Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Amen !
EN C27
" UN REGARD DANS ORION, DANS SIRIUS
ET DANS LES PLÉIADES DU POINT DE VUE
SIDÉRAL "
21.12.1876
1 Dans la dernière Parole que Je t'ai donnée, Je te conduisis en ces
distances dont, à peine après des millénaires, un rayon de lumière arrive
jusqu'à vous; Je te montrai dans une constellation, un petit morceau de Mon
Infinie Création; Je te décrivis les grands soleils planétaires qui, en troupes
dans les nébuleuses, forment là un royaume de la splendeur et de la
magnificence des couleurs, dont aucune imagination humaine ne peut se
faire une idée, ni jamais ne pourra se former une image correspondant à la
réalité.
Je te dis combien de choses merveilleuses J'ai placées dans
l'espace, seulement afin de préparer pour les esprits qui M'aiment et Me
reconnaissent des béatitudes qu'ils devront recevoir et goûter, après avoir
atteint la victoire, comme une récompense proportionnée, pour leur
existence sur le Terre, chargée de luttes et de préoccupations, avec toutes
sortes de tentations.
Je te prouvai, avec l'énumération de toutes les merveilles qui
t'entourent, avec l'organisation du corps, donné à toi et à tout être sensible,
combien vous êtes loin de connaître votre propre position spirituelle, malgré
toutes les paroles et les arguments persuasifs.
Je te dis comment, la plus grande partie de tes frères et sœurs s'en
vont souvent, sous Mon Ciel étoilé, obtus et distraits, sans aucunement
pressentir, et moins encore savoir ce qui s'étend au-dessus de leur tête, et
combien de choses instructives il y aurait là à lire, s'ils étaient capables de
déchiffrer ces grands caractères de Mon Éternel Amour
Je fis en sorte, à l'occasion de Ma dernière Communication que tu
pressentisses toute la grandeur de Ma Création, et que tu sentisses - en
rapport - toute votre propre inanité. Je prononçai des paroles d'avertissement
et de réconfort, pour toi et pour tous; et cependant, ce que Je dis à propos de
ce regard spirituel jeté par toi dans la Grande Création, n'est pas encore
suffisant.
Beaucoup reste encore à dire, avant que soit compréhensible aussi
pour les autres, ce qui en ce grand espace éthéré qui semble se courber au-
dessus de la tête, et quelle est vraiment la position que l'homme occupe en
cet espace infini et illimité.
Vos nombres ne sont pas suffisants pour exprimer les mesures des
mondes et de leurs distances, les paroles ne sont pas capables de décrire
toutes les beautés de ces créations, et aucun esprit humain, ni ici, ni là, ne
pourra jamais obtenir un coup d’œil complet sur tout le Royaume Matériel
et Spirituel.
A l'infini s'étend le premier, mais encore plus infini est le second,
puisque, si le matériel, du moins partiellement, semble limité par l'espace,
l'extension du Royaume des esprits est illimité, parce que justement les
hommes trépassés, en tous les mondes jusqu'à présent existants, remplissent
ce royaume des esprits, où en plus d'eux, il y a encore une infinité d'autres
esprits qui jouissent de leur propre existence, et qui n'ont encore jamais
revêtu l'enveloppe matérielle.
Là cependant, sont en vigueur d'autres lois, et tout est vivifié par un
autre Ordre, qui ne reconnaît ni temps ni espace, comme mesure, et où,
outre l'éternelle existence, même tout ce qui l'entoure, porte sur soi bien
gravé, le Signe de l'Infini.
Tu as jeté un regard sur une constellation de Ma Création, et à
travers elle tu as vu comment des millions de soleils t'envoient leur lumière,
et ces rayons qui frappent maintenant ton œil, sont partis de ces espaces, il y
a des millénaires, et tandis qu'à peine maintenant, ils te deviendront visibles,
dans le même temps sont advenus des changements par milliers, tant en ces
soleils que dans leur lumière
Il s'ensuit que tout ce que tu peux maintenant observer, provenant
de telles distances, n'est qu'une époque depuis longtemps écoulée qui vient à
ta rencontre avec sa lumière, et par suite tu ne peux lire en elle que le passé,
mais jamais le présent et moins encore l'avenir.
Et ainsi, cette grande chaîne spirituelle qui unit tout en UN, tout en
se transmettant jusqu'au petit, a le but de procurer la stabilité nécessaire,
pour l'autoconservation du créé, selon l'éternelle direction de toutes Mes
Lois, établies par Moi depuis le commencement.
En considérant donc que le rayon de lumière n'est pas seulement
pour éclairer, mais qu'il est aussi porteur d'une éternelle force de vie, tu
comprends bien que, là où il tombe il doit y avoir pareillement une
influence incitant à la vie car aucun rayon de lumière ne perd sa force
primitive, mais qu'il ne peut se manifester qu'à peine quand il tombe sur un
objet sur son chemin et que, même quand il provient de soleils et de mondes
lointains, il n'a pu atteindre cet objet seulement qu'après des millénaires.
Et ainsi, des nouveaux mondes font leur entrée dans la vie, mais
leur lumière vierge n'est pas encore arrivée à vous, alors que vous voyez
briller des soleils dont l'existence - en tant que soleils dans l'espace - a
depuis longtemps cessé.
2 Ce que l'on appelle "L'influence du monde extérieur" sur votre
vie physique qui se manifeste en tant que lumière, vous ne pouvez la
comprendre, ni vous en faire une idée claire, car elle est trop douce, et en
rien destructive. Cependant ces influences existent, et opèrent
continuellement; ceci Je peux vous l'assurer, même si vous ne les ressentez
pas aussitôt, mais vos savants les nient. Une telle activité d'échange doit
être, autrement il ne serait rien possible de produire d'unitaire ?
En effet, comment serait-il possible avec de semblables distances et
de pareilles grandeurs d'établir une conjonction réciproque si, à côté de la
force d'attraction, n'était aussi effectué et réalisé par l'entremise de la
lumière un échange continuel des parties constitutives spirituelles et
matérielles ? La lumière porte et réveille toute la vie; sans la lumière il n'y
aurait pas de mouvement et le développement de la chaleur ne serait pas
possible: chaleur qui justement en plus d'éveiller la vie, est aussi ce qui
dissout toute chose créée; mais c'est aussi la libératrice de la vie enfermée
en chaque élément créé.
Le processus de dissolution et de combustion pousse tous les
éléments à monter de degré en degré; mais tandis qu'il détruit, il
perfectionne aussi continuellement avec une nouvelle formation, résultat du
principe fondamental conçu en son temps; de sorte que la survivance infinie
de tout ce qui a été formé matériellement, puisse être transformé
spirituellement !
Tout ce que vous pouvez voir journellement dans votre monde
matériel, arrive justement dans le monde des esprits. La liaison spirituelle,
le vol rapide de la pensée, obtiennent également, un résultat semblable à
celui produit par la lumière dans la création matérielle.
La force vive qui demeure dans la lumière spirituelle, c'est la
pensée. La partie matérielle de la lumière spirituelle, c'est la parole
communiquée.
