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RECOMMANDATIONS / RECOMMENDATIONS
tants [1]. Parmi ces TCL, environ 8 % des patients présentent ● des méthodes fiables pour assurer la qualité et la validité
(LIC), afin d’optimiser le recours à l’imagerie, l’orientation optimale dans la pratique courante.
et le suivi du patient. Dans le cadre de cette méthode, un comité de pilotage
a été constitué dont la mission était d’élaborer la première
Champ des recommandations version de l’argumentaire scientifique en respectant les éta-
pes suivantes :
Le champ des recommandations concerne la prise en charge ● recherche et sélection des RPC publiées sur le thème ;
des TCL définis par un score de Glasgow (GCS) coté de 13 ● évaluation des RPC sélectionnées ;
à 15 (Annexe A). ● adaptation des recommandations issues d’une ou plu-
sieurs RPC ;
Professionnels concernés ● rédaction de la première version de l’argumentaire scien-
● comportement anormal ;
Tableau 1 Rôle de l’assistant de régulation médicale ● troubles moteurs ;
• Interrogatoire ARM :
– Heure et circonstances du traumatisme
– Modification de l’état de conscience depuis le traumatisme
• Conseils en attente de la régulation médicale et de l’arrivée
des secours :
– Favoriser le contact direct avec la victime, sinon, avec un
témoin proche
– Mise en sécurité du site et des personnes
• Engagement de secouristes professionnels si P1 et si la régu-
lation médicale immédiate est impossible
Médecin régulateur
Anamnèse
● antécédents neurochirurgicaux ;
Modalités de transport
pes de bonne pratique de secourisme (AFGSU 1 et 2) ; receveur dès lors que des signes ou des symptômes perti-
● les ambulanciers et les pompiers devraient être formés à
nents sont suspectés ;
l’utilisation du GCS ; ● les patients qui ont subi un traumatisme crânien et qui
● les ambulanciers et les pompiers devraient être formés
présentent l’un des facteurs de risque suivants doivent
à la détection des suspicions de lésions de maltraitance. bénéficier d’une immobilisation du rachis cervical :
Ils doivent informer le Samu ou le service d’urgence ● GCS initial inférieur à 15 ;
● cervicalgie ou raideur de nuque ;
● déficit neurologique focalisé ;
● paresthésies des extrémités ;
● l’immobilisation du rachis cervical doit être maintenue
jusqu’à l’évaluation médicale ;
● un appel au Samu doit être fait dès lors que le patient
présente une dégradation de l’état neurologique.
Évaluation initiale
(moins de cinq ans ou moins de deux ans) (Annexe 1). Les trois
Tableau 2 Facteurs de risque devant faire réaliser un scanner
items d’évaluation du GCS (Y, V et M) doivent être décrits lors cérébral
de toute transmission, lors de toute évaluation et doivent égale-
ment être accompagnés du score total. Les patients se présen- • Déficit neurologique focalisé
tant aux urgences avec des troubles de la conscience doivent • Amnésie des faits de plus de 30 minutes avant le traumatisme
(amnésie rétrograde)
être immédiatement pris en charge (IOA, médecin urgentiste).
• GCS inférieur à 15 à 2 heures du traumatisme
L’ensemble des médecins et des infirmier(ière)s des
• Perte de conscience ou amnésie des faits associée à
urgences peuvent utiliser un formulaire standardisé de prise – un des mécanismes traumatiques suivants : piéton renversé
en charge des TCL. Pour les patients de moins de 16 ans, un par un véhicule motorisé, patient éjecté d’un véhicule ou
formulaire spécifique peut être utilisé. chute d’une hauteur de plus d’un mètre
Les patients qui, après évaluation initiale, sont considérés – ou un âge de plus de 65 ans
comme à faible risque de lésions cérébrales et/ou cervicales • Suspicion de fracture ouverte du crâne ou d’embarrure
graves doivent être réévalués quelques heures après l’ad- • Tout signe de fracture de la base du crâne (hémotympan,
mission par un médecin des urgences. ecchymose périorbitaire bilatérale), otorrhée ou rhinorrhée
La survenue d’une aggravation neurologique doit faire de liquide cérébrospinal
réaliser une imagerie immédiate pour permettre un diagnos- • Plus d’un épisode de vomissement chez l’adulte
tic et une prise en charge plus précoce de lésions graves. • Convulsion post-traumatique
• Trouble de la coagulation (traitement AVK, antiagrégant…)
Les patients de retour aux urgences dans les 48 h suivant
leur prise en charge initiale avec une persistance de plaintes GCS : Glasgow Coma Score
fonctionnelles doivent être évalués par un médecin urgen- AVK : Antivitamine K
tiste avec discussion du recours au scanner cérébral.
