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MINISTÈRE DE L´URBANISME MINISTÈRE DE L´ÉCONOMIE

ET DU LOGEMENT ET DES FINANCES

Direction des affaires économiques Commission centrale des marchés.


et internationales. Groupe permanent d´étude
des marchés de travaux.

MARCHÉS PUBLICS
Cahier des clauses techniques générales
applicables aux marchés publics de tra-
vaux (C. C. T. G. - Travaux).

FASCICULE N° 69
TRAVAUX EN SOUTERRAIN

Circulaire n° 82-55 du 17 juin 1982.

Tous renseignements ou observations au sujet du présent fascicule


doivent être adressés :
- soit au secrétariat général de la commission centrale des
marchés, 41, quai Branly, 75700 Paris (tél. : 550-71-11,
poste 31-85);
- soit au secrétariat du G. P. E. M. T., conseil général des ponts et
chaussées, ministère de l´urbanisme et du logement, 246, bou-
levard Saint-Germain, 75007 Paris (tél. : 544-39-93, poste 40-14).

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-I-

FASCICULE N° 69 DU C. C. T. G.
Travaux en souterrain.

TABLE DES MATIERES

TEXTES
Pages.

Circulaire n° 82-55 du 17 juin 1982 1


Fascicule n° 69 du C. C. T. G. « Travaux souterrains » 5
Annexes aux commentaires du C. C. T. G. 47
Annexe n° 1. - Note pour la rédaction du C. C. A. P. 47
Annexe n° 2. - Guide « Dossier de consultation » 59
Annexe n° 3. - C. C. T. P. type 69
Annexe n° 4. - Bordereau des prix types 109
Annexe n° 5. - Lexique 149
Annexe n° 6. - Fiches techniques 155
Annexe n° 7. - Guide P. T. S. S. 183
Annexe n° 8. - Documentation pour l´établissement des
projets 213
Note de présentation et rapport du groupe de travail 217

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MINISTÈRES : DE L´URBANISME ET DU LOGEMENT ; DES TRANSPORTS ;
DE L´ENVIRONNEMENT. - TEXTES OFFICIELS

Classement. N° du texte.

136-0 707 (82-25 bis)

MINISTÈRE DE L´URBANISME
ET DU LOGEMENT

Direction des affaires économiques


et internationales.

CIRCULAIRE N° 82-55 DU 17 JUIN 1982


relative au fascicule n° 69 « Travaux en souterrain
du cahier des clauses techniques générales appli-
cables aux marchés publics de travaux ».
(Non parue au Journal officiel.)

Référence :
Décret n° 82-508 du 14 juin 1982 modifiant la composition du
cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés
publics de travaux et approuvant ou modifiant divers fascicules.
Annexe :
Fascicule n° 69 « Travaux en souterrain et ses annexes ».
Texte annulé :
Fascicule spécial n° 69-15 quater du Bulletin officiel du ministère
de l´équipement et du logement.

Le ministre de l´urbanisme et du logement


à
Messieurs les directeurs et chefs de service de l´adminis-
tration centrale ;
Messieurs les ingénieurs ruraux des ponts et chaussées
chargés d´une circonscription ou d´une mission d´ins-
pection générale ;
Messieurs les directeurs régionaux de l´équipement (sous
couvert de Messieurs les préfets de région) ;
Messieurs les directeurs départementaux de l´équipement
(sous couvert de Messieurs les préfets) ;
Messieurs les chefs de service maritime (sous couvert de
Messieurs les préfets) ;
Messieurs les chefs de service de navigation ;

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-2-

Messieurs les directeurs des ports autonomes de Dun-


kerque, Le Havre, Rouen, Nantes - Saint-Nazaire, Bor-
deaux, Marseille, Strasbourg, Paris et la Guadeloupe ;
Messieurs les ingénieurs en chef des services spéciaux des
bases aériennes d´Ile-de-France, de la Gironde et des
Bouches-du-Rhône ;
Messieurs les chefs de service de l´aviation civile de
Djibouti, Moroni, Nouméa et Papeete ;
Messieurs les directeurs et chefs de service des travaux
maritimes de Toulon, Brest, Lorient, Cherbourg et
Rochefort ;
Monsieur le directeur général de l´aéroport de Paris ;
Messieurs les directeurs des services techniques centraux ;
Monsieur le directeur du laboratoire central des ponts et
chaussées ;
Messieurs les directeurs des centres d´études techniques
de l´équipement.
Le décret n° 82-508 du 14 juin 1982 modifiant la compo-
sition du cahier des clauses techniques générales applicables aux
marchés publics de travaux et approuvant ou modifiant divers fasci-
cules a approuvé, en particulier, le fascicule n° 69 « Travaux en sou-
terrain », du C. C. T. G. (art. 1er ), ce qui a entraîné l´annulation du
fascicule n° 68, titre II, de l´ancien C. P. C. qui traitait de la même
question (fascicule spécial n° 69-15 quater du Bulletin officiel du
ministère de l´équipement et du logement ).

Contenu des annexes à la circulaire.


Vous trouverez en annexe à la présente circulaire :
Le texte et les annexes du fascicule n° 69 du C. C. T. G. « Travaux
en souterrain » ;
En annexe à celui-ci, les annexes aux commentaires du C.C.T.G. :
Annexe n° 1. - Note pour la rédaction du C.C.A.P. type ;
Annexe n° 2. - Guide pour la rédaction du dossier de consultation
des entreprises ;
Annexe n° 3. - C.C.T.P. type ;
Annexe n° 4. - Bordereau des prix types ;
Annexe n° 5. - Lexique des mots techniques ;
Annexe n° 6. - Fiches techniques ;
Annexe n° 7. - Guide P.T.S.S. (participation du terrain stabilisé
au soutènement) ;
Annexe n° 8. - Documentation pour l´établissement des projets.
Le rapport du groupe de travail comprenant la note de présen-
tation du texte.

Ces textes appellent les commentaires suivants :

I. - C.C.T.G.
Les novations introduites sont décrites dans la note de présentation
du texte préparée par le groupe de travail.
Une novation importante du nouveau fascicule consiste à utiliser
pour l´application de l´article 3 du C.C.A.G., comme pièce pouvant
être rendue contractuelle, le mémoire de synthèse du dossier géo-
logique, géotechnique et hydrogéologique prévu à l´article 2.

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-3-

Des indications pour la rédaction de ce mémoire sont données


au paragraphe 3 du guide pour le dossier de consultation.
Conformément à la doctrine en matière de travaux publics exécutés
pour le compte de l´Etat, le fascicule n° 69 prévoit le visa par
le maître d´œuvre du piquetage (art. 4), des pièces du projet d´exé-
cution (art. 5, 9, 10, 17) et pour les travaux d´injection des documents
d´exécution (art. 14) des procédés et matériels employés pour le
dosage (art. 15), les valeurs limites des pressions (art. 16).
Dans le cas où les dispositions à prendre modifient les documents
du marché, l´approbation reste la règle (art. 5.4, 11.3, 12.2).

II. - ANNEXES AUX COMMENTAIRES

2.1. - Qualification des intervenants.


Le guide pour la rédaction du dossier de consultation des entre-
prises (annexe n° 2 aux commentaires du fascicule n° 69) insiste
en son paragraphe I sur la qualification des intervenants et donne
des conseils à ce sujet. Il s´agit là d´un point très important sur
lequel j´attire tout spécialement votre attention.
En particulier, le représentant du maître d´œuvre sur le chantier,
souvent dénommé directeur des travaux, doit présenter des réfé-
rences techniques suffisantes ; sinon il faut demander qu´il s´assure
des concours techniques nécessaires.
Les maîtres d´œuvre doivent être conscients que la conduite et le
règlement définitif d´un chantier de travaux en souterrain néces-
sitent un souci de travaux plus minutieux que pour un chantier de
travaux à l´air libre. Plusieurs articles nouveaux ont été introduits
pour y contribuer, telles les dispositions relatives aux rapports
journaliers et mensuels établis par l´entrepreneur (art. 16 du cahier
des clauses techniques particulières type) ou celles relatives aux
mesures et contrôles.

2.2. - Modalités de règlement .


L´attention des maîtres d´œuvre est attirée sur l´intérêt qu´il y a
à apliquer de manière systématique les modalités de règlement et
la rédaction des prix de bordereaux définis par le C. C. T. G. et
ses annexes.
En effet, ces textes établissent de manière précise les modalités
de règlement en définissant ce qui revient à chaque partie de
l´ouvrage : installations de chantier, soutènement, creusement,
mesures, etc.
2.3. - Profils types .
La définition des souterrains linéaires utilise des profils types.
Pour ne pas en multiplier le nombre, il convient de prévoir pour
chaque profil type une fourchette des quantités de soutènement
rémunérées sur prix unitaires dont la quantité devrait pouvoir
être adaptée en fonction du comportement du terrain sans que la
nature du profil type change.
Il peut être utile de donner, à titre indicatif, le total global des
longueurs d´application des profils types. Mais il convient de ne
pas localiser les profils types, sauf là où l´on possède les renseigne-
ments suffisants sur le terrain.
ULTE 82-25 bis. - 2.

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-4-

2.4. - Problèmes d´hygiène et de sécurité .


La loi n° 76-1106 du 6 décembre 1976 définit la notion de sécurité
intégrée.
En vue de son application, le maître d´œuvre doit impérativement
établir à l´intention des candidats « une notice regroupant l´ensemble
des données qui sont de nature à avoir une incidence sur l´hygiène
et la sécurité ». Des indications à ce sujet sont données dans le
guide pour la rédaction du dossier de consultation des entreprises
susvisé (§ 10). Les prescriptions contractuelles à envisager sont
indiquées dans la note pour la rédaction des cahiers des clauses
administratives particulières (annexe n° 1 aux commentaires du
fascicule n° 69) à l´article 8.4.5.
Pour les chantiers importants, le maître d´œuvre peut demander
aux candidats une note sur l´hygiène et la sécurité (§ 10 du guide
pour la rédaction du D. C. E.).
Le ministre de l´urbanisme et du logement,
Pour le ministre et par délégation :
L´ingénieur en chef des ponts et chaussées,
chargé de mission auprès du directeur,
M. MARTIN.

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-5-

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GÉNÉRALES

APPLICABLES AUX MARCHÉS DE TRAVAUX

FASCICULE N° 69

TRAVAUX EN SOUTERRAIN

Texte et commentaires.

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-6-

TABLE DES MATIERES

TEXTES
Pages.

CHAPITRE 1er

Généralités.

Article 1er . - Champ d´application 9


Article 2. - Documents d´études 9

CHAPITRE II

Provenance et qualité des matériaux et produits.

Article 3. - Choix des ciments 11

CHAPITRE III

Mode d´exécution des travaux.

Prescriptions générales.

Article 4. - Piquetage 11
Article 5. - Conception des ouvrages 13
Article 6. - Conditions techniques imprévues 15
Article 7. - Drainages 15
Article 8. - Mesures en place destinées à suivre l´évolution
du terrain et de l´ouvrage 15

Excavation.
Article 9. - Exécution des travaux d´abattage 17
Article 10. - Exécution des déblais en présence de venues
d´eau 17

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-7-

Pages.

Soutènement.

Article 11. - Purge et soutènement provisoire des parois de


l´excavation 17

Revêtement.

Article 12. - Revêtement 19

Injections .

Article 13. - Types d´injections 21


Article 14. - Documents d´exécution des travaux d´injection. 21
Article 15. - Composition, contrôle et préparation des pro-
duits à injecter 23
Article 16. - Contrôle de la mise en œuvre des injections 23
Article 17. - Ouvrages annexes 25

CHAPITRE IV

Définition technique des prestations.

Article 18. - Installation générale et repliement des chan-


tiers 25
Article 19. - Délimitation des travaux en souterrain 27
Article 20. - Limites contractuelles des volumes 27
Article 21. - Déblais 33
Article 22. - Soutènements 35
Article 23. - Revêtements 37
Article 24. - Aciers pour béton 39
Article 25. - Coffrages 39
Article 26. - Sujétions pour venues d´eau et évacuation des
eaux 41
Article 27. - Forages et injections 45
Article 28. - Appareils pour les mesures effectuées pendant
les travaux 45

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COMMENTAIRES -8-

Le fascicule n° 69 est l´un des fascicules particuliers du cahier


des clauses techniques générales applicable aux marchés de travaux
publics visés à l´article 3.1.1 du cahier des clauses administratives
générales.
Il ne traite pas des travaux de second œuvre tant de génie civil
tels que chaussées, voies, structure, etc., que des travaux d´équipe-
ment, éclairage, ventilation, etc.

1.1. Les commentaires n´ont aucun caractère contractuel; ils ont


pour objet de faciliter la rédaction des cahiers des clauses
techniques particulières. Les limites géométriques d´appli-
cation du présent fascicule sont fixées par le C.C.T.P.
Lorsque l´exécution d´ouvrages souterrains conduit à l´uti-
lisation de procédés particuliers, le marché apporte tous les
compléments nécessaires aux différents chapitres du présent
fascicule en se référant notamment, sous réserve de leur
adaptation, aux dispositions des fascicules du cahier des
clauses techniques (C.C.T.G.), qui concernent ces procédés
particuliers, ceci conformément à l´article 3.1.1 du C.C.A.G.
Un tunnel ou galerie est une cavité linéaire creusée dans
le terrain, assortie ou non d´un revêtement, d´une section
supérieure à 2 mètres carrés ; le terme « galerie » s´appli-
quant plus particulièrement aux ouvrages de service, de
reconnaissance, hydrauliques ou destinés à faire passer des
câbles aux canalisations. Un puits est une excavation profonde
et étroite pratiquée dans le terrain à l´exclusion des puits
de fondation.

L´objet principal du mémoire de synthèse du dossier géologique,


géotechnique et hydrogéologique, est d´expliciter les informations
relatives aux terrains traversés et plus généralement les bases sur
lesquelles le maître d´œuvre a établi sa conception de l´ouvrage et
l´avant-métré correspondant.
C´est également à partir de ce mémoire de synthèse que l´entre-
preneur se fonde pour choisir les méthodes d´exécution, pour fixer
la proportion des différents types de soutènement, s´ils ne sont
pas suffisamment définis par le D.C.E. et pour rétablir ses prix.

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-9- TEXTE

EXECUTION DES OUVRAGES EN SOUTERRAIN


er
CHAPITRE I
Généralités .
Article 1er.
Champ d´application.
1.1. Le présent fascicule concerne l´exécution des travaux en
souterrain qu´ils soient neufs, d´entretien ou de réfection, à
caractère permanent ou provisoire.
Les travaux en souterrain, qui font l´objet du présent fasci-
cule, ont trait aux travaux exécutés à partir de postes de
travail situés au-dessous de la surface du sol avec en général
une couverture de terrain naturel (tunnels, galeries, chambres,
usines) ou à grande profondeur (puits).
Sauf stipulation contraire du marché, les ouvrages construits
en tranchée couverte ne sont pas concernés par le présent
fascicule.

1.2. Les calculs relatifs aux ouvrages ou éléments d´ouvrages que


l´entrepreneur peut être conduit à présenter en vertu des
dispositions du marché sont établis en suivant les règles en
vigueur concernant leurs matériaux constitutifs (maçonnerie,
béton armé, béton précontraint, acier ou bois) sous réserve
des prescriptions propres au présent fascicule ou du C.C.T.P.

Article 2.
Documents d´études.
Les dispositions du présent fascicule s´appliquent compte tenu des
données géologiques, géotechniques et hydrogéologiques ayant servi
de base à la conception des ouvrages et devant servir de base à
leur exécution. Ces données figurent dans le mémoire de synthèse
du dossier géologique, géotechnique et hydrogéologique.
Ce mémoire établi par le maître d´œuvre contient celles des
données qui ont été retenues et interprétées en vue de l´établisse-
ment du marché, à partir des résultats des sondages, des rensei-
gnements recueillis au cours de l´exécution des puits ou galeries de

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COMMENTAIRES - 10 -

Le mémoire de synthèse définit les conditions normalement pré-


visibles. La comparaison entre ce document et les conditions qui
seront réellement rencontrées permettra de déterminer si l´on est
dans les conditions d´application des articles 14, 15, 16, 17, 19 du
C.C.A.G. ou de l´article 6 du C.C.T.G.

3. Des prescriptions spéciales peuvent intervenir selon le type et


l´usage de l´ouvrage, la nature du terrain et la nature des
eaux pouvant être rencontrées.
Le maître d´œuvre indique la qualité des eaux et des sols.
La percolation de l´eau à travers le milieu en contact avec le
revêtement peut en augmenter l´agressivité. On attire l´attention
du choix du ciment dans ce cas.
Pour le choix des ciments exposés aux eaux de mer ou à
haute teneur en sulfate, on se réfère aux listes d´aptitude
des ciments publiées annuellement par le ministère compétent.
En présence d´eau acide, d´eau très peu minéralisée ou polluée,
il convient de justifier le choix du ciment.

4. Dans le cas de galeries de tunnels de grande longueur, il convient


de préciser dans le C. C. T. P. la périodicité des vérifications
du piquetage complémentaire par les agents du maître d´œuvre
assistés des agents de l´entrepreneur.

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- 11 - TEXTE

reconnaissance ou postérieurement, des essais ou mesures effectuées


en laboratoire ou sur le site, des informations sur les eaux de sur-
face ou souterraines.

CHAPITRE II
Provenance et qualité des matériaux et produits.

Article 3.
Choix des ciments.
Sauf stipulations contraires du C. C. T. P., l´entrepreneur soumet
à l´acceptation du maître d´œuvre les caractéristiques et la prove-
nance des ciments qu´il propose d´utiliser pour chaque type d´ouvrage
en tenant compte de l´action des milieux traversés et des eaux
transitées.

CHAPITRE III
Mode d´exécution des travaux.

PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

Article 4.
Piquetage.
Le piquetage général est effectué avant le commencement des
travaux, au moyen de repères maçonnés établis aux abords de
chaque attaque et raccordés en plan et en altitude aux repères visés
à l´article 27 du C. C. A. G.
Sur la base du piquetage général, l´entrepreneur a la charge et
la responsabilité de l´implantation et du nivellement du projet en se
conformant au plan général d´implantation. L´entrepreneur soumet
au visa du maître d´œuvre dans un délai de deux mois, sauf pres-
cription contraire du C. C. T. P. à dater de la notification de
l´ordre de service prescrivant le commencement des travaux, le plan
détaillé du piquetage du tunnel et le mode opératoire.
Les repères implantés, tant à l´extérieur qu´en souterrain, doivent
être indestructibles c´est-à-dire constitués par des plots métalliques
scellés, soit dans le rocher, soit dans un massif de béton et implantés
dans un trou situé dans le sous-sol ou sous le radier ; en dehors des
périodes d´observation, ces trous sont recouverts par une dalle en
béton ou une plaque métallique.
L´entrepreneur est tenu de remédier immédiatement, à ses frais,
à toute erreur de sa part dans le pilotage ou l´implantation des
ouvrages.

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COMMENTAIRES - 12 -

5.1. La définition des ouvrages au moyen de profils types est en


général réservée aux tunnels, galeries ou puits.
La définition des ouvrages au moyen de plans et coupes est
nécessaire chaque fois que la forme de ceux-ci ou les lon-
gueurs d´application ne permettent pas d´y procéder commo-
dément avec des profils types.
L´article 20 définit en outre une ligne B dite « ligne contrac-
tuelle de règlement de l´excavation » qui fixe le volume des
déblais normaux. Sa position est donnée au C. C. T. P.
Le gabarit d´excavation (ligne A) est distinct de la ligne
contractuelle d´excavation (ligne B), à moins que la nature
prévisible du terrain ou la méthode d´excavation prévue ne
permette d´obtenir à l´avancement, sans sujétions particu-
lières, cette ligne contractuelle comme contour réel de
l´excavation.
La position relative des lignes A et E dépend de la nature
du terrain (possibilité ou non d´admettre des saillies du
terrain dans le revêtement) et de la nature du soutènement
(possibilité de l´intégrer tout ou partie dans le revêtement).

5.2. Le marché définit les ouvrages appelés à occuper l´espace au-


delà de la ligne E et à assurer le remplissage, le drainage
et l´étanchéité.

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- 13 - TEXTE

Article 5.

Conception des ouvrages.

5.1. Les ouvrages en souterrain à réaliser sont définis au moyen


de profils types ou bien par tous plans et coupes nécessaires.

5.2. Dans le cas d´utilisation des profils types, il est fait appel aux
lignes I, E, A définies ci-dessous :
a) La ligne I est la ligne d´intrados du revêtement ;
b) La ligne E est située à une distance « e » de la ligne I,
c´est la ligne conventionnelle d´extrados ;
c) La ligne A est la ligne qui définit le gabarit d´excavation
à l´intérieur duquel ne doit se trouver aucune saillie de
terrain au moment de l´achèvement de l´ouvrage ou de la
mise en place du revêtement.

5.3. Lorsque la définition des ouvrages est fixée par des plans et
coupes ces documents précisent les contours équivalents aux
lignes visées ci-dessus.

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COMMENTAIRES - 14 -

5.5. Le C. C. T. P. pourra demander que l´entrepreneur indique les


dispositions qu´il compte prendre pour obtenir le résultat
demandé.

6. Le règlement des travaux correspondants, s´effectue selon les


modalités de l´article 14 du C. C. A. G. ou exceptionnellement
de l´article 11.24 du C.C. A. G.
Ces modalités de règlement concernent les déblais et soutène-
ments. Elles s´appliquent également au revêtement si les dispo-
sitions techniques nouvelles concernant les déblais et soutène-
nements ont une incidence sur l´exécution du revêtement.
Les modalités de règlement adoptées devront toujours avoir
pour effet d´inciter l´entrepreneur à exécuter les travaux au
moindre coût. Il est en particulier, recommandé de ne recourir
qu´exceptionnellement au mode de règlement sur dépenses
contrôlées et seulement lorsqu´il subsiste des indéterminations
fondamentales sur les éléments nécessaires à la fixation des
prix.
En cas d´application du présent article, le délai d´exécution
pourra être prolongé dans les conditions de l´article 19.21
du C. C. A. G.

8.1. Le C. C. T. P. précise les conditions d´exécution de ces mesures,


même si elles ne sont pas faites par l´entrepreneur pour que
celui-ci puisse en évaluer les sujétions sur le déroulement
de ses travaux.
Le C. C. T. P. définit les types d´instruments qui sont
conservés jusqu´à la réalisation du revêternent et ceux qui
sont conservés jusqu´à la réception.

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- 15 - TEXTE

5.4. Sauf stipulations contraires du C. C. T. P. au fur et à mesure


que l´avancement permet une meilleure connaissance des
terrains traversés, l´entrepreneur soumet en cours d´exécution
au visa du maître d´œuvre le profil type ou les plans et
coupes qu´il propose d´exécuter et la zone d´ouvrage à laquelle
ce profil s´applique. S´il apparaît nécessaire d´adapter des
profils types différents de ceux prévus au marché, notam-
ment dans le cas de fortes convergences, l´entrepreneur les
soumet à l´approbation du maître d´œuvre.
5.5. L´entrepreneur doit prendre les dispositions nécessaires pour
pouvoir vérifier le respect des tolérances sur la position de
l´axe piqueté par rapport à l´axe théorique et sur la position
des lignes A et I, par rapport à l´axe piqueté et apporter
si nécessaire les corrections convenables.

Article 6.
Conditions techniques imprévues.
Si le caractère imprévu des conditions géotechniques ou hydro-
géologiques effectivement rencontrées impose une modification pro-
fonde de la conduite des travaux, l´entrepreneur en avise aussitôt
le maître d´œuvre et lui soumet les dispositions techniques nouvelles
qu´il propose d´adopter ; les décisions prises par le maître d´œuvre
sur le vu desdites propositions font l´objet d´un ordre de service.
Si l´urgence ne permet pas à l´entrepreneur de se conformer aux
prescriptions ci-dessus, il prend les mesures nécessaires et en avise
le maître d´œuvre dans les vingt-quatre heures.

Article 7.
Drainages .
Les drainages établis à titre définitif doivent être surveillés et
maintenus en état pendant les travaux par l´entrepreneur, jusqu´à
la réception de l´ouvrage.

Article 8.
Mesures en place, destinées à suivre l´évolution
du terrain et de l´ouvrage.
8.1. L´entrepreneur est tenu de prendre toutes les dispositions pour
permettre au maître d´œuvre de faire les mesures prévues
au marché. La pose des instruments de mesure correspon-
dants dans le terrain encaissant, dans le soutènement provi-
soire et dans le revêtement ainsi que le relevé de ces mesures
seront effectués sous la responsabilité du maître d´œuvre.
L´entrepreneur est tenu de ne pas détériorer et de conserver
l´accessibilité de tous les instruments de mesure qui sont
prévus au marché.
8.2. Les résultats des mesures prévues au marché sont communi-
qués régulièrement à l´entrepreneur.

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COMMENTAIRES - 16 -

9. Dans le cas où l´environnement impose des limitations impor-


tantes aux tirs, le C. C. A. P. indique les seuils admissibles de
vibration.
Dans le cas d´emploi de tunnelier pleine section ou de
machines à attaque ponctuelle, les prescriptions spécifiques à
leur utilisation sont précisées dans le marché en fonction
des caractéristiques connues des terrains traversés et de
l´état de surface désiré.

10.2. En attaque montante, l´évacuation des eaux est généralement


assurée par gravité dans une cunette de section appropriée.
En attaque descendante ou lorsque l´excavation présente des
discontinuités ou des obstacles en radier, les cunettes
aboutissent à des puisards de reprise, où sont installés les
moyens d´épuisement nécessaires.

11.1. Dans cette phase la purge a pour but l´élimination des éléments
de terrain dont le manque de stabilité pourrait mettre en
cause la sécurité du personnel.

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- 17 - TEXTE

8.3. Les résultats des mesures analogues, faites à l´initiative de


l´entrepren eur en cours de travaux sont communiqués régu-
lièrement au maître d´œuvre s´il en fait la demande.

Article 9.
Exécution des travaux d´abattage.

Dans le cas d´emploi d´explosifs, l´entrepreneur doit prendre les


précautions nécessaires pour que le tir des volées ne compromette
pas la stabilité des soutènements provisoires, et ne détériore pas
les revêtements déjà exécutés.
Les plans de tir et leurs adaptations éventuelles sont soumis au
visa du maître d´œuvre.

Article 10.

Exécution des déblais en présence de venues d´eau.

10.1. Dans les zones où des venues d´eau importantes sont à


redouter, l´entrepreneur, après accord du maître d´œuvre,
doit prendre les précautions nécessaires pour éviter leur
irruption, notamment en exécutant dans les conditions pré-
vues au marché un ou plusieurs forages de reconnaissance
au front de taille, destinés à reconnaître les terrains à
l´avancement et à déceler la présence éventuelle d´eau sous
pression.

10.2. L´entrepreneur doit assurer l´évacuation des eaux jusqu´à


l´extérieur dans les conditions prévues au marché.
Dans les attaques descendantes, il soumet au visa du
maître d´œuvre les dispositions qu´il compte prendre pour
être en mesure, en cas d´envahissement subit du chantier
par les eaux, de limiter les risques d´accident.

Soutènement.

Article 11.
Purge et soutènement provisoire des parois de l´excavation.

11.1. Dès l´entrée en souterrain, l´entrepreneur est tenu de dispo-


ser des moyens nécessaires pour réaliser les différents types
de soutènements provisoires prévus au marché tels que :
boulons, béton projeté, cintres, blindage, etc.
Au fur et à mesure de l´avancement des travaux, les
parois de l´excavation sont purgées avec soin et les éléments
de soutènement provisoires qui apparaissent nécessaires
sont mis en œuvre.

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COMMENTAIRES - 18 -

11.2. On entend par soutènement provisoire, l´ensemble des moyens


permettant d´assurer la stabilité de l´excavation jusqu´à la
mise en place du revêtement définitif.

11.3. Le béton est un moyen privilégié de blocage derrière les


blindages.

11.4. Le C. C. T. P. fixe le délai maximal pendant lequel le soutè-


nement provisoire peut être laissé en place en attente du
revêtement.

12. Lorsque l´ouvrage comporte des revêtements, le marché en


précise la nature et le mode d´exécution.

12.1. Dans cette phase la purge et le nettoyage ont pour but


d´assurer un bon accrochage du béton de revêtement.
La vérification du clavage se fait en général par forages
dont le C. C. T. P. fixe la fréquence et la disposition.

Ressaisie DTRF
- 19 - TEXTE

11.2. En cours de travaux et dans le cadre des dispositions de


principe prévues au marché, l´entrepreneur soumet en temps
opportun au visa du maître d´œuvre le soutènement provi-
soire qu´il se propose d´employer en justifiant son adaptation
aux terrains rencontrés.
En vue d´assurer la sécurité, l´entrepreneur est tenu de
procéder à toutes vérifications et modifications ou tous
remplacements utiles à son initiative ou sur demande du
maître d´œuvre.
Les mesures prises en cas d´urgence par l´entrepreneur
et sans visa préalable du maître d´œuvre devront être
signalées à celui-ci vingt-quatre heures au plus tard après
leur début d´exécution.
11.3. Le mode de remplissage des cavités lorsqu´il s´en produit sera
soumis à l´approbation du maître d´œuvre.
Les cintres doivent être calés au terrain au cours de leur
pose. Les cavités subsistant derrière les blindages sont
bloquées au fur et à mesure de l´avancement.
Sauf stipulation contraire du marché, le bois n´est utilisé
comme soutènement provisoire et blindage qu´en cas d´ur-
gence ou sur autorisation du maître d´œuvre.
11.4. L´entrepreneur conserve la responsabilité du soutènement
provisoire jusqu´à la réalisation du revêtement définitif.
Dans le cas où des sections ne comportent pas de revête-
ment cette responsabilité subsiste jusqu´à la réception.
11.5. Aucun bois de soutènement ne doit être abandonné sauf auto-
risation expresse du maître d´œuvre. Les cintres et blin-
dages métalliques sont incorporés à l´ouvrage définitif sauf
prescription contraire du maître d´œuvre. Les boulonnages
et le béton projeté sont normalement incorporés dans l´ou-
vrage définitif.

Revêtement.
Article 12.
Revêtement .
12.1. La mise en œuvre du revêtement en béton coulé ne doit
être entreprise qu´après purge et nettoyage du support
(rocher, béton projeté, cintres, etc.).
Les conditions dans lesquelles sont remplies les excava-
tions que l´entrepreneur estime nécessaires pour l´exécu-
tion des travaux (niches, garages, surlargeurs, etc.) sont
soumises à l´approbation du maître d´œuvre.
Les venues d´eau doivent être captées et canalisées
jusqu´aux dispositifs d´évacuation avant toute exécution du
revêtement.
Le bétonnage du revêtement de l´excavation ne pourra
commencer qu´après réception de l´excavation par le
maître d´œuvre.
Les revêtements exécutés à pleine fouille sont bloqués
contre les parois de l´excavation.
Le contact du revêtement et du terrain doit être vérifié
plus particulièrement en clé de voûte ; les vides subsis-
tants sont comblés par des injections de remplissage.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 20 -

12.2. Les conditions de remplissage du vide subsistant entre le


revêtement préfabriqué et le terrain seront déterminées par
le maître d´œuvre en tenant compte du tracé du tunnel, du
type de machine adopté, du terrain rencontré et du mode
de revêtement.
Plusieurs cas sont à considérer :
- les conditions de remplissage du vide entre le revê-
tement et le terrain sont prévues par le marché ;
c´est le cas général ;
- les conditions du marché sont inadaptées ou insuf-
fisantes ; soit le maître d´œuvre prescrit une modi-
fication, soit l´entrepreneur propose au maître
d´œuvre des dispositions différentes.
Dans ce dernier cas, l´entrepreneur les soumet au maître
d´œuvre avec toutes les justifications nécessaires.

13. Le C.C.T.P. précise :


- le but des injections ;
- les modalités techniques d´exécution et de contrôle ;
- s´il y a lieu, les quantités maximales à ne pas dépasser,
les caractéristiques des forages et leur répartition, plus
particulièrement en matière d´injections de consoli-
dation et de traitement, les zones à traiter et le type
de coulis, et les caractéristiques des terrains à obte-
nir telles que leur résistance ou leur perméabilité ;
- la gamme de pressions et de débits à laquelle les appa-
reils d´injections doivent satisfaire ;
- les précautions à respecter pour ne pas compromettre
la sécurité de l´ouvrage et celle des ouvrages voisins
ainsi que la tenue des terrains environnants.

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- 21 - TEXTE

12.2. Dans le cas de revêtements réalisés à l´aide de voussoirs, les


éléments du revêtement préfabriqué sont déterminés sans
omettre les contraintes imposées par le stockage, par la
manutention ainsi que par la poussée des vérins de mise
en place. S´ils ne sont pas fixés au C. C. T. P. la forme,
l´épaisseur, les armatures et le dosage en ciment du béton
et s´il y a lieu le mode d´exécution des joints, des revête-
ments en voussoir seront soumis par l´entrepreneur à
l´approbation du maître d´œuvre.
La nature et le procédé de mise en œuvre du matériau
de remplissage entre le revêtement et le terrain sont
adaptés au revêtement et au dispositif d´étanchéité pour
former un ensemble répondant à la destination du tunnel.

Injections .

Article 13.
Types d´injections.
Les injections sont classées comme suit selon le but qui leur
est assigné :
a) Traitement du terrain avant les travaux d´excavation.
Les injections de traitement du terrain ont pour but d´améliorer
les caractéristiques mécaniques du terrain (injection de consolida-
tion) ou de réduire sa perméabilité (injection d´étanchement) de
manière à établir des conditions normales d´exécution de l´exca-
vation.
b) Traitement d´ouvrages neufs ou en service :
- injections de remplissage ;
- injections de collage ;
- injections de consolidation ;
- injections de régénération.
Les injections de remplissage ont pour but de combler les
vides pouvant subsister dans la partie comprise entre le contour
de l´excavation et le revêtement après l´exécution de ce dernier,
notamment en calotte lorsqu´il s´agit d´un tunnel ou d´une galerie.
Les injections de collage ont pour but de parfaire la liaison du
terrain au revêtement et assurer un léger traitement du terrain
encaissant.
Les injections de consolidation ont pour but d´améliorer les
caractéristiques mécaniques du terrain sur une épaisseur adaptée
aux conditions du milieu.
Les injections de régénération du revêtement ont pour but
d´améliorer sa résistance et son étanchéité.
Article 14.
Documents d´exécution des travaux d´injection.
Pour chaque zone à traiter, l´entrepreneur soumet au visa du
maître d´œuvre un document qui précise :
- la répartition et l´ordre d´exécution des forages ainsi que
leurs caractéristiques ;

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COMMENTAIRES - 22 -

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- 23 - TEXTE

- le type de coulis et la nature des produits ;


- les quantités maximales de coulis à injecter par passe d´injec-
tion ou les pressions limites à respecter ainsi que les débits
limites d´injection ;
- l´ensemble des moyens de contrôle permettant de vérifier la
qualité du traitement réalisé.

Article 15.

Composition, contrôle et préparation des produits à injecter.

Sauf prescriptions contraires du marché, les proportions et la


provenance des matières entrant dans les produits à injecter sont
soumis par l´entrepreneur au visa du maître d´œuvre après étude
sur des produits préparés à l´aide du matériel de chantier et en
tenant compte des conditions de terrain effectivement rencontrées.
Sur le chantier, l´entrepreneur doit disposer des moyens et
matériels nécessaires pour contrôler, avec la fréquence fixée par le
marché, que la composition des produits qu´il prépare en vue de leur
injection, est bien conforme à celle qui a été arrêtée.
Les procédés et les matériels employés pour le dosage de tous
les constituants doivent être soumis au visa du maître d´œuvre.

Article 16.

Contrôle de la mise en œuvre des injections.

La valeur limite de la pression d´injection ou du débit à ne pas


dépasser est soumise au visa du maître d´œuvre. L´entrepreneur
doit prendre toutes dispositions utiles à cet effet, notamment en
installant un limiteur de pression à la sortie de l´appareil d´injection.
De plus, sauf stipulations contraires du C.C.T.P., un manomètre
enregistreur et un manomètre indicateur sont branchés en perma-
nence sur chaque appareil d´injection.
Pour chaque appareil d´injection, l´entrepreneur fournit un rapport
sur lequel sont notés :
- la date et la durée de chaque travail ;
- les numéros des forages traités et, s´il y a lieu, les profondeurs
des passes injectées ;
- la nature et les quantités des produits injectés ;
- dans le cas où différentes passes sont exécutées pour une
même nature d´injection, les pressions au début et à la fin
de chaque passe.

L´entrepreneur conserve les diagrammes des pressions enregistrées,


les tient à tout moment à la disposition du maître d´œuvre et les lui
remet à la fin du chantier.

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COMMENTAIRES - 24 -

17. Les ouvrages annexes auxquels le présent article s´applique


sont ceux qui ont pour but, soit de tenir le délai d´exécution,
soit de faciliter la circulation ou la commodité du travail. Par
exemple : fenêtre, descenderies, puits d´attaque, galeries, ni-
ches, excavation pour garage, poste de transformation ou
atelier, toute surlargeur pour croisement des véhicules.

