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Les vœux du nouvel an, une occasion pour moi de dresser succinctement un bilan des chantiers engagés,certains
achevés,d'autres toujours en cours, mais surtout d'évoquer nos projets et d'affirmer nos orientations.
Que retenir des réalisations 2009 ?
Le chantier de la rue principale, la reprise de la toiture du «foyer communal et de la Coop, le transfert de l'agence postale
et la réhabilitation de l'étage de la mairie, soit plus de 300 000 euros dont 100000 euros à la charge de la commune, sont
les réalisations 2009 .11 ya lieu d'ajouter la part communale des travaux du parking «plan vélo» du Conseil Général à la hau
teur de 18 000 euros. Une année exceptionnelle en volume d'investissement sans pratiquement augmenter nos montants
de remboursements d'emprunts.
La procédure de reprise des tombes est lancée, elle se fera sur plusieurs années dans le respect dû aux défunts et à nos
L'expérience réussie d'un marché local axé sur le bio l'été dernier nous incite à définir une nouvelle programmation men
Nous nous sommes aussi engagés avec la région «Poitou-Charentes» sur une charte «terre saine» «votre commune sans
pesticide» qui nous conduira à donner une définition nouvelle de «commune propre».
Egalement en partenariat avec la région , un bilan énergétique des bâtiments communaux est en cours. Une seconde
phase nous conduira vers une recherche de solutions plus durables du mode d'isolation et de chauffage.
La réalisation d'un local jeune (phase administrative achevée) la restauration de la route du port, de deux des trois petits
ponts du halage, l'installation d'éclairage public sur le nouveau parking baptisé « Praineau», du terrain de foot, la mise en
chantier de la station d'épuration par la CAN, la construction du centre de secours intercommunal «Venise Verte» font
Les réflexions sur les destinations du local du Coursault et de l'ancienne poste sont toujours à l'ordre du jour.
En cours d'année, vous apporterez vos remarques lors de l'enquête publique du Plan Local d'Urbanisme (PLU) et la Zone
L'avenir de nos petites communes est source d'inquiétude mais vos élus sont motivés et cherchent des solutions pour
s'adapter.
A l'heure où j'écris ces quelques lignes.j'ai une pensée affectueuse pour ceux qui ont été touchés par le chômage, la ma
ladie, le deuil.
L'équipe municipale m'accompagne pour vous présenter des vœux de bonne et heureuse année 2010.
Juël BOURCf-IENIN
Taï-chi - qi qong : Mercredi: 20h30 - Foyer comm una
Club MaraÎChin: Mardi: 14h - Foyer communal
~ location des salles du foyer communal
-Habitant de la commune
,• •*ru!L1!rg!mJ~ Numéro européen : 112 - Petite salle (journée ou nocturne) : 60€ - Grande: 100€
05.49.04.50.03
Gendarmerie Frontenay R. R. - Association de la commune
- Réunion: gratuit
- Réunion: 100€
samedi de 9h30 à 12h,Ie mercredi de '4h à 16h30.
L' ~ Ce bulletin est ouvert à tous, vous pouvez y participer en déposant vos articles, photos, dessins dans «la boîte à idées» qui se trouve à
la mairie, nous prendrons contact avec vous, n'oubliez pas de nous indiquer vos coordonnées. merci.
Édité par le Conseil Municipal- Textes: Commission communication; Joël Bourchenin - Jacques Bouron - Marylène Bertrand - Bernard Leyssene
Jacques Nocquet - Jean Lessène - Fabrice Arrignon - Claude BERTRAND GESLIN - Crédit photos : Jean-Claude Jamois - Michel Beau
Mise en page: Christelle Guillot - Impression : Imprimerie LAMIAUD
Une loi de finances 2010 qui se propose de cllrwUlwar
(TP) jugée pénalisante pour les entreprises qui investissent et un
des collectivités territoriales qui entend alléger le millefeuille admi n ic lrrst'it'~I", "'~llsItltuitlôq
Cette taxe, supprimée au l ·r janvier, serait remplacée par une « Contribution économique territoria le»,
pour les entreprises mais inquiétante pour les élus locaux, qui craignent d'y « laisser des plumes ».
En effet, la suppression de la taxe va générer un manque à gagner équivalent pour les collectivités locales, que l'Etat s'est en gagé à
Comment?
En 2010, l'Etat compensera la différence des recettes entre la TP et les nouvelles taxes.
