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153 Liesprit du soin et le sens de la santé Lresprit du soin et le sens de la santé Lresprit du soin oriente le sens donné & la santé dans la perspective de I’action. Si le sens de la santé apparemment le plus répandu s‘apparente la non-maladie et oriente la plupart des actions dites « de santé », il n’est pas le seul qui se donne a entendre dans les enquétes sur les représentations de la santé. Ainsi, lorsqu’on inter- Toge sur ce qu’est la santé, l'absence de maladie n'est pas la ré- ponse la plus fréquente. La santé est comprise de diverses ma- niéres : dans ses rapports a la maladie : comme une allure de vie ; comme un don regu et a transmettre. Le sens de la santé! Pourquoi questioner le sens de la santé et le mettre en Tapport avec Vesprit du soin ? Parce que, sous le vocable de santé, se cachent des enjeux économiques, écologiques et politiques liés aux concep- tions et aux pratiques du soin. Parce que la santé s’inscrit mainte- nant au fronton des institutions de soins et dans la législation les concernant. Les hépitaux sont devenus en France établissements de santé sans que I’on puisse trouver quelque part ce que signifie au juste une telle dénomination. Parce que surgissent des problémes - Sthiques dont importance est chaque jour soulignée, ces pro- blémes étant d’autant plus difficiles a aborder et a résoudre que la santé n’a pas le méme sens pour tout le monde. Parce que le mot tient l’affiche publicitaire, généralement associé a la sécurité, a la beauté, a la jeunesse, a la longévité pour vanter les mérites de tout ce qui est bon a consommer. Mais il me semble que le sens de la santé mérite surtout d’étre pensé aujourd'hui parce que les hommes en parlent pour dire quelque chose de la sauvegarde de leur vie, de leur existence en ses Leesprit du soin 154+ gua = play CApreuves et ses mystéres. Dans cette parole, de fagon variable selon les personnes et le situations, résonnent les divers sens aulste montent des racines du mot en chaque langue : santé, salut et salu- tation ont en effet la méme provenance. : : Ecoutons donc et essayons d’entendre ce qui est dit lorsque Vidée de santé vient & la parole. Le plus souvent, au fil des jours, dans les propos habituels et courants (ceux qui courent et nous en trainent sans répit et sans réflexion), nous faisons référence 2 la santé comme A quelque chose d’évident, s'imposant & tous sans méme que l'on songe 4 en discuter le sens. Cette conception cou- rante de la santé est l'absence de maladie, le bon fonctionnement global de toutes nos facultés, la possibilité de s'adapter au mieux foute situation. A cette notion apparemment dominante de non- maladie s’est surajoutée et répandue l'idée de bien-étre sur tous les plans. physique, mental, social, cette idée étant soutenue par la diffusion de la célébre définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En outre, en parlant de santé, il est maintenant fréquent d’évoquer la notion de facteurs de santé : facteurs sociaux, denvironnement, d’habitudes comportementales. Cette notion est elle-méme entretenue par le courant d’hygitne publique complété par celui de santé publique. A toute époque de notre histoire, 'idée de santé a eu a la fois une figure et un visage. La figure de la santé a toujours fait l'objet de définitions, de descriptions et d’explications par rapport a la maladie, que ce soit pour en souligner l’absence ou pour apprécier Vinfluence réciproque