Bulletin 3015AOO

Révision 0 du 18 Nov. 1997

Principes
fondamentaux de
la pression et choix
d’un transmetteur

FISHER=ROSEMOURT’” Managing The Process Better.

 Absolue
FIGURE 1. Définition des pressions.
INTRODUCTION
Le présent document définit la pression et les
principes fondamentaux de la mesure de pression,
en termes de ce qui les lie au monde de l’industrie,
ainsi que les facteurs dont il doit être tenu compte
dans le choix d’un transmetteur de pression. On y
trouvera des définitions des caractéristiques
fonctionnelles, des caractéristiques de performances
et du choix des matériaux, ainsi que leurs relations
envers les exigences de performances fonctionnelles.
DÉFINITION DE LA PRESSION
La présente section définit la pression d’après la
façon dont elle s’applique et dont on la mesure dans
l’industrie.
Généralités
La pression est l’action d’une force contre une
autre force. La pression est la force appliquée à une
surface ou répartie sur celle-ci. La pression P d’une
force F répartie sur une surface A se définit comme
suit :
P=i
Glossaire des pressions mesurables
Pression absolue
Pression mesurée au dessus du vide total ou du
zéro absolu. Le zéro absolu représente une absence
totale de pression.
Pression atmosphérique
C’est la pression exercée par l’atmosphère de la
Terre. La pression atmosphérique au niveau de la
mer est de 1,012 bar. La valeur de la pression
atmosphérique décroît à mesure que l’altitude
augmente.
Pression barométrique
Même chose que la pression atmosphérique.
8 Rosemount Inc., 1988, 1995.
l-2
(environ 1,012 bar)
Vide total
(ou zéro absolue)
Pression différentielle
C’est la différence de grandeur entre une valeur
de pression donnée et une pression de référence
donnée. En un sens, la pression absolue peut être
considérée comme une pression différentielle
avec le vide total ou le zéro absolu comme
référence. De la même façon, la pression relative
(définie ci-dessous) peut être considérée elle aussi
comme une pression différentielle avec la
pression atmosphérique comme référence.
Pression relative
C’est la pression au dessus de la pression
atmosphérique. Elle représente la différence
positive entre la pression mesurée et la pression
atmosphérique existante. Elle peut être convertie
en pression absolue en y ajoutant la valeur
effective de la pression atmosphérique.
Pression hydrostatique
C’est la pression exercée au dessous de la surface
d’un liquide par le liquide situé au dessus.
Pression dans la conduite
C’est la force par unité de surface exercée sur une
surface par un fluide s’écoulant parallèlement à
la paroi d’une conduite.
Pression statique
Même chose que la pression dans la conduite.
Dépression
Pression en dessous du niveau atmosphérique.
Pression de service
Même chose que la pression dans la conduite.
PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA
MESURE DE PRESSION
La présente section traite d’une manière générale
des éléments constitutifs d’un système de mesure VENTURI
de la pression. L’accent est mis sur les
transmetteurs de pression électroniques.
Généralités
La mesure de pression est considérée comme la
variable de procédé essentielle en ce qu’elle est
utilisée pour la mesure du débit (différence de deux
pressions), du niveau (différence de deux niveaux
ou contre-pression) et même de la température
(pression d’un fluide dans un système thermique
rempli). Tous les systèmes de mesure de pression
sont constitués à la base de deux parties principales
: un élément primaire, qui est directement ou
indirectement en contact avec le milieu soumis à la
pression et qui interagit avec les variations de la
pression ; et un élément secondaire, qui traduit
cette interaction en des valeurs qui pourront être
utilisées dans des dispositifs indicateurs,
enregistreurs etiou régulateurs.
L’élément primaire TUBE DE PITOT -
L’élément primaire est en contact avec le milieu
soumis à la pression, que ce soit directement ou FIGURE 2. Eléments du type à charge.
indirectement, et il interagit avec les variations de
la pression. L’élément primaire dans les mesures de différence de pression à travers une restriction
débit engendre la pression différentielle, laquelle va (en supposant que les autres paramètres à valeurs
permettre ultérieurement le calcul du débit. “constantes” soient connus)
La catégorie la plus typique d’éléments primaires Le venturi produit un différentiel relativement
dans la mesure du débit est le type à perte de important au prix d’une perte de charge
charge, qui n’est essentiellement qu’une forme de relativement faible. On se sert souvent de cet
restriction dans une conduite où s’écoule un fluide. élément lorsque le fluide du procédé contient de
Les autres éléments primaires communs sont le grandes quantités de solides en suspension, ou bien
type à section, comme dans le cas des méthodes par si de fortes pertes de charge sont inacceptables.
rotamètre et par cylindre et piston ; le type à Les orifices calibrés sont largement utilisés dans
section de charge, comme dans les déversoirs et les applications industrielles. Ils sont mis en oeuvre
souffleries ; et le type à force, comme dans les avec le plus d’efficacité aux fins d’une mesure
débitmètres à impact et les palettes oscillantes. “propre” de débit du fluide et lorsque les pertes de
Toutes ces techniques, ainsi que d’autres qui n’ont pression dans la conduite ou les coûts de pompage
pas été mentionnées, sont similaires dans une ne constituent pas des données critiques.
certaine mesure. Seul le type à perte de charge est
traité dans le présent document. Une tuyère est, en un sens, un orifice avec une
section d’approche évasée. La perte de pression
Elément primaire du type à charge dans la conduite se situe entre celle d’un orifice
Les types communs d’éléments primaires à perte calibré et celle d’un venturi, et il en va
de charge sont le venturi, l’orifice calibré, la tuyère généralement de même pour ce qui concerne le coût.
et le tube de pitot. Des schémas de chacun de ces On se sert souvent des tuyères à l’extrémité d’un
éléments du type à perte de charge peuvent être tuyau, pour une décharge directe à l’atmosphère,
examinés à la Figure 2. dans une cuve, etc...
Ces éléments fonctionnent tous d’après la théorie Les tubes de pitot sont utilisés lorsque la vitesse
de Bernouilli selon laquelle l’énergie totale en un du fluide constitue la principale préoccupation. Ils
point quelconque d’une canalisation ou d’une ne font encourir que de très faibles pertes de
conduite est égale à l’énergie totale en tout autre pression et ils sont relativement peu coûteux, mais
point, si l’on ignore les pertes par frottement entre ils ont une très forte propension au colmatage dans
ces deux points. Sans entrer dans les détails, les procédés dont le fluide contient des matières
ceci signifie qu’il existe une relation définie entre la solides.
vitesse d’écoulement du fluide du procédé et la
pression statique de part et d’autre d’une
restriction donnée. En laissant encore une fois de
côté les détails, ceci conduit à la faculté de
déterminer un débit simplement en mesurant la