En 2011, le manque à gagner (environ 10 milliards d'Euros) sera principalement compensé par le versement aux collectivités du produit dediver
D'où l'inquiétude de nos élus, qui craignent de devoir faire supporter aux ménages le manque à gagner provoqué par cette décision.
Depuis l'adhésion de notre commune à la communauté d'agglomération, nous ne percevons aucune taxe professionnelle (versée directement à
la CAN).En retour, la CAN verse annuellement à la comm une une attribution de compensation à hauteur de 5 500 euros.
Le conseil/er territorial
L'élément majeur de la réforme des Collectivités Territoriales reste la création du conseiller territorial.
En finir avec l'empilement des structures. 36783 communes, 100 départements, 26 régions, 15900 syndicats intercommunaux : le millefeuille
Donc rapprocher le département et la région avec un conseiller territorial qui siégera à la fois au conseil général et au conseil régional.
Lors des prochaines élections municipales, les Français désigneront d'un seul coup les élus municipaux et les élus intercommunaux. Cest donc
une double élection au suffrage universel direct qui sera mise en place.
Autrement dit, les candidats à la fonction intercommunale devront figurer, de façon visible, en tête de listes de candidats aux élections municipa
Conséquences:
Réduction du nombre d'élus locaux :
• La réforme va réduire de moitié le nombre d'élus locaux (passage d'environ 6 000 à 3000) .
• Les conseillers seront majoritairement élus autour d'un canton. D'où un redécoupage nécessaire à la représentativité de la population.
• Les conseillers régionaux qui seront élus en mars 2010 auront un mandat de quatre ans au lieu de six ans.
• Les conseillers généraux qui seront élus en mars 2011 auront un mandat de trois ans au lieu de six ans.
Parité:
• On évalue à 100000 le nombre de femmes qui entreront dans les conseils municipaux grâce à l'abaissement du seuil de scrutin de liste aux
communes de plus de 500 habitants.
Jacques Nocquet
Figure emblématique d'Arçais, Marcel Guillot nous a quitté cet automne 2009.
Durant plusieurs années, à travers la « Féerie batelière», il a su faire revivre le paysan
maraÎChin du siècle dernier.
Il naquit à Arçais le 28 février 1919. Marie, sa mère, fut veuve alors qu'il était
encore enfant. Il reste encore quelques personnes du village qui se souviennent de
cette femme bien trempée, maraÎChine jusqu'au bout des ongles, qui connaissait le
marais mieux que personne. Combien de fois l'avons-nous trouvée au détour d'une
conche,à la tombée de la nuit, pêchant silencieusement les anguilles avec sa « veurmaille».
Marcel n'eut pas beaucoup de temps pour se former. Il quitta l'école, comme
tant d'autres, après son certificat d'études à l'âge de12 ans. Il fallait se mettre au travail
de suite pour aider sa mère. Il grandit dans ce marais qu'il a appris à aimer. Plus tard, il a partagé cette expé
rience avec tous ceux qui voulaient l'écouter.
Le 28 novembre 1939, il prit le petit train à la gare d'Arçais à 13h30, comme il l'écrit lui-même. Direction Riom dans
le Puy de Dôme, où il fut affecté dans un régiment d'artilleurs. Versé ensuite dans les chasseurs alpins, il fut arrêté
par les allemands le 10 juin 1940, dans la marne. Prisonnier au stalag 2A à Neubrandenburg, au nord de Berlin à
proximité de la mer Baltique, il fut ensuite dirigé vers le travail d'ouvrier agricole. A Noël 1942, il écrivait qu'il était
jardinier dans une entreprise detransport à Feldberg,et qu'il avait la confiance des patrons. Il dut attendre le 10 juin
1945 pour retrouver son village et sa famille. Il racontera plus tard que c'est l'armée russe arrivée le 27 avril,qui les
repoussa vers l'ouest. Ils partirent d'abord à pied, puis en camion, pris en charge par l'armée américaine, en wagons
à bestiaux, puis en train (en wagons de voyageurs) depuis le nord de la France. Il apprit alors la mort de son frère
en Pologne!
Marcel reprit la ferme avec sa mère et Jeannine, son épouse. Il s'est naturellement engagé dans les
associations d'anciens combattants et prisonniers de guerre puis dans diverses sociétés :
les boules, la belote, les bons compagnons ...
Engagé dans divers groupements agricoles, il participa à la création du syndicat du
label de la mogette Venise verte en 1956,dont le président fondateur était Ludovic Leyssène.
