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Gestion responsable

La crise financière de 2008, qui redémarre en 2011, a des effets terribles sur l’économie. Fort
heureusement, les élections de 2012 aux États-Unis mettent au centre du débat les thèmes
économiques fondamentaux. À partir de cette même année, la nouvelle administration américaine met
en place de sérieuses mesures d’austérité et de contrôle des coûts. Cette politique impopulaire est
suivie par l’Union européenne qui, malgré la scission de la zone euro, résiste et impose une politique
de coupes budgétaires sévères. Une grande partie de l’économie souffre mais, dès 2015, notamment
grâce à la mise en place d’un tribunal international pour les crimes financiers (de nombreuses
personnes et personnalités enrichies entre 1980 et 2015 sont poursuivies et condamnées à rendre la
quasi-totalité de leur fortune) et à une coupe sévère des budgets sociaux, les déficits commencent à
se réduire. Aux États-Unis, la Réserve fédérale est dissoute et un nouveau dollar, qui prend appui sur
l’or, est émis. Il vaut un centième de l’ancien dollar et cette dévaluation importante permet de rendre
les États-Unis beaucoup plus compétitifs. Évidemment, le niveau de vie et le pouvoir d’achat de la
population américaine sont, en moyenne, ceux d’une nation du tiers monde. Des révoltes éclatent,
mais le sens du patriotisme – et les marines, déployés dans les rues des villes – font que l’ordre
règne.

Une grande série de nationalisation des entreprises, notamment des banques, et des grands
distributeurs permet de garantir aux populations une stabilité alimentaire malgré les grandes
sécheresses de 2013 et de 2016 qui ont ravagé l’Asie et l’Afrique entraînant la mort des dizaines de
millions de personnes. C’est d’ailleurs bien à cause des gros dérèglements climatiques de cette
période, survenus bien plus tôt que ce qui avait été prévu par les spécialistes, que les nations du
monde commencent à collaborer de plus en plus sérieusement.

Dès 2015, des programmes d’aide à l’émigration des populations latino-américaines,


moyennes-orientales et africaines sont mis en place, les pays occidentaux ne pouvant plus
subventionner ces populations qui résident en Occident. Malgré quelques troubles mineurs, le
rapatriement de dizaines de millions d’immigrés se passe bien – le fait que les pays du tiers monde
s’en sortent assez bien dans cette situation de crise (abandon de la dette, prix élevés des exportations
de matières premières et de nourriture, etc.) y est pour beaucoup.

Un gouvernement mondial, essentiellement représenté par un G20 et un Conseil de sécurité à


10 des Nations unies (réformées en profondeur en 2013), commence à prendre des mesures
importantes pour la limitation des émissions de gaz à effet de serre et par le rationnement du pétrole,
qui est déclaré, à l’instar de l’eau, ressource commune de l’humanité. Cela ne plaît pas à de
nombreux pays producteurs, mais l’opération de la nouvelle armée des Nations unies (essentiellement
l’armée chinoise et l’armée américaine opérant conjointement) contre l’Iran et le Vénézuela fait vite
plier les récalcitrants. Le niveau de vie des Américains et des Européens baisse pour rejoindre celui
des Chinois mais, grâce aux changements des modes de vie, notamment par un exode progressif de
la population urbaine pour les campagnes, ce niveau de vie plus simple semble être devenu
acceptable.

Les critiques contre cet ordre mondial autoritaro-socialiste sont nombreuses mais peu de
véritables catastrophes sont à signaler. Même les dégâts très graves occasionnés en Floride, en
Alabama, en Louisiane et au Texas par une saison des ouragans 2017 exceptionnelle,
n’occasionnèrent pas les désastres que l’on pouvait craindre.

Une meilleure gestion des terres et des stocks de nourriture permet de mieux répondre à la
grande sécheresse des années 2018-2020. Il faut faire remarquer le très efficace travail de réduction
des naissances par la mise en place du plan chinois « une famille = un enfant » sur toute l’Afrique,
l’Inde, l’Amérique Latine et le Moyen-Orient qui, abondamment financé par des mécènes privés et mis
en place sous la menace de sanctions économiques et militaires sévères, permet de faire fortement
baisser les naissances. On estime que la population se stabilisera aux alentours de 8 milliards en
2050, puis régressera à 6 milliards d’ici 2100.

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