1-3
 High Low
Haute pression Basse pression
t t
t l
MANOMETRE MANOMETRE A PUITS (A
ATUBE EN U RESERVOIR)
FIGURE 3. Manomètres.
L’élément secondaire
L’élément secondaire d’un système de mesure de la
pression traduit l’interaction de l’élément primaire
avec le milieu soumis à la pression en des valeurs
qui pourront être utilisées dans des dispositifs
indicateurs, enregistreurs etiou régulateurs.
Les éléments secondaires peuvent être considérés,
dans un sens général, comme des instruments à sec
ou des instruments à remplissage de liquide. Ces
derniers, dans le cadre de cette terminologie,
seraient les éléments dans lesquels c’est le fluide du
procédé lui-même qui est en contact avec le liquide
(en général du mercure) qui se trouve à l’intérieur de
l’instrument. Les instruments à sec ne font appel
quant à eux à aucun liquide pour assurer le contact
avec le fluide du procédé.
Instruments à remplissage de liquide
Parmi ces instruments, on trouve le plus ancien et
le plus simple de tous les indicateurs de pression de
l’industrie : le manomètre à liquide. Lorsque les
pressions statiques sont faibles et que seule une
indication visuelle est requise, on se sert de
manomètres visuels. La Figure 3 illustre
respectivement les très simples manomètres à tube
en U, à puits (ou réservoir) et incliné. Leur similarité
est évidente.
Si l’on doit faire face à des pressions élevées, on se
sert souvent de mercure comme liquide. La Figure 3
illustre également un manomètre à mercure typique
avec flotteur. Dans son cas, c’est la position d’un
flotteur à la surface du mercure qui définit le niveau
de mercure, lequel à son tour définit la pression
requise pour lui faire atteindre ce niveau.
Il existe de nombreuses autres techniques mises
en oeuvre dans la mesure de pression pour réaliser
des instruments à remplissage de liquide, comme
par exemple ceux à cloche inversée ou ceux à balance
annulaire.
Instruments à sec
Les instruments à sec (quelquefois appelés “sans
mercure”) sont utilisés en général dans les cas où
l’on a besoin d’une indication ou d’un enregistrement
direct de la pression différentielle et où un fluide de
remplissage serait nocif pour le procédé. Le type à
soufflet, dans lequel la pression s’exerçant à travers
I-4
Haute Basse
Haute pression pression pression
l Basse pression
MANOMETRE MANOMETRE A
INCLINE MERCURE A FLOTTEUR
Signal
Alimenta-
tion en air
comprimé
FIGURE 4. Transmetteur pneumatique.
un soufflet comprime un ressort de gamme calibré
qui, en dernier lieu, entraîne un stylet sur un
graphique par le biais d’un mécanisme à tringlerie,
est souvent utilisé. Toutefois, l’instrument le plus
communément adopté est le transmetteur de
pression.
Les transmetteurs de pression
On se sert très souvent du transmetteur de
pression lorsque l’on doit réaliser l’indication etiou
l’enregistrement d’une pression en un lieu non
adjacent à l’élément primaire, et lorsqu’il est
impératif d’assurer de hautes performances globales.
On utilise aussi bien les transmissions électroniques
que pneumatiques.
La Figure 4 illustre un exemple type de transmetteur
pneumatique. Ici, la pression différentielle à mesurer est
appliquée à travers une paire de membranes métalliques
soudées aux faces opposées d’une capsule ; l’espace
séparant les deux membranes est empli de liquide. La
force qui est exercée sur la membrane par la pression
différentielle est transmise par un levier rigide passant à
travers une membrane d’étanchéité métallique. Cette force
est contrecarrée par une force d’équilibrage développée par
un soufflet pneumatique.
Le déséquilibre entre la force de la capsule et celle du
soufflet pneumatique est détecté par un système buse -
palette pneumatique. Un simple servomécanisme
pneumatique réagissant à la pression de la buse rétablit
l’équilibre. Il en résulte que la pression pneumatique
est maintenue exactement proportionnelle à la pression
différentielle et sert de signal de sortie ; un signal plus ou
moins standardisé a une valeur de 3 à 15 psi.
 Fils de liaison

condensateur
DIAPHRAGM ELEMENT

--
7 J3 A

BELLOWS ELEMENT
<

FIGURE 5. Transmetteur électronique.