de la santé et de la maladie. Les figures de la santé se sont transformées en fonction du progres scientifique, alors que. pour l’évaluer, ont été progressivement précisés des critéres calculables et mesurables. Le visage de la santé. lui, concerne son aspect indescriptible, toujours qualitatif et singulier, révélant une conception de I"homme, une valeur accordée 8 sa vie. Ainsi, pour les anciens Grecs, la santé était un trésor digne d'un art divin. Au Moyen Age, elle était synonyme de vigueur. A la Re- naissance, elle indiquait davantage la qualité d'une constitution corporelle. Au temps des Lumiéres, elle était I'expression de la ~ nature a laquelle il convenait de laisser le soin de former le corps & r © -gnoyy 2UOp 1WArLAap a1peyeu 2p aug uoKOU BT sanbisol -ouped a] 39 [eUL1oU a] anU2 PINTO aun & X |1,nb ‘sasnarigs Suon -earesqo,p aseq BI Ins “TUBADp{SUOD *TeUUIOU 1817,[ @P uonPoytpout oun nb esas au anbisojoyred yeig,| fanbe| woles auidop af uonsenb ua siuar 919 enb sindap uosodxo sougui-xno sanbynuates sap anb injao qrofor p1ues el 2p suas 99 anb Jausi[nos ye} IT ssojsapiueun as y affadde [19 anboaoad vf 19-a[}29 anb 99 ue a1peleut vy aed agigagu asa sie arpereut e] ap eouasqe| sed 1sa,u ofa anu -ny aouaisixa a.Jou Ua siauiaddo]aaap 9] Ja/uauuroul a] siof B] B ans “sp ajja lop ata Bj ap WoIstAUUP BUN BUILLOD 2S1xdWO9 DOP 189 19 -a}ao *suorssaidxa sajfai ap amoag,| y “sues By xno mod Isa oust -eudp 22 “sa[{e,p satqedvour juareumnsa,s sit sjenbsa] suep no s9r ous! aIA ap surWayo Sep SUEP saSeSuo,s ap awaut 12 aanaidy,| 101 “uouuins ap stuuiad v naj inb auusrwreuXp axdosd sna} JLIANOD9P We} t ana] atpeyeu e| ap aoudtipdxa,| anb yuswioste|> wWasodxo sureHe> saddeyag iy piues ey anb qusuiaiessoo9u sed ynjouoo ua,u deorpuey un queke no arpepeut ej sed aquane auuosiod oun steyy “aipeyeut By] 12 pues ve] enue syoddes sap uonsanb JUaanos 3sa ft *SeH9D, i “unoeyd ap 90UaIS1X2,| jane 2oulaigyp1 Ud pres vw] ap uOIsuaYgIduIOD ap sapour sinazsnid SUOIANOD9P SNON ‘aipyypu 19 luvs ailua uoUrsoddo,) KDAndsip janbay supp gyav9 suas un juajnuutsstp enbod9 aun yuestpiese9 saqueinos suondaauos s9j anb suosAnooap snou *piUeS OP quepied ua ip auuosiad aun.nb 29 e UoNUaHE suo}od snow anbsio| “ey Ug “ang-[PUI ap JuaUUtUAs aupUFOU 9 “aIUTeAUOD aApULOUL BI *2sN219 -deo uatq stoped yoru ajou eB aavuUa aipuToUt e] a[qes![ed -tppuu auigidwuds ua quaunuanbgsy suowuoysuesn snou anb sio| sep saqutaig aya “suas op argdessed ananj oun “19/424 un, nb *[1-1-9[quias aut “}S9,U If {MURS BE] ep UOIsUaYgiduOd BI sueP anbod9 ajou sed [I-1-asiig}oese9 3U 3.99-UIg Np fons 2 SIP, ‘adesia a] SUOITqNO ua snou anb andy v] @ UonUANE,| J9r89tALd Y anbyuyoar y9 anbyN _cua19s quauTaMUOMIAUA,| sed spjapout *sguod quod 29 @ my,pinof -nv sauItOs snou ‘gues e] ap affanuiqey uoNdeouos Ee] sued “yuatuasstnourda,p 12 [os ap 19Nos ap ‘asAtA ap anaonOop ap ‘aiig-uaig ap suonou say juayduoy snou ap said snjg “ures sdioo un suep « aUUOg AIA » BI ap SUas a] BUILOP 2/22! aXIX NV ‘asing es ssi ‘ptuns 0 ap suas a} 12 uyos np 14ds2,7 156 Leesprit du soin A quoi bon cette réflexion sur les rapports entre santé et maladie lorsque je rencontre celui qui souffre, atteint dans son corps, inquiet quant a ce qu’il va devenir ? A donner un sens commun a ce qui est vécu par le malade et par moi-méme comme une épreuve. Epreuve au cours de laquelle chacun éprouve des sentiments dans la situa- tion qu’il vit. Ce ne sont pas seulement la souffrance et la compas- sion. Pour le patient, c’est