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06 246 219
Travail synthèse
Le nazisme et la citoyenneté
Travail présenté à
Madame Hélène BOIS
Département d’histoire
Université Laval
Hiver 2008
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LE NAZISME ET LA CITOYENNETÉ
INTRODUCTION
Dans les années 1930, un parti politique fasciste est devenu de plus en plus
populaire en Allemagne. Parce que défait durant la Première Guerre mondiale, ce pays a
été pris en main, à partir de 1933, par un régime politique totalitaire et raciste, le nazisme,
une branche du fasciste, créé par Adolf Hitler (voir la figure 1 en annexe). On définit
souvent le fascisme comme un instrument contemporain de la tyrannie selon des
spécialistes américains en science politique1. Le nationalisme exacerbé était au cœur du
fascisme allemand (le nazisme), de sa psychologie, de son idéologie et de sa sociologie2.
« Le fascisme est un combat, et le titre que Hitler donne à son manifeste est significatif :
Mon combat (Mein Kamph) »3 (voir la figure 2 en annexe). Hitler est devenu le maître
ultime du destin de l’Allemagne. Cet homme a su créer un État totalitaire grâce son
charisme inégalé. Il avait promis de rebâtir le pays et de créer des emplois afin de
combattre le haut taux de chômage, mais l’État allemand s’est façonné à l’image du parti
nazi entraînant des conséquences catastrophiques sur la société.
Il est important de se poser les questions suivantes : de quelle manière le parti nazi
a-t-il pris le pouvoir en Allemagne? Dans quelles conditions Hitler est-il parvenu à la tête
de l’État? Quelle était la situation des citoyens dans cette Allemagne nazie? Quelles sont
les répercussions de ce régime sur le reste de l’Europe? L’ouvrage suivant consiste à
répondre à ces quatre questions. Le travail sera séparé en trois parties distinctes. En
premier lieu, il sera question d’Adolf Hitler, le Fureur et chef du parti nazi ou parti
national-socialiste en Allemagne. En deuxième lieu, je traiterai de l’histoire du nazisme
en Allemagne avec les grands changements qu’il a apportés dans le pays et les
conséquences du parti nazi sur l’Europe entre 1933 et 1945. En dernier lieu, la condition
du citoyen allemand sera abordée sous différentes facettes en comparaison avec la
citoyenneté canadienne présente aujourd’hui.
1
René RÉMOND, Le XXe siècle : de 1914 à nos jours, Éditions du Seuil, France, 2002, p. 107-108.
2
Ibid., p. 111.
3
Ibid., p. 109.
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En 1914, il vivait à Munich, une ville du sud de l’Allemagne. Il s’est engagé dans
l’armée bavaroise dès l’entrée en guerre. Il a été blessé, gazé et même décoré de la Croix
de fer9. Après la guerre, vers 1918, « ses dons oratoires lui [ont valu] de devenir « officier
politique», chargé de l’endoctrinement de la troupe10» bavaroise. C’était ses premiers pas
en politique et, par la suite, il a adhéré au parti politique national-socialiste d’extrême
droite nommé DAP (Deutsche Arbeiter Partei), le parti ouvrier allemand créé par le
serrurier Anton Drexler et le journaliste Karl Harrer11. Un petit peu plus tard, grâce à ses
talents d’orateur, il a été nommé chef de la propagande en janvier 1920 12. Le 24 février
1920, le DAP prend le nom NSDAP, le Parti ouvrier national-socialiste allemand. Le 29
juillet 1921, Adolf Hitler est devenu le chef du NSDAP, il devint le « Führer ».
En 1923, Hitler a tenté un coup d’État à Munich pour prendre ensuite le pouvoir à
Berlin, mais il a échoué. Il a été emprisonné à la forteresse de Landsberg de novembre
4
Michel MOURRE, Le petit Mourre : Dictionnaire d’Histoire universelle, Éditions Bordas, France, 2006,
p. 695.
5
Claude DAVID, Que sais-je ?Hitler et le nazisme, Presses universitaires de France, Paris, 1979, p. 9.
6
Ibid., p. 10.
7
Michel MOURRE, op. cit., p. 695.
8
Ibid.
9
Claude DAVID, op. cit., p. 10.
10
Michel MOURRE, op. cit., p. 695.
11
Ibid., p. 1002.