18. Compte tenu de la complexité des travaux en souterrain, il est


nécessaire dans un souci d´harmonisation de préciser les
tâches essentielles qui sont normalement incorporées dans les
prix de règlement, étant rappelé que, conformément à l´ar-
ticle 10.1 du C.C.A.G., les prix sont réputés comprendre
toutes les dépenses et sujétions d´exécution des travaux nor-
malement prévisibles. Pour l´établissement du bordereau des
prix unitaires du marché, il est recommandé d´utiliser les
définitions de prix données au bordereau de prix type.
Au cours de l´exécution des travaux souterrains, certaines
quantités notamment pour le soutènement peuvent être très
différentes des estimations initiales. La répartition sur les
prix élémentaires des charges fixes peut s´en trouver boule-
versée. Il est donc nécessaire de prendre en compte séparé-
ment toutes les dépenses d´installation de chantier.
L´installation des chantiers fera l´objet dans les pièces parti-
culières du marché de prix forfaitaires dont l´échelonnement
de paiement sera normalement :
- 70 p. 100 du forfait après réalisation de l´installation, le
matériel étant amené à pied d´œuvre ;
- Le solde après repliement de tous les matériels et ins-
tallations, l´enlèvement des matériaux en excédent et
la remise en état des lieux.
Il sera également possible de former des prix distincts
d´installation et de repliement.
Pour des chantiers importants, les coûts d´installation des
dispositifs destinés à assurer la sécurité et l´hygiène pourront
être rémunérés par des prix particuliers (par exemple : postes
de secours, ambulance, liaison permanente spéciale, etc.).

Ressaisie DTRF
- 25 - TEXTE

Ouvrages annexes.
Article 17.
Ouvrages annexes non prévus au marché.
Les ouvrages annexes souterrains qui ne sont ni prévus au mar-
ché ni notifiés par ordre de service et que l´entrepreneur serait
conduit à prévoir pour faciliter l´exécution des travaux, font l´objet
de projets à soumettre au visa du maître d´œuvre. Ces projets
comprennent les plans, l´indication du mode d´exécution et les
dispositions à prendre pour obturer les volumes ou revêtir les
surfaces afin que la pérennité du souterrain et son utilisation ne
soient pas compromises. Les travaux correspondants restant à la
charge de l´entrepreneur.
En fin de chantier, l´entrepreneur doit remettre au maître d´ou-
vrage les plans conformes à l´exécution.

CHAPITRE IV

Définition technique des prestations.

Article 18
Installation générale et repliement des chantiers.

La prestation installation et repliement des chantiers comprend


l´amenée, l´installation, l´amortissement, l´entretien et le repliement
de toutes les installations de chantier afférentes aux travaux définis
dans le C.C.T.P. y compris les remaniements et renforcements
accompagnant les diverses phases d´exécution des travaux.
Elle comprend également :
- l´amenée et le repliement de tous les matériels nécessaires à
l´exécution des travaux ;
- toutes les sujétions de circulation ;
- l´installation des dépôts d´explosifs que l´entrepreneur jugerait
bon de constituer;
- le moyen de transport en galerie mis à la disposition du maître
d´œuvre ;
- les dispositifs destinés à assurer la sécurité et l´hygiène ;
- les dispositifs pour le traitement et l´évacuation des effluents ;
le recueil, la décantation et le déshuilage des eaux issues
du tunnel, ainsi que pour la mesure hebdomadaire de leur
débit ;
- les dispositifs d´éclairage et de ventilation du chantier ;
- l´enlèvement des matériaux en excédent et la remise en état
des lieux, y compris le remodelage des zones d´installation.
Elle ne comprend ni les frais d´exploitation (gardiennage, dé-
penses de consommation des services publics, frais d´exploitation
des matériels, etc.) ni les charges variables relatives à la sécurité
et l´hygiène (ventilation, etc.) qui sont réputés compris dans les
prix unitaires.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 26 -

20. Les valeurs de « d » sont données par le C. C. T. P. et par les


profils types ou par les plans et coupes.
En cas de besoin, la valeur de « d » peut varier sur les
contours de l´excavation, notamment entre radier et voûte.
Ces dispositions partent du principe suivant : lors de la
réalisation d´un ouvrage en souterrain, il est pratiquement
impossible (sauf dans le cas d´un terrain particulièrement
favorable ou de l´emploi d´une technique particulière de
découpage de celui-ci à l´avancement ; bouclier ou machine
foreuse) d´obtenir une excavation dont le contour corresponde
à très peu près à celui qui est strictement nécessaire.
Dans la plupart des cas, le contour réel de l´excavation
présente, par conséquent, des creux et des saillies par rap-
port à une ligne moyenne.
Dans chaque profil type fixé par le C. C. T. P., il est souhai-
table que la ligne B soit choisie en fonction des diverses
natures de terrain afin qu´en exécution il y ait sensiblement
une compensation entre les creux et les saillies.
Une fois fixée, elle acquiert le caractère de ligne contrac-
tuelle de règlement.
En pratique l´excavation réelle présente certaines distor-
sions par rapport à la ligne contractuelle de règlement
d´excavation B.
Par voie de conséquence :
- ou bien le revêtement comporte également des excé-
dents par rapport à la ligne d´extrados E (cas de
revêtement bloqué à pleine fouille) ;
- ou bien le volume des matériaux destinés à remplir
l´intervalle compris entre l´extrados du revêtement
et le contour réel de l´excavation comporte lui-même
des excédents.
Le cas où les lignes E et B sont confondues correspond
aux revêtements bloqués à pleine fouille.
Dans ce cas, la section du revêtement intervenant dans
les calculs pour définir chaque profil type est délimitée à
l´extrados par la ligne contractuelle de règlement d´excava-
tion B si la présence de saillies du terrain dans le revête-
ment n´a pas d´incidence défavorable sur la résistance intrin-
seque de ce dernier (terrain homogène de résistance au moins
égale à celle du revêtement) ou sur la position des armatures
(revêtement sans armatures à l´extrados).
S´il n´en est pas ainsi, la section du revêtement intervenant
dans les calculs est généralement délimitée par le gabarit
d´excavation (ligne A).

Ressaisie DTRF
- 27 - TEXTE

Article 19.

Délimitation des travaux en souterrain.

Sauf stipulation contraire du marché, la limite contractuelle


entre les travaux en souterrain et ceux à l´air libre est la même
pour toutes les natures de travaux.

Article 20.
Limites contractuelles des volumes.
Cas des travaux définis par des profils types. - La limite du
volume des déblais normaux est matérialisée sur ces profils par
une ligne B, dite « ligne contractuelle de règlement de l´exca-
vation », définie par sa distance « d » au gabarit d´excavation A ;
au cas où la ligne B n´aurait pas été explicitement définie, elle
sera sensée confondue avec la ligne A, ou avec la ligne E si celle-ci
est extérieure à la ligne A.
La limite du volume des revêtements normaux en béton est
matérialisée par la ligne E.
Cas des travaux définis par des plans et coupes. - Les limites
sont semblablement constituées par des contours équivalents tels
que définis à l´article 5.3 ci-avant.
Les volumes de déblais ou de revêtement en souterrain, qui
doivent être pris en compte en vue de leur règlement, sont déter-
minés conformément aux dispositions des articles n° 21 et n° 23
ci-après.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 28 -

Les principaux cas qui peuvent se présenter sont traités


ci-après.

Croquis n° 1.
Revêtement bloqué à pleine fouille sans soutènement
autre que boulons d´ancrage.

Les déblais sont payés sans abattement jusqu´à la ligne B,


au-delà de B les prix unitaires de déblais sont frappés de
l´abattement de 70 p. 100 (voir art. 21.2). De même le béton de
revêtement est payé sans abattement jusqu´à B et avec un
abattement de 30 p. 100 au-delà de E (voir art. 23).

Croquis n° 2.
Béton projeté en soutènement suivi de béton coffré.

L´épaisseur moyenne de béton projeté prescrite par le


C. C. T. P. est e´. La distance entre les lignes A et E est
fixée à d - e´.
Les modalités de règlement des déblais et du béton de
revêtement sont les mêmes que précédernment. Le volume
de béton projeté pris en compte est le volume mesuré à
la gâchée dans la limite de 110 p. 100 du volume théorique
(voir art. 22.9).

Ressaisie DTRF
- 29 - TEXTE

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 30 -

Croquis n° 3.

Cintres. - Plaques. - Béton de blocage derrière plaques.

La ligne A coïncide avec la ligne d´extrados des cintres.


Les modalités de règlement des déblais sont les mêmes que
pour le cas précédent.
Pour le béton de blocage derrière les plaques, le volume
pris en compte est le volume réel mis en œuvre.
La ligne E coïncide avec la position moyenne des plaques.
Le béton de revêtement est mesuré entre les lignes I et E
et ne donne pas lieu en général à règlement de hors profils.

Croquis n° 4.
Revêtement préfabriqué bloqué au terrain par injections
de remplissage et de collage.

Les modalités de règlement des déblais sont les mêmes


que pour les cas précédents.
Le volume pris en compte pour le règlement des éléments
préfabriqués est calculé sur la base du volume de chaque
élément.
Les injections de remplissage et de collage sont prises en
compte pour le volume mis en œuvre (art. 27).

Ressaisie DTRF
- 31 - TEXTE

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 32 -

La rémunération des déblais s´effectue :


Soit par une série de prix classés en fonction de la nature du
terrain dans le cas où celui-ci est suffisamment connu ;
Soit par une série de prix classés en fonction de divers modes
de soutènement et en fonction des moyens d´abattage utilisés.
Dans ce deuxième cas les prix de chacune des catégories ci-dessous
sont différenciés en fonction des modes d´abattage utilisés, ceux-ci
étant les suivants :
- Abattage manuel ;
- Abattage mécanique :
a) A l´aide d´engins de terrassement ;
b) A l´aide d´une machine à attaque ponctuelle ;
c) A l´aide d´un tunnelier pleine section ;
- Abattage à l´explosif.
En règle générale, il convient que les prix soient différenciés
dans le cas d´un souterrain en grande section, en fonction du mode
d´attaque (pleine section, demi-section supérieure et stross, sec-
tions divisées) ou dans le cas d´un marché unique s´appliquant à
des sections, de surface très différentes par fourchettes de section.
1. Déblais en terrain de première catégorie.
Le terrain se tient tout seul ou, s´il nécessite un soutènement,
celui-ci est constitué de :
- quelques boulons d´ancrages dont le nombre maximum par
unité de surface ou par unité de longueur sera fixé par
le C. C. T. P. Ces boulons sont posés sur les parois de l´exca-
vation à l´exclusion du front de taille et complétés, le cas
échéant, par des plaques métalliques ou du grillage de
protection ;
- d´un dispositif de soutènement quel qu´il soit au-delà des envi-
rons immédiats du front de taille.

2. Déblais en terrain de deuxième catégorie.


Le soutènement provisoire des terrains est réalisé aux environs
immédiats du front de taille :
Soit par un boulonnage dense associé ou non à du béton projeté
;
Soit par des cintres métalliques ou des boisages de soutènement
complétés éventuellement par un habillage ou blindage partiel de
protection.
3. Déblais en terrain de troisième catégorie.
Le soutènement provisoire des terrains est réalisé par des cintres
métalliques ou des boisages de soutènement complétés par un enfi-
lage systématique à leur périphérie, à mesure de l´avancement
du front de taille et, éventuellement, par un blindage complet,
immédiatement en arrière de celui-ci.
Pour les deux premières catégories, la longueur à partir du
front de taille dans laquelle la pose du soutènement occasionne une
gêne à l´avancement doit être précisée pour certaines méthodes
d´exécution.

Ressaisie DTRF
- 33 - TEXTE

Article 21.
Déblais.
21.1. Généralités.
La prestation déblai comprend notamment :
- les opérations de pilotage ;
- l´abattage, le chargement, le transport et le déchar-
gement pour mise en dépôt ou en remblais aux
emplacements prescrits par le C. C. T. P. ;
- la purge et le réglage des parois de l´excavation y
compris le radier ;
- les frais correspondants de fonctionnement de la
ventilation et de l´éclairage ;
- les sujétions d´exécution résultant des venues d´eau
et tous les frais pour en assurer l´évacuation, en-
dessous de la limite minimale de débit fixée par
C. C. T. P. ;
- les sujétions résultant de l´exécution des mesures
prévues à l´article 8.1.
Elle ne comprend pas :
- les forages de reconnaissance ;
- les sujétions imposées à l´exécution des déblais par
la mise en œuvre du soutènement ;
- les travaux de découpage spéciaux définis au
C. C. T. P. et qui font l´objet de modalités parti-
culières.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 34 -

21.2.1. Le prix de déblai s´applique au mètre cube.

21.2.2. Le C.C.T.P. peut fixer un abattement supérieur ou infé-


rieur à 70 p. 100 en fonction de la nature du terrain
(emploi ou non d´explosifs), de la méthode d´exécution,
des conditions d´évacuation des déblais en souterrain et
à l´extérieur.

22.2. Le prix de bois s´applique au mètre cube en place.

22.3. Le prix du cintre s´applique au kilogramme mis en place.


Les profilés pour cintres doivent être conformes aux nor-
mes AFNOR.

22.4. Les blindages sont pris en compte à la surface réelle des


zones à blinder ; les prix s´appliquent au kilogramme, la
quantité étant calculée à partir de la masse moyenne au
mètre carré de tôle. Dans le cas de blindage bois et couchis
métalliques, le prix s´applique au mètre carré de surface
blindée mise en œuvre.

Ressaisie DTRF
- 35 - TEXTE

21.2. Modalité de prise en compte du déblai.


21.2.1. Volume de déblais normaux.
Le volume des déblais normaux pris en compte dans cha-
que tronçon d´ouvrage est, de convention expresse, celui qui
résulte des longueurs d´application et des lignes contrac-
tuelles d´excavation (B) telles qu´elles sont définies par
les profils types ou de celui qui est engendré par le
contour d´excavation dans le cas où les travaux sont
définis par des plans et coupes.
21.2.2. Excédent de déblais.
Lorsque les hors profils se produisent sans qu´il y ait
faute de l´entrepreneur, les excédents de déblais auxquels
ils donnent lieu sont également pris en compte en vue
de règlement, les prix de déblai étant alors frappés
sauf stipulation différente du marché d´un abattement
de 70 p. 100 ; leur volume est calculé par tronçon d´ou-
vrage en déduisant dans chacun d´eux le « volume des
déblais normaux » du « volume réel d´excavation » déter-
miné suivant les indications du marché.

Article 22.
Soutènements.
22.1. Généralités.
La prestation soutènement comprend, quelle que soit la
distance du front de taille et la nature du terrain :
- les fournitures;
- le transport et le stockage des fournitures ;
- la mise en œuvre ;
- toutes les sujétions résultant de cette mise en œuvre,
dont celles imposées à l´exécution des déblais.
Les soutènements provisoires récupérés après l´emploi
restent la propriété de l´entrepreneur.
La dépose de soutènement comprend :
- la dépose ;
- l´évacuation et le stockage si les matériaux ne sont pas
réutilisés.
22.2. Bois.
On distingue deux types de bois : les bois en grume,
d´une part, et les bois de sciage, d´autre part.
Sauf lorsque l´abandon est autorisé par le maître d´œuvre,
chacune de ces prestations comprend la fourniture, la pose
et la dépose des bois.
22.3. Cintres.
Pour déterminer la masse à prendre en compte, on fait
pour chaque type un pesage contradictoire d´un cintre
muni de tous ses accessoires.
22.4. Blindage.
Les recouvrements ne sont pas inclus dans la surface
prise en compte.

ULTE 82-25 bis. - 3.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 36 -

22.5. Le prix des boulons métalliques s´applique au kilogramme.


Pour les boulons en résine armée de fibre de verre, il
s´applique au mètre linéaire de barre mise en œuvre aux
diamètres définis par le C.C.T.P. Le C.C.T.P. fixe les
tolérances admises sur les dimensions et le poids des
boulons.
22.6. Ce prix s´applique au kilogramme de plaque mise en œuvre.

22.7. Le prix de grillage s´applique au mètre carré.

22.8. Le prix de remplissage s´applique soit au mètre cube, soit


à la tonne mis en œuvre. Les autres moyens utilisés
(cintres, blindage, injection, etc.) seront rémunérés par les
prix correspondants figurant au bordereau de prix.

22.9. Le prix de béton projeté s´applique au mètre cube.

23.2. L´unité de volume utilisée pour le règlement est le mètre


cube.
23.2.1. Dans le cas d´emploi de béton projeté le volume normal
est réduit de la quantité de béton projeté mis en œuvre.

Ressaisie DTRF
- 37 - TEXTE

22.5. Boulons d´ancrage.


Pour déterminer la masse à prendre en compte, on fait
pour chaque type un pesage contradictoire d´un boulon
muni de tous ses accessoires.

22.6. Plaques métalliques de répartition.


Pour déterminer la masse à prendre en compte, on fait
pour chaque type de plaque un pesage contradictoire.
22.7. Grillage métallique de protection.
Le grillage est pris en compte suivant la surface réelle
des zones à protéger. Les recouvrements ne sont pas
inclus dans la surface prise en compte.
22.8. Consolidation des hors profils.
Le remplissage des cavités naturelles et des hors profils
exceptionnels qui se seront formés sans qu´il y ait faute de
l´entrepreneur est pris en compte en fonction de la nature
du remplissage.
22.9. Béton projeté.
Le volume pris en compte est le volume de béton projeté
mesuré à la gâchée, déduction faite des pertes à la mise
en œuvre évaluées contradictoirement. Toutefois, ce volume
n´est pris en compte que dans la limite de 110 p. 100 du
volume théorique à mettre en place défini par le produit
de l´épaisseur moyenne prescrite par la surface à revêtir
engendrée par la ligne B.

Article 23.
Revêtements.
23.1. Généralités.
La prestation revêtement comprend notament :
- le nettoyage du terrain avant tout bétonnage ;
- les frais correspondants de la ventilation et de l´éclai-
rage ;
- les sujétions d´exécution résultant des venues d´eau
lorsque leur débit est inférieur à la limite minimale
fixée par le C. C. T. P. ;
- les injections de remplissage ;
- les sujétions résultant de l´exécution des mesures pré-
vues à l´article 8.1.
Elle ne comprend pas les travaux d´étanchement et de
drainage des venues d´eau qui sont effectuées préalablement
au revêtement.
23.2. Modalité de prise en compte des revêtements.

23.2.1. Volume de revêtement normal coulé en place.


Le volume de revêtement normal coulé en place pris
en compte dans chaque tronçon d´ouvrages est, de conven-
tion expresse, celui qui résulte des longueurs d´application
des lignes d´intrados I et d´extrados E définies par les
profils types.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 38 -

23.2.2. Dans certains cas on peut choisir un abattement différent.

23.3. Les prix d´éléments préfabriqués s´appliquent au mètre cube


de béton mesuré sur l´élément préfabriqué.
Dans certains cas les éléments préfabriqués peuvent
être pris en compte à l´unité.

On formera des prix distincts pour les aciers à mettre en œuvre


en souterrain et à l´air libre.
Des prix unitaires différents pourront être formés en fonction
des difficultés de mise en œuvre en souterrain, par exemple revê-
tements comportant soit une nappe soit deux nappes d´armatures.
Les aciers en barres sont généralement réglés au kilogramme
ainsi que les divers treillis soudés qui peuvent cependant être
rémunérés au mètre carré.

On peut déroger à la règle de séparation des prix « air libre/


souterrain » définie à l´article 19 pour le paiement du coffrage
de l´intrados d´ouvrages extérieurs quand le coffrage utilisé est
celui du tunnel.

Ressaisie DTRF
- 39 - TEXTE

Dans les cas où les travaux sont définis par des plans
et coupes, le volume pris en compte est celui engendré
par les contours équivalents tels que définis à l´article 5.3.
Lorsque le maître d´œuvre prescrit le remplissage des
vides correspondant aux ouvrages annexes non prévus au
marché, celui-ci est pris en compte pour son volume
réel.
23.2.2. Excédents de revêtement.
Lorsque des hors profils se produisent dans l´exécution
des délais, sans qu´il y ait faute de l´entrepreneur, les
excédents de revêtement auxquels ils donnent lieu sont
également pris en compte et leur volume est calculé
par tronçon d´ouvrage en déduisant dans chacun d´eux
le « volume normal des revêtements » du « volume réel
de revêtement ».
Les prix de revêtement sont alors frappés sauf stipu-
lation différente du marché d´un abattement de 30 p. 100.
23.3. Eléments préfabriqués.
La fourniture des éléments préfabriqués en béton com-
prend :
- le moule ;
- la fourniture et la mise en œuvre du béton ;
- l´amenée et le stockage sur le chantier.
Elle ne comprend pas les armatures.
La mise en œuvre des éléments préfabriqués comprend
notamment, la reprise au stock, le transport et la pose.

Article 24,

Aciers pour béton.


Les aciers pour bétons comprennent la fourniture, le coupage, le
façonnage, l´assemblage quel que soit le procédé, la mise en place,
la réservation, la recherche et la remise en état des armatures
mises en attente.
Les quantités à prendre en compte sont déterminées par la
masse nominale des aciers répertoriés sur les plans de ferraillage
en tenant compte des stipulations du fascicule concerné du C. C. T. G.

Article 25.
Coffrages .
25.1. Généralités.
La prestation de coffrage comprend l´emploi, la pose et la
dépose des coffrages ainsi que toutes sujétions d´échafau-
dages, d´étaiement, de hauteur, de réemplois et de tous les
dispositifs propres à assurer leur rigidité et leur étanchéité,
suivant les indications du C. C. T. P.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 40 -

25.2. En général les coffrages sont rémunérés au mètre carré.


Dans certains cas (par exemple si le tunnel n´est pas
revêtu de béton coffré sur toute sa longueur ou n´est coffré
que sur une fraction de sa section, etc.) il pourra être
utile de rémunérer le coffrage de l´intrados à l´aide des
prix suivants :
- un terme fixe rémunérant la mise à disposition ;
- un terme rémunérant au mètre carré la surface effec-
tivement coffrée.
Le coffrage nécessaire aux joints est en général rémunéré
au mètre linéaire.
Si le C. C. T. P. prévoit plusieurs catégories de coffrages,
il précise les limites d´utilisation des prix pour chaque
catégorie, au besoin par renvoi aux dessins.

25.3. Lorsque le C. C. T. P. prévoit que l´entrepreneur a la faculté


de remplacer des bétons coulés sur place par des pièces
préfabriquées, il fixe les conditions de règlement de ces
travaux dans le cas où il serait fait usage de cette faculté.

26.1.1. Le choix des limites de débit et des débits caractéristiques


intermédiaires, doit nécessairement tenir compte des
diverses natures de terrain qu´on s´attend à rencontrer,
du type et de la section de l´ouvrage et de la nature
de l´attaque montante ou descendante, etc.
Dans chaque cas concret, il doit faire l´objet d´une
appréciation motivée des sujétions d´exécution qui lui
correspondent. Le nombre des débits caractéristiques inter-
médiaires est un cas d´espèce ; il n´est généralement pas
inférieur à trois.
Pour les débits effectifs compris entre les limites de
débit visées aux 1° et 2°, les sujétions d´exécution résul-
tant de venues d´eau sont réglées par des plus-values
aux prix unitaires de déblais dont les modalités de prise
en compte sont les mêmes que pour ces derniers.
Les plus-values aux prix unitaires sont différentes sui-
vant la limite de débit ou le débit caractéristique inter-
médiaire auquel elles correspondent et suivant la nature
de l´attaque montante ou descendante.
Le C.C.T.P. fixe la distance du front de taille à
laquelle les débits sont mesurés.

Ressaisie DTRF
- 41 - TEXTE

25.2. Modalités de prise en compte des coffrages.


Les quantités de coffrage prises en compte s´appliquent
seulement aux surfaces de béton effectivement coffrées sui-
vant indications des plans ou ordres de service. En parti-
culier dans un ouvrage linéaire défini par des profils types,
la surface du parement du tunnel principal au droit des
niches, garages ou by-pass est déduite.
Les coffrages sont mesurés suivant le développement
réel de leur surface utile. Dans les cas où des joints sont
imposés par le marché entre les anneaux de revêtement, le
coffrage nécessaire à leur réservation est pris en compte.
Dans le cas où aucune stipulation particulière sur la réali-
sation des joints ne figure pas au marché, le coffrage des
surfaces d´about est compris dans la prestation.
Les coffrages demeurent propriété de l´entrepreneur, sauf
stipulation contraire du C. C. T. P.

25.3. Préfabrication.
Lorsque le C. C. T. P. prévoit la préfabrication de cer-
taines pièces, le coffrage de ces pièces est compris dans la
prestation béton correspondant comme indiqué à l´article
23.3.
Lorsque l´entrepreneur juge utile, sans que le C. C. T. P.
l´ait prévu, de remplacer, avec l´accord du maître d´œuvre
des bétons coulés sur place par des pièces préfabriquées, les
coffrages sont pris en compte comme si la substitution
n´avait pas eu lieu.

Article 26.

Sujétions pour venues d´eau et évacuation des eaux.

26.1. Généralités.

26.1.1. Sujétions d´exécution des déblais résultant des venues d´eau


dans la zone du front de taille.
Sont pris en considération :
1° Une limite minimale de débit, au-dessous de laquelle
les sujétions d´exécution résultant des venues d´eau et
leur évacuation sont réputés inclus dans la prestation
déblais.
2° Une limite maximale de débit au-delà de laquelle
ces sujétions ne sont pas inclus dans le mode de règle-
ment des travaux.
3° Entre les limites minimales et maximales de débit
visées ci-dessus, des débits caractéristiques intermédiaires
pour l´application de plus-values.
L´entrepreneur propose à l´agrément du maître d´œuvre,
les dispositifs de mesurage et la fréquence des mesures
de débit.
Les débits de l´eau que l´entrepreneur amène dans la
zone du front de taille doivent être déduits.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 42 -

26.2. La longueur admise pour chaque tronçon d´ouvrage est géné-


ralement d´un hectomètre et le prix qui s´y applique est
celui qui correspond au débit maximal effectif dans ledit
tronçon.
Le débit limite minimal peut être différent de celui à
partir duquel on prend en compte les sujétions visées au
26.1.1. ci-dessus.
En cas d´attaque en pleine section, ou attaque du stross
uniquement, les frais d´évacuation des eaux par gravité
doivent correspondre à des ouvrages provisoires venant en
complément de ceux prévus au marché pour l´évacuation des
eaux (collecteurs).

26.3. 1° Le premier établissement comprend notamment le trans-


port à pied d´œuvre et le repliement, le montage et le démon-
tage du matériel d´épuisement et de ses accessoires, ainsi
que le coût des moyens de collecte et d´acheminement des
venues d´eau jusqu´aux points de pompage. Sa rémunération
fait l´objet de prix qui diffèrent avec le débit et qui s´ap-
pliquent, soit à l´ensemble de l´ouvrage, soit par tronçon
d´ouvrage lorsque la longueur de celui-ci le motive (par
exemple, par hectomètre).

2° La mise à disposition du matériel est rémunérée par


des prix, fonction des puissances installées, pour satisfaire
aux différents débits et applicables à l´unité de temps. Ces
prix comprennent les dépenses de réparation et d´entretien
ainsi que le maintien du matériel de secours.

3° Le fonctionnement du matériel est réglé au moyen d´un


prix applicable à l´unité d´énergie consommée (kWh) mesurée
au compteur, qui rémunère également les dépenses annexes
de fonctionnement.

Si un fonctionnement continu et à cadence sensiblement


constante des installations d´équipement peut être envisagé,
un seul prix unitaire, applicable, soit à l´unité de temps, soit
à l´unité d´énergie consommée, peut être prévu pour rému-
nérer l´ensemble des dépenses de mise à disposition et de
fonctionnement du matériel.

Ressaisie DTRF
- 43 - TEXTE

26.1.2. Evacuation des venues d´eau.

L´évacuation des venues d´eau comprend :


- les moyens de collecte et d´acheminement des venues
d´eau, soit vers l´extérieur, soit vers les points de
pompage (rigoles, caniveaux, puisards, etc.) ;
- les ouvrages provisoires nécessaires pour l´évacuation
des eaux d´épuisement ;
- le pompage proprement dit s´il y a lieu.

26.2. Evacuation par gravité des venues d´eau.

L´évacuation par gravité fait partie de la prestation


déblais tant que le débit ne dépasse pas la limite minimale
fixée par le C.C.T.P. Pour des valeurs supérieures, elle
est prise en compte en fonction de l´importance des débits,
soit pour l´ensemble de l´ouvrage, soit par tronçon d´ouvrage
de longueur déterminée par le C.C.T.P.
Au-delà d´une limite maximale de débit fixée par le
C.C.T.P., les frais pour en assurer l´évacuation ne sont pas
inclus dans le mode de règlement des travaux.

26.3. Evacuation des venues d´eau par pompage.

L´évacuation par pompage fait partie de la prestation


déblais tant que le débit ne dépasse pas la limite minimale
fixée parle C.C.T.P.
Pour des valeurs supérieures, la prestation est décomposée
en trois termes :
1° Le premier établissement ;
2° La mise à disposition du matériel ;
3° Le fonctionnement du matériel.
Au-delà d´une limite maximale de débit fixée par le
C.C.T.P., les frais pour en assurer l´évacuation ne sont pas
inclus dans le mode de règlement des travaux.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 44 -

27.1. Ces prescriptions ne concernent pas les injections de remplis-


sage, leur règlement étant inclus dans les prix de revêtement.
Cette décomposition n´a pas d´objet lorsque le matériel est
réglé par application d´un prix d´immobilisation.
Ne sont considérées comme phases d´intervention que celles
entre lesquelles le matériel qui doit être déplacé doit être
totalement replié.
Le C. C. A. P. définit l´échelonnement du paiement des prix
forfaitaires d´installation de chantier de forage et injection.
En général, il est payé 70 p. 100 du prix forfaitaire lors de
l´installation et le reste après repliement.
27.2. Le prix correspondant rémunère la cessation d´activité du
matériel.

27.3. Si le C. C. T. P. prescrit différents types de forages (diamètre,


nature de la sondeuse, équipement du forage, largeur des
forages, orientation, etc.), le bordereau de prix établit une
différenciation dans les prix. La reperforation de trous pré-
cédemment injectés peut faire l´objet de prix spéciaux.
27.4. Un certain nombre des prix d´injection tiennent compte des
cadences d´injection qui sont définies dans le cadre du
bordereau de prix type et ce quel que soit le type de
coulis.

28. Ces opérations de pose doivent être programmées de manière à


apporter le moins de gêne possible à la marche du chantier.

Ressaisie DTRF
- 45 - TEXTE

Article 27.
Forages et injections.
27.1. Installations de chantier de forage et injection.
Les prestations de forages et d´injections sont décomposées
pour chaque nature d´intervention de la manière suivante :
- installation de chantier, amenée et repliement du
matériel correspondant, amortissement et entretien
dudit matériel ;
- par phase d´intervention les opérations de transport, de
montage du matériel de forage ou du matériel d´in-
jonction dans l´enceinte du chantier.

27.2. Immobilisation du matériel.


Seules sont prises en compte, au cours d´une phase de
travaux, les immobilisations supérieures à une demi-journée,
sur ordre du maître d´œuvre, à l´exclusion des interruptions
prévues (phasage, méthode d´exécution, etc.).
27.3. Sondage et forages.
La prestation de sondage et de forage comprend la per-
foration, le tubage avec les coulis de perforation de ces
sondages ou forages, le remplissage des trous, la remise en
état des lieux.
27.4. Injections.
Les prestations d´injection sont prises en compte en
fonction du volume de coulis injecté, quelles que soient la
nature du terrain et la profondeur des horizons soumis à
traitement et comprennent notamment tous les accessoires et
les appareils de contrôle nécessaires à la maîtrise des
injections.
Les quantités à prendre en compte seront celles effecti-
vement injectées, pour autant que toutes les dispositions
nécessaires pour éviter les résurgences auront été prises.

Article 28.
Appareils pour les mesures effectuées pendant les travaux.
La fourniture des appareils fixes à mettre en place pour les
mesures visées à l´article 8.1 est, sauf stipulation contraire du
marché, à la charge du maître d´œuvre.
Les prestations relatives à la pose de ces appareils fixes se
décomposent selon le type, d´une part en des prestations à
exécuter par l´entrepreneur (exécution des forages, scellement de
plots, etc.) qui se référeront autant que possible à des prestations
analogues du marché ou qui, à défaut, sont prises en régie lorsqu´elles
sont d´importance faible, et d´autre part en prestations (position-
nement, réglage, mise en service des appareils, etc.) qui relèvent du
maître d´œuvre ou d´un spécialiste choisi par ce dernier.

Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
- 47 -

ANNEXE N° 1
aux commentaires du fascicule n° 69

du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».

C. C. A. P.

NOTE POUR LA REDACTION DU CAHIER


DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES
(C. C. A. P.)

Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
- 49 -

NOTE POUR LA REDACTION OU CAHIER


DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES TYPE

Le C. C. A. P. de vra reprendre les dispositions du C. C. A. P. type


(M. P. T. 105), qui figure dans le recueil des documents types publié
par la commission centrale des marchés en tenant compte des mises
à jour intervenues postérieurement et des additions, suppressions
et modifications suivantes :
.....................................................................................................

Article 2.
Pièces constitutives du marché.
a) Pièces particulières.
- Remplacer dans l´énumération des pièces particulières, « cahier
de sondage » et « dossier géotechnique » par « mémoire de synthèse
du dossier géologique, géotechnique et hydrogéologique ».
La contractualisation du mémoire de synthèse du dossier géolo-
gique, géotechnique et hydrogéologique, correspond à un souci de
clarté dans l´établissement des relations contractuelles en faisant
apparaître les données interprétées sur lesquelles le maître d´œuvre
a fondé sa conception de l´ouvrage.
Elle est en réaction contre les errements antérieurs qui tendaient
trop souvent à laisser la quasi-totalité des risques à la charge de
l´entrepreneur en général moins bien renseigné sur les caractéris-
tiques du terrain que le maître d´œuvre et disposant de peu de
temps pour parfaire ses connaissances.
C´est en effet à partir de ce mémoire de synthèse que l´entrepre-
neur se fonde pour choisir les méthodes d´exécution, pour fixer la
proportion des différents types de soutènement s´ils ne sont pas
suffisamment définis par le D. C. E. et pour établir ses prix.
Le mémoire de synthèse définit les conditions normalement pré-
visibles. La comparaison entre ce dernier et les conditions qui seront
réellement rencontrées permettra de déterminer si l´on est dans les
conditions d´application des articles 14, 15, 16, 17, 19 du C. C. A. G.
ou de l´article 6 du C. C. T. G.
Le seul cas où il serait légitime de renoncer à cette contractua-
lisation serait celui où l´insuffisance regrettable des crédits ou le
manque également regrettable de temps aurait fait obstacle à une
reconnaissance sérieuse.
- Compléter éventuellement par l´énumération des fiches techni-
ques que l´on veut rendre contractuelles (voir art. 12 du guide pour
la rédaction du dossier de consultation).
- Et assurer la concordance avec les articles et sous-articles
suivants du C.C.T.P. :
Article 13 : produits d´étanchéité ;
Sous-article 21.06 : prescriptions particulières relatives au tunnel ;
Sous-article 22.02 : boulonnage ;
Sous-article 22.03 : béton projeté.

Ressaisie DTRF
- 50 -

Article 3.
Prix et mode d´évaluation des ouvrages.
Variation dans les prix. - Règlement des comptes.
Sous-article 3.3.3.
Le coefficient d´incitation ou le pourcentage d´abattement pour-
ront être proposés par l´entrepreneur en cas de concours ou de
variante.
Les clauses C 2, C 3, C 4 ne doivent normalement pas s´appliquer
au règlement des déblais, soutènements, injection, bétons de revê-
tement.
En effet :
- des abattements pour les déblais et le béton de revêtement
sont prévus (chap. IV du fascicule n° 69 du C. C. T. G.,
art. 21 et 23) ;
- le problème des soutènements est lié à la sécurité des
travailleurs.
Il y a lieu d´exclure pour l´application des formules d´incitation,
les conséquences de difficultés imprévisibles qui pourraient appa-
raître.
Article 4.

Délais d´exécution. - Pénalités pour retard et primes pour avaries .


4.1. Délai(s) d´exécution des travaux.
Pour certaines natures d´ouvrages (usines souterraines,
fenêtres pour attaque intermédiaire, etc.), il peut être utile
de définir des délais partiels assortis de pénalités et de
primes.
4.2. Prolongation du ou des délai(s) d´exécution (intempéries).
Cet article est, en général, sans objet, en matière de
travaux souterrains.
Toutefois, pour les chantiers dont l´accès peut être entravé
par certaines conditions climatiques, il sera opportun de le
conserver.
4.3. Pénalités pour retard. - Primes d´avance.
La détermination des primes pour avance et des pénalités
pour retard doit être faite en fonction des particularités
des travaux et de leur mode d´exécution (difficultés parti-
culières, imbrication de plusieurs chantiers, nombre de tâches
critiques, etc.).
Il appartient au maître d´œuvre de définir le système de
primes et de pénalités pour chaque cas particulier. En outre,
il peut être intéressant d´utiliser le système de primes
d´avance ou d´exactitude ayant un caractère d´incitation. Ce
système ne pouvant souvent être défini convenablement
qu´une fois connues les cadences réelles du chantier, il est
recommandé de fixer dès l´appel d´offres et la signature du
marché, un délai plafond qui serait assorti de pénalité ; un
nouveau délai objectif pourrait être discuté en cours de
travaux, qui pourrait donner lieu à prime d´exactitude et
éventuellement prime d´avance et faire l´objet d´un avenant.

