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CHAPITRE 6
1. Introduction
Les paragraphes §2 et §3 sont des paragraphes préliminaires permettant de mieux comprendre l’intérêt des
alimentations à découpage et de poser les bases pour l’étude de leur fonctionnement abordé aux
paragraphes §4 et §5.
2.1.1 Principe
Le synoptique de la partie puissance des alimentations linéaires est indiqué sur la figure 6-1.
P = (VE-VS)IS
C VE VS, IS
D
+
Z
Tr
Réseau
monophasé Transformateur Redressement Régulation
ou triphasé + Filtrage Ballast
Le principe de base du montage régulateur « ballast » avec transistor série est décrit sur la figure 6-2.
IC IE IS
R
IR VBE
VE VS
IZ VZ
La dénomination « linéaire » pour le type d’alimentation décrite à la figure 6-1 vient du fait que le transistor
de la figure 6-2 fonctionne dans sa zone linéaire.
On décrit rapidement le principe de la régulation à l’aide du montage de la figure 6-2 en montrant au
préalable l’influence d’une modification de la charge pour une alimentation non stabilisée telle que celle
décrite à la figure 6-3.
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RG IS
RG : résistance interne
E VS RC (charge)
du générateur E.
batterie
• A vide, pour RC = ∞ , on a : Vs = E
Rc
• En charge : Vs = E
Rc + RG
La diminution de Rc (augmentation de la charge) entraîne donc une diminution de Vs (et évidemment une
E
augmentation de I S = ).
RG + Rc
Pour le montage de la figure 6-2, toute variation de la charge sera absorbée, dans une certaine limite, par la
diode Zener.
Le principe de base est le suivant :
I
• Si I S augmente (augmentation de la charge), alors I E = I S augmente et VBE augmente. Donc I B ≈ E
β
augmente. Mais cette augmentation est β fois (100 au minimum) plus faible que celle de I S . Ainsi VZ
varie peu du fait que I Z varie peu (voir figure 6-4).
IZ
VZ
• Si I S diminue (diminution de la charge), de la même façon on montre que I Z augmente peu, et donc
VZ varie peu.
∆Vs
- permettent d’obtenir des tensions très stables. Une stabilité relative égale à 10 −4 s’obtient sans
Vs
trop de contraintes techniques.
- très peu perturbatrices pour l’environnement électrique ou électronique.
• Points faibles :
- Le transformateur est lourd et volumineux car il fonctionne à 50Hz (voir Annexe 6.1).
- Le transistor « ballast » dissipe une puissance P ≈ VCE . IC = ( VE − VS ) I S .
Il impose l’utilisation d’un radiateur encombrant et nuit au rendement de l’alimentation.
• Conclusion :
Les alimentations linéaires sont simples et stables mais lourdes, volumineuses (puissances massique
(W/kg) et volumique (W/litre) faibles) et à faible rendement.
C C VS , IS
D D
+ +
Réseau
monophasé Redressement Interrupteur commandé Redressement
ou triphasé + Filtrage + Transformateur + Filtrage
1
fd = ≥ 20kHz (découpage)
Td
Remarque importante :
1
Le choix d’une fréquence f d = ≥ 20kHz est lié à deux impératifs :
Td
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- Une fréquence plus faible (entre 100Hz et 15kHz) correspondrait au spectre audible. Ces alimentations
deviendraient très pénibles pour l’oreille humaine.
- Plus la fréquence de découpage f d sera grande, plus le condensateur de filtrage de l’étage de sortie
pourra être de faible capacité. En effet cette capacité, associée à une résistance, joue un rôle de filtre
passe-bas ayant pour fonction de transfert :
H ( j ω) =
1 1
avec ω =
ω o
RC
1+ j
ω0
Le filtrage est efficace ( H << 1) pour ω >> ω 0 , soit :
1 1
ω >> , ou encore C >>
RC ωR
Donc si on augmente ω = 2 π f d , on peut diminuer la valeur de C.
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• Conclusion :
Les alimentations à découpage sont légères et peu encombrantes.
Elles ont un excellent rendement. Par contre leur stabilité est moyenne ou médiocre.
Elles sont donc très utilisées en électronique embarquée (légèreté, rendement) ou simplement pour leur
excellent rendement lorsque la stabilité n’est pas une caractéristique essentielle.
La figure 6-6 permet de comparer les alimentations à découpage avec les alimentations linéaires.
L’étude du fonctionnement des inductances (ou bobines) et transformateurs (bobines couplées) en régime
impulsionnel est indispensable pour la compréhension du fonctionnement des alimentations à découpage
isolées du réseau de distribution (secteur).
