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2015 / 2016
Université Hassan I
École Nationale des Sciences Appliquées de Khouribga
Département : Génie Informatique & Telecoms
Filière : Cycle d’ingénieur Génie Réseaux et Télécommunications
Module : Programmation JAVA
Pour partager et valider leurs travaux de recherche, les chercheurs publient des articles
dans des revues. Ces articles sont soumis par des auteurs et évalués par les pairs (d’autres
chercheurs du même domaine de recherche). Le processus de soumission est géré par des
éditeurs, eux-mêmes des chercheurs est le suivant:
Lorsqu’un groupe d’auteurs souhaite soumettre un article, l’un d’eux déclare l’intention
de soumettre. L’auteur qui gère la soumission pour ses coauteurs est appelé le correspondant.
Pendant cette phase de préparation de la soumission, l’article est dit en cours de soumission
car le correspondant peut fournir les informations suivantes au fur et à mesure qu’il les a : le
titre de l’article, la liste ordonnée des auteurs (avec pour chacun d’eux le nom, le prénom, le
nom de l’institution à laquelle il appartient avec son adresse), le résumé de l’article (faisant
au maximum 150 mots), les mots clefs de l’article (choisis parmi une liste définie par l’éditeur
et gardée en mémoire dans le système), la taille de l’article en nombre de mots, et le contenu
de l’article (en guise de simplification, modélisé en une chaı̂ne de caractères).
Tant que l’article est en cours de soumission, le correspondant peut modifier la soumission
: par exemple, déposer une nouvelle version du contenu en mettant aussi à jour la taille ou
changer l’ordre des auteurs. Le correspondant peut aussi annuler la soumission et l’article
est supprimé. À la fin de la phase de préparation de la soumission, le correspondant soumet
l’article et la date de la soumission est enregistrée par le système. L’article ne peut plus être
supprimé par le correspondant.
Lorsqu’un article est soumis, l’éditeur choisit trois évaluateurs si l’article est court et
quatre évaluateurs si l’article est long. L’article ne peut pas être évalué par un des auteurs
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ou un chercheur appartenant à la même institution que l’un des auteurs, ou encore par
l’éditeur. Lorsque l’article est affecté aux évaluateurs, le système enregistre la date de début
de l’évaluation. À partir de cette phase, si le correspondant demande l’annulation de la
soumission, l’éditeur enregistre la décision des auteurs : la décision est abandon.
Les évaluateurs émettent chacun un avis sur l’article. Cet avis est leur décision : l’article
peut être accepté (décision acceptation), peut être accepté sous condition de modifications
mineures (décision révision mineure ), ne peut pas être accepté en l’état et nécessite une
révision majeure (décision révision majeure), doit être refusé (décision refus). Au vu des
avis des évaluateurs, l’éditeur donne sa décision, par consensus avec les évaluateurs. Les
auteurs sont informés de la décision de l’éditeur. Si la décision de l’éditeur est révision
mineure ou révision majeure, les auteurs peuvent proposer un nouveau contenu de
l’article tenant compte des remarques des évaluateurs. Le correspondant dépose alors une
nouvelle version du contenu et la date de révision est enregistrée par le système. Les
évaluateurs prennent connaissance de la nouvelle version et mettent à jour leur décision.
Ainsi, l’article subit des évaluations successives tant que la décision de l’éditeur est révision
mineure ou révision majeure. Les décisions refus et acceptation sont définitives.
Uniquement les articles acceptés sont publiés et gardés, et ce jusqu’à la destruction du
système ; en guise de simplification, les autres sont supprimés dès la décision.
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Chaque projet est identifié par un nom court, un nom long, une description, un thème
et un type. Si le projet est un projet logiciel, il est associé à un type de license. Un projet
peut-être public ou privé, ce qui influence l’accès des utilisateurs aux ressources comme décrit
dans le paragraphe Gestion des ressources.
