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PRINCIPES
CONTEXTE
La pensée du développement durable s’articule fondamentalement sur le long terme ; voilà
pourquoi on le dit « durable » ou « soutenable ». Or aujourd’hui, compte tenu de l’évolution de
la société, de la manière d’habiter, de s’approprier les espaces construits et de la nécessité de
‘flexibilité’ y liée, on ne construit plus pour des siècles mais pour quelques décennies. Les
besoins, usages et fonctions des locaux changent rapidement. Par exemple, de nombreuses
façades et intérieurs commerciaux sont remplacés tous les 5 ou 10 ans. Ces constructions se
situent dans l’éphémère, largement en deçà de la durée de vie utile des matériaux qui les
composent. Malgré son caractère statique couramment admis, le bâti possède de plus en plus
une grande impermanence. En outre, nous entrons dans une période qui verra la rénovation
intensive du bâti existant, notamment pour réduire son impact environnemental. La balance
entre la démolition et la rénovation (souvent plus intéressante environnementalement), et la
prise en compte de cette impermanence sont donc au centre de la réflexion sur l’architecture
durable.
Dans une société où tout change rapidement, la construction durable trouve davantage sa
place dans le potentiel d’adaptation que dans des développements figés. Que ce soit en vue
d’une adaptation cyclique, ou dans des cas ultimes, en vue d’une démolition, la prise en
compte du cycle de vie des techniques constructives et des matériaux est un critère
fondamental permettant de réduire sur le long terme les impacts sur l’homme et
l’environnement.
LA DEMARCHE
Aujourd’hui, penser et développer un bâtiment en tenant compte de son cycle de vie, c’est
mener une réflexion dès la phase de conception sur la programmation, la volumétrie, les
principes constructifs et le choix des matériaux, de façon à privilégier le potentiel d’évolution et
à faciliter les changements futurs. L’objectif est d’offrir au bâtiment et à ses composants un
prolongement de cycle d’utilisation. Il y a dans cette idée, deux champs d’actions
complémentaires qui font l’objet de cette fiche :
La présente fiche insiste davantage sur la réduction de la production des déchets en amont,
par anticipation et planification orientée. Elle énonce les principales pistes afin de répondre aux
questions : Comment prévenir la production future des déchets ? Comment favoriser le triage,
la réutilisation ou la réaffectation et éviter le remplacement effréné des composants d’un
bâtiment ?
Lorsqu’on engage une réflexion sur l’évolutivité d’une architecture, il convient d’identifier des
situations probables où les changements deviendront nécessaires. Il peut s’agir d’anticiper des
changements dans l’usage (nombre d’occupants, activité économique, adoption de nouveaux
comportements :tri des déchets, vélo, garage), dans l’esthétique (goûts décoratifs, identité
corporative) ou dans la technologie (réseaux, postes informatiques), l’adaptation aux nouvelles
pressions environnementales (climat, bruit, mobilité), l’évolution de la structure sociale (famille
monoparentale ou recomposée, vieillissement de la population, etc.) ou encore la l’évolution
d’un quartier en lien avec l’évolution du développement urbanistique (réseaux de transports,
plans de développement avec nouvelle répartition de zonage de programmation…) pouvant
par exemple impliquer sur le long terme la reconversion de bureaux en logements…
Dans tous les cas, l’idée de base est d’offrir au bâtiment un potentiel d’adaptation :
o L’aménagement permet-il une flexibilité ? Différents modes de vie ou besoins
peuvent-ils s’y développer ? (ex : sectionnement des surfaces existantes pour l’ajout
d’une chambre…)
o Quel est le potentiel d’expansion ? (ex : ajout d’un étage ; conception d’une
annexe…)
o Quelles sont les possibilités de reconversion ? (ex : subdiviser la maison en deux
logements ; aménagement d’un commerce au rez-de-chaussée…)
Pour évaluer et comparer l’impact environnemental global d’un matériau à l’autre, on peut
utiliser des outils se basant sur l’analyse de cycle de vie. Les résultats d’une telle analyse
P. 2 SUR 14 – PRENDRE EN COMPTE LE CYCLE DE VIE DES BATIMENTS ET DE LEURS COMPOSANTES
JUILLET 2010 - GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLE DE PETITS BATIMENTS
RECOMMANDATION PRATIQUE MAT13
s’ajoutent à ceux concernant par exemple les performances thermiques, pour offrir une vision
large des enjeux environnementaux liés au choix d’un matériau.