La force vive est privée de corps, puisqu'elle se manifeste
seulement dans ses effets (l'électricité); de même aussi la pensée devient
perceptible, pour les autres, à peine au moyen de la parole exprimée et de
l'action accomplie. Le royaume de la pensée est infini; il ne connaît pas de
limites, et dans sa rapidité il n'est pas mesurable.
La pensée ranime (si l'être est ranimable), comme la force
productrice de vie, cachée dans la lumière. Cependant, de même que la
lumière commence à peine à opérer et à devenir visible, lorsqu'en heurtant
un objet solide elle est réfléchie par cet objet; de même aussi la pensée
devient perceptible seulement lorsqu'elle s'épaissit dans la forme et se rend
de cette façon, saisissable pour les autres:
Et comme toutefois dans la lumière des mondes depuis longtemps
disparus se trouve encore la force engendrant à nouveau, il en est de même
avec la parole qui, bien qu'ayant été prononcée depuis des milliers d'années,
ne manquera pas à son effet.
Tu vois, ce que, MOI, J'ai dit il y a plus de mille ans là où se passa
Ma descente sur votre petit monde - évènement qui d'ici quelques jours sera
fêté par vous comme commémoration de ces temps - est encore
actuellement dans sa pleine force, et, comme la lumière, ainsi opère aussi la
Parole; là, où elle tombe, elle peut mettre des racines, à condition que le
champ ne soit pas envahi par des détritus amorphes, produisant les mêmes
effets que la lumière c'est-à-dire, discernement et expulsion de l'inutile, et
perfectionnement du meilleur.
Depuis ce temps, jamais par la suite Ma Parole n'a perdu Sa
Puissance, ou, pour M'exprimer mieux: Depuis cette fois, elle n'a encore
jamais développé toute Sa Puissance, mais bien plutôt viendra bientôt Son
Temps où elle se présentera dans toute sa splendeur, comme Moi, Je l'ai
donnée alors: Comme unique " Lien entre Royaume Spirituel et le règne
matériel."
En effet, bientôt viendra le temps où d'un bout à l'autre de la
Création, la lumineuse pensée de l'Amour sera comprise et pratiquée. Sur
votre Terre souffle déjà le vent de la connaissance spirituelle, comme le
vent du matin précède le lever du soleil, quand l'air réchauffé par lui, vient
au contact de l'air froid de la nuit et s'efforce de se mettre en équilibre avec
lui. Ainsi aussi Ma Pensée Divine - qu'en ce temps Je portai sur la Terre
comme semence - diffusera lumière et chaleur, et commencera à mettre en
fuite l'air froid de l'égoïsme et des passions bestiales.
Toujours et partout la même principe: Lumière et chaleur dans le
matériel, pensée et son expression au moyen de la parole et de l'action, pour
une fin spirituelle. Ce sont les moyens de liaison qui enchaînent les uns aux
autres, et rendent chacun dépendant de l'autre.
Ainsi Mon Royaume consiste en une éternelle continuation de la
Vie, dans une formation, une transformation et un perfectionnement
continuels.
En tous les espaces la Puissance de l'Amour vit et tisse, avec des
résultats dans le matériel comme dans le spirituel, et ton regard ne peut
mesurer les distances dans l'espace; ainsi même ton imagination ne peut
suivre les effets d'une pensée exprimée. Toujours vers l'avant,
éternellement, l'un œuvre comme l'autre. Là où la Lumière rencontre un
objet il doit se soumettre à son influence. Là où une pensée - en tant que
parole - effleure le cœur, le résultat ne se fait pas attendre: résultat qui, étant
donné la diversité des êtres créés, en raison de leur individualité, ne peut
être le même.
Et ainsi, dans le spirituel aussi, l'activité de la pensée est
continuelle, puisque, quand elle a accompli instantanément sa tâche sur les
esprits des sphères supérieures, elle influe aussi par réflexe sur tous ceux
des degrés inférieurs, dès que l'un ou l'autre des êtres pensants arrive à sa
portée, ou entre dans son orbite.
Un regard dans la constellation d'Orion a entrouvert en toi,
spirituellement, les lointains espaces de Ma Création, et, face à l'immensité
des distances, à la masse des corps de l'univers tu t'écroulas; et maintenant,
un regard dans l'infini du monde de la pensée, te remplit de dévotion et
d'amour envers Moi, pour vous avoir déjà donné, comme une grâce
paternelle, des dons spirituels, dont tous devraient reconnaître ce que
pourrait et devrait être leur position en ce monde, s'ils avaient été mieux
élevés spirituellement.
La fête de Noël te rappelle Mon Acte d'Amour; le Nouvel An, au
contraire, la fuite du temps, suite à laquelle vous vous trouvez maintenant
très loin, et en d'autres espaces, par rapport aux années passées, puisque
votre Soleil, avec toute sa suite, avançant avec grande vitesse, vous emporte
vers d'autres espaces cosmiques, différents de ceux en lesquels vous vous
trouviez l'année passée.
Ne vous posez pas de questions sur le changement des conditions
climatiques, et même pas sur le changement de la façon de sentir, ou de la
disposition spirituelle de l'humanité, comme aussi de chaque homme. Vous
ne savez pas où vous êtes maintenant, et même pas où les Lois de Ma
Création vous conduisent !
Dans l'espace infini, les soleils se meuvent autour d'autres soleils,
et les planètes doivent toujours - sous l'influence des mêmes soleils -
participer à leurs changements et être soumises aux diverses influences,
dérivées justement des changements mêmes. Tout a un but, et donc, même
la rotation des mondes autour des mondes. En tout l'éther il n'y a aucun lieu,
même petit, égal à l'autre, car, l'état des choses existant là demande aussi
différentes conditions de vie.
Même chez vous, sur votre petite Terre, tout procède de la même
façon: sur le bord de la mer, la vie est différente de celle en montagne; en
pays marécageux, différente de celle de la steppe, ou dans le désert; partout,
même l'organisation des êtres vivants se ressent de ces diverses conditions
climatiques qui, du moins en partie, influent aussi sur le développement
spirituel.
Et comme de cet exemple, il résulte du petit, ainsi arrive-t-il aussi
dans le grand complexe stellaire; là aussi des influences diverses, portent
avec elles d'autres effets et d'autres buts. Ce n'est pas pour rien que sont en
millions de milles les distances nécessaires pour séparer un corps de
l'univers de l'autre; ce n'est pas pour rien que sont indispensables des
distances encore plus grandes, pour des soleils encore plus grands. Ils
doivent avoir de la place pour leur développement matériel, et pour le
perfectionnement de tous les mondes plus petits qui dépendent d'eux.
Dans la création, rien n'est disposé inutilement, et toute chose créée
ne vit pas seulement pour elle-même, mais bien pour le reflet de l'autre, ou
avec le reflet de l'autre. Une œuvre qui doit conduire à l'existence infinie,
doit être construite sur une ample base, d'autant plus que si au-delà de ce qui
entre dans la vie, elle doit aussi se maintenir elle-même, se perfectionner, et
conduire elle-même encore toujours à un résultat final élevé.