Ressaisie DTRF
- 51 -

Article 7.
Implantation des ouvrages .
7.2. Piquetage spécial des ouvrages souterrains ou enterrés.
Il s´agit du piquetage des ouvrages souterrains préexistants
et non des travaux en souterrain à réaliser.

Article 8.

Préparation, coordination et exécution des travaux .


8.1. Période de préparation, programme d´exécution des travaux,
ajouter : « y compris les installations de ventilation.
« Ce programme comprend notamment :
«- une liste des matériels utilisés sur le chantier ;
«- une description des méthodes utilisées ;
« - une étude des cycles élémentaires du chantier et
notamment tous ceux qui se trouvent sur le chemin
critique ;
« - un calendrier d´exécution ».
La ventilation satisfaisante des chantiers de travaux sou-
terrains est une des conditions essentielles de la bonne exécu-
tion des travaux. Il est en particulier impossible de définir
une organisation de chantier (perforation et bétonnage)
sans prendre en compte toutes les contraintes d´installation
et de fonctionnement de la ventilation.
Ajouter à C 3 : « Si des éléments nouveaux interviennent
au cours du chantier, le programme d´exécution sera adapté
en fonction des conditions réelles d´exécution. L´entrepreneur
soumettra au visa du maître d´œuvre les méthodes d´exécution
revisées, les adaptations ou complément aux installations et
matériels de chantier, et éventuellement une revision au
calendrier d´exécution. »
Le calendrier d´exécution des travaux doit être justifié
par le programme d´exécution (matériels, méthode, analyse
des cycles élémentaires, etc.).

8.2. Plans d´exécution. - Notes de calcul. - Etudes de détail.


Il est recommandé d´inclure dans les ouvrages dont les
plans ou dispositions de principe sont soumis au visa du
maître d´œuvre :
- les ouvrages annexes nécessités par le chantier ;
- les forages de reconnaissances ;
- les soutènements provisoires ;
- les dispositifs de drainage de la roche ;
- les ouvrages d´exhaure, etc.

8.4. Organisation sécurité et hygiène des chantiers.

Ressaisie DTRF
- 52 -

8.4.5. b) Plan de sécurité et d´hygiène, ajouter avant « les


mesures prévues pour les premiers secours aux
accidentés et aux malades », le texte suivant :
« Les mesures spécifiques relatives à la sécurité
des travaux en galeries portant notamment sur les
points suivants :
« - prévention des chutes de blocs ;
« - circulation en galerie ;
« - signalisation et éclairage ;
« - consignes de tir ;
« - atmosphère. »
« Ajouter in fine au sous-article 8.4.5. :
« d ) Prescriptions relatives à l´utilisation des explo-
sifs.
« La mise à feu électrique avec des amorces haute
intensité.
« En cas d´orage, au voisinage du chantier, les
opérations de chargement sont différées, les manipula-
tions des explosifs amorcés et des amorces sont
interdites et dans le cas d´un chargement déjà com-
mencé, tout le personnel travaillant à l´avancement
est replié et mis à l´abri des conséquences possibles
d´une explosion prématurée.
« D´une façon générale, l´entrepreneur doit se
conformer pour l´utilisation et le stockage des explo-
sifs, à la réglementation en vigueur qui est donnée
par les documents suivants : ...........................................
...............................................................................................
...............................................................................................
...............................................................................................
« e ) Prescriptions générales relatives à l´exécution
des travaux en souterrain.
« L´entrepreneur doit conduire les travaux en res-
pectant les dispositions prescrites épar le décret n° 65-48
du 8 janvier 1965 (titre V, Travaux souterrains),
complétés par les dispositions décrites par les pres-
criptions complémentaires pour l´a ventilation des
chantiers souterrains, dans les documents suivants : (1)
...............................................................................................
...............................................................................................
...............................................................................................
« f ) Etude de la ventilation du chantier.
« Dans un délai de ............................ après la notifi-
cation du marché et en tout état de cause avant le
début de la perforation, l´entrepreneur soumet au
visa du maître d´œuvre, qui dispose d´un délai de .......
..................... pour faire connaître ses observations,
le projet d´exécution de la ventilation du chantier.
« Ce projet d´exécution comporte :
« - les plans donnant la situation et les caracté-
ristiques principales des installations à réa-
liser ;
(1) Notamment les prescriptions publiées par la caisse régionale
d´assurance maladie Rhône - Alpes, qui pourront utilement être
annexées au C. C. A. P. et constitueront alors une pièce contrac-
tuelle.

Ressaisie DTRF
- 53 -

« - le schéma et le programme des phases succes-


sives d´exécution.
«- le calcul justificatif des installations de venti-
lation et les caractéristiques de celles-ci pour
chacune des phases d´exécution. L´étude devra
tenir compte des fuites du réseau de condui-
tes d´air et des interférences avec les chan-
tiers voisins. »
8.5. (article nouveau).
« Sujétions résultant de la présence d´autres entreprises. »
La réalisation de l´ensemble des travaux d´un ouvrage
souterrain entraîne généralement la présence simultanée, sur
le chantier, de plusieurs entreprises. Les sujétions qui en
résultent pour l´entrepreneur chargé du lot génie civil
doivent être indiquées d´une manière aussi précise que
possible dans le C. C. A. P., afin que les conséquences
financières puissent être incluses dans les prix et afin
d´éviter les réclamations ultérieures. Les marchés d´équi-
pements sont en général passés après signature du marché
de gros œuvre.
8.5.1. Ecrire :
« L´entrepreneur est averti que la réalisation de l´ensem-
ble des travaux de l´ouvrage entraînera la présence, sur
le chantier, des entrepreneurs titulaires des marchés rela-
tifs aux lots suivants :
« - lot n° .............................................................................. ;
« - lot n° ........................................................................... »
8.5.2. Ecrire :
« L´entrepreneur devra sans compensation particulière
et dans des conditions fixées d´un commun accord :
« - permettre le passage, à travers le souterrain, du per-
sonnel, du matériel et des matériaux des entre-
prises chargées des travaux des marchés................. ;
« - permettre l´exécution, dans le souterrain propre-
ment dit, des travaux des marchés suivants :.........
........................................................................................
........................................................................................
........................................................................................
........................................................................................
8.6. (article nouveau). « Prestations aux autres entrepreneurs. »
Cette clause est destinée à éviter que des installations de
chantier ou des équipements, rémunérés au titre du marché
génie civil, ne soient refacturés au maître d´ouvrage une
deuxième fois, au travers des marchés d´équipement. La
rédaction est donnée à titre d´exemple et devra être reprise
en fonction de chaque marché particulier.
Ecrire :
« Le maître d´œuvre pourra imposer à l´entrepreneur qu´il
fournisse aux autres entrepreneurs, au moyen de ses propres
installations, dans la mesure où cela reste compatible avec
le déroulement normal du chantier : l´énergie, les fourni-
tures et les matériaux nécessaires aux travaux exécutés par
ces derniers. »

Ressaisie DTRF
- 54 -

« Les modalités d´utilisation des installations ou matériels


concernés et la répartition des frais correspondants seront
fixés par l´entrepreneur, ces frais devront être calculés au
prorata, de leur utilisation et sur la base de prix justifiés.
« L´entrepreneur ne pourra en aucun cas répercuter sur
les autres entrepreneurs les frais d´amenée, d´installation,
de dépose, de repli du matériel concerné, ni les frais de
construction et d´aménagement des accès qu´il aura sup-
portés.
« Les charges relatives aux chemins d´accès, ainsi que les
indemnités réclamées par les services publics chargés de
l´entretien de la voirie, incombant aux entreprises seront
réparties au prorata de l´utilisation de chacun des entre-
preneurs. »

8.7. (article nouveau).


« Coordination des travaux. - Ordonnancement. »
En l´absence d´une entreprise pilote c´est au maître d´œuvre
qu´il appartient en général d´assurer la coordination et l´ordon-
nancement des travaux ; ces fonctions peuvent être assurées
par un organisme spécialisé, agissant pour le compte et
sous la responsabilité du maître d´œuvre. La rédaction sui-
vante est donnée à titre d´exemple et devra être reprise
en fonction de chaque marché particulier.

8.7.1. Ecrire :
« Dispositions générales.
« La coordination de tous les travaux est assurée par le
maître d´œuvre. Elle comportera les missions suivantes :
« a) Contrôle des programmes propres à chaque marché.
« b) Etablissement et mise à jour périodique du pro-
gramme général de l´ensemble des travaux précisant tout
particulièrement les dates et modalités d´intervention de
tous les entrepreneurs pendant les phases de finition et
la mise en place d´équipements.
« c) Etude de l´organisation du chantier avec tous les
entrepreneurs portant notamment sur :
« - la définition et l´emplacement des matériels prin-
cipaux à mettre en œuvre ;
« - la répartition entre les entrepreneurs des aires
destinées aux installations de chantiers, au stoc-
kage de matériaux, etc ;
« - l´organisation de toutes les mesures pouvant présen-
ter un caractère commun à des entrepreneurs
titulaires de marchés différents.
« - d´une manière générale, toute mesure propre à fa-
ciliter l´intervention des entrepreneurs.
« d) Etablissement et exploitation d´un calendrier de
fourniture des plans d´exécution par les entrepreneurs,
établissement du circuit de vérification et d´approbation.
« e) Animation des réunions interentreprises de mise au
point de dossier d´exécution et des réunions de programme. »

Ressaisie DTRF
- 55 -

8.7.2. « Obligations générales de l´entrepreneur. »


Les demandes de renseignements adressées à l´entre-
preneur par le maître d´œuvre ne peuvent être consi-
dérées :
- ni comme une ingérence de celui-ci dans l´exécution
des travaux ;
- ni comme une modification du partage des respon-
sabilités entre le maître d´ouvrage, le maître d´œuvre
et l´entrepreneur. Ces demandes ne constituent qu´un
échange d´informations.
En tout état de cause, l´entrepreneur demeure seul res-
ponsable de l´exercice de la fonction qui lui est propre à
l´intérieur des obligations de son marché.
Les dispositions de l´article 8.7.2 ont pour but d´éviter
que le maître d´œuvre ne se trouve dans une situation de
fait qui résulterait d´un manque d´information de la part
de l´entrepreneur et des autres fournisseurs et entreprises
de chantier.
Ecrire :
« L´entrepreneur sera tenu de fournir au maître d´œuvre
tous les renseignements nécessaires à l´accomplissement
de sa mission, telle qu´elle est définie au 8.7.1 ci-dessus.
« Il devra notamment soumettre à son agrément un re-
présentant accrédité capable de prendre les décisions
nécessaires, de manière qu´aucune opération ne puisse
être retardée ou suspendue ; ce représentant sera tenu
d´assister à toutes les réunions d´ordonnancement.
« Toutes les fois qu´il en est requis, l´entrepreneur (ou
son représentant qualifié) se rend aux convocations du
maître d´œuvre, dans ses bureaux ou sur les chantiers,
de manière qu´aucune opération ne puisse être retardée ou
suspendue en raison de son absence.
« L´entrepreneur doit, pendant toute la durée du mar-
ché, se mettre en relation en temps opportun avec les
autres entreprises et fournisseurs, au fur et à mesure
que ceux-ci lui sont désignés par le maître d´œuvre,
afin que toutes mesures propres à assurer la coordination
des travaux, le bon ordre du chantier et la sécurité des
travailleurs soient prises d´un commun accord. Il est pro-
cédé à tous échanges de renseignements ou documents
utiles à cet effet.
« Le maître d´œuvre doit être tenu informé des accords
à intervenir dans le cadre des dispositions du sous-
article 8.5.2 et du présent article. En cas de difficultés
ou de différends, il appartient au maître d´œuvre de
prendre la décision nécessaire. »

8.7.3. « Coordination de l´établissement des plans d´exécution. »


Cette clause est à supprimer si ces plans d´exécution
sont établis par le maître d´œuvre.

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- 56 -

Pour permettre à l´entrepreneur titulaire du marché


de génie civil d´établir les plans de gros œuvre, le
maître d´œuvre devra lui fournir les plans des réserva-
tions ainsi que l´étude de tous les tracés qui les justifie,
relatifs aux marchés d´équipements.
Le maître d´œuvre devra fournir, si nécessaire, les
plans des massifs d´implantation des équipements, cani-
veaux, etc., ainsi que les charges et surcharges à prévoir
pour les calculs de gros œuvre.
Ecrire :
« Le maître d´œuvre notifiera à l´entrepreneur le calen-
drier d´établissement et de remise des plans d´exécution
qui doivent faire l´objet d´une coordination.
« L´entrepreneur est tenu de fournir les plans dans
les délais impartis par ce calendrier. Il est tenu, par
ailleurs, de demander en temps utile au maître d´œuvre
les plans, notices et éléments des autres entrepreneurs qui
lui sont nécessaires pour l´exécution des plans dans les
délais prévus.
« Les notices explicatives accompagnant les plans d´exé-
cution feront alors apparaître très nettement :
« - éventuellement, la liste des dispositions qui dif-
fèrent de celles prévues dans le marché ;
« - la liste des dispositions complémentaires à celles
prévues au marché ;
« - éventuellement, l´incidence possible de ces dispo-
sitions sur les travaux faisant l´objet des autres
marchés. »

8.7.4. « Ordonnancement. »
Le premier paragraphe implique que le calendrier est
établi par la méthode du chemin critique ; ce cas ne se
produira que pour des chantiers importants et complexes.
Ecrire :
« Le calendrier général des travaux sera établi par le
maître d´œuvre. Les calendriers détaillés d´exécution des
travaux seront établis par l´entrepreneur et soumis au visa
du maître d´œuvre.
« Il sera procédé à une décomposition des travaux en
tâches élémentaires dont l´exécution relève d´une même
catégorie professionnelle (tâches) et à une analyse des
impératifs (contraintes) qui lient leur exécution réciproque.
Les postes de travaux (tâches) sont caractérisés chacun
par leur époque, leur durée et les moyens nécessaires à
leur exécution.
« L´ensemble de ces données fournira :
« - L´ordre le plus favorable d´exécution des tâches,
permettant le déroulement logique du chantier
ainsi qu´un emploi aussi continu que possible du
personnel affecté aux travaux.
« - L´importance des équipes nécessaires par nature
de travaux en fonction du temps (courbes de
charges).

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- 57 -

« - La liste de certaines tâches dites critiques, dont


l´exécution est impérative dans le temps, tout
retard dans cette exécution devant se répercuter
sur un délai contractuel.
« Chacun des délais ainsi définis implique le respect par
l´entrepreneur de la réalisation des travaux considérés
dans les délais et aux dates ressortant desdits calendriers,
sans que soit émis un ordre de service particulier à cette
tâche.
« L´entrepreneur devra aviser le maître d´œuvre des
probabilités d´avance ou de retard relatifs à l´exécution
des tâches dont il a la charge, afin de permettre d´en
étudier les conséquences et les remèdes.
« En tout état de cause, dès que l´entrepreneur peut
prévoir que le calendrier d´exécution des travaux ne sera
pas respecté, il doit en aviser immédiatement le maître
d´œuvre, en indiquant les raison du retard et les mesures
qu´il propose de prendre pour le résorber ».
8.8. (article nouveau). « Sujétions dues à l´environnement. »
Le maître d´œuvre devra (voir notamment l´article 9 du
C.C.T.G.) préciser pour l´ouvrage concerné, les sujétions à
prendre en compte telles que :
- précautions particulières pour l´exécution ;
- interdiction d´utiliser des explosifs ;
- limite des ébranlements autorisés ;
- dégâts de surface : limite des tassements et des vitesses
d´ébranlement autorisés ;
- évacuation des eaux (risque de pollution) ;
- émission de fumées ;
- niveau limite du bruit des engins ;
- mise en dépôt des matériaux sans emploi.
L´A.F.T.E.S. a publié certains documents qui peuvent être
utiles au rédacteur.
Article 9.
Contrôle et réception des travaux .
9.1. Essais et contrôles des ouvrages en cours de travaux.
9.1.2. Ces essais seront faits en évitant dans toute la mesure du
possible, de perturber la marche du chantier et en tout
état de cause, le règlement de ces essais tiendra compte
à la fois de leur coût direct et des coûts indirects qui
pourraient résulter d´une perturbation dans la marche du
chantier.
9.4. Documents fournis après exécution.
Préciser la nature exacte des documents à fournir après
exécution des travaux, la forme dans laquelle ces documents
doivent être fournis, ainsi que le nombre d´exemplaires
(consulter si nécessaire le C. E. TU.).
9.6. Garanties particulières.
Retenir et compléter l´option b pour l´étanchéité des revê-
tements des ouvrages souterrains et des enduits en souter-
rains, en précisant l´ouvrage ou la partie d´ouvrage concerné.

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- 59 -

ANNEXE N° 2
aux commentaires du fascicule n° 69

du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».

GUIDE POUR LA REDACTION DU DOSSIER


DE CONSULTATION DES ENTREPRISES

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- 61 -

GUIDE POUR LA REDACTION DU DOSSIER


DE CONSULTATION DES ENTREPRISES

L´objet de ce document est d´attirer l´attention des maîtres


d´ouvrage et des maîtres d´œuvre sur des problèmes spécifiques aux
ouvrages souterrains dont ils doivent tenir compte pour la rédaction
des pièces du dossier de consultation des entreprises.

1. - Qualification des intervenants.


Les travaux en souterrain requièrent, tant des entreprises que
des maîtres d´œuvre, une compétence particulière.
Il est recommandé aux maîtres d´œuvre qui n´ont pas encore
acquis l´expérience nécessaire de s´assurer le concours des services
techniques ou de bureaux d´études spécialisés.
Dans la majorité des cas, la procédure de consultation la mieux
appropriée est l´appel d´offres « restreint ». Les candidats admis
à présenter une offre doivent être sélectionnés sur la base d´une
qualification certaine et de références sérieuses en matière de
travaux en souterrain de même nature et dans le cas d´application
de techniques qui ne leur seraient pas familières, de l´engagement
de s´assurer le concours d´experts ou de bureaux d´études spécia-
lisés.
2. - Les aléas géologiques, géotechniques et hydrogéologiques.
Plus que pour tout autre ouvrage, les conditions géotechniques
ont une très grande incidence sur les ouvrages souterrains, tant
en ce qui concerne leur conception que les procédés d´exécution.
Par conséquent, il ne faut pas hésiter à engager des dépenses
relativement importantes pour les reconnaissances préalables afin
de mieux apprécier l´économie du projet.
Quelles que soient l´importance et la qualité des études préalables
pour l´établissement du projet, il peut subsister, notamment pour les
ouvrages profonds, des aléas géologiques portant par exemple sur
la nature des terrains, leur comportement, les venues d´eau, etc.
Ces aléas peuvent avoir une incidence très grande sur les méthodes
d´exécution, les délais et par conséquent sur le coût de l´ouvrage,
même s´ils ne justifient pas l´application de l´article 6 du fascicule
travaux en souterrain du C. C. T. G. (conditions techniques impré-
vues). Il est donc nécessaire que les différentes pièces du marché
permettent de traiter de manière équitable les conséquences de
ces aléas, et de faciliter éventuellement l´application des articles 14,
15, 16, 17 et 19 du C. C. A. G.

3. - Le dossier géologique, géotechnique et hydrogéologique.


Le dossier géologique, géotechnique et hydrogéologique comprend
le mémoire de synthèse établi par le maître d´œuvre. En règle
générale l´article 2 du C. C. A. P. rend contractuel ce mémoire

Ressaisie DTRF
- 62 -

de synthèse ; il figure alors en annexe du C. C. T. P. et constitue une


pièce importante du marché ; il est appelé à constituer une réfé-
rence claire et précise, notamment en cas de litige. Ce mémoire
de synthèse doit être cohérent avec les autres pièces du marché.
Il tient compte de toutes les données fiables et des rapports
d´experts dont le maître d´œuvre dispose. Il ne retient parmi les
données brutes que celles utilisées pour son interprétation après
les avoir confrontées les unes avec les autres.
En rédigeant le mémoire de synthèse, le maître d´œuvre ne peut
en aucune façon éliminer les aléas. Il doit si possible les circons-
crire. Il doit exposer toutes les connaissances qu´il a acquises sur
le terrain y compris les facteurs d´incertitude.
Les sondages fournissent des informations indispensables, mais
ponctuelles. Leurs résultats bruts (coupes ou carottes) doivent
donner lieu à interprétation avant d´être exploités dans le mémoire
de synthèse. Ils doivent être complétés toutes les fois que cela
est possible par des puits ou galeries de reconnaissance et par
des procédés (sismiques, géophysiques) donnant des renseignements
continus sur les terrains. Pour les tunnels sous rivière ou autres
étendues d´eau, on utilisera avantageusement les appareils donnant
des réflexions quasi continues tels que les appareils à étincelles.
Pour les données de fait telles que résistance, cohésion, etc.,
il faut fournir la valeur moyenne et les caractéristiques de disper-
sion.
Dans tous les cas les renseignements obtenus à partir des
sondages, puits ou galeries doivent être corrigés de l´effet d´échelle.
Le mémoire de synthèse doit mentionner, si elles sont prévisibles,
des éventualités telles que dégagement de gaz, températures élevées,
gonflement des terrains, discontinuités des structures.
En tout état de cause ce mémoire de synthèse doit normalement
comporter :
- un profil en long et si nécessaire les profils en travers, donnant
les différentes natures du terrain sur le tracé et qui pourront
être définies en utilisant une classification des terrains
(par exemple ; recommandations A. F. T. E. S.) ;
- les fiches correspondant à chaque nature de terrain où figurent
les caractéristiques d´identification et de comportement des
terrains avec des fourchettes de valeur ;
- les conditions hydrogéologiques ;
- l´indication des principales incertitudes qui n´ont pas pu être
levées lors de l´étude du projet.
Il convient de demander aux candidats (art. 3 du R. P. A. O. type)
de justifier les principales dispositions qu´ils proposent pour l´exé-
cution des travaux et le respect des programmes en se référant
explicitement à ce mémoire de synthèse. En particulier, ils doivent
fournir :
- dans le projet de programme d´exécution, les avancements
moyens prévus dans les différentes natures de terrain à
partir de l´analyse des différentes phases d´exécution ;
- dans le mémoire justificatif des dispositions que l´entrepreneur
se propose d´adopter pour l´exécution des travaux, les justi-
fications sur les méthodes d´attaque, les moyens de terras-
sements, les modes de soutènement (cf. C. C. T. P. type,
art. 22).

Ressaisie DTRF
- 63 -

Si l´entrepreneur fournit dans son mémoire justificatif des inter-


prétations différentes de celles du mémoire de synthèse le conduisant
notamment à la présentation de variantes d´exécution ou de
conception, il doit les justifier. Dans le cas où ce point de vue
est admis par le maître d´œuvre, le mémoire de synthèse annexé
au C.C.T.P. est modifié en tant que de besoin.
Dans la partie II du dossier de consultation, le maître d´œuvre
fournit les éléments d´information qu´il a rassemblé, qu´ils aient
été ou non exploités pour établir le mémoire de synthèse. Il fournit
dans la même partie II les informations dont il peut disposer et
qui portent soit sur la zone voisine du projet, soit sur la construction
et le comportement d´ouvrages voisins ou analogues.
Il est également souhaitable de préciser dans la partie II du
D. C. E. les hypothèses qui ont servi à établir le projet et qui
ont conduit à la définition des quantités prévisionnelles des princi-
pales natures d´ouvrage liées à chaque classe des terrains.
4. - Les variantes et les propositions techniques.
Dans les travaux souterrains, la nature des ouvrages et leur
mode de rémunération sont intimement liés aux procédés d´exé-
cution (cf. bordereau des prix types). Dans de nombreux cas, la
solution de base implique certains procédés d´exécution : méthodes
d´attaque, modes de soutènement, et il est souvent souhaitable
d´inviter les candidats à proposer des variantes limitées ou des
propositions techniques différentes de celles retenues pour la
solution de base (art. 22 du R. P. A. O. type). La procédure « appel
d´offres avec variantes limitées » doit inclure les propositions
techniques concernant les méthodes d´exécution, lorsqu´elles
conduisent à modifier la nature des ouvrages ou les quantités
prévisibles des différentes natures d´ouvrage.
Les variantes proposées par un candidat doivent faire l´objet d´une
analyse détaillée lors de l´examen des offres ; il importe en parti-
culier de mettre en évidence la sensibilité des offres aux variations
des quantités d´ouvrages particulièrement aléatoires dans les travaux
souterrains. Au cours de la mise au point du marché, il peut
être envisagé de rémunérer les déblais au mètre linéaire de tunnel
en fonction uniquement de la nature des terrains qui seront
rencontrés. Une telle disposition ne peut être retenue que dans
le cas où les conditions géotechniques sont bien connues.

5. - Définition de la ligne contractuelle


de règlement de l´excavation.
La ligne contractuelle de règlement de l´excavation est maté-
rialisée sur les profils types par la ligne B définie par sa distance
au gabarit d´excavation, ligne A (art. 20 du fascicule : « Travaux
en souterrain du C. C. T. G. »). La position de la ligne B est fixée
dans le C. C. T. P. (art. 5 du C. C. T. P. type pour tunnels et galeries).
Dans certains cas, le maître d´œuvre peut proposer une position
de cette ligne dans le D. C. E. et ne la fixer définitivement qu´au
cours de la mise au point du marché, soit que l´entrepreneur
accepte celle qui figure au D. C. E., soit qu´il en propose une
autre tenant compte de son appréciation personnelle des conditions
géotechniques et des moyens qu´il compte mettre en œuvre.
Cette proposition technique de l´entreprise doit être justifiée dans
son offre par un mémoire et le candidat doit modifier en consé-
quence les quantités du détail estimatif.

Ressaisie DTRF
- 64 -

6. - Les sous-détails des prix unitaires et des prix forfaitaires


.
Pour faciliter l´analyse des offres, et notamment dans le cas
des propositions techniques variantes, il est recommandé de demander
les sous-détails des prix forfaitaires et des prix unitaires des
ouvrages :
- ayant une grande incidence sur le coût global ;
- dont les quantités peuvent varier largement en fonction des
conditions géotechniques effectivement rencontrées ou des
méthodes d´exécution mises en œuvre par l´entrepreneur
(en particulier, déblais, soutènements, béton de revêtement,
injections, drainage et évacuation des eaux).
Dans le cas de conditions techniques imprévues, définies par
l´article 6 du fascicule « Travaux en souterrain » du C. C. T. G.,
qui rendent nécessaire le recours à des prix nouveaux ou à des
prix provisoires (art. 14 du C. C. A. G.), l´existence de sous-détails
de prix figurant au bordereau des prix du marché et concernant
des travaux s´apparentant aux natures d´ouvrages considérées,
facilite l´établissement de ces prix.

7. - Utilisation d´un tunnelier.

Un tunnelier peut être utilisé :


- soit pour réaliser une galerie d´avancement de section infé-
rieure à celle de l´ouvrage définitif, auquel cas il peut être
considéré comme une méthode d´exécution proposée par
l´entreprise ;
- soit pour réaliser la totalité de la section de l´ouvrage.
Pour l´emploi de ce type de machine, il faut prévoir certaines
reconnaissances spécifiques.
Le changement de procédé d´exécution amené par un entre-
preneur qui désire proposer un tunnelier doit être considéré comme
une variante. Ceci sera explicité par le maître d´œuvre à l´article 2
du R. P. A. O. qui autorise ou non la proposition de variantes.
Dans le cas où la variante tunnelier est autorisée par le maître
d´œuvre, deux situations peuvent se présenter :
- dans la première, la variante avec emploi d´un tunnelier fait
l´objet d´un projet étudié par le maître d´œuvre ;
- dans la deuxième, cette étude est laissée à l´initiative du
candidat. Dans ce cas, pour que les offres puissent être
homogènes, le maître d´œuvre fournit les éléments tech-
niques et économiques nécessaires à l´établissement de
cette variante (caractéristiques complémentaires des ter-
rains, gabarit utile, et en cas de ventilation de l´ouvrage
définitif, les données permettant le dimensionnement des
sections de ventilation, les modalités d´actualisation des
coûts des pertes de charges, etc.). L´article 3 du R. P. A. O.
doit donner la liste des pièces que le candidat doit
joindre à son offre : mémoire justificatif accompagné des
pièces techniques, modifications à apporter aux pièces par-
ticulières du marché (C.C.A.P., C.C.T.P., état des prix
forfaitaires et bordereau des prix unitaires, détail estimatif,
etc.).

Ressaisie DTRF
- 65 -

Le R. P. A. O. peut également préciser la nature des rapports entre


le maître d´œuvre, d´une part, l´entrepreneur et le constructeur,
d´autre part, pendant les phases d´étude et de commande du tunne-
lier, soit qu´il soit neuf, soit qu´il faille apporter des modifications
à une machine existante.

8. - Etanchéité.

Dans le cas général, les travaux d´étanchéité sont exécutés par


une entreprise spécialisée qui intervient comme sous-traitant, le
titulaire du marché restant à la fois responsable du gros œuvre,
de la préparation du support, de l´application du procédé d´étan-
chement et de sa protection tout au long du chantier.
La qualité des offres reçues dépendent étroitement de la qualité
des informations qui auront été fournies à l´applicateur pour
qu´il établisse sa meilleure proposition technique et financière, le
R. P. A. O. peut imposer le contenu des spécifications techniques que
l´entrepreneur titulaire devra fournir à l´applicateur.
Au cours de la mise au point du marché, le maître d´œuvre peut
s´assurer que toutes les propositions de l´entrepreneur titulaire
tiennent compte des spécifications résultant de la méthode d´exé-
cution en lui demandant de fournir une note de l´applicateur
précisant qu´il les accepte.

9. - Coffrage des revêtements.

Les coffrages des revêtements entrent pour une part non négli-
geable dans le coût de génie civil d´un tunnel (entre 5 et 10 p. 100
du coût total pour un tunnel autoroutier) et doivent donc faire
l´objet d´une attention particulière du maître d´œuvre. En règle
générale il doit demander un sous-détail du prix unitaire de cof-
frage intrados.
Le C. C. T. P. peut préciser que les plans du coffrage et sa note
de calcul sont soumis au visa du maître d´œuvre avant tout début
de fabrication. Cette clause doit permettre au maître d´œuvre
de s´assurer que les spécifications relatives au coffrage (art. 26
du C. C. T. P. type) pourront être respectées et que les données
nécessaires à la conception du coffrage (cadence de bétonnage,
hors profils, masques mobiles, dévers, etc.) ont été transmises au
fabricant.

10. - Hygiène et sécurité.

Les travaux souterrains présentent des risques spécifiques dont


il faut tenir compte dès la conception de l´ouvrage et plus parti-
culièrement dans le choix des méthodes d´exécution et dans
l´organisation des chantiers.
La notion de sécurité intégrée définie dans la loi n° 76-1106
du 6 décembre 1976 et des décrets d´application n° 77-612 du
9 juin 1977 et n° 77-996 du 19 août 1977, conduit à recenser les
risques encourus aux différents postes de travail et à définir
les moyens pour les limiter.

Ressaisie DTRF
- 66 -

S´agissant de travaux à risques, le maître d´œuvre doit établir


à l´intention des candidats « une notice regroupant l´ensemble des
données qui sont de nature à avoir une incidence sur l´hygiène et
la sécurité ». Les données spécifiques aux travaux souterrains
nécessaires à l´établissement d´un plan d´hygiène et de sécurité
ont généralement trait à
- la prévention des risques liés aux éboulements, aux chutes de
blocs, aux irruptions brutales d´eaux ;
- la circulation en galerie ;
- la signalisation et l´éclairage ;
- les consignes relatives à l´emploi des explosifs ;
- l´atmosphère des chantiers souterrains (cf. § 11 ci-après).
Il convient également d´indiquer aux candidats les services et
organismes de prévention qui seront chargés de contrôler les
dispositions d´hygiène et de sécurité du chantier :
- inspection du travail ;
- caisse régionale d´assurance maladie (C.R.A.M.) ;
- comitérégional de l´organisme professionnel de prévention du
bâtiment et des travaux publics (O.P.P.B.T.P.).
Pour les chantiers importants, le maître d´œuvre peut demander
aux candidats une note sur l´hygiène et la sécurité ; cette note
doit être établie à partir d´une analyse détaillée au regard de
l´hygiène et de la sécurité :
- des procédés de construction ;
- des matériels et dispositifs prévus pour le creusement, le
soutènement, le marinage et l´évacuation des déblais, la mise
en place du revêtement définitif ;
- des installations de chantier.

11. - Ventilation de chantier.

La ventilation satisfaisante des chantiers de travaux souterrains


est une des conditions essentielles à la bonne exécution des travaux.
Il est en particulier impossible de définir une organisation de
chantier sans prendre en compte toutes les contraintes d´installation
et de fonctionnement de la ventilation. Aussi, il est recommandé au
maître d´œuvre de préciser dans le R.P.A.O. que l´entrepreneur
doit remettre, à l´appui de son offre, un avant-projet de ventilation
de chantier définissant, à partir des prescriptions du C.C.A.P. :
- le principe de ventilation ;
- les dispositions techniques proposées ;
- les caractéristiques des conduits de ventilation ;
- les débits, les pertes de charge, la puissance.

12. - Fiches et guides techniques


.

Des fiches techniques traitant des sujets suivants :


- béton projeté ;
- étanchéité intrados ;
- soutènement par boulonnage ;
- tunnelier,
ont été établies.

Ressaisie DTRF
- 67 -

Ces fiches techniques peuvent :


- soit servir de guide pour la rédaction de prescription du
C.C.T.P.,
- soit être rendues contractuelles par le C.C.A.P. ; elles figurent
alors comme pièce annexe du C.C.T.P.
Il a été également établi un guide technique P.T.S.S. « Partici-
pation du terrain stabilisé au soutènement » non contractualisable
mais qui peut être utilisé pour la rédaction de prescriptions du
C.C.T.P.

ULTE 82-25 bis . - 4.

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Ressaisie DTRF
- 69 -

ANNEXE N° 3
aux commentaires du fascicule n° 69

du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».

Cahier des clauses techniques particulières type

pour l´exécution des tunnels et galeries.

C. C. T. P.

Texte et commentaires.

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Ressaisie DTRF
- 71 -

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE Ier
Renseignements généraux, description des ouvrages.
1re partie. - Renseignements généraux .
Pages.

Art. 1. - Description générale du projet 73


Art. 2. - Consistance des travaux 73
Art. 3. - Description géologique et géotechnique 73
Art. 4. - Hypothèse de base pour la conception des
ouvrages 75
2e partie. - Description des ouvrages à réaliser .
Art. 5. - Dispositions générales relatives aux ouvrages sou-
terrains et description du tunnel en section
courante 75
Art. 6. - Autres ouvrages souterrains 77
Art. 7. - Ouvrages extérieurs 77

CHAPITRE II
Provenance et qualité des matériaux.
Art. 8. - Granulats 77
Art. 9. - Ciments 79
Art. 10. - Aciers 79
Art. 11. - Béton prêt à l´emploi 79
Art. 12. - Produits d´injection 79
Art. 13. - Produits d´étanchéité 79
Art. 14. - Adjuvants 81

CHAPITRE III
Mode d´exécution des travaux.
Art. 15. - Etablissement des notes de calcul et plans d´exé-
cution 81
Art. 16. - Rapports établis par l´entrepreneur 83
Art. 17. - Rencontre d´ouvrages souterrains existants (câble
canalisations) 85
Art. 18. - Piquetage. - Tolérance d´implantation et
d´exécution 85
Art. 19. - Ouvrages provisoires 87
Art. 20. - Exécution des têtes de tunnel 87
Art. 21. - Déblais en souterrain 87
Art. 22. - Soutènements provisoires 91
Art. 23. - Evacuation des eaux. - Epuisement 95
Art. 24. - Drainage du terrain 99
Art. 25. - Béton de revêtement 101
Art. 26. - Coffrages et échafaudages 101
Art. 27. - Etanchéité 101
Art. 28. - Injection 103
Art. 29. - Mesures de contrôle du soutènement et du
revêtement 105

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 72 -

Article 1er.
Donner une description succincte du projet dans lequel sont
compris les ouvrages faisant l´objet du marché.
Préciser la localisation des ouvrages. Donner la liste des ouvrages
à réaliser.
Article 2.
2.01. Donner une description succincte des déviations des ouvrages
et réseaux existants, et des ouvrages nouveaux nécessités
par la réalisation du projet.

2.01.6. Préciser les obligations de l´entrepreneur concernant les


réservations et scellements nécessités par les travaux
des autres lots et compris dans les travaux du marché.
Préciser le mode de règlement, soit que ces travaux
soient compris dans les prix, soit qu´ils fassent l´objet
d´une rémunération particulière.
2.02. Enumérer s´il y a lieu les travaux exclus de l´entreprise
lorsqu´il peut y avoir ambiguïté.

Article 3.

