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Chapitre 3 Etude

Détaillée
Introduction:

L'étude détaillée est dérivé en:

Conception générale:2 Description des MCD, MCT, MLD,


MOT. Définir l'environnement de développement (matériel
et logiciel). Mise en oeuvre du dictionnaire des données.
Etude préliminaire de la mise en oeuvre (ébauche: plan de
formation, documentation, plan de réception, démarrage,
initialisation des données). Etude des solutions
dégradées.

Conception détaillée: Spécification détaillée des phases


«temps réel» et «temps différé». Validation données
-traitements (optimisation du MLD, ébauche du MPD
(modèle physique des données)). Evaluation de la charge
de réalisation (durée), évaluation de la mise en œuvre
plan d'équipement matériels -logiciels.

Shématisation de l'étude:
Le MCD (modèle conceptuel des
données): Vocabulaire: ENTITES, RELATIONS,
PROPRIETE

Le MCT (modèle conceptuel des


traitements): vocabulaire: PROCESSUS, OPERATION,
EVENEMENT, RESULTAT, SYNCHRONISATION...

Base de
données
(B.D) Le MOT (modèle organisationnel des
traitements): La répartition homme/machine, répartition
géographique des données et des traitements

le MLD (modèle logique des données): Les modèles


logiques peuvent être classés selon un petit nombre de
familles
Introduction:
2 2
Voir http://www.grappa.univ-lille3.fr/polys/access-1997/node23.html

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Chapitre 3 Etude
Détaillée
Apparition des SGBD3:

L'expression «base de données» apparaît pour la


première fois en 1964 dans le titre d'une conférence
(Santa Monica): Development and Management of a
computer-centered data base. On suppose donc qu'on
s'intéresse à de gros volumes d'informations avec un
souci d'efficacité des accès.

Le SGBD est un système de stockage de la base de


données qui en assure la maintenance. Les données sont
organisées en base de données: ensemble de données
logiquement liées. Les données sont partageables (accès
concurrents) entre plusieurs utilisateurs: programmes
d'applications, interrogations interactives, utilisateurs
banalisés. Le SGBD met à la disposition des utilisateurs
des mécanismes de «parcours» des informations
permettant en particulier de recomposer les liens entre les
informations stockées dans la base.

Pourquoi organiser une base de données?

La prise en compte de masse d'informations importantes


dans des environnements riches soulève plusieurs
difficultés:

 Maîtrise de la représentation de données


complexes:
Comment représenter des informations très
diverses, très complexes, relevant de différents
domaines (à l'intérieur de l'entreprise) et malgré
tout interdépendantes.

 Maîtrise des accès personnalisés:


Comment mettre à disposition les informations
dont un utilisateur a besoin sans le noyer sous des
tonnes de données, sans l'empoisonner avec des

3
Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/SGBD

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Chapitre 3 Etude
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données dont il n'a que faire, et en garantissant le
bon usage des informations..
 Maîtrise des traitements:
Dès lors que la masse d'information est riche,
complexe, en constante évolution, accessible à de
multiples intervenants les traitements, auxquels
seront soumises ces informations auront tendance
à être eux-aussi riches et complexes.

Un SGBD, pour quoi faire?


• Manipuler des gros volumes d'informations en
garantissant les aspects
• Multiutilisateurs, intégrité, performances
• Indépendance donnée- traitements

Description:
• Un modèle + un langage déclaratif
• Interface (s) programmatique (s)

Langage de programmation:
Le langage de programmation utilisé est ACCESS et
Delphi, qui sont devenu un produit adulte, qui sans etre
lui-même complexe, la facilité avec laquelle des

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développeurs peuvent maîtriser les fonctionnalités du
système d'exploitation.

Access:
Microsoft Access ou MS Access (officiellement
Microsoft Office Access) est un système de gestion de
base de données relationnelles édité par Microsoft. MS
Access fait partie de la suite bureautique MS Office Pro. .
MS Access est donc un SGBDR présentant une approche
bureautique et n'est pas conçu pour supporter de très
grandes bases de données opérationnelles sur de vastes
réseaux, ces utilisations étant confiées dans la gamme
Microsoft à Microsoft SQL Server. Une base de donnée
Access ne peut dépasser deux Gigaoctets