I
i
L Lω
bobine réelle Q =
E R
R
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i(t)
E/R
0,63E/R
t
L
τ=
R
Figure 6-8.
i(t)
400
(L)
300
200
(RL)
100
t (ms)
0
0 5 10 15 20
Figure 6-9. Comparaison entre une inductance réelle (RL) et parfaite (L).
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i1 i2
e1 e2
convention convention
"récepteur" "générateur"
Figure 6-10.
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i1 i2
ϕ ϕ'
e1 e2
Figure 6-11.
dϕ
Au 1°, le flux descend et la tension est orientée vers le haut, on écrira donc : e1 = −n1
.
dt
dϕ'
Au 2°, le flux donné par le bonhomme d'Ampère ϕ est vers la haut, donc : e2 = + n2
'
.
dt
dϕ
Du fait que ϕ' = ϕ , on a donc : e2 = n 2 .
dt
Le points indiquent le sens du bobinage, si e1 > 0 , alors e 2 > 0 .
i1 i2
e1 e2
Figure 6-12.
Le schéma magnétique général équivalent du transformateur est décrit sur la figure 6-13.
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n1i1 n2i2
ϕ R
Figure 6-13.
l
R représente la réluctance du CM : R =
µS
avec : S : section du CM
l : longueur du CM
µ : perméabilité du CM.
i10
e1 e2
L1
Transformateur
idéal
Figure 6-14.
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L'inductance L1 est appelée "inductance propre" du transformateur. Elle peut être ramenée soit au primaire,
soit au secondaire du transformateur. Son expression se détermine simplement :
On a : n1i10 = Rϕ et par définition n1ϕ = L1 i10 .
n12
On déduit facilement : L1 = .
R
L'inductance propre peut être ramenée au 2° du transformateur. Le modèle électrique équivalent du
transformateur est alors celui de la figure 6-15.
i1 i2 a i2
e1 i 20 e2
Transformateur
L2
idéal
Figure 6-15.
di10 L2 n22
En comparant à e1 = L1 (voir figure 6-14), on obtient : = .
dt L1 n12
i1 i2
e1 e2
Figure 6-16.
dϕ dϕ
On a dans ce cas : e1 = −n1 et e2 = −n2 .
dt dt
Le schéma magnétique général équivalent du transformateur est décrit sur la figure 6-17.
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n1i1 n2i2
ϕ R
Figure 6-17.
i10
e1 e2
L1
Transformateur
idéal
Figure 6-18.
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i1 i2
E e1 e2 E2 R
n1 n2
Les repères indiquent le sens des enroulements (voir Annexe 6.2).
Figure 6-19. Transformateur parfait en régime impulsionnel.
• A t=0, on ferme l’interrupteur I (conditions initiales nulles i1 ( 0) = 0 et ϕ(0) = 0 ) pendant un temps tel
que le circuit magnétique CM ne soit pas saturé (L1 et L2 restent donc constantes, voir figure 6-20).
ϕ = B. SCM . n1
L n ϕ
pente 1 L1 = 1
n1 i1 Saturation du CM
H .l
i1 = (Théorème d’Ampère)
n1
12 3
La figure 6-21 représente l’oscillogramme des tensions et courants en fonction du temps pour R= ∞ (à
vide) puis R=Rc.
e1 e1 e1
E E E
t t t
i1 E i1 i1
i1 = i10 = t
L1 i10 i10
i1 a = mI2 i1 a
t t t
e2 e2 e2
E2 = mE E2 = mE
E2 E2 E2
e2 = me1 e2 = me1
t t t
E
i2 i2 I2 = 2 i2
Rc
I2 I2
t t t
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• R = ∞ (transformateur à vide)
E
Le transformateur se comporte au 1° comme une bobine idéale ; donc : e1 = E ; i1 =i10 = t ; e2 = me1
L1
soit E2 = mE ; i 2 = 0
• R = Rc (transformateur en charge).
mE
On a ici : e1 = E ; E2 = mE donc i 2 = = I2
Rc
E E
i1 =i10 +mi2 = t +mi2 = t +mI2
L1 L1
Remarque : Pour R = ∞ (à vide), l’énergie emmagasinée à la fin de la phase de magnétisation dans le
CM du transformateur, soit au temps t on où l’on va ouvrir l’interrupteur I, s’écrit :
E 2 t 2
t on
E 1 E2 2
W1 M = ∫0 e1. i1 dt = ∫0 E. t dt =
t on t on
=
L1 2
t
L1 2 L1 on
Or I1 M = t on = i1 ( t on ), donc W1 M = L1 . I12M
E 1
L1 2
I i1 n2 i2 D
E e1 e2 R
n1
Les repères indiquent le sens des enroulements (voir Annexe 6.2).
e1 t on t off t on
t
i1 n1
E −e2 M
pente n2
L1
e2
Ri2 M = e2 M
n2
i2 −E
n1
L’évolution de i2, en considérant la diode comme un générateur de f.e.m. Vseuil=0,6V lorsqu’elle est
passante, est exponentielle :
di V L
L2 2 + Ri2 = −Vseuil , donc i2 = Ke −t τ − seuil avec τ = 2
dt R R
− + on
i2 ( ton ) = I 2 M , d'où : i2 = I 2 M + seuil exp
V t t V
Or : − seuil
R τ R
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Vseuil
Le courant i2 s’annule donc au temps t 0 = t on − τλn( A) avec A = R .