LA PREMIÈRE IMPULSION À L'EXISTENCE, JE VOUS
LA DONNAI MOI;
LE RESTE DOIT SE DÉVELOPPER PAR VOUS.
Il en est de même pour votre vie animique: le premier rayon de
Lumière de l'Amour pour Dieu et pour les hommes doit d'abord être mis;
tandis qu'ensuite, il appartient à chaque homme de se former
progressivement, de façon à devenir ce pourquoi Je l'ai créé. Le rayon de la
pensée, à travers la Parole, doit le réveiller, et les processus restants
d'évolution et de dissolution continues, doivent le porter au
perfectionnement; et tout cela, il doit l'accomplir de lui-même de manière
correspondante.
Et comme les mondes sont guidés à travers les amples espaces afin
de pouvoir absorber l'éther dont ils ont besoin pour leur conservation et leur
perfectionnement, de même l'esprit de l'homme, dans le grand règne de la
pensée, a le devoir de saisir quelle est sa mission, et ensuite de l'accomplir,
en puisant dans les paroles laissées, qu'elles soient divines ou humaines.
Très loin derrière la Création Matérielle, demeure "Le Grand
Esprit", au milieu de Son Royaume Spirituel; et bien au-delà du monde de la
pensée, vit alors vraiment la source de la compréhension spirituelle de la
Parole donnée.
PENSÉES
RÉALISATION PRATIQUE.
EN C27
" UN REGARD DANS ORION, DANS SIRIUS
ET DANS LES PLÉIADES DU POINT DE VUE
SIDÉRAL "
21.12.1876
1 Dans la dernière Parole que Je t'ai donnée, Je te conduisis en ces
distances dont, à peine après des millénaires, un rayon de lumière arrive
jusqu'à vous; Je te montrai dans une constellation, un petit morceau de Mon
Infinie Création; Je te décrivis les grands soleils planétaires qui, en troupes
dans les nébuleuses, forment là un royaume de la splendeur et de la
magnificence des couleurs, dont aucune imagination humaine ne peut se
faire une idée, ni jamais ne pourra se former une image correspondant à la
réalité.
Je te dis combien de choses merveilleuses J'ai placées dans
l'espace, seulement afin de préparer pour les esprits qui M'aiment et Me
reconnaissent des béatitudes qu'ils devront recevoir et goûter, après avoir
atteint la victoire, comme une récompense proportionnée, pour leur
existence sur le Terre, chargée de luttes et de préoccupations, avec toutes
sortes de tentations.
Je te prouvai, avec l'énumération de toutes les merveilles qui
t'entourent, avec l'organisation du corps, donné à toi et à tout être sensible,
combien vous êtes loin de connaître votre propre position spirituelle, malgré
toutes les paroles et les arguments persuasifs.
Je te dis comment, la plus grande partie de tes frères et sœurs s'en
vont souvent, sous Mon Ciel étoilé, obtus et distraits, sans aucunement
pressentir, et moins encore savoir ce qui s'étend au-dessus de leur tête, et
combien de choses instructives il y aurait là à lire, s'ils étaient capables de
déchiffrer ces grands caractères de Mon Éternel Amour
Je fis en sorte, à l'occasion de Ma dernière Communication que tu
pressentisses toute la grandeur de Ma Création, et que tu sentisses - en
rapport - toute votre propre inanité. Je prononçai des paroles d'avertissement
et de réconfort, pour toi et pour tous; et cependant, ce que Je dis à propos de
ce regard spirituel jeté par toi dans la Grande Création, n'est pas encore
suffisant.
Beaucoup reste encore à dire, avant que soit compréhensible aussi
pour les autres, ce qui en ce grand espace éthéré qui semble se courber au-
dessus de la tête, et quelle est vraiment la position que l'homme occupe en
cet espace infini et illimité.
Vos nombres ne sont pas suffisants pour exprimer les mesures des
mondes et de leurs distances, les paroles ne sont pas capables de décrire
toutes les beautés de ces créations, et aucun esprit humain, ni ici, ni là, ne
pourra jamais obtenir un coup d’œil complet sur tout le Royaume Matériel
et Spirituel.
A l'infini s'étend le premier, mais encore plus infini est le second,
puisque, si le matériel, du moins partiellement, semble limité par l'espace,
l'extension du Royaume des esprits est illimité, parce que justement les
hommes trépassés, en tous les mondes jusqu'à présent existants, remplissent
ce royaume des esprits, où en plus d'eux, il y a encore une infinité d'autres
esprits qui jouissent de leur propre existence, et qui n'ont encore jamais
revêtu l'enveloppe matérielle.
Là cependant, sont en vigueur d'autres lois, et tout est vivifié par un
autre Ordre, qui ne reconnaît ni temps ni espace, comme mesure, et où,
outre l'éternelle existence, même tout ce qui l'entoure, porte sur soi bien
gravé, le Signe de l'Infini.
Tu as jeté un regard sur une constellation de Ma Création, et à
travers elle tu as vu comment des millions de soleils t'envoient leur lumière,
et ces rayons qui frappent maintenant ton œil, sont partis de ces espaces, il y
a des millénaires, et tandis qu'à peine maintenant, ils te deviendront visibles,
dans le même temps sont advenus des changements par milliers, tant en ces
soleils que dans leur lumière
Il s'ensuit que tout ce que tu peux maintenant observer, provenant
de telles distances, n'est qu'une époque depuis longtemps écoulée qui vient à
ta rencontre avec sa lumière, et par suite tu ne peux lire en elle que le passé,
mais jamais le présent et moins encore l'avenir.
Et ainsi, cette grande chaîne spirituelle qui unit tout en UN, tout en
se transmettant jusqu'au petit, a le but de procurer la stabilité nécessaire,
pour l'autoconservation du créé, selon l'éternelle direction de toutes Mes
Lois, établies par Moi depuis le commencement.
En considérant donc que le rayon de lumière n'est pas seulement
pour éclairer, mais qu'il est aussi porteur d'une éternelle force de vie, tu
comprends bien que, là où il tombe il doit y avoir pareillement une
influence incitant à la vie car aucun rayon de lumière ne perd sa force
primitive, mais qu'il ne peut se manifester qu'à peine quand il tombe sur un
objet sur son chemin et que, même quand il provient de soleils et de mondes
lointains, il n'a pu atteindre cet objet seulement qu'après des millénaires.
Et ainsi, des nouveaux mondes font leur entrée dans la vie, mais
leur lumière vierge n'est pas encore arrivée à vous, alors que vous voyez
briller des soleils dont l'existence - en tant que soleils dans l'espace - a
depuis longtemps cessé.
2 Ce que l'on appelle "L'influence du monde extérieur" sur votre
vie physique qui se manifeste en tant que lumière, vous ne pouvez la
comprendre, ni vous en faire une idée claire, car elle est trop douce, et en
rien destructive. Cependant ces influences existent, et opèrent
continuellement; ceci Je peux vous l'assurer, même si vous ne les ressentez
pas aussitôt, mais vos savants les nient. Une telle activité d'échange doit
être, autrement il ne serait rien possible de produire d'unitaire ?