L’analyse de Cycle de Vie (ACV), aussi appelée « LCA » (Life Cycle Assessment), permet
d’évaluer le bilan environnemental des matériaux ou d’un produit sur toute la durée de vie du
bâtiment, de l‘acquisition des matières premières à sa production, son utilisation, son traitement
en fin de vie, son recyclage et sa mise en rebut
Concrètement les analyses cycle de vie permettent d’établir des bases de données permettant
de réaliser l’écobilan d’une paroi ou plus largement d’un bâtiment.
o L’inventaire des flux entrants, c'est à dire les ressources utilisées (consommations de
matières premières, d'eau et d’énergie...) et des flux sortants c'est-à-dire les
émissions (rejets dans l’eau et dans l’air, production de déchets, effet de serre...) ;
o L'interprétation des résultats vise à retirer des conclusions sûres de l'analyse. Il faut
donc analyser les résultats, établir des conclusions et expliquer les limites de
l'analyse réalisée.
Différents outils d’évaluation utilisant le principe des ACV existent sur le marché et constituent
une solide base de référence pour les études destinées à orienter le choix des techniques
constructives et des matériaux sur base de critères environnementaux. Nous identifions deux
principales typologies d’outils :
o Les outils check-list, qui collationnent des résultats d’ACV pour des produits,
composants ou catégories de produits – par exemple NIBE (Nederlandse instituut
voor Bouwbiologie en Ecologie), les outils du CRTE (centre de Ressources des
INDICATEURS
Sur l’ensemble du projet, une prise en compte efficace des cycles de vie du bâtiment et des
matériaux s’apprécie en fonction :
o De la fréquence des interventions de rénovation.
o De la minimisation des coûts et de la production de déchets nécessaires pour
opérer ces changements.
o Du potentiel de réaffectation des espaces
o De la part de matériaux recyclés ou réutilisés dans le projet par rapport au volume
ou au coût total en matériaux.
o De la part de matériaux naturels et recyclables dans le projet par rapport au volume
ou au coût total en matériaux.
o …
OBJECTIFS A ATTEINDRE
Construire en fonction de réaffectations durables c’est faciliter l’effort de transformation du
bâtiment et des matériaux dans leur passage vers d’autres cycles de vie. Une approche
globale de conception considérant l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment et de ses
matériaux intègre 2 grands axes :
Optimum:
o Concevoir des espaces et bâtiments à usages multiples (générosité des volumes,
rapport à la rue, hauteur de plafond, rationalisation des circulations, etc.)
o Répondre aux scénarios les plus plausibles de changements de l’usage et leurs
associer des hypothèses de rénovation efficaces.
Comment le quartier évolue-t-il ? (bureaux, logement, spéculation)
Les besoins d’espaces iront-ils en augmentant ou en diminuant ?
Prévoit-on de venir travailler à domicile, y aménager un atelier ?
Dois-je prévoir un plan potentiel d’extension du bâtiment – le cas
échéant comment anticiper cette évolution sur la structure du bâtiment
et les ouvertures potentielles ?
Minimum:
o Concevoir des assemblages de façon à ce qu’il soit possible de remplacer et
récupérer des matériaux ou d’accéder aux techniques et aux trémies techniques en
démontant et sans démolir indûment.
o Utiliser des matériaux et techniques qui favorisent la longévité des composantes.
Les matériaux choisis sont-ils bien adaptés aux sollicitations (intempéries /
usure…) ?