Chaque projet actif est animé par des responsables de projet. Les personnes travaillant
dans le projet sont appelées membres. Les membres d’un projet sont associés au sein d’un
groupe qui porte le même nom que le nom court du projet. Les responsables d’un projet sont
appelés administrateurs et ils sont associés à un groupe qui porte le nom du projet court
suivi d’un tiret et des trois lettres adm. Par exemple, les membres du projet picolibre
sont associés au groupe picolibre et ceux qui administrent le projet sont associés au groupe
picolibre-adm.
Gestion des ressources: Le portail gère l’accès à un ensemble de ressources qui peuvent
être associées à un utilisateur ou à un projet. Pour un projet les ressources sont les suivantes
: deux espaces de dépôt de documents appelés src et web, des listes de messagerie, et un
agenda. Chaque utilisateur dispose d’un agenda personnel.
L’accès aux ressources est contrôlé par l’appartenance de l’utilisateur à un groupe. Si
le projet est public, les ressources du projet sont accessibles pour toutes les personnes con-
nectées à la plateforme. Si le projet est privé, les productions ne sont accessibles que pour
les membres du projet. La partie web du dépôt de documents sert à générer de manière
automatique un site Web dont l’accès en lecture est toujours public.
Vie des projets: Les propositions de projets peuvent être réalisées par tout utilisateur
de la plateforme. Lorsqu’un utilisateur réalise une demande de création de projet, celle-ci est
résumée et envoyée par courrier électronique au groupe des administrateurs de la plateforme.
Chaque administrateur de la plateforme peut valider ou rejeter une création de projet. La
validation du projet provoque la création du groupe des membres du projet qui est créé vide
et du groupe des administrateurs du projet qui contient l’identifiant de l’utilisateur qui a fait
la demande de création du projet. Cette validation provoque aussi la création des ressources
suivantes associées au projet:
• deux listes de diffusion portant le même nom que les groupes d’utilisateurs;
• un agenda du projet.
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au projet. L’accès à un projet clos n’est possible qu’aux administrateurs de la plateforme.
Les projets clos peuvent être détruits après deux ans.
De plus l’AR souhaite gérer un certain nombre de congé (maladie, maternité, forma-
tion. . . ) pour chaque agent.
Chaque congé sera décrit par son code congé (010, 020, . . . ) et son libellé. Enfin chaque
agent occupe un poste (support budgétaire alloué) ; il est demandé de pouvoir suivre aussi
les différents postes occupés par un agent durant sa carrière. Chaque poste est caractérisé
par un grade et un numéro de référence. Le grade d’un poste peut être différent du grade
de l’agent.
La direction de l’AR décide dans un premier temps d’automatiser le processus de recrute-
ment de personnel. La situation actuelle du processus de recrutement est la suivante:
• Après une procédure de concours, une liste de candidats admis est établie par le Service
de Recrutement (SR) et transmise à l’AR avec le dossier complet des agents concernés,
• Celle-ci procède à l’enregistrement des candidats admis et l’édition d’une décision de
recrutement pour chaque agent.
Chaque décision, identifiée par un numéro concerne un agent qui occupera un poste. Cette
décision comporte en général une date d’effet prévisionnelle. Dans ce cas, un échéancier des
décisions est tenu à jour. C’est le document de prise de fonction qui permettra de rendre
effective la décision qui arrive à échéance.
Chaque décision éditée suit le circuit suivant :
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• Ce service vérifie tous les éléments financiers de la décision et attribue un visa qui peut
être :
Lorsqu’un nouvel agent prend des fonctions dans son unité d’affectation, le responsable
de cette unité envoie à l’AR un avis de prise de fonction.
Pour les agents n’ayant pas pris leurs fonctions, une liste hebdomadaire est envoyée à la
DCP par l’AR. La direction de l’AR souhaite :
• Saisir en temps réel, la liste des admis et procéder ainsi à l’ouverture d’un dossier
agent,
• Suivre en temps réel les dossiers des agents et l’évolution des phases de recrutement
en particulier.
