou une voie qui te donne de la force pour
faire une transition. Cela ne peut amener que de la
confusion. Je te suggère de comprendre que tout ce
qui existe, tout ce que tu vois, existe et est vu par l’état
d’esprit dont tu fais actuellement l’expérience. Pour
expérimenter les choses différemment, il te suffit d’un
changement d’état d’esprit.
Le Royaume des Cieux est simplement l’état d’esprit
qui reconnaît l’unité et l’harmonie de Dieu. Et c’est
dans cet état d’esprit que tu reconnais ton frère.
262 : Je puis t’assurer que je me présente à toi dans
tout contact que tu as avec un frère. Permets à tes
nouveaux schémas de pensée de renforcer ta prise de
conscience de cela. Sache, sur une base très
personnelle, qu’il n’y a pas de différence entre toi et
Moi. Sache également qu’il n’y a ni distinction ni
différence entre toi, Moi et qui que ce soit. La mise en
pratique de cela consiste à reconnaître cette simple
vérité.
264 : Le sentiment d’union
Vous avez tellement pris l’habitude des limites et des
frontières, qu’il vous semble naturel que, même dans
votre expression ou dans votre ressenti de l’infini, il doit
y avoir une sorte de frontière entourant l’infini. Dans
quoi allez-vous alors vous autoriser à vous étendre ?
Jusqu’où allez-vous aller ?
Je vous encourage à comprendre qu’en vous
permettant d’être dans ce que j’appelle un état d’esprit
illimité, cet état d’esprit est Vous. Lorsque vos pensées
deviennent libres, comme ces pensées ont toujours été
libres, vous ne les enfermez dans aucune limite et ne
les associez à aucune limite relative à votre corps
physique.
265 : Vous êtes aussi libres et aussi illimités que vous
permettez à vos pensées de l’être.
Lorsque la peur de l’inconnu vous vient à l’esprit,
sachez qu’en réalité l’inconnu n’existe pas.
Pensez à ce que vous voulez savoir et comprenez
qu’il n’y a qu’un voile dans votre esprit qui vous sépare
de ce que vous savez. Lorsque vous choisissez
d’abandonner la peur, vous enlevez de votre esprit les
cloisons qui semblent créer l’idée qu’il y a le connu et
l’inconnu.
Je vous rappelle quelque chose que vous savez déjà :
vous êtes l’Amour. Et c’est l’Amour qui finira par faire
disparaître vos peurs et vos impressions de limites. Il
s’agit d’un ressenti d’Amour qui ne connaît rien d’autre
que la confiance, la confiance absolue. Cette confiance
a ses racines, sa base et sa plénitude dans la
connaissance de qui vous êtes . Vous ressentez que je
sais cela. Alors embrassez-moi. Embrassez-moi et
connaissez votre Moi car je suis vous et vous êtes moi,
et ensemble nous sommes le reflet non divisé de notre
Père. C’est là vraiment tout ce que vous avez besoin
de vous rappeler.
31
Mes amis, la seule manière de vous répondre est de
vous dire que les problèmes que vous percevez dans
votre vie quotidienne sont là uniquement parce que
vous ne vous installez pas dans ce lieu de paix en
sachant qui vous êtes.
266 : Il vous semble toujours avoir quelque chose à
faire pour accéder à l’état dans lequel vous connaissez
votre Divinité. Néanmoins, lorsque nous avons
commencé cette communion tout à l’heure, je vous ai
suggéré de nous permettre d’être unis et de ressentir la
paix présente dans notre unions. Cette paix n’a pas été
créée par notre union ; la paix est ce que nous sommes
et qui nous sommes. Nous l’expérimentons simplement
parce que nous avons choisi l’expérience de l’union.
Vous avez choisi d’avoir les problèmes que vous
semblez avoir. Vous pouvez choisir de reconnaître
votre Etre, et que cet Etre est un état d’harmonie sans
fin .
Lorsque quelqu’un arrive vers moi avec un problème
et me dit : « S’il te plaît, aide-moi sur ce problème », la
seule aide que je peux lui donner est de lui dire, d’une
manière ou d’une autre et dans un langage qu’il
comprend : Tu n’as nul besoin de ce problème ; tu n’es
pas ce problème. Tu peux choisir de ne pas faire
l’expérience de ce problème. Il semble que vous ayez
constamment l’impression qu’en changeant vos
problèmes ou en les résolvant, comme vous dites, vous
vous rapprocherez de votre divinité. Le conseil que je
vous donnerais, plus proche de la vérité, est
d’abandonner la notion même de problème.
Lorsque vous accédez au ressenti de qui vous êtes,
vous faites l’expérience de la perfection absolue. C’est
la divinité, c’est Dieu.
267 : Un être pleinement éveillé est un être qui ne voit
aucune ligne à passer. Il ne choisirait pas de faire
l’expérience des limites du plan physique. Il n’y en a
tout simplement aucun besoin. L’accord musical que
j’entends est d’une harmonie parfaite. C’est le même
accord que celui que tu entends mais que tu ne
reconnais pas souvent.
268 : A quel point êtes-vous proches
de Dieu ?
A quel point êtes-vous proches de votre prochaine
respiration, de votre prochain battement de cœur ?
J’utilise ces exemples car ils illustrent bien pour vous
actuellement ce qui vous maintient en mouvement, ce
qui semble représenter la vie elle-même.
Je vous prie de vous arrêter un instant et de vous
focaliser très clairement sur le ressenti que le sens de
mes mots va vous apporter. Cette essence d’Esprit est
la Pensée de Dieu. C’est la manière dont il choisit de
s’exprimer en tant que la nature même de la création.
C’est la manière dont il a choisi de se Voir. Et cela est
Vous. C’est ce que je vous ai dit lorsque je vous ai
affirmé que vous êtes l’expression même de toute la
Création l’expression pleine et entière de son Créateur,
la seule expression de Dieu.
Ce que je t’ai dis est vérité. Ton manque de bonne
volonté actuel pour le reconnaître est toute la
substance de ton illusion.
La réponse à ta question est que ton rapprochement
de Dieu dépend de ta bonne volonté d’abandonner la
pensée erronée selon laquelle tu aurais pu avoir le
choix ou la capacité de modifier d’une façon
quelconque ce que je pourrais appeler ta naissance