Conseillé:
o En plus des assemblages réversibles, privilégier l’utilisation de matériaux issus de la
récupération, de matériaux recyclés et/ou recyclables. S’assurer du suivi des
dispositions prises auprès des entreprises et des intervenants sur le projet de
construction – ex : informer les ouvriers des objectifs du choix des matériaux et de la
spécificité des techniques de mis en œuvre / prévoir le suivi de gestion des déchets
du chantier par le tri et l’évacuation via les filières de valorisation.
o Choisir des matériaux minimisant les impacts sur l’environnement par un choix
orienté par une analyse de cycle de vie.
Optimum:
o En plus des assemblages réversibles et de l’utilisation de matériaux issus de la
récupération, de matériaux recyclés et/ou recyclables. Favoriser l’utilisation de
matériaux naturels ou entièrement recyclables.
o Choisir des matériaux minimisant les impacts sur l’environnement par un choix
orienté par une analyse de cycle de vie.
o Identifier pour chacun des matériaux et composants de la construction, les risques
sur la santé et orienter les choix sur base de l’impact « 0 ».
o Anticiper, dès la conception, les processus de déconstruction des parois et
composants.
ELEMENTS DE CHOIX
ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX
> Difficulté à choisir des matériaux certifiés par rapport aux cycles de vie
Les protocoles de certification axés sur le cycle de vie des matériaux sont encore trop peu
nombreux et les catalogues ne font pas tous référence à l’ensemble des produits du marché
de la construction.. Certaines normes et certifications environnementales doivent être utilisées
avec discernement – l’interprétation des données est importante, pour exemples : un matériau
« recyclable » n’est pas nécessairement recyclé car il faut des filières ; de même, un produit
qu’il faut importer de loin perd une part de sa pertinence écologique.
Parmi les « outils » permettant d’effectuer un choix orienté des matériaux et des produits de
construction, nous identifions, outre les outils et bases de données ACV, les éco-labels.
Prioritairement, on se tournera vers les labels officiels, dont le principal est l’écolabel européen.
Il existe également des labels nationaux plus stricts que le label européen, et des labels privés.
La question des labels est abordée plus en détail dans la fiche CSS09 « Colles et peintures :
tenir compte de leur impact sur la santé et sur l’environnement ». Nous ne reprenons ici que
quelques éléments génériques. La multiplication des labels étant source de confusion, une
comparaison détaillée des critères techniques sous-jacents peut être trouvée sur le site
www.infolabel.be.
Les différents produits ayant obtenus la certification sont repris sur le « catalogue internet des
produits » (http://www.eco-label.com) édité par la Commission européenne. On retrouve les
produits labellisés sur le marché belge sur le site http://www.ecolabel.be/fr/produits/index.html
Notons que différents labels nationaux tels que la marque française NF environnement sont
des déclinaisons de ce label européen.
Label Natureplus : Le label Natureplus est un label privé collectif à la différence de l’écolabel
européen qui est officiel. Les différents produits ayant obtenu la certification (ainsi que les
certificats sous format pdf) sont repris sur le site www.natureplus.org/produkte.
Autres labels : On peut également mettre en évidence des labels privés spécifiques à certains
types de matériaux comme les labels FSC et PEFC pour le bois et les produits dérivés du bois,
ou le label allemand Blauer Engel (Ange Bleu)
> Tenir compte des variables climatiques sur le cycle de vie des matériaux
L’adéquation d’une construction à son environnement influence le cycle de vie des
composantes. On sait que plusieurs métaux s’oxydent et que le bois mal protégé pourrira. Une
construction en bois judicieusement pensée avec son environnement peut durer 1000 ans, à
l’exemple des temples japonais, tandis qu’une mauvaise conception pourrira en 10 ans.
(HERZOG)
ASPECTS ECONOMIQUES
> Délais de conception
La conception en vue d’une évolutivité du bâtiment et des matériaux demande du temps de
conception supplémentaire, notamment en recherche des matériaux et conception des détails.