• D’assurer la sécurité des données (projection contre les accès non autorisés),
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Sujet 4 : Création d’un site de vente de matériels informatiques
Grace à une boutique en ligne, on peut choisir et payer des articles comme dans un
magasin réel. Pour acheter un produit de cette boutique virtuelle, il suffit le plus souvent
de choisir les produits désirés puis de les mettre dans un panier d’achat. L’acheteur peut,
ensuite, remplir un bon et payer sa commande par carte bancaire ou par un autre moyen de
paiement. La commande sera livrée en fonction du choix de l’internaute et selon les modalités
définies par le responsable de la boutique. L’objectif du projet consiste à informatiser la vente
de matériels informatiques d’une boutique traditionnelle.
Cette application permettra de réaliser les opérations suivantes :
En effet, cette application donne aux internautes la possibilité de s’inscrire, effectuer leurs
demandes en ligne, et de recevoir une confirmation immédiate. En plus, les internautes peu-
vent consulter en ligne le catalogue et toutes ses nouveautés. Grâce à Internet, de nouvelles
perspectives de développement apparaissent dans l’élargissement du marché économique.
La création d’un site Internet a pour but de valoriser l’image de la société et faire des
économies. L’utilisation d’Internet, comme segment de communication de masse, permet
également de baisser des coûts marketing et d’autres frais. Avec la transmission du haut débit
et la sécurisation augmentée des moyens sécurisés de paiement, la confiance des utilisateurs
en ce qui concerne l’e-commerce est croissante. La plupart des personnes adultes utilisent,
aujourd’hui, Internet pour faire des achats. Les consommateurs et les entreprises s’orientent
de plus en plus vers les boutiques en ligne qui permettent la comparaison, la disponibilité des
produits et la vérification des prix d’ou l’économie considérable du temps. Ce projet consiste
donc à la mise en place d’un site Web dynamique qui gère la commercialisation de matériels
informatiques. Ceci est possible à travers des catalogues en ligne proposant ces matériels
aux meilleurs prix par rapport aux concurrents. La société n’aura donc qu’à agencer ses
produits et bien sûr de mettre sa base de données à jour. Les clients peuvent consulter le
site après une inscription, et commander les produits, qui sont par la suite livrés à domicile.
Cette boutique en ligne permettra d’offrir beaucoup des services à savoir:
• Recherche de produit,
• Consultation de catalogues de produits,
• Lancer une commande en ligne,
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Cette application Web permettra de cibler une nouvelle catégorie de clientèles (locale et
internationale), et d’offrir une meilleure qualité de service en communication et en commerce.
Ce site devra contenir deux interfaces séparées :
Partie administrateur du site: cette partie permettra le stockage des documents et
leur publication sur internet. Ce mécanisme est accompli par l’administrateur du site qui
doit s’authentifier avec son login et son mot de passe à partir de la page d’accueil. Après son
authentification comme administrateur, il pourra accéder à la page qui lui permettra de gérer
les outils d’administration. Le site affichera toutes les tâches qui peuvent être effectuées par
l’administrateur qui pourra:
• Ajouter un produit : chaque produit est caractérisé par son nom et sa catégorie,
• Gérer des comptes : ajout ou suppression d’un compte. Chaque compte est caractérisé
par le login, le mot de passe, le nom et le prénom de l’administrateur,
Partie client:cette interface doit être accessible à n’importe quel internaute cherchant
des produits et effectuant des commandes.
Le but est de créer une application de réservation de billets d’avions en ligne pour une
compagnie aérienne qui dispose de plusieurs avions dautonomies et de capacités daccueil
différentes. Cette application sera divisée en deux parties: la réservation d’un ou plusieurs
billets par un client et ladministration et la consultation des statistiques pour ladministra-
teur.
L’application devra tenir compte des accès concurrents (par ex., deux clients différents
ne peuvent pas réserver chacun la dernière place disponible dans un avion). Elle devra
également gérer lannulation des transactions. Les numéros didentifiants uniques des clés
primaires seront générés automatiquement. Il conviendra de définir les contraintes dintégrité.
Par exemple, un avion ne pourra pas être utilisé pour un vol si son autonomie est inférieure à
la distance à parcourir, ou encore il ne pourra pas partir d’une ville s’il est en vol au moment
prévu du départ.