La Figure 5 illustre un exemple type de
transmetteur électronique. Ce type particulier fait
appel à la technique capacitive à 2 fils. La pression
du procédé est transmise au travers de membranes
isolantes et d’un fluide de remplissage constitué
d’huile de silicone à une membrane détectrice
située au centre de la cellule. Cette membrane
détectrice agit comme un ressort étiré qui fléchit en
réponse à une pression différentielle qui la traverse.
Le déplacement de la membrane détectrice est
proportionnel à la pression différentielle. La
position de la membrane détectrice est détectée par
les plaques de condensateur qui sont situées de part
et d’autre de la dite membrane. La différence de
capacité entre la membrane détectrice et les
plaques de condensateur est convertie
électroniquement en un signal de 4 - 20 mA cc ou de
10 - 50 mA cc ; ce sont là des signaux standards
dans l’industrie, tout particulièrement en ce qui
concerne celui de 4 à 20 mA cc.
Les éléments mécaniques les plus souvent utilisés
pour convertir les pressions appliquées en
déplacements sont les membranes, les soufflets, les
tubes de Bourdon et les tubes droits. Ces dispositifs
sont illustrés à la Figure 6. Les membranes ont un
profil plan, ondulé ou capsulaire, et les tubes de
Bourdon sont de type circulaire ou torsadé.
En théorie, la membrane plane illustrée a la
Figure 6 est le type présentant la valeur de
fréquence naturelle la plus élevée, ainsi que défini
par l’équation suivante :
f =I K
n 2x i
m du diamètre dans les prises d’impulsion.
(où f, est la fréquence naturelle, K est la rigidité
maxi. et M est la masse mini.)
BOURDONTUBE ELEMENT
rl
-=a
u
STRAIGHTTUBE ELEMENT t
._
E
FIGURE 6. Techniques mises en oeuvre pour les
éléments mécaniques.
Cette équation définit la fréquence naturelle dans
un système sismique conventionnel à un certain degré
de liberté. Rapportée à cette considération, la
sensibilité à l’accélération vibratoire ou statique
s’accroît de façon directement proportionnelle à la
masse totale du système et de façon inversement
proportionnelle à la rigidité totale. Le type à
membrane plane est caractérisé par le fait qu’il
présente à la fois, pour une épaisseur de membrane
donnée, une rigidité (K) maximale et une masse (M)
minimale.
L’analyse ci-dessus s’applique uniquement à la
fréquence naturelle. La réponse en fréquence d’un
transducteur (capteur) ne peut pas toujours être
estimée facilement en se référant au paragraphe
précédent.
Il convient de bien tenir compte du déplacement
volumétrique total, du volume mort et des réductions
L’amortissement présent influe également sur la
réponse en fréquence.

