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MARCHÉS PUBLICS
Cahier des clauses techniques générales
applicables aux marchés publics de tra-
vaux (C. C. T. G. - Travaux).
FASCICULE N° 69
TRAVAUX EN SOUTERRAIN
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-I-
FASCICULE N° 69 DU C. C. T. G.
Travaux en souterrain.
TEXTES
Pages.
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MINISTÈRES : DE L´URBANISME ET DU LOGEMENT ; DES TRANSPORTS ;
DE L´ENVIRONNEMENT. - TEXTES OFFICIELS
Classement. N° du texte.
MINISTÈRE DE L´URBANISME
ET DU LOGEMENT
Référence :
Décret n° 82-508 du 14 juin 1982 modifiant la composition du
cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés
publics de travaux et approuvant ou modifiant divers fascicules.
Annexe :
Fascicule n° 69 « Travaux en souterrain et ses annexes ».
Texte annulé :
Fascicule spécial n° 69-15 quater du Bulletin officiel du ministère
de l´équipement et du logement.
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-2-
I. - C.C.T.G.
Les novations introduites sont décrites dans la note de présentation
du texte préparée par le groupe de travail.
Une novation importante du nouveau fascicule consiste à utiliser
pour l´application de l´article 3 du C.C.A.G., comme pièce pouvant
être rendue contractuelle, le mémoire de synthèse du dossier géo-
logique, géotechnique et hydrogéologique prévu à l´article 2.
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FASCICULE N° 69
TRAVAUX EN SOUTERRAIN
Texte et commentaires.
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TEXTES
Pages.
CHAPITRE 1er
Généralités.
CHAPITRE II
CHAPITRE III
Prescriptions générales.
Article 4. - Piquetage 11
Article 5. - Conception des ouvrages 13
Article 6. - Conditions techniques imprévues 15
Article 7. - Drainages 15
Article 8. - Mesures en place destinées à suivre l´évolution
du terrain et de l´ouvrage 15
Excavation.
Article 9. - Exécution des travaux d´abattage 17
Article 10. - Exécution des déblais en présence de venues
d´eau 17
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-7-
Pages.
Soutènement.
Revêtement.
Injections .
CHAPITRE IV
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COMMENTAIRES -8-
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-9- TEXTE
Article 2.
Documents d´études.
Les dispositions du présent fascicule s´appliquent compte tenu des
données géologiques, géotechniques et hydrogéologiques ayant servi
de base à la conception des ouvrages et devant servir de base à
leur exécution. Ces données figurent dans le mémoire de synthèse
du dossier géologique, géotechnique et hydrogéologique.
Ce mémoire établi par le maître d´œuvre contient celles des
données qui ont été retenues et interprétées en vue de l´établisse-
ment du marché, à partir des résultats des sondages, des rensei-
gnements recueillis au cours de l´exécution des puits ou galeries de
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COMMENTAIRES - 10 -
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- 11 - TEXTE
CHAPITRE II
Provenance et qualité des matériaux et produits.
Article 3.
Choix des ciments.
Sauf stipulations contraires du C. C. T. P., l´entrepreneur soumet
à l´acceptation du maître d´œuvre les caractéristiques et la prove-
nance des ciments qu´il propose d´utiliser pour chaque type d´ouvrage
en tenant compte de l´action des milieux traversés et des eaux
transitées.
CHAPITRE III
Mode d´exécution des travaux.
PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES
Article 4.
Piquetage.
Le piquetage général est effectué avant le commencement des
travaux, au moyen de repères maçonnés établis aux abords de
chaque attaque et raccordés en plan et en altitude aux repères visés
à l´article 27 du C. C. A. G.
Sur la base du piquetage général, l´entrepreneur a la charge et
la responsabilité de l´implantation et du nivellement du projet en se
conformant au plan général d´implantation. L´entrepreneur soumet
au visa du maître d´œuvre dans un délai de deux mois, sauf pres-
cription contraire du C. C. T. P. à dater de la notification de
l´ordre de service prescrivant le commencement des travaux, le plan
détaillé du piquetage du tunnel et le mode opératoire.