Un trajet est identifié par sa ville de départ et sa ville d’arrivée. Le prix et la durée des
trajets (heure darrivée de chaque vol) seront définis à partir de la distance entre les deux
villes à atteindre. Cette distance sera calculée en utilisant la latitude et longitude des villes
desservies par la compagnie aérienne. Le prix prendra également en compte la catégorie des
passagers (senior, junior. . . ) ainsi que la classe (économique, affaire, . . . ). Le prix au Km
est fixé pour chaque classe, le prix au Km d’une classe peut être modifié sans que les autres
classes ne voient leurs prix changer. Un pourcentage de réduction est attribué à chaque
catégorie (junior : 40% de réduction, senior : 25% de réduction). Pour une classe donnée,
tous les avions auront le même prix au Km. Pour chaque avion, il faudra pouvoir préciser
la capacité de l’avion en classe affaire, en classe économique, en 1 classe...
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Il sera supposé que tous les avions volent à la même vitesse. Les vols sont indépendants et
sans escales. Les numéros de vols correspondent à des vols réguliers (le vol no 6632 correspond
à un trajet Casa-Paris chaque lundi, départ à 11h40).
Toutes les informations relatives aux réservations non annulées seront conservées au moins
un an.
Une réservation pourra concerner une ou plusieurs personnes (on peut réserver plusieurs
places pour un vol dans des catégories différentes et des classes différentes, par exemple 2
adultes en classe affaire, 1 senior en classe économique, 3 juniors en classe économique). Le
client fournira son nom, son prénom, la ville de départ et la ville darrivée, le nombre de
passagers et leurs catégories, la classe, ainsi que la date et lheure souhaitée. En réponse, il
obtiendra tous les vols qui se rapprochent de la date et de lheure demandées (tous les vols
du même jour dans un intervalle de +/- 4 heures par rapport à lheure demandée, et s’il n’y a
pas de vol le jour même tous les vols du jour le plus proche de celui désiré). Dès acceptation
par le client, un numéro de réservation est alors fourni à celui-ci.
L’administrateur pourra modifier ou ajouter des catégories tarifaires (juniors, seniors,
. . . ), et obtenir des statistiques sur les taux doccupation de chaque avion pour une durée
spécifiée. Il pourra notamment obtenir, par trimestre ou par an, la liste des vols dont le taux
doccupation est inférieur à un seuil fixé au moment de linterrogation. On veut aussi pouvoir
sortir des statistiques par client et par département d’origine du client.
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un cours, qui ne sont pas déjà affectées à un autre cours à l’horaire voulu. Il n’y a pas de
cours commun à plusieurs classes. Certains cours nécessitent des matériels spécifiques (de
la vidéo, un labo ou la salle de sports...). Mais un cours qui n’a pas besoin de vidéo peut
néanmoins avoir lieu dans la salle de vidéo. Pour une même classe, on peut avoir un TP de
chimie le mardi, nécessitant le labo, et un cours de chimie ne le nécessitant pas. On admet
que les affectations sont décidées à l’année : un cours (repéré par un jour, une heure et un
enseignant, ex : lundi 10h, Mr Dupont) a lieu dans la même salle et pour la même classe
toutes les semaines.
En ce qui concerne la gestion des absences, le traitement manuel actuel est le suivant :
une feuille de présence quotidienne, marquée du no de semaine et du nom du jour, circule
d’enseignant à enseignant en cours de journée. Lorsque la “Vie scolaire” est avertie d’une
absence d’un élève avant le début des cours, elle reporte la mention “Excusé” sur la ligne
de l’élève, pour chaque cours concerné. Chaque enseignant reporte la liste et le nombre
d’absences non excusées et constatées à son cours. La feuille de présence retourne à la vie
scolaire en fin de journée. Toutes les absences injustifiées font l’objet d’un courrier adressé
aux parents, indiquant les jours et heures d’absence de l’élève. Un élève peut être absent à
un cours sans être absent sur la journée. Une absence à un cours unique peut être justifiée
à l’avance (rendez-vous dentiste...).