naturelle et ton état d’Etre infini dans l’Esprit de Dieu.
Que cela soit la célébration de la naissance du Christ
en toi. Exprime ta joie en permettant à la nature de ton
Etre de transparaître en étendant et en expérimentant
le courant d’amour qui est Dieu et Toi.
270 : Les pensées d’un seul sont
partagées par tous
Nous sommes ensemble en cet instant, et nous nous
partageons nous-mêmes. Ce partage n’a aucune limite.
Il est totalité de l’Esprit de Dieu. Je vous invite à vous
ouvrir à ce ressenti ; cela ne manque pas de vous aider
à connaître l’étendue et la protée de qui vous êtes
vraiment.
271 : Ce flot de conscience est le courant du ressenti,
de l’énergie et de l’amour dont nous faisons tout partie,
où nous sommes tous immergés et qui constitue notre
identité. Je vous prie de vous permettre d’être dans cet
espace, d’accepter cette reconnaissance de vous-
mêmes. Sachez que je ( tel que vous m’identifiez ) suis
ici simplement pour vous aider à reconnaître votre Moi.
Ne mettez aucune barrière entre ce que vous
considérez votre Moi et moi. Il n’y en a pas. Nous
sommes ensemble la conscience du Christ. Il est
impossible que l’un d’entre nous soit séparé de cela.
Ressentez notre union, permettez à ce que nous
partageons tous en commun, et qui est l’essence de
nous-mêmes, d’être reconnu et ressenti, d’être partagé
dans la joie et l’allégresse afin , que dans cette
reconnaissance de nous-mêmes, nous attestions la
présence de notre Père.
272 : Enseigner aux autres
Tu enseigneras ce que tu as besoin d’apprendre.
La perception est quelque chose de très personnel. La
perception d’un individu se compose des filtres et des
schémas de son ego, par lesquels il a vu le monde au
travers d’expériences qu’il a choisies dans le passé.
Cela te permet de voir que la vérité ne s’applique qu’à
toi et se nourrit en passant par tous ces filtres. Il est
tout à fait improbable que quelqu’un d’autre ait eu
exactement les mêmes expériences, ou qu’il ait
32
construit ses filtres de la même façon que toi. Sa
perception est donc tout à fait différente. C’est la raison
pour laquelle il ne t’est pas possible d’enseigner quoi
que ce soit à quelqu’un d’autre.
Lorsque tu t’engages dans un processus que nous
avons appelé enseignement dans « Un cours sur les
Miracles » tu sélectionnes les choses sur lesquelles tu
veux focaliser ton attention, et c’est par ce processus
que tu t’autorises à faire une certaine expérience. A
mesure que tu t’engages dans ce processus, ta
conscience s’étend. Ta conscience de qui tu es se
clarifie et, pendant que cela se passe, tu offres une
occasion unique à ceux qui t’entourent. Ils ont
l’occasion de voir qui ils sont en te regardant dans les
yeux et en voyant s’y réfléchir l’évidente connaissance
de qui tu es. Mais tu ne dois considérer cela que
comme une occasion que tu offres simplement.
273 : N’aie aucune attente à ce sujet. Tu dois laisser
aux autres le choix de voir ou de ne pas voir. Si tu
faisais moins ou si tu tentais de faire plus, tu ferais un
jugement que Dieu lui-même n’a pas fait.
Comme il t’a donné la liberté de choisir tout ce que tu
veux voir, tu dois faire de même pour ceux qui
t’entourent.
Tu existe en ce moment dans l’état immuable de
perfection. C’est dans cet état que ton Père te voit en
toute clarté. Ce que je suis en train de te suggérer est
un processus qui te permettra de laisser de côté toutes
tes notions actuelles et toutes tes perceptions erronées
de toi-même, afin de voir aussi bien ceux qui
t’entourent que toi-même de la même manière.
La vérité ne se voit qu’à travers les yeux de Dieu.
Lorsque tu vois que ton frère a besoin de changer, tu
vois une illusion de qui il est, de même que tu vois une
illusion de qui tu es. Tu n’as qu’une seule chose à faire,
et c’est d’abandonner la perception erronée de qui tu
es.
274 : Lorsque tu regarderas par les yeux de ton être
naturel, tu découvriras que ces yeux sont les yeux de
Dieu et tu ne verras que des frères immaculés. Tu
verras alors que tu n’es pas moins que la perfection
créée par Dieu en tant que toi.
La nature de Dieu, le schéma Réel de toute la
Création, est quelque chose qui est harmonie, amour et
perfection. Mais ce schéma reste une idée tant qu’il
n’est pas expérimenté. Et c’est à travers toi que cette
expérience se produit.
Abandonne-toi à Dieu. Cela signifie : abandonne-toi à
ce à quoi Dieu t’identifie. Connais ton Moi, et tu
exprimeras Dieu.
275 : Réveille-toi pour comprendre que tu as toujours
été l’expression de Dieu, que tu as toujours vécu dans
un état de parfaite harmonie. Ne tente pas d’utiliser ton
intellect pour comprendre comment quelque chose
peut paraître tellement réel, alors que je dis que c’est
simplement un rêve. Tu n’en auras pas la
compréhension. Ne t’y oppose pas. Ne tente pas d’y
échapper. Ne pense pas que tu passeras d’un plan à
un autre en mourant. Il n’existe pas de lieu où tu
puisses aller. Tu es à présent chez toi. Tu as toujours
été chez toi, et ce ne sera que lorsque tu permettras à
cette reconnaissance de naître dans ton esprit que tu
verras qu’il en est ainsi. Tu verras la gloire de Dieu qui
a toujours été autour de toi. Tu verras l’état d’amour
dans lequel tu as toujours été. Mais tu ne le verras pas
si tu t’y opposes ou si tu tentes de le faire ce qu’il est.
Abandonne simplement ta croyance qu’il en va
autrement.
peur, et en adoptant la signification inhérente à un état
sans défense, vous reconnaissez que votre sécurité se
trouve uniquement dans l’expression de l’être rempli
d’amour que vous êtes.
La plupart du temps, vous attendez, vous attendrez
davantage de mes réponses que ce que je pourrais
vous donner, parce qu’elles vous paraîtront trop
simples. Vous vous direz : « cela doit impliquer
davantage que ça. » Mais je vous le dis, si vous
acceptez d’entendre la voix de la simplicité, vous
saurez que vous entendrez la Vérité.