Les bénéfices de cette approche, quoique difficilement quantifiables dans l’ensemble de la
durée de vie du projet, sont réels et significatifs.
ARBITRAGE
Le tableau ci-après met en évidence la durée de vie des principaux composants de la
construction.
Les durées de vie sont issues de valeurs moyennes, elles définissent des tendances et doivent
être considérées comme indicatives. Elles doivent être mises en parallèle avec les informations
sur le choix écologique des matériaux de construction reprises sur les différentes fiches
(Tableaux NIBE).
Composants structurels
MURS-COLONNES extérieurs :
Bétons ; blocs de béton ; blocs silico-calcaire, métal,
100
bois dur
MURS et colonnes intérieurs :
bois tendre 75
DALLES-ESCALIERS-BALCONS
Métal extérieur 50
TOITURES
Béton 100
Métal 75
Bois 75
Composants non structurels
MURS extérieurs-FACADES
Bois tendre 40
Bois dur 50
ENDUITS EXTERIEURS
Enduit synthétique 25
ISOLATION
Isolation acoustique 50
Menuiseries extérieures
CHASSIS et PANNEAUTAGES
VITRAGE et ISOLATION
Vitrage isolant 25
Profils d’étanchéité 25
QUINCAILLERIES 25
Composants non structurels intérieurs
MURS DE REFENDS
Chappe flottante 50
REVETEMENTS DE SOL
Bois tendre 25
Parquet 25
HABILLAGE PLAFOND
Un « Guide d’entretien du bâtiment » est en cours d’élaboration par le CSTC, il a pour objectif
d’identifier le type, le niveau et la fréquence d’intervention sur les différents composants de la
construction, ce qui permet d’accroître la durée de vie des composants (www.cstc.be)
DANS LA PRATIQUE
La qualité de la conception des espaces et des détails techniques a une influence majeure sur
la durée de vie d’un bâtiment et de ses composants. Il est plus facile de réaffecter des objets
spécialement pensés pour l’être, au lieu de diminuer, après coup, les impacts négatifs de
mauvais systèmes. Une pensée globale en matière de cycle de vie insistera sur l’importance
de la qualité du design.
> Désigner un conseiller à la gestion des déchets / cycles de vie des matériaux
La nomination d’un conseiller à la gestion des déchets / cycles de vie des matériaux, dans
l’organisation du travail d’équipe, peut aider au suivi des mesures énoncés dans cette fiche.
Notamment dans le choix des matériaux et le transfert des informations de mise en oeuvre,
d’entretien et de recyclage futur aux différents corps professionnels concernés, et dans la
gestion du chantier.
STRATEGIES DE CONCEPTION
> Permettre des usages multiples
Certains bâtiments permettent de nombreuses appropriations différentes sans pour autant
recourir à des démolitions ou reconversions importantes. La maison mitoyenne bruxelloise du
début du 20e siècle a su s’adapter aux différents usages de bureaux, de commerces et
d’appartements pour des gens de toute culture et nationalité. Une certaine rationalisation des
circulations verticales et son rapport direct à la rue a notamment autorisé la subdivision aisée
des étages. La hauteur et la générosité des volumes sont également des facteurs
accommodant les usages multiples.
Prévoir l’accessibilité du
Besoin d’une nouvelle chambre
rez-de-chaussé aux
personnes à mobilité
Aménager une cloison légère
réduite
acoustiquement performante de
façon à pouvoir reformer une
Prévoir l’emplacement
grande pièce ultérieurement
hypothétique d’un
ascenseur dans un
ensemble de logements
Outre l’intérêt d’une capacité de déconstruction en fin de vie ou lors d’une rénovation lourde
du bâtiment, les principes évoqués ici permettent de faciliter l’entretien régulier et de limiter les
nuisances d’une rénovation légère. Par exemple :
o En cas de dégradation d’un isolant, une construction avec isolation extérieure
permet une intervention plus aisée et moins coûteuse que le remplacement d’un
isolant dans un mur creux impliquant le démontage du parement !
o L’encastrement des techniques de chauffage / réseau d’eau…rendues dès lors
inaccessibles complexifie la maintenance, les interventions de réparations de réseau
et les adaptations pouvant être souhaitées lors d’une extension par exemple.