Les repères implantés, tant à l´extérieur qu´en souterrain, doivent
être indestructibles c´est-à-dire constitués par des plots métalliques
scellés, soit dans le rocher, soit dans un massif de béton et implantés
dans un trou situé dans le sous-sol ou sous le radier ; en dehors des
périodes d´observation, ces trous sont recouverts par une dalle en
béton ou une plaque métallique.
L´entrepreneur est tenu de remédier immédiatement, à ses frais,
à toute erreur de sa part dans le pilotage ou l´implantation des
ouvrages.
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COMMENTAIRES - 12 -
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- 13 - TEXTE
Article 5.
5.2. Dans le cas d´utilisation des profils types, il est fait appel aux
lignes I, E, A définies ci-dessous :
a) La ligne I est la ligne d´intrados du revêtement ;
b) La ligne E est située à une distance « e » de la ligne I,
c´est la ligne conventionnelle d´extrados ;
c) La ligne A est la ligne qui définit le gabarit d´excavation
à l´intérieur duquel ne doit se trouver aucune saillie de
terrain au moment de l´achèvement de l´ouvrage ou de la
mise en place du revêtement.
5.3. Lorsque la définition des ouvrages est fixée par des plans et
coupes ces documents précisent les contours équivalents aux
lignes visées ci-dessus.
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COMMENTAIRES - 14 -
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- 15 - TEXTE
Article 6.
Conditions techniques imprévues.
Si le caractère imprévu des conditions géotechniques ou hydro-
géologiques effectivement rencontrées impose une modification pro-
fonde de la conduite des travaux, l´entrepreneur en avise aussitôt
le maître d´œuvre et lui soumet les dispositions techniques nouvelles
qu´il propose d´adopter ; les décisions prises par le maître d´œuvre
sur le vu desdites propositions font l´objet d´un ordre de service.
Si l´urgence ne permet pas à l´entrepreneur de se conformer aux
prescriptions ci-dessus, il prend les mesures nécessaires et en avise
le maître d´œuvre dans les vingt-quatre heures.
Article 7.
Drainages .
Les drainages établis à titre définitif doivent être surveillés et
maintenus en état pendant les travaux par l´entrepreneur, jusqu´à
la réception de l´ouvrage.
Article 8.
Mesures en place, destinées à suivre l´évolution
du terrain et de l´ouvrage.
8.1. L´entrepreneur est tenu de prendre toutes les dispositions pour
permettre au maître d´œuvre de faire les mesures prévues
au marché. La pose des instruments de mesure correspon-
dants dans le terrain encaissant, dans le soutènement provi-
soire et dans le revêtement ainsi que le relevé de ces mesures
seront effectués sous la responsabilité du maître d´œuvre.
L´entrepreneur est tenu de ne pas détériorer et de conserver
l´accessibilité de tous les instruments de mesure qui sont
prévus au marché.
8.2. Les résultats des mesures prévues au marché sont communi-
qués régulièrement à l´entrepreneur.
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COMMENTAIRES - 16 -
11.1. Dans cette phase la purge a pour but l´élimination des éléments
de terrain dont le manque de stabilité pourrait mettre en
cause la sécurité du personnel.
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- 17 - TEXTE
Article 9.
Exécution des travaux d´abattage.
Article 10.
Soutènement.
Article 11.
Purge et soutènement provisoire des parois de l´excavation.
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COMMENTAIRES - 18 -
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- 19 - TEXTE
Revêtement.
Article 12.
Revêtement .
12.1. La mise en œuvre du revêtement en béton coulé ne doit
être entreprise qu´après purge et nettoyage du support
(rocher, béton projeté, cintres, etc.).
Les conditions dans lesquelles sont remplies les excava-
tions que l´entrepreneur estime nécessaires pour l´exécu-
tion des travaux (niches, garages, surlargeurs, etc.) sont
soumises à l´approbation du maître d´œuvre.
Les venues d´eau doivent être captées et canalisées
jusqu´aux dispositifs d´évacuation avant toute exécution du
revêtement.
Le bétonnage du revêtement de l´excavation ne pourra
commencer qu´après réception de l´excavation par le
maître d´œuvre.
Les revêtements exécutés à pleine fouille sont bloqués
contre les parois de l´excavation.
Le contact du revêtement et du terrain doit être vérifié
plus particulièrement en clé de voûte ; les vides subsis-
tants sont comblés par des injections de remplissage.