En effet, comment serait-il possible avec de semblables distances et
de pareilles grandeurs d'établir une conjonction réciproque si, à côté de la
force d'attraction, n'était aussi effectué et réalisé par l'entremise de la
lumière un échange continuel des parties constitutives spirituelles et
matérielles ? La lumière porte et réveille toute la vie; sans la lumière il n'y
aurait pas de mouvement et le développement de la chaleur ne serait pas
possible: chaleur qui justement en plus d'éveiller la vie, est aussi ce qui
dissout toute chose créée; mais c'est aussi la libératrice de la vie enfermée
en chaque élément créé.
Le processus de dissolution et de combustion pousse tous les
éléments à monter de degré en degré; mais tandis qu'il détruit, il
perfectionne aussi continuellement avec une nouvelle formation, résultat du
principe fondamental conçu en son temps; de sorte que la survivance infinie
de tout ce qui a été formé matériellement, puisse être transformé
spirituellement !
Tout ce que vous pouvez voir journellement dans votre monde
matériel, arrive justement dans le monde des esprits. La liaison spirituelle,
le vol rapide de la pensée, obtiennent également, un résultat semblable à
celui produit par la lumière dans la création matérielle.
La force vive qui demeure dans la lumière spirituelle, c'est la
pensée. La partie matérielle de la lumière spirituelle, c'est la parole
communiquée.
La force vive est privée de corps, puisqu'elle se manifeste
seulement dans ses effets (l'électricité); de même aussi la pensée devient
perceptible, pour les autres, à peine au moyen de la parole exprimée et de
l'action accomplie. Le royaume de la pensée est infini; il ne connaît pas de
limites, et dans sa rapidité il n'est pas mesurable.
La pensée ranime (si l'être est ranimable), comme la force
productrice de vie, cachée dans la lumière. Cependant, de même que la
lumière commence à peine à opérer et à devenir visible, lorsqu'en heurtant
un objet solide elle est réfléchie par cet objet; de même aussi la pensée
devient perceptible seulement lorsqu'elle s'épaissit dans la forme et se rend
de cette façon, saisissable pour les autres:
Et comme toutefois dans la lumière des mondes depuis longtemps
disparus se trouve encore la force engendrant à nouveau, il en est de même
avec la parole qui, bien qu'ayant été prononcée depuis des milliers d'années,
ne manquera pas à son effet.
Tu vois, ce que, MOI, J'ai dit il y a plus de mille ans là où se passa
Ma descente sur votre petit monde - évènement qui d'ici quelques jours sera
fêté par vous comme commémoration de ces temps - est encore
actuellement dans sa pleine force, et, comme la lumière, ainsi opère aussi la
Parole; là, où elle tombe, elle peut mettre des racines, à condition que le
champ ne soit pas envahi par des détritus amorphes, produisant les mêmes
effets que la lumière c'est-à-dire, discernement et expulsion de l'inutile, et
perfectionnement du meilleur.
Depuis ce temps, jamais par la suite Ma Parole n'a perdu Sa
Puissance, ou, pour M'exprimer mieux: Depuis cette fois, elle n'a encore
jamais développé toute Sa Puissance, mais bien plutôt viendra bientôt Son
Temps où elle se présentera dans toute sa splendeur, comme Moi, Je l'ai
donnée alors: Comme unique " Lien entre Royaume Spirituel et le règne
matériel."
En effet, bientôt viendra le temps où d'un bout à l'autre de la
Création, la lumineuse pensée de l'Amour sera comprise et pratiquée. Sur
votre Terre souffle déjà le vent de la connaissance spirituelle, comme le
vent du matin précède le lever du soleil, quand l'air réchauffé par lui, vient
au contact de l'air froid de la nuit et s'efforce de se mettre en équilibre avec
lui. Ainsi aussi Ma Pensée Divine - qu'en ce temps Je portai sur la Terre
comme semence - diffusera lumière et chaleur, et commencera à mettre en
fuite l'air froid de l'égoïsme et des passions bestiales.
Toujours et partout la même principe: Lumière et chaleur dans le
matériel, pensée et son expression au moyen de la parole et de l'action, pour
une fin spirituelle. Ce sont les moyens de liaison qui enchaînent les uns aux
autres, et rendent chacun dépendant de l'autre.
Ainsi Mon Royaume consiste en une éternelle continuation de la
Vie, dans une formation, une transformation et un perfectionnement
continuels.
En tous les espaces la Puissance de l'Amour vit et tisse, avec des
résultats dans le matériel comme dans le spirituel, et ton regard ne peut
mesurer les distances dans l'espace; ainsi même ton imagination ne peut
suivre les effets d'une pensée exprimée. Toujours vers l'avant,
éternellement, l'un œuvre comme l'autre. Là où la Lumière rencontre un
objet il doit se soumettre à son influence. Là où une pensée - en tant que
parole - effleure le cœur, le résultat ne se fait pas attendre: résultat qui, étant
donné la diversité des êtres créés, en raison de leur individualité, ne peut
être le même.
Et ainsi, dans le spirituel aussi, l'activité de la pensée est
continuelle, puisque, quand elle a accompli instantanément sa tâche sur les
esprits des sphères supérieures, elle influe aussi par réflexe sur tous ceux
des degrés inférieurs, dès que l'un ou l'autre des êtres pensants arrive à sa
portée, ou entre dans son orbite.
Un regard dans la constellation d'Orion a entrouvert en toi,
spirituellement, les lointains espaces de Ma Création, et, face à l'immensité
des distances, à la masse des corps de l'univers tu t'écroulas; et maintenant,
un regard dans l'infini du monde de la pensée, te remplit de dévotion et
d'amour envers Moi, pour vous avoir déjà donné, comme une grâce
paternelle, des dons spirituels, dont tous devraient reconnaître ce que
pourrait et devrait être leur position en ce monde, s'ils avaient été mieux
élevés spirituellement.
La fête de Noël te rappelle Mon Acte d'Amour; le Nouvel An, au
contraire, la fuite du temps, suite à laquelle vous vous trouvez maintenant
très loin, et en d'autres espaces, par rapport aux années passées, puisque
votre Soleil, avec toute sa suite, avançant avec grande vitesse, vous emporte
vers d'autres espaces cosmiques, différents de ceux en lesquels vous vous
trouviez l'année passée.
Ne vous posez pas de questions sur le changement des conditions
climatiques, et même pas sur le changement de la façon de sentir, ou de la
disposition spirituelle de l'humanité, comme aussi de chaque homme. Vous
ne savez pas où vous êtes maintenant, et même pas où les Lois de Ma
Création vous conduisent !
Dans l'espace infini, les soleils se meuvent autour d'autres soleils,
et les planètes doivent toujours - sous l'influence des mêmes soleils -
participer à leurs changements et être soumises aux diverses influences,
dérivées justement des changements mêmes. Tout a un but, et donc, même
la rotation des mondes autour des mondes. En tout l'éther il n'y a aucun lieu,
même petit, égal à l'autre, car, l'état des choses existant là demande aussi
différentes conditions de vie.
