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Bulletin municipal - Janvier 2010

Les vœux du nouvel an, une occasion pour moi de dresser succinctement un bilan des chantiers engagés,certains
achevés,d'autres toujours en cours, mais surtout d'évoquer nos projets et d'affirmer nos orientations.
Que retenir des réalisations 2009 ?

Le chantier de la rue principale, la reprise de la toiture du «foyer communal et de la Coop, le transfert de l'agence postale

et la réhabilitation de l'étage de la mairie, soit plus de 300 000 euros dont 100000 euros à la charge de la commune, sont

les réalisations 2009 .11 ya lieu d'ajouter la part communale des travaux du parking «plan vélo» du Conseil Général à la hau­

teur de 18 000 euros. Une année exceptionnelle en volume d'investissement sans pratiquement augmenter nos montants

de remboursements d'emprunts.

Les travaux de sécurisation de la route du Vanneau verront le jour dans l'année.

Les modalités d'agrandissement du cimetière seront définies par le conseil municipal.

La procédure de reprise des tombes est lancée, elle se fera sur plusieurs années dans le respect dû aux défunts et à nos

familles en préservant également les aspects architecturaux.

L'expérience réussie d'un marché local axé sur le bio l'été dernier nous incite à définir une nouvelle programmation men­

suelle pendant les mois d'été (mai/septembre).

Nous nous sommes aussi engagés avec la région «Poitou-Charentes» sur une charte «terre saine» «votre commune sans

pesticide» qui nous conduira à donner une définition nouvelle de «commune propre».

Egalement en partenariat avec la région , un bilan énergétique des bâtiments communaux est en cours. Une seconde

phase nous conduira vers une recherche de solutions plus durables du mode d'isolation et de chauffage.

La réalisation d'un local jeune (phase administrative achevée) la restauration de la route du port, de deux des trois petits

ponts du halage, l'installation d'éclairage public sur le nouveau parking baptisé « Praineau», du terrain de foot, la mise en

chantier de la station d'épuration par la CAN, la construction du centre de secours intercommunal «Venise Verte» font

partie des projets.

Les réflexions sur les destinations du local du Coursault et de l'ancienne poste sont toujours à l'ordre du jour.

En cours d'année, vous apporterez vos remarques lors de l'enquête publique du Plan Local d'Urbanisme (PLU) et la Zone

de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP).

L'avenir de nos petites communes est source d'inquiétude mais vos élus sont motivés et cherchent des solutions pour

s'adapter.

A l'heure où j'écris ces quelques lignes.j'ai une pensée affectueuse pour ceux qui ont été touchés par le chômage, la ma­

ladie, le deuil.

L'équipe municipale m'accompagne pour vous présenter des vœux de bonne et heureuse année 2010.

Juël BOURCf-IENIN
Taï-chi - qi qong : Mercredi: 20h30 - Foyer comm una
Club MaraÎChin: Mardi: 14h - Foyer communal
~ location des salles du foyer communal
-Habitant de la commune

,• •*ru!L1!rg!mJ~ Numéro européen : 112 - Petite salle (journée ou nocturne) : 60€ - Grande: 100€

05.49.04.50.03
Gendarmerie Frontenay R. R. - Association de la commune

- Réunion: gratuit

La mairie: 05.49.35.37.12 - Manifestation sans entrées payantes: gratuit - avec 60€

Horaires d'ouvertures: lundi, mardi,jeudi et


- Personne hors commune

vend redi de 9h à 12h et le mercredi de 14h à '7h.


- Grande salle en journée: '50€

Agence Postale: 05.49.35.37. 12 - Grande salle le samedi et le dimanche en journée: 200€

• Association hors commune


Horaires d'ouvertures: lundi, mardi,jeudi, vendredi et

- Réunion: 100€
samedi de 9h30 à 12h,Ie mercredi de '4h à 16h30.

Permanences de la bibliothèque: mercredi de 14h30

à , 7h30 et le samedi de 1Oh à '2h .