Delphi:
Delphi est un environnement de développement
intégré propriétaire fonctionnant sous Windows créé en
1995 et édité par Borland. A l'époque, créer des
programmes graphiques sous Windows se fait en grande
majorité soit en utilisant la chaîne de compilation Visual
C++, ou bien avec le RAD Visual Basic. Le premier outil
étant excessivement complexe et le second plutôt peu
structuré, Delphi apparaissait alors comme une alternative
viable pour beaucoup de développeurs qui souhaitaient
créer des programmes standard pour Windows

Modèle conceptuel de donnée MCD:

Un modèle de données est donc un formalisme


permettant de décrire les données intervenant dans un SI

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Chapitre 3 Etude
Détaillée
et les liens existant entre ces informations de façon claire,
simple, complète et non ambiguë. Les formalismes utilisés
se situent délibérément en dehors de considérations
techniques de stockage informatique des données. Ils ne
s'occupent pas plus de savoir ce qui sera automatisé. On
n'a donc aucun a priori sur la nature et l'organisation des
supports physiques de l'information (papier, fichier, ou
autres).

But:

• Modéliser (formaliser) les données mémorisées


dans le SI. Aspect statique du SI.
• Le QUOI sans se préoccuper des contraintes
d'organisation et techniques.

Les concepts de base:

Entité: Une entité est une chose (concrète ou abstraite)


qui existe et est distinguable des autres entités.

Relation:-1 est une association perçue dans le réel entre


deux ou plusieurs entités.

-2 Une «relation» entre plusieurs occurrences


(d'entités différentes ou non) traduit l'existence de «liens»
entre des entités. Ces liens peuvent s'établir parfois au
travers de formes particulières d'objets qui par nature
mettent en relation plusieurs entités.

Propriétés

Les entités ont des propriétés, appelées attributs,


chacun des attributs d'une entité prend une «valeur»
parmi une variété de valeurs possibles (le domaine de
l'attribut). L'ensemble des valeurs des attributs d'une
entité caractérise (complètement) l'entité considérée
relativement au SI dans lequel on se place.

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Occurrences:

Une occurrence d'un objet, est un élément particulier


correspondant à l'entité et associé à un élément du réel.

Une occurrence d'une relation: est un élément


particulier de la relation constitué d'une et une seule
occurrence des objets participant à la relation.

L'identifiant d'objet (ou clé): est une propriété de l'objet


telle qu'à chaque valeur de la propriété corresponde une
et une seule occurrence d'objet.

L'identifiant d'une relation détermine une et une seule


occurrence de la relation. Il est obtenu par concaténation
des objets participant à la relation.

Cardinalité: d'une entité par rapport à une relation


s'exprime par deux nombres appelés cardinalité minimale
et cardinalité maximale.

Une cardinalité minimale à "0" signifie qu'on autorise


le cas d'occurrences de l'entité considérée qui ne soient
pas reliée à l'association. Par conséquent, une cardinalité
minimale à "1" exprimera l'obligation de relier toutes les
occurrences de l'entité à l'association (ce qui se
matérialisera ultérieurement par une contrainte
"traitement").

Une cardinalité maximale à "n" signifie qu'on


autorise le cas d'occurrences de l'entité considérée qui
soient éventuellement reliées, chacune, à plusieurs
occurrences de l'association. Par conséquent, une
cardinalité maximale à "1" exprimera l'interdiction du
"pluriel".

Quelque exemple

Immeuble Local

N° N°
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1,N 1,N

Ouvrage Auteur

°N °N

0,N 0,N

Contrainte d'intégrité fonctionnelle" (CIF).


Une association entre deux entités est hiérarchique
si la réalisation de l'une des entités détermine la
réalisation de la seconde.

Elle est aussi appelée "Relation père-fils" car, vous


l'avez constaté dans les deux exemples ci-dessus, la
relation d'identification ne fonctionne que dans un sens.
Un fils n'a qu'un père ; un père a plusieurs fils. Un élève
n'appartient qu'à une classe ; une classe comporte
plusieurs élèves.
L'occurrence de la relation hiérarchique est unique. Par
exemple, la relation élève -classe ne peut exister qu'une
fois pour chaque élève. Il en résulte :

• que cette relation n'a pas besoin d'être


identifiée.
• que cette association n'est jamais porteuse de
données.

Les règles de vérification du modèle conceptuel de


donnée:

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• Règle 1: Toutes les propriétés doivent être
élémentaire, c'est-à-dire non décomposable.

• Règle 2: Chaque objet doit posséder un identifiant


est un seul.

• Règle 3: Les propriétés d'un objet autre que


l'identifiant doivent être en dépendance fonctionnelle
monovalent de cet identifiant.