3.01. Enumérer les travaux et forages de reconnaissance exécutés


et renvoyer au rapport de synthèse du dossier géologique,
géotechnique et hydrogéologique cité à l´article 2 a du
C. C. A. P. qui donne la description des reconnaissances, les
résultats des essais et mesures et l´interprétation.
3.02. Donner une description succinte des ouvrages souterrains
situés à proximité et renvoyer à un document annexe non
contractuel, donné à titre d´information.
3.03. Renvoyer au rapport de synthèse du dossier géologique, géo-
technique et hydrogéologique.
3.05. Mentionner simplement que les hypothèses figurent dans la
note « ........................ » (cf. pièce n° ................ ) citée à l´ar-
ticle 2 a du C. C. A. P.
3.06. Indiquer que ces précisions sont données au rapport de syn-
thèse du dossier géologique, géotechnique et hydrogéolo-
gique.
3.07. Renvoyer au document n° ................ non contractuel.

Ressaisie DTRF
- 73 - TEXTE

CHAPITRE I er
RENSEIGNEMENTS GENERAUX
DESCRIPTION DES OUVRAGES

Première partie. - Renseignements généraux.

Article 1er.
Description générale du projet.

Article 2.
Consistance des travaux .
2.01. Travaux compris dans l´entreprise.
2.01.1. Travaux préparatoires.
2.01.2. Terrassements généraux.
2.01.3. Ouvrages en souterrain.
2.01.4. Ouvrages à l´air libre.
2.01.5. Travaux annexes dans les galeries et puits de reconnais-
sance.
2.01.6 Réservations et scellements.

2.02. Travaux exclus de l´entreprise.

Article 3.
Description géologique et géotechnique .
3.01. Travaux de reconnaissance antérieure.
3.01.1. Galerie et/ou puits.
3.01.2. Forages de reconnaissance.

3.02. Ouvrages souterrains situés à proximité.

3.03. Description géologique des terrains.

3.04. Caractéristiques géotechniques des terrains.

3.05. Hypothèse pour le calcul des revêtements.


3.06. Conditions limites de températures pour le calcul des
ouvrages.
3.07. Renseignements fournis à titre indicatif.

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COMMENTAIRES - 74 -

Article 4.
Indiquer les sollicitations et hypothèses de calcul.

Article 5.
La description des ouvrages doit être précise mais succincte. Elle
renvoie aux plans chaque fois que cela est possible.
5.01. Préciser la définition de l´axe du tunnel et renvoyer aux
plans.
5.02. Les plans contractuels doivent définir pour chaque profil
en travers type : les lignes A, I, E, B (C.C.T.G., fascicule
« Travaux souterrains », art. 5 et 20).
La rédaction doit être aussi succincte que possible et ne
pas faire double emploi avec les plans.
Dans le cas où les ouvrages sont définis par des plans
et coupes, ceux-ci comportent la position des contours équi-
valents aux lignes A, I, E, B.
Lorsque le maître d´œuvre a une très bonne connaissance
du sous-sol, les sections d´application des profils types sont
indiquées sur le profil en long ; dans les autres cas, pré-
ciser que les profils types s´appliquent en fonction des
terrains rencontrés.
5.03. Compléter les indications données par les plans : nature du
béton de revêtement, armatures, joints, réservations, scel-
lements, etc.

5.04. Adapter la rédaction en fonction de chaque ouvrage parti-


culier ( a, b ou c ) : la rédaction c est donnée à titre d´exem-
ple pour le cas d´un souterrain nécessitant une étanchéité
rigoureuse.
Si les reprises de bétonnage s´effectuent avec un espa-
cement inférieur à 25 m, il n´y a pas lieu de prévoir des
joints de construction.
Adapter la rédaction s´il s´agit d´un sandwich.

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- 75 - TEXTE

Article 4.
Hypothèses de base pour la conception des ouvrages.

2 e partie. - Description des ouvrages à réaliser.


Article 5.
Dispositions générales relatives aux ouvrages souterrains
et description du tunnel en section courante .
5.01. Tracé en plan, profil en long.

5.02. Profil en travers type du tunnel et des excavations annexes.


5.02.1. Tunnel en section courante, profil 1.
5.02.2. Tunnel en section courante, profil 2.
.................................................
5.02. n Tunnel en section courante, profil n.

5.03. Revêtement du tunnel en section courante.


5.03.0. Dispositions générales.
5.03.1. Tunnel en section courante, profil 1.
5.03.2. Tunnel en section courante, profil 2.
.................................................
5.03. n Tunnel en section courante, profil n.
5.04. Etanchéité.
a) Sans objet.
b) Rédaction spéciale rédigée par le maître d´œuvre.
c) L´entrepreneur doit mettre en œuvre les modes d´étan-
chement suivants :
- la réalisation, dans des saignées réservées au droit des
reprises de bétonnage d´un joint étanche adhérant
parfaitement aux deux parois latérales et susceptibles
de résister à la fois à la pression hydrostatique de
la nappe et aux déformations résultant des mouve-
ments relatifs provoqués par le retrait (thermique
ou chimique) des maçonneries construites.
Des joints de construction traités de la même manière
seront prévus systématiquement tous les .... m sur toute
la section transversale des ouvrages.
L´exécution d´un enduit étanche sur les parements inté-
rieurs par application d´un produit à base de ciment ayant
une adhérence suffisante ou d´une résine type époxy ou
similaire.

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COMMENTAIRES - 76 -

5.05. Ne traiter que des ouvrages définitifs d´évacuation des eaux


à l´exclusion des dispositifs de drainage du massif propre-
ment dit qui doivent être traités à l´article 24 du chapitre III
ci-après.
Donner la description des caniveaux de drainage, couche
drainante, etc ; la description renvoie dans la mesure du
possible aux plans.
Pour les articles 5.06 à 5.16, donner une description précise de
tous les ouvrages en renvoyant le plus souvent aux plans, complétée
par les spécifications relatives aux matériaux constituant les
ouvrages.

5.12. Il s´agit des revêtements d´habillage.

Article 6.
Donner une description précise de tous les ouvrages en renvoyant
le plus souvent possible aux plans. Compléter cette description par
les spécifications relatives aux revêtements, étanchéité et drainage,
et second œuvre.

Article 7.
Donner une description précise de tous les ouvrages en renvoyant
le plus possible aux plans ; compléter cette description par les
spécifications relatives aux matériaux constitutifs des ouvrages.

Commentaire commun aux articles 8 à 14.


Préciser les conditions générales pour la fourniture et la prove-
nance des matériaux, notamment :
- provenance des matériaux dont le choix n´est pas laissé à
l´entrepreneur ;
- désignation des matériaux, produits et composants de construc-
tions fournis par le maître d´œuvre ;
- les spécifications relatives à la nature et à la qualité, au mode
de livraison, au stockage et au contrôle ne doivent figurer
que si elles dérogent aux fascicules du C. C. T. G. relatifs aux
granulats et aux ciments.

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- 77 - TEXTE

5.05. Drainage.

5.06. Plafond gaine de ventilation.


5.07. Dalle sous chaussée, gaine de ventilation.
5.08. Galerie technique.
5.09. Caniveaux à câbles.
5.10. Bute roues, trottoirs.
5.11. Carnaux de ventilation.
5.12. Revêtement des piédroits.
5.13. Niches de sécurité.
5.14. Garages.
5.15. Autres ouvrages ponctuels en tunnel.
5.16. Chaussée.
Article 6.
Autres ouvrages souterrains.
6.01. Usine souterraine de ventilation.
6.02. Galerie de ventilation.
6.03. Puits de ventilation.
6.04. Poste de transformation.
6.05. Communication entre tubes.

Article 7.
Ouvrages extérieurs .
7.01. Usine de ventilation extérieure.
7.02. Tranchée couverte.
7.03. Tête du tunnel.
7.04. Trémies d´accès.

CHAPITRE II

PROVENANCE ET QUALITES DES MATERIAUX ET PRODUITS

Article 8.
Granulats.
8.01. Provenance.
8.02. Nature et qualité.
8.03. Stockage.
8.04. Contrôle.

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COMMENTAIRES - 78 -

Article 9.
Se reporter à l´article 3 du C. C. T. G. (fascicule « travaux sou-
terrains »). Limiter les prescriptions aux compléments et/ou modi-
fications au C. C. T. G. (fascicule « béton »).
Il est rappelé qu´en présence d´eau sulfatée, les ciments C. P. A.
de faible teneur en aluminate tricalcique, C. P. J. avec clinker de
faible teneur en C3A et les ciments à forte teneur en laitier sont
recommandés (voir circulaire n° 44 du 18 juillet 1967 du ministère
de l´équipement et du logement), et que pour les eaux acides, eaux
d´égouts et eaux de percolation, il convient de choisir des ciments
à faible teneur en chaux (ciments à forte teneur en laitier ou en
pouzzolanes).

Article 13.
Il existe de nombreux produits d´étanchéité ; à titre d´exemple,
une fiche technique a été rédigée dans le cas d´une étanchéité
par film et peut être rendue contractuelle à l´article 13.01, sous
réserve d´être mentionnée à l´article 2 du C.C.A.P.
Les spécifications précisent les caractéristiques essentielles des
matériaux usuels, par exemple :
- les membranes R.V.C. (épaisseur) ;
- les joints type waterstop ;
- les résines ;
- les produits noirs.

Lorsque l´étanchéité est assurée par un film mince adhérent


au support béton, le maître d´œuvre précise les critères exigés
du produit. L´entrepreneur soumet au maître d´œuvre le produit
exact qu´il envisage d´utiliser en joignant à sa proposition la fiche

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- 79 - TEXTE

Article 9.
Ciments.
9.01. Provenance.
9.02. Nature et qualité.
9.03. Mode de livraison.
9.04. Stockage.
9.05. Contrôle.

Article 10.
Aciers.
10.01. Provenance.
10.02. Nature et qualité.
10.03. Mode de livraison.
10.04. Stockage.
10.05. Contrôle.
Article 11.
Béton prêt à l´emploi.
11.01. Provenance.
11.02. Nature et qualité.
11.03. Mode de livraison.
11.04. Contrôle.

Article 12.
Produits d´injection .
12.01. Provenance.
12.02. Nature et qualité.
12.03. Mode de livraison.
12.04. Contrôle.
Article 13.
Produits d´étanchéité .
13.01. Les produits d´étanchéité mis en œuvre seront adaptés au
support intéressé et agréés par le maître d´œuvre ; ils
seront passibles d´une garantie de dix ans.
13.02. Provenance.
13.03. Nature et qualité.
13.04. Mode de livraison.
13.05. Contrôle.

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COMMENTAIRES - 80 -

technique d´identification du produit et les résultats des essais


faits par le laboratoire du centre d´études du bâtiment et des
travaux publics et par le laboratoire central des ponts et chaussées.

Article 14.

Article 15.
Contrairement aux autres ouvrages d´art, les actions naturelles
auxquelles sont soumis les revêtements des souterrains ne sont
pas en général prédéterminées mais elles dépendent des propriétés
du revêtement et des modes d´exécution de l´excavation. Il faut
en fait étudier le comportement du système constitué par l´asso-
ciation revêtement - terrain et non pas considérer l´action du terrain
sur le revêtement comme un système de forces extérieures.
L´hétérogénéité, l´anisotropie, ainsi que les dispersions très élevées
des caractéristiques mécaniques ´des terrains rendent souvent très
difficile le dimensionnement théorique du revêtement comme on
peut le voir à propos du soutènement (voir guide P.T.S.S.). Ainsi,
en dehors de cas particuliers où le calcul est indispensable (charge
hydrostatique élevée, terrains gonflants, fortes couvertures, etc.),
dans de nombreux cas, il est possible, par comparaison avec des
ouvrages existants, de déterminer empiriquement l´épaisseur du
revêtement.
On peut noter que, pour les souterrains à faible profondeur dans
des terrains de cohésion faible, des méthodes de calcul relative-
ment simples où l´on peut séparer a priori , d´une part, la poussée
exercée par le terrain et, d´autre part, les réactions qu´il exerce
sur le revêtement (méthode des réactions hyperstatiques) peuvent
donner de bons résultats. Dans ce cas, le soutènement immédiat
se confond souvent avec le revêtement définitif.
De nombreuses méthodes de calcul sont employées pour les
ouvrages souterrains. Elles doivent être adaptées à la nature du
matériau du revêtement à la destination de l´ouvrage (charges
intérieures, recherche éventuelle de l´étanchéité, etc.) et au compor-
tement du terrain (zones décomprimées limitées ou ruptures géné-
ralisées autour de l´excavation, proximité du versant ou hétéro-
généité des couches, loi de variation des propriétés du terrain en
fonction des contraintes, etc.).
La valeur des méthodes de calcul est surtout fonction du bon
choix du modèle de comportement du terrain employé et d´un bon
usage des simplifications toujours nécessaires pour rendre le calcul
possible.

Ressaisie DTRF
- 81 - TEXTE

Article 14.
Adjuvants.
14.01. Provenance.
14.02. Nature et qualité.
14.03. Mode de livraison.
14.04. Stockage.
14.05. Contrôle.

CHAPITRE III

MODE D´EXECUTION DES TRAVAUX


Article 15.
Etablissement des notes de calcul et plans d´exécution.
15.01. Dispositions générales.
15.02. Hypothèses de base pour le calcul des ouvrages.
Les hypothèses de base à prendre en compte pour le
calcul des ouvrages résulteront des conditions de service
des ouvrages, des données du rapport de synthèse du
dossier géologique, géotechnique et hydrogéologique visé
à l´article 2 du C.C.T.G.
15.03. Hypothèses particulières pour le calcul des ouvrages.
Pour l´établissement des notes de calcul et des plans
d´exécution, l´entrepreneur en plus des hypothèses décou-
lant de l´article 15.02 ci-dessus devra prendre en compte
les hypothèses décrites ci-après .............................................
.......................................................................................................
15.04. Notes de calcul.
Pour l´établissement des notes de calcul, l´entrepreneur
devra respecter les règles suivantes.....................................
....................................................................................................
15.05. Plans d´exécution.
Pour l´établissement des plans d´exécution, l´entrepreneur
devra respecter les règles suivantes.....................................
......................................................................................................

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COMMENTAIRES - 82 -

Dans certains terrains, l´équilibre du revêtement n´est atteint


qu´au bout d´un délai assez long qui peut atteindre plusieurs années.
Aussi le choix du modèle de comportement du terrain doit être
préparé suffisamment à l´avance.
Il est essentiel de tenir compte du fait qu´il existe une diffé-
rence importante entre le dimensionnement du soutènement provi-
soire et celui du revêtement. En effet, il est possible de déterminer
au fur et à mesure le comportement du soutènement provisoire
en cours d´exécution et de l´adapter aux conditions géotechniques
locales sans engager la géométrie définitive de l´ouvrage. Dans
le cas de fortes convergences, il faut en plus estimer à l´avance
l´augmentation à donner au gabarit d´excavation. Par contre, l´épais-
seur du revêtement est figée dès l´excavation si le profil d´intrados
ne peut plus être modiifé. Elle doit ainsi être déterminée de façon
précise au niveau du projet.
Pour les méthodes de calcul, on pourra se reporter utilement
aux recommandations provisoires sur les méthodes usuelles de
calcul du revêtement des souterrains publiées par l´A.F.T.E.S.
(« Tunnels et ouvrages souterrains », n° 14, mars-avril 1976, p. 50 à 76)
et aux nombreux articles ou communications sur les propriétés
mécaniques des roches et des sols rencontrés au cours des travaux
souterrains.

Article 16.

16.01. Selon la nature et l´importance des travaux, ces deux rapports


peuvent être complétés ou remplacés par un rapport
hedbomadaire.

16.02. Le rapport journalier indique succinctement :


- les avancements ;
- les quantités de travaux de diverses natures effec-
tuées ;
- les incidents de chantier,
et si besoin est :
- les quantités de main-d´œuvre utilisées ;
- les temps de fonctionnement des matériels ;
- les durées et les causes d´immobilisation des matériels.

16.03. Le rapport mensuel est un rapport de synthèse qui donne


notamment les indications suivantes :
- les avancements ;
- les travaux exécutés au cours du mois écoulé ;
- les prévisions d´exécution pour le mois suivant ;
- éventuellement, les aménagements que l´entrepreneur
envisage d´apporter au calendrier des travaux.

Ressaisie DTRF
- 83 - TEXTE

Article 16.
Rapports établis par l´entrepreneur .

16.01. L´entrepreneur est tenu de fournir au maître d´œuvre dans


les délais définis ci-après les documents destinés à lui
permettre d´effectuer la surveillance du chantier et le
contrôle du bon déroulement des travaux notamment :
- un rapport journalier présenté le lendemain ;
- un rapport mensuel présenté avant le .................... jour
du mois suivant.

16.02. Rapport journalier.

16.03. Rapport mensuel.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 84 -

Article 17.

Retenir la clause a ou compléter la clause b selon le cas.

Article 18.

Dans le cas d´une exécution du souterrain en section divisée,


les repères provisoires détruits au fur et à mesure de l´avancement
des travaux devront être transférés conformément aux règles de
l´art.
Préciser la périodicité des contrôles.
Cette périodicité est à fixer en fonction de la vitesse prévisible
d´avancement du chantier et de la sinuosité du tracé. En principe
cette périodicité devrait être d´un mois ou correspondre à un avan-
cement compris entre 50 et 200 m.

18.02. Compléter - Les valeurs couramment admises sont :


- en planimétrie : 1 cm/km ;
- en altimétrie : 0,2 cm/km.

18.03. En cas d´une seule attaque la même procédure s´applique


si nécessaire à la sortie du tunnel, en particulier lorsque
l´ouvrage de tête est réalisé avant le percement.
Une tolérance de 1 cm pour 10 m est recommandée pour
un tunnel routier. Pour les autres ouvrages, la tolérance
est fixée en fonction de l´utilisation de ceux-ci.

Ressaisie DTRF
- 85 - TEXTE

Article 17.

Rencontre d´ouvrages souterrains existants


(câbles, canalisations).

a) Sans objet ;
b) Les travaux au voisinage des ouvrages souterrains piquetés
comme indiqué à l´article 7.2 du C.C.A.P. doivent être exécutés
en prenant les précautions suivantes : ..................................................
........................................................................................................................

Article 18.

Piquetage. - Tolérance d´implantation et d´exécution.


18.01. Piquetage.
Afin de permettre la vérification de l´implantation et
du nivellement des ouvrages, l´entrepreneur tient à la dis-
position du maître d´œuvre les carnets d´observations et
les cahiers de calcul.
Tous les ..................... jours, l´implantation est vérifiée par
ses agents, assistés par les agents de l´entreprise. A cet
effet, l´entrepreneur fournit les appareils d´éclairage et
prend les dispositions voulues pour dégager le champ de
travail des instruments de mesure tant à l´intérieur qu´à
l´extérieur du souterrain, il supporte tous les frais qui sont
les conséquences de ces opérations.
Cette vérification, dont les résultats sont portés au plus
tôt à la connaissance de l´entrepreneur, ne dégage pas
pour autant ce dernier de la responsabilité du piquetage.
Ces opérations sont conduites de manière à réduire au
minimum les gênes sur la marche du chantier.

18.02. Tolérance d´implantation de l´axe piqueté.


L´entrepreneur soumet au visa du maître d´œuvre la
méthode d´exécution du piquetage assurant les écarts
maxima admissibles suivants entre l´axe piqueté et l´axe
théorique :
- en planimétrie : .................... cm par km ;
- en altimétrie : .................... cm par km.
L´entrepreneur vérifie que l´axe piqueté ne subit pas
du fait des convergences, des déplacements supérieurs aux
tolérances d´implantation ; si tel est le cas le piquetage
est contrôlé et corrigé périodiquement.

18.03. Recalage du piquetage à la rencontre de deux attaques.


Les deux axes sont recalés également l´un par rapport
à l´autre de manière à coïncider. La correction porte de
part et d´autre sur une distance telle qu´elle n´excède
pas .................. mm par m par rapport aux axes piquetés.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 86 -

18.04.
Compléter - La valeur couramment admise est de ± 5 cm.
La rédaction peut préciser les méthodes prescrites pour
assurer le contrôle du gabarit d´excavation A (par un por-
tique roulant par exemple) et le contrôle de la ligne I.
On peut ici introduire une clause demandant à l´entre-
preneur de soumettre au visa du maître d´œuvre les
dispositions qu´il compte prendre pour traduire, sur le
terrain, l´implantation de l´ouvrage et pour vérifier les
tolérances prescrites.

Article 19.
Compléter, si besoin est, le texte de l´article 17 du C. C. T. G.
(fascicule « Travaux souterrains »).

Article 20.

20.01. Compléter les prescriptions du C. C. T. G., (fascicule « Terras-


sements généraux »).
Préciser les modalités particulières d´exécution des fon-
dations des têtes de tunnels. Il est recommandé de pres-
crire à l´entrepreneur :
- de prendre sous sa responsabilité, les précautions
nécessaires pour préserver les fouilles de l´invasion
par les eaux de surface ;
- de protéger efficacement les chantiers des têtes de
tunnel contre les chutes de pierre.
20.02. Compléter les prescriptions du C. C. T. G., (fascicule « Béton
armé »). Les conditions de compactage des remblais exécutés
pour la fondation de la voûte doivent être particulièrement
soignées.
20.03. Compléter les prescriptions du C. C. T. G., (fascicule « Terras-
sements généraux »). Préciser notamment les conditions
d´exécution des remblais en vue d´éviter des chargements
dissymétriques sur la voûte au cours du remblaiement.

Article 21.

21.01. Le maître d´œuvre peut utiliser une des solutions suivantes :


a) Il laisse le choix de la méthode à l´entrepreneur ;
b) Il prescrit une ou plusieurs méthodes possibles ;
c) Il prescrit une ou plusieurs méthodes, mais laisse à
l´entrepreneur la possibilité de présenter d´autres méthodes.
Dans tous les cas, la méthode d´exécution de l´excavation
est décrite à l´aide des éléments suivants :
Préciser éventuellement les ouvrages ou partie d´ouvrage
qui doivent être obligatoirement excavés manuellement.
Préciser le type d´engin à utiliser en distinguant si
nécessaire les différents ouvrages.

Ressaisie DTRF
- 87 - TEXTE

18.04. Tolérances sur la position des lignes A et I par rapport


à la position de l´axe piqueté.
Les tolérances sur les positions du gabarit d´excavation
et de la ligne I par rapport à l´axe piqueté sont de
± ................... cm tant en planimétrie qu´en altimétrie.

Article 19.
Ouvrages provisoires.

Article 20.
Exécution des têtes de tunnel.
20.01 Terrassement des tranchées d´accès.

20.02 Exécution des voûtes construites à l´air libre.

20.03 Mise en place des remblais.

Article 21.
Déblais en souterrain .
21.01 Prescriptions générales.
- Le mode d´attaque :
- attaque à pleine section ;
- attaque en demi-section ;
- attaque en section divisée ;
- La technique utilisée pour abattre le terrain (explosif,
machine ponctuelle ou pleine section, marteau-
piqueur) ;
- L´enchaînement des phases successives d´abattage, de
soutènement provisoire, de revêtement.
Chacun de ces éléments peut varier en fonction des
caractéristiques des terrains traversés.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 88 -

Dans le cas où la perforation doit être effectuée à l´aide


d´un tunnelier pleine section, préciser les spécifications
minimales auxquelles doit répondre le tunnelier (cf.
art. 21.06).
Indiquer éventuellement dans ce paragraphe les méthodes
de tir imposées pour limiter les hors profils, telles que
prédécoupage ou découpage soigné. Si les dispositions
détaillées pour la mise en œuvre de ces techniques ne
sont pas prescrites par le maître d´œuvre, elles sont pro-
posées par l´entrepreneur et visées par le maître d´œuvre.
L´entrepreneur doit soumettre au visa du maître d´œuvre
les dispositions envisagées pour respecter les seuils d´ébran-
lement admissibles prescrits au C. C. A. P. (art. 8.8).

21.04. Dans le cas de l´exécution d´un souterrain dans une zone


réputée dangereuse (risque de forte venues d´eau, disque
de rencontre de faille avec débourrage, etc.) le maître
d´œuvre peut définir les caractéristiques des reconnais-
sances systématiques à entreprendre, notamment :
1. Le type de forage à exécuter :
- forage systématique destiné à détecter la présence
d´eau ;
- forage nécessaire à l´exécution d´essais de perméa-
bilité ;
- forage carotté destiné à mieux détecter la présence
d´un accident géologique.
2. Les caractéristiques des forages :
- diamètre ;
- longueur des forages ;
- implantation des forages par rapport à l´axe du sou-
terrain.
3. Conditions particulières d´exécution :
- mise en place éventuelle d´un tubage en tête ;
- mise en place d´un sas ou de vannes de protection ;
- mesure de la déviation des forages ;
- remplissage des trous avec un coulis après exécution ;
- prélèvement d´échantillon carotté.

Ressaisie DTRF
- 89 - TEXTE

21.02 Préciser les conditions de passage d´un mode d´attaque à un


autre mode d´attaque :
- sur proposition de l´entrepreneur et après visa du
maître d´œuvre ;
- sur décision du maître d´œuvre.
21.02.2. Préciser les conditions d´exécution ou prévoir que ces
conditions devront être soumises au visa du maître d´œu-
vre, notamment la longueur des plots pour l´abattage du
stross et le bétonnage des parements de piédroits.
21.02.3. Le commentaire 21.22 ci-dessus s´applique d´une manière
générale au cas de l´attaque en section divisée.
21.02. Phases d´exécution des déblais.
21.02.1. Attaque en pleine section.
21.02.2. Attaque en demi-section.
21.02.3. Attaque en section divisée.
21.03. Exécution de l´abattage.
Abattage manuel.
Abattage mécanique à l´aide d´engin de terrassement.
Abattage mécanique à l´aide de machine à attaque
ponctuelle.
Abattage mécanique à l´aide de tunnelier à pleine
section.
Abattage à l´explosif.
21.04. Reconnaisance à l´avancement.
Chaque fois que les prévisions géologiques ou l´aspect
local du terrain pourra faire craindre la proximité ou la
rencontre d´un terrain de mauvaise tenue, l´entrepreneur
sollicite l´accord du maître d´œuvre pour l´exécution d´un
forage de reconnaissance.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 90 -

21.05. Préciser :
- les conditions de marinage ;
- les conditions de transport entre le chantier et la
zone de mise en dépôt ou la zone d´utilisation
(l´objectif étant de rendre minimum la durée du
cycle d´excavation) ;
- la zone où les déblais non réutilisés sont mis en dépôt
définitif et les conditions de cette mise en dépôt
(protection des sites) ;
- les conditions de réutilisation des déblais pour l´exé-
cution des remblais.
21.06. Si l´on utilise un tunnelier, il est possible :
- soit de rédiger cet article en s´inspirant des spéci-
fications et commentaires de la fiche technique
(option c ) ;
- soit de rendre contractuelle la fiche technique « tun-
nelier » (option b). Dans ce cas, cette fiche tech-
nique doit figurer dans l´énumération des pièces
contractuelles de l´article 2 a du C. C. A. P.

Article 22.
L´article 22 est rédigé dans l´hypothèse où le soutènement est
proposé par l´entrepreneur sur la base du rapport de synthèse du
dossier géologique, géotechnique et hydrogéologique et de son expé-
rience des travaux souterrains
; dans le cas où le maître d´œuvre
aurait une connaissance approfondie des conditions d´exécution des
travaux à entreprendre, il peut prescrire les soutènements provi-
soires à utiliser, voire même imposer des soutènements systéma-
tiques par profil type ; même dans ce dernier cas, il y aura lieu
de maintenir celles des dispositions de cet article qui concernent
les éléments dont l´entrepreneur reste maître.
La note justificative doit permettre au maître d´œuvre de juger
de l´adaptation des soutènements aux terrains tels qu´ils sont décrits
dans le rapport de synthèse du dossier géologique, géotechnique et
hydrogéologique ; elle donne en particulier la longueur maximale
de terrains non soutenus en arrière du front de taille et le délai
maximum qui sépare l´excavation de la mise en place du soutè-
nement.
Ces notes doivent permettre au maître d´œuvre de s´assurer :
- que le matériel prévu est bien adapté ;
- que les conditions envisagées pour sa mise en œuvre sont
correctes.

22.01.3. Ce paragraphe concerne essentiellement les boulons et le


béton projeté.

Ressaisie DTRF
- 91 - TEXTE

21.05. Evacuation des déblais.

21.06. Prescriptions particulières relatives au tunnelier.


a) Sans objet.
b) La fiche technique tunnelier est rendue applicable
au présent marché.
c) Rédaction spéciale.

Article 22.
Soutènements provisoires.
22.01. Prescriptions générales.
22.01.1. Pour chaque phase de creusement et chaque nature de
terrains, l´entrepreneur soumet au visa du maître
d´œuvre, sur la base des profils types donnés par les
plans. n° ................... annexés au présent marché, un projet
de soutènement accompagné des pièces suivantes :
- une note justificative du soutènement proposé fondé
sur les données du rapport de synthèse du dos-
sier géologique, géotechnique et hydrogéologique ;
- une note donnant les caractéristiques essentielles
des éléments et des matériaux utilisés pour le
soutènement ;
- une note précisant les conditions d´approvisionne-
ment et de stockage ;
- une note technique décrivant les conditions de mise
en œuvre du soutènement.
22.01.2. L´entrepreneur définit les conditions de recette et orga-
nise le contrôle des éléments et matériaux entrant dans
la constitution du soutènement.
En cours de chantier, l´entrepreneur transmet régu-
lièrement au maître d´œuvre les résultats du contrôle.
22.01.3. Avant de mettre en œuvre le soutènement, l´entrepre-
neur procède en présence d´un représentant du maître
d´œuvre à des essais de convenance sur les différents
éléments du soutènement.
Les éléments soumis aux essais de convenance doivent
être conformes à ceux qui seront effectivement mis en
œuvre au cours du chantier. La conformité a trait en
particulier aux caractéristiques des éléments et maté-
riaux et aux méthodes de mise en œuvre.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 92 -

22.02.3.
b) Si le rédacteur choisit l´option b), la fiche tech-
nique « Soutènement par boulonnage » doit figurer dans
l´énumération des pièces contractuelles de l´article 2 a )
du C. C. A. P.

Ressaisie DTRF
- 93 - TEXTE

En cas de changement dans la nature des terrains, le


maître d´œuvre peut demander à l´entrepreneur de pro-
céder à de nouveaux essais de convenance.

22.02. Boulonnage.

22.02.1. En cas d´utilisation de boulons dans le soutènement pro-


visoire, le projet de soutènement doit comprendre un
schéma de boulonnage indiquant notamment :
- la densité de boulonnage avec la répartition des
boulons sur la surface de l´excavation ;
- la longueur et le diamètre des tiges ;
- les types de boulons ;
- le diamètre de foration des trous ;
- la nature de l´ancrage ou du scellement.

22.02.2. La note justificative indique notamment la charge de ser-


vice des boulons.
Les différents éléments du boulon sont choisis de
manière à ce que le boulon puisse être sollicité sans
rupture, ni glissement excessif par des charges supé-
rieures de 20 p. 100 à la charge de service prévue.

22.02.3. Prescriptions techniques.


a) Sans objet.
b) Les prescriptions sont celles figurant dans la fiche
technique « soutènement par boulonnage » sous réserve
des prescriptions complémentaires suivantes :
........................................................................................................................
22.02.4. Surveillance du comportement des boulons.
Pendant toute la durée du chantier, l´entrepreneur
surveille le comportement des boulons.
Les boulons à encrage ponctuel, dont la perte de
tension est égale ou supérieure à 30 p. 100 de la tension
de mise en œuvre, sont remis en tension à leur valeur
initiale.
Un reboulonnage est effectué dans les zones où plus
de 5 p. 100 des boulons ont cédé ou perdu leur effi-
cacité ; si le reboulonnage s´avère impossible, un autre
moyen de soutènement est proposé par l´entrepreneur.

22. 03. Béton projeté.

22.03.1 Prescriptions générales.


En cas d´utilisation de béton projeté comme moyen de
de soutènement, l´entrepreneur indique dans le projet
de soutènement :
- l´épaisseur moyenne et l´épaisseur minimale du béton
projeté ;
- le nombre de couches de béton projeté et l´épais-
seur moyenne de chaque couche ;
- éventuellement les caractéristiques du treillis soudé
incorporé et son mode de fixation.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 94 -

22.03.2.
b ) Si le rédacteur choisit l´option a ), la fiche technique
« béton projeté » doit figurer dans l´énumération des
pièces contractuelle de l´article 2 a) du C. C. A. P.

22.04.3.
Cette valeur maximale tient compte :
- des contraintes résiduelles dues au façonnage du
cintre ;
- des irrégularités de pose.

Article 23.
23.01. Rédiger à partir des principes suivants :
- en attaque montante, l´entrepreneur exécute une
cunette permettant l´évacuation des eaux par gra-
vité ;
- en attaque descendante, l´entrepreneur exécute une
cunette équipée de puisards de reprise et installe
les moyens d´évacuation nécessaires ;
- dans tous les cas, il exécute des ouvrages provisoires
permettant aux eaux collectées de franchir les obsta-
cles constitués par les soutènements, les anneaux
confortatifs ou tout autre obstacle ;
- dans les terrains sensibles à l´eau, des dispositifs tels
que préradier, cunette préfabriquée, sont recomman-
dables ; dans tous les cas, ces dispositifs doivent être
mis en œuvre à une distance aussi courte que possible
du front de taille ;
- à la sortie du tunnel, les eaux sont évacuées par
l´intermédiaire de canalisation vers les ouvrages
de drainage les plus proches.

Ressaisie DTRF
- 95 - TEXTE

22.03.2. Prescriptions techniques.


a) Sans objet.
b) Les prescriptions sont celles figurant dans la fiche
technique « béton projeté », sous réserve des prescrip-
tions complémentaires suivantes :
.....................................................................................................
22.04. Cintres métalliques.
22.04.1. En cas d´utilisation de cintres métalliques, l´entrepreneur
indique dans le projet de soutènement :
- le type de cintres utilisés ;
- le blindage éventuellement utilisé entre les cintres ;
- l´espacement entre cintres ;
- les dispositifs d´appui de pied de cintres ;
- les dispositifs d´entretoisement des cintres ;
- les dispositifs de blocage des cintres.
22.04.2. Le type de cintres est défini par :
- la nomenclature et les caractéristiques du profilé
(section, masse linéique, moments d´inertie, rayon
de giration, module d´inertie) conformément aux
normes AFNOR ;
- la nuance de l´acier ;
- les conditions d´assemblage des éléments.
22.04.3. La contrainte maximale de l´acier prise en compte dans le
dimensionnement des cintres est égale à 120 MPa pour
les profils courants en acier doux ou à 37 et à 160 MPa
pour les cintres coulissants en acier A 52 ou analogue.
22.04.4. Le blindage métallique est défini par :
- la nature du profil et la dimension des plaques utili-
sées (longueur, largeur, épaisseur de la plaque) ;
- la nuance d´acier des plaques ;
- l´espacement des plaques ;
- éventuellement le mode d´assemblage des plaques.

Article 23.
Evacuation des eaux. - Epuisement.
23.01. Prescriptions générales.
23.02. Prescriptions particulières.
Pour l´application de l´article 26 du C. C.T. G. (fascicule
« Travaux souterrains »), les conditions dans lesquelles
sont mesurés les débits caractéristiques et la valeur de
ces débits sont définies ci-après.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 96 -

23.02.1. Fixer la distance L en fonction de l´organisation du chantier


(généralement 50 m).

23.02.2. Voir commentaires de l´article 26, chapitre IV, du C. C. T. G.


(fascicule « Travaux souterrains »).

23.02.3. Retenir 23.23 ou 23.24 selon que l´attaque est montante


ou descendante.

23.02.4. Pour des débits supérieurs, la prestation est décomposée


en trois termes :
- premier établissement ;
- mise à disposition du matériel ;
- fonctionnement du matériel (voir article 26.3 du
C. C. T. G., fascicule « Travaux souterrains »).

Ressaisie DTRF
- 97 - TEXTE

23.01. 1. Conditions de mesure des débits.


En attaque montante, les débits caractéristiques sont
mesurés à une distance L. = ..................... m du front de
taille.
En attaque descendante, le débit caractéristique est
le débit pompé au front de taille.

23.02.2. Sujétions d´exécution des déblais résultant des venues


d´eau dans la zone du front de taille. Valeur des débits
caractéristiques.
Les débits caractéristiques visés à l´article 26.1.1 du
C. C. T. G. (fascicule « Travaux souterrains ») sont les
suivants :
- la limite minimale de débit est de .................... 1/s ;
- la limite maximale de débit est de .................... 1/s ;
- les valeurs des débits intermédiaires sont les sui-
vantes :
..................................................................................... 1/s.
..................................................................................... 1/s.
..................................................................................... 1/s.
.............................................................................................

23.02.3. Evacuation des eaux par gravité. Valeur des débits carac-
téristiques.
Les débits caractéristiques visés à l´article 26.2 du
C. C. T. G. (fascicule « Travaux souterrains ») sont les
suivants :
- la limite minimale de débit est de .................. 1/s ;
- la limite maximale de débit est de .................. 1/s ;
- les valeurs des débits intermédiaires sont les sui-
vantes :
...................................................................................... 1/s.
...................................................................................... 1/s.
...................................................................................... 1/s.
............................................................................................