12
Ibid.
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1923 à décembre 192413. C’est dans ces moments qu’Hitler a rédigé son livre nommé
Mein Kamph, à la fois biographie et livre-programme. Son parti a été dissous durant son
temps en prison. Après sa mise en liberté, Adolf Hitler a remis sur pied le NSDAP, le 27
février 1925. Entre 1925 et 1929, le NSDAP a surtout travaillé « à renfoncer
l’organisation et à affirmer la domination absolue du « Führer »14 ». Hitler a compris en
prison qu’il ne pouvait pas prendre le pouvoir en Allemagne par la force, mais bien par la
popularité.
LE RACISME
13
Ibid., p. 1003.
14
Ibid.
15
Ibid., p. 695.
16
Ibid.
17
Claude DAVID, op. cit., p. 27.
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L’ÉDUCATION
Afin de nazifier le pays, il fallait absolument réformer l’éducation pour que les
jeunes allemands prennent conscience de la supériorité de la race « germanique ». Le
gouvernement a pris la jeunesse allemande en main en réformant les écoles primaires et
secondaires. Le parti nazi voulait développer en la jeunesse les valeurs du Reich. Le but
du gouvernement était « d’assurer et protéger la conservation du caractère ethnique du
peuple allemand »26. « La jeunesse est à la fois le moyen et la fin » et c’est pour cette
raison que l’éducation de ces jeunes « incombe prioritairement à l’État « ethnique» et non
plus la famille »27. On peut comparer ce principe pédagogique à celui de la Sparte antique
où l’État prenait également en charge la jeunesse pour la transformer en machine de
guerre.
Pour Hitler et le Reich, l’éducation des jeunes ne passait plus par « la simple
absorption de connaissances », mais bien par « l’élevage de corps foncièrement sains »28.
La gymnastique, les sports et la formation du caractère étaient priorisés 29. Comme
l’affirmait Hitler dans son Mein Kampf, « du point vue de la race, l’éducation trouve son
couronnement dans le service militaire30 ». Ce que le Reich cherchait à développer chez la
jeunesse allemande c’est : « un homme qui possède une mince culture scientifique, mais
physiquement sain, doué d’un caractère ferme et bon, l’esprit de décision et de la force de
volonté, est plus précieux à la communauté nationale qu’un débile à la riche
intelligence31 ». Hitler voulait que la jeunesse allemande fasse peur au monde entier. Il
26
Ibid., p. 161.
27
Ibid., p. 159.
28
Ibid., p. 160.
29
Claude DAVID, op. cit., p. 45
30
Ibid.
31
Enrique LEON et Jean-Paul SCOT, op. cit., p. 160.
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voulait qu’elle soit « violente, intrépide, cruelle.32 » Les jeunes étaient entraînés à faire la
guerre, à maîtriser le fusil (voir la figure 6 en annexe) et, par-dessus tout, à haïr les
Juifs.33 (voir la figure 8 en annexe).
De plus, il est fondamental de mentionner qu’il a été très facile de nazifier les
institutions scolaires du primaire et du secondaire. En effet, les instituteurs et les
enseignants ont vite adhéré au nazisme34. Toutefois, il a été difficile d’en faire autant avec
les professionnels présents dans les universités allemandes. Nombreux ont été les
professeurs qui ont perdu leur emploi. Il y en a d’autres qui ont émigré vers des pays
voisins ou même en Amérique, comme Albert Einstein35 (voir la figure 7 en annexe).
Finalement, comme il a été mentionné précédemment, Hitler ne voulait pas développer
chez les jeunes les aspects intellectuels, mais bien les aspects physiques et le caractère
étant prioritaires pour former le guerrier parfait.
LA PROPAGANDE
Un des instruments de premier ordre de l’État nazi était sans aucun doute la
propagande. Effectivement, Hitler « s’occupait personnellement de tous les registres de
propagande du parti, des médias aux mises en scène les plus spectaculaires […] 36».
La radio allemande était utilisée afin de diffuser des messages dans tout le pays
(voir la figure 8 en annexe). Elle était le « récepteur du peuple » étant fabriqué en série et
vendu à bas prix37. En 1941, plus de 16 millions d’Allemands possédaient cette radio.