Déchetteries :heures d'hiver


St Hilaire: Lundi: 13h - 17h • Mercredi: 13h - 17h •
Vendredi: 13h - 17h • Samedi: 9h - 12h/13h - '7h

Amuré: Lundi :13h -17h· Mercredi: 13h -17h •


NArSSANŒS
Samedi: 14h -17h
LEYSSËNE Lucas - 24 mars - GARDOT Isaline - 6 novembre
Le Vanneau: Lundi: 8h30 -12h • Mercredi: 8h30 BERTOIX Naya 7 décembre
Le camping: 05.49.35.62.34 HA~aES
~ PHOTOCOPIES à la mairie AU 1 ER JANVIER 2010 Jean-Claude MICHAUD et Valérie BRIAND - 20 juin
- Format A4 :O,20€ - Format A3 :O,30€ Tony EZAN et Laëtitia JEAN - 11 juillet
- Copie des documents communaux communicables: gratuite Fabrice ARRIGNON et Caroline SULLET _1 er août
- Copie pour dossier de demande d'emploi: gratuite Yohan DUBOIS et Amélie EDELINE - 22 août
Architecture, nouveau bâti, ancien.
Une permanence se tient à la mairie de 9h à 12h
otŒS
LESTERPT épouse PANIER Ghislaine - 1er janvier
le 3ème jeudi de chaque mois, principalement par

CHEVRIER Jacques - 26 mars


René MATHE, architecte.

DEL BOCA Daniel - 11 mars


Activités sur la commune MARTIN épouse FOULADOUX Simone - 13 mars
- Gym: Mardi: 20h30 - Foyer communal MILCENT Louis - 26 mai
L'association de gymnastique intercommunale propose
OLESZKIEWICZ Antoine - 19 juin
des cours de gym tous les mardis de 20h30 à 21 h30 (hors
vacances scolaires) à la salle polyvalente d/Arçais. BEAU Marcel - 21 juin
Ces cours dispensés par Christine Boutin sont ouverts à PANIER veuve BERNARD Madeleine - 4 août
tout public à partir de 14 ans. La cotisation annuelle est de MËTAYER épouse JUIN Jacqueline - 25 août
53 euros et 2 séances d'essai gratuites sont proposées. CARDINAUD Pierre - 8 octobre
Ambiance détendue et bonne humeur assurée! DUBOIS Yves - 22 octobre
C. Boutin (05 49 33 0649) propose aussi des cours le jeudi GUILLOT Marcel- 24 octobre
de 10h à 11 h pour un public plus âgé.
PALLIER veuve BERNARD Paulette -7 novembre
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter une per­
POYVRE Brigitte épouse BONNET - 23 novembre
sonne du bureau : Pauline Grayon (présidente), Isabelle
Panier (vice présidente). Christelle Garnier (trésorière) ou BODIN veuve CANTREAU Marcelle - 15 décembre
Cécile Soulet (secrétaire). FORT veuve LARRIGON Louise - 20 décembre

L' ~ Ce bulletin est ouvert à tous, vous pouvez y participer en déposant vos articles, photos, dessins dans «la boîte à idées» qui se trouve à
la mairie, nous prendrons contact avec vous, n'oubliez pas de nous indiquer vos coordonnées. merci.
Édité par le Conseil Municipal- Textes: Commission communication; Joël Bourchenin - Jacques Bouron - Marylène Bertrand - Bernard Leyssene
Jacques Nocquet - Jean Lessène - Fabrice Arrignon - Claude BERTRAND GESLIN - Crédit photos : Jean-Claude Jamois - Michel Beau
Mise en page: Christelle Guillot - Impression : Imprimerie LAMIAUD
Une loi de finances 2010 qui se propose de cllrwUlwar
(TP) jugée pénalisante pour les entreprises qui investissent et un
des collectivités territoriales qui entend alléger le millefeuille admi n ic lrrst'it'~I", "'~llsItltuitlôq

Suppression de la taxe professionnelle


La taxe professionnelle (TP) est un impôt local contribuant au financement des charges des co" ~tIvllt4s~lo~

Cette taxe, supprimée au l ·r janvier, serait remplacée par une « Contribution économique territoria le»,

pour les entreprises mais inquiétante pour les élus locaux, qui craignent d'y « laisser des plumes ».

En effet, la suppression de la taxe va générer un manque à gagner équivalent pour les collectivités locales, que l'Etat s'est en gagé à

Comment?
En 2010, l'Etat compensera la différence des recettes entre la TP et les nouvelles taxes.

En 2011, le manque à gagner (environ 10 milliards d'Euros) sera principalement compensé par le versement aux collectivités du produit dediver­

ses taxes et par une dotation budgétaire.

D'où l'inquiétude de nos élus, qui craignent de devoir faire supporter aux ménages le manque à gagner provoqué par cette décision.

Quelle incidence sur notre commune?

