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« Lâ ilâha » est la négation de l’adoration pour autre qu’Allah, qui qu’il soit.
Et « illa llah » est l’affirmation du droit à l’adoration pour Allah seul, et la signification
de cette parole est « Il n’y a pas de vrai adoré si ce n’est Allah. »
• Que sa signification est : Il n’y a rien qui se fait adorer si ce n’est Allah, et cela
est faux , car cela veut dire que tout ce qui se fait adorer de vrai ou de faux
c’est Allah, comme nous venons de le dire juste à l’instant.
• Que sa signification est : Il n’y a pas de créateur autre qu’Allah. Et cela n’est
qu’une partie de la signification de cette parole, mais ce n’est pas le sens
voulu, car cela n’affirme que le monothéisme dans la seigneurie et cela n’est
pas suffisant, c’est celui qui est reconnu par les polythéistes.
« Il n’y a pas de vrai adoré si ce n’est Allah » comme nous l’avons dit
précédemment.
Le premier pilier : La négation, « lâ ilâha » (il n’y a pas de divinité) annule tous les
types de polythéisme, et implique la mécréance envers tout ce qui se fait adorer en
dehors d’Allah.
Le deuxième pilier : L’affirmation, « illa llah » (si ce n’est Allah) affirme qu’il n’y a
qu’Allah qui soit en droit d’être adoré, et cela implique la pratique de cela. Et le sens
de ces deux piliers sont venu dans de nombreux versets, comme par exemple, Sa
parole ta‘âlâ :
(Donc, quiconque mécroit au tâghoût tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la
plus solide, qui ne peut se briser.
Sa parole Donc, quiconque mécroit au tâghoût signifie le premier pilier qui est
« lâ ilâha » (il n’y a pas de divinité) et Sa parole tandis qu’il croit en Allah signifie le
deuxième pilier « illa llah » (si ce n’est Allah).
Il a deux piliers qui sont notre parole « Son dévoué et Son messager » (‘abdouhou
wa rasoûlouh), qui nient l’exagération et la négligence dans son droit, salla llahou
‘alayhi wa sallam, il est donc le dévoué d’Allah et Son messager, et il est le plus
parfait de la création dans ces deux nobles qualités. La signification du mot
« dévoué » ici est : Le serviteur, adorateur, c’est-à-dire qu’il est un être humain créé
de la même chose que les autres êtres humains, il lui arrive ce qu’il leurs arrive.
(Dis: «Je suis en fait un être humain comme vous) (sourate 18, verset 110)
Et il s’acquitta salla llahou ‘alayhi wa sallam de son statut d’adorateur, et Allah lui en
fit l’éloge, Allah dit :
(Allah ne suffit-Il pas à Son esclave (comme soutien ?) (Sourate 39, verset 36)
(Louange à Allah qui a fait descendre sur Son serviteur (Mouhammad) le Livre)
(Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur (Mouammad), de
la Mosquée Al-harām à la Mosquée Al-Aqsā) (Sourate 17, verset 1)
Il y a sept conditions impératives dans l’attestation qu’il n’y a de vraie divinité qu’Allah,
qui ne profite pas à celui qui la prononce sans les rassembler, ces conditions sont,
en résumé :
La science, c’est à dire savoir sa signification, et ce que l’ont veut dire par elle,
comme négation et affirmation, qui est le contraire de l’ignorance de cela.
Cela veut dire : ceux qui auront témoigné qu’il n’y a de divinité qu’Allah en pleine
connaissance de cause dans leurs cœurs de ce que prononcent leurs langues, car
s’il la prononce sans savoir sa signification, cela ne lui est pas profitable, car il n’a
pas conviction en ce qu’elle indique.
La certitude, de telle manière que celui qui la dit soit certain de ce qu’elle indique, car
s’il la dit en doutant de ce qu’elle indique, cela ne lui est pas profitable.
Allah a dit :
(Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en Allah et en Son
messager, qui par la suite ne doutent point) (Sourate 49, verset 15)
S’il doutait, il serait alors un hypocrite. Et le prophète, salla llahou ‘alayhi wa sallam, a
dit :
Et cela est comparable au cas des adorateurs de tombes de nos jours, certes ils
disent « Il n’y a de divinité qu’Allah » mais ils n’abandonnent pas l’adoration des
tombes, ils n’acceptent donc pas la signification de « il n’y a de divinités qu’Allah ».
(Et quiconque soumet son être à Allah, tout en étant bienfaisant, s’accroche
réellement à l’anse la plus ferme.) (Sourate 31, verset 22)
La sincérité, et c’est le fait qu’il dise cette parole sincèrement dans son cœur, car s’il
la dit de sa langue sans être sincère dans son cœur, c’est un hypocrite menteur,
Allah ta‘âlâ a dit,.