23.02.4. Evacuation des eaux par pompage. Valeur des débits carac-
téristiques.
Les débits caractéristiques visés à l´article 26.3 du
C. C. T. G. (fascicule « Travaux souterrains ») sont les sui-
vants :
- la limite minimale de débit est de ......................... 1/s ;
- la limite maximale de débit est de ......................... 1/s ;
- les valeurs des débits intermédiaires sont les sui-
vantes :
...................................................................................... 1/s.
...................................................................................... 1/s.
...................................................................................... 1/s.
.............................................................................................

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 98 -

Article 24.

24.01. Pour la bonne tenue du revêtement des tunnels dans le


temps, il peut être nécessaire d´empêcher la mise en
pression de l´eau derrière celui-ci. Il faut alors réaliser
un dispositif efficace par un drainage en profondeur du
terrain et par un drainage en surface là où les venues
d´eau existent ou sont à craindre. Les dispositions prévues
aux articles 24.02 et 24.04 sont données à titre d´exemple
et devront être adaptées à chaque souterrain particulier.
Rédaction à compléter.
24.02. Cette clause s´applique au cas d´un drainage occasionnel.
Dans le cas d´un drainage systématique, on peut rédiger
cet article de la façon suivante :
Le drainage comprend l´exécution systématique dans les
piédroits d´un forage de .................... m de longueur avec
tube crépiné de ..................... mm de diamètre à ................ m
au-dessus du plan de roulement, complété selon l´impor-
tance des venues d´eau par deux forages sur chaque
piédroit de mêmes caractéristiques situés respectivement
à ............... m et ................ m au-dessus du plan de
roulement.
24.03. Dans le cas où le soutènement provisoire comporte l´exé-
cution de béton projeté, compléter la rédaction de la
façon suivante :
On procède à la mise en place systématique entre le
béton projeté et le revêtement en béton tous les .................m
et sur toute la section du tunnel d´un cordon drainant
de 50 mm de diamètre en P. V. C. crépiné, revêtu de laine
de verre ou d´un produit non tissé sur une épaisseur
de ................. cm.
Chaque cordon drainant est raccordé au caniveau de
drainage situé à la base de chacun des piédroits.
Dans d´autres cas, on peut préciser que :
Le captage des venues d´eau diffuses sera effectué par
un réseau de tuyaux en matière plastique branché sur les
caniveaux de drainage général et recouvert d´une couche
de béton projeté.

Ressaisie DTRF
- 99 - TEXTE

Article 24.
Drainage du terrain.
24.01. Le drainage du terrain est effectué selon les dispositions
prescrites aux articles 24.02 et 24.03 ci-après.
Dans les zones où des techniques spéciales apparaîtraient
nécessaires, le maître d´œuvre peut faire appel ou imposer
à l´entrepreneur de faire appel à une entreprise spécia-
lisée.

24.02. Drainage du terrain en profondeur.


L´implantation et l´espacement des forages sont précisés
par le maître d´œuvre en fonction des caractéristiques
réelles du terrain.
Les tubes crépinés sont raccordés à un tube de ........... mm
de diamètre situé le long du piédroit et branché sur le
caniveau de drainage.

24.03. Captage des venues d´eau sur les parois de l´excavation.


Le maître d´œuvre décide, en fonction des venues d´eau
observées au fur et à mesure de l´avancement des captages
à réaliser.
Le captage des venues d´eau localisées est effectué, soit
par des tuyaux en matière plastique, soit par des gout-
tières en tôle galvanisée, amiante-ciment ou matière plas-
tique. Ces conduites sont recouvertes de ciment à prise
rapide et branchées dans le caniveau par l´intermédiaire
d´une buse.
Les captages sont effectués avant exécution de la conso-
lidation éventuelle de l´excavation par grillage et béton
projeté.
Le réseau de collecte des eaux est constitué par des
tuyaux en matière plastique comportant des fentes longi-
tudinales et recouvertes d´une épaisseur de ............ cm de
laine de verre. En voûte, il comporte des séries de tuyaux
de collecte secondaire d´un diamètre minimum de 20 mm
qui sont branchés en épis sur des tuyaux de collecte pri-
maire d´un diamètre minimum de 30 mm (système dit « en
arête de poisson »). Chaque tuyau de collecte primaire
est branché sur le caniveau de drainage général du pié-
droit par une buse de drainage d´un diamètre minimum
de 50 mm ; les tuyaux verticaux comportent à leur extré-
mité inférieure un regard de visite et de nettoyage.
Le réseau de tuyaux est protégé par un grillage en fil
de fer ou en matière plastique avant l´exécution de la
couche de béton projeté ou de gunite.
ULTE 82-25 bis . - 5.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 100 -

Article 25.

25.01.
b) Dans le cas de terrains où se produisent de fortes
convergences différées, un délai minimum peut également
être prescrit.
D´une façon générale, la notion de délai peut être rem-
placée par la notion de distance au front de taille.
25.02. Le rédacteur peut utiliser les clauses du C.C.T.P. type,
ouvrages en béton armé.

25.03. Les conditions du traitement des reprises sont précisées en


fonction des conditions d´exécution de l´ouvrage ; dans le
cas d´une exécution de l´ouvrage en section divisée, les
reprises de bétonnage font l´objet de spécifications défi-
nies en fonction de la conception du revêtement et de son
mode d´exécution.
Article 26.

26.01. Une valeur de 2 cm est admise pour les ouvrages courants


de grande section.

26.02. Une valeur de 5 mm est recommandée. Dans le cas où


l´ouvrage comporte un revêtement de surface, le coffrage
de type soigné peut ne pas être exigé.

Article 27.
Cet article s´applique particulièrement aux ouvrages ou parties
où l´étanchéité est recherchée.

Ressaisie DTRF
- 101 - TEXTE

Article 25.
Béton de revêtement.
25.01. Délai de mise en œuvre du revêtement.
a) Sans objet.
b) Le délai séparant la date de mise en œuvre du revê-
tement d´une section de la date de son excavation n´excède
pas ........... jours.
25.02. Mise en place et serrage du béton.
Le clavage de la voûte est exécuté le plus parfaitement
possible et en tout état de cause de manière à respecter
l´épaisseur minimum du revêtement. Le clavage est contrôlé
par un sondage tous les ........... mètres, il est complété par
une injection de remplissage si des vides sont constatés.
Les coffrages doivent comporter des fenêtres suffisantes
pour permettre, dans de bonnes conditions, la pervibration.
25.03. Reprises de bétonnage.
L´entrepreneur indique, dans le programme de béton-
nage, la position des reprises.

Article 26.
Coffrages et échafaudages.
26.01. Les échafaudages et cintres ne doivent pas subir de défor-
mation excédant ............. centimètres en n´importe quel
point.
26.02. Les coffrages des parties vues de tous les ouvrages sont
de type soigné ; leur rigidité est telle que les déformations
locales dues à la mise en œuvre du béton ne dépasse pas
............... millimètres.
26.03. Tolérance d´exécution du profil en long.
Aucun décrochement brusque n´est admis le long d´une
génératrice du parement de l´ouvrage.
La trace des joints de coffrage situés dans une section
transversale de l´ouvrage est soigneusement repiquée, si
un décrochement visible apparaît au décoffrage. Après ces
opérations, l´intersection du parement avec un plan passant
par l´axe de l´ouvrage ne doit pas former, avec cet axe,
un angle supérieur à 0,10 radian.

Article 27.
Etanchéité .
27.01. Les fissures éventuelles et les joints de bétonnage seront
remplis par injection d´un coulis de ciment puis d´une
résine de type acrylamine ou similaire, gonflant en pré-
sence d´eau.
27.02. Les étanchéités mises en œuvre sont adaptées au support
intéressé. Elles sont soumises au visa du maître d´œuvre,
tant en ce qui concerne le produit que sa mise en œuvre.
Elles sont passibles d´une garantie de dix ans.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 102 -

Article 28.

28.01.1. Rédiger les prescriptions conformément aux commentaires


de l´article 15 du C. C. T. G. (fascicule « Travaux souter-
rains »).
Dans le cas d´injection de traitement du terrain, indi-
quer en particulier la perméabilité du terrain avant
traitement, et la perméabilité à obtenir après traitement.
Dans le cas d´injection de consolidation du terrain,
donner en particulier la résistance à la compression des
terrains avant traitement et préciser la résistance à la
compression que l´on désire obtenir pour le terrain après
traitement.
28.01.4. Précaution particulière à prendre pour ne pas compro-
mettre la sécurité de l´ouvrage, des ouvrages voisins,
ainsi que la tenue des terrains environnant. Le maître
d´œuvre précise les méthodes d´exécution.
28.01.5. Préciser la nature des contrôles, notamment :
- les plots d´injection dans le cas d´injection de trai-
tement ou de consolidation ;
- les épreuves de convenances ;
- les épreuves de contrôle.

28.02.3. Préciser la nature du ciment, le dosage et la fréquence


des contrôles.
Le dosage classique est de 600 à 700 kg/m3 de sable ;
les contrôles sont en général effectués tous les 30 t. de
produits injectés.

28.02.4. Préciser la pression maximale ; la valeur habituellement


recommandée est de 300 kPa.

28.02.5. Compléter la rédaction par les valeurs.

Ressaisie DTRF
- 103 - TEXTE

Article 28.
Injections .
28.01. Injection de traitement ou de consolidation.
28.01.1. But et nature des injections à réaliser.
28.01.2. Caractéristiques des coulis à injecter.
28.01.3. Méthode d´exécution. - Pression d´injection.

28.01.4. Précautions particulières d´exécution.

28.01.5. Contrôle d´exécution.


28.02. Injection de remplissage.
28.02.1. Il est procédé à des injections de remplissage après exécu-
tion du revêtement en béton de l´excavation du tunnel
conformément aux prescriptions de l´article 12 du
C.C.T.G. fascicule « Travaux souterrains »).
28.02.2. Le sable avec lequel est fabriqué le mortier d´injection
est du sable de ....................... .
L´entrepreneur peut proposer une courbe granulomé-
trique différente convenant au type d´appareil qu´il
utilise.
Cette proposition est soumise au visa du maître
d´œuvre.
L´entrepreneur peut également proposer l´addition éven-
tuelle de fines.
28.02.3. Le dosage en ciment est compris entre ........ et ......... kg par
m3 de sable sec, suivant le mode de mise en place choisi.
Le ciment doit répondre aux mêmes spécifications que
le ciment utilisé pour le béton de revêtement de l´exca-
vation. La composition est contrôlée à sec à raison d´un
contrôle par ........ t de produit injecté.
28.02.4. La pression d´injection est, au maximum de .......... kPa. Elle
sera approuvée par le maître d´œuvre sur proposition de
l´entrepreneur après essais dans chaque nature de ter-
rain. Le mortier est injecté par une pompe à injection
permettant d´obtenir de manière continue la pression
choisie.
28.02.5. En section courante du tunnel, les trous d´injection sont
implantés sur des profils en travers espacés de ........ m
à raison d´un forage à la clef de voûte pour les profils
impairs et pour les profils pairs de deux forages dis-
tants de part et d´autre de la clef de ........ m. Cette
implantation peut être modifiée par le maître d´œuvre.
Dans les zones comportant des soutènements par cin-
tres, il est prévu en outre des trous d´injection aux reins
de voûte. Le maître d´œuvre peut demander l´exécution
de trous complémentaires.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 104 -

28.03. Compléter la rédaction. Cet article n´est à maintenir que


si des injections de collage sont nécessaires.
28.03.1. Le dosage recommandé est de 600 à 700 kg/m3 d´eau.

28.03.2. La pression minimale couramment admise est de 1 000 kP.

28.03.3. La valeur recommandée est de 40 cm.

Article 29.
L´opportunité, la fréquence des mesures et le programme sont
appréciés et définis par le maître d´œuvre en fonction des caracté-
ristiques de l´ouvrage, de la nature des terrains et de l´environ-
nement.
29.01.1. Préciser les mesures prévues. En général les mesures ou
les observations à effectuer sont :
- des mesures de convergence au fil invar effectuées
entre des plots scellés dans le rocher ;
- des mesures d´expansion du massif exécutées soit
à l´aide de boulons multitiges soit à l´aide d´ex-
tensomètres en forage ;
- des observations de la fissuration du rocher dans
des forages à l´aide d´un endoscope.
29.01.2. Donner les principales caractéristiques des appareils mis
en place ou utilisés pour les mesures et observations
pour permettre à l´entrepreneur de connaître les pres-
tations qu´il doit fournir pour les mettre en place ainsi
que les contraintes sur la marche du chantier lors de
l´exécution des mesures.

Ressaisie DTRF
- 105 - TEXTE

Dans tous les cas les injections sont commencées par le


bas et terminées par les trous de la clef de voûte.
En tout état de cause, l´entrepreneur exécute les injec-
tions sur le nombre de trous nécessaires à l´obtention
d´un remplissage correct et complet de la totalité des
vides.
L´entrepreneur exécute des trous de contrôle intermé-
diaires qui sont injectés si des vides subsistent.
Les trous d´un diamètre minimum de ........ mm doivent
traverser la totalité de l´épaisseur de la voûte et des
blindages éventuels et pénétrer d´environ 10 cm dans le
terrain.
28.02.6. Après chaque injection, le parement du revêtement est
soigneusement nettoyé afin d´éviter que des bavures de
mortier ne fassent prise sur le parement.
Dans le cas où l´enlèvement des déchets nécessite un
repiquage endommageant la surface des parements, l´en-
trepreneur effectue à ses frais et conformément aux ins-
tructions du maître d´œuvre, les réparations nécessaires,
celles-ci pouvant aller, le cas échéant, jusqu´à l´exécution
d´un enduit rapporté.
28.03. Injection de collage.

28.03.1. Le coulis d´injection est constitué par .............. kg de ciment


pour un mètre cube d´eau.
28.03.2. Les injections de collage sont exécutées à l´aide d´une
pompe à injection permettant d´obtenir une pression
continue de .............. kPa minimum avec un coulis de
ciment.
28.03.3. Les trous d´injection doivent traverser la totalité de
l´épaisseur du revêtement et des blindages éventuels
et pénétrer de ............. cm dans le terrain.

Article 29.
Mesures de contrôle de la stabilité de l´excavation
et du revêtement.

29.01. Mesures de contrôle de la stabilité de l´excavation.


29.01.1. Nature des mesures.

29.01.2. Type d´appareils à mettre en place.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 106 -

29.01.3. En règle générale, l´entrepreneur doit :


- mettre en place les plots de mesure de convergence
(exécution des trous, fourniture et scellement des
plots) ;
- forer les trous et mettre en place des boulons à
expansion ou des extensomètres, en forage ;
- Dégager son matériel de chantier, les portiques,
au droit des sections de mesures ; arrêter la
circulation des véhicules dans la zone où s´exé-
cutent des mesures au fil invar.
29.01.4. Préciser :
- l´implantation, dans le profil, des appareils de
mesure ou des trous d´observation ;
- la distance au front de taille à partir de laquelle
les profils de mesure ou d´observation sont équipés
(une distance inférieure à 5 m est recommandée) ;
- l´espacement des sections de mesure (généralement
de l´ordre de l´avancement hebdomadaire).
Dans le cas où les sections de mesure ne seraient
pas prévues systématiquement, le marché doit cependant
indiquer le nombre de sections de mesure et leur
implantation approximative.
29.01.5. Préciser la fréquence des mesures et observations. La
fréquence est de quelques jours pour les profils voisins
du front où les déformations sont rapides ; elle est
réduite à une semaine, puis quinze jours au fur et à
mesure du ralentissement des déformations. Suívant les
cas et la distance du front de taille, elle peut varier de
quelques heures à plusieurs jours.
29.02.1. Préciser les mesures prévues. En général les mesures à
effectuer sont :
- des mesures de convergence au fil invar ;
- des mesures de contraintes à l´aide de cellules ;
- des mesures de température.
29.02.2. Voir commentaire fait en 29.12.
29.02.3. En règle générale, l´entrepreneur doit :
- mettre en place les cellules dans le béton de
revêtement ;
- sceller les plots destinés aux mesures de conver-
gence ;
- dégager les matériels et les portiques lors de
l´exécution des mesures au fil invar, et arrêter les
circulation de véhicules dans 1a zone d´exécution
des mesures.
29.02.4. Préciser :
- l´implantation des appareils de mesure dans la
coupe en travers ;
- l´emplacement ou l´espacement des sections de
mesure.
29.02.5. Préciser la fréquence des mesures.

Ressaisie DTRF
- 107 - TEXTE

29.01.3. Obligations de l´entrepreneur.

29.01.4. Implantation des appareils.

29.01.5. Périodicité des mesures.


29.02. Mesure de contrôle du revêtement.

29.02.1. Nature des mesures.

29.02.2. Types d´appareils à mettre en place.


29.02.3. Obligations de l´entrepreneur.

29.02.4. Implantation des appareils.

29.02.5. Périodicité des mesures.

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- 109 -

ANNEXE N° 4
aux commentaires du fascicule n° 69

du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».

BORDEREAU DES PRIX TYPES POUR L´EXECUTION


DES TRAVAUX EN SOUTERRAIN

Texte et commentaires.

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- 111 -

SOMMAIRE

TEXTES

Pages.

Série n° 10. - Prix forfaitaires 113


Série n° 20. - Déblais 113
Série n° 30. - Soutènement 121
Série n° 40. - Bétons 131
Série n° 50. - Aciers pour béton 135
Série n° 60. - Coffrages 135
Série n° 70. - Drainage, captage, évacuation des eaux 137
Série n° 80. - Forages et injections 141

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COMMENTAIRES - 112 -

SERIE N° 10. - PRIX FORFAITAIRE

10 101. Ce prix sera complété par les stipulations ne figurant pas au


chapitre IV, article 18.
On prévoira autant de prix d´installation que nécessaire.
En particulier dans le cas d´un marché comportant plu-
sieurs tunnels on pourra prévoir un prix d´installation
générale du chantier et des prix d´installation spécifiques
aux tunnels.

SERIE N° 20. - DEBLAIS

1° Reprendre la classification proposée par le commentaire de


l´article 21 du C.C.T.G. en l´adaptant au cas particulier.
2° Définir ici les sujétions particulières propres au marché
concerné.

a) Fixer ici l´abattement s´il doit être différent des 70 p. 100


prévus à l´article 21.2.2 du C. C. T. G.

b) Cette longueur est généralement fonction de la section des


ouvrages et de la cadence normale d´avancement prévue.

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- 113 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 114 -

SERIE N° 20. - DEBLAIS (Suite).


A titre indicatif, lorsqu´il s´agit de tunnels ou de galeries exécutés
à pleine section, la longueur des tronçons est généralement fixée
à 10 m, et des profils en travers sont levés au premier et au
troisième quart de cette longueur ; les surfaces correspondant à ces
profils sont ensuite appliquées sur 2,50 m de part et d´autre de ces
derniers pour déterminer le volume réel de l´excavation.
Parmi ces méthodes permettant de lever les profils réels d´exca-
vation, on cite par exemple :
- celle qui consiste à relever manuellement un profil d´excavation
par référence à un gabarit ou à un cintre ;
- celle qui consiste à lever photographiquement les profils.
c ) Expliciter ici la manière de calculer le volume d´excédent dans
les différents cas applicables au marché (voir commentaire de
l´article 20 du C.C.T.G.).

21 000. On entend par là les déblais excavés par des outils portatifs.

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- 115 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 116 -

SERIE N° 20. - DEBLAIS (Suite.)

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- 117 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 118 -

SERIE N° 20. - DEBLAIS (Suite.)

24 200. Limitation des tirs.

25 000. Prévoir un prix de déblais en hors profil pour chaque prix


de déblais.

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- 119 - TEXTE

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COMMENTAIRES -120 -

SERIE N° 30. - SOUTENEMENT

30 002. Le blindage du front de taille sera rémunéré par appli-


cation de prix de bois de sciage ou en grume.

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- 121 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 122 -

SERIE N° 30. - SOUTENEMENT (Suite.)

31 040. Il est nécessaire de prévoir autant de prix qu´il y a


de sections de tunnels de surface différente recomprimée.

31 041. Par exemple : un prix pour la galerie de faîte et un prix


pour la demi-section supérieure.

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-123 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 124 -

SERIE N° 30. - SOUTENEMENT (Suite.)

33 000. Les valeurs fixées pour les limites des tranches de longueurs
ne sont qu´indicatives et valables, en général, pour un
tunnel routier à deux voies.

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- 125 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 126 -

SERIE N° 30. - SOUTENEMENT (Suite.)

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- 127 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 128 -

SERIE N° 30. - SOUTENEMENT (Suite.)

34 000. Lorsque la proportion des frais fixes est importante, il peut


être opportun de créer un prix forfaitaire d´amenée et
de repliement du matériel.

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- 129 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 130 -

SERIE N° 30. - SOUTENEMENT (Suite.)

SERIE N° 40. - BETONS

2° Définir ici les sujétions particulières propres au marché


concerné.

3° Expliciter ici le mode de calcul du volume de revêtement


normal pris en compte dans les différents cas applicables au marché
(voir commentaire de l´article 20 du C. C. T. G.).

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- 131 - TEXTE

ULTE 82-25 bis. - 6.

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COMMENTAIRES - 132 -

SERIE N° 40. - BETONS (Suite.)

a) Fixer ici l´abattement s´il doit être différent des 70 p. 100


prévus à l´article 23.2.2 du C. C. T. G.

b) Expliciter ici le mode de calcul du volume d´excédents ; en


général, il est égal au volume d´excédents de déblais sauf, par
exemple, dans le cas du blindage de l´excavation.

42 000. Dans certains cas, les éléments préfabriqués pourront être


payés à l´unité.

43 000. Pour le béton de revêtement, prévoir un prix hors profil


pour chaque prix.

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- 133 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 134 -

SERIE N° 50. - ACIERS POUR BETONS


50 001. Eventuellement, on pourra prévoir des prix pour aciers
de diamètre inférieur ou égal à 16 mm et des prix pour
diamètre supérieur à 16 mm.

SERIE N° 60. - COFFRAGES

60 000. Le classement et la désignation des coffrages sont définis


par le C. C. T. P. sur indications de l´article correspon-
dant du fascicule n° 65 du C. C. T. G.

60 200. Dans le cas où le marché prévoit pour une même catégorie


de coffrage des ouvrages différents avec des quantités
significatives, on pourra prévoir des prix différenciés
dans la catégorie considérée (par exemple : coffrage cou-
rant d´intrados et coffrage d´intrados des garages).

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- 135 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 136 -

SERIE N° 60. - COFFRAGES (Suite.)

60 500. Ces prix rémunèrent, par exemple, les coffrages à double


courbure.

SERIE N° 70. - DRAINAGE. - CAPTAGE


EVACUATION DES EAUX

70 000. On mettra ici les débits limite maximaux et minimaux.

70 100. On mettra ici autant de prix que de débits intermédiaires


nécessaires.

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- 137 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 138 -

SERIE N° 70. - DRAINAGE. - CAPTAGE


EVACUATION DES EAUX (Suite.)

71 220. Ce prix s´applique à la puissance de pompe réellement néces-


saire. Dans le cas de pompe à air comprimé, leur puis-
sance est convertie en kW.

72 000. On prévoiera ici autant de prix que de diamètres diffé-


rents prévus.

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- 139 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 140 -

SERIE N° 80.- FORAGES ET INJECTIONS


80 000. Dans la définition du ou des prix d´installation de l´atelier
de forage, il y a lieu de préciser :
- le diamètre de forage ;
- le type de foreuse (à rotopercussion, à rotation
seule, etc.) ;
- le nombre de foreuses.

80 100. Faire la distinction entre :


Les forages dans le rocher :
- en roto percussion ;
- en rotation seule ;
Les forages en terrain meuble :
- en roto percussion ;
- en percussion ;
- par havage ou lançage à l´eau. Prévoir des prix
différents par tranche de diamètre de forage :
- jusqu´à Ø 51 mm ;
- de Ø 51 mm à Ø 78 mm ;
- au-dessus de Ø 78 mm.
Dans le cas de forages à l´avancement en souterrain,
la perforation sera rémunérée par application successive
des prix 80 100, 80 110, 80 120. On pourra prévoir autant
de prix que nécessaire sous forme de plus-value pour
rémunérer la perforation par tranches d´orientations dif-
férentes par rapport à la verticale descendante. A titre
indicatif, on pourra prendre des tranches angulaires
de 45°.
Prévoir autant de prix que nécessaire sous forme de
plus-value pour rémunérer la perforation par tranches
de profondeur au-delà de xm (x-x´, x´-x" , etc.).
La profondeur conduisant à une plus-value dépend du
type de perforation. A titre indicatif, une valeur de
20 m peut être prise avec des tranches de profondeur de
10 m pour les plus-values à appliquer.

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- 141 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 142 -

SERIE N° 80. - FORAGES ET INJECTIONS (Suite.)

80 132. On entend par forages courts des forages de longueur infé-


rieure au mètre exécutés pour le traitement du revête-
ment lui-même.

80 200. Il ne sera pas admis de reperforation pour pallier un défaut


de lavage.

La mise en œuvre du coulis de gaine est rémunérée par les prix


d´injection.

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- 143 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 144 -

SERIE N° 80. - FORAGES ET INJECTIONS (Suite.)

Dans le cas où l´on s´attend à un accident géologique à reconnaître


et à traiter et si l´exécution des sondages occasionne un arrêt total
du chantier au front de taille, on définit un forfait d´immobilisation
du poste d´avancement.

Dans la définition du prix, ajouter :


- le type d´injection (collage remplissage, traitement) ;
- la nature du coulis (bentonite-ciment, gels, résine, coulis spé-
ciaux, etc.), et leur charge (sable, alumine, etc.) ;
- la gamme de pressions et de débits à laquelle les appareils
d´injection doivent satisfaire (de 0,3 à 3 m3 /h suivant le
type d´injection).

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- 145 - TEXTE

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COMMENTAIRES - 146 -

SERIE N° 80. - FORAGE ET INJECTIONS (Suite.)

Cette énumération des produits n´est pas exhaustive, on doit


éventuellement la compléter par les autres constituants du ou
des coulis prévus pour le ou les traitements et dont la nature
et les caractéristiques devront être précisées.
Les produits livrés au volume et payés à la tonne nécessitent la
connaissance exacte de leur masse volumique à une température
de référence donnée.
La nature et les caractéristiques physiques et mécaniques essen-
tielles de chaque produit doivent être précisées dans la définition
du prix.
N. B. - Il convient de bien dissocier la part des fournitures
pour l´injection et celle pour la perforation et pour le coulis de
gaine, quand ces opérations s´exécutent simultanément.

Certains types de résines pourront être payés au mètre cube.

Différents prix de mise en œuvre doivent être établis suivant


la nature du coulis (dont on indiquera la composition pondérale)
et le type d´injection (injection de collage, remplissage, d´étanche-
ment, etc.), ce qui correspond d´ailleurs à une cadence d´injection
spécifique en mètres cubes/heure, paramètre qui participe pour
la plus grande part à l´évaluation du prix de mise en œuvre par
mètre cube de coulis injecté. Ces cadences qui dépendent de la
nature du terrain sont, par exemple, pour la région parisienne
définies comme suit :
- cadence rapide, plus de 1 m3 de coulis à l´heure ;
- cadence réduite pour 500 l à 1 m3 de coulis à l´heure ;
- cadence réduite pour 300 l à 500 l de coulis à l´heure ;
- cadence lente pour moins de 300 l de coulis à l´heure.

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- 147 - TEXTE

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- 149 -

ANNEXE N° 5
aux commentaires du fascicule n° 69

du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».

LEXIQUE DES MOTS TECHNIQUES

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- 151 -

LEXIQUE DES MOTS TECHNIQUES

Abattage .
Opération de désagrégation du terrain à excaver provoquant sa
chute au pied de la paroi attaquée où les déblais sont repris par
les engins de marinage.
Ce terme est également employé, notamment au pluriel, pour
désigner certaines phases d´exécution en section divisée (abattages
latéraux).
Ancrage .
Tige en acier ou câble scellé dans un forage (voir boulons).
Peut aussi désigner la partie du boulon où se réalise effective-
ment l´ancrage dans le terrain (boulon à ancrage ponctuel).
Avancement .
Longueur de tunnel sur laquelle une opération est effectuée
pendant un temps donné (heure, jour, mois, poste).
L´opération peut être une opération élémentaire (excavation,
petite galerie, bétonnage, demi-section supérieure) ou l´ensemble
d´un cycle d´opérations concourant à l´exécution de tout ou partie
d´un tronçon d´ouvrage.
Béton projeté.
Béton mis en place par projection à grande vitesse de béton
frais sur la surface à recouvrir.
Blindage .
Partie de soutènement en bois ou métallique constituée par des
planches jointives ou espacées, posées au contact de la paroi
excavée et supportées par des cintres ou des étais.
Blocage.
Opération de mise en place d´un matériau (généralement du
béton) utilisé pour le remplissage de l´espace vide entre un sou-
tènement et la surface excavée.
Bouchon .
En galerie ou en puits les mines disposent d´un plan unique de
dégagement, constitué par le front d´abattage.
Le bouchon est le plus petit ensemble de mines susceptible
d´engendrer une seconde surface de dégagement en créant une
cavité de forme donnée dont la profondeur atteigne la longueur
choisie pour l´abattage. Le bouchon peut être creusé manuellement,
mécaniquement ou à l´explosif.

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- 152 -

Boulon.
Tige destinée à renforcer la roche. Mise en place dans un forage,
elle est ancrée dans la roche, à une extrémité ou sur toute sa
longueur serrée sur la surface rocheuse au moyen d´une plaque
et d´un écrou à l´autre extrémité qui est filetée.
Calotte .
Partie supérieure et centrale de la voûte.
Charge.
Quantité élémentaire d´explosif utilisée dans un trou de mine.
Peut également désigner l´ensemble des charges par trou de mine.

Cintre.
Support en forme d´arc réalisé au profil du tunnel et mis en place
contre la paroi pour soutenir le terrain, soit directement avec des
calages, soit par l´intermédiaire d´un blindage. Il est généralement
en acier.

Confinement (contrainte de).


Contrainte qui apparaît à l´interface entre le terrain encaissant
et le soutènement (ou le revêtement) et qui résulte de leur inter-
action.
Confinement .
Désigne le phénomène générateur des contraintes de confinement
et éventuellement les moyens mis en œuvre pour le provoquer.

Convergence .
Variation de longueur de toute corde d´une section droite d´une
cavité souterraine, mesurée après excavation.
Désigne également le phénomène qui provoque ces variations
de longueur.

Couverture .
Distance verticale mesurée entre la cote de la surface du sol
du terrain naturel et la cote de la clef de voûte.
La couverture latérale est la plus petite distance entre la surface
du versant et la paroi de l´excavation.
Creusement .
Ensemble des opérations d´abattage et de marinage.

Décompression .
Diminution de la contrainte moyenne dans le terrain à proximité
des parois de l´excavation résultant du creusement.

Découpage soigné.
Adaptation du plan de tir consistant à rapprocher les trous de
couronne, à limiter la charge d´explosif et à la répartir tout le
long des trous en vue de diminuer les irrégularités de la surface
de dérochement. Le tir des charges de couronne est effectué en
dernier dans la mise à feu de la volée.

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- 153 -

Enfilage.
Soutènement réalisé avant abattage par enfoncement dans le
terrain de profils métalliques en pourtour de la future excavation.
En profil (ou sous profil).
Volume de terrain situé à l´intérieur du contour prévu après
l´excavation. Peut également s´appliquer au volume de revêtement
qui serait à l´intérieur du contour prévu pour l´intrados (ligne I).
Excavation .
Volume vide laissé par les travaux d´abattage, de marinage.
Désigne également le résultat de ces opérations.
Foisonnement .
Rapport du volume apparent du matériau abattu au volume en
place.
Gunitage .
Mise en place de mortier frais par projection à grande vitesse
sur la surface à recouvrir.
Hors profils.
Volume excavé à l´extérieur d´un contour prévu.
Injection .
Introduction sous pression d´un matériau destiné à remplir des
vides.
L´opération peut avoir pour objet une consolidation mécanique
et/ou une imperméabilisation de la structure injectée.
Marin.
Déblais provenant de l´abattage.
Marinage .
Opération comprenant le chargement et le transport du marin à
la décharge.
Piedroits .
Partie verticale de la section transversale d´un tunnel, comprise
entre la voûte et le sol de fondation de l´ouvrage. Par extension,
partie latérale incurvée de la section transversale d´un tunnel.
Plan de tir.
Plan donnant la position, la profondeur, le diamètre et la direction
des trous de mine dans le front de taille d´un tunnel ou d´un puits.
Le plan de tir indique les charges mises en place dans chaque trou,
le bourrage et l´amorçage utilisés.
Profils types.
Coupes types d´un ouvrage souterrain linéaire qui s´appliquent
à des longueurs où les caractéristiques du terrain sont sensiblement
uniformes. Les profils types fixent les caractéristiques géométriques
de l´excavation et de son revêtement, la position des lignes de
règlement des travaux ainsi que les dispositions de principe du
soutènement.

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- 154 -

Prédécoupage .
Réalisation d´une saignée le long du contour de l´excavation avant
l´abattage de celle-ci ; elle peut être réalisée :
- soit à l´explosif (prédécoupage à l´explosif) ;
- soit par havage mécanique (prédécoupage mécanique).
Purge.
Elimination des blocs instables de la paroi de l´excavation.

Radier.
Partie inférieure de l´ouvrage souterrain située entre les piédroits.
Recompression.
Dispositions prises au cours du soutènement par cintre afin d´éviter
ou tout au moins diminuer la décompression des terrains engendrée
par le creusement de l´excavation. Pour ce faire les cintres sont
supportés provisoirement, avant calage en pieds, par des vérins ou
des étais hydrauliques capables d´assurer une recompression uni-
forme du terrain encaissant d´une valeur minimale de 100 Kpa.
Sous-profil.
(Voir en profil.)
Soutènement provisoire.
Ensemble des moyens mis en œuvre pour assurer la stabilité de
l´excavation jusqu´à la mise en place du revêtement définitif.
Stross.
Terrain à excaver dans la partie de la section située sous une
voûte préalablement établie.
Tir.
Explosion des changes d´explosif.
Tunnelier .
Machine foreuse rotative conçue pour creuser mécaniquement un
tunnel ou galerie à pleine section.
Volée.
Volume de terrain abattu au cours d´un tir. Désigne également
la longueur de l´excavation correspondant à un tir.
Voussoir.
Elément de construction préfabriqué, assemblé par compression
pour former le revêtement d´une excavation.

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- 155 -

ANNEXE N° 6
aux commentaires du fascicule n° 69

du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».

FICHES TECHNIQUES

Texte et commentaires.

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Page laissée intentionnellement blanche

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- 157 -

SOMMAIRE

TEXTES
Pages.

6.1. Etanchéité intrados 159

6.2. Tunnelier 167

6.3. Béton projeté 169

6.4. Soutènement par boulonnage 177

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COMMENTAIRES - 158 -

Il existe un grand nombre de produits d´étanchéité, cette fiche


ne concerne que deux systèmes de polymères, dans le cadre de
réactions de polyaddition qui sont les seules envisageables en raison
du retrait des autres systèmes provoquant des réactions de stric-
tions et cisaillement, particulièrement préjudiciable à un bon niveau
de performance.
Ces propositions s´appliquent particulièrement aux tunnels routiers.

On retient en général une pression de 0,3 MPa, sauf dans le cas où


l´on peut s´attendre à une pression supérieure.

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- 159 - TEXTE

FICHE TECHNIQUE : ETANCHEITE INTRADOS

1. Généralités.
En intrados, l´étanchéité est assurée par un film mince de résines
adhérent et appliqué à l´état liquide sur un support en béton et
par un joint transversal d´étanchéité et de drainage à chaque
reprise de bétonnage.

2. Caractéristiques des produits.


L´entrepreneur titulaire du marché doit soumettre au maître
d´œuvre le produit exact qu´il propose d´utiliser, en joignant à sa
proposition la fiche technique d´identification du produit et des
résultats des essais faits par le laboratoire du centre d´études et
de recherche du bâtiment et des travaux publics et par le labo-
ratoire central des ponts et chaussées suivant les modes opératoires
mis au point par ces laboratoires pour ces matériaux. Des résultats
d´essais effectués par d´autres laboratoires peuvent être également
joints ; dans ce cas, le mode opératoire est également décrit.
L´entrepreneur indique, dans sa proposition, le comportement au
feu du produit proposé en précisant la toxicité éventuelle des gaz
dégagés.

2.1. - Fiche technique des produits (surface et joints).


La fiche technique des produits proposés indique :
a) Les conditions d´emploi des produits.
Le temps de mélange ;
La durée d´utilisation du mélange ou « pot life » ;
Le temps de polymérisation ;
La température minimale d´application du produit ;
La sensibilité du produit à l´humidité du support ;
La compatibilité du produit avec un PH de ...................,
à long terme.
b ) Les conditions de mise en œuvre.
La qualité du support (surface et joints) à fournir par
l´entreprise de gros œuvre avant mise en place des produits
d´étanchéité.
La préparation minimale du support et des lèvres des
joints : géométrie, propreté physique et chimique (nettoyage,
scarification, lavage).
Les gammes de température et d´humidité acceptables
pendant la mise en œuvre et pendant la polymérisation.
Les délais de mise en service, c´est-à-dire l´âge maximum
du béton à la mise en place de l´étanchéité.
La cadence de mise en œuvre pour l´étanchéité de surface
et pour les joints.
La technique de mise en œuvre (projection, rouleau, etc.).
Les possibilités de reprise et de réparation.
La toxicité.

