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L‘enseignement technique

et professionnel : efficace pour l‘insertion,


mais socialement discriminant
CHRISTIAN FORESTIER, inspecteur général de l’Éducation nationale,
membre du Haut Conseil de l’Éducation

l est possible de procéder à une appro- gnement technique dans le système

I che historique du modèle français de


l’enseignement technique et profes-
sionnel et d’en faire ainsi ressortir la spé-
éducatif (réforme Berthoin de1959) et la
technologie faire son entrée à l’univer-
sité (création des IUT en 1966). Depuis,
cificité. Cet enseignement, en effet, est l’intégration n’a cessé de progresser,
demeuré longtemps très distinct de l’en- notamment entre les voies technolo-
seignement général et a bénéficié par- giques et générales et, si certaines spé-
fois d’une tutelle ministérielle de plein cificités demeurent au niveau de l’ensei-
exercice, d’une administration centrale, gnement professionnel, qui conserve
d’établissements et de corps ensei- notamment un corps enseignant dédié,
gnants qui lui étaient dédiés et même de la création du baccalauréat profes-
sa propre école normale supérieure. sionnel (1985) et le développement des
Pour expliquer ce modèle, on doit remon- établissements polyvalents, mêlant
ter au XVIIIe siècle avec la création, en enseignements général, technologique
dehors de l’université, des Écoles pro- et professionnel, rendent aujourd’hui
fessionnelles que sont l’École des ponts pratiquement impossible le retour à un
et chaussées (1747), l’École des mines isolement de l’enseignement technique
(1783), l’École polytechnique et le et professionnel.
Conservatoire national des arts et
métiers (1794). Pour autant, et en se limitant au seul
second cycle de l’enseignement secon-
Il faut attendre la deuxième moitié du daire (formation initiale), le modèle
XXe siècle pour voir intégrer l’ensei- français de l’enseignement technique et

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professionnel garde toutefois de fortes de 45 %. On peut par exemple, comparer
spécificités ; nous pouvons en retenir au les chiffres de la France à ceux de deux
moins trois : autres pays, représentatifs d’une autre
• un poids quantitatif et politique conception ; l’un, la Finlande, incarnant
important, le modèle scandinave ; l’autre, le Japon,
• un monopole d’État sur la délivrance le modèle asiatique.
des diplômes professionnels de la for- Si ces chiffres doivent être pris avec pré-
mation initiale, caution 1 - certains élèves pouvant être
• la cohabitation de deux approches
Programme Programme
pédagogiques pour l’accès à la pre- à orientation à orientation
mière qualification professionnelle générale pré-professionnelle
et professionnelle
initiale : la voie scolaire et la voie de
France 34 % 70 %
l’apprentissage.
Finlande 52 % 69 %
Japon 67% 24 %
Un enseignement technologique Moyenne OCDE 45 % 45 %
et professionnel très (trop)
largement développé
Ceci pourra peut-être surprendre, mais comptabilisés deux fois - ils montrent
la première caractéristique française néanmoins une France privilégiant quan-
de l’enseignement technique et pro- titativement un enseignement à caractère
fessionnel est son poids dans le second technique et professionnel par rapport à
cycle de l’enseignement secondaire. un enseignement à caractère général. Il
Au regard des comparaisons interna- n’est pas certain que cette réalité cor-
tionales, il apparaît que la France responde à la vision la plus communé-
possède un taux particulièrement élevé ment partagée par l’opinion publique et
d’élèves du secondaire engagés dans plus particulièrement par les décideurs.
une formation technique ou profes-
sionnelle. Les indicateurs de l’OCDE, Cette réalité semble d’ailleurs d’autant
notamment, montrent qu’avec un taux moins partagée que nous avons du mal
de 70 % d’élèves du secondaire enga- à l’assumer. On peut ainsi s’interroger à
gés dans un programme à orientation bon droit sur la lecture que nous faisons
préprofessionnelle ou professionnelle, des définitions officielles des différentes
notre pays affiche le taux le plus élevé composantes de la CITE3 de l’Unesco
des membres de l’OCDE avec la (second cycle de l’enseignement secon-
République tchèque. daire), qu’il est utile de rappeler ici :
• CITE3A : programme préparant à des
A contrario bien évidemment, en affi- études supérieures générales longues
chant seulement un tiers d’une généra- (CITE5A),
tion engagée dans un programme à • CITE3B : programme préparant à
orientation générale, c’est-à-dire pré- l’accès direct à des études supé-
parant à des études supérieures longues, rieures courtes à finalité profession-
nous apparaissons à ce niveau avec un nelle (CITE5B),
taux particulièrement bas, très inférieur • CITE3C long : programme à caractère
à la moyenne des pays de l’OCDE qui est professionnel d’une durée analogue à