Depuis l'adhésion de notre commune à la communauté d'agglomération, nous ne percevons aucune taxe professionnelle (versée directement à

la CAN).En retour, la CAN verse annuellement à la comm une une attribution de compensation à hauteur de 5 500 euros.

Le conseil/er territorial
L'élément majeur de la réforme des Collectivités Territoriales reste la création du conseiller territorial.

Objectif : Rapprocher le département et la région .

En finir avec l'empilement des structures. 36783 communes, 100 départements, 26 régions, 15900 syndicats intercommunaux : le millefeuille

administratif est devenu illisible.

Donc rapprocher le département et la région avec un conseiller territorial qui siégera à la fois au conseil général et au conseil régional.

Première élection : mars 2014.

Lors des prochaines élections municipales, les Français désigneront d'un seul coup les élus municipaux et les élus intercommunaux. Cest donc

une double élection au suffrage universel direct qui sera mise en place.

Autrement dit, les candidats à la fonction intercommunale devront figurer, de façon visible, en tête de listes de candidats aux élections municipa­

les dans les communes de plus de 500 habitants.

Mode de scrutin: mixte.


Majoritaire à un tour dans le cadre du canton pour 80% des sièges à pourvoir, proportionnel sur des listes départementales pour les 20% restants.
Les conseillers territoriaux seront principalement élus au suffrage universel par un scrutin nominal à un tour. Néanmoins, une partie des sièges
(20%) sera attribuée à la proportionnelle.

Conséquences:
Réduction du nombre d'élus locaux :
• La réforme va réduire de moitié le nombre d'élus locaux (passage d'environ 6 000 à 3000) .

Redécoupage des cantons :

• Les conseillers seront majoritairement élus autour d'un canton. D'où un redécoupage nécessaire à la représentativité de la population.

Réduction des mandats :

• Les conseillers régionaux qui seront élus en mars 2010 auront un mandat de quatre ans au lieu de six ans.
• Les conseillers généraux qui seront élus en mars 2011 auront un mandat de trois ans au lieu de six ans.

Parité:

• On évalue à 100000 le nombre de femmes qui entreront dans les conseils municipaux grâce à l'abaissement du seuil de scrutin de liste aux
communes de plus de 500 habitants.
Jacques Nocquet
Figure emblématique d'Arçais, Marcel Guillot nous a quitté cet automne 2009.
Durant plusieurs années, à travers la « Féerie batelière», il a su faire revivre le paysan
maraÎChin du siècle dernier.
Il naquit à Arçais le 28 février 1919. Marie, sa mère, fut veuve alors qu'il était
encore enfant. Il reste encore quelques personnes du village qui se souviennent de
cette femme bien trempée, maraÎChine jusqu'au bout des ongles, qui connaissait le
marais mieux que personne. Combien de fois l'avons-nous trouvée au détour d'une
conche,à la tombée de la nuit, pêchant silencieusement les anguilles avec sa « veurmaille».
Marcel n'eut pas beaucoup de temps pour se former. Il quitta l'école, comme
tant d'autres, après son certificat d'études à l'âge de12 ans. Il fallait se mettre au travail
de suite pour aider sa mère. Il grandit dans ce marais qu'il a appris à aimer. Plus tard, il a partagé cette expé­
rience avec tous ceux qui voulaient l'écouter.
Le 28 novembre 1939, il prit le petit train à la gare d'Arçais à 13h30, comme il l'écrit lui-même. Direction Riom dans
le Puy de Dôme, où il fut affecté dans un régiment d'artilleurs. Versé ensuite dans les chasseurs alpins, il fut arrêté
par les allemands le 10 juin 1940, dans la marne. Prisonnier au stalag 2A à Neubrandenburg, au nord de Berlin à
proximité de la mer Baltique, il fut ensuite dirigé vers le travail d'ouvrier agricole. A Noël 1942, il écrivait qu'il était
jardinier dans une entreprise detransport à Feldberg,et qu'il avait la confiance des patrons. Il dut attendre le 10 juin
1945 pour retrouver son village et sa famille. Il racontera plus tard que c'est l'armée russe arrivée le 27 avril,qui les
repoussa vers l'ouest. Ils partirent d'abord à pied, puis en camion, pris en charge par l'armée américaine, en wagons
à bestiaux, puis en train (en wagons de voyageurs) depuis le nord de la France. Il apprit alors la mort de son frère
en Pologne!
Marcel reprit la ferme avec sa mère et Jeannine, son épouse. Il s'est naturellement engagé dans les
associations d'anciens combattants et prisonniers de guerre puis dans diverses sociétés :
les boules, la belote, les bons compagnons ...
Engagé dans divers groupements agricoles, il participa à la création du syndicat du
label de la mogette Venise verte en 1956,dont le président fondateur était Ludovic Leyssène.
Tout en continuant à faire valoir sa petite ferme avec Jeanine, il fut nommé garde
champêtre à partir du 1er janvier 1968 jusqu'à sa retraite en 1983.11 n'arrêta pas pour
autant son action et notamment en tant qu'acteur de la Féerie batelière depuis la
première heure. Pour tous ceux qui l'ont connu dans ce cadre, il restera « Grand Père
Marcel ».
Ce modeste témoignage veut lui rendre un dernier hommage en adressant
un amical salut à Jeannine, Marinette, Daniel, Christelle, Matthieu, Catherine
et arrières petits-enfants.
Bernard Leyssène
Espace naturel