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COMMENTAIRES - 160 -

Dans le cas où l´étanchéité descend jusqu´au niveau de la chaussée.


L´amplitude à prendre en compte résulte de la longueur des
plots de bétonnage, des conditions thermiques dans le tunnel, etc.
(en général entre 0,5 et 2 cm).

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- 161 - TEXTE

2.2. - Spécifications imposées au produit d´étanchéité intrados.


Le produit doit en particulier :
Présenter une épaisseur minimale de 1 mm ;
Etre imperméable à l´eau sous une pression hydrostatique
de .................. bars;
Etre de couleur claire, agréée par le maître d´œuvre parmi
les teintes existant dans la palette du fournisseur.

Supporter sans rupture, une fissure du support inférieure


ou égale à un millimètre, les essais de flexion devant être
faits sur des films ayant onze jours et cinquante jours de
polymérisation. Il devra en outre accepter une ouverture
de 1 mm à - 10° C des fissures existantes.
A cinquante jours de polymérisation et à la température de
+ 20° C présenter à l´essai de traction longitudinale, un
allongement à la rupture supérieur à trente (30) pour cent
et une résistance à la rupture supérieure à vingt (20) bars.
Avoir un allongement de cinq (5) pour cent, après avoir
subi à onze jours de polymérisation, un choc thermique
produit par un séjour de 10 mn à 120° C suivi d´un abaisse-
ment de température de 120 à 40° C en quatre heures puis
d´une conservation à plus de 20° C pendant cinquante jours
et enfin d´un maintien à moins 10° C.
Etre adhérent au support, pour cela la contrainte de
traction à la rupture mesurée suivant le mode opératoire du
laboratoire central des ponts et chaussées d´avril 1968 devra
être supérieure à (1) un MPa.
Avoir une valeur de dureté SHORE, définie par la norme
NF T 46 003 supérieure à soixante (60) à 48 heures, et à
quatre-vingts (80) à cinquante jours.
Pour cela, cinq (5) prélèvements de zéro virgule cinq
(0,5) kilogramme chacun provenant de citernes ou de
fûts différents, si possible, seront effectués par le
maître d´œuvre sur chaque constituant et conservés sur
place.
Si les résultats des essais définis ci-dessus s´avèrent
insuffisants, ces prélèvements seront adressées au labora-
toire central des ponts et chaussées aux fins d´analyse
chimique. Le port et les analyses seront alors aux frais
de l´entrepreneur.
Avoir une bonne compatibilité avec le béton bitumineux.
Résister dans les conditions normales de fonctionnement
à l´action des produits de déverglaçage et des produits de
lavage et d´entretien normal du revêtement du tunnel.
Offir une garantie de non-vieillissement et de non-dimi-
nution des propriétés initiales portant sur dix ans.

2.3. - Critères d´appréciation du joint.


La structure et les composants du joint d´étanchéité
doivent lui permettre :
- d´être imperméable à l´eau sous une pression hydro-
statique identique à celle demandée au 2.2.2.
ci-dessus ;

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COMMENTAIRES - 162 -

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- 163 - TEXTE

- de supporter sous cette charge et avec maintien intégral


de l´imperméabilité des mouvements alternés d´une
amplitude inférieure ou égale à ................ cm dans
le sens longitudinal (axe du tunnel) ;
- faire preuve de deux propriétés précédentes à la
température de - 10° C ;
- de résister dans les conditions normales de fonctionne-
ment à l´action des produits de déverglaçage et des
produits de lavage et d´entretien normal du revête-
ment du tunnel ;
- d´offrir une garantie de non-vieillissement et de non-
diminution des propriétés initiales portant sur dix
ans ;
- de limiter au maximum les risques de colmatage du fond
du joint drainant et donc en particulier de comporter
un tuyau de fond de joint en polyéthylène.
Un prélèvement de l´ensemble des matériaux constitutifs
permettant de réaliser (5) cinq mètres de joint sera effectué
par le maître d´œuvre. Si les spécifications indiquées ci-
dessus ne sont pas remplies, ce prélèvement sera adressé
au laboratoire central des ponts et chaussées aux fins
d´analyse chimique. Le port et les analyses seront alors
aux frais de l´entrepreneur titulaire du marché.

2.4. Livraison des produits.


Les composants doivent être approvisionnés sur chantier
en emballage d´origine avec étiquetage portant en
caractères bien apparents :
- l´indication précise du contenu conforme à la fiche tech-
nique susvisée avec les principaux composants ;
- la contenance en masse ou en volume ;
- les gammes de température et d´humidité acceptables
pendant la mise en œuvre et pendant la polyméri-
sation.
Dans le cas de produits à plusieurs composants à prémé-
langer sans utilisation de doseur volumétrique, le mélange
sera obtenu à partir de récipients complémentaires pris
chacun dans leur totalité.
Le maître d´œuvre conserve toute latitude pour faire pro-
céder par ses représentants à la vérification de conformité
entre le produit approvisionné sur le chantier et le produit
qui lui a été soumis.

3. Mise en œuvre et essai de l´étanchéité intrados.


3.1. Préparation du support.
Le support doit recevoir une préparation suffisante pour
que le produit d´étanchéité adhère sur un matériau sain ;
celui qui constitue l´ouvrage ou un matériau de ragréage
approprié.
Les lèvres des joints doivent présenter une qualité au
moins égale à celle du support de l´étanchéité de surface ;
elles doivent être recouvertes par cette étanchéité de sur-
face.
ULTE 82-25 bis. - 7.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 164 -

La clause à insérer au C. C. A. P. peut être rédigée de la manière


suivante :
9.1.3. En ce qui concerne l´étanchéité intrados, à l´issue du
revêtement, une inspection de celui-ci aura lieu qui com-
prendra des représentants du maître d´œuvre, de l´entre-
preneur titulaire du marché et de l´applicateur. A l´issue
de cette visite un procès-verbal sera dressé qui indiquera
si l´applicateur accepte le support en son état ou demande
des réparations avant l´application de la couche d´étan-
chéité ou des produits de joints, réparation à effectuer
par lui-même ou par l´entrepreneur principal. Ce procès-
verbal comprendra en outre un relevé détaillé de toutes
les irrégularités constatées nécessitant ou non une répa-
ration. Les inspections pourront avoir lieu en plusieurs
fois si le déroulement du chantier le nécessite.

Ressaisie DTRF
- 165 - TEXTE

Cette préparation comprend :


- le traitement éventuel des fissures qui ne pèrmettraient
pas l´application directe du procédé ainsi que le
bouchage éventuel des parties en creux. Pour ces
traitements, l´entrepreneur titulaire du marché sou-
mettra au maître d´œuvre les matériaux spéciaux
qu´il se propose d´utiliser et leur mode de mise
en œuvre ;
- l´élimination totale des matières sans cohésion : pous-
sières, laitance, produits améliorant le décoffrage ;
- l´élimination des parties saillantes à relief trop accentué
pour que le film d´étanchéité puisse conserver l´épais-
seur minimale indiquée par l´applicateur ;
- le nettoyage de la surface du revêtement par pon-
çage ou sablage et dépoussiérage soigné à l´aspi-
rateur.
La visite d´inspection définie à l´article 9.1.3. du C.C.A.P.
aura lieu avant l´exécution de la partie de traitement du
support incluse dans la prestation.
Les appareils et procédés de mise en œuvre sont soumis
à l´agrément du maître d´œuvre.

3.2. Bullage - Nombre de couches.

La surface extérieure du film ne doit pas présenter de


bulles ni de « trous d´épingle ».
En cas de mise en œuvre en plusieurs couches, toute
couche supplémentaire est posée avant la fin de la poly-
mérisation de la couche précédente.

3.3. Dureté .

Des mesures de vérification de la dureté sont exécutées


sur le film polymérisé, par l´entrepreneur en présence du
maître d´œuvre, à raison d´un point tous les 100 m2.

3.4. Adhérence .

Des mesures de l´adhérence du film polymérisé à son


support sont effectuées à la cadence d´un point tous les
200 m3 par le maître d´œuvre suivant le mode opératoire
mis au point par le L.C.P.C.
L´adhérence obtenue doit être supérieure à (1) un MPa. En
cas de résultats positifs le nombre d´essais à la charge de
l´entreprise est limité à 20.
L´entrepreneur titulaire du marché doit effectuer, en fin
de chantier, le rebouchage des zones d´essai d´adhérence,
ce rebouchage ainsi que les essais définis ci-dessus sont à
sa charge.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 166 -

1. Dans le problème de la commande d´un tunnelier, différents


cas peuvent être envisagés :
1° Utilisation d´un tunnelier d´occasion appartenant à l´entre-
preneur.
2° Construction d´un tunnelier propre au chantier après appro-
bation du marché.
3° Mise à la disposition de l´entrepreneur d´un tunnelier com-
mandé par le maître d´œuvre.
Dans le deuxième cas, deux alternatives sont possibles :
a) Une liberté contrôlée est laissée à l´entrepreneur dans le
choix du tunnelier.
b) Une collaboration étroite s´établit entre l´entrepreneur et le
maître d´œuvre pour la commande du tunnelier. Le présent
commentaire est donné à titre d´exemple dans l´hypothèse d´une
telle collaboration entre maître d´œuvre et l´entrepreneur, elle
est envisageable si le maître d´œuvre possède une expérience
particulière en matière d´utilisation du tunnelier.
Dans le cas contraire le maître d´œuvre tout en contrôlant la
conception et la construction du tunnelier devra s´abstenir de
donner des instructions qui pourraient conduire à un transfert
de responsabilité de l´entrepreneur vers le maître d´œuvre.
La rédaction des spécifications générales relatives au tunnelier
devra être adaptée à chaque cas particulier et en tenant compte
du fait qu´il y a lieu en général d´éviter de transférer au maître
d´œuvre la responsabilité relative à un moyen d´exécution.
2. Il convient de préciser :
- les caractéristiques mécaniques du rocher dans lequel le
tunnelier doit travailler pour définir la puissance de la
machine, les outils et le mode d´appui du tunnelier sur les
parois du tunnel ; il y a donc lieu d´indiquer les carac-
téristiques maximales et minimales de la résistance à la
compression de la roche ainsi que la dureté, l´abrasivité
et les autres tests possibles qui conditionnent respectivement
l´énergie nécessaire, la vitesse d´avancement et l´usure des
outils, etc. ;
- les vitesses d´avancement (vitesse moyenne et de pointe) ;
- longueur des attaques (durée de vie du tunnelier).
3. Préciser les spécifications générales relatives à l´alimentation
électrique du chantier du tunnelier, aux moteurs du tunnelier et
aux équipements hydrauliques.
4. Préciser notamment :
- si la tête de la machine doit pouvoir tourner dans les deux
sens, si la machine doit pouvoir forer à des vitesses diffé-
rentes ;
- si le système de propulsion de la machine doit être indépen-
dant ou non du système de pose de voussoirs (dans le cas
où le revêtement par voussoirs est posé à l´avancement) ;
- les conditions d´obtention de la poussée longitudinale (anneau
de réaction, patins de blocage).
5. Dans certains cas, le remplacement des outils par des outils de
type différent.

Ressaisie DTRF
- 167 - TEXTE

FICHE TECHNIQUE : TUNNELIER


1. Spécifications générales relatives au tunnelier.
Le choix du tunnelier sera soumis au visa du maître d´œuvre.
Dès signature du marché, l´entrepreneur devra faire effectuer
l´étude détaillée du tunnelier et de ses équipements annexes après
en avoir précisé les spécifications techniques ; ces dernières devront
être communiquées préalablement au maître d´œuvre.
Le maître d´œuvre aura à tout moment la faculté s´il le désire
de dialoguer en présence de l´entrepreneur avec le constructeur
du tunnelier ; aucune disposition contractuelle entre le construc-
teur et l´entrepreneur ne pourra y être opposée.
Après achèvement des études et avant mise en fabrication de
la machine, l´entrepreneur soumettra au visa du maître d´œuvre
les plans de construction. Cette approbation une fois obtenue,
l´entrepreneur fera procéder à la fabrication du tunnelier et aux
différents essais.

2. Travail demandé au tunnelier.

3. Energie motrice du tunnelier.

4. Rotation et propulsion.

5. Outils.
La conception de la tête foreuse doit permettre un montage et
un démontage rapide des outils.

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COMMENTAIRES - 168 -

6. Dans le cas où le tunellier peut rencontrer des terrains de


mauvaise tenue, il y a lieu de préciser que les zones comprises
entre les rayons de la machine devront pouvoir être obturées si
nécessaire et que le tunnel de passage du convoyeur doit comporter
une porte à guillotine.
Dans certains cas, il y aurai lieu d´imposer un bouclier coulissant
assurant la tenue du terrain entre le dernier anneau de revêtement
posé et la tête de la machine.
Le cas échéant, la protection contre les venues d´eau devra égale-
ment être prévue et une étude détaillée des joints étanches devra
être établie.
7. Préciser si des forages de reconnaissance doivent pouvoir être
effectués à travers la tête du tunnelier.
8. Indiquer avec quelle précision en plan et en niveau le tunnelier
doit pouvoir être maintenu sur l´axe théorique d´excavation.
9. Les garanties peuvent porter sur les performances et sur les
matériels.

Ressaisie DTRF
- 169 - TEXTE

6. Dispositif de protection de la tête du tunnelier.

7. Forages de reconnaissance.

8. Guidage .

9. Renseignements généraux à fournir sur le tunnelier.


L´entrepreneur devra fournir les renseignements suivants :
- planning de livraison et du montage du tunnelier ;
- méthode de montage ;
- plans du tunnelier en cotes métriques ;
- manuel de conduite et d´entretien ;
- caractéristiques des constituants principaux du tunnelier tels
que moteurs, roulements, blocs hydrauliques, outils, appareils
électriques, érecteur, etc. ;
- schémas des circuits électriques et hydrauliques ;
- performances ;
- conditions d´entretien ;
- recommandations du constructeur et proposition de l´entre-
preneur concernant les pièces de rechange, à savoir :
a) Celles qui doivent être disponibles sur le chantier ;
b) Les délais de livraison des autres ;
c) La liste des prix des pièces de rechange ;
- garanties du constructeur.

FICHE TECHNIQUE - BETON PROJETE


1. Prescriptions techniques.
Les caractéristiques de résistance du béton projeté prises en
compte dans la note justificative sont les résistances en compres-
sion simple mesurées à huit heures, un jour, sept jours et vingt-huit
jours données dans le tableau ci-après :

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 170 -

2.
a) Le dosage initial des composants du béton à projeter doit
être déterminé en tenant compte du fait que le béton projeté en
place aura un dosage final différent du dosage initial, en raison des
rebonds et retombées (sauf pour la projection vers le bas). Ces
rebonds et retombées modifient particulièrement le pourcentage
de gros éléments ; il en résulte une augmentation du dosage en
ciment de l´ordre de 10 à 20 p. 100 au cours de la projection et un
transfert vers les granulats fins de 10 à 20 p. 100 également (valeur
relative aux tamisats) sur la courbe granulométrique du béton en
place. Ce surdosage se révèle d´autant plus important que la couche
appliquée est plus mince et se situe en plafond. Ces ordres de
grandeurs concernent essentiellement le béton projeté par voie
sèche (pour les granulats de 8 mm de diamètre, une projection sur
paroi verticale et une épaisseur de plus de 3 cm).
b) Le rendement de la projection du béton, défini comme étant
le rapport en volume du béton en place et du béton préparé, est
d´autant plus élevé que la granularité est plus continue.

Sur un projet particulier, il peut y avoir des prescriptions pour


l´eau.
Les adjuvants et ajouts spécifiques des bétons projetés.
Les produits qui peuvent être utilisés pour faciliter la mise en
œuvre du béton projeté et, ou, améliorer sa qualité en place,
sont :
- soit des adjuvants traditionnels utilisés pour des usages géné-
raux, c´est-à-dire les « accélérateurs de prise » ;
- soit des produits spécifiques à cet usage, c´est-à-dire des pro-
duits qui confèrent au béton, dans les secondes qui suivent
sa projection, un raidissement qui assure son maintien en
place. Ces produits seront appelés « raidisseurs ».
Parmi les différents raidisseurs du béton, certains provoquent,
en plus du raidissement quasi instantané, une accélération de la
prise : ces produits seront appelés « raidisseurs-accélérateurs de
prise ».
Etant donné que ces produits ne satisfont pas à la définition
normalisée d´un adjuvant, soit du fait de leur dosage, soit du
fait de la condition d´introduction dans le béton, ils sont dénommés
« ajouts au. béton » par la C.O.P.L.A.
Les « raidisseurs » et « raidisseurs-accélérateurs de prise » des
bétons ne font pas encore l´objet d´agrément ministériel, mais un
avis et éventuellement une autorisation d´emploi de ces produits
peuvent être demandés au président de la C.O.P.L.A.
La fabrication du béton projeté ne diffère pas essentiellement
de la fabrication du béton traditionnel. On pourra donc se référer
aux articles du fascicule du C.C.T.G. traitant de la fabrication du
béton.

Ressaisie DTRF
- 171 - TEXTE

2. Composition du béton projeté.


a) 2.1. La composition du béton projeté est mise au point par
l´entrepreneur.
Le dosage initial en ciment actif (équivalent en clinker)
doit être supérieur à 275 kg/m 3
Le pourcentage pondéral d´éléments fins (0,01 mm) dans
le mélange sec doit être supérieur à 17 p. 100.

b) 2.2. Les granulats.


La granularité est définie par une courbe granulomé-
trique optimale. La tolérance maximale des variations de
granularité autour de cette courbe est de - 10 p. 100.
La teneur en eau des granulats doit rester faible et
être homogène. En cas de projection par voie sèche,
elle ne doit pas être nulle, mais doit rester inférieure à
6 p. 100.

2.3. Ciments .
L´utilisation de mélange ne peut être autorisée par le
maître d´œuvre que sur justifications présentées par
l´entrepreneur.

c) 2.4. L´eau.

d) 2.5. Adjuvants acccélérateurs de prise.


Les adjuvants accélérateurs de prise agréés peuvent
être utilisés conformément au texte de l´agrément sous
réserve des conditions suivantes :
- ils doivent être compatibles avec le ciment et l´eau
utilisés ;
- leur influence sur les caractéristiques des bétons
doit être connue et acceptée par le maître d´œuvre.

2.6. Autres adjuvants et ajouts spécifiques.


Les autres types d´ajuvants, les ajouts spécifiques, et
en cas de béton projeté mouillé les fluidifiants et plasti-
fiants nécessaires sont utilisés après accord du maître
d´œuvre sur la base d´essais préliminaires montrant :
- leur compatibilité avec le ciment et avec l´accé-
lérateur de prise ;
- leur influence sur les caractéristiques des bétons
jeté à court terme et à long terme ;
- ils ne doivent pas corroder les armatures.

3. Armatures .
Les armatures sont constituées par un treillis soudé.
Le côté de la maille du treillis ne doit pas être infé-
rieur à 100 mm.
Le diamètre des fils doit être suffisamment mince sans
toutefois être inférieur à 3 mm.

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COMMENTAIRES - 172 -

Ressaisie DTRF
- 173 - TEXTE

e) 4. La fabrication du béton projeté.


Les diverses classes de granulats sont stockées séparément. Les
constituants sont transportés secs, séparément ou après mélange
jusqu´à la bétonnière.
Chaque catégorie de granulats, de ciment, l´accélérateur de prise,
l´eau sont pesés dans une même installation qui peut dans certains
cas être automatique, réglable et enregistreuse.
Toutefois, le malaxage du béton sec, en particulier avec des gra-
nulats concassés, exige des contrôles spécifiques sur la durée du
malaxage et sur l´usure et le réglage du malaxeur.
Pour la projection sur du terrain, il est recommandé de traiter la
paroi dans les plus brefs délais après sa mise à nu (à la suite d´une
excavation ou d´un déroctage). La préparation du terrain fraîchement
excavé se limite à une purge des éléments instables.
Certains terrains de mauvaise tenue ne permettent aucun trai-
tement de préparation de la paroi. C´est surtout le manque de cohé-
sion du matériau qui interdit toute intervention. Dans de tels cas, il
est préférable de projeter le béton directement sur la paroi « brute
d´excavation » plutôt que de risquer le développement de hors profils
importants lors d´un traitement de surface. Dans les terrains man-
quant de cohésion, ou très fracturés, il peut être nécessaire d´étudier
une composition spéciale du béton projeté pour la couche primaire
dite « couche de sécurité ».
Si la mise à nu de la paroi est ancienne, un nettoyage, grattage
ou décapage peut être nécessaire.
Toutefois, dans le cas où la mauvaise tenue du terrain exige que
la mise en place du béton projeté soit faite immédiatement après
l´excavation, l´entrepreneur peut être conduit à faire une projection
de béton avant d´effectuer le drainage. Les principales venues d´eau
doivent cependant être repérées et le drainage exécuté après la
projection du béton.
Il est possible d´armer le béton projeté lorsque son épaisseur
dépasse 5 cm. En règle générale, il est préférable d´utiliser des
fers à béton de petit diamètre (3 mm étant un minimum). La dis-
tance entre deux barres parallèles devra être supérieure ou égale
à 10 cm, sauf cas particuliers en réparation, quelle, que soit la nature
des armatures (fer à béton, treillis soudé, cintres, etc.). Le grillage
torsadé et le métal déployé sont déconseillés.
Il est souhaitable que la distance entre une nappe d´armatures et
la paroi sur laquelle la projection s´applique soit comprise entre
20 et 70 mm.
La fixation des panneaux de treillis soudé ou de fers à béton est
nécessaire afin d´éviter tout mouvement de ces derniers pendant
la projection. Ces mouvements contribueraient à accroître le pour-
centage de retombées lors de la projection. Il est souhaitable que les
panneaux d´armatures soient fixés rigidement sur une première
couche de béton projeté d´au moins 2 cm d´épaisseur.
Après la projection, il faut éviter tout mouvement ou déplacement
des armatures qui conduirait à de graves défectuosités de la couche
projetée.
Lorsque le béton constitue le revêtement définitif, l´enrobage des
armatures doit être plus important et au moins égal à 30 mm.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 174 -

Lors de la mise en œuvre du béton projeté, trois critères essentiels


de qualité doivent intervenir, à savoir :
- la qualité intrinsèque du béton projeté pouvant être carac-
térisée par la résistance à la compression à court terme
et à long terme ;
- l´adhérence du béton projeté sur son support ;
- la continuité du béton projeté (absence de vide entre support
et béton projeté et à l´intérieur du béton projeté) et au
contact avec les cintres métalliques.
L´importance relative de ces trois critères dépend des conditions
d´emploi du procédé.
La qualité intrinsèque du béton sera contrôlée sur échantillons
carottés dans le béton projeté :
- soit dans des caisses spécialement destinées à cet effet ;
- soit en place sur la paroi traitée.
La continuité du béton projeté et son adbérence peuvent être
contrôlées par des essais non destructifs.
Cependant, dans certains cas, ces essais non destructifs peuvent
être difficiles à interpréter, notamment en présence d´armatures

Ressaisie DTRF
- 175 - TEXTE

L´équipement de l´entrepreneur doit permettre la détermination


précise et le contrôle des quantités de chaque catégorie de matériaux
entrant dans la composition du béton dans les proportions qui ont
été définies.
5. La mise en œuvre du béton projeté.
f) 5.1. Préparation de la paroi à traiter.
Avant mise en place du béton projeté, la paroi est
purgée.
Si la surface du rocher est sèche, elle doit être mouillée
suffisamment afin qu´elle n´absorbe pas l´eau du béton
fraîchement projeté.
Les mêmes précautions sont prises dans le cas où le
béton projeté est mis en place en plusieurs couches
successives. Si la projection intervient avant la fin de la
prise de la couche précédente du béton projeté, aucune
préparation de la surface de prise de la couche précédente
du béton projeté, aucune préparation de la surface de
reprise n´est nécessaire, à condition que cette dernière
n´ait pas été souillée.
g) 5.2. Drainage des eaux à la paroi à traiter.
L´entrepreneur détourne par drains forés ou par cana-
lisations superficielles toutes les venues d´eau de manière
à éviter :
- le délavage du béton projeté ;
- le développement de sous-pression d´eau sur la sur-
face traitée.
h) 5.3. Mise en place des armatures.
Les panneaux de treillis soudés doivent être fixés au
rocher ou à une première couche de béton projeté par
plusieurs points de fixation au mètre carré.
5.4. L´enrobage des armatures doit avoir une épaisseur au moins
égale à 20 mm.

6. Essais de convenance.
1) 6.1. Six semaines avant de commencer la projection, l´entre-
preneur doit effectuer en présence d´un représentant du
maître d´œuvre des essais de convenance portant, compte
tenu des caractéristiques constatées des constituants du
béton :
- sur le fonctionnement des installations de malaxage,
des dispositifs de contrôle et des installations de
malaxage, des dispositifs de contrôle et des instal-
lations de refoulement, dans les conditions mêmes
de la mise en œuvre ;
- sur la qualité du béton projeté.
6.2. Les essais de convenance sur la qualité du béton projeté
portent sur :
- la résistance en compression simple à huit heures,
un jour, sept jours et vingt-huit jours ;
- la continuité du béton projeté (absence de vide entre
le terrain et le béton et à l´intérieur du béton
projeté) ;
- l´adhérence du béton projeté au terrain.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 176 -

métalliques (cintres, fers à béton denses ou à forte section, etc.).


Les essais dynamiques complètent la gamme d´essais en place réali-
sable sur le béton projeté, L´adhérence du béton projeté peut égale-
ment être contrôlée par un essai destructif dit « essai d´adhérence ».

Ressaisie DTRF
- 177 - TEXTE

6.3. Prélèvements d´échantillons :


Pour le prélèvement d´échantillons, l´entrepreneur doit
procéder à la projection de béton dans des caisses plates
en bois : la projection doit être faite dans des conditions
identiques à celle des travaux. Le béton est projeté per-
pendiculairement au fond de caisses offrant une surface
suffisante (600 × 600 mm environ), incliné à 45° sur l´hori-
zontale. L´épaisseur de béton sera de 150 mm au moins de
manière à pouvoir obtenir par carottage ou sciage des
éprouvettes de 120 mm de hauteur. Le conditionnement
et la conservation des caisses de prélèvement et des
échantillons doivent être conformes aux normes en vigueur
pour le béton.

FICHE TECHNIQUE. - SOUTENEMENT PAR BOULONNAGE

1. Caractéristiques techniques des boulons.

Les aciers des éléments des boulons doivent être exempts de


failles, criques, dédoublures, fentes, soufflures et manque de matière.
Les surfaces devront être régulières, sans repliure de laminage,
stries, gerçures, ni ondulations.
Les fontes présenteront dans la cassure un grain gris serré, régu-
lier avec arrachements.
Elles seront exemptes de gerçures, gravelures, gouttes froides.

2. Caractéristiques géométriques des boulons.

Les tolérances sont définies :


- sur le poids du mètre de boulon.
Le poids du mètre de boulon hors filetage prélevé à partir
d´une section de cette barre ne doit pas s´écarter du poids
déduit du diamètre nominal de plus de ± 5 p. 100 ;
- sur la longueur des barres.
La longueur réelle de chaque boulon livré ne devra pas
s´écarter de la longueur fixée à la commande de ± 50 mm ;
- sur le poids par lot.
Le poids d´un lot de boulons de même diamètre nominal
ne doit pas s´écarter du poids déduit du diamètre nominal
de ± 4 p. 100 ;
- sur l´usinage des parties filetées.

Les tolérances sont celles de la norme « filetages métri-


ques à filet triangulaire, système ISO de tolérances de file-
tages » (NF 03.054).
La vérification des parties filetées est faite dans les condi-
tions prescrites par la norme « Articles de boulonnerie. -
Spécifications techniques » (NFE 127005, art. 3 et 15) sui-
vant les conditions de la vérification courante.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 178 -

3. La note justificative établie par l´entrepreneur explique com-


ment le choix de ces caractéristiques permet de s´adapter au
comportement du terrain.

Le maître d´œuvre règle à l´entrepreneur les cartouches inuti-


lisées dont le stockage sur le chantier lui aurait été imposé par
le C. C. T. P. en application du C. C. T. G., article 11, « Purge et
soutènement provisoire des parois de l´excavation » ou par ordre
de service.
Au cas où les essais de contrôle donnent des résultats non satis-
faisants, il est recommandé de modifier le type de boulonnage et
procéder à de nouveaux essais de convenance.

Ressaisie DTRF
- 179 - TEXTE

3. Caractéristiques mécaniques des boulons.


Les caractéristiques mécaniques sont :
- pour les tiges :
La limite d´élasticité ;
La contrainte de rupture ;
L´allongement à la rupture.
Pour les tiges filetées, la contrainte de rupture et la limite
d´élasticité sont rapportées à une section de résistance S qui
est celle d´un diamètre égal à la moyenne du diamètre du
flanc et du diamètre du noyau de la vis (norme NF 03.014 :
filetages métriques à filets triangulaires, filetage par boulon-
nerie, tableau d´ensemble) ;
- pour les coquilles d´ancrage : la dureté des coquilles (dureté
Brinell).

4. Dispositions particulières pour les boulons scellés.


Dans le cas d´utilisation de boulons scellés sur toute ou partie
de leur longueur, l´entrepreneur soumet au visa du maître d´œuvre ;
- la nature et le conditionnement du matériau de scellement ;
- le temps de prise du scellement ;
- les conditions de stockage des cartouches.
Si les boulons sont scellés à l´aide de cartouches préfabriquées, les
charges ne devront pas être utilisées plus d´un mois après leur
livraison sur le chantier.
L´état de conservation des produits en stock fait l´objet d´un
contrôle constant.

5. Contrôle de réception des boulons.


Le contrôle de réception des boulons porte sur les caractéristiques
physiques, géométriques et mécaniques des différents éléments d´un
boulon. A cet effet, pour chaque élément, des lots sont individua-
lisés.
6. Essais de convenance.
Avant le démarrage du chantier de boulonnage, l´entrepreneur
fait procéder aux essais de convenance, qui ont pour but de vérifier
la tenue des ancrages ou des scellements pour une charge supé-
rieure de 20 p. 100 à la charge de service. Ces essais sont pour-
suivis soit jusqu´à un glissement important du boulon dans le forage,
soit jusqu´à la rupture de la tige.
Le nombre minimal d´essais de convenance pour chaque nature
et type de boulon est : cinq.

7. Essais de contrôle en cours de chantier.


En cours de chantier, l´entrepreneur fait procéder à des essais
de contrôle sur les boulons mis en place. Ces essais sont réalisés
dans les mêmes conditions que les essais de convenance, mais ils
ne sont pas poursuivis au-delà d´une charge supérieure de 20 p. 100
à la charge de service.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 180 -

Ressaisie DTRF
- 181 - TEXTE

La fréquence des essais de contrôle est une série de cinq essais,


pour mille boulons mis en œuvre.
Les résultats des essais de contrôle sont portés à la connaissance
du maître d´œuvre dans les meilleurs délais.
Si la capacité unitaire des boulons, déterminée par les essais de
contrôle, est inférieure à la charge de service donnée dans la note
justificative, l´entrepreneur est tenu de modifier le schéma de bou-
lonnage de manière à obtenir une capacité de soutènement égale
à celle prévue.

Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
- 183 -

ANNEXE N° 7
aux commentaires du fascicule n° 69

du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».

GUIDE P. T. S. S.
PARTICIPATION DU TERRAIN STABILISE
AU SOUTENEMENT

Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
- 185 -

PARTICIPATION DU TERRAIN STABILISE AU SOUTENEMENT


(P. T. S. S.)

1. Préambule .
L´ouverture d´une cavité sans soutènement annule la contrainte
radiale et augmente la contrainte tangentielle jusqu´à dépasser la
limite de rupture du terrain dans les roches meubles et dans les
tunnels profonds.
La réalisation d´un profil à courbure concave continue, englo-
bant ou non le radier, favorise l´équilibre, en limitant les concen-
trations de contrainte tangentielle.
L´équilibre peut s´établir parfois avec un confinement nul (1).
1.1. On a dans ce cas réalisé un autosoutènement géométrique.
Lorsque la résistance est dépassée, il apparaît soit une
rupture fragile (cf. écaillage du granite du Mont-Blanc),
soit une déformation plastique (terrains argileux), soit plus
généralement un comportement intermédiaire qui a pour
effet de limiter automatiquement la contrainte tangentielle.
Les zones plastiques ou pseudo-plastiques peuvent jouer le
rôle d´anneau porteur lorsque leur stabilité est assurée sans
confinement (la forme du profil jouant ici encore un rôle
essentiel pour l´autosoutènement).
Mais dans la plupart des cas les déformations désorga-
nisent progressivement le terrain décomprimé, dont le volume
apparent augmente, ce qui se traduit par une convergence
sensiblement plus élevée que la simple déformation élastique.
La plupart des méthodes traditionnelles consistent à faire
obstacle à ce mouvement en soutenant la zone décomprimée
par des éléments de supports passifs, souvent trop rigides
et insuffisamment solidaires du terrain.
A cette méthode, s´opposent les méthodes P.T.S.S. Elles
consistent dans la mise en œuvre rapide d´un renforcement
du terrain à base de béton projeté à courbure continue
ou de boulons ou de la combinaison des deux qui permettent
l´établissement d´une pression de confinement stabilisant les
convergences, limitant la désorganisation du terrain et conser-
vant le plus possible sa résistance.
On distingue deux cas :
1.2. Cas des faibles convergences relatives (jusqu´à 1 p. 100 de
diminution relative des diamètres).
Le cas des roches meubles à faible profondeur ou des
roches très fracturées à grande profondeur est le champ
d´application privilégié de la méthode proposée initialement
par Rabcewicz sous le nom de N.M.A. (nouvelle méthode
autrichienne).

(1) Il faut signaler qu´à l´opposé on peut comme les mineurs


tirer parti, dans certains cas, de l´anisotropie naturelle du terrain
en utilisant notamment les joints de stratification.

Ressaisie DTRF
- 186 -

Cette méthode se caractérise par la mise en place le plus


rapidement possible d´une coque mince (5 à 20 cm) légè-
rement déformable de courbure continue constituée par du
béton projeté renforcé ou non par un treillis et des cintres,
des boulons ancrés dans le terrain, soit par une combinaison
de ces différents procédés.
1.3. Cas des convergences relatives importantes (de plus de
1 p. 100).
Ce cas concerne surtout les roches schisteuses et les
roches tendres à comportement plastique.
Si les convergences sont de l´ordre de une ou plusieurs
dizaines de centimètres et si les conditions géométriques
de continuité ne peuvent pas être réalisées, du fait notam-
ment d´un découpage insuffisamment soigné, le béton projeté
et le boulonnage ne suffiront pas pour obtenir un soutène-
ment définitif et le revêtement assumera l´essentiel de la
pérennité de l´ouvrage.
Dans les deux cas, le succès de la méthode repose sur
un traitement rapide (quelquefois moins de quarante-huit
heures) du profil, ce qui exige parfois l´attaque en sections
divisées et dans le cas d´utilisation du béton projeté la
fermeture de profils partiels (radier intermédiaire)

*
**
L´expérience des tunnels profonds et notamment des grands
tunnels ferroviaires creusés à travers les Alpes entre 1860 et 1920
a montré que les terrains rocheux laissés sans soutènement étaient
progressivement détruits soit par écaillage brutal, soit par de
grandes déformations. Elle a montré qu´un soutènement rigide mis
en place peu après l´avancement peut être ruiné par ces déforma-
tions. Au contraire, un soutènement flexible (cintres coulissants,
joints compressibles entre voussoirs) qui tolère une partie de la
déformation permet de limiter la rupture et la dégradation du
terrain, Maillart (1922), (Andreae (1948).
La théorie de la plasticité, Fenner (1938), Goguel (1947), Kastner
(1963) et surtout la mise en évidence de comportement intermé-
diaire entre la rupture fragile et la plasticité parfaite ont permis
d´expliquer ces faits expérimentaux, Egger (1973), Fairhurst (1974),
Panet (1976).
Le mérite de Rabcewicz est d´avoir mis en pratique, d´une façon
empirique, une méthode ou un ensemble de méthodes fondées sur
ce principe de base : « utiliser pleinement la résistance initiale
du terrain en la protégeant contre ce qui pourrait l´affaiblir »,
en d´autres termes : « aider le terrain à se soutenir lui-même »,
Rabcewicz (1964).
Ce que Rabcewicz a appelé « nouvelle méthode autrichienne »,
c´est la mise en œuvre des techniques modernes de soutènement
au service de ce principe, à savoir essentiellement le béton projeté
avec ou sans boulonnage, et c´est aussi leur dimensionnement
empirique contrôlé par une auscultation fine et permanente.
Ainsi cette méthode s´écarte radicalement de la méthode de
soutènement par cintres métalliques qui avait été codifiée notam-
ment par Terzaghi (1946) et que Rabcewicz appelle A.M.S.S.
(American method of steel supports).

Ressaisie DTRF
- 187 -

Certes, beaucoup de travaux souterrains ont employé le bou-


lonnage ou le béton projeté ou les deux, au cours des trente der-
nières années, mais ces méthodes ne réussissent que lorsque sont
respectés simultanément les principes de soutènement immédiat
continu et d´auscultation permanente.
(L´adjectif nouveau oppose cette méthode à la méthode autri-
chienne traditionnelle qui remonte à 1850 et qui n´est autre qu´une
méthode particulière d´excavation par sections divisées.)