l-5
 Il convient de ne pas oublier que dans de nombreux
types de capteurs, les éléments électriques
contribuent aux valeurs globales de constante de
rappel et de masse du ressort, qui déterminent la
fréquence naturelle. Si l’on part de l’hypothèse d’une
gamme de constantes, le type de membre somrnateur
de forces est en général dicte par la force et le
déplacement nécessaires afin d’actionner les éléments
de transduction.
Les principes électriques appliqués à la mesure de
pression sont nombreux et variés, La grande majorité
des transmetteurs emploient l’un ou l’autre des
suivants :
Capacitif Photoélectrique
Transformateur différentiel Piézo-électrique
Electrocinétique Potentiométrique
Equilibre de forces Réluctance
Inductif Résistance
Ionisation Jauge extensométrique
Magnétostrictif Thermoélectrique
Ohmstrictif Tube à vide
Oscillant
Nous n’aborderons aucun des principes ci-dessus en
profondeur dans les présentes car cela nécessiterait
pratiquement un ouvrage complet à cette fin. On peut
dire toutefois que chacun de ces principes présente
certains avantages et inconvénients, mais pas
nécessairement avec la même répartition ou le même
rapport entre ceux-ci.
CHOIX D’UN TRANSMETTEUR
La présente section détaille un certain nombre de
considérations qu’il convient d’examiner dans le
choix d’un transmetteur. Il s’agit des
caractéristiques fonctionnelles, des caractéristiques
de performances, du choix des matériaux et des
fonctionnalités souhaitables. On y trouve également
les définitions de ces caractéristiques et la relation
entre les exigences fonctionnelles et de
performances.
Caractéristiques fonctionnelles
Températures
Il faut tenir compte à la fois de la température
maximale du procédé et de la température
ambiante. Souvent, la température du procédé va
dépasser les limites de l’élément détecteur. En effet,
l’élément détecteur de la plupart des transmetteurs
électroniques ne va pas fonctionner
convenablement lorsque les températures
dépassent les 107°C (225°F). Ceci imposera de
recourir à de bonnes pratiques de tuyautage
d’alimentation afin de ramener la température du
transmetteur dans les limites de service.
L’exposition des électroniques à semi-conducteurs à
1-6
des températures ambiantes élevées a pour effet de
nuire à la longévité des composants. La plupart des
électroniques ne peuvent pas aller au-delà d’une
température de service de 93°C (200°F) et il existe
un grand nombre de composants dont la
température nominale est de 85°C (185°F). Les
hautes températures tendent à provoquer des
défaillances électroniques. Là encore, il est
techniquement avisé de veiller au meilleur
refroidissement possible du module électronique.
On peut également envisager une mise en
protection hivernale de l’électronique, que ce soit
par le biais de conduites de vapeur, de résistances
électriques ou de boîtiers thermostatés.
Pression
Il faut tenir compte à la fois de la plage de
pressions de service et de la pression maximale. Les
transmetteurs de pression relative doivent être
capables de résister à une surpression égale à au
moins 150 pour cent de leur pression maximale de
service sans autre effet néfaste que le besoin de les
recalibrer.
11 faut également tenir compte de la pression
minimale. Dans le cadre de l’utilisation normale, il
peut arriver que l’on applique une dépression. De
nombreux transmetteurs doivent faire l’objet d’une
commande spéciale pour être dotés de cette
capacité.
Sur les transmetteurs de pression différentielle,
une surpression peut être appliquée de façqn
accidentelle au côté haute pression ou basse
pression de l’unité si l’on se trompe dans l’ordre
d’ouverture des vannes d’un manifold à 3 voies. Une
capacité de tenue aux surpressions élevée élimine
un éventuel arrêt du procédé pour cause de
recalibrage ou de réparation de l’unité.
Pour les transmetteurs de pression différentielle,
la pression statique dans la conduite doit également
être évoquée. Il existe sur le marché des unités avec
des capacités standard de pression dans la conduite
s’étalant de 500 à 6000 psi.
Environnement
Le transmetteur doit être en mesure de
fonctionner dans des environnements où règne de 0
à 100 % d’humidité relative.
Le fluide du procédé et le milieu ambiant doivent
être pris en compte au titre de leur éventuel
caractère corrosif Par exemple, les transmetteurs
utilisés sur les plates-formes d’exploitation
pétrolière offshore sont soumis à l’action corrosive
de l’eau de mer. Autre exemple : un transmetteur
monté sur un circuit de vapeur ou d’eau de
refroidissement au voisinage d’acides ou de bases
qui tendent à s’évaporer dans l’atmosphère. Les
applications ci-dessus ont un fluide de procédé non
corrosif, mais opèrent dans un milieu ambiant
hautement corrosif.
Zones dangereuses
Utilisation d’instruments dans des zones
dangereuses :
Les normes nationales des Etats membres de la
Communauté Economique Européenne (CEE ) sont
depuis 1978 les normes unifiées éditées par le
CENELEC ( Comité Européen de Normalisation
Electrotechnique 1.
Elles sont inspirées de travaux et recommandations
du CE1 (Comité Electrotechnique International ).
En particulier les règles de construction et
d’épreuves des matériels électriques sont contenus
dans les normes Européennes ( CENELEC 1
suivantes :
- EN 40.014 - Règles générales
- EN 50.015 - Immersion dans l’huile ( symbole EEx.0 1
- EN 50.016 - Surpression interne ( symbole EEx.p 1
- EN 50.017 - Remplissage pulvérulent ( symbole EEx.q 1
- EN 50.018 - Enveloppe antidéflagrante ( symbole EEx.d
- EN 50.019 - Sécurité augmentée ( symbole EEx.e )
- EN 50.020 - Sécurité intrinsèque ( symbole EEx.i)
Définition des zones dangereuses :
La réglementation internationale CE1 distingue les
catégories suivantes de zone dangereuses :
La zone 0 :
Zone dans laquelle un mélange explosif de gaz ou de
vapeurs est présent en permanence.
La zone 1
Zone dans laquelle un mélange explosif de gaz ou de
vapeurs est susceptible de se former en service
normal de l’installation.
La zone 2
Zone dans laquelle un mélange explosif de gaz ou de
vapeurs ne peut apparaître qu’en cas de
fonctionnement anormal de l’installation.
Définition des groupes :
On distingue 2 groupes
Groupe I
Matériel électrique destiné aux mines grisouteuses.
Groupe II
Matériel électrique destiné à des lieux autres que
les mines grisouteuses.
Définition des classes de température
C’est la classe de température de l’appareil. Elle
indique la température maximale de surface
atteinte en service.
On distingue 6 classes de températures :
Température maximale de
Classe de température surface (TMS)
Tl 45O’C
T2 300°C
T3 2OO’C
T4 135’C
T5 100°C
T6 85’C
Boîtier antidéflagrant
L’expression boîtier antidéflagrant désigne un
boîtier pour appareillage électrique qui est capable
de résister sans dommage à une explosion,
susceptible de se produire à l’intérieur du boîtier,
d’un gaz ou d’une vapeur spécifié(e), et capable
d’empêcher l’inflammation d’un gaz ou d’une vapeur
spécifié(e) entourant le boîtier par suite d’étincelles
ou de flammes issues de l’explosion du gaz ou de la
vapeur spécifié(e) à l’intérieur du boîtier.
Pour rendre un système antidéflagrant, le boîtier
doit être capable de résister à une explosion et le
système doit être installé conformément au code
national de l’électricité pour les zones dangereuses.
Equipements à sécurité intrinsèque
Les équipements et câblages à sécurité intrinsèque
sont incapables de libérer une énergie électrique
sufllsante, dans des conditions normales ou
anormales, pour susciter l’inflammation d’un
mélange atmosphérique dangereux spécifique. Par
conditions anormales, on entend notamment les
dommages accidentels à toute partie de
l’équipement ou du câblage, de l’isolant, ou toute
panne de composants électriques, application d’une
surtension, opérations de réglage et d’entretien et
autres conditions analogues.
Différents avantages de l’approche de sécurité
intrinsèque sont répertoriés ci-dessous. Ces
avantages doivent être pondérés par rapport au prix
d’achat initial plus élevé. On estime qu’aujourd’hui,
60 pour cent de ces types d’installation sont classés
comme étant à sécurité intrinsèque.
Coût d’installation plus faible ;
l
l Moindre dépendance vis-à-vis de l’opérateur pour
maintenir la sécurité du système ;
l Plus faciles à entretenir et à réparer ;
l Accessibles aux fins de réparation sans précautions
spéciales avant d’ouvrir l’unité.
1-7
 Fréquence en cycles par seconde
0.1 0.5 1 5 10 50 100
2.0
1.0 Point de
rupture
0.1