Elle était présente en plein air, et, aussi, dans les ateliers et les bureaux. L’écoute des
radios étrangères était passible de peine de mort. Cet outil était contrôlé par le Reich et
Hitler y faisait ses discours des plus spectaculaires. Tous les Allemands étaient obligés
d’écouter la parole du « Führer ».
32
Ibid.
33
Ibid., p. 161.
34
Ibid., p. 162.
35
Ibid., p. 163.
36
Ibid., p. 172.
37
Ibid.
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Par ailleurs, le parti nazi réunissait les Allemands dans des défilés et des congrès
où Adolf Hitler y faisait de grandes prestations pour épater la foule (voir figure 12 en
annexe). Le « Führer » prenait la parole et tous l’admiraient. Il était doté d’un charisme
exceptionnel et il pouvait captiver une foule avec facilité. Le passage suivant d’un livre
de Robert Brasillach, explique bien les grandes assemblées du parti qui servaient de
« liturgisation » de la vie politique :
Un stade immense a été construit, dans cette architecture quasi mycénienne qu’affectionne le
IIIe Reich. Sur les gradins, il peut tenir cent mille personnes assises, dans l’arène deux ou
trois cent mille. Les étendards à croix gammée, sous le soleil éclatant, claquent et brillent. Et
voici venir les bataillons du travail, les hommes de l’Arbeitskorps, par rangs de dix-huit,
musique et drapeaux en tête, la pelle sur l’épaule. Ils sortent du stade, ils y rentrent, les chefs
du service du travail les suivent, le torse nu, puis les jeunes filles. On présente les pelles, et la
messe du travail commence38.
LA GUERRE
Dans la tête d’Hitler, la guerre était inévitable. Effectivement, il fallait agrandir le
territoire allemand qui, à ses yeux, était insuffisant pour accueillir une population
croissante. Aussi, il a inculqué aux Allemands que le destin du peuple germanique était
de dominer le monde ou disparaître. C’est dans ces mesures qu’Hitler a plongé son pays
dans une guerre sanglante entre 1939 et 1945, la Deuxième Guerre mondiale.
économie de guerre présente en Allemagne. En effet, les pays touchés par cette crise se
sont repliés sur eux-mêmes. « Cette politique économique d’inspiration nationaliste
[mettait] en place certains moyens de la guerre militaire : elle [entraînait l’Allemagne]
vers une forme d’économie de guerre41 ».
41
Ibid., p. 127.
42
Ibid., p. 128.
43
Ibid., p. 129.
44
Michel MOURRE, op. cit., p. 652.
45
Enrique LEON et Jean-Paul SCOT, op. cit., p. 269.
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Également, en ce qui touche la liberté de presse, le 4 octobre 1933, une loi sur les
rédacteurs en chef a été mise sur pied. Cette règle stipulait que les rédacteurs devaient
« être aryens (et avoir un conjoint aryen…!) et être capables d’exercer une influence
pédagogique sur le public51 ». C’est l’État qui assurait le fonctionnement de la presse et
plusieurs périodiques en Allemagne ont dû disparaître.
Au Canada, les citoyens peuvent jouir du droit « à la protection contre les fouilles,
les perquisitions ou les saisies abusives52 ». En ce qui concerne les citoyens allemands
nazis, on peut dire que ce droit était totalement bafoué. Les Allemands n’étaient pas à
l’abri des fouilles et des arrestations. L’État policier SS étant présent en Allemagne
représentait l’exécutif d’Adolf Hitler. En effet, « la SS [symbolisait] la barbarie nazie
devenant […] une mascarade du mal ». Cette police agissait sous les ordres du « Führer »
et elle était « l’incarnation monstrueuse de l’éthique raciale nazie ». Nombreux sont les
Juifs qui ont vu leurs boutiques se faire saccager par la SS.
bafoué pour les Allemands étant d’origine juive, slave ou tzigane. Les Juifs étaient
enfermés dans des ghettos et ils étaient harcelés par les militaires nazis. L’image en
annexe illustre bien cette affirmation (voir la figure 11 en annexe).
Aujourd’hui, il faut prendre conscience qu’un régime comme celui ayant été
implanté par Hitler en Allemagne n’a plus sa place dans un monde multiethnique comme
le nôtre. Vivre avec différentes races est un phénomène normal et aucune d’entre elles
n’est supérieure ou inférieure. Penser d’une manière raciste est dépassé, faisons place à
l’égalité!