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celle des programmes de niveau 3A ou 3B, On voit mieux ainsi la réalité du système
• CITE3C court : programme à caractère français : un système où l’enseignement
professionnel d’une durée inférieure à professionnel court est surreprésenté
celle des programmes 3A ou 3B. et où l’enseignement général est, quant
à lui, sous-représenté.
Ces définitions étant rappelées, on peut
voir, dans le tableau ci-après, comment Bien entendu, tout cela doit être nuancé
la France se positionne par rapport à la au regard des passerelles existant entre
moyenne des pays de l’OCDE 2 : le BEP, le bac professionnel et le bac-
Ces chiffres font apparaître une présence calauréat technologique ainsi que des
forte des programmes à caractère poursuites d’études des bacheliers tech-
professionnel, mais ce qui est troublant, nologiques et professionnels. Mais l’on
c’est de constater que la France : peut néanmoins s’interroger sur le posi-
tionnement de la voie technologique.
CITE CITE CITE CITE Sommes-nous convaincus de la néces-
3A 3B 3C long 3C court
sité (et de la possibilité) de faire du bac-
France 52 % 11 % 38 % 3% calauréat technologique une voie
Moyenne 56 % 9% 19 % 8% d’accès à l’enseignement supérieur long
OCDE
(CITE5A) au même titre que le bacca-
lauréat général ? Est il possible, au moins
• a assimilé la voie technologique à la dans une première étape, de leur
voie générale alors qu’une stricte réserver prioritairement l’accès à l’en-
application des définitions officielles seignement supérieur professionnel
devrait nous faire positionner le bac- court (CITE5B) ?
calauréat technologique en 3B et non
en 3A, Rappelons pour mémoire qu’aujour-d’hui,
• a décidé que le baccalauréat profes- les bacheliers technologiques et pro-
sionnel était un diplôme de type 3B prépa- fessionnels qui poursuivent des études
rant à des études supérieures courtes supérieures constituent plus des deux
alors qu’il devrait plutôt être positionné en tiers des échecs enregistrés dans
3C long, l’enseignement supérieur.
• a, enfin, affiché une durée d’études
pour les BEP et les CAP comparable à Des diplômes professionnels
celle du baccalauréat, ce qui est, on en de formation initiale garantis par l’État
conviendra, pour le moins contestable. En formation initiale, le ministère de
l’Éducation nationale (avec le ministère
Tout ceci signifie que le tableau précé- de l’Agriculture) a le monopole de la
dent devrait être complété différemment, délivrance des diplômes professionnels :
comme ci-dessous : CAP, BEP, baccalauréats professionnels,
baccalauréats technologiques (ex-BT)
CITE CITE CITE CITE et BTS.
3A 3B 3C long 3C court
France 34 % 18 % 11 % 41 %
Moyenne 56 % 9% 19 % 8% Même si ces diplômes sont élaborés en
OCDE partenariat avec les représentants des