Fréquence
angulaire

+60
0
-60
lu 0 I
La boucle de signalisation
-120 peut être mise h la masse en
n’importe quel point ou non
-160 mise B la masse.

FIGURE 7. Diagramme de Bode typique. FIGURE 8. Schéma de principe d’un

systéme bifilaire.

Amortissement
Dans certaines applications, il est impératif
d’amortir jusqu’à supprimer les impulsions de bruit
issues des pompes ou autres équipements du
procédé afin de garantir un bon contrôle ou une
indication précise. Plus l’unité est amortie, ainsi que
spécifié par la fréquence angulaire, plus lente est la
réponse du système. Dans d’autres cas, la
dynamique du système nécessite une réponse
rapide du transmetteur afin d’obtenir les meilleures
performances. 11 est alors nécessaire de réexaminer
chaque application afin de déterminer quelles sont
les exigences en vue d’un fonctionnement adéquat.
Toutefois, dans la plupart des cas, il ne s’agit pas là
d’un problème grave.
L’amortissement se définit en termes de fréquence
angulaire ou de “constante de temps”. La fréquence
angulaire est le point de jonction de deux segments
de droite obtenus à partir d’une courbe tracée (voir
la Figure 7). Dans un système du premier ordre,
c’est la fréquence à laquelle le rapport de grandeur
chute de 3 dB..
20 log E,
db= E redresseur et un régulateur.
in
Sortie
La sortie standard pour les transmetteurs bifilaires
se fait en 4 - 20 mA cc ou en 10 - 50 mA cc. Il existe
également des transmetteurs quadrifilaires qui
peuvent sortir des signaux en tension référencés au
zéro. Le plus commun est en 0 - 5 V cc. Il existe
encore des transmetteurs trifllaires à signaux en 4 -
20 mA cc, en 10 - 50 IIA cc ou en tension référencée
au zéro.
Comme le nom l’indique, dans un système bifilaire,
seuls deux fils sont raccordés au transmetteur. Ces
fils servent donc à la fois à l’alimentation électrique
et à la circulation des signaux (voir la Figure 8). Une
unité bifilaire nécessite une alimentation en tension
continue externe.
Une unité trifilaire nécessite elle aussi une
alimentation en tension continue externe, avec un
conducteur servant de commun à la fois pour
l’alimentation électrique et les signaux.
Une unité quadrifllaire dispose de deux fils pour les
signaux et deux autres pour l’alimentation
électrique. Cette dernière s’effectue généralement
en 115 V ca, et l’unité intègre un transformateur, un

Pour la sortie d’un système du premier ordre forcée

par un pas ou une impulsion, la constante de temps
est le temps requis pour exécuter 63,2 pour cent de
la montée ou de la décroissance totale. Sur un
diagramme de Bode, le point de rupture ou
fréquence angulaire se produit lorsque ::

fc = kT

(où T est la constante de temps et fc la fréquence

angulaire).

1-8
 TABLEAU 1. Illlustrations de l’utilisation de la terminologie de gamme et d’échelle.