2. Phénomène de décompression.

Les ingénieurs français utilisent généralement le terme « décom-


pression » pour désigner les modifications irréversibles des propriétés
physiques et mécaniques du terrain qui se produisent autour d´une
excavation avec la diminution de la contrainte moyenne. Le terme
correspondant en anglais « loosening » (relàchement, inconsistance)
traduit bien les déformations qui accompagnent cette décompression.
On dit qu´il y a décompression toutes les fois qu´une évolution du
terrain atténue peu à peu l´effet de voûte à proximité de la paroi
et diminue ainsi la stabilité de l´excavation.
A la paroi, on observe que les discontinuités du massif rocheux
apparaissent et s´ouvrent : la roche sonne creux.
Le terme « décompression » est également appliqué à la rupture
fragile en écailles des roches dans les tunnels profonds (par exemple,
tunnel du Mont-Blanc).

2.1. Analyse théorique.

Le terrain naturel est, avant creusement, en état de triple


étreinte. L´ouverture d´une cavité se traduit donc par une
redistribution des contraintes.
Dans le domaine élastique, cette redistribution comporte la
diminution de la composante radiale (jusqu´à zéro à la surface)
et une augmentation de la composante tangentielle qui
constitue précisément l´effet d´arc. Mais lorsque la résistance
n´est pas suffisante, le terrain cède soit par rupture fragile,
soit par écoulement plastique, soit par un comportement inter-
médiaire que l´on peut appeler « pseudo-plastique ». Le terrain
est alors désorganisé sur une certaine épaisseur.
Cette transformation s´accompagne d´une augmentation de
volume (ou dilatance) qui, dans les massifs rocheux, est due à
l´ouverture de vides entre les blocs ou les feuillets. Aussi
les déplacements du contour (ou convergences) sont d´un
ordre de grandeur nettement supérieur aux déplacements
élastiques (dix à cent fois plus).
Il s´établit un anneau plastique qui devient un anneau
porteur à condition qu´il conserve, malgré la désorganisation,
une résistance suffisante grâce à l´action du confinement
apporté par le soutènement.
En profondeur, au-delà de cet anneau, grâce au confinement
qu´il maintient, le terrain reste en deçà de la rupture avec
des contraintes plus élevées qu´elles ne pouvaient l´être à
la paroi.

Ressaisie DTRF
- 188 -

Au fur et à mesure du creusement d´un tunnel, chaque


élément de l´anneau décomprimé passe successivement par
plusieurs états : déformation élastique, rupture, pseudo-plas-
ticité. Le chemin de contrainte d´un élément situé à la paroi
d´un tunnel à section circulaire peut se représenter sur un
graphique σ ρ , σ θ :

A représente l´état initial des contraintes supposé hydrostatique


(σ ρ = σ θ = σ o ) ;

AB représente le chemin des contraintes dans l´état élastique


(σ ρ + σ θ = 2 σ o) ;

La courbe CRM représente le critère de résistance maximale


du type Mohr Coulomb ;
σ θ et σ ρ sont les contraintes principales extrêmes ; pour
σρ = o, σθ est égal à la résistance en compression
simple σc,

puisque σc < 2σo, il y a apparition d´une zone décomprimée.

Les déformations qui se produisent après que la résistance


maximale ait été atteinte s´accompagnent d´une chute de
résistance liée à la fissuration

Ressaisie DTRF
- 189 -

Le chemin de contrainte réel se situe en dessous du


critère de rupture ; en C la contrainte tangentielle est
inférieure à la résistance en compression simple.
La mise en place rapide à proximité du front de taille
d´un soutènement capable de limiter les déformations en
développant une pression de confinement p, limite le chemin
des contraintes en C´ et l´extension de la zone décomprimée.

2.2. L´expérience .
L´évolution du terrain à la paroi d´un tunnel dans les
heures, les jours ou parfois les mois qui suivent le creu-
sement se présente sous les formes suivantes :
- dans le granite massif (Mont-Blanc, Saint-Gothard), on
entend des craquements comparables à ceux du bois
qui casse, et on voit se développer des fissures qui
délimitent de grandes écailles très minces. Parfois
ces écailles se détachent d´une façon très brutale
et sont projetées à travers le tunnel, constituant de
redoutables projectiles. Parfois, elles restent localement
fixées au massif, mais elles sonnent creux sous le
marteau ;
- dans les roches schisteuses, on constate de grandes
déformations caractérisées par des plissements de
feuillets à angles vifs, permettant la diminution de
longueur du contour. Le foisonnement du massif est
considérable ;
- dans beaucoup de roches fracturées, on constate sim-
plement le développement de fissures, qui séparent
des blocs qui sonnent creux, et qui conduisent à une
dilatance généralisée (mais beaucoup moindre que
dans les cas des schistes) ;
- enfin, dans les roches argileuses, et notamment les
zones broyées, on constate un déplacement généralisé
des parois, où le terrain avance entre les éléments du
soutènement, et, bien entendu, exerce une poussée sur
ces éléments.
Tous ces phénomènes ne sont que des manifestations
différentes de l´excès de contraintes, depuis la rupture
fragile jusqu´à l´écoulement plastique. Ils sont d´ailleurs
bien connus aussi dans les mines.
Ils ont un caractère progressif. S´il était possible de fixer
les propriétés du massif à divers instants de cette évolution,
on constaterait que ces propriétés s´affaiblissent, en parti-
culier, la cohésion peut diminuer dans des proportions
considérables et peut tendre vers zéro dans certains cas
(notamment les cas de rupture fragile).
L´angle de frottement de la masse rocheuse tend vers celui
de la résistance résiduelle.
Mais il est important de noter que bien souvent l´évolution
s´arrête d´elle-même avant que la cohésion ne soit annulée.
Le terrain est alors théoriquement stable ; un soutènement
est cependant nécessaire en voûte pour assurer la stabilité
de la zone décomprimée.

Ressaisie DTRF
- 190 -

Les phénomènes qui viennent d´être décrits ne doivent


pas être confondus avec la dessication ou le gonflement
de certaines roches, contenant par exemple des minéraux
argileux, qui sont de nature physico-chimique, bien que ces
types d´altération soient favorisés par la décompression.

2.3. Conduite à tenir.


Pour maîtriser les phénomènes de décompression, il faut
appliquer en temps utile un confinement tel que les défor-
mations au-delà de la résistance maximale soient limitées.
La nature et le délai de mise en place du soutènement
sont des facteurs primordiaux du choix de la méthode
d´exécution.
Si un soutènement trop rigide est mis en place trop tôt,
il sera surchargé. Dans les mines on a recours à de nombreux
artifices permettant un « repli élastique » tels que coulisse-
ment des cintres en profilés emboités, ou insertion de plan-
chettes entre des clavaux en béton.
Accepter la déformation qui assure une baisse de la
pression de soutènement sans que la dégradation ne soit
poussée à son terme, c´est le principe des méthodes P.T.S.S.
Il s´agit de protéger le terrain contre la dégradation due
aux grandes déformations et d´aider le terrain à se soutenir
lui-même.

L´interaction entre le terrain et le soutènement peut se


discuter sur le graphique pression de confinement-conver-
gence. Le comportement du terrain est représenté par la
courbe de convergence AED, celui du soutènement par la
courbe de confinement CEF, la valeur de Co correspondant
à la convergence qui se produit avant que le soutènement
soit effectivement sollicité. L´équilibre est réalisé à l´inter-
section des deux courbes E.

Ressaisie DTRF
- 191 -

3. Principes des méthodes de la participation


du terrain stabilisé au soutènement (P. T. S. S.).

L´idée de base est donc de tirer profit au maximum des pro-


priétés mécaniques des terrains encaissants, si faibles soient-elles
pour stabiliser une cavité artificielle. Il s´agit de traiter le terrain
dans certains cas, sans lui laisser ni le temps ni la possibilité de
se décomprimer exagérément.
Ces principes conduisent, en général, à des solutions plus écono-
miques que les techniques classiques puisqu´ils font « payer » par
le terrain lui-même l´essentiel du travail de soutènement.
3.1. Principe de l´autosoutènement géométrique.
L´autosoutènement n´est possible comme il est dit en
préambule que pour certaines catégories de terrain et il
est favorisé par le respect de certaines conditions géomé-
triques.
Certains terrains ne nécessitent aucun soutènement. Dans
le cas général pour régulariser les contraintes tangentielles,
le terrain doit être découpé suivant une courbe à courbure
continue : cercle complet, ellipse surhaussée limitée par
une corde située au-dessous du petit axe, arc de cercle
d´angle au centre supérieur à 180°. Dire que la courbe est
continue implique qu´il n´y a pas de surface polyédrique non
convexe. Les parties polyédriques non convexes échappent à
l´effet de voûte et les blocs correspondants ne peuvent
qu´avoir tendance à se détacher, ce qui exige un soutè-
nement.
La recherche de la stabilité géométrique de la section
conduit à réaliser des parois latérales légèrement incurvées
et concaves. Bien que dans tous les cas elle améliore la
stabilité, la courbure en radier n´est nécessaire que dans les
terrains plastiques ou à grande profondeur.
On peut signaler, dans le cas des terrains stratifiés, la
possibilité si l´épaisseur des bancs est suffisante de réaliser
des chambres à toit, piédroit, et radier plans.
Si le terrain s´avère moins stable qu´on ne l´espérait, le
découpage géométrique à courbure continue ainsi réalisé
est propre à permettre l´application de la méthode ci-après
réduite à l´application de béton projeté.
3.2. Méthode des faibles convergences.
Cette méthode s´applique au cas où les convergences
peuvent être stabilisées à court terme avec une amplitude
de l´ordre de quelques centimètres pour un tunnel de 10 m
de diamètre, soit quelques millièmes.
Le terrain encaissant est soutenu par la mobilisation de
sa résistance propre grâce au confinement apporté par un
soutènement mince et semi-flexible renforcé le cas échéant
par des boulons passifs, voire des cintres légers. Ce soutè-
nement peut constituer à lui seul le revêtement définitif
ou en faire partie.
La méthode consiste donc à appliquer sur la paroi un
soutènement mince généralement en béton projeté avant
que le terrain ne soit endommagé par la décompression. Le

Ressaisie DTRF
- 192 -

béton projeté, complété ou non par un treillis, des boulons


ou des cintres légers, freine et limite les convergences du
terrain dans le temps ; la pression de confinement qu´il
exerce limite également l´extension de la zone décomprimée.
La résistance au cisaillement du contact béton-terrain auto-
rise des variations fortes des contraintes radiales s´exerçant
sur l´extrados de la coque en béton projeté : mais le fluage
du béton et des terrains tend peu à peu à les uniformiser.
Afin de confiner totalement l´écoulement plastique dans la
zone décomprimée, il est souvent nécessaire de fermer en
radier l´anneau en béton projeté. Cette disposition a pour
effet de limiter de manière très sensible les convergences
ou les tassements superficiels dans le cas d´ouvrages peu
profonds. Cette disposition n´est pas nécessaire dans les ter-
rains de meilleure tenue.
En outre le béton projeté a la propriété très générale de
s´opposer à l´ouverture et au rejeu des discontinuités et de
maintenir en place les blocs rocheux ; il empêche également
l´altération des roches argileuses.

3.3. Méthode des convergences importantes.


Dans le cas où les convergences ne peuvent être stabili-
sées à court terme avec une amplitude inférieure, par exem-
ple, au décimètre pour 10 m de diamètre, on se trouve dans
les conditions d´application de la méthode des convergences
importantes.
Cette situation se présente notamment dans les cas de
forte couverture ou si les terrains rocheux présentent une
forte anisotropie. Les caractéristiques mécaniques du massif
rocheux seront améliorées essentiellement par le boulon-
nage qui permet de stabiliser le massif ainsi armé. A cet
effet, il est nécessaire d´avoir recours à des densités et à
des profondeurs de boulonnage plus importantes que dans
la méthode précédente. Le boulonnage primaire mis en
place aussitôt après l´excavation peut être si nécessaire
complété ultérieurement par un boulonnage secondaire, éven-
tuellement de plus grande longueur.
Lorsque le boulonnage seul est employé à l´exclusion du
béton projeté, ce soutènement est utilement complété par
un grillage qui contribue à la sécurité des ouvriers.
Dans certains cas, le soutènement par boulonnage peut
être complété par un revêtement de béton projeté armé de
treillis soudé. Le béton projeté n´est pas apte à supporter
les grandes déformations qui tendent à raccourcir le péri-
mètre de l´excavation. Il ne peut jouer alors son rôle qu´à
condition d´être discontinu de manière à laisser des bandes
longitudinales simplement recouvertes de treillis soudé et
destinées à s´écraser. Il conserve évidemment son rôle de
protection superficielle et de blocage des mouvements des
discontinuités du massif rocheux.
Dans certains terrains, une mince couche de béton projeté
peut être recommandée avant même le boulonnage et la pose
du treillis, elle facilite d´ailleurs ces deux opérations tout en
améliorant la sécurité.

Ressaisie DTRF
- 193 -

4. Etablissement du projet.
4.1. Conduite de l´étude géologique et géotechnique.
L´étude géologique et géotechnique revêt une importance
toute particulière dans le cas des méthodes P.T.S.S. Il est
difficile de définir de manière générale la consistance des
études géologiques et géotechniques, chaque ouvrage posant
des problèmes spécifiques. Idéalement, la reconnaissance
géologique et géotechnique devrait permettre d´individua-
liser, sur un profil en long, des zones que l´on peut consi-
dérer comme homogènes sur la base de critères pétrogra-
phiques, hydrogéologiques et structuraux, chaque zone étant
alors caractérisée par :
- les identifications pétrographiques ;
- les conditions hydrogéologiques : charge hydraulique ini-
tiale, perméabilité ;
- les discontinuités : densité, orientation, organisation en
familles, comportement mécanique ;
- les caractéristiques mécaniques de résistance et de défor-
mabilité des terrains.
Des recommandations ont été établies par l´A.F.T.E.S.
pour une telle description des massifs rocheux.
Cependant, au stade du projet, notamment pour les
ouvrages souterrains profonds, tous les paramètres néces-
saires ne peuvent pas toujours être déterminés à un coût
raisonnable. Il convient alors de recenser les aléas qui sub-
sistent et d´évaluer leur incidence sur le coût de construc-
tion de l´ouvrage.

4.2. Rôle du maître d´œuvre.


Les gains permis par la méthode qui consiste à déter-
miner au plus juste le soutènement provisoire nécessaire
pour assurer la stabilité de l´excavation en fonction du ter-
rain requièrent de la part du maître d´œuvre une attitude
différente de celle de projets où le soutènement est conçu
pour les conditions les plus difficiles que l´on attend pour
chaque type de terrain.
Le devis estimatif sera établi sur des conditions moyennes,
mais pour chaque profil type, le soutènement sera adapté
en fonction du résultat des mesures. Pendant la construc-
tion d´un tunnel par la méthode P.T.S.S., l´optimisation du
soutènement qui est la base de l´intérêt économique de cette
méthode devra être obtenue au fur et à mesure de l´avan-
cement. La détermination du choix du profil type et du
soutènement correspondant devrait résulter d´une concer-
tation entre le maître d´œuvre et l´entrepreneur. Les résul-
tats des mesures doivent être interprétés à temps pour que
le mode de creusement et de soutènement soit adapté si le
comportement observé diffère du comportement prévu.
L´attention du maître d´œuvre doit également être attirée
sur le fait que le revêtement définitif pourra être moins
coûteux puisque cette méthode de soutènement aura empêché
la décompression du terrain à condition que d´autres facteurs

Ressaisie DTRF
- 194 -

(gonflement, hydrogéologie) le permettent. Mais le revête-


ment sera parfois modifié dans l´autre sens , en fonction du
comportement différé que l´on aura pu observer sur le terrain.
Il convient également d´observer que dans certains types
de terrain, la quantité nécessaire de soutènement est fonc-
tion de la vitesse d´avancement. Si le soutènement n´est pas
placé au moment optimum, il faudra l´augmenter. D´où l´im-
portance d´une très bonne organisation du chantier, en vue
de réduire les temps morts. Dans les mêmes types de terrain,
le chantier ne devra pas être arrêté sans que le soutènement
soit achevé (fermeture de l´anneau de béton projeté) ou ren-
forcé (béton projeté au front de taille par exemple).

5. Techniques d´exécution.
Les méthodes P. T. S. S. font souvent appel à plusieurs moyens de
soutènement. Au cours des travaux, le contrôle continu des défor-
mations permet d´utiliser au mieux les différents types de soutène-
ment disponibles.

5.1. Excavation .
Pour mobiliser au mieux les capacités d´autosoutènement
du terrain, les méthodes d´excavation doivent être choisies
de manière à limiter la dégradation des terrains et à obtenir
une continuité du profil d´excavation.
a ) Limiter la dégradation des terrains environnants. -
Lorsque l´excavation est faite à l´explosif, les avancements
et les longueurs des volées doivent être déterminées en fonc-
tion de la longueur maximale stable sans soutènement. Le
découpage soigné et le prédécoupage sont de nature à pré-
server la résistance des roches.
Pour les roches tendres, l´abattage mécanique est préfé-
rable à l´utilisation des explosifs.
Lorsque la totalité du profil ne peut être réalisée dans un
délai compatible avec la stabilité de l´excavation, il est néces-
saire d´avoir recours à une attaque par sections divisées avec
mise en place d´un radier provisoire.
b) Obtenir la continuité du profil d´excavation. - Les
hors profils et les en profils doivent être évités au maximum
car ils entraînent des dépenses supplémentaires importantes
et des travaux délicats (mise à profil, purges, etc.) ; ils sont en
outre souvent à l´origine de nombreuses instabilités locales
(chutes de blocs). Il convient en particulier d´éviter les hors
profils en voûte et le sous-cavage des piédroits. L´excavation
doit être conduite de manière à réaliser le profil du projet
avec une surface régulière soignée. Celle-ci peut être obtenue
par les procédés déjà signalés : abattage mécanique et dans
le cas d´emploi des explosifs découpage soigné ou prédé-
coupage.

5.2. Le soutènement par béton projeté.


Un des grands avantages du béton projeté est la rapidité
de sa mise en œuvre, immédiatement après l´excavation, qu´il
soit utilisé seul ou associé à d´autres moyens de soutènement.

Ressaisie DTRF
- 195 -

La notion de délai de stabilité sans soutènement est d´une


grande importance pratique. Le béton projeté doit protéger
le terrain contre toute évolution ou altération, bloquer les
instabilités locales et surtout limiter la décompression. Pour
ce faire, il doit constituer une coque continue adhérente au
terrain et épousant parfaitement le contour du profil excavé.
La continuité sur tout le pourtour de l´excavation d´un
anneau en béton projeté permet de ralentir ou même blo-
quer les déformations, ultérieures. Cette coque doit être assez
souple en flexion pour s´adapter sans dommage aux réactions
du massif jusqu´à ce que l´équilibre des poussées soit atteint,
ce qui exclut les épaisseurs relatives trop importantes supé-
rieures à 2 p. 100 du rayon et à 20 cm sur pointes. Si l´épais-
seur de la coque croît, les moments augmentent rapidement.
Dans une attaque en demi-section, la mise en place d´un
radier provisoire en béton projeté peut être nécessaire pour
contrôler les déformations. L´arrêt prolongé de l´avancement
peut rendre nécessaire le soutènement du front de taille.
Pour les ouvrages sous forte couverture, ou les terrains
très gonflants, un anneau en béton projeté peut avoir une
capacité insuffisante pour s´opposer aux grandes déforma-
tions ; des ruptures se produisent dès que les convergences
relatives sont supérieures à quelques 10-3.
Les conditions d´emploi du béton projeté ont fait l´objet
d´une fiche technique.

5.3. Le soutènement par boulonnage.


Les boulons peuvent être utilisés seuls ou associés au béton
projeté.
Une densité usuelle de boulons conduit à une pression de
confinement de l´ordre de 100 à 150 KPa, alors qu´un anneau
en béton projeté peut encaisser une pression de soutènement
de l´ordre de 400 à 500 KPa, Par contre, le boulonnage peut
s´adapter à des convergences très importantes tout en évi-
tant une désorganisation trop poussée des terrains. C´est le
mode privilégié de soutènement dans les massifs rocheux
avec de fortes convergences.
En l´absence de béton projeté, les boulons sont souvent
mis en œuvre avec un fort grillage à simple torsion qui
s´oppose aux chutes de blocs et exerce également un confi-
nement efficace.
Les conditions d´emploi des boulons ont fait l´objet d´une
fiche technique.
5.4. Moyens de soutènement complémentaires.
Les cintres légers sont souvent mis en œuvre avec le béton
projeté. Ils doivent être soigneusement bloqués au terrain ;
cette disposition peut être obtenue par l´intermédiaire de
boulons dont les plaques s´appuient sur les cintres. Ces cintres
raidissent et renforcent la coque en béton projeté.
Avec le béton projeté, on utilise également des nappes de
treillis soudés qui sont, soit appliquées sur le terrain avant
la projection du béton projeté, soit mises en sandwich entre
deux couches de béton projeté. Ces nappes sont souvent
utilisées en voûte. En cas de rupture du béton, projeté, elles
permettent d´éviter la chute d´écailles.
ULTE 82-25 bis . - 8.

Ressaisie DTRF
- 196 -

5.5. Contrôles continus.


Les méthodes P. T. S. S. imposent une adaptation perma-
nente de l´exécution aux conditions imposées par les terrains
rencontrés et par conséquent impliquent un contrôle continu
sur le chantier.
a) Lever géologique.
Le lever géologique est nécessaire pour tout chantier sou-
terrain afin de corriger la coupe prévisionnelle et de pré-
ciser la nature des terrains à traverser. La coupe géologique
est aussi un document indispensable pour l´entretien ultérieur
de l´ouvrage.
Ce lever géologique mérite une attention particulière dans
le cas des méthodes P. T. S. S. car la connaissance de la
nature des terrains est essentielle pour prendre les décisions
relatives à la conduite des travaux. Il permet également de
mieux interpréter les résultats des mesures.
En cas d´utilisation du béton projeté, le lever géologique
doit être fait régulièrement au fur et à mesure de l´avance-
ment puisque la projection de béton va masquer ensuite les
terrains. Il faut donc assurer la présence d´un agent qualifié
à chaque poste pour faire le lever des parois et du front de
taille.
b) Mesures pendant les travaux.
Le contrôle continu du chantier comprend des mesures
pour :
- vérifier l´efficacité du soutènement en s´assurant que
l´on tend vers un équilibre au bout d´un délai accep-
table ;
- prévenir les désordres possibles suffisamment tôt pour
pouvoir modifier le soutènement ;
- analyser l´influence d´une modification dans la nature du
terrain, le type de soutènement ou les méthodes d´atta-
que ;
- le cas échéant, surveiller l´influence des travaux sur des
bâtiments ou des ouvrages proches.
Ces mesures constituent une charge supplémentaire, mais
elles sont indispensables pour adapter au mieux le soutène-
ment aux conditions rencontrées, en évitant les accidents
dus à des instabilités d´une part et les surdimensionnements
coûteux, d´autre part.
Les méthodes de mesure les plus courantes sont, dans
l´ordre :
1. Les mesures de convergence entre plots scellés sur les
parois du tunnel ; elles constituent la méthode la plus
simple et la plus efficace, à employer dans tous les
cas.
2. Les mesures topographiques. Elles sont surtout utilisées
en surface pour les tunnels sous faible couverture. En
souterrain, les opérations de nivellement sont peu
précises ; les variations relatives sont cependant très
utiles pour suivre les mouvements en clef de voûte,
et également le soulèvement des radiers.

Ressaisie DTRF
- 197 -

3. En site urbain pour les tunnels peu profonds; les mesures


de déplacements verticaux dans des sondages à l´aide
de ta ssomètres.
4. Dans les mêmes conditions, les mesures clinométriques
qui permettent de mesurer les déformations trans-
versales.
5. Les mesures de contraintes dans le béton ou au contact
entre le béton et le terrain. Les résultats de ces
mesures sont généralement dispersés et difficiles à
interpréter.
6. Les mesures des efforts le long des boulons ou sur les
cintres.
Lorsque la couverture du tunnel est faible (inférieure à
30 m), les mesures qui peuvent être faites à partir de la sur-
face présentent trois avantages :
- elles ne perturbent pas le déroulement du chantier ;
- elles ne sont pas sujettes à des détériorations par les
engins de chantier ou les tirs de mine ;
- elles peuvent être mises en place en avant du front de
taille ; il est alors possible d´établir la ligne d´influence
de l´avancement sur un paramètre donné.
Les dispositifs de mesure sont regroupés dans des sections
de mesure, afin de pouvoir confronter les résultats des
mesures donnés par des appareils différents.
On distingue deux types de sections :
- Les sections de mesures courantes comprenant essen-
tiellement des mesures de convergence et éventuelle-
ment un contrôle par nivellement à l´intérieur du
souterrain. Pour les tunnels à faible profondeur, elles
sont complétées par des mesures de nivellement en
surface. Ces sections permettent de vérifier en continu
l´efficacité du soutènement. Leur espacement est de
l´ordre de deux à quatre fois l´ouverture de l´excava-
tion.
- Les sections de mesures renforcées où l´équipement des
sections de mesures courantes est complété selon les
cas par des extensomètres en sondage, des tassomètres,
des clinomètres, des cellules de pression, etc. On peut
également forer des trous servant à un examen à
l´endoscope. Ces sections sont destinées à analyser
les comportements du terrain et du soutènement et
leur intéraction. Elles permettent notamment, lors d´un
changement des conditions géotechniques, la définition
du soutènement le mieux adapté aux nouvelles condi-
tions.
6. Adaptation de la méthode
aux diverses natures de terrains.
6.1. Terrains peu fracturés (1).
Dans les massifs rocheux peu fracturés, le béton projeté
solidarise les blocs rocheux à la surface de la cavité et
s´oppose à leurs déplacements relatifs. Il travaille donc

(1) Les adjectifs « peu fracturé » et « plus fracturé » se réfèrent aux


classifications de l´I. S. R. M. et à celle recommandée par le groupe
de travail n° 1 de l´A. F. T. E. S.

Ressaisie DTRF
- 198 -

par son adhérence sur la roche et par sa cohésion. Il apporte


une résistance au cisaillement non négligeable au droit des
fractures du massif susceptibles de jouer. La résistance
est accrue lorsque le béton projeté est armé de treillis
soudé. La pression de confinement béton-terrain reste très
faible, voire nulle. Le béton projeté joue un rôle, même
si le revêtement qu´il constitue n´est pas continu, mais ce
dernier cas est assez rare.
Le béton projeté complète harmonieusement l´action des
boulons d´ancrage. Ces deux éléments de soutènement sont
donc généralement associés, sauf dans le cas de très bons
terrains (ou de cavités de petite section) pour lesquels le
béton projeté seul (... ou de boulonnage seul) peut assurer le
soutènement. Cette remarque reste applicable au cas des
terrains plus fracturés traités ci-après quand le massif est
sain.

6.2. Terrains plus fracturés (1).


Dans les terrains plus fracturés, le soutènement est assuré
essentiellement par l´action du boulonnage, ceci quelle que
soit la profondeur de l´ouvrage. Le béton projeté constitue
alors une peau souple assurant une liaison entre les têtes
des boulons. Il travaille donc en tension et cisaillement tout
en solidarisant les blocs à la surface de la cavité. Pour
les terrains boulonnables, la pression du terrain (ou de confi-
nement) reste faible, comparativement à l´état initial de
contrainte. La coque de béton projeté travaille par sa propre
souplesse à la flexion et éventuellement par le développe-
ment accidentel d´articulations localisées. Cette coque peut
même dans des cas exceptionnels être intentionnellement
articulée (joints ouverts, saignées continues) si l´amplitude
des déplacements le nécessite.
Le rôle du boulonnage dans un tel mode de soutènement est
capital. Les boulons généralement scellés sur toute leur
longueur « arment » le terrain, ils s´opposent ainsi aux
déplacements et améliorent considérablement la résistance
du massif. L´anneau de terrain ainsi armé s´accommode
alors sans dommage à la redistribution des contraintes dues
au creusement de la cavité. Le béton projeté armé com-
plète l´action des boulons, son épaisseur reste faible (10 à
15 cm selon la section de la cavité), même pour des ouvrages
de section importante ou situés à grande profondeur. Le
paramètre de dimensionnement du soutènement est essen-
tiellement la densité et la longueur des boulons. La coque de
béton projeté ne s´appuie pas forcément sur le radier et,
dans le rocher, même fracturé, la fermeture de ce revête-
ment en radier n´est pas toujours indispensable.
6.3. Terrains tendres.
Le soutènement par béton projeté dans les terrains tendres
pour lesquels le boulonnage est peu efficace se traduit essen-
tiellement par la formation d´une « peau ou coque de confine-

(1) L´adjectif « peu fracturé » et « plus fracturé » se réfèrent aux


classifications de l´I. S. R. M. et à celle recommandée par le groupe
de travail n° 1 de l´A. F. T. E. S.

Ressaisie DTRF
- 199 -

ment ». Les déformations sont limitées par le durcissement


du béton projeté. Pour résister aux poussées du terrain, le
revêtement armé (par treillis soudés et cintres) doit avoir
une forme continue circulaire ou, à défaut, à courbure
régulière.
Dans ces terrains, les déplacements précèdent nettement
le passage du front. Les mouvements ne se stabilisent
qu´après fermeture totale de l´anneau. Dans le cas présent
le terrain est à la compression généralement plus déformable
que le béton, cela explique que le revêtement en béton
projeté se comporte en pratique dans son état final comme
un anneau rigide vis-à-vis de la compression par comparai-
son avec la déformabilité du terrain. Notamment pour les
terrains à comportement très plastique (faible frottement
interne et seuil de plasticité très inférieur à l´état initial de
contrainte dans le massif) la pression de confinement au
contact béton-terrain peut prendre, du moins à long terme,
des valeurs importantes. Cette pression de confinement
joue un rôle primordial pour la stabilité de l´ouvrage, ce
qui limite dans ce cas l´application de la méthode aux
ouvrages à faible profondeur. C´est le rapport entre la
cohésion et la contrainte initiale qui fixe ces limites.

6.4. Limites techniques des méthodes P. T. S. S.


Ces méthodes trouvent actuellement leurs limites techniques
dans les cas suivants :
- lorsque les venues d´eau excessives empêchent la mise en
œuvre du béton projeté, cela soit en raison des débits
qui constituent une gêne à la projection, soit surtout
en raison des sous-pressions qui peuvent se dévelop-
per derrière la couche de béton fraîchement projetée,
donc sans résistance initiale, la méthode des faibles
convergences n´est pas applicable. Il en est de même
si la pression de l´eau est trop forte. Si le boulonnage
est efficace, la méthode des fortes convergences reste
néanmoins applicable ;
- lorsque le terrain est trop peu cohérent pour qu´une
excavation d´un volume de l´ordre d´une dizaine de
mètres cubes soit stable pendant le temps nécessaire
à la mise en place de son soutènement, aucune
méthode P. T. S. S. n´est applicable ;
- lorsque l´efficacité du boulonnage est insuffisante et que
la situation (hauteur de couverture) entraîne des
pressions de terrains élevées, les méthodes P. T. S. S.
ne sont pas applicables. Cette situation se rencontre
dans les terrains à comportement plastique à pro-
fondeur importante. Le béton projeté même associé
à des boulons ou des cintres ne permet pas alors de
contenir les poussées ;
- lorsque la nature du terrain ne permet pas un décou-
page soigné de la cavité, l´autosoutènement géomé-
trique et la méthode des faibles convergences ne sont
pas applicables. C´est le cas notamment pour les
terrains très hétérogènes, par exemple blocs rocheux

Ressaisie DTRF
- 200 -

de volumes importants dans une gangue argileuse


saturée. A la difficulté du découpage s´ajoute souvent
une inefficacité plus ou moins marquée du boulon-
nage. Dans de telles circonstances, la méthode des
fortes convergences est aussi difficilement applicable,
le recours aux cintres est nécessaire, ce qui implique
pour la mise en œuvre du béton projeté que les
cintres « collent » au terrain (des hors profils supé-
rieurs à 30 cm rendent difficile le blocage des cintres
par le béton projeté) condition qui n´est pas toujours
respectée dans les terrains difficiles à découper ;
- si le boulonnage n´est pas efficace, la méthode des
faibles convergences ne peut être appliquée qu´au sou-
tènement pendant la construction et doit être complé-
tée par un revêtement intérieur sauf pour des
ouvrages peu profonds. L´épaisseur du béton projeté
ne dépasse pas généralement 20 cm et il y a intérêt
à la réduire pour lui donner plus de souplesse. A
partir de cette donnée, il est possible d´évaluer en
fonction de la profondeur le diamètre maximal d´une
cavité circulaire revêtue de béton projeté stable en
terrain plastique non boulonnable. On peut cepen-
dant utiliser ce mode de soutènement à court
terme, le développement des fortes pressions de
terrains est généralement différé dans le temps.
L´action de soutènement immédiat est complétée par
celle du revêtement définitif en béton coffré ;
- lorsque les terrains sont évolutifs ou lorsqu´ils présen-
tent un caractère hétérogène trop prononcé ;
- un traitement préalable (injection, présoutènement,
etc.) du terrain peut repousser les limites d´appli-
cation des méthodes P. T. S. S.

7. Etudes de cas.

7.1. Galerie de Belledonne.


La principale galerie de l´aménagement hydro-électrique
Arc-Isère, percée de 1974 à 1977 par E.D.F. traverse le mas-
sif de Belledonne entre Saint-Etienne-de-Cuines et Allevard.
Longueur 18 km entre attaques ; diamètre 5,9 m ; couverture
maximale 2 000 m. L´attaque aval a été creusée sur 10 km
par un tunnelier « pleine section » muni de molettes à disques.
Le découpage très soigné d´une section parfaitement circu-
laire dans des roches généralement peu fracturées (gneiss
pour l´essentiel) conduit aux conditions idéales de l´autosoutè-
nement.
La décompression s´est manifestée cependant, lorsque la
couverture a dépassé sensiblement 1 200 m, par des écail-
lages localisés le long de deux génératrices opposées du tun-
nel. Ce phénomène a été contenu par des cintres légers ser-
rés contre la paroi.
De plus, un écaillage très largement différé (de un à
cinq ans) a affecté des zones parfaitement saines après le
creusement. L´évolution, de faible importance, constatée,

Ressaisie DTRF
- 201 -

n´étant pas stabilisée au moment de la mise en place des


revêtements, il a été décidé de bétonner par prudence
(E = 25 cm) la totalité de l´attaque.
Sous des couvertures variant de 300 à 1 500 m, le tunnel a
traversé sept accidents géologiques de longueurs variables
(12 à 49 ml) constitués par de la mylonite remplissant de
larges failles dans le massif de schistes cristallins traversé.
C´est seulement le franchissement de ces accidents qui a
donné lieu à des convergences relativement importantes (10 à
20 cm) entraînant la déformation et parfois le flambage des
enfilages et des soutènements métalliques mis en œuvre, dans
les jours et semaines qui ont suivi l´avancement ; ces défor-
mations ont pris fin avec le garnissage en béton des inter-
valles entre soutènements métalliques suivi du remplissage en
béton fluide des vides subsistant dans le terrain au voisi-
nage de la galerie.
Dans un seul cas (accident de 43 ml sous 300 m de couver-
ture) il a fallu, au bout de dix-huit mois, porter remède à
quelques désordres n´intéressant que des zones très limitées
de l´accident traversé ; les mesures de convergence effectuées
par la suite et pendant deux années n´ont fait apparaître
aucune nouvelle déformation.

7.2. Cas de faibles convergences.

Galerie d´amenée de la Saussaz. - Galerie d´amenée sub-


horizontale de 7 km de longueur, forée à l´explosif en pro-
fil circulaire de diamètre 5,80 m. Elle se développe dans des
formations du houiller comportant une forte proportion de
grès à l´amont et de schistes à l´aval (avec des veines d´an-
thracite autrefois exploitées).
Première application en France du prédécoupage et du
béton projeté (1969).
Procédés utilisés. - Emploi combiné d´un plan de tir avec
prédécoupage et du soutènement par béton projeté (sans
boulonnage systématique).

7.2.1. Prédécoupage. - La ligne de gabarit est tirée entre le bou-


chon central et les abattages. Forages de diamètre 35 mm
espacés de 0,40 m.

7.2.2. Béton projeté (sans grillage) :


- épaisseur : 3 à 10 cm ;
- dosage : 300 kg de CPAL ;
- anneau maximum : 10 mm ;
- accélérateur : 2 à 5 kg de sigunite ;
- projection par voie sèche.

7.2.3. Résultats.
Les 200 premiers mètres de l´attaque aval avaient été
reconnus par galerie pilote et l´on a procédé, deux ans
avant les travaux définitifs, à un alésage expérimental

Ressaisie DTRF
- 202 -

selon les moyens traditionnels de cette époque : cintres


HN 180 placés à l´écartement de 1,30 m et supportant un
blindage de bois en calotte.
Au stade des travaux définitifs, le procédé, objet de la
présente fiche P.T.S.S., a été appliqué sans difficulté au
même terrain de part et d´autres de l´alésage expérimental.
Mieux, le soutènement traditionnel a été l´objet de désor-
dres obligeant à de sérieux confortements ; alors que les
zones amont et aval prédécoupées et soutenues par béton
projeté n´ont pas évolué.
Sur le lot aval de 3 000 m de longueur qui a fait l´objet
d´une utilisation systématique du procédé au sein de schis-
tes plutôt médiocres, les 55 p. 100 de longueur soutenue
par cintres métalliques, que prévoyait le devis estimatif
d´après l´étude géologique ont été ramenés à 3 p. 100 (zones
faillées et anciennes exploitations minières). La dépense a
été diminuée de 30 p. 100.