Même chez vous, sur votre petite Terre, tout procède de la même
façon: sur le bord de la mer, la vie est différente de celle en montagne; en
pays marécageux, différente de celle de la steppe, ou dans le désert; partout,
même l'organisation des êtres vivants se ressent de ces diverses conditions
climatiques qui, du moins en partie, influent aussi sur le développement
spirituel.
Et comme de cet exemple, il résulte du petit, ainsi arrive-t-il aussi
dans le grand complexe stellaire; là aussi des influences diverses, portent
avec elles d'autres effets et d'autres buts. Ce n'est pas pour rien que sont en
millions de milles les distances nécessaires pour séparer un corps de
l'univers de l'autre; ce n'est pas pour rien que sont indispensables des
distances encore plus grandes, pour des soleils encore plus grands. Ils
doivent avoir de la place pour leur développement matériel, et pour le
perfectionnement de tous les mondes plus petits qui dépendent d'eux.
Dans la création, rien n'est disposé inutilement, et toute chose créée
ne vit pas seulement pour elle-même, mais bien pour le reflet de l'autre, ou
avec le reflet de l'autre. Une œuvre qui doit conduire à l'existence infinie,
doit être construite sur une ample base, d'autant plus que si au-delà de ce qui
entre dans la vie, elle doit aussi se maintenir elle-même, se perfectionner, et
conduire elle-même encore toujours à un résultat final élevé.
LA PREMIÈRE IMPULSION À L'EXISTENCE, JE VOUS
LA DONNAI MOI;
LE RESTE DOIT SE DÉVELOPPER PAR VOUS.
Il en est de même pour votre vie animique: le premier rayon de
Lumière de l'Amour pour Dieu et pour les hommes doit d'abord être mis;
tandis qu'ensuite, il appartient à chaque homme de se former
progressivement, de façon à devenir ce pourquoi Je l'ai créé. Le rayon de la
pensée, à travers la Parole, doit le réveiller, et les processus restants
d'évolution et de dissolution continues, doivent le porter au
perfectionnement; et tout cela, il doit l'accomplir de lui-même de manière
correspondante.
Et comme les mondes sont guidés à travers les amples espaces afin
de pouvoir absorber l'éther dont ils ont besoin pour leur conservation et leur
perfectionnement, de même l'esprit de l'homme, dans le grand règne de la
pensée, a le devoir de saisir quelle est sa mission, et ensuite de l'accomplir,
en puisant dans les paroles laissées, qu'elles soient divines ou humaines.
Très loin derrière la Création Matérielle, demeure "Le Grand
Esprit", au milieu de Son Royaume Spirituel; et bien au-delà du monde de la
pensée, vit alors vraiment la source de la compréhension spirituelle de la
Parole donnée.
PENSÉES
RÉALISATION PRATIQUE.
N.B.
4 Quand je pense que de toutes les religions chrétiennes; en
commençant par l'Eglise Catholique, et en terminant avec les Ecoles
d'éducation Biblique, en dehors de la Bible traditionnelle, aucune n'accepte
la PAROLE du Seigneur qui existe en dehors de la Bible même, au-dedans
de moi se manifeste une oppression, à devoir constater à quel point les
détenteurs du pouvoir ecclésiastique ont réussi à dévier les cœurs de l'Esprit
du Seigneur, Qui veut tout réconcilier. Chaque fois que le Seigneur a voulu
apporter Sa Parole transcendantalement, aux opposants de Son Amour,
ceux-ci ont séquestré et détruit chaque note; et si ces messagers du Seigneur
se hasardaient à désobéir aux autorités préposées, en mettant en évidence les
corrections que le Seigneur leur envoyait, alors ces belles figures, "au Nom
de Dieu", mettaient sur le bûcher, les soi-disant esprits infernaux, ou
possédés du démon, pour libérer leurs âmes de l'Enfer, afin d'atteindre
ensuite le Purgatoire, d'où avec le temps, la Grâce du Seigneur les aurait
délivrés.
Aujourd’hui, on ne croit plus à de semblables sornettes, mais on ne
croit pas non plus en Dieu, ou bien alors on croit en un Dieu théorique, au-
dessus des étoiles; tandis que l'on croit aux autorités ecclésiastiques plus
qu'en Dieu, par le fait que personne n'est plus libre de sa pensée.
Si quelqu'un fréquente un courant politique donné, peu importe
lequel, ce quelqu'un raisonne en conformité avec le manuel qu'ils lui ont
imposé; de la même manière on fonctionne avec l'église catholique qui se
sert d'un manuel théologique; il en est de même en chaque communauté, et
chacune est en possession d'un manuel sur mesure, pour que chaque forme
religieuse puisse se distinguer d'une autre qui est en nette opposition, alors
que l'Evangile n'est qu'un supplément marginal et que les épîtres de Paul
sont à la base de toutes les communautés religieuses.
Cependant le temps est proche où le Seigneur se manifestera
humainement.
-Egidio
GEJ1 C170
Guérison nocturne de l'aveugle Tobie
Signe de notre temps
Repos à l'alpage
1. Ayant entendu ce que les trois anges avaient dit aux femmes, le vieux s'approcha
des anges et leur dit : «Si j'ai bien compris, vous avez cité le nom de mes ancêtres et vous
avez prouvé que mon nom ne vous est pas inconnu ! Par la grâce de Dieu qui est en vous,
vous avez rendu la vue au vieux Tobie.
2. Voyez, chers et éternels amis de Dieu, je suis sur le point de devenir parfaitement
aveugle ! D'un œil je ne vois plus guère et, de l'autre, je ne vois qu'une faible lueur. Serait-il
possible que vous me redonniez la vue ? Ayez pitié de moi, cela doit vous être facile !»
3. Les anges dirent : «Ne vois-tu donc pas Celui qui regarde les feux et écoute les
chants des bergers avec Kisjonah ? C'est lui, et non pas nous, qui a rendu la vue au vieux
Tobie. Va à Lui. Il est le Seigneur et peut faire ce qu'Il veut. Lui seul peut rendre la lumière à
tes yeux. Nous ne pouvons pas plus que toi, nous ne sommes que Ses serviteurs et obéissons
aux signes qu'Il nous fait.»
4. Le vieux vint alors Me demander la lumière pour ses yeux. Je dis : «Tu as pourtant
été longtemps un Pharisien obstiné et un admirateur du Temple de Jérusalem ; tu M'as pris
pour un Essénien, un mage. Comment te vient-il maintenant la foi ?»
5. Le vieux dit : «Seigneur, j'étais aussi présent à Capernaüm où Tu as ressuscité la
fille de Jaïrus. J'ai eu alors la foi ! Mais il fallait que je voie et entende davantage de choses
pour que je croie. J'ai vu, j'ai entendu et je crois maintenant que Tu peux, Seigneur, tout ce
que Tu veux ; si Tu veux bien me sauver, Seigneur, Tu le peux parfaitement ! »
6. Je dis alors : «C'est quelque peu absurde de rendre la vue à quelqu'un quand il fait
nuit ; mais si ta foi est aussi forte que tu le dis, tu peux bien retrouver la vue de nuit ! Je te
dirai seulement que spirituellement tous les hommes sont dans la nuit et qu'ils sont
parfaitement aveugles ! Et que les hommes deviendront voyants, non plus le jour mais la nuit
seulement, et pour beaucoup d'hommes d'un soir et d'un matin ce sera le premier jour durable.