O”p” - OSllOO 0 100 100 -

i” +‘C sf;Z;” 20àlOO 20 100 80 suppression Rapport de = 0,25

-25 0 +lOO Gamme à

élévation -25 à 100 -25 100 125 -
du zéro

-100 Gamme à
élévation -1OOàO -100 0 100 -
i du zéro

-100 -20 Elevated Zero

Range -100 h-20 -100 -20 80 -

Décalage positif ou négatif du zéro 4-20 mA cc

15oor
Décalage positif du zéro : pour un décalage positif,
c’est la valeur dont le zéro variable mesuré se situe 1000;
au dessus de la valeur inférieure de la gamme. Elle
peut être exprimée soit dans les unités de la variable 500 :
mesurée, soit en pourcentage de l’échelle (voir le
Tableau 1).
Décalage négatif du zéro : pour un décalage négatif,
c’est la valeur dont le zéro variable mesuré se situe Tension d’alimentation électrique (en V cc)
en dessous de la valeur inférieure de la gamme. Elle
peut être exprimée soit dans les unit& de la variable 15001 lO-SOmAcc
5
mesurée, soit en pourcentage de l’échelle (voir le
Tableau 1).
Les gammes de pression relative sont généralement
exprimées en bar relatifs (par ex., 0 à 100 bar).
La gamme peut avoir le zéro décalé (par ex., de 50 à
100 bar), ou bien il peut s’agir d’une gamme 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
composite (par ex., de 20 bar à 50 bar).
Tension d’alimentation électrique (en V cc)
Alimentation électrique et limites de charge
Le choix de l’alimentation électrique des FIGURE 9. Limites de charge.
transmetteurs bifilaires va dépendre de la charge.
La plupart des transmetteurs sont capables de Une attention toute spéciale doit être prêtée à
fonctionner sur une gamme étendue de limites de l’usage d’ordinateurs, en particulier lorsque les
charge (voir la Figure 9). durées d’échantillonnage sont courtes. Les
transmetteurs électroniques ont souvent tendance à
Le câblage doit être constitué de paires torsadées.
générer en interne des fréquences pilotes qui
La plupart des transmetteurs ne nécessitent pas un
peuvent prendre la forme de parasites haute
blindage, mais ce dernier est recommandé afin
fréquence entachant le signal de sortie. A titre
d’éliminer tout captage par le récepteur de bruits
d’exemple, partons de l’hypothèse que la durée
parasites issus de moteurs électriques, onduleurs, ou
d’échantillonnage est de 85 microsecondes et que l’on
autres équipements électriques générateurs de bruit
des environs. a un bruit parasite d’une fréquence de quelque
50 kHz sur la ligne, dont la période équivalente
La plupart du temps, la section du fil employé n’est serait de 6,4 microsecondes environ. La durée
pas critique et, en général, un fil de 0,8 mm joute à la d’intégration pour éliminer ce bruit par moyennage
charge totale et, dans la majorité des cas, il suffit de n’est que de 13,4 cycles. Ceci ne laisse pas
disposer d’une alimentation électrique dont la suffisamment de temps pour intégrer complètement
tension soit suffisante pour compenser la totalité de un haut niveau de bruit. S’il est très élevé, il convient
la chute de tension qui se produit dans le système. d’envisager le recours à un filtre.

1-8
Caractéristiques de performances
Pour évaluer les caractéristiques de performances Limite superieure -
Conditions de
d’un transmetteur et être en mesure de comparer ----------__ transport et de
les spécifications des divers constructeurs, il est stockage
impératif d’en comprendre les définitions.
Auparavant, il n’existait que peu de normes
acceptées par l’industrie, et les spécifications Limite supérieure -
Conditions de
étaient quelque peu imprécises. En 1970, service normales
l’association des constructeurs d’appareillages
scientifiques ou SAMA (“Scientific Apparatus
Makers Association”) a publié une norme de la
terminologie du contrôle (Ref. 3). L’examen des
caractéristiques de performances comprend une
discussion extraite de la norme de terminologie
évoquée plus haut ainsi que les caractéristiques de
performances dont il faut tenir compte.
Précision
’ Limite inférieure -
En tant que caractéristique de performances, on Conditions de
considérera que précision désigne la précision de service de
référence
référence, sauf indication contraire.
La précision, telle qu’elle est exprimée dans la
terminologie normalisée ci-dessus, ne comporte Limite inférieure -
aucune mention d’une base de temps. Elle n’englobe
pas non plus les effets de la température. La
précision est essentiellement le type de ----_---__ Limite opératoire
inférieure
performance que l’on s’attend à obtenir lors d’un -----------_ Limite inferieure -
contrôle au banc en laboratoire. Conditions de
transport et de
Précision de référence stockage
La précision de référence est un nombre ou une
quantité qui définit la limite que les erreurs ne vont
pas dépasser lorsque l’appareil est utilisé dans les FIGURE 10. Diagramme des conditions de service.
conditions de service de référence.
La précision de référence englobe les erreurs
combinées de linéarité, d’hystérésis et de Linéarité indépendante
répétabilité. Les unités utilisées doivent être La linéarité indépendante est l’écart maximal de la
exprimées de façon explicite. Il est préférable qu’un caractéristique effective par rapport à une ligne
symbole “Y précède le nombre ou la quantité. En droite positionnée de façon à minimiser l’écart
l’absence de signe, on infere la présence du symbole maximal (voir la Figure 11).
II f.
11

La précision de référence peut être exprimée sous

les formes suivantes : Sortie
l *l”C
l *0,5 % de la valeur supérieure de la gamme
Caractéristique
effective (moyenne
l rtO,5 % de l’échelle calibrée
des relevés du haut et
du bas de l’échelle)
l &l % de la valeur de sortie effective

Conditions de service de référence

Les conditions de service de référence spécifient
la plage des conditions de service d’un appareil au
sein de laquelle les influences opératoires sont
négligeables. Cette plage est en général étroite. Elle
n’englobe pas les effets de la température ambiante,
de l’humidité, des vibrations ou des chocs (voir la Les écarts maximaux en + et
en - sont minimisés et Bgaux
Figure 10). l Ent&e
Linéarité a Echelle -
La linéarité est la proximité dont une courbe 0 100%
s’approche d’une ligne droite. Elle s’exprime sous
forme de linéarité indépendante, de linéarité par FIGURE Il. Ilinéarité indépendante.
rapport aux terminaisons ou de linéarité par
rapport à zéro. Lorsqu’elle est exprimée simplement
en tant que linéarité, on part de l’hypothèse qu’il
s’agit de linéarité indépendante.

l-10
Linéarité par rapport au zéro
La linéarité par rapport au zéro est l’écart maximal
de la caractéristique effective par rapport à une
ligne droite positionnée de façon à coïncider avec la
caractéristique effective au niveau de la valeur
inférieure de la gamme et a minimiser l’écart
maximal (voir la Figure 12).
Hystérésis
L’hystérésis est la différence maximale pour une
même valeur d’entrée entre les valeurs de sortie de
haut d’échelle et de bas d’échelle au cours d’une
traversée de l’ensemble de la gamme dans chaque
sens (cette définition englobe en réalité les erreurs
hystérésis et de bande morte) (voir la Figure 14).