• Règle 4: Une propriété ne peut qualifier qu'un seul


objet ou qu'une seule relation.

• Règle 5: Les dépendances fonctionnelles transitives


doivent être écartés.

• Règle 6: Pour chaque occurrence d'une relation, il


doit exister une seule occurrence de chacun des objets
de la collection.

• Règle 7: Les propriétés d'une relation doivent


dépendre de la totalité de l'identifiant de cette relation.

Récapitulatif des étapes du M.C.D4.

1°) Catalogue des données


2°) Epuration (polysèmes et synonymes)
3°) Détermination des entités
4°) Détermination et affectation des propriétés
5°) Recensement des associations (avec, éventuellement,
les propriétés non encore affectées)
6°) Détermination des cardinalités.

Le modèle logique des données MLD5:


4
Voir http://www.compucycles.com/nouveausite/articles/Merise/Article_07.htm
5
Voir www.commentcamarche.net

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Chapitre 3 Etude
Détaillée
Le modèle logique des données consiste à décrire la
structure de données utilisée sans faire référence à un
langage de programmation. Il s'agit donc de préciser le
type de données utilisées lors des traitements.

Ainsi, le modèle logique est dépendant du type de base


de données utilisé.

On distingue trois types d'orientation:

1- orientation base de données relationnelles


2- orientation base de donnée codasky.
3- Orientation base de donnée de type fichier
classique.

Le modèle relationnel
Traduction d'une classe d'entité
Chaque classe d'entité du modèle conceptuel devient
une table dans le modèle logique. Les identifiants de la
classe d'entité sont appelé clés de la table, tandis que les
attributs standards deviennent des attributs de la table,
c'est-à-dire des colonnes.

Traduction d'une classe de relation:

Le passage du modèle conceptuel au modèle


logique au niveau des classes de relation se fait selon les
cardinalités des classes d'entité participant à la relation:

• si une des classes d'entités possède une


cardinalité faible:
la table aura comme attributs, les attributs de la

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Chapitre 3 Etude
Détaillée
classe ayant une cardinalité faible, puis le (ou les)
attribut(s) de relation et enfin les attributs de la
seconde classe précédé du nom de la classe
• si les deux classes d'entités possèdent une
cardinalité forte:
la table aura comme attributs, les attributs des deux
classes de relation précédés des noms des classes
respectives, puis le (ou les) attribut(s) de relation

Le modèle choisi:
On a choisi le modèle relationnel à cause des raisons
suivantes:
 Il prend en compte une variété d'application.
 Il propose des schémas de données faciles à
utilisée.
 Fournit une approche méthodologique pour la
construction des schémas.

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Chapitre 3 Etude
Détaillée
 Améliorer l'intégrité et la confidentialité de
donnée.

Le passage du MCD au MLD relationnel:


Correspondance des vocabulaires:

MCD MLD relationnel


Entité Table
Propriété Attribut
Identifiant Clé

Règle 1: chaque entité avec au moins une propriété non


identifiante donne lieu à un schéma relationnel,
identifiants deviennent les clés.
Règle 2: Les associations de type 1:n donnent lieu à l'ajout
de l'identifiant coté 1 vers le coté n, en tant qu'attribut non-
clé.
Règle 3: les association de type n:m donnent lieu à la
création de nouveaux schémas relationnels.
 Les identifiants des entités liées deviennent des clés
 Les propriétés de l'association deviennent des
attributs simples

Les concepts de base:


Domaine:
C'est le nom de la relation suivi de la liste des
attributs doit les valeurs définissent la manière unique le
tipe de la relation.
Attribut:
Un attribut d'une relation est le couple ( nom-
domaine).

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Chapitre 3 Etude
Détaillée
Clé de la relation:
Elle est constituée d'une ou plusieurs attributs dont
les valeurs définissent de manière unique les tipes de la
relation.

Elaboration d'un Modèle logique MLD:


Le MLD relationnel de notre application est comme suit:
Elève:
(Num – Insc, Nom, prénom, Date_Nais, Lieu_Nais,
Nationnalité, Sexe, Fonction_Père, Nom_Mère,
Fonction_Mère)
Matière:
(Code_matière, Nature,Nbre_EMD, Coef_Matière)
Classe:
(Code_classe, Nbre_élève, Num_groupe)
Enseignant:
(Num_Ens, Nom, Prénom, Nationalité, Diplôme,
Grade, Spécialité)
Salle:
(Num_salle, Capacité, Type)
Groupe:
(Code_Groupe, Numéro_Groupe, Nbre_ étudiant)
Horaire:
(Date, Jour, heure, durée)
Note:
(Num_Insc, Code_Matière, EMD1,EMD2 ,EMD3
,TP,Date)