Aussi vas-tu retrouver la vue, de nuit ! »
7. A ces mots, le vieux vit les feux qu'il avait pris pour un incendie et il s'émerveilla !
8. Lorsqu'il éprouva la vue de ses yeux, il tomba à genoux devant Moi, au comble de
la joie, ne pouvant assez Me louer et Me prier.
9. Je lui dit : «Tu as compris Mon commandement, garde le silence sur tout ce que tu
as vu et entendu ici, sinon il t'arrivera ce dont J'ai menacé chacun.» Le vieux se releva, jurant
qu'il se tairait comme une tombe !
10. Et tout fut accompli sur cette montagne. Et lorsque les feux s'éteignirent, les cinq
filles de Kisjonah vinrent M'inviter à table avec tous ceux qui étaient présents, et nous allâmes
tous prendre un bon repas, puis nous reposer.
GEJ3 C100
De la haute origine et du destin supérieur de l'homme
1. Lorsque nous eûmes pris le repas du soir, Ouran, qui avait soupé avec nous sur cette
hauteur, vint à Moi et dit : « Seigneur, ô Toi dont la langue mortelle ne connaît pas de mot
digne de qualifier la grandeur et la noblesse, comment puis-je Te remercier, moi misérable ver
de terre, pour les bontés à jamais inestimables que Ta grâce divine m'a offertes ici, et
comment Te louer, Te glorifier et T'honorer, Toi qui es éternellement au-dessus de toute
chose !?
2. Ô Seigneur, que sommes-nous, nous mortels, pour que Tu Te soucies ainsi de
nous ?! Que pouvons-nous donc faire pour Te complaire ?
3. Je dis : « Allons, pas tant de bruit, ami ! Tu es ce que tu es, c'est-à-dire un homme
au corps sans doute mortel, mais où demeure pourtant une âme immortelle et un esprit plus
immortel encore issu de Dieu : et Je suis moi aussi un homme dans lequel demeure de la
même manière une âme divine immortelle et l'esprit de Dieu dans Sa plénitude, autant qu'il est
nécessaire pour cette terre et c'est là le Père céleste, dont Je suis le fils et dont vous êtes vous
aussi les enfants.
4. Et vous tous, vous étiez aveugles et l'êtes encore à bien des égards : mais Moi qui
vois, Je suis venu en ce monde pour vous désigner à tous le Père et pour vous permettre de
voir comme Moi.
5. J'ai reçu de Mon Père la totalité de la Vie, et puis donc donner la Vie à tout homme
qui la désire : car Mon Père M'a envoyé au monde de telle sorte que toute la plénitude de la
Vie réside en Moi dès ce monde et que tous les hommes pourront vivre par Moi. Selon Mon
âme, Je suis cet envoyé : mais selon l'esprit, Je ne fais qu'un avec Celui qui M'a envoyé.
6. C'est ainsi que Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ! Ceux qui croient en Moi ne
verront, ne sentiront ni ne goûteront la mort, même s'ils pouvaient mourir plus d'une fois selon
le corps mais ceux qui ne croiront pas en Moi mourront, quand bien même ils auraient mille
vies !
7. Car tout homme a un corps, et ce corps doit mourir un jour - et ce corps qui est le
Mien n’y manquera pas : mais, débarrassée de son corps, l'âme n'en devient que plus libre,
plus lumineuse et plus vivante et elle s'unit pleinement à Celui qui l'a envoyée au monde pour
le salut de tous ceux qui croiront au Fils de l'homme et observeront Ses commandements.
8. Aussi, pense comme il se doit et observe les faciles commandements qui te seront
révélés et tu n'auras rien de plus à faire : car Je ne suis pas venu chercher auprès des hommes
la gloire et les honneurs ! C'est assez que Celui-là seul Me loue qui règne sur toute chose au
ciel et sur la terre : et si quelqu'un veut vraiment M'honorer, Me louer et Me célébrer, qu'il
M'aime par les actes et observe Mes commandements, et sa récompense au ciel sera grande.
9. Aussi, sois désormais tout à fait joyeux, ne Me surestime et ne te sous-estime pas
trop, et tu seras sur la bonne voie, et peu à peu, tu apprendras à mieux te connaître et Me
connaître.
10. Pour le présent, rapporte-t'en principalement à Mathaël, qui te fera progresser au
plus vite sur la bonne voie, ainsi que ta fille. Mais si quelque chose vous préoccupe, toi ou ton
Hélène, vous n'avez qu'à venir Me trouver, et Je vous écouterai toujours : cependant, il vous
faudra renoncer aux grandes exclamations[C'est-à-dire aux hommages excessifs].
11. Car vois-tu, nous ne devons parler et agir les uns avec les autres qu'en humains, en
amis et en frères, car tout homme a eu lui un esprit divin sans lequel il ne vivrait pas, et cet
esprit n'est pas moins divin que l'Esprit créateur Lui-même.
12. Aussi, sois un bon disciple de Mathaël, et tu deviendras pour Moi le meilleur des
apôtres dans ton pays ! -M'as-tu compris ? »
13. Ouran dit : « Oui, Seigneur, je T'ai compris, et ce n'est qu'à présent que je
reconnais pleinement ce que l'on nous a dit du vrai Dieu, à moi et à ma fille. Jusqu'ici, je
n'eusse jamais osé y songer ! » A ces mots, le Grec se tut, car ses sentiments eurent raison de
lui et il se mit à pleurer d'amour pour Moi.
14. Cependant, Je saisis doucement sa main et lui demandai : « Qu'est-ce donc que
Mathaël t'a dit de Dieu ? »
15. Ouran sanglotait encore, mais il répondit pourtant, tout en Me regardant dans les
yeux avec amour et le plus grand respect : « Oh, que Dieu est en Soi le plus pur amour ! O Toi
plus que saint, laisse-moi mourir dans cet amour que j'ai pour Toi ! »
16. « Non, dis-Je, tu ne le dois pas de longtemps ; car tu dois encore être pour Moi un
précieux instrument sur cette terre ! Et lorsqu'un jour le temps de la chair touchera à sa fin
pour toi aussi, tu ne mourras pas, mais seras éveillé par Moi, encore dans la chair. Aussi, sois
consolé ; car tu as déjà trouvé le chemin!
17. Celui qui cherche aussi longtemps que tu as cherché, celui-là trouve ; à celui qui
demande comme toi, il sera donné et pour qui frappe à la bonne porte comme tu viens de le
faire, la porte s'ouvrira. Et à présent, va retrouver Mathaël et dis-lui tout ce que Je viens de te
dire ! »
18. Ouran, pleurant plus encore d'amour et de suprême gratitude envers Moi, retourna
en hâte vers Mathaël et, sanglotant encore Longtemps, lui raconta comment Je l'avais
accueilli, combien J'avais été bon pour lui et tout ce que Je lui avais dit.