(Parmi les gens, il y a ceux qui disent : «Nous croyons en Allah et au Jour
dernier! tandis qu’en fait, ils n’y croient pas.
9. Ils cherchent à tromper Allah et les croyants; mais ils ne trompent qu’eux-
mêmes, et ils ne s’en rendent pas compte.
10. Il y a dans leurs cœurs une maladie (de doute et d’hypocrisie), et Allah
laisse croître leur maladie.
« Allah a certes interdit à l’enfer celui qui dit « lâ ilâha illa llah » ne désirant par
cela que le visage d’Allah. » (Rapporté par Al Boukhârî et Mouslim.)
(Parmi les hommes, il en est qui prennent, en dehors d’Allah, des égaux à Lui,
en les aimant comme on aime Allah.
Les adeptes de « lâ ilâha illa llah » aime Allah d’un amour pur, et les adeptes du
polythéisme aiment Allah, et aiment autre que Lui avec Lui, et cela contredit
l’implication de « il n’y a de divinité qu’Allah. »
o L’aimer plus que soit-même, que les biens, les parents, les enfants, et
toute l’humanité.
Et ceux-là sont convaincus que le monothéisme est une hérésie, et ils blâment celui
qui y prêche, et critiquent celui qui voue exclusivement son culte à Allah.
Ce sont les annulations de l’islam, car les deux attestations sont ce qui fait rentrer
l’individu dans l’islam en les prononçant, et leur prononciation est la reconnaissance
de ce qu’elles indiquent, s’y conformer et s’acquitter de ce qu’elles impliquent, et en
appliquant les lois de l’islam. Lorsqu’il abandonne ce conformisme, il annule alors le
pacte qu’il a fait en prononçant les deux attestations.
Les choses qui annulent l’islam sont nombreuses, et les savants de jurisprudence ont
écrit des chapitres exclusivement réservés à cela dans leurs livres, qu’ils appellent
« Chapitre de l’apostasie », et les plus importantes d’entre ces annulations sont au
nombre de dix, qu’a cité Cheykh Al Islam Mouhammad bnou ‘Abdel Wahhâb,
qu’Allah lui fasse miséricorde, dans sa parole :
(Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui associe. A part cela, Il pardonne à qui
Il veut.) (Sourate 4, verset 48)
Et Allah dit :
- La deuxième : Celui qui met des intermédiaires entre lui et Allah qu’il invoque, leur
demande l’intercession, et en qui il place sa confiance, devient par cela mécréant
selon l’unanimité.
- La cinquième : Celui qui déteste une chose venue du messager d’Allah est un
mécréant, et même s’il la met en application.
(Dis : Etait-ce d’Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous
moquiez ? Ne vous excusez pas, vous êtes certes devenu mécréant après
avoir cru)
- La septième : La sorcellerie, qui inclut le Sarf et le ‘Atf, (afin qu’il ait pour but de
faire ce qui écarte l’homme de l’amour envers sa femme, ou de faire ce qui la rend
amoureuse de lui) celui qui la pratique ou l’agréée est un mécréant, et cela est
prouvé par le verset
(Mais ceux-ci n'enseignaient rien à personne, sans qu'ils n'aient dit d'abord:
« Nous ne sommes rien qu'une tentation: ne sois pas mécréant ! )
- La huitième : Secourir les polythéistes et les aider contre les musulmans, cela est
prouvé par le verset
(Ô croyants, ne prenez pas pour allié les juifs et les chrétiens, ils sont alliés les
uns aux autres. Et quiconque d’entre vous les prend pour allié est alors un des
leurs, certes Allah ne guide pas les gens injustes.) (Sourate 5 verset 51)
- La neuvième : Celui qui croit au fait que certaines personnes peuvent sortir de la
législation islamique de Mouhammad le messager d’Allah , salla llahou ‘alayhi wa
sallam, de la même manière qu’al Khadir pouvait sortir de la législation de Moûssâ
(Moïse) ‘alayhi salâm, est un mécréant.
Et je dis : C’est ce que croient les extrémistes soufis, qu’ils atteignent des niveaux où
ils n’ont pas besoin de suivre le messager salla llahou ‘alayhi wa sallam.
(Ceux qui ont mécru se détournent de ce dont ils ont été avertis. )
Cheykh Mouhammad bnou ‘Abdel Wahhâb, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :
« Et il n’y a aucune différence concernant ces annulations de l’islam, entre celui qui
les commet pour plaisanter, sérieusement ou par peur, seul celui qui y est contraint
est excusé. Chacune de ces annulations fait partie des choses les plus dangereuses,
et les plus commises. Il faut donc que le musulman y prenne garde et qu’il en ait peur
pour lui-même. Nous cherchons protection auprès d’Allah contre les causes de Sa
colère et la douleur de Son châtiment. » (4)
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