aménagé par l'homme,

au patrimoine bâti, se doit d'être

entretenu comme le marais.

Le village s'est initialement installé à l'extrémité

ouest d'une bande calcaire rongée et découpée

antérieurement par les flots marins. Il s'appelait en 1178

Archaïeum, en 1223, Arcacum, en 1300 Arseum, puis Arcay, et devint

définitivement Arçais en 1882.

La seigneurie d'Arçay se fait connaître au XIIIe siècle en raison du procès opposant


le Châpitre de Saint Hilaire Le Grand à Poitiers (seigneur et propriétaire) et le Prévost Guillaume de
Charay. Elle entre dans la famille Goulard en 1459 à la suite du mariage d'Amélie de Charay avec François
Goulard. La terre d'Arçay reste propriété des Goulard pendant 400 ans,jusqu'à la moitié du XIXe siècle.
La partie la plus ancienne du village actuel est bien La Garenne. L'architecture réalisée par les hommes sur ce flanc de

falaise mérite que l'on s'y arrête:

L'habitat y est dense, c'est un site à parcellaire étroit, les constructions entre rue et bief sont en liaison avec le marais,

les demeures et leurs annexes implantées sur rue descendent en cascade vers le bief.

Les maisons sont construites en pierres plates maçonnées avec l'argile: ces deux matériaux sont l'un extrait des

différentes carrières de la plaine calcaire, l'autre provenant du marais. Les annexes, appelées granges ou encore

« ballets » sont de hautes bâtisses de grand volume, constituées de piliers en pi.erres et fermées de bardages en bois

: planches de peupliers non jointes pour le séchage du foin. Plus en dessous se trouvaient les étables séparées par le

halage de la conche où était attaché le bateau. Un petit chemin nommé « venelle », d'une largeur de 1,33 m, permettait

d'accéder aux différents niveaux et de transporter le contenu des bateaux jusqu'à la maison à l'aide d'une brouette.

Dans l'autre partie de la commune nommée le bourg, l'habitat est moins dense, les venelles plus larges,
permettant le passage des charrettes à chevaux.
En 1886, un notaire de Poitiers fut chargé de la vente du château de l'Ouche et son pourtour :un emplacement fut
réservé à la construction de l'église actuelle et au chemin qui va de la place de l'église au grand port, la route de
Damvix n'existait pas encore. La propriété fut divisée en parcelles de 800 à 1000 m 2. ce qui correspondait à la densité
du bâti de la commune.
Les exploitations agricoles étaient réduites, allant de 2 à 4 hectares, celles atteignant 10 à 20 hectares étaient rares.
Au vu de l'organisation du village, on comprend qu'elle repose sur le droit d'accès à l'eau pour tous, ainsi
'habitat s'est développé non loin des voies d'eau et des petits ports avançant dans le village, les habitants accédant à
leur bateau par le réseau des venelles.
Toutes les constructions, souvent très vieilles, sont construites en pierres, le manque de bois dur ( chêne,
châtaignier )a contraint à construire des murs plus serrés, les poutres de la charpente sont le plus souvent des
branches d'arbres ou de petits peupliers posées directement sur les murs sans être équarries. Des petits paquets de
roseaux(prisda ns le mara is) éta ient attachés aux chevronsque 1'on recouvraitensuitedetuiles.Les tuil es étaientfabriquées
localement à la main avec le bri ( marne argilo-calcaire) tiré du sol du marais, et cuites ensuite dans des fours à bois.
Ce fut dans les années 1820-1830 que l'on vit arriver les tailleurs de pierres qui construisirent les belles
maisons à corniches, à pierres d'angles taillées, aux ouvertures avec jambages et linteaux, et dont les appuis de
fenêtres étaient en pierres bien travaillées et polies.