Sortie Variation de Variation de Variation de

lOO%de 50 % de lO%de
l’entrée l’entrée l’entrée
Caractéristique effective
(moyenne des relevés du
haut et du bas de l’échelle) (a) Erreur $
hystérésis
uniquement v,
OkB’!Q
Ent&e

Minimum -
spécifié en - sont minimisés et égaux

_ Echelle -
hystérésis plus
0 100% bande morte)

FIGURE 12. Linéarité par rapport au zéro. FIGURE 14. Erreur hystérésis, zone morte et hystérésis.

Linéarité par rapport aux terminaisons Répétabilité

La linéarité par rapport aux terminaisons est l’écart La répétabilité est la proximité de concordance
maximal de la caractéristique effective par rapport entre un certain nombre de mesures consécutives
à une ligne droite co’ïncidant avec la caractéristique de la sortie pour une même valeur de l’entrée dans
effective au niveau des valeurs supérieure et les mêmes conditions de service, en approchant
inférieure de la gamme (voir la Figure 13). dans le même sens. Elle n’englobe pas l’hystérésis
(voir la Figure 15).
Reproductibilité
Sortie La reproductibilité est la proximité de
Minimum
spécifié concordance entre des mesures répétées de la sortie
pour une même valeur de l’entrée dans les mêmes
Caractéristique effective
(moyenne des relevés du conditions de service au cours d’une période
haut et du bas de l’échelle) déterminée, en approchant dans les deux sens.
Normalement, ceci implique une période longue.
Elle englobe l’hystérésis, la dérive et la répétabilité.
Entre des mesures répétées, l’entrée peut varier
dans le cadre des conditions de service normales.
Il est à noter que la reproductibilité est une
performance fondée sur le temps. Cette
caractéristique est également impliquée lorsque
Minimum - l’on invoque la dérive ou la stabilité. La
spécifié reproductibilité peut être vérifiée par un essai au
b Entrbe banc (ou un étalonnage de type laboratoire) en
a Echelle 0
1 mettant l’unité en service dans des conditions de
? service normales et, au bout d’un temps, en
0 100% d remettant l’unité hors service afin de lui faire subir
’ un autre essai au banc.

FIGURE 13. Linéarité par rapport aux terminaisons.