19. Et Mathaël et Hélène furent eux-mêmes si émus du récit fort solennel du vieil
Ouran que ni l'un ni l'autre ne put retenir ses larmes ; et après ce récit d'Ouran, Mathaël dit : «
C'est bien là la chose la plus inconcevable de toutes, que Lui qui est par Son esprit l'être
suprême de Dieu parle et agisse avec nous comme s'Il n'était pas le Seigneur de l'infini, mais
un être humain pareil à nous, comme un ami avec son ami le meilleur et le plus intime, oui,
comme un vrai frère avec son frère ; bref, tout se passe véritablement avec Lui comme en se
jouant et pourtant, chaque regard, chaque geste de Ses mains, chacun de Ses pas, chaque
parole de Sa bouche, si insignifiante qu'elle paraisse, sont un enseignement de la plus
profonde sagesse. Ses actes portent témoignage de Son incontestable divinité, et tout ce qu'Il
fait semble prévu de toute éternité pour l'accomplissement des meilleurs desseins. Oh, en peu
de temps, tu verras, entendras et apprendras encore bien des choses ! »
GEJ4 C56
De la nature de l'homme et de sa vocation créatrice
1. (Zorel :) « Dieu Lui-même est en Soi l'être humain originel éternel le plus élevé et
le plus parfait de tous : autrement dit, l'être humain est en soi un feu dont la sensation est
l'amour : une lumière dont la sensation est intelligence et sagesse : enfin une chaleur dont la
sensation est la vie même dans la sphère la plus large de la conscience de soi. Lorsque le feu
devient plus intense, de même la lumière devient plus intense, et plus puissante la chaleur qui
engendre toute chose et qui rayonne toujours plus loin, et ce rayonnement est lui-même
lumière et porte en lui la chaleur, et celle-ci crée à distance aussi bien qu'à l'intérieur d'elle-
même. La chose créée absorbe toujours plus de lumière et de chaleur, et ainsi éclaire et
chauffe de plus en plus loin, créant à nouveau là où elle parvient. C'est ainsi que tout se plante
et se replante indéfiniment et de plus en plus loin à partir du feu, de la lumière et de la chaleur
originels, emplissant toujours plus et toujours plus loin l'espace infini de la Création.
2. Tout a donc son origine première dans l'être originel unique de Dieu et se développe
jusqu'à devenir semblable à la nature première de l'homme originel, et dans cette
ressemblance, l'être issu de Dieu existe ensuite dans une liberté parfaitement indépendante
sous la forme humaine, comme un dieu lui-même et dans une parfaite affinité avec le Dieu
originel, car il est de même nature que le Dieu originel Lui-même.
3. Là où vous voyez la lumière, le feu et la chaleur, là est aussi l'homme, achevé ou à
son commencement. Des milliards d'atomes de lumière, de feu et de chaleur deviennent
chrysalides et produisent des formes. Ces différentes formes se rassemblent à nouveau, se
muent en une nouvelle chrysalide plus grande, dont la forme ressemble déjà plus à celle de
l'homme, et s'y constituent en être. Cet être produit déjà plus de feu, de lumière et de chaleur ,
mais cela fait également naître un plus grand besoin d'une forme supérieure et plus parfaite. Et
cela se poursuit jusqu'à ce que l'être humain soit achevé, ensuite de quoi l'homme lui-même
passe par différentes chrysalides jusqu'à atteindre l'état où je me trouve moi-même
maintenant, devenant ainsi parfaitement semblable au feu, à la lumière et à la chaleur
originels, toutes choses qui sont ce Dieu que je regarde à présent de tous mes yeux dans Sa
lumière originelle. En Soi tout feu et toute chaleur, ce qu'est Dieu seul d'éternité en éternité.
4. C'est pourquoi l'homme est d'abord homme de par Dieu et ensuite seulement de par
lui-même. Tant qu'il n'est que de Dieu, il est semblable à l'embryon dans le sein de la mère ;
c'est seulement lorsqu'il devient de lui-même un homme dans l'ordonnance divine qu'il est un
homme accompli, car c'est seulement ainsi qu'il peut parvenir à la vraie ressemblance divine.
Lorsqu'il a atteint celle-ci, il demeure éternellement semblable à un dieu et est devenu lui-
même un créateur d'autres mondes, d'autres êtres et d'autres hommes. Car, chose étrange, je
peux maintenant voir toutes mes pensées, mes sentiments et mes désirs, et ma volonté semble
donner une enveloppe extérieure à ce que j'ai pensé et ressenti ! Voici donc comment la
Création se renouvelle constamment !
5. En tant que chaleur, donc amour, le sentiment éprouve toujours le besoin de devenir
être ; mais plus le sentiment est puissant, plus il se crée en lui de flammes et de chaleur, et
plus puissante est aussi la lumière de ces flammes.
6. C'est par la lumière que s'exprime en formes ce besoin de l'amour. Cependant, ces
formes naissent et s’en vont de la même manière que, lorsqu'un homme d'une grande
imagination ferme les yeux, les images naissent sur ses paupières ; il en vient toujours de
nouvelles, qui grandissent et prennent peu à peu des formes plus durables et plus précises.
Mais chez l'homme accompli. comme c'est mon cas pour un temps bien sûr limité, la pensée
conservera sa forme, parce que, lorsque la volonté s'en est emparée, elle reçoit aussitôt une
enveloppe extérieure sous la forme apparue et me peut plus en changer ; cependant, comme
cette enveloppe est à l'origine d'une nature éthérique très tendre et par conséquent
transparente, le créateur de la pensée désormais captive y fait entrer de plus en plus de lumière
et de chaleur. Ceci fait croître la lumière et la chaleur propres de la pensée captive, c'est-à-dire
les deux éléments spirituels dont elle est née à l'origine, et cette pensée captive commence
bientôt à se développer et s'organise nécessairement et adéquatement, selon la lumière de la
sagesse et de la connaissance la plus parfaite pour laquelle toute construction, si ingénieuse
soit-elle, est plus claire que le jour le plus lumineux, en toutes ses parties, liaisons et
articulations nécessaires. Une fois que la pensée a acquis cette organisation, en elle une vie
propre commence à prendre conscience d'elle-même et à agir.
7. On pense bien qu'un homme accompli sera capable de concevoir en quelques
instants une quantité infinie de pensées et d'idées de toute sorte, avec leur organisation
complète. S'il les habille de sa volonté, elles perdureront et se développeront en sorte de
devenir semblables à leur créateur dans leur accomplissement final le plus élevé, et
continueront à reproduire et à créer à leur propre image, se multipliant ainsi à l'infini de la
même façon qu'elles ont elles-mêmes vu le jour. Le monde matériel en présente déjà des
exemples évidents.
8. On trouve la reproduction selon le corps chez les plantes, les animaux et les tortues,
et chez les corps célestes, qui se multiplient également. Des limites sont cependant fixées à
leur multiplication. Ainsi, à une graine d'une espèce définie est attribué un nombre défini de
graines identiques, nombre qu'elle ne peut dépasser; de même chez les animaux et plus ils
sont grands, plus leur progéniture est limitée ! Il en va de même pour l'homme, et bien plus
encore pour les astres. Mais dans le royaume spirituel des hommes accomplis, comme pour
Dieu, le sentiment et la pensée se poursuivent éternellement. Mais comme chaque pensée et
chaque idée est revêtue d'une enveloppe par la volonté de l'esprit qui l'a créée et peut finir par
devenir totalement indépendante, on comprend que la multiplication éternelle des êtres ne
peut avoir de fin.