I 2 M + Vseuil
R
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démagnétisation
magnétisation
H
14 2 43
Zone de fonctionnement linéaire
C’est une alimentation indirecte. Dans un premier temps, le 1° du transformateur emmagasine de l’énergie
1
sous forme magnétique L1 I12M , puis dans un second temps cette énergie est transmise à la charge par
2
l’enroulement secondaire (phase de démagnétisation).
Le schéma de principe de l’alimentation Flyback est décrit sur la figure 6-25.
D
n1 n2 i2
R1
D1 D3 C Rch
u1 Tr u2 Vs
R2
CE
secteur
VE
i1
I
D2 D4 Oscil. -
PWM
+ VRef
isolation galvanique
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Remarque : Sur la figure 6-25 est décrit le principe de la régulation des alimentations Flyback. La
régulation sera étudiée en TP. Elle consiste à agir sur la largeur des impulsions de commande
du transistor jouant le rôle d’interrupteur afin d’emmagasiner plus au moins d’énergie lorsque
l’interrupteur est fermé selon le courant débité dans la charge. Elle est assurée par l’ensemble :
référence, comparateur et oscillateur à Modulation de Largeur d’Impulsion (MLI) ou « Pulse
Width Modulation » (PWM). Le transformateur assure l’isolation galvanique.
Notons que ce principe est rigoureusement le même que celui utilisé pour les hacheurs, vus au
chapitre 4.
R1
D1 D3 D2 C Rch
u1 Tr u2 Vs
D3
R2
CE i3
secteur
i1
VE
u3 I
D2 D4 Oscil. -
Tr PWM
+ VRef
isolation galvanique
Les hypothèses sont les mêmes que pour l’étude du principe de fonctionnement de l’alimentation Flyback.
On fait de plus l'hypothèse d'une démagnétisation complète du circuit magnétique en fin de cycle.
Les deux cycles de fonctionnement sont les suivants :
• I fermé : u1 = VE ; u3 < 0 , donc D3 est bloquée et i3 = 0
Chp-6 - 83 -
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n2
u2 = u 1 > 0 , donc D1 est passante, D2 est bloquée.
n1
Les deux enroulements n1 et n2 fonctionnent en transformateur.
On a : i1=i1a+i10 (voir §3.2).
• I ouvert : i1 décroît de façon très rapide et s’annule instantanément. La décroissance de i1 est la cause
de l’inversion instantanée des tensions u1, u2 et u3.
Donc : D1 se bloque et i2=0.
Dès que u3 > VE , D3 conduit et i3 charge le condensateur CE. L’énergie magnétique emmagasinée dans
le CM est entièrement transférée vers le condensateur de filtrage à l’entrée CE.
La démagnétisation du CM s’effectue donc par l’enroulement 3 du transformateur Tr.
C1 R1
I1
u2 C Rch
Tr D1 Tr Vs
R2
secteur
n3=n2
i1
u1 u3
C2
n1
I2 D4
D2
Oscil. -
PWM
+ VRef
Isolation galvanique
On formule l’hypothèse que les condensateurs C1 et C2 sont identiques et que leur capacité est
E
suffisamment importante pour considérer que la tension à leurs bornes est constante, égale à .
2
Le principe de fonctionnement est le suivant :
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Remarque : Du fait de la mise en oeuvre difficile des interrupteurs dans les structures Push-Pull
(commutation de deux ou quatre interrupteurs rapides de forte puissance), les alimentations
de forte puissance ( >qq100 W ) sont parfois réalisées avec des structures asymétriques
(Forward ou Flyback) associées en parallèle.
i1 i2 D IS
ic
C VS
e1 e2
Rch
C’ VE
n1 n2
uT
T
On distingue deux types de fonctionnement selon que le courant i2 s’annule ou non lorsque l’interrupteur est
ouvert (phase de démagnétisation).