7.3. Tunnels de l´autoroute A 8 (contournement de Nice).

7.3.1. Description. - Il s´agit de la construction d´une chaussée


autoroutière à 3 voies dans la périphérie Nord de Nice
La section Saint-Isidore - Le Paillon comporte 6 tunnels
d´une longueur cumulée de 3 000 m.
La section excavée était de 100 m2 dans les poudingues
et les calcaires et de 130 m2 dans les marnes avec la contre-
voûte.
La couverture était comprise entre 15 et 100 m.

Les terrains traversés peuvent être classés en trois


familles :
- les poudingues du Pliocène : sédiments détritiques
grossiers dont les caractéristiques géotechniques
subissent des variations considérables et très rapi-
des. Les essais réalisés dans le tunnel de Cap-de-
Croix donnent les résultats suivants : ϕu de 11° à
20°, Cu de 50 à 90 KPa;
- les marnes du Pliocène : marnes gris-bleu peu plasti-
ques, parfois un peu sableuses, sont généralement
imperméables. Le frottement résiduel est de l´ordre
de 25° dans la masse mais descend à 10° ou 15° dans
les plans des joints ;
- les calcaires du Jurassique (Las Planas) et du Turo-
nien-Sénonien (La Baume) sont, d´une manière géné-
rale, très fissurés et karstifiés.

7.3.2. Méthode d´exécution. - La réalisation de ces tunnels a été


effectuée en trois phases distinctes :
- creusement de la demi-section supérieure (. 50 m 2)
sur toute la longueur du tunnel ;

Ressaisie DTRF
- 203 -

- creusement du stross (50 m2) et bétonnage de la contre-


voûte dans les marnes ;
- bétonnage de toute la section.
L´épaisseur du revêtement était de 30 cm dans les pou-
dinques et les calcaires et de 45 cm dans les marnes.
L´abattage était réalisé à l´aide d´une machine ponc-
tuelle dans les poudingues et les marnes et à l´explosif
dans les calcaires et les poudingues très cohérents.

7.3.3. Soutènement. - Au projet, il était défini six profils de sou-


tènement à traverser. Ces profils comprenaient :
- 10 cm de béton projeté armé d´un treillis soudé ;
- des ancrages scellés de 3 à 5 m de longueur dont la
densité variait en fonction de la nature des terrains ;
- des cintres légers (TH 21/48) tous les 1,25 m dans les
marnes de mauvaise tenue.
De plus, dans les marnes, il était réalisé une contre-voûte
provisoire au niveau de la demi-section supérieure.
a) Dans les poudingues (cohésion très variable depuis
une consistance sableuse jusqu´à 50 MPa) et calcaires (cer-
tains très altérés) : 10 cm de béton projeté accompagné
de barres d´ancrage de T 25 scellées sur toute leur longueur.
La maille est de : 1,5 × 3 m ; longueur : 3 à 4,5 m. Béton
inférieur coffré de 30 cm.
b) Dans les marnes (sableuses ou plastiques): 10 cm de
béton projeté et barre d´ancrage T 25 scellées de 5 m de
longueur au pas de 3 × 1,5 m. En fonction des déforma-
tions, on peut passer au pas de 1,5 × 1,5 m. Béton intérieur
de 45 cm d´épaisseur.

7.3.4. Déformation. - Des mesures de déformation ont été systé-


matiquement réalisées tout au long des tunnels (une section
tous les 20 m).
Les déformations observées après les deux phases de
percement ont été :
- de 8 mm dans les poudingues ;
- de 100 à 110 mm dans les marnes.

7.3.5. Observations. - Accidents. - La méthode de soutènement


décrite ci-dessus a dû être abandonnée dans les calcaires
altérés et fracturés. L´excavation était très irrégulière
(blocs de calcaire enchassés dans de l´argile de décalcifi-
cation) et le boulonnage très peu efficace. Le soutènement
était réalisé alors par cintres (HEB 160), blindage et béton
de blocage.
Les accidents survenus en cours de travaux se sont pro-
duits au moment de l´excavation des piédroits : un tétraèdre
de marne a été éjecté et ceci a pu entraîner l´effondrement
de la voûte (Cap-de-Croix et Las Planas).

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- 204 -

7.4. Métro de Francfort-sur-le-Main (lot 25).

Lors de la construction du métro de Francfort, la nouvelle


méthode autrichienne a été utilisée avec succès dans des
conditions particulièrement délicates étant donné la cou-
verture très faible et le caractère très urbanisé du site.
Le lot 25 comportait la construction de deux tubes à
une voie (diamètre intérieur : 3 m) sur une longueur de
370 m sous le Römer, bâtiment historique en maçonnerie.
La couverture est comprise en 11 et 13 m, la distance entre
la voûte des tunnels et les fondations des bâtiments étant
réduite à 6 m par endroits (fig. 1).

Figure 1. - Coupe sur le Römer.

Les terrains traversés étaient essentiellement l´argile de


Francfort ϕ = 20 °C = 2 t/m 2 , dans laquelle se trouvaient
des lentilles de sable et de calcaire qui constituaient autant
d´horizons aquifères.

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- 205 -

7.4.1 Méthode d´exécution. - L´excavation était réalisée avec des


moyens mécaniques en trois phases successives, de façon
à fermer l´anneau extérieur le plus rapidement possible
(fig. 2)

Figure 2. - Méthode d´exécution.

Le délai entre les phases 1 et 5 était de cinq jours au


début du chantier. Il a été ramené à vingt-quatre heures
par la suite, ce qui a eu pour conséquence de réduire les
tassements en surface de façon appréciable.
Le soutènement, placé immédiatement après chaque
phase d´excavation était constitué par :
- 15 à 18 cm de béton projeté armé d´un treillis soudé ;
- 1 cintre TH 48 (16 kg/ml) tous les 0,75 ;
- 6 boulons de 3 et 4 m liaisonnés au cintre.
La vitesse moyenne d´avancement était de 3,50 m par
jour de travail.

Ressaisie DTRF
- 206 -

7.4.2. Déformations. - Grâce à la fermeture rapide de l´anneau


intérieur, les déformations ont pu être ramenées à des
valeurs comprises entre 2,1 et 4,6 cm au niveau des fon-
dations des bâtiments (Cf. fig. 3).

Figure 3. - Tassement (en mm) après creusement.

Il est intéressant de noter que dans une section donnée,


les premiers tassements étaient observés 10 à 20 m avant
le passage du front de taille dans cette section.

7.5. Souterrain de Grigny (ligne S. N. C. F. d´Evry).


Longueur : 805 m ; section intérieure du tunnel : 63,50 m2
(voûte en plein centre et radier voûté) ; section excavée :
75 m 2 environ. La hauteur de la couverture varie entre 9 et
15 m.

7.5.1. Géologie. - Les terrains rencontrés au long des 805 m sont


surtout les marnes d´Argenteuil et un peu les marnes de
Pantin, les glaises à cyrènes et les argiles vertes.
La résistance en compression simple des marnes d´Argen-
teuil est très faible, 2 à 5 bars :
c´ u = 10 KPa
c´ = 25 KPa
Celle des marnes de Pantin atteignait 50 bars.

Ressaisie DTRF
- 207 -

7.5.2. Excavation. - L´excavation de la section a été réalisée en


trois phases décalées à l´aide de pelles hydrauliques équi-
pées en rétro.
Première phase. - La calotte (section 30 m2) avec main-
tien d´un merlon central pour stabiliser le front. Terras-
sement par travée de 1,20 m.
Deuxième phase. - Les piédroits (section 35 m 2) ; 10 à
20 m en arrière du front d´attaque de la calotte, Terrasse-
ment par travée de 2,40 m.
Troisième phase. - Le radier (section 10 m 2) ; immé-
diatement après terrassement et soutènement d´une passe
de 4,8 m de la deuxième phase.

7.5.3. Soutènement.
Calotte.
Immédiatement après dégagement d´une partie du ciel,
mise en place d´une couche de 3 cm de béton projeté
(voie sèche).
Pose d´un cintre TH de 29 kg/m et d´un treillis soudé
(fils Ø 5,6, maille 200 × 100).
Projection d´une couche de béton projeté de 10 cm
environ.
Pose d´un second treillis soudé.
Projection d´une seconde couche de béton projeté de
10 cm.
Pose de 6 barres de Ø 32 mm passives de 4 m de
longueur battues au travers du cintre, 3 travées après le
front d´attaque (la présence du merlon de butée du front
interdit leur pose plus près du front). Leur résistance à
l´arrachement était de l´ordre de 6 à 7 tonnes.

Piédroits.
Le soutènement est de même nature. Les jambes des
cintres sont posées en prolongement des cintres de la
calotte.
A noter que la projection de la première couche de 3 cm
de béton projeté n´était plus nécessaire pour stabiliser le
terrain immédiatement après l´ouverture. Le béton projeté
a été mis en œuvre en deux couches.
La pose des quatre tirants passifs de 4 m de longueur,
au travers des cintres, se faisait avant ouverture du radier.

Radier provisoire.
Pour atténuer les tassements en surface et stabiliser la
section excavée en première phase (calotte), il a été parfois
nécessaire de mettre en œuvre un radier provisoire dont
la géométrie était la suivante :
- rayon de raccordement avec la voûte 1 m mini ;
- rayon du radier incurvé : 15 m environ.
Ce radier était constitué par une couche de béton pro-
jeté d´une épaisseur moyenne de 20 cm, armé d´une couche
de treillis soudé.

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- 208 -

Ce radier provisoire était exécuté immédiatement au


pied du merlon de soutien du front d´attaque (3e travée).
La coque de confinement était entièrement réalisée en
vingt-quatre heures.
La décision d´exécution d´un radier provisoire était prise
lorsque le relevé des mesures de convergence indiquait un
accroissement anormal des déformations de la calotte.

Radier.
Remplissage de la fouille par du béton dosé à 350 kg/m3.
L´ensemble du terrassement et du soutènement devait
être réalisé dans un délai maximum de douze jours.
7.5.4. Mise en œuvre du béton projeté. - Voie sèche. Granulat :
12 mm maximum. Ciment CLK dosage : 400 kg/m3 . Accé-
lérateur : 4 p. 100 de sigunite. Résistance contractuelle à
vingt-huit jours : 250 bars.

7.5.5. Déformations. - La convergence était de 1 cm environ. Les


tassements en surface dans l´axe du souterrain de 3 à 5 cm.
7.5.6. Eboulement. - Sans cause apparente, sauf l´existence en
surface d´un parking, enterré créant brutalement une dis-
continuité dans les terrains de couverture, un éboulement
du ciel s´est produit en cours de creusement, entraînant
des déformations importantes et des désordres dans le
soutènement provisoire de la première phase.
Après comblement par injection des vides et recompres-
sion partielle des terrains, la zone de l´éboulement a été
traversée sans changement fondamental de la méthode,
mais en réduisant la longueur des travées à 0,80 m et en
exécutant systématiquement le radier provisoire décrit
ci-avant.

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- 209 -

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3. GALERIE D´AMENEE DE LA SAUSSAZ

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4. TUNNELS DE L´AUTOROUTE A. 8
CONTOURNEMENT DE NICE

CHOPIN. - PONTON. - MAILLANT. - JAMOIS. - RABCEWICZ. - BONAZZI.


- COMBE. - LAUNAY. - Les tunnels de l´autoroute A. 8. Les
procédés modernes de construction des tunnels, Nice, 16 au
18 octobre 1974, pages 58 à 83.
Les tunnels de l´autoroute A. 8 (section Saint-Isidore - Le
Paillon) : « Percement du tunnel de Las Planas ». Tunnels et
ouvrages souterrains, n° 10, juillet et août 1975, pages 159 à 164.
Autoroute A. 8 « La Provençale ». - Contournement de Nice.
Expomat-Actualités, n° 55, février 1976, pages 25 à 49.
MAILLANT (H.). - L´autoroute de contournement de Nice (section
Nice-Ouest - Le Paillon). Chantiers Magazine, n° 82, avril 1977,
pages 43 à 50.
MAILLANT (H.). - Construction et exploitation en terrains difficiles
et dans des espaces restreints : « L´exemple du contournement
autoroutier de Nice ». Revue générale des routes et des aéro-
dromes, n° 517, février 1976, pages 27 à 68.

5. METRO DE FRANCFORT-SUR-LE-MAIN (lot 25)


CHAMBOSSE (G.). - Das Verformungsverhalten des Frankfurter tons
beim Tunnelvortrieb (Résistance à la déformation de l´argile de
Francfort lors du creusement du tunnel). Mitteilungen der
Versuchsaustalt für Bodenmechanik und Grundbau der Tech-
nischen Hochschule Darmstadt, n° 10, février 1972, page 103,
60 figures, 9 références.
EDELING (H.). - Die Neue Osterreichische Tunnelbauweise im Frank-
furter.
SCHULZ (M.). - U-Bahnbau (La nouvelle méthode autrichienne pour
la construction des tunnels du métro de Franfort). Der Bauin -
genieur, n° 10, octobre 1972, pages 351 à 362, 21 figures, 10 réfé-
rences.
ATROTT. (G.). - L´application de la « Nouvelle méthode autrichienne
de construction des tunnels » à la construction du métropolitain
de Francfort-sur-le-Main. Bulletin technique de la Suisse romande,
n° 15, 18 juillet 1974, pages 309 à 314, 11 figures, 3 références.

Ressaisie DTRF
- 211 -

6. TUNNEL DE GRIGNY

EGGER (P.). - Erfahrungen beim Bau ines seichtliegenden Tunnels in


tertiären Mergeln. (Expériences faites lors du creusement d´un
tunnel à faible profondeur dans des marnes tertiaires). Rock
Mechanics , supplément n° 4, 1975, pages 41 à 54.
La desserte ferroviaire de la ville nouvelle d´Evry. Construction ,
juillet et août 1976, pages 349 à 353.
SANGOUARD (J.). - STEENKISTE (J.). - La construction du tunnel de
Grigny. Tunnels et ouvrages souterrains, n° 19, janvier et février
1977, pages 10 à 25.
Le souterrain de Grigny. Brochure S. N. C. F. , éditée par la
région Paris-S. E. (division de l´équipement), 20, boulevard Dide-
rot, 75012 Paris.

Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
- 213 -

ANNEXE N° 8
aux commentaires du fascicule n° 69

du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».

DOCUMENTATION
POUR L´ETABLISSEMENT DES PROJETS

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Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
- 215 -

DOCUMENTATION POUR L´ETABLISSEMENT DU PROJET

1. Le C. E. Tu (Centre d´études des tunnels, 109, avenue Salvador-


Allende, B. P. 48, 69672 Bron Cedex ; tél. : 16 (7) 841-81-25)
peut à la demande des services fournir une liste des documents
disponibles pour établir un projet.
L´A. F. T. E. S. (Association française des travaux en souter-
rain, 21, boulevard Bourdon, 75004 Paris) a publié un certain
nombre de recommandations qui sont disponibles soit sous
forme d´un numéro spécial, soit sous forme de textes publiés
dans l´organe de l´A. F. T. E. S. : Tunnels et ouvrages souter-
rains (T. O. S.), Editions SEPALY, B. P. 56, 69150 Decines,
France.
2. Publications du C. E. Tu.
Dossier pilote des tunnels, 1976, 326 pages.
Il comprend les parties suivantes :
1. Présentation et synthèse ;
2. Géométrie ;
3. Génie civil ;
4. Equipement. - Exploitation ;
5. Coût (diffusion interne limitée aux services de l´équi-
pement).
Guide du béton coffré en tunnel routier (édition 1976 épuisée,
réédition prévue en 1982).
3. Publications de l´A. F. T. E. S.
Numéro spécial d´avril 1981 de « Tunnels et ouvrages sou-
terrains ».
Il comprend les recommandations ci-après :
- recommandations pour urne description des massifs
rocheux utile à l´étude de la stabilité des ouvrages
souterrains ;
- recommandations concernant l´étude des effets sismiques
de l´explosif ;
- propositions relatives aux mesures et essais effectués
dans le cadre d´un chantier de creusement méca-
nique ;
- coefficients d´utilisation et de disponibilité et indice de
fiabilité des machines à pleine section ;
- recommandations relatives au choix d´un type de sou-
tènement en galerie ;
- présentation de la méthode de construction des tunnels
avec soutènement immédiat par béton projeté et
boulonnage ;
- recommandations relatives à la technologie et à la mise
en œuvre du béton projeté ;
- technologie du boulonnage ;

Ressaisie DTRF
- 216 -

- recommandations relatives à l´emploi des cintres dans


la construction des ouvrages souterrains ;
- réflexions sur l´utilisation du sous-sol urbain ;
- utilisation du sous-sol du domaine public urbain pour
la desserte des immeubles ;
- utilisation du sous-sol urbain pour l´expansion des villes ;
- utilisation du sous-sol urbain pour l´aménagement des
transports publics en site propre.

Liste des recommandations parues


dans « Tunnels et ouvrages souterrains ».

Catalogue des défauts apparents des tunnels, avril 1980, 63 pages.


Nomenclature des parties d´ouvrages, avril 1980, 39 pages.

Ressaisie DTRF
- 217 -

C. C. T. G. - TRAVAUX

FASCICULE N° 69
Travaux en souterrain.

RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL

Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
- 219 -

RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL

Le fascicule n° 68 (titre II. - Exécution des travaux en sou-


terrain) datait de 1969.
Il y avait donc lieu, d´une part, de le mettre en accord avec le
C. C. A. G. de 1976 et, d´autre part, de le mettre à jour du point
de vue technique.
Aussi, une décision de M. le président du G. P. E. M. - T. P. du
29 juin 1976 a créé un groupe de travail afin de proposer une
nouvelle rédaction du fascicule « Travaux en souterrain ».
Celui-ci est devenu le fascicule n° 69 du C. C. T. G. - Travaux.
Le projet du groupe de travail a été examiné, le 14 mai 1980,
du point de vue technique, par la section technique du génie
civil et du bâtiment du conseil général des ponts et chaussées, qui
a demandé des modifications.
Le projet modifié, pour tenir compte des observations faites
par le conseil général des ponts et chaussées, a été soumis au
G. P. E. M. - T. P. au cours de sa séance du 2 octobre 1980, et des
observations ont été faites.
Le projet modifié pour tenir compte des observations faites par
le G. P. E. M. - T. P. a été soumis à la section technique de la
commission centrale des marchés lors de sa séance du 24 février
1981, qui a donné un avis favorable à son approbation, moyennant
des observations dont il a été tenu compte.
Le texte définitif a été approuvé par le décret n° 82-508 du
14 juin 1982 relatif au C. C. T. G. - Travaux.

*
**

I. - Le groupe de travail.

Constitution .
Le groupe de travail constitué par décision en date du 29 juin 1976
du président du G.P.E.M.T.P. a compris :
M. Malcor, I.G.P.C., président, qui a conservé ses fonctions
après son admission à la retraite le 2 janvier 1978 ;
M. Mogaray, I.G.P.C. ;
M. Bœuf, I.G.P.C., décédé le 31 janvier 1979 ;
M. Olivesi, I.G.P.C., jusque fin 1978 ;
M. Beau, I.C.P.C. ;
M. Folacci, I.C.P.C. ; secrétaire ;
M. Bouvier, ingénieur-conseil E.C.P., qui avait été membre des
groupes de travail pour la rédaction du C.P.C. 68 II souterrains ;
Un représentant du C. E. TU. : M. Péra, directeur, assisté succes-
sivement par MM. Reith, Romand et Constantin ;

Ressaisie DTRF
- 220 -

Un représentant du B.R.G.M. : M. Louis, depuis à Simecsol ;


Un représentant d´E.D.F. (direction de l´équipement) : M. Duffaut,
depuis au B.R.G.M., et ensuite M. Marin, suppléé par M. Allary ;
Un représentant de la S.N.C.F. (division ouvrages d´art) :
M. Thomas ;
Un représentant du ministère de la défense (travaux maritimes) :
M. Demonsant et ensuite M. Bertrand ;
Un représentant de la société du canal de Provence : M. Arvieu,
suppléé par M. Denfert ;
Un représentant de la R.A.T.P. : M. Lupiac et ensuite M. Taralon ;
Un représentant de Scetauroute : M. Jamois, suppléé par
M. Augeard ;
Un représentant du L.C.P.C. : M. Panet, chef de département ;
M. Lefrançois, président du syndicat professionnel des entrepre-
neurs de travaux souterrains de France, remplacé par M. Hervet
assisté par M. Jomier ;
M. Pierre Parinet, directeur général de la société des entre-
prises André Borie ;
M. Bejui (Société générale d´entreprises) puis Etablissements
Lefrançois ;
M. Richardet (S.P.I.E. Batignolles), suppléé par M. Findeling.

II. - Déroulement des travaux.


Le groupe a tenu sa première réunion le 10 septembre 1976
et sa trente-deuxième et dernière réunion le 17 janvier 1980.
Dès la première séance, des sous-groupes de travail ont été
constitués pour étudier des problèmes délimités et soumettre à
l´approbation du groupe plénier des projets de rédaction établis
à partir du texte de référence du fascicule n° 68 (titre II) « Exé-
cution des travaux en souterrain », du C.P.C. et pour réfléchir à
la rédaction des autres documents.
A la troisième réunion du 4 février 1977, a été créé un sous-
groupe « Participation du terrain stabilisé au soutènement » compre-
nant : MM. Malcor, Péra, Duffaut, Larouze (Lefrançois), Louis, Jean
Launay (Campenon-Bernard), Pierre Launay (Bouygues). MM. Duf-
faut et Panet ont été chargés d´étudier le phénomène de décom-
pression M. Péra a été chargé de la rédaction d´un lexique.
A la dixième réunion, le 28 décembre 1977, a été constitué un
nouveau sous-groupe de travail dont l´animation a été confiée à
MM. Beau et Panet, en vue de la réalisation :
- d´un C.C.T.P. type « Tunnel et galeries » ;
- des ajouts au C.C.A.P. type et des commentaires au C.C.A.P.
type.
A partir du 20 juin 1978, la profession et les maîtres d´œuvre
qui n´y figuraient pas encore ont été associés aux travaux de ce
sous-groupe.
M. Péra était chargé, après examen par le groupe plénier, de
la poursuite de la rédaction du C. C. T. G. du bordereau des
prix types et du lexique.
Comme suite à une note du 13 février 1978 de M. Le Vert, pré-
sident du G.P.M.T.P., il fut décidé, lors de la douzième réunion,
de reporter dans un chapitre IV du C.C.T.G. « Définition tech-
nique des prestations » les dispositions qu´on avait insérées dans
les « chapeaux » du bordereau des prix.

Ressaisie DTRF
- 221 -

Lors de la dix-neuvième réunion, le 7 novembre 1978, M. Panet


fut chargé d´établir un projet de guide pour la rédaction du
dossier de consultation des entrepreneurs.
A la vingtième réunion, le 12 décembre 1978, un comité de
lecture a été constitué pour corriger les fautes légères et assurer
la cohérence générale entre les divers documents ; il comprenait :
MM. Malcor, Péra, Panet, Bejui et Folacci.
Au cours de la même réunion il fut décidé de constituer les
fiches techniques : Etanchéité, Boulonnage, Béton projeté, Tunnelier,
à partir des éléments correspondants contenus dans le projet
de C.C.T.P. type.
III. - Objectifs.

Le groupe avait pour mission de proposer une nouvelle rédac-


tion du fascicule n° 68 (titre II) et d´envisager la rédaction :
- d´un cahier de clauses techniques particulières C.C.T.P. types
ou clauses type C.C.T.P. ;
- et éventuellement de bordereaux de prix types.
Pour ce qui concerne le C.C.T.G., à partir du texte de réfé-
rence dont il a reconnu les qualités de clarté et de concision,
un projet a été établi.
Ce projet de fascicule « C.C.T.G. souterrain » à l´image du
texte de référence a pour objectif essentiel d´expliciter les règles
de l´art applicables en l´état des techniques au moment de sa
rédaction et de définir les obligations contractuelles réciproques
des parties contractantes. Il tient compte :
- de l´éclatement de l´ancien C.P.S. en C.C.A.P. et C.C.T.P.,
conformément au C.C.A.G. de 1976 ;
- de l´existence d´un C.C.A.P. (type (M.T.P. 105) ;
- de la décision de créer un état des prix forfaitaires et borde-
reau particulier à chaque fascicule.
Outre le projet de fascicule « C.C.T.G. souterrain » accompagné
de ses commentaires, le groupe a établi les projets de textes sui-
vants dont l´approbation, comme celles des commentaires du C.C.T.G.,
est du ressort du G.P.E.M.T. :
- une note avec commentaires pour la rédaction du C.C.A.P.
(annexe n° 1) ;
- un guide pour la rédaction du dossier de consultations
(annexe n° 2) ;
- un C.C.T.P. type « Tunnels et galeries » (annexe n° 3) ;
- un bordereau des prix type (annexe n° 4) ;
- un lexique des mots techniques (annexe n° 5) ;
- quatre fiches techniques : « Etanchéité intrados », « Tunnelier »,
« Béton projeté », « Soutènement par boulonnage » (annexe
n° 6) ;
- un guide technique P.T.S.S. (Participation du terrain stabi-
lisé au soutènement) (annexe n° 7).

IV. - C. C. T. G.
Conformément aux directives de la C.C.M., on a éliminé systé-
matiquement du texte les prescriptions non contractuelles.
Les conseils aux maîtres d´œuvre, lorsqu´ils sont conservés, sont
placés en commentaire.

Ressaisie DTRF
- 222 -

Cependant, l´explicitation des règles de l´art, quand elle est


jugée nécessaire, reste dans le texte.
L´usage systématique dans le texte de la formule « sauf pres-
criptions contraires du C.C.T.P. » et autres formules analogues a
le double avantage de supprimer dans le texte tout conseil au
maître d´œuvre et, en même temps, de le dispenser de récapituler
à l´article 10 du C.C.A.P. les articles du C.C.T.P. où il fait
usage de cette latitude.

Analyse du C.C.T.G.
Nous ne traiterons que les points délicats, ceux où les modifica-
tions les plus importantes ont été apportées, et ceux qui, en rai-
son de leur importance, ont donné lieu à de larges discussions et
pour lesquels le texte ancien, sans être modifié fondamentalement,
a été soigneusement précisé.

Article 6.
Conditions techniques imprévues.
Cet article existe dans le document de référence. Le titre a été
modifié, son objet est de permettre l´adaptation amiable des dispo-
sitions du marché et notamment des prix et des délais aux condi-
tions rencontrées quand elles sont différentes de celles prévues dans
le rapport de synthèse contractualisé par l´article 2 du C. C. A. P.
L´ancien titre risquait de créer une confusion entre l´objet de cet
article et la jurisprudence des sujétions imprévues qui intervient
hors marché lorsqu´aucun accord amiable n´a été possible.
L´article en question a fait l´objet de plusieurs allers et retours
entre le groupe Souterrains et le groupe Fondations et les deux
rédactions ont pu être rendus pratiquement identiques et très
proche du texte de référence.

Article 2.
Documents d´étude.
La contractualisation des documents d´étude est prévue à l´article 3
du C. C. A. G.
Le groupe a estimé qu´elle devrait être la règle, c´est-à-dire que
le maître d´œuvre qui entend y déroger devait le prévoir explicite-
ment ; il a estimé que l´exception n´était admissible que lorsque
pour des raisons regrettables de manque de crédits par exemple,
les études étaient insuffisantes.
La règle générale permet de fixer d´une manière claire les bases
sur lesquelles le maître d´œuvre a appuyé sa conception de
l´ouvrage et l´entrepreneur l´étude des prix et des moyens d´exécu-
tion. Il n´a pas été possible de rendre absolument identique
l´article correspondant du fascicule Fondations et celui-ci. Le rapport
de synthèse signé par le maître d´œuvre contient l´interprétation
géologique et géotechnique qu´il a faite sienne et qui a servi de
base à sa conception du projet.

Ressaisie DTRF
- 223 -

Article 5.
Définition des travaux.
On remarque qu´il est ici contrairement au texte de référence)
fait mention de la ligne B en commentaire seulement, car cette
ligne est une ligne conventionnelle de règlement et la question
correspondante est réglée contractuellement à l´article 20 (chap. IV)
et commentée à cette occasion.

Article 18.
L´article 31 du C. C. A. G. donne une énumération de ce que
comprennent et ne comprennent pas les installations de chantier
mais ne fait en aucune façon la distinction entre ce qui fait l´objet
de prix forfaitaires ou globaux et ce qui est compris dans les prix
unitaires.
Cette distinction est importante, car elle permet de se rapprocher
le plus possible de la vérité des prix et facilite ainsi les discussions
pour le règlement des changements de masse des travaux. Elle a
fait l´objet principal de l´article 18.
Le principe consistant à comprendre les charges fixes dans un
prix dit forfaitaire a été appliqué ailleurs : pour le matériel d´injec-
tion et de forage, le matériel de pompage, et à titre optionnel pour
le matériel de béton projeté.

Article 20.
Une minorité comprenant des maîtres d´œuvre importants était
en faveur de la suppression du mode de règlement utilisant la
ligne B.
Le groupe a considéré que ces maîtres d´œuvre gardant la possi-
bilité de substituer par un article du C. C. A. P. un autre mode
de règlement, il était préférable d´altérer le moins possible les
principes admis dans le document de référence auxquels les
maîtres d´œuvre qui continuent à l´utiliser sont maintenant habitués.
Le nouveau texte diffère de l´ancien surtout par un effort de
clarification de son contenu contractuel. C´est ainsi qu´il est bien
précisé que la ligne B est une ligne conventionnelle de règlement,
qu´elle est fixée suivant le cas par le maître d´œuvre ou l´entre-
preneur en fonction de l´idée qu´il se fait de l´importance des hors
profils « normaux » mais qu´une fois fixée on oublie le processus
de sa fixation, pour ne plus la considérer que comme une ligne
conventionnelle immuable sauf application de l´article 6 (conditions
techniques imprévues).

V. - Etat des prix forfaitaires


et bordereau des prix unitaires types.
Ce document que nous appellerons pour abréger le bordereau
des prix types se réfère aux définitions des prestations contenues
dans le chapitre IV du C. C. T. G. Il constitue un recueil assez
détaillé, sans pour autant prétendre à être exhaustif, des prix
applicables dans lequel ceux-ci sont classés par série (installations,
déblais, soutènement, bétons, aciers pour bétons, coffrages, drai-

Ressaisie DTRF
- 224 -

nage-captage-évacuation des eaux, forages et injections), et reçoivent


une définition générale pour la classe et une définition complé-
mentaire pour chaque prix. La numérotation contient un premier
chiffre caractéristique de la classe.

VI. - C. C. A. P.
Les indications sur le texte sont présentées sous formes d´additifs
au C. C. A. P. type. Pour le commentaire, tout autre solution s´étant
avérée impossible le document présenté soude le commentaire du
C. C. A. P. type et les commentaires spécifiques qu´il a été néces-
saire d´y ajouter.
Article 2.
Les fiches techniques que le rédacteur veut rendre contractuelles
doivent être énumérées à l´article 2.
La préoccupation du groupe a été de rejeter toute forme d´inci-
tation relative à un paramètre dépendant d´aléas sur lesquels l´entre-
preneur n´a aucune prise. C´est ce qui a conduit à éliminer prati-
quement les clauses C 2, C 3, C 4 de l´article 3.3.
D´autre part en ce qui concerne les quantités de terrassement
et de béton il a été estimé que les abattements sur hors profils
prévus à l´article 21 du C. C. T. G. constituaient une incitation
suffisante pour la réduction de ces hors profils.
Le règlement des terrassements au mètre linéaire quand il est
jugé possible est évidemment la meilleure forme d´incitation.

Articles 8.1 (C 3) et 8.4.5 (B 6).


Bien que la ventilation reste un moyen d´exécution dont la respon-
sabilité première appartient à l´entrepreneur, il a été estimé qu´en
raison de son incidence sur l´hygiène et la sécurité, le maître
d´œuvre ne pouvait pas s´en désintéresser dans le cadre des concep-
tions nouvelles sur la sécurité intégrée.

Articles 8.5, 8.6, 8.7.


Contrairement à ce qui se passe dans le bâtiment par exemple,
il y a rarement une entreprise pilote dans les travaux en souter-
rain et la coordination est en général assurée par le maître d´œuvre
d´où l´importance des sujétions résultant de la présence de plusieurs
entreprises (art. 8.5 et 8.6) des problèmes de coordination et
d´ordonnancement et du respect du calendrier (art. 8.7).

VII. - C. C. T. P.
Le C. C. T. P. type contient un certain nombre d´articles donnés
à titre d´exemple (et non des clauses types) et qui doivent être
adaptées ou modifiées si des solutions différentes sont adoptées
(ex. : 5.04 Etanchéité).

Article 15.
Dans l´attente de la parution du fascicule calcul du C. C. T. G. la
question est abordée dans le commentaire de l´article 15.

Ressaisie DTRF
- 225 -

Article 16.
Le contrôle de la marche du chantier a une grande importance
en raison de l´incidence considérable que peuvent avoir sur le coût
et les délais les incidents et les circonstances imprévues ou un
simple relâchement de l´activité de l´entreprise.
Cela justifie l´importance accordée au contrôle et à ses éléments,
et notamment aux rapports journaliers et mensuels de l´entreprise,
qui doivent servir à éviter les différends ou, à défaut, à permettre
de les aplanir.
Article 18.
En raison de leurs natures spécifiques les travaux en souterrain
demandent des prescriptions particulières en matière de piquetage
et de tolérance.
Article 21.06.
Cet article contient une clause optionnelle rendant contractuelle
la fiche technique « Tunnelier ».

Article 22.023.
Il contient une clause optionnelle contractualisant la fiche tech-
nique « Soutènement par boulonnage ».
Les articles 22.021, 22.022 et 22.024 contiennent les prescriptions
générales relatives au boulonnage qu´il a été jugé nécessaire de
maintenir dans le texte du C. C. T. P. type.

Article 22.03.
Béton projeté. - Prescriptions générales conservées dans le
C. C. T. P. et clause optionnelle contractualisant la fiche technique
« Béton projeté ».

VIII. - Guide pour la rédaction du dossier de consultation


des entreprises.
Ce document a été jugé nécessaire en raison des aléas parti-
culiers relatifs à l´exécution des travaux en souterrains, des pro-
blèmes techniques spécifiques et de l´importance particulière des
problèmes d´hygiène et de sécurité.
Des dispositions particulières doivent être prises dans le dossier
de consultation pour éviter les conséquences onéreuses qui peuvent
en résulter directement ou indirectement.
Les points les plus importants sont ceux de la qualification (§ 1)
des études géologiques et géophysiques et du rapport de synthèse
correspondant (§ 2 et 3), des variantes (§ 4 et 7) et des problèmes
d´hygiène et de sécurité (§ 10 et 11).
La qualification des maîtres d´œuvre est aussi importante que
celle des entrepreneurs et les uns et les autres doivent se faire
assister par des conseils dans les domaines où leur compétence
n´est pas suffisante.

Ressaisie DTRF
- 226 -

En ce qui concerne les variantes l´attention des maîtres d´œuvre


est attirée sur la nécessité d´obtenir des justifications des quantités
fixées par les entrepreneurs lorsqu´elles diffèrent de celle du
détail estimatif établi par le maître d´œuvre.
Ces justifications doivent avoir des bases techniques dont le
bien-fondé est vérifié par le maître d´œuvre qui doit en outre
étudier la sensibilité des offres aux variations aléatoires des quan-
tités.
L´utilisation d´un tunnelier donne lieu en général a une propo-
sition variante et les situations respectives du maître d´œuvre
et de l´entrepreneur sont diverses et elles sont étudiées au para-
graphe 7.

IX. - Fiches et guides techniques.

Les fiches techniques sont, on l´a dit, des documents qui peuvent
être rendus contractuels par l´article 2 du C. C. A. P. et visés
par le C. C. T. P.
Elles peuvent aussi servir de guides pour la rédaction de clauses
spéciales du C. C.T.P.
Il s´agit de prescriptions qui ont le même caractère que celles
du C. C. T. G. mais qui ne lui ont pas été incorporées pour ne pas
l´alourdir et parce qu´il s´agit de techniques évolutives.
Le guide technique P. T. S. S. (Participation du terrain stabilisé
au soutènement) n´est pas contractualisable mais contient des élé-
ments qui peuvent servir à rédiger des clauses du C. C. T. P. Il
s´agit des techniques consistant à considérer l´ensemble de l´ouvrage
et du terrain comme un système et à favoriser par le confinement
les possibilités d´autosoutènement du terrain.
Cette technique étant en pleine évolution il a été jugé préfé-
rable de ne pas imposer des clauses contractuelles et de compléter
les indications techniques par des études de cas particulièrement
suggestifs.
Le président du groupe de travail,
ingénieur général des ponts et chaussées,
R. MALCOR.

Ressaisie DTRF

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