CONCLUSION
En somme, il est certain que le régime d’Adolf Hitler a été une erreur dans
l’histoire de l’humanité. Néanmoins, dans les années 1990, le même type de conflit a
éclaté en Bosnie, où la Serbie a poussé son nationalisme exacerbé à la violence et à la
terreur. De nombreux individus y ont perdu la vie.
Il est difficile de ne pas répéter les mêmes erreurs du passé, car, souvent, c’est la
volonté d’un seul homme qui cause autant de dégât. Hitler a pris le pouvoir en Allemagne
grâce ses gains de popularité, après la grande dépression de 1929. Il a été capable de
régler le problème du chômage qui affamait la population et d’améliorer la condition des
Allemands qui n’avait pas beaucoup évolué depuis 1918. Toutefois, de nombreux droits
du citoyen allemand sont devenus bafoués à cause de ce régime totalitaire, notamment la
liberté d’expression et l’égalité raciale. Ce gouvernement a totalement ravagé le pays au
niveau économique, territorial et le pire, au niveau démographique. En plus de se ruiner
elle-même, l’Allemagne fut l’auteure de plusieurs crimes de guerre, dont le plus cruel est
le meurtre de plus de 5 100 000 Juifs.
C’est en constatant les dégâts causés par ce régime que l’humanité doit prendre
conscience qu’un état totalitaire et raciste n’a plus sa place dans le monde d’aujourd’hui.
Espérons ne plus jamais vivre de telles cruautés causées par la volonté d’un seul…
ANNEXE
FIGURE 1
ADOLF HITLER
SOURCE :
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IMAGES (GHDI)
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FIGURE 2
LIVRE D’HITLER
MEIN KAMPF
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FIGURE 3
ŒUVRE REPRÉSENTANT LA FAMILLE
ARYENNE
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FIGURE 4
STRUCTURE DU GOUVERNEMENT NAZI
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FIGURE 5
COMPARAISON ENTRE UN ARYEN ET UN
NOIR
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FIGURE 6
ENTRAÎNEMENT DES JEUNES ALLEMANDS
AUX ARMES À FEU
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FIGURE 7
CARICATURE MONTRANT ALBERT EINSTEIN
EXPULSÉ DE SON PROPRE PAYS.
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FIGURE 8
PAGE COUVERTURE D’UN MANUEL SCOLAIRE
NAZI MONTRANT LA SUPÉRIORITÉ DES
JEUNES ALLEMANDS COMPARATIVEMENT AUX
JUIFS.
SOURCE :
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IMAGES (GHDI)
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FIGURE 8
AFFICHE POUR PUBLICISER LA RADIO DE
L’ÉTAT DANS TOUT LE PAYS
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FIGURE 10
PHOTO D’UN PANZER III
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FIGURE 11
PHOTO D’UN MILITAIRE ALLEMAND QUI
HARCÈLE DES JUIFS
SOURCE :
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IMAGES (GHDI)
HTTP://WWW.HOLOCAUSTE.ONLINE.FR
FIGURE 12
ASSEMBLÉE D’ALLEMANDS ÉCOUTANT LE
DISCOURS D’HITLER
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GERMAN HISTORY IN DOCUMENTS AND
IMAGES (GHDI)
HTTP://GERMANHISTORYDOCS.GHI-DC.ORG/
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BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
LEON Enrique et Jean-Paul SCOT. Le nazisme des origines à 1945. Armand Colin,
Paris, 1997, 277 p.
RÉMOND, René. Le XXe siècle : de 1914 à nos jours. Éditions du Seuil, France, 2002,
288 p.
SITES INTERNET
Charte canadienne des droits et libertés, (page consultée le 13 avril 2008), [En ligne],
adresse URL: http://lois.justice.gc.ca/fr/charte/index.html.
German History in Documents and Images, (page consultée le 13 avril 2008), [En ligne],
adresse URL: http://germanhistorydocs.ghi-dc.org/index.cfm.
Welcome to the Story of the Holocaust, (page consultée le 13 avril 2008), [En ligne],
adresse URL: http://www.holocauste.online.fr.
Commentaire: Ces sites WEB ont été utilisés pour la conception de l’annexe.
Seulement le site sur la Charte canadienne et les ouvrages ont été utilisé pour la
rédaction.