Jean Leyssène
Au cœur des marais mouillés du Marais poitevin, un territoire de 18553 hectares est classé pour la pro­
tection de son paysage. Le Parc interrégional du Marais poitevin ya conduit une action d'envergure,I'Opéra­
tion Grand Site, afin de conserver, restaurer, valoriser ce patrimoine exceptionnel.Au total: 24 communes - 11
en Deux-Sèvres, 11 en Vendée, et 2 en Charente-Maritime - sont concernées pour une superficie de 49 000
hectares.
Curage de conches,canaux, plantations d'alignements de frênes, 1 800 hectares de prairies,aménagement de
ports, cales, mais aussi itinéraires cyclables, centres bourgs et parkings ont fait l'objet de mesures spécifiques
dédiées notamment à une mise en valeur éco-touristique.
Pour la commune d'Arçais, l'Opération Grand Site a permis de financer le nouveau parking, une
démarche de qualité avec les embarcadères,et d'importants travaux de restauration paysagère: 111 hectares
de prairies restaurées, ou équipées pour l'élevage, 6 km de voies d'eau curées,665 mètres de plantations ...
Ce bilan a permis à la Commission supérieure des sites d'approuver de façon unanime la candidature
du Parc interrégional au titre de Grand Site de France le 29 octobre dernier. Il en deviendra le 7ème titulaire
après notamment le pont du Gard,la pointe du Raz, la montagne Sainte-Victoire ou encore le Puy de Dôme.
Ce label est une reconnaissance indiscutable du travail accompli par le Parc pour sauvegarder un
patrimoine exceptionnel. C'est également une opportunité dans la perspective d'une gestion pérenne de la
zone humide tant du point de vue écologique qu'économique.
Pour toute information : Parc interrégional du Marais poitevin, Sandrine Guihéneuf, 05.49.35.15.20.

A partir du 21 décembre 2009

La Communauté d'Agglomération de Niort a décidé d'étendre le service de transport de personnes à mobilité réduite

(TPMR) aux communes de la CAN qui n'en bénéficient pas actuellement.

Ce mode de transport est organisé sur le principe d'un service à la demande de type porte à porte.

Le périmètre de desserte sera constitué de deux zones géographiques

distinctes:

-le pôle Niortais (en rose)

-le pôle Mauzéen (en vert)

Chaque ayant droit pourra voyager sans restriction dans la zone géographique dans laquelle il réside, en tenant comp­

te du nombre limité de véhicules affectés dans chaque zone et en précisant qu'il s'agit d'un transport collectif.

Le service TPMR est exclusivement réservé aux personnes à mobilité réduite, titulaires d'une carte d'invalidité délivrée

par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et dont le taux d'invalidité est supérieur ou égal à 80 %.

Le transport doit être réservé au plus tard la veille du déplacement avant 16h00 par téléphone ou par internet www.

agglo-niortfr

Le prix du voyage est basé sur le ticket unitaire du réseau de la CAN actuellement 1,20 euros.

Pour tout renseignement et réservation, 05.49.09.23.45.

Depuis l'automne, l'association des parents

d'élèves de notre RPI a élu un nouveau bureau.

Philippe Faure (Arçais) en est le président, Adeline Blaud

(Le vanneau) en est la trésorière et Séverine Leyssène (Arçais)

en assure le secrétariat.

Une nouvelle équipe de parents jeune et dynamique qui,suite à l'assemblée

générale, s'est rapidement mise au travail, en lien avec chaque école, afin d'assurer

la continuité de ce qui avait été entrepris par l'équipe précédente.

Après la belle fête de Noël, d'autres manifestations vont suivre avec notamment un après-midi conte à Arçais fin janvier,

un carnaval pour fêter le printemps fin mars au Vanneau, un concours de pétanque pour mai et la fête des écoles en juin.