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1
à t = αT , l’énergie totale au 1° du transformateur s’écrit : W1 M = L I2
2 1 1M
• Pour αT < t < t off : l’interrupteur est ouvert.
n V
On a : i1 = 0 ; e2 = VS ; e1 = − 1 VS ; i2 = I 2 M − S (t − αT )
n2 L2
1 1
avec : L1 I12M = L2 I 22 M (transfert d’énergie)
2 2
On peut calculer le temps d’extinction t off qui correspond à l’annulation du courant i2 :
V
( )
0 = − S toff − αT + I2 M
L2
L I
D’où : t off = 2 2 M + αT
VS
n n V
Or : I 2 M = 1 I1 M = 1 E αT
n2 n2 L1
n1 L2 VE n V
Donc : t off = . αT + αT = 2 E + 1αT
n 2 L1 VS n1 VS
L2 ↑ n 2
2
=
L1 n1
La condition de démagnétisation complète s’écrit : t off < T .
• Pour t off < t < T , nous avons :
e1 = 0 ; e 2 = 0 ; uT = VE
La figure 6-30 montre les graphiques des tensions et courants obtenus.
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t off
e1 t on tm t on
VE
t
n
i1 VE − 1 VS
pente n2
L1 I1M
t
e2
VS
t
n
− 2 VE
n1
i2
I2M
VS Is
Pente −
L2 t
ϕ
ϕM
t
n1
uT VE + V
n2 S
VE
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t off
e1 t on t on
VE
t
i1 VE
pente
L1 I1M
I1m t
e2
VS
n t
− 2 VE
n1
i2
∆Q+ charge de C
∆Q− I2M Is
I2m
t
ϕ
ϕM
ϕm
t
n1
uT VE + V
n2 S
VE
Figure 6-31. Alimentation Flyback. Graphe des tensions et courants pour une conduction continue.
PS VS n1 1 − α
Soit : η = =
PE VE n2 α
n2 α
D’où : VS = ηVE
n1 1 − α
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Remarques :
(1) Pour VE=Cte, la conduction continue permet une autorégulation (la tension VS est indépendante de
la charge et peut être réglée en agissant directement sur α). Cet avantage est cependant atténué du
fait de la dimension plus importante des inductances couplées dans le cas de la conduction continue
(voir TD).
(2) Nous avons considéré les inductances parfaites. En pratique, une étude de conception complète doit
tenir compte de la résistance électrique des enroulements, des inductances dues aux fuites
électromagnétiques, de l’hystérésis du CM et éventuellement d’une légère saturation du CM. Cette
remarque est également valable pour la diode et l’interrupteur. Une telle étude s’effectuera à l’aide
d’un simulateur électrique (SPICE le plus souvent).
(3) La prise en considération de ces imperfections (2) fait qu’en pratique la zone de variation de VS est
limitée entre VSmin ≠ 0 et VSmax ≠ ∞ selon le réglage du rapport cyclique α .
* Calcul de L2
I 2 M L2
Pour une valeur t off imposée : t off = +αT
VS
1 1
avec : L2 I22 M = VS . I S .T = L1 I12M
2 2
2 PS L1 I12M
D’où : L2 = avec : I 2 M =
f . I 22 M (
VS t off − α T )
• Conduction continue
I − I1 m ∆I I − I2 m ∆ I2
VE = L1 1 M = L1 1 ; VS = L2 2 M = L2
αT αT (1 − α) T (1 − α) T
L1 = E (αT )
V
Donc :
∆ I1
V
L2 = S (1 − α) T
∆ I2
5.2.2 Condensateur C
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C est calculé en fonction du taux d’ondulation maximum toléré en sortie ∆VS . En considérant une
croissance et une décroissance de C linéaire en fonction du temps, ce qui est réaliste pour de faibles
ondulations, on a :
I dv
C = S ∆t i = C ∆t correspond au temps de décroissance de VS .
∆ VS dt
(
avec : ∆t = αT + T − t off ) pour une conduction discontinue.
∆t = αT pour une conduction continue.
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Annexe 6.1
I1 Φ I2
V1 V2
n1 n2
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Annexe 6.2
Rôle du point de repère pour les transformateurs
Un courant dans une bobine peut créer un flux soit positif, soit négatif (selon un sens positif défini a priori)
suivant le sens du bobinage (voir figure A6-2). La f.e.m. induite est alors soit positive, soit négative (selon
un sens positif défini a priori).
i1 φ i1 φ
e1 e1
n1 n1
Figure A6-2. Un même courant i1 peut créer un flux positif ou négatif selon le sens du
bobinage, et donc une f.e.m. positive ou négative.
Lorsque l’on est en présence de deux bobines couplées, il est donc important d’indiquer le sens du
bobinage. Ceci est réalisé par des repères (voir figure A6-3).
i1 φ
v1 e1
i2 n1
R2 e2
dϕ dϕ e1 e2 dϕ
On a e1 = n1 et e2 = n2 soit : = =
dt dt n1 n2 dt
donc si e1 est positive, alors e2 est positive (et vice versa). Le point de repère permet donc de connaître le
signe de e2 en connaissant le signe de e1 (et vice versa).
Chp-6 - 93 -