Analyse de la bibliographie complémentaire Dans une étude d’Af-Geijerstam et al. [4], les délais
entre le TCL et le scanner étaient de moins de deux h
Le délai de réalisation du scanner cérébral est sujet à dans 6 % des cas, entre deux et trois h dans 21 % des cas
débat. En France, le délai standard souvent préconisé et de plus de trois h dans 72 % des cas. La moyenne de
est de six h après le traumatisme [1] afin d’éviter des réalisation des scanners était de 5,2 h et 50 % des scan-
faux-négatifs. Une étude [3] montre en effet, dans une ners étaient réalisés dans les quatre h suivant le TCL.
cohorte de 142 patients ayant présenté un traumatisme Aucun patient présentant un scanner initial normale n’a
crânien avec présence d’un saignement intracrânien sur eu de lésion secondaire neurochirurgicale.
le scanner initial, que 42 % présentent une aggravation Dans l’étude « Canadian CT Head Rule » [2], le
de leur lésion sur le scanner de contrôle réalisé quatre scanner est obtenu dès la fin de l’évaluation clinique
à six h après le premier (soit au minimum six h sui- qui est réalisée en moyenne trois h après le TCL. La
vant le traumatisme). Parmi les patients qui ont eu leur réalisation du scanner dans une étude de Smits et al. [5]
scanner initial dans les deux h qui ont suivi le trauma- se fait dans les deux h après le TCL. Aucun des patients
tisme, 50 % ont présenté une aggravation de leur lésion ayant eu un scanner initial normal n’a eu de lésion
initiale. Un seul patient présentant une aggravation de secondaire neurochirurgicale.
sa lésion avait eu son scanner initial après la sixième h Dans une étude de Türedi et al. [6], 120 patients estimés
du traumatisme. Il s’agissait de patients présentant des à haut risque de LIC ont bénéficié d’un scanner cérébral
traumatismes crâniens graves à modérés (Glasgow initial dans les trois h suivant le TCL, puis d’un scanner de
moyen à 8). contrôle 16 à 24 h après le TCL. Seulement trois patients
ont présenté une modification tomodensitométrique. Deux
patients présentaient une fracture du crâne sur le scanner
initial avec l’apparition secondaire d’un hématome extra-
Imagerie du rachis cervical dural pour l’un et une contusion intraparenchymateuse
pour l’autre. Le troisième patient avait une TDM initiale
La réalisation de radiographies simples reste encore
normale, mais présentait des éléments cliniques inquié-
actuellement l’investigation préconisée en première
tants dès son arrivée avec vomissements et troubles de la
intention dans les traumatismes cervicaux dont la prédic-
vigilance d’aggravation progressive. Aucun n’a nécessité
tion clinique indique un faible risque de lésions cervica-
d’intervention neurochirurgicale.
les (Tableau 4). Trois clichés standards (face, profil et
incidence bouche ouverte) de bonne qualité permettent
une interprétation fiable (deux clichés chez l’enfant de Synthèse
moins de dix ans).
Hormis les indications de scanner cérébral immédiat
En cas de clichés incomplets (dégagement de la
(Tableau 2), le délai moyen de réalisation de la TDM
charnière cervicothoracique impossible), d’anomalies
cérébrale décrit dans la littérature permettant d’éviter les
radiologiques ou de suspicion clinique de lésion malgré
lésions neurochirurgicales semble être de quatre h sui-
des clichés normaux, un scanner du rachis cervical est
vant le traumatisme. Ce délai doit être inférieur à huit h.
indiquée.
Les critères d’hospitalisation dans les suites d’un TCL dans le GCS ;
reposent sur la présence ou non de certains signes cliniques ● apparition ou aggravation de céphalées ou vomissements
● apparition ou évolution de signes neurologiques de foca- Les malades mis en observation après un TCL peuvent
lisation : anisocorie, déficit moteur, et en présence d’un être autorisés à sortir après disparition de tout signe ou
de ces critères, un scanner immédiat doit être réalisé. symptôme clinique et à condition d’organiser les modalités
Dans le cas d’un patient ayant eu un scanner normal, de surveillance au domicile.
mais qui n’a pas un GCS à 15 après 24 h d’observation, Lorsqu’un patient qui a eu une imagerie du crâne et/ou
un nouveau scanner doit être réalisé ou une IRM après qui a été admis à l’hôpital reste symptomatique, il peut sor-
avis spécialisé. tir avec un rendez-vous auprès d’un professionnel habitué
à évaluer et assurer le suivi des séquelles de traumatisme
Transfert vers l’unité de neurochirurgie crânien (par exemple, psychologue, neurologue, neurochi-
rurgien, spécialiste de réadaptation).