Emploie:
(Num_Insc, Num_salle, Horaire)

Appartient:
(Num_Insc, Code_Groupe, Code _classe)
Section:
(Code_Section, Code_ Classe, Nbre_élève, Nbre_
Section)

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Chapitre 3 Etude
Détaillée
Le Modèle Conceptuel De Traitement (MCT):
Définitions

• M.C.T. ("Modèle conceptuel des traitements") :

"Représentation, sous forme schématique, de


phénomènes de réactions du type :
Evènement déclenchant -> Transformation du
système d'information -> Résultat
... et ceci indépendamment de toute préoccupation
d'organisation interne".

Il est donc important de percevoir que, lors de


cette étape de l'approche "top / down", le "monde
extérieur" est impérativement impliqué au niveau de
chaque "opération" :

o Soit au niveau des évènements


déclenchants
o soit au niveau des résultats.

... Alors que le fonctionnement interne de l'entreprise


n'est pas pris en compte (il le sera à l'étape
suivante : Le M.O.T.).

Il s'agit donc d'une approche dynamique


(contrairement au M.C.D.) : Elle exprime un suivi de
transformations. Le facteur chronologique joue un
rôle essentiel.
Mais, comme pour le M.C.D., l'un des objectifs est : Un haut
degré d'invariance.

Concepts de base:

 Evènement :

"Collection de faits, susceptibles de déclencher une 'opération'


dans les conditions précisées par la 'synchronisation'.

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Chapitre 3 Etude
Détaillée
L'intervention du temps (date / heure) est considérée
comme un évènement extérieur.

 Synchronisation :

Condition booléenne traduisant les règles d'activation d'une


opération.

 Opération:

Ensemble d'actions dont l'enchaînement ininterruptible n'est


conditionné par l'attente d'aucun évènement autre que le
déclencheur initial

Règles d'émission:
Condition traduisant les règles de gestion, à laquelle est
soumise l'émission des résultats d'une opération.
Les règles d'événements les plus utilisé sont:
OK: si le résultat de l'opération est bon.
OK: si le résultat de l'opération n'est pas bon.
RAS: Si l'émission d'évènement est indépendante des résultats de
l'opération.

Résultats
Collection de faits, produits par l'"opération", dans les
conditions prévues par la (ou les) "règles d'émission".

M.C.T: Le formalisme:

Evenement

Synchronisation

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Chapitre 3 Etude
Détaillée

Opération

Règle d'émission

Résultat

Les règles de vérification du (MCT):

Pour avoir un modèle conceptuel optimisé on doit appliquer des


règles de vérification, ces règles sont les suivants:

1-L'ensemble des règles d'émission d'une opération doit être


complet et disjoint c'est-à-dire toute les cas qui peuvent se présenter
doivent être étudiés et il ne doit exister qu'une et une seul d'émission
pour chacun d'entre eux.

2-Une synchronisation doit toujours pouvoir être réalisé.

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Chapitre 3 Etude
Détaillée

3- Un processus doit toujours être déclenché par un événement


externe.

4-Un événement externe ne peut être le résultat d'une


opération.

5- Un événement interne doit être le résultat d'une opération.

6-Si une synchronisation part sur la valeur de propriété, ces


propriétés doivent être porter par les événements participe à la
synchronisation.

7-Une même règle de gestion ne doit pas se trouver dans deux


taches efférentes.

8- Le MCT ne doit pas présenter de cycle.

9-Le MCT ne doit pas se présenter en conflictuelle.

10- Toute position du MCT doit être atteignant, c'est-à-dire que


toute opération dot pouvoir être déclenché.

Elaboration d'un Modèle MCT:


Processus: L'absence d'élève

La
justification
Demande de Période
justification d'absence
A C
B

C te B te A

sed etsiL
Etude des absences
sevèlé Etude de justification 36
al elliuef
ed ruoj aL
à esiM E te D ruoj à esim OK OK
ecnesba'd elliuef etpeccA
ecnesba'd D
sufeR
r E
Chapitre 3 Etude
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Chapitre 3 Etude Détaillée

1-1 1-N Le CEM


B.E.F 1-N 1-1 Elève

1-N
1-1
1-N
0-N

0-N
1-N
1-1
1-N

1-N 0-N Section


Matière
0-1

1-N
0-N

Enseignant
Salle

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