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salariés et des employeurs des branches opposé à leur discours, ce qui signifie
professionnelles, dans les commissions que, de fait, s’agissant du premier emploi,
professionnelles consultatives, leur le diplôme obtenu reste le premier critère
caractère de “diplôme d’État“ demeure d’insertion et cela à tous les niveaux.
une vraie et forte spécificité 3, le modèle Cette affirmation est d’autant plus véri-
dominant étant la seule reconnaissance fiée que le marché de l’emploi est tendu.
par les branches professionnelles, sans
les garanties de la puissance publique. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer
C’est là une spécificité qui doit être ana- le taux de chômage trois ans après la
lysée au regard de l’usage qu’en fait la sortie du système éducatif en fonction
société française. du plus haut niveau de diplôme obtenu.
En attendant les chiffres de la généra-
À intervalles réguliers, on lit et entend tion sortie du système éducatif en 2004,
beaucoup de critiques sur les diplômes on peut observer les chiffres obtenus à
professionnels d’État, sur leur prétendue l’automne 2004 pour la génération
obsolescence ou leur inadaptation au d’élèves et d’étudiants sortie en juillet
marché de l’emploi, alors que la réalité 2001 4 et comparer trois agrégats de
montre au contraire qu’ils résistent par- populations : les sortants dépourvus de
faitement et même, ce qui peut sur- tout diplôme, les titulaires d’un diplôme
prendre, de façon presque excessive. technique et professionnel de l’ensei-
Les employeurs ont un comportement gnement secondaire (CITE3B ou 3C) et

Nombre de sorties Taux de chômage 3 ans


(juillet 2001) après la sortie (automne 2004)
Aucun diplôme 163 000 35 %

Diplôme technique
et professionnel
secondaire 314 000 15 %
(CITE3B et 3C)

Diplôme
de l’enseignement
supérieur 285 000 9%
(CITE5A et 5B)

les titulaires d’un diplôme de l’ensei- diplômés. Il faut en effet se souvenir que
gnement supérieur (CITE5) : dans la réglementation française, la qua-
En se limitant au seul enseignement lification de niveau V est reconnue à tout
secondaire, la valeur des diplômes élève ayant suivi une classe terminale de
professionnels est évidente ; elle l’est BEP ou de CAP, qu’il ait réussi ou échoué
encore plus si l’on compare la situation à l’examen, et qu’il en va de même au
des sortants à un même niveau de niveau IV pour tout élève ayant suivi une
qualification, selon qu’ils sont ou non classe de terminale de baccalauréat.

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Taux de chômage 3 ans après la sortie

Génération 2001 Génération 1998


Niveau V avec échec
au CAP – BEP 31 % 20 %

Niveau V avec réussite


au CAP ou au BEP 14 % 17 %
Niveau IV avec échec
au baccalauréat
(technologique 20 % 11 %
ou professionnel)

Niveau IV avec réussite


au baccalauréat
technologique 13 % 7%
ou professionnel
Niveau III avec échec
au BTS ou au DUT 18 % 10 %

Niveau III avec réussite


au BTS ou au DUT 7% 7%

Pour un même niveau de qualification, la V suivant qu’ils sont ou non diplômés, on


probabilité d’être au chômage trois ans passe d’un écart entre les générations
après la sortie peut donc varier dans un 1998 et 2001 de 3 % à 17 % ; bien plus,
rapport de un à deux, voire davantage, en période de croissance, le seul niveau
entre les titulaires du diplôme et ceux qui bac sans diplôme vaut mieux que le BEP,
ont échoué. Il est difficile, dans ces condi- alors que l’inverse se produit lorsque la
tions, de soutenir la thèse de la dévalori- conjoncture se retourne.
sation des diplômes délivrés par l’Éduca-
tion nationale. Bien plus, en comparant Si les comparaisons internationales sont,
avec la génération sortie en 1998, qui a dans ce domaine, difficiles à établir, il
connu une conjoncture économique net- apparaît que, dans notre pays, le rôle pro-
tement meilleure que celle sortie en 2001, tecteur joué par le diplôme profession-
on voit que la protection assurée par le nel de niveau secondaire est plus impor-
diplôme joue d’autant plus que le marché tant que dans les pays comparables et
de l’emploi est difficile et qu’au contraire, ceci avec une très forte rémanence.
en période de plus grande croissance, les
différences entre titulaires et non-titulaires En établissant une corrélation entre la place
de diplômes ont tendance à se réduire de l’enseignement technologique et
dans des proportions non négligeables. professionnel secondaire et le niveau de
protection accordée par l’obtention du
C’est ainsi que si l’on compare les taux diplôme, on s’aperçoit que les pays qui ont
de chômage pour les titulaires du niveau développé un enseignement technique