En France, les transferts sont régis par des conventions de Tout patient ayant présenté un TCL, jugé apte à la sor-
réseaux régionales et territoriales. Lorsqu’un patient pré- tie d’une SU, doit recevoir des recommandations de sortie
sente des critères d’hospitalisation et que le transfert n’est écrites (Annexe B). Elles seront commentées et expliquées
pas possible, la liaison avec le service de neurochirurgie au patient ainsi qu’à son entourage, en particulier la possi-
et/ou de neuroréanimation pour la prise en charge clinique bilité de complications retardées. Les coordonnées du ser-
est essentielle. Cette collaboration devrait s’appuyer si pos-
vice à rappeler en cas d’apparition de ces complications
sible, sur les techniques de télémédecine.
doivent être fournies.
Il n’existe pas de données spécifiques dans la littéra-
Tout patient qui a présenté un TCL peut retourner au
ture sur l’impact de la télémédecine dans la prise en charge
domicile à condition qu’il existe quelqu’un capable de le
du TCL. Les données concernant le traumatisme crânien
surveiller à la maison. Les patients vivant seuls ne peuvent
modéré à grave montrent par contre un impact important de
la téléradiologie. Cette dernière permet : être autorisés à sortir que si des modalités de surveillance
● d’éviter un transfert ;
sont prévues et organisées ou lorsque les risques de compli-
● de conseiller un transfert en urgence ; cations sont jugés négligeables.
● de proposer un transfert non urgent ; Un document doit être rédigé pour tout patient admis aux
● de donner un autre avis ou un complément d’information ; urgences pour TCL puis transmis au médecin traitant dans
● de modifier la prise en charge ; un délai maximum d’une semaine après la sortie de l’hôpi-
● de conseiller un traitement pendant le transfert. tal. Ce document doit comporter le détail des circonstances
La télémédecine augmente la pertinence des transferts : et des signes cliniques du TCL. Le contenu de cette lettre
elle en diminue le nombre d’environ 30 à 50 % sans nuire à doit être connu du patient et de son entourage ou une copie
la qualité des soins. doit lui être remise.
Les patients qui ont eu une imagerie du crâne et/ou ont
été admis à l’hôpital (c’est-à-dire ceux initialement jugés
Modalités de sortie à haut risque clinique de lésions importantes) doivent être
orientés vers leur médecin généraliste pour un suivi dans la
Aucun patient présentant un TCL ne peut sortir tant semaine après leur sortie.
que le GCS n’est pas égal à 15.
Tous les patients et leur entourage doivent être infor-
Si le scanner n’est pas indiqué pour des raisons cliniques
més de la possibilité de survenue d’un syndrome post-
et anamnestiques, le clinicien peut conclure que le risque
commotionnel dans les jours, voire les semaines qui
de lésion clinique cérébrale importante est suffisamment
suivent le TCL (Tableau 6).
faible pour autoriser le retour à domicile. Cela implique
En l’absence d’une filière de prise en charge spécifique
l’absence d’autres facteurs qui auraient justifié une admis-
sion (Tableau 5). des syndromes postcommotionnels, l’évaluation médicale
Après une imagerie cérébrale normale, le clinicien peut doit se faire par le médecin généraliste. L’existence de
conclure que le risque est suffisamment faible pour permet- symptômes postcommotionnels doit conduire à un suivi
tre la sortie. Les conditions de cette sortie sont : spécialisé (médecin de médecine physique et de réadapta-
● un GCS égal à 15 ; tion, neurologue, psychologue…).
● l’absence d’autres facteurs qui peuvent justifier une hos- Il serait souhaitable qu’une filière spécifique soit orga-
pitalisation (Tableau 5) ; nisée pour la prise en charge des patients victimes de TCL
● l’existence d’une organisation permettant une sur- présentant des facteurs de risque ou des signes de syndrome
veillance adaptée et d’une structure assurant les soins postcommotionnel, à l’image des filières de traumatologie
ultérieurs. existant déjà dans la plupart des services d’urgences.
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● dangerosité du mécanisme :
– plus de 0,9 m avant deux ans ; Fig. 4 Schéma de régulation médicale pour l’enfant
– plus de 1,5 m après deux ans ;
● GCS pédiatrique inférieur à 15 (Annexe A) ;
● somnolence excessive ;
● perte de conscience supérieure ou égale à cinq secondes ;
● comportement anormal ;
● pleurs inconsolables ;
● troubles moteurs ;
● agitation, somnolence, ralentissement idéomoteur, obnu-
● troubles visuels ;
Imagerie cérébrale
Comme pour les adultes, la réalisation de radiographies La prise en charge des TCL chez l’enfant doit être assurée
simples reste encore actuellement l’investigation préco- par des équipes expérimentées. En cas de nécessité d’hospi-
nisée en première intention dans les traumatismes cervi- talisation, il est recommandé de le mettre sous la responsa-
caux dont la prédiction clinique indique un faible risque bilité d’une équipe de pédiatrie, idéalement dans une unité
de lésions cervicales. d’hospitalisation de courte durée.