Intégrer un « design for deconstruction » permet donc à la fois de mieux valoriser les matériaux
et composants en fin de vie ou d’usage, de faciliter l’entretien du bâtiment pour prolonger sa
durée de vie et le maintien de ses performances, de réduire la production de déchets ou le cas
échéant de mieux organiser leur recyclage, et de faciliter transformations et extensions.
PROJET D’EXECUTION
> Insister sur la précision du cahier de charge et des détails de construction
Des détails mal ou pas développés combinés à la rapidité d’exécution sur chantier peuvent
entraîner une mauvaise exécution avec le risque d’une usure prématurée, et selon le cas
l’utilisation d’assemblages non démontables et de matériaux non recyclables. La meilleure
façon d’éviter des solutions bâclées et non durables, c’est d’intervenir en amont, par la
conception précise des détails et la préparation de documents clairs (cahier des charges…).
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
AUTRES ELEMENTS A GARDER A L’ESPRIT
Autres fiches liées à l’évolutivité des bâtiments et de leurs composants :
o MAT02 - Gros œuvre: choisir des techniques et matériaux de structure rationnels et
économes, en prenant en compte leur écobilan
o MAT10 - Murs non porteurs et cloisons: choisir des matériaux sains, avec un
écobilan favorable
o MAT12 - Recycler les matériaux et déchets, si possible in situ
o CSS09 – Colles et peintures : tenir compte de leur impact sur la santé et sur
l'environnement
ADRESSES UTILES
o Res-sources, asbl. Réseau des entreprises d’économie sociale actives dans la
récupération et le recyclage www.res-sources.be
o Bourse Belge des Déchets – système d’échange de matériaux usagés -
http://economie.fgov.be/enterprises/waste/home_fr.htm
o Tradecowall – Société de traitement des déchets de construction en Wallonie -
http://www.tradecowall.be
o Site de la démarche des écobilans - http://www.ecobilan.com/index_fr.html
o LERM, Historique et environnement normatif actuel de l’analyse des cycles de vie,
http://www.lerm.fr/lerm/Newsletter/Newsletter8/lerm_Newsletter8_Acv1.shtml
o Norme ISO-14 040 sur les écobilans,
http://www.iso.org/iso/fr/CatalogueDetailPage.CatalogueDetail?CSNUMBER=37456
o Programme des Nations Unies pour l’Environnement, Initiative sur le cycle de vie,
http://lcinitiative.unep.fr/
o MBDC Design, Philosophie et certification Cradle to Cradle,
http://www.mbdc.com/certified.html
o EPEA Consultants, Application de la méthode Cradle to Cradle design,
http://www.epea.com/
o Méthode C-2000 – Processus de conception intégré élaboré par le Centre de la
Technologie et de l’Énergie CANMET, Canada,
http://www.sbc.nrcan.gc.ca/buildings/idp_f.asp
o TPSGC - Guide pour une construction et une rénovation respectueuses de
l'environnement – Évaluation du cycle de vie d’un produit – disponible à l’adresse
http://www.tpsgc.gc.ca/realproperty/text/pubs_ercr/chapter2-f.html#sd2
BIBLIOGRAPHIE
o Les dossiers du CSTC, cahier n°3, Quelles solutions pour le recyclage des déchets
du bâtiment ? Des questions et des réponses, 2005
o BOEGLIN, N. et D.VEUILLET. Introduction à l’Analyse de Cycles de Vie, note
méthodologique, ADEME, Document disponible sur :
http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12916
o BRAUNGART, Michael et William, McDONOUGH. Cradle to cradle – remaking the
way we make things, Editions North Point Press, 2002