Tout en continuant à faire valoir sa petite ferme avec Jeanine, il fut nommé garde
champêtre à partir du 1er janvier 1968 jusqu'à sa retraite en 1983.11 n'arrêta pas pour
autant son action et notamment en tant qu'acteur de la Féerie batelière depuis la
première heure. Pour tous ceux qui l'ont connu dans ce cadre, il restera « Grand Père
Marcel ».
Ce modeste témoignage veut lui rendre un dernier hommage en adressant
un amical salut à Jeannine, Marinette, Daniel, Christelle, Matthieu, Catherine
et arrières petits-enfants.
Bernard Leyssène
Espace naturel
L'habitat y est dense, c'est un site à parcellaire étroit, les constructions entre rue et bief sont en liaison avec le marais,
les demeures et leurs annexes implantées sur rue descendent en cascade vers le bief.
Les maisons sont construites en pierres plates maçonnées avec l'argile: ces deux matériaux sont l'un extrait des
différentes carrières de la plaine calcaire, l'autre provenant du marais. Les annexes, appelées granges ou encore
« ballets » sont de hautes bâtisses de grand volume, constituées de piliers en pi.erres et fermées de bardages en bois
: planches de peupliers non jointes pour le séchage du foin. Plus en dessous se trouvaient les étables séparées par le
halage de la conche où était attaché le bateau. Un petit chemin nommé « venelle », d'une largeur de 1,33 m, permettait
d'accéder aux différents niveaux et de transporter le contenu des bateaux jusqu'à la maison à l'aide d'une brouette.
Dans l'autre partie de la commune nommée le bourg, l'habitat est moins dense, les venelles plus larges,
permettant le passage des charrettes à chevaux.
En 1886, un notaire de Poitiers fut chargé de la vente du château de l'Ouche et son pourtour :un emplacement fut
réservé à la construction de l'église actuelle et au chemin qui va de la place de l'église au grand port, la route de
Damvix n'existait pas encore. La propriété fut divisée en parcelles de 800 à 1000 m 2. ce qui correspondait à la densité
du bâti de la commune.
Les exploitations agricoles étaient réduites, allant de 2 à 4 hectares, celles atteignant 10 à 20 hectares étaient rares.
Au vu de l'organisation du village, on comprend qu'elle repose sur le droit d'accès à l'eau pour tous, ainsi
'habitat s'est développé non loin des voies d'eau et des petits ports avançant dans le village, les habitants accédant à
leur bateau par le réseau des venelles.
Toutes les constructions, souvent très vieilles, sont construites en pierres, le manque de bois dur ( chêne,
châtaignier )a contraint à construire des murs plus serrés, les poutres de la charpente sont le plus souvent des
branches d'arbres ou de petits peupliers posées directement sur les murs sans être équarries. Des petits paquets de
roseaux(prisda ns le mara is) éta ient attachés aux chevronsque 1'on recouvraitensuitedetuiles.Les tuil es étaientfabriquées
localement à la main avec le bri ( marne argilo-calcaire) tiré du sol du marais, et cuites ensuite dans des fours à bois.
Ce fut dans les années 1820-1830 que l'on vit arriver les tailleurs de pierres qui construisirent les belles
maisons à corniches, à pierres d'angles taillées, aux ouvertures avec jambages et linteaux, et dont les appuis de
fenêtres étaient en pierres bien travaillées et polies.
Jean Leyssène
Au cœur des marais mouillés du Marais poitevin, un territoire de 18553 hectares est classé pour la pro
tection de son paysage. Le Parc interrégional du Marais poitevin ya conduit une action d'envergure,I'Opéra
tion Grand Site, afin de conserver, restaurer, valoriser ce patrimoine exceptionnel.Au total: 24 communes - 11
en Deux-Sèvres, 11 en Vendée, et 2 en Charente-Maritime - sont concernées pour une superficie de 49 000
hectares.
Curage de conches,canaux, plantations d'alignements de frênes, 1 800 hectares de prairies,aménagement de
ports, cales, mais aussi itinéraires cyclables, centres bourgs et parkings ont fait l'objet de mesures spécifiques
dédiées notamment à une mise en valeur éco-touristique.
Pour la commune d'Arçais, l'Opération Grand Site a permis de financer le nouveau parking, une
démarche de qualité avec les embarcadères,et d'importants travaux de restauration paysagère: 111 hectares
de prairies restaurées, ou équipées pour l'élevage, 6 km de voies d'eau curées,665 mètres de plantations ...