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• Imprimer le catalogue des stages qu’il enverra ensuite aux différentes écoles dont
l’adresse est disponible la base de données
• Gérer les candidatures
– saisir les candidatures qu’il a reçues par courrier électronique de la part des
étudiants
– saisir les candidatures qu’il a reçues par courrier postal de la part des étudiants
• Gérer l’inscription du candidat sélectionné par un responsable de stages (après
réception du courriel) :
– il avertit le candidat retenu (par téléphone et courrier postal) ; si le candi-
dat accepte la proposition de stage, il est définitivement affecté au stage ;
sinon la sélection du candidat pour ce stage est annulée et un courriel est
automatiquement envoyé au responsable du stage pour le prévenir
– impression de la convention de stage qui sera envoyée à l’école par courrier
postal pour signature
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électronique au lieu d’un écran rétro-éclairé comme celui d’un ordinateur classique. Pour in-
formation, l’encre électronique est une technologie d’affichage cherchant à imiter l’apparence
d’une feuille de papier imprimée, le but étant une moindre fatigue occulaire qui permet au
lecteur de lire pendant plusieurs heures sans se fatiguer les yeux.
Une liseuse est un équipement personnel, au même titre qu’un téléphone portable, et est
donc la propriété d’un seul utilisateur. Un utilisateur peut même posséder plusieurs liseuses.
Par conséquent, le seul utilisateur du système de gestion de liseuses dans cet exercice est le
propriétaire. Dans la suite de l’énoncé, le système de gestion de liseuses est appelé LisIT.
LisIT sait gérer des documents électroniques dans différents formats, mais, afin de sim-
plifier l’étude cas, nous ne considérons que des documents au format PDF. Toujours pour
simplifier l’étude de cas, nous considérons dans la suite que les documents sont affichés page
complète par page complète. Une autre simplification est de considérer que les documents
électroniques sont paginés (organisés) avec une seule colonne par page.
LisIT gère, pour l’utilisateur du système, un ensemble de liseuses appartenant à cet
utilisateur. Chaque liseuse contient des documents classés dans des collections, qui possèdent
un nom (par exemple, romans, science fiction, documents professionnels). Le nom
identifie la collection. Un document peut appartenir à plusieurs collections et tout document
appartient à la collection pré-existante bibliothèque. Un document est identifié par son
code, et possède un titre, des auteurs et un nombre de pages.
Une page est constituée d’un ensemble de mots. Lorsque l’utilisateur lit un document,
il peut annoter un ensemble de mots ou une page toute entière. Pour faciliter la recherche
d’une annotation dans la liste des annotations d’un document, chaque annotation possède un
nom donné par le lecteur : par exemple, l’annotation mon vers favori avec le commentaire
le charme, un art de magicien. Ainsi, par exemple, l’utilisateur peut formuler l’opération
suivante : (pour la liseuse Cybook Odyssey, pour le poème Le Chêne et le Roseau de
Jean de La Fontaine dont le code est JDLF27, à la page 1, à la ligne 16, pour l’expression
entre les mots 6 et 8, ajouter l’annotation de nom Royaume du vent avec le commentaire
référence antique ). Pour simplifier, nous supposons que son nom identifie de manière
unique l’annotation. En outre, une annotation est attachée à un document, et ce quelques
soient les collections auxquelles le document appartient.
LisIT gère, pour chaque document, un ensemble de marque-pages (en anglais, book-
marks). Le lecteur peut ajouter ou retirer un marque-page à un document pour retrouver
plus rapidement une page lors d’une prochaine lecture. Le lecteur associe un nom de son
choix (c’est-à-dire mnémotechnique) à chaque marque-page. Afin de faciliter la reprise de
la lecture d’un document à la dernière page parcourue, tout document possède un mar-
quepage de nom page courante. Lorsque le document n’a pas encore été ouvert, le marque
page est positionné à la page 0. Une fois encore, c’est son nom qui identifie de manière
unique le marque-page pour un document donné. En outre, un marque-page est attaché à
un document, et ce quelques soient les collections auxquelles le document appartient.