Pour les enfants de moins de dix ans : Les critères d’hospitalisation sont :
● les incidences de clichés standard doivent se limiter à un ● enfants présentant des anomalies tomodensitométriques
de lésions cervicales ou lorsque les clichés standard sont quel qu’en soit le résultat ;
insuffisants. ● impossibilité de réaliser le scanner cérébral malgré son
tantes ;
● mécanisme du traumatisme : AVP automobile si passa-
Modalités de sortie
Fig. 7 Critères de réalisation d’un scanner cérébral chez un enfant Pour les enfants à faible risque avec GCS à 15 (risque de
de moins de deux ans LIC < 0,02 % avant deux ans et < 0,05 % après deux ans),
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un retour à domicile accompagné d’un adulte capable d’assu- ● un document écrit comportant des conseils de sortie
rer une surveillance est autorisé. remis à la famille de l’enfant (Annexe C). Ce document
Pour ceux qui ont eu un scanner normal, et pour ceux qui sera commenté et expliqué et devra mentionner la possi-
sont restés en observation et dont les signes ou symptômes bilité de survenue de complications retardées. Les coor-
ont disparu, les conditions de la sortie sont : données des services référents doivent être fournies en
● un GCS égal à 15 ; cas d’apparition de ces complications ;
● un examen clinique strictement normal, effectué par un ● un courrier détaillé (postal ou électronique) doit être
médecin expérimenté ; transmis au médecin traitant. Le contenu de cette lettre
● l’absence d’autres facteurs qui pourraient justifier une doit être connu de la famille et une copie doit lui être
hospitalisation ; remise ;
● l’existence d’une organisation permettant une sur- ● une information sur la possibilité de survenue d’un syn-
veillance adaptée et d’une structure pouvant assurer les drome postcommotionnel dans les jours, voire les semai-
soins ultérieurs ; nes qui suivent le TCL doit être donnée.
● somnolence inhabituelle ;
● problème de vision ;
● vomissement, nausée ;
● saignement de l’oreille ;
● ne pratiquez pas de sport de contact (rugby, football…) pendant au moins trois semaines sans en avoir parlé à un
médecin ;
● ne retournez pas à l’école, au collège ou à votre travail si vous n’avez pas totalement récupéré ;
● ne conduisez pas de voiture ni de véhicules à deux roues ni d’engin mécanique tant que la récupération n’est pas
complète.
No de téléphone de l’hôpital : ………
L’état de votre enfant autorise son retour à domicile après évaluation de tous les symptômes. L’évolution va le plus
probablement se faire vers une guérison sans séquelles. Le risque d’aggravation à domicile semble faible.
Cependant, s’il s’avérait que les symptômes suivants apparaissaient, il conviendrait de consulter le service d’urgen-
ces de l’hôpital le plus proche :
● enfant présentant une perte de conscience ou une baisse de vigilance telle la somnolence (difficultés à garder les
yeux ouverts) ;
● confusion (désorientation dans le temps, l’espace : « où suis-je » ?…) ;
● somnolence, persistant au-delà d’une heure, à un moment de la journée où votre enfant est sensé être bien réveillé
● problèmes de vision ;
● vomissements ;
Certains symptômes peuvent persister durant les prochains jours et devraient disparaître dans les deux prochaines
semaines, à savoir : maux de tête modérés, impression de se sentir mal, somnolence, vertiges, irritabilité, troubles de
la concentration, de la mémoire, fatigue, manque d’appétit, troubles du sommeil.
Si ces symptômes vous inquiètent dans les jours suivant la sortie de l’hôpital de votre enfant, nous vous conseillons
de consulter un médecin ; de même s’ils persistent au-delà de deux semaines.
Voici les conseils à suivre pour faciliter le retour à l’état normal de votre enfant :
● laissez-le au repos, évitez les situations stressantes ;
● ne le laissez pratiquer aucun sport de contact (ex. : football) avant trois semaines sans avis médical.
La majorité des patients récupèrent entièrement après leur accident et ne rapportent aucun problème à long terme.
Cependant, des problèmes surviennent chez quelques patients après quelques semaines ou quelques mois. Si vous
avez l’impression que tout ne rentre pas dans l’ordre, consultez votre médecin dès que possible.
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