Les coordonnées des membres du bureau:

Président: M. Philippe FAURE, Rte du Vanneau, 7921 0 ARCAIS (06-99-66-37-31)

Trésorière :Mme Adeline BLAUD,33 rue de la Belette, 79270 Le VANNEAU (05-49-35-52-73)

Secrétaire: Mme Séverine LEYSSÈNE, 9 Route du Vanneau, 7921 0 ARCAIS (05-49-26-28-96)

REcrlFICATIF

Dans le cadre de «Ecole numérique rurale», les 2 écoles, Arçais dans un premier temps, et l'école du Vanneau dans un

deuxième temps, se sont dotées d'un tableau numérique interactif et d'ordinateurs portables. Leur financement est

assuré par le SIVU des Ecoles avec la participation complémentaire des 2 communes.

Fahrice Arrignon


Vingt à trente enfants ont participé aux ateliers du mercredi pour préparer les
décorations du sapin de Noël. Et c'est dans le grand froid de cette fin d'année qu'ils ont
décoré celui-ci le samedi 19 décembre en début d'après midi, sur le parvis de l'église d'Arçais.
A peine avaient ils terminé d'accrocher boules et guirlandes que le Père Noël est
arrivé vers 14h30 en calèche, les poches pleines de bonbons. Après la photo souvenir, les
enfants ont embarqué sur le bel attelage pour des tours de village que les plus petits ne
sont pas prêts d'oublier.
A partir de 15h30, la fête s'est prolongée à la salle communale du Vanneau où
l'association de parents d'élèves avait organisé un goûter, suivi d'un spectacle qui fut très
apprécié des enfants. La journée s'est clôturée par le
traditionnel tirage de la bourriche et par un pot de
l'am itié offert par l'APE.
Il ne manquait plus que la neige, tombée deux
jours trop tôt, pour faire de cette journée un moment encore plus magique!

Fabrice Arrignoll
Défense, protection et promotion du patrimoine rural
La distillation ... son procédé, sa connaissance, sa tech­
nique remontent à la nuit des temps. Elle était connue plus de
1000 ans avant notre ère. Au début du XVIe siècle, l'alchimiste
Arnaud de Villeneuve rédigea le premier traité sur la distilla­
tion. Jusqu'au début du XIXe siècle, aucune loi ne régissait le «
bouOlage» qui restait le plus souvent une tradition familiale.
Sous Napoléon 1er, en 1806, fut instauré un contrôle sur la pro­
duction d'alcool fermier. Par les lois de 1914 et 1916, on aboutit
à un statut de « bouilleur de cru ». L'acquis, transmissible de
père en fils, fut supprimé par ordonnance en 1960. Depuis 2003,
une loi autorise la distillation d'une production personnelle de
fruits par un « bouilleur ambulant» (ou distillateur). Celui-ci
installe son alambic sur un lieu autorisé, que l'on nomme
« atelier public». Le rituel ancestral est toujours le même.

Vous possédez quelques arbres fruitiers (poiriers,


pruniers, cerisiers ... vignes) ? Il vous suffit de récolter vos fruits
murs, sains (sans feuilles, ni branches, ni cail~oux), de les broyer
dans un fût en matière plastique propre avec un couvercle
hermétique (pas de fer, ni d'air). Vous laissez macérer ainsi plu­
sieurs mois. Vos fruits vont fermenter. Les levures se trouvant au
niveau de la peau vont transformer le sucre du fruit en éthanol.
Le moment venu, Francis GARNIER, distillateur de métier à CHALLANS (85), devient notre « distillateur ambu­
lant» d'Octobre à Avril. Ce professionnel, reconnu par le Syndicat des distillateurs et la Fédération nationale
des récoltants, saura vous conseiller, vous renseigner sur les dates et lieux de son passage (tél.: 06-70-1 0-51­
28).11 établira pour vous le laissez-passer pour le transport des matières premières.Vous lui réglerez d'une part
sa façon pour son travail effectué et d'autre part les taxes dues au Trésor public. Depuis 2003, il est possible de
distiller ainsi, légalement, votre production de fruits, en bénéficiant d'une détaxe de 50% sur les 10 premiers
litres d'alcool pur (soit 20L à 50°).
Qu'on se le dise ... Si, aujourd'hui, les {( bouilleurs ambulants» (ou distillateurs) se font rares, il en est de
même des {( bouilleurs de cru », c'est-à-dire ceux qui viennent faire bouillir leur propre cru. Leur production
représente 1% de la production totale d'alcool et n'est en aucun cas commercialisable.
Venez profiter de ses services et de ses commentaires, ou tout simplement de l'ambiance. La fréquentation
autour de l'alambic est un spectacle qui en vaut la peine...
Claude Bertrand Ces/in

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