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important (France, Allemagne) possèdent à la formation professionnelle in vivo
des diplômes professionnels très discri- (sous contrat de travail). Notre pays a
minants en matière d’accès à l’emploi, au fait le choix en 1945 du “tout école”, au
contraire des pays ayant un enseignement moment où en Europe, d’autres pays,
technique et professionnel secondaire peu notamment l’Allemagne, faisaient le
développé. choix inverse en privilégiant la forma-
tion en entreprise. Depuis, régulière-
Écart des taux de chômage dans la population active ment, on rejoue “la Guerre des rose”.
entre les non-diplômés du secondaire et les titulaires
d’un diplôme technologique et professionnel du
Pourtant, depuis la fin des années 40, le
secondaire (sans diplôme du supérieur) en 2003. paysage a bien changé, de même que
les rapports sociaux, et la cohabitation
France 4,6 % entre les deux pédagogies est plus réelle
Allemagne 7,8 % qu’on ne le croit.
Finlande 1,9 %
Pour en rester au seul niveau de l’en-
Japon 1,3 %
seignement professionnel secondaire,
il faut rappeler qu’au niveau V (CAP -
Tout ceci n’est pas dépourvu de cohé- BEP) et au niveau IV (baccalauréat pro-
rence. Plus on développe un enseigne- fessionnel) confondus, l’apprentissage
ment technique et professionnel, plus “pèse” environ 30 % de l’ensemble des
on lui accorde de crédit et plus l’échec diplômés : un titulaire sur deux du CAP
est dévastateur. De là à remettre en ou du BEP et près d’un titulaire sur
cause le caractère national de nos diplô- quatre du baccalauréat professionnel
mes pour moins pénaliser l’échec il y a sont passés par l’apprentissage. Si la
un pas qu’il ne faut certainement pas parité n’est pas au rendez-vous, les
franchir, mais ceci nous renvoie néan- écarts se réduisent ; la situation étant
moins à notre capacité ou plutôt à notre très différente d’une profession à l’au-
incapacité à donner une véritable qua- tre, notamment au niveau V où certains
lification professionnelle aux élèves les secteurs professionnels (hôtellerie, bâti-
plus en difficulté. La question qui est ment…) sont alimentés fortement par
posée est celle de savoir comment l’apprentissage, d’autres beaucoup
conduire au CAP ou au BEP les 150 000 moins. L’hétérogénéité est également
élèves qui quittent chaque année notre très grande d’une région à l’autre.
système éducatif sans avoir obtenu ce
diplôme, même partiellement. Reste à comparer les résultats obtenus
par les deux voies de formation ; trois
Deux modes d’accès à la première données permettent d’établir des
qualification professionnelle : comparaisons :
la voie scolaire et la voie de • le taux de réussite à l’examen : avan-
l’apprentissage. tage à la voie scolaire, puisque, chaque
S’il est un sujet qui a longtemps fait polé- année, les élèves sous statut scolaire
mique en France, c’est bien celui de ont en moyenne 5 % de plus de réussi-
savoir s’il faut privilégier la formation te que les élèves en apprentissage
professionnelle in vitro (statut scolaire) (présents à l’examen) ;