9. Tu te demandes, Zinka, où ces êtres qui naissent ainsi en nombre infini trouveront
place, si la Création doit croître éternellement dans des proportions si extraordinaires. O ami,
pense donc que l'espace physique est lui-même infini, et que même si tu pouvais créer
éternellement et à chaque instant dix fois cent mille soleils, ceux-ci, se dispersant très vite
dans l'espace infini, s'y perdraient aussi bien que si tu n'avais jamais crée aucun soleil ! Nul
autre que Dieu ne conçoit l'immensité de l'espace infini: même les plus grands et les plus
parfaits des anges ne conçoivent pas les abîmes sans bornes de l'espace, mais frissonnent eux-
mêmes devant ces abîmes par trop infinis !
10. Ô ami, je vois à présent par les yeux de mon âme la totalité de la Création
matérielle ! Cette terre sa lune, le grand soleil et les innombrables étoiles que tu aperçois, et
dont certaines, bien qu'apparaissant à tes yeux comme un point jetant une faible lueur, sont
elles-mêmes des mondes solaires incommensurables qui contiennent en eux des milliards de
milliards de soleils et encore bien plus de planètes, tout cela n'est même pas, comparé à la
totalité présente de la Création, ce qu'est la plus fine particule de poussière comparée à tout
l'espace stellaire visible à tes yeux ! Et pourtant, je peux te dire qu'il en est quelques-unes,
parmi les nombreuses étoiles que ton œil perçoit, dont le diamètre est bien des milliers de fois
supérieur à la longueur de la ligne qui relie les plus distantes entre elles de ces étoiles pour toi
à peine visibles - distance que, même à la vitesse de l'éclair, il te faudrait plus d'un milliard de
milliards d'années pour parcourir !
11. Certains corps célestes sont donc de cette taille inconcevable, et pourtant, à cause
de leur grand éloignement, ils apparaissent à tes yeux comme des points à peine éclairés ! Et,
comme je l'ai dit, tout cela n'est qu-un minuscule grain de poussière soulevé par les rayons du
soleil, comparé à la totalité de la Création universelle ! Je te le dis tu peux créer un milliard de
soleils avec toutes leurs planètes, leurs lunes et leurs comètes, et les disperser tous dans le
globe de cette région solaire, et, à tes yeux, ils ne diminueront pas l'espace de cet unique globe
de façon plus notable qu'une goutte d'eau ne grossit la mer et ne rend son vaste lit plus étroit :
et des milliards de milliards de ces globes se remarqueraient aussi peu dans le vaste domaine
de toute la Création existante que des milliards de gouttes de pluie dans la mer.
12. Regarde la terre ! Des milliers de ruisseaux, de rivières et de fleuves ont beau se déverser
dans la mer, elle n’en grossit pas d'une ligne : imagine maintenant à chaque instant un nombre
de créations aussi grand que tu voudras et elles se perdront toutes dans l'espace infini de la
même façon que se perdent dans la mer les myriades de myriades de gouttes d'eau qui y
tombent à chaque instant. Ne soit donc pas inquiet et ne crains pas qu'il soit trop créé : car
dans l'infini il y a éternellement place pour l'infini, et Dieu est assez puissant pour maintenir
toute chose éternellement et la conduire vers sa destination finale !
GEJ7 C217
Du dessein de Dieu pour les hommes
1. (Le Seigneur :) « Je lui dis alors : "Ami, tu es un peu en colère parce que Je vous ai
dit la vérité tout à l'heure sur la destinée des hommes ; mais peu importe ! J'avais vu ces
doutes en toi et voulais te les faire exprimer ouvertement ; il fallait donc que Joseph abordât
un tel sujet, afin de te délier la langue à bon escient. Et tu as fort bien parlé et formulé tes
doutes sur les défauts de la nature humaine. C'est Mon tour à présent, et ce que J'ai à dire sur
la question dont vous avez discuté entre vous est bien différent de ce que tu imagines.
2. Vois-tu, si Dieu n'avait créé l'homme que pour cette terre, ce serait assurément de
Sa part une bien étrange façon d'aimer que de créer sans cesse pour détruire ensuite : mais
puisqu’Il a créé les hommes pour une vie supérieure qui est la vie éternelle et qu'Il ne les
laisse sur cette terre que le temps nécessaire à l'indispensable mise à l'épreuve de leur libre
arbitre, ou tout au moins à leur incarnation, c'est bien par un vrai grand amour pour Ses
créatures humaines que Dieu les maintient dans cette vallée de larmes le temps strictement
nécessaire à chacun ! Quand l'homme proprement dit quitte cette terre, il est conduit vers les
écoles de l'au-delà, conçues pour l'amener à une plus grande et vraie perfection. Là, il recevra
l'explication de toute chose, y compris la genèse des premiers hommes de la Terre.
3. Pourtant, pour les besoins de leurs frères, un certain nombre deviendront parfaits
comme Moi dès cette terre, mais seulement par les voies de la vraie adoration de Dieu que Je
vous ai expliquée tout à l'heure, quand vous parliez de M'adorer comme un dieu.
4. Et, afin que tu n'aies plus de doutes à l'avenir sur la survie de l'âme après la mort du
corps. Je vais ouvrir pour un moment les yeux de ton âme, et tu nous raconteras ensuite ce que
tu auras vu. Mais Je ne ferai cela que si tu le veux."
5. Le conseiller : "Fais-le, car je le voudrais bien."
6. Là-dessus, Joseph Me prit à part et Me dit : "Écoute, mon très cher fils du Tout-
Puissant, n'en fais pas trop avec ces nobles Romains, car il me semble toujours qu'il leur
faudra longtemps pour Te comprendre ! C'est ce que le grand conseiller vient plus ou moins
de nous laisser entendre, lui qui, au début, était prêt à te vouer un culte divin."
7. Je dis : "Ne t'inquiète pas pour cela. L'apparition que Je vais susciter pour lui le fera
tout à fait changer d'avis !"
8. Joseph : "'Fais donc comme bon te semble."
9. Alors, par Ma seule volonté formulée intérieurement, Je transportai le conseiller
dans ce qu'on appelle la seconde vue, et il fut aussitôt entouré de ses nombreux parents, amis
et connaissances défuntes : enfin, ce fut Jules César en personne qui apparut, à la grande
stupéfaction du conseiller, qui Me demanda en hâte : "Tout cela est-il vrai, ou est-ce une
illusion ? "
10. Je lui répondis : "Parle-leur, et ils te le diront : car une illusion ne saurait parler !" »
GEJ11 C9
Mucius pose trois questions essentielles. Le Seigneur lui répond
MD3 C13
Adam demande pardon au Seigneur
Discours plein de signification du Seigneur concernant l'être humain