l-11

de haut d’échelle
b Entrée
0
I _Traversée de l’ensemble +
de la gamme I
100%
FItiURE 15. Répétabilité.
Effet de la température
Sauf précision contraire, on suppose que l’effet de
la température englobe à la fois l’erreur de zéro et
l’effet total. Il peut être exprimé de diverses façons :
l 205 % de l’échelle/56”C
l 0 % de la gamme maxiJ56”C
entre 10°C et 65°C
l ~0,01”C/“C entre -26°C et 85°C
Effet de la surpression
Sur un transmetteur de pression différentielle, la
surpression peut s’exercer soit du côté haute
pression, soit du côté basse pression. Elle peut être
exprimée de diverses façons :
l &0,25 % de la limite supérieure
de la gamme pour 137 bar
l *l,O % de l’échelle calibrée pour 34 bar
NOTA
il est important pour les transmetteurs de
pression différentielle de bénéficier d’une capacité
raisonnablement élevée de tenue aux
surpressions car celle-ci procure un surcroît
d’assurance de la réduction du risque que l’unité
soit endommagée ou même nécessite un
recalibrage dans le cas d’un ordre de manoeuvre
erroné des vannes d’un manifold à 3 voies.
Effet de la pression statique
L’effet de la pression statique est l’effet de la
pression dans la conduite appliquée tant du côté
haute pression que du côté basse pression d’un
transmetteur. Il englobe à la fois les erreurs de zéro
et d’échelle.
Les erreurs de zéro peuvent être facilement
corrigées en remettant simplement le transmetteur
à zéro à sa pression de service. Les erreurs d’échelle
constituent toutefois une situation différente.
La détermination des erreurs d’échelle nécessite
un équipement coûteux et sophistiqué. C’est là la
1-12
raison pour laquelle la plupart des constructeurs
n’annoncent rien à propos de cet effet, ce qui rend la
réalisation de corrections appropriées difficile. Dans
l’idéal, lorsqu’elles sont spécifiées, les erreurs
d’échelle doivent être systématiques et donc faciles
à corriger. Dans de tels cas, on peut faire les
corrections en calculant l’effet et en le compensant
lors de l’étalonnage, ou bien en plaçant un
algorithme simple dans un récepteur informatisé.
Effet des vibrations
La plupart des spécifications se réfèrent à des
vibrations sinusoïdales, qui peuvent être ou non du
type qui se présentera en service. L’axe des
vibrations constitue une considération importante
pour certains transmetteurs du type à équilibrage
de forces, qui sont plus sensibles aux vibrations
dans certains plans. La capacité d’un transmetteur
à supporter des chocs est souvent aussi importante
que les considérations relatives aux vibrations. Il
est difficile de pratiquer des essais de laboratoire
qui traduisent bien la robustesse d’un appareil, sa
capacité à résister à un environnement donné, et les
installations réelles aux fins d’essai tendent à
donner des résultats nettement plus significatifs.
Effet de l’alimentation électrique
L’effet de l’alimentation électrique est l’effet des
variations du courant d’alimentation sur les
performances des transmetteurs. Concernant les
appareils conçus au cours de ces dernières années,
il est en général non significatif Il existe
aujourd’hui des techniques et des composants
électroniques qui éliminent virtuellement tout
problème.
Effet de la charge
Les effets de la charge, a l’instar de ceux de
l’alimentation électrique, ont été virtuellement
éliminés dans les transmetteurs conçus au cours de
ces trois dernières années.
Matériaux
Un certain nombre de matériaux sont disponibles
pour réaliser les pièces soumises à la pression et en
contact avec le fluide, parmi lesquels l’acier inox
nuance 316, le, le Monel@, l’Hastelloy-C> le
Duranickel et le tantale. La membrane standard la
plus commune est celle en acier inox nuance 316.
Des matériaux plus exotiques peuvent
généralement être obtenus moyennant un prix plus
élevé.
Autres pièces en contact avec le fluide à prendre
en considération : les joints d’étanchéité toriques,
qui sont disponibles dans une gamme de matériaux
très variée.
Sauf demande spécifique, la boulonnerie est en
général en acier au carbone cadmié. Pour être
obtenue, la boulonnerie en acier inox doit faire
l’objet d’une demande et être incluse dans les
spécifications.
Le boîtier électronique doit être spécifié comme
antidéflagrant ou étanche aux intempéries, ou les
deux, si l’application le nécessite.
Fonctionnalités
L’ajustabilité de la gamme est une fonctionnalité
qu’il convient de prendre en compte. Une échelle
ajustable réduit le nombre de pièces de rechange
qu’il faut tenir à disposition. L’élévation et la
suppression du zéro sont essentielles pour les
mesures de niveau de liquide à l’aide de la pression
de charge et, pour la pression relative, elles
autorisent une plus grande sensibilité sur l’échelle
envisagée. Il est souhaitable d’avoir une interaction
minimale du réglage du zéro sur l’échelle. Un
réglage du zéro est souvent nécessaire afin
d’éliminer par équilibrage les charges de pression
issues des tuyaux d’alimentation ou autres tronçons
emplis de liquide. Une fois que l’unité a été
étalonnée au banc, il est difficile de compenser un
quelconque changement d’échelle sur le terrain. Il
est également pratique que l’organe de réglage du
zéro soit externe ; ceci est tout particulièrement vrai
en zone dangereuse, où il est fait appel à un boîtier
antidéflagrant.
Une autre fonctionnalité pratique est
l’amortissement réglable, en particulier lorsque des
à-coups dans le circuit du procédé tendent à nuire à
la qualité du contrôle ou de la régulation.
Parmi les dispositifs protecteurs à envisager, il
faut inclure une protection contre les inversions de
polarité. Cette dernière tend à se généraliser sur la
plupart des nouveaux transmetteurs ; elle permet
d’éviter l’endommagement de l’appareil en cas
d’erreur dans le câblage. Une limitation d’intensité,
qui limite le courant de sortie à une valeur comprise
entre 150 et 200 pour cent, doit également être prise
en compte afin de protéger le récepteur. On devra
aussi envisager un dispositif parafoudre si l’appareil
doit être monté à l’extérieur en zone non protégée.
Lorsque l’on réfléchit à l’installation, il faut penser
à assurer une certaine souplesse de montage et se
demander si oui ou non des précautions particulières
doivent être prises. Il convient de faire en sorte que
l’unité ne soit pas sensible à la position. Le poids et
l’encombrement peuvent devoir être pris en compte
si les unités doivent être montées en rack dans un
boîtier. Les adaptateurs de brides, les robinets de
mise à l’air et de purge, de même que les borniers de
raccordement intégrés sont autant de détails qui
rendent le transmetteur plus rapide et plus facile à
installer.
Lorsque les opérateurs travaillent en un lieu
éloigné de la salle de contrôle, il faut envisager de
monter des dispositifs indicateurs locaux. C’est tout
particulièrement le cas lorsque l’opérateur a besoin
de connaître le niveau dans le réservoir.
On peut envisager de mettre en place des
canalisations de réchauffage à la vapeur dans le but
de mettre en hivernage le procédé ou de l’empêcher
de geler, ou bien encore pour empêcher que le
produit soit trop visqueux. Un boîtier thermostaté
peut constituer éventuellement une solution en vue
d’accroître la précision en éliminant les effets de la
température.
D’une manière générale, tout ce qui peut rendre
un transmetteur simple à entretenir doit être pris en
considération. Des cartes électroniques modulaires
enfichables et des points de test aisément accessibles
minimiseront la durée des interventions sur le
terrain. Des pièces interchangeables minimiseront
l’ampleur des stocks de pièces de rechange à
constituer, d’où une réduction significative des
capitaux à investir. Un bon entretien au niveau local
minimisera également les périodes d’arrêt
potentielles.
Une autre considération importante est celle de la
fiabilité. En général, ce facteur repose sur
l’expérience acquise précédemment avec le
transmetteur, étant donné que les essais en usine ne
peuvent pas reproduire totalement l’effet de
l’environnement, des manipulations et des
conditions de service rencontrés sur le terrain.
Rosemount et le logo Rosemount sont des maques d6poscSes de Rosemount
Inc.
Hastelloy C est une maque ddpos8e de Cabot Corp.
Monel est une marque déposde de International Nickel C O.
Photo de couverture : Pression-001 AB
l-13
1-14