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• les taux d’emploi à la sortie : avan- polyvalence de nos établissements
tage à l’apprentissage, avantage d’au- (lycées des métiers) ne sera parfaite-
tant plus significatif que le niveau de ment établie que lorsque l’on pourra offrir
qualification est faible (10 % d’écart au aux élèves, dans les mêmes lieux et avec
niveau CAP BEP, rien de visible au les mêmes enseignants, les deux péda-
niveau de l’enseignement supérieur) ; gogies.
• les salaires d’embauche : avantage à L’enseignement technique et profes-
la voie scolaire, ce qui peut sembler sionnel constitue donc en France une
pour le moins paradoxal, mais s’explique réalité forte. Contrairement à une autre
par le fait que les apprentis se concen- idée reçue, il est loin d’être le “parent
trent dans les petites entreprises. pauvre”. Bien au contraire, notre pays
consacre à la formation professionnelle
Il n’est donc pas très raisonnable secondaire plus de moyens que tous les
d’opposer en France aujourd’hui les deux autres pays, et c’est d’ailleurs ce qui
voies de formation lorsqu’il s’agit bien explique pour partie le coût atypique, au
de préparer un diplôme professionnel, regard des comparaisons internatio-
tant les performances semblent com- nales, de notre second cycle de
parables. Il reste toutefois à analyser les l’enseignement secondaire.
différences existant entre les élèves à
l’entrée dans les formations : ceux qui Le résultat est une reconnaissance réelle
suivent la voie scolaire et ceux qui vont de la qualité des diplômes délivrés (ce
en apprentissage sont-ils comparables qui ne valide pas toutes les formations).
? Cette question ne semble pas avoir fait Si cette reconnaissance doit être pré-
encore l’objet d’une étude. servée, ceci ne peut que légitimer une
politique de réduction drastique des sor-
Il reste également à s’interroger sur les ties sans diplôme. Reste à bien mesurer
raisons pour lesquelles, alors que le le tri social opéré par cet enseignement
législateur a tout fait depuis 1993 pour et le rôle qui lui est de fait attribué, à
que l’apprentissage se développe, au savoir réguler l’accès aux études lon-
sein de l’Éducation nationale, dans le gues au bénéfice des milieux favorisés.
système public de la voie profession- Cette approche peut choquer, mais pour-
nelle, celui-ci demeure majoritairement tant, depuis vingt ans, la mission la plus
concentré dans le secteur consulaire et visible de la voie technologique tertiaire
privé et très faiblement implanté dans le a bien été de servir de variable d’ajus-
secteur public : 8 % environ des appren- tement dans l’accès au niveau du bac-
tis sont dans un EPLE ou un établisse- calauréat. Si l’on souhaite vraiment aug-
ment privé sous contrat ou un CFA public menter le nombre de sorties à haut
et moins de 1 % dans une section niveau de qualification, il faut simulta-
d’apprentissage implantée en lycée nément élargir l’accès à la voie géné-
professionnel 5. Il s’agit très certaine- rale et créer les conditions de la réus-
ment du produit de divers blocages site dans le supérieur pour la voie
culturels sur lesquels les régions qui ont technologique. Aux deux extrémités du
aujourd’hui toute responsabilité en la système, les voies professionnelle et
matière feraient bien de se pencher. La technologique sont au cœur des enjeux.

page 74 > La revue de l‘inspection générale 03 “Existe-t-il un modèle éducatif français ?”


> 1 Rapport et avis n°18 du Haut conseil de l’évaluation de l’École. JR. Cytermann, M.Demeuze :
“La lecture des indicateurs internationaux en France”, 2005.
> 2 “Regards sur l’éducation. Les indicateurs de l’OCDE 2005“
> 3 Des esprits chagrins pourraient d’ailleurs faire remarquer que cette reconnaissance par l’État a été établie
par une loi du 14 août 1942…
4
> CEREQ : “Quand l’école est finie… Premiers pas dans la vie active de la génération 2001“
> 5 Rapport et avis n°17 du Haut conseil de l’évaluation de l’École, “D.Brochier et JJ.Arrighi“,
L’apprentissage au sein de l’Éducation nationale”

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