Il n’y a rien d’autre à faire. fin

277 : Une expérience Sainte

« Il n’y a ni bon ni mauvais chemin. Il y a un chemin
qui transmet un message d’Amour, et il semble
qu’il y en ait une multitude d’autres ! »

Je voudrais vous demander : qu’est-ce qui semblerait

être la clé pour que vous reconnaissiez et que vous
vous rappeliez la plénitude de votre nature ? Qu’elles
parole « sainte » pourrais-je vous offrir en cet instant à
laquelle vous accroche pour toujours et qui, d’une
manière soudaine et magique, vous amènerait à votre
Esprit juste ?
Alors, est-ce que les paroles qui vous ont été offertes
au cours de ces deux mille ans ont tellement changé ?
Oui bien est-ce que leur sens a été perdu parce que
vous ne vous êtes polarisés que sur les mots en eux-
mêmes ?

286 : Si vous acceptiez vraiment ce que je vous ai dit,

est-ce que cela n’allègerait-il pas votre fardeau ? Est-
ce qu’alors vous n’accepteriez pas votre expression de
la vie comme une expression joyeuse ?

Comment accomplissons-nous cette guérison ?

Permettez que ce qui n’est pas vrai n’ai aucun sens

pour vous. Il s’agit d’un processus qui permet à la
vérité préexistante d’être reconnue lorsqu’on
abandonne l’illusion de ce qui n’est pas vrai.

Voici une petite indication : lorsque vous vous

éveillerez, vous découvrirez que vous n’avez jamais
cessé d’être totalement Amour, et que vous n’avez
jamais vu l’expression d’un quelconque aspect de la
Création de Dieu vous apporter un message qui n’était
pas rempli d’Amour. Aussi, lorsque vous recherchez ce
que vous allez autoriser à disparaître, je vous suggère
ceci : laissez disparaître ce qui vient à votre perception
sans être rempli d’amour, sans être représentatif de ce
que vous êtes ni cohérent avec qui vous Etes. J’ajoute
que toutes ces choses sont des sentiments de peur. Je
vous dis catégoriquement : cessez de croire à la peur,
et il ne restera plus rien qui semblera contredire
l’amour. En laissant disparaître votre croyance en la

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