Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’innovation permet des interrelations entre les concepts pour projeter une perspective compétitive de l’Entreprise :
En partant de l’hypothèse selon laquelle, la montée en puissance de l’entrepreneuriat tend à renforcer la place ou
l’importance de l’éthique dans les Entreprises Marocaines, nous pouvons admettre que l’intégration des pratiques de
l’entrepreneuriat et l’innovation dans l’entreprise devient une nécessité fondamentale de survie. La question peut dès lors se
poser de savoir quels rapports se vivent ou se pratiquent entre l’innovation, l’entrepreneuriat et éthique dans les
entreprises ? En fait, quelles pratiques en font les entreprises Marocaines et quel pourrait être leur devenir ?
Pour une stratégie de renforcement de l’innovation en entrepreneuriat, et de l’éthique des PME Marocaines
L’engagement entrepreneurial et l’innovation sont considérés comme les clés du développement et de la relance
économique au sein de nombreux pays et donnent lieu à de nombreuses mesures de politique publique. En parallèle,
l’éthique qui a pris la relève de la « morale » traverse aujourd’hui les différents domaines de la gestion de notre vie en
société.
Les mutations économiques, sociétales et politiques imposent ainsi de porter son attention à cette triple vision du
management au travers de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de l’éthique des affaires dont désormais toutes organisation
peut envisager la réussite dans ses multiples dimensions.
L’enjeu d’un tel Colloque est de contribuer au développement du Maroc parce qu’il s’agit de transmettre un savoir
scientifique adapté au sein des entreprises. Ceci en vue d’une bonne innovation de leurs structures.
vec la mondialisation, le transfert des technologies et le phénomène concurrentiel, il devient plus difficile pour les
TPE/PME d’occuper une position avantageuse. D’autant plus que les perturbations économiques forcent les
entreprises à revoir leurs exigences et à se poser des questions sur l’éthique dans l’entreprise.
Le comportement moral est donc un atout que chaque entreprise se doit de développer, car sans cette confiance, elle ne peut
absolument pas créer de richesses ni même organiser et diriger une entreprise.
L’éthique améliore l’honnêteté, la confiance et permet d’ouvrir l'entreprise vers l’extérieur. Cela sert à donner des repères
de comportement, des lignes de conduite de management, de prendre des décisions cohérentes, comprises et partagées par
les collaborateurs.
L'éthique sert au moins implicitement au moment de la création de l’entreprise et peut être amenée ensuite à évoluer dans le
temps. C’est le dirigeant qui impulse les « valeurs morales initiales » de l’entreprise, qui vont se transformer en « culture
d’entreprise ».
Après, c’est bien l’environnement, le marché et la rudesse de l'économie qui va interférer avec les valeurs de l’entreprise. Survivre
peut nécessiter au moins pour un temps de sacrifier certaines valeurs.
NB : les [Qx] font référence aux questions de l'ouvrage de JP. Madoz sur l'Éthique professionnelle (cf. fin de l'article).
Éthique professionnelle :
* ensemble des règles écrites ou implicites, qui régissent en priorité les relations internes à l’organisme [Q1];
* vise à donner une « image » de l’organisme, par exemple : innovante, percutante, sociale, juste, …autour des valeurs qui l’ont
fondé (Q1);
* tient compte de trois dimensions : celle de chaque acteur au sein de l’organisme, celle de l’organisme, celle de ceux qui sont
externes à l’organisme (Q5).
Éthique d'un organisme (Q11) : se retrouve implicitement dans son nom, dans la façade, dans la relation, dans les produits et
service associé et chez les fournisseurs.
L'éthique intervient de façon positive sur toutes les dimensions du management :gestion des objectifs, aide à
l'analyse/décisions, résolution des conflits, intégration du point de vue des différents acteurs, responsabilisation, réduction des coûts,
culture d'entreprise... (Q15).
L'éthique professionnelle peut être abordée par les valeurs ou par les vertus que l'on peut qualifier de cardinales (justice, prudence,
tempérance, courage) (Q16).
L’éthique professionnelle apparaît notamment lors de dilemmes (Q 21) et pourrait se traduire en termes « d’obligations » vis à vis de
la société. Exemples : sang contaminé, Erika, Tchernobyl, plateforme DeepWater, prothèse mammaires PIP, « obèses jeunes » …
En mettant en œuvre une démarche éthique, l'organisme y gagne : crédibilité, pérennité, qualité du climat social, fierté
d'appartenance, positionnement sur des marchés, cohérence de comportements, image, notoriété, confiance des parties prenantes,
motivation et créativité, résultats économiques, solidarité … (Q 20). L’éthique professionnelle participe aussi aux profits, à condition
que l’argent généré soit propre (Q 53).