LisIT offre une fonctionnalité de synchronisation entre liseuses. Pour ce faire, chaque
opération modifiant l’état d’une liseuse (par exemple, l’ajout d’un document, la suppres-
sion d’une annotation) est enregistrée avec une date opérationnelle. Lorsque l’utilisateur
choisit de synchroniser deux liseuses, LisIT exécute les opérations effectuées sur l’une des
liseuses sur l’autre liseuse. En cas de conflit (par exemple, une annotation modifiée sur l’une
des liseuses et la même annotation supprimée sur l’autre), LisIT demande à l’utilisateur
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de résoudre le conflit en choisissant d’exécuter l’une des opérations et d’ignorer les autres
opérations en conflit. Ainsi, l’utilisateur doit synchroniser deux à deux ses liseuses afin de
minimiser le risque de conflits et de purger la liste des opérations déjà synchronisées. En
guise de simplication, le concept d’opération est modélisé comme étant constitué d’une date
d’exécution, d’un nom d’opération ainsi que d’une collection d’arguments, chaque argument
étant une paire (nom, valeur). Avec ces informations, il est possible de rejouer une opération
lors d’une synchronisation. Par conséquent, les opérations sont totalement ordonnées selon
la date d’exécution. Une opération appartient à une liseuse lorsqu’elle a été exécutée par
cette liseuse. Lorsqu’une opération a été exécutée par toutes les liseuses, elle peut être
purgée (c’est-à-dire supprimée).
L’objectif du programme est la gestion des achats et des prêts de documents (papier,
vidéo, son, . . . ) aux usagers d’une bibliothèque municipale.
Il existe plusieurs types de documents :
• les livres, et parmi eux des livres spéciaux qui seront consultables uniquement sur place
• les microfilms, qui portent sur des livres ou des journaux déjà référencés dans la bib-
liothèque et qui ne pourront être visualisés que sur les écrans de la bibliothèque
Chaque document est repéré par sa côte ; Un livre ou un CD-ROM pourra être trouvé
également par son titre et son (ses) auteur(s), un journal par son titre et sa date; De même
pour un microfilm.
Concrètement l’usager peut consulter sur poste informatique la liste des documents, une
consultation séquentielle par ordre alphabétique selon le type de document, séquentielle par
auteur (tous types de documents confondus), par la côte du document ou par sa référence
(titre, . . . ).
Ensuite, l’usager doit aller chercher le document, soit directement dans le rayonnage où il
est rangé pour les livres et les journaux, soit à un guichet pour les CD-ROM et les microfilms.
Le CD-ROM ne lui sera remis qu’en échange d’une caution, après qu’il ait présenté sa
carte de lecteur. Cette caution lui sera rendue au retour du CD-ROM. La bibliothèque
dispose de postes informatiques permettant une consultation sur place des CD-ROM. Le
microfilm lui sera remis sous condition qu’un écran de lecture soit libre ; en effet un microfilm
ne pourra jamais être prêté à domicile.
S’il désire emprunter chez lui un CD-Rom ou un livre, il doit en sortant se présenter à
un employé de la bibliothèque et lui fournir sa carte de lecteur et le document; l’employé
référence alors l’emprunt par le numéro du lecteur et par la côte du document.
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Toute mise en circulation de CD-ROM ou de microfilm génère une fiche de prêt dans le
système informatique. De même lors d’emprunts à domicile d’un livre ou d’un CDROM.
Les achats des documents, ainsi que les inscriptions de nouveaux usagers seront réalisés
uniquement par le personnel de la bibliothèque. Les prêts de documents aux usagers pourront
être effectués par le personnel bien sûr, mais également par une équipe de bénévoles qui
n’auront ce droit accordé que pour une période limitée. Les usagers quant à eux auront
possibilité de consulter la liste des documents et de savoir si ceux ci sont disponibles (ni
prêtés, ni perdus).
L’enregistrement d’un nouveau document génère un numéro (sa côte) unique et non
récupérable ; ce numéro est incrémenté automatiquement. De même pour l’enregistrement
de nouveaux lecteurs.