un mélange variable de crainte et de confiance quant & la maniére dont on va s’occuper de lui et mettre en ceuvre tout ce que la médecine peut apporter. Pour le soignant, c’est un mélange de sentiments de puissance, de certitude et de doute quant a sa capacité de faire vraiment au mieux pour soigner. En premigre approche, ce qui est éprouvé se rapporte A la connaissance et au savoir-faire. Mais une attention plus vigilante & expression de ce qui est ressenti dans I’épreuve dévoile un autre sens juxtaposé au précédent. Pour le malade, c’est le sentiment qu’il lui arrive quelque chose de néfaste, mettant a I’épreuve ce qui le fait vivre et le destine. Sa santé est en effet, dans I’épreuve, a la fois découverte et mise l'épreuve. II existe une crainte ou une confiance a I’égard de lui- méme dans sa propre santé. C’est done la santé/en son dévoilem qu'il faut reconnaitre et accueillir, quelle que soit la gravité de Ta situation, quelles que soient les certitudes diagnostiques et pronos- tiques. Pour le soignant, il y a mise A I’épreuve de sa propre santé. Il a en effet & accompagner le patient en le mettant en confiance non seulement dans les soins que son savoir lui permet de dispenser, mais aussi dans la santé qui, en toute circonstance et jusqu’a la fin, pour peu qu'elle soit reconnue, laisse ouverte la possibilité d’exis- ter, pas seulement de survivre. Feoutant les propos que chacun tient sur la santé lorsqu’il dit quelque chose sur ce qu’il éprouve et mettant entre parenthéses les discours ambiants, nous comprenons qu’avec la santé il est question de l'allure de vie, de la maniére d’aller son chemin, de ce qui se donne a voir dans une démarche. « La santé est une fagon de Plame marcher lorsque le corps répond a ce que Von a envie de faire », ai- jeentend. & (aus ah fogs Bieal pre Fie ony ; quBJUAssar UP IN] ap UTOs ampuaid Anod ‘anne.| ap 91Ues eB] EY 9dUeU -OS21 Ua ajqiuodsip pjuURs ajanb 1a ue fand { aouRUaAUOd eu E ain] -[B uN Jagisa1 ap juenauiad aut suoNe|npou say sed uo} B seuLOp: M-seA no auuaN Bf Ins ayouRWZp BU Ja[Ba1 OASp af-sIVA | aAIs -ndg1 no aarsindosd -agstioaey snjd ey vias inb ainiye,| tow! snod 389 affanb *auseduroo vy uo sduia, un sourwayo siop af 1g ¢ plues audoid v1 oaav mi-s2 Ua NO autp-e-1S9,9 ‘AIA ap aunyfe uo} 1s 2fjanb “pyinoysip ua sins af enb sioje ureu vf zed suo au mb 101 “samy -[P xnap sao daav asad ua y9 sasisd xnv soumOs snON “aAlsuajap BL Ans sinofno) ‘apisesy 39 d][q “We.NaI ud Isa glues ET NOP auNTe uN $2.) ‘pILiNdgsur,p 12 apmiginbu!,p qwauUas uN sup and90 482 [| “NUUOD 12 ANaLZIUY aipio UN sTUD\UReUE sNod anb s99uURAR Wey dU 39 JuataTUeYD INO} oUeOg aT[a,nb suas 20 ua aarstndg ap 482 IN]Pe azine, 7] “aouBANOs BI daAv aiTqeYyoo ‘sanbrwo siuswoU So] Sup ‘jUatUafexopesed ‘Inb urenua,p IueWUs UN sup ano9A js2 12 dues e] sed anu ysa ayy “deo of s1uaqureur ap yauutad ‘asia ua astid ap “uBUINO) Ua JUBUUNO) ap *aIA eB] SuRp ‘INb asnIyE ane 182,D ‘dIA ap sa[Sai saffaanou ap Issne 39 sayeiA SauLOU say[aAnou ap 2949 attuosiad yy afjonbey suep stew “sojqunurut ‘sox1y soutoU sap ¥ sed quan wa,s ou inb ainyfe oun 1s9,5 “aarsindoud aun,j awur0U IL ‘sampye xnap ata ey suep onBunsip mb aydosoyiyd ursapgut 29 *waypindue so81099 ap ay}2o wiofas glues BI ins agstiad anap -anpiqosuodsas p] 4a8piand wa p19 a.unD, | Zaya giuvs pv] auypuuosas v unsvyo ajjaddo giups v7] “wiUty9 uo} aiamnsinod anod aunjje aun Jaanonar sea my 19 aUMWOY,p PUT

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