ACTIVITE E.2.

– ANALYSE DES RISQUES

Enoncé : Ci-dessous le résumé d’un accident tel qu’il est présenté par l’employeur à la
Caisse primaire d’assurance maladie. Pourriez-vous :

A) Enumérer les risques encourus par le ou les salariés ?

B) Dire les moyens de prévention qui auraient dû être mis en œuvre.

C) Dire en quoi la formation à l’habilitation électrique aurait été utile. Au vu des tâches
réalisées par l’employé, quel titre d’habilitation proposeriez-vous ?

Comité technique national : B - Bâtiment et Travaux Publics

Code entreprise : 453AE - Travaux d'installation électrique, pose d'enseignes et de stores,
fermetures (fabrication et pose de jalousies, volets, persiennes, etc.)

Matériel en cause : 050521 - Fil et câble basse tension

La victime, 16 ans, est apprenti électricien en 1ère année au CFA. Avec son patron elle
intervient dans une ferme agricole sur une sauterelle disjonctant régulièrement. Selon le
patron, les problèmes viennent du moteur qui est grippé. Après l'avoir dégrippé, des
essais sont faits sous tension par l'employeur. Ceux-ci s'avèrent satisfaisants.
L'employeur appuie sur le disjoncteur manuel et demande à la victime de remonter le
carter moteur puis de débrancher la prise d'alimentation de la sauterelle et de déposer le
câble d'alimentation d'un ancien moteur. Ce câble est situé sur le côté droit de la
machine et sert à alimenter un moteur permettant le déplacement de la sauterelle. La
prise d'alimentation est encore branchée et l'installation n'est pas consignée quand la
victime commence à tirer sur le câble afin de le faire sortir du tube métallique dans
lequel il a été placé pour le protéger. A ce moment, un court-circuit se produit du fait de
la présence de tension dans le câble et de la détérioration de la gaine du câble qui fait
que les conducteurs entrent en contact. La victime tient le câble et est donc brûlée aux
deux mains : elle subit une amputation de l'auriculaire gauche, une perte de mobilité de
plusieurs doigts, et dû subir des greffes de peau. Le câble que déposait la victime était
toujours sous tension car celui-ci était raccordé à l'arrivée électrique par une boîte de
dérivation mais ne passait pas par le disjoncteur manuel en place sur la machine, ce que
ne savait pas l'employeur, ni la victime. Le courant utilisé est du 380 V.