Il est cependant possible de modifier les caractéristiques des fiches lecteurs (adresse. . . )
et de mettre hors service un document qui a été perdu ou volé. On ne pourra jamais retirer
une fiche document ni une fiche lecteur ; une deuxième approche du problème permettra de
gérer le surcroı̂t de fiches lecteurs inutilisées (déménagement du lecteur, . . . ).
Un prêt ne sera accordé qu’à la condition que le lecteur ait réglé sa cotisation et n’ait pas
plus de 5 emprunts simultanés. Le prêt est daté et après 4 semaines, une lettre de relance
sera envoyée au lecteur. Ces relances seront effectuées à la demande du bibliothécaire.
Les employés de la bibliothèque peuvent consulter les états des lecteurs (lesquels,nombre
d’emprunts,. . . ).
Les conclusions d’une étude d’opportunité commandée par le conseil municipal recom-
mande de procéder à une analyse plus poussée des besoins pour s’assurer d’une réelle adap-
tation aux exigences de la bibliothèque de la ville, mais aussi pour prévoir les besoins de
stockage et d’expansion anticipés pour les prochaines années.
Voici les grandes lignes des activités que le système devra gérer.
La bibliothèque compte 500 000 documents repartis comme suit: des livres catégorisés
selon la classification Dewey, des périodiques, des journaux et disques compacts. L’ensemble
de ce matériel est admissible soit au prêt, soit à la location (frais exigés), soit à la consultation
sur place.
Le(la) bibliothécaire inscrit les données concernant les documents commandés (livres,
périodiques, journaux, cassettes vidéo, disques compacts). Au moment de leur réception,
il procède à leur classification, en fait une indexation à partir d’une liste de descripteurs
qui serviront à faciliter le repérage, et il complète les fiches sujets, auteurs et titres. Le(la)
bibliothécaire ajoute les nouveaux titres, le nombre d’exemplaires, fait la mise à jour ou le
retrait de titres et d’exemplaires,
Les disques compacts et certains livres fortement en demande, sont par ailleurs loués
(frais exigés) à la semaine. Les autres prêts réguliers de livres sont faits pour des périodes
de 3 semaines. Les périodiques et les journaux ne sont jamais prêtés. Un client qui désire
emprunter ou louer un document déjà sorti peut demander que son nom soit inscrit sur une
liste de réservation. Une amende de 0,10$ par jour pour les prêts réguliers et de 0,50$ par
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jour pour les locations est exigée pour chaque jour de retard.
Au comptoir, des lecteurs optiques seraient installés pour lire le numéro d’identification
du code-barre de chaque document et de la carte client qui devra être inscrit dans le système.
L’inscription sera gratuite pour les membres résidants et des frais d’inscription seront exigés
des non - résidants. Aucun prêt ne devrait être accepté sans cette carte, et une limite
maximale de 5 documents est fixée pour les prêts, les locations et les réservations.
Des terminaux répartis çà et là faciliteront la consultation des index, la recherche des
documents et la réservation de documents. Le prêt et le retour des documents ne pourront
être effectués qu’au comptoir central de la bibliothèque, à des postes de travail distincts
opérés par un préposé. De plus, le système servira à l’inscription des clients et à l’émission
des cartes clients et à la classification des documents. Enfin, le système produira des rapports
sur une base quotidienne, mensuelle ou annuelle présentant des statistiques sur les prêts,
retards, frais et amendes perçues, livres perdus, etc.
2 Travail demandé
1. On demande la réalisation des classes Java permettant l’implémentation de la descrip-
tion de chaque projet.
3 Modalité d’évaluation
Le projet doit être rendu une semaine avant le jour de soutenance par mail à l’adresse
email kafhalisaid@gmail.com sous forme d’une pièce jointe au format ZIP qui devra con-
tenir les fichiers et répertoires suivants :
• Un fichier README contenant les noms et prénoms des membres du groupe, la manière
de compiler les programmes, ainsi qu’une description du contenu des répertoires ;
• Soutenance orale présentant votre projet, au cours de laquelle vous devrez tous répondre
aux questions sur votre projet.
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