Ce bilan a permis à la Commission supérieure des sites d'approuver de façon unanime la candidature
du Parc interrégional au titre de Grand Site de France le 29 octobre dernier. Il en deviendra le 7ème titulaire
après notamment le pont du Gard,la pointe du Raz, la montagne Sainte-Victoire ou encore le Puy de Dôme.
Ce label est une reconnaissance indiscutable du travail accompli par le Parc pour sauvegarder un
patrimoine exceptionnel. C'est également une opportunité dans la perspective d'une gestion pérenne de la
zone humide tant du point de vue écologique qu'économique.
Pour toute information : Parc interrégional du Marais poitevin, Sandrine Guihéneuf, 05.49.35.15.20.
La Communauté d'Agglomération de Niort a décidé d'étendre le service de transport de personnes à mobilité réduite
Ce mode de transport est organisé sur le principe d'un service à la demande de type porte à porte.
distinctes:
Chaque ayant droit pourra voyager sans restriction dans la zone géographique dans laquelle il réside, en tenant comp
te du nombre limité de véhicules affectés dans chaque zone et en précisant qu'il s'agit d'un transport collectif.
Le service TPMR est exclusivement réservé aux personnes à mobilité réduite, titulaires d'une carte d'invalidité délivrée
par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et dont le taux d'invalidité est supérieur ou égal à 80 %.
Le transport doit être réservé au plus tard la veille du déplacement avant 16h00 par téléphone ou par internet www.
agglo-niortfr
Le prix du voyage est basé sur le ticket unitaire du réseau de la CAN actuellement 1,20 euros.
en assure le secrétariat.
générale, s'est rapidement mise au travail, en lien avec chaque école, afin d'assurer
Après la belle fête de Noël, d'autres manifestations vont suivre avec notamment un après-midi conte à Arçais fin janvier,
un carnaval pour fêter le printemps fin mars au Vanneau, un concours de pétanque pour mai et la fête des écoles en juin.
REcrlFICATIF
Dans le cadre de «Ecole numérique rurale», les 2 écoles, Arçais dans un premier temps, et l'école du Vanneau dans un
deuxième temps, se sont dotées d'un tableau numérique interactif et d'ordinateurs portables. Leur financement est
assuré par le SIVU des Ecoles avec la participation complémentaire des 2 communes.
Fahrice Arrignon
•
Vingt à trente enfants ont participé aux ateliers du mercredi pour préparer les
décorations du sapin de Noël. Et c'est dans le grand froid de cette fin d'année qu'ils ont
décoré celui-ci le samedi 19 décembre en début d'après midi, sur le parvis de l'église d'Arçais.
A peine avaient ils terminé d'accrocher boules et guirlandes que le Père Noël est
arrivé vers 14h30 en calèche, les poches pleines de bonbons. Après la photo souvenir, les
enfants ont embarqué sur le bel attelage pour des tours de village que les plus petits ne
sont pas prêts d'oublier.
A partir de 15h30, la fête s'est prolongée à la salle communale du Vanneau où
l'association de parents d'élèves avait organisé un goûter, suivi d'un spectacle qui fut très
apprécié des enfants. La journée s'est clôturée par le
traditionnel tirage de la bourriche et par un pot de
l'am itié offert par l'APE.
Il ne manquait plus que la neige, tombée deux
jours trop tôt, pour faire de cette journée un moment encore plus magique!
Fabrice Arrignoll
Défense, protection et promotion du patrimoine rural
La distillation ... son procédé, sa connaissance, sa tech
nique remontent à la nuit des temps. Elle était connue plus de
1000 ans avant notre ère. Au début du XVIe siècle, l'alchimiste
Arnaud de Villeneuve rédigea le premier traité sur la distilla
tion. Jusqu'au début du XIXe siècle, aucune loi ne régissait le «
bouOlage» qui restait le plus souvent une tradition familiale.
Sous Napoléon 1er, en 1806, fut instauré un contrôle sur la pro
duction d'alcool fermier. Par les lois de 1914 et 1916, on aboutit
à un statut de « bouilleur de cru ». L'acquis, transmissible de
père en fils, fut supprimé par ordonnance en 1960. Depuis 2003,
une loi autorise la distillation d'une production personnelle de
fruits par un « bouilleur ambulant» (ou distillateur). Celui-ci
installe son alambic sur un lieu autorisé, que l'on nomme
« atelier public». Le rituel ancestral est toujours le même.