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La théorie du salaire d’efficience

- Les théoriciens du salaire d’efficience acceptent généralement l’idée que l’information n’est pas parfaite .
- Dès lors , quand une entreprise embauche un salarié , elle n’est pas certaine de son niveau de productivité
- c’est ce qui se passe dans les modèles de sélection adverse :
• le salaire de réservation annoncé par le candidat lors de l’embauche joue un rôle de signal qui
indique en partie ses qualités et ses compétences .
• Plus le salaire offert par l’entreprise est élevé relativement à celui du marché , plus l’entreprise
aura les moyens d’attirer et de sélectionner une main-d’œuvre de qualité .
• Dans ce cadre , les candidats à l’emploi qui se caractériseraient par un salaire de réservation trop
bas afin d’accroître leur probabilité d’embauche , iraient à l’encontre de leur objectif .
• En effet , l’entreprise considérerait que , puisqu’ils acceptent un salaire faible , cela signifie que
leur niveau de productivité est réduit , donc que l’embauche du salarié n’est pas intéressante
pour l’entreprise : il vaut mieux payer cher un salarié productif que d’embaucher à un salaire
réduit un salarié faiblement productif .
- Bien évidemment cette conception présente un risque connu sous le nom de théorie du passager clandestin
( free rider) :
• certains salariés pourraient dans ce cadre annoncer un salaire de réservation très élevé alors que
leur productivité est faible : l’entreprise serait perdante , mais ce risque est réduit .
• En effet , si a priori , l’entreprise , quand elle embauche ne connaît pas la productivité du salarié
; en revanche a posteriori , elle peut l’observer durant le processus de production .
L’individu risquerait alors d’être démasqué , d’être licencié . La sanction est d’autant plus dure que le niveau
de chômage est élevé et que la probabilité de retrouver un emploi est donc faible .

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