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COMMENTAIRES - 20 -
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- 21 - TEXTE
Injections .
Article 13.
Types d´injections.
Les injections sont classées comme suit selon le but qui leur
est assigné :
a) Traitement du terrain avant les travaux d´excavation.
Les injections de traitement du terrain ont pour but d´améliorer
les caractéristiques mécaniques du terrain (injection de consolida-
tion) ou de réduire sa perméabilité (injection d´étanchement) de
manière à établir des conditions normales d´exécution de l´exca-
vation.
b) Traitement d´ouvrages neufs ou en service :
- injections de remplissage ;
- injections de collage ;
- injections de consolidation ;
- injections de régénération.
Les injections de remplissage ont pour but de combler les
vides pouvant subsister dans la partie comprise entre le contour
de l´excavation et le revêtement après l´exécution de ce dernier,
notamment en calotte lorsqu´il s´agit d´un tunnel ou d´une galerie.
Les injections de collage ont pour but de parfaire la liaison du
terrain au revêtement et assurer un léger traitement du terrain
encaissant.
Les injections de consolidation ont pour but d´améliorer les
caractéristiques mécaniques du terrain sur une épaisseur adaptée
aux conditions du milieu.
Les injections de régénération du revêtement ont pour but
d´améliorer sa résistance et son étanchéité.
Article 14.
Documents d´exécution des travaux d´injection.
Pour chaque zone à traiter, l´entrepreneur soumet au visa du
maître d´œuvre un document qui précise :
- la répartition et l´ordre d´exécution des forages ainsi que
leurs caractéristiques ;
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COMMENTAIRES - 22 -
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- 23 - TEXTE
Article 15.
Article 16.
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COMMENTAIRES - 24 -
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- 25 - TEXTE
Ouvrages annexes.
Article 17.
Ouvrages annexes non prévus au marché.
Les ouvrages annexes souterrains qui ne sont ni prévus au mar-
ché ni notifiés par ordre de service et que l´entrepreneur serait
conduit à prévoir pour faciliter l´exécution des travaux, font l´objet
de projets à soumettre au visa du maître d´œuvre. Ces projets
comprennent les plans, l´indication du mode d´exécution et les
dispositions à prendre pour obturer les volumes ou revêtir les
surfaces afin que la pérennité du souterrain et son utilisation ne
soient pas compromises. Les travaux correspondants restant à la
charge de l´entrepreneur.
En fin de chantier, l´entrepreneur doit remettre au maître d´ou-
vrage les plans conformes à l´exécution.
CHAPITRE IV
Article 18
Installation générale et repliement des chantiers.
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COMMENTAIRES - 26 -
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- 27 - TEXTE
Article 19.
Article 20.
Limites contractuelles des volumes.
Cas des travaux définis par des profils types. - La limite du
volume des déblais normaux est matérialisée sur ces profils par
une ligne B, dite « ligne contractuelle de règlement de l´exca-
vation », définie par sa distance « d » au gabarit d´excavation A ;
au cas où la ligne B n´aurait pas été explicitement définie, elle
sera sensée confondue avec la ligne A, ou avec la ligne E si celle-ci
est extérieure à la ligne A.
La limite du volume des revêtements normaux en béton est
matérialisée par la ligne E.
Cas des travaux définis par des plans et coupes. - Les limites
sont semblablement constituées par des contours équivalents tels
que définis à l´article 5.3 ci-avant.
Les volumes de déblais ou de revêtement en souterrain, qui
doivent être pris en compte en vue de leur règlement, sont déter-
minés conformément aux dispositions des articles n° 21 et n° 23
ci-après.
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COMMENTAIRES - 28 -
Croquis n° 1.
Revêtement bloqué à pleine fouille sans soutènement
autre que boulons d´ancrage.
Croquis n° 2.
Béton projeté en soutènement suivi de béton coffré.
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- 29 - TEXTE
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COMMENTAIRES - 30 -
Croquis n° 3.
Croquis n° 4.
Revêtement préfabriqué bloqué au terrain par injections
de remplissage et de collage.
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- 31 - TEXTE
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COMMENTAIRES - 32 -
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- 33 - TEXTE
Article 21.
Déblais.
21.1. Généralités.
La prestation déblai comprend notamment :
- les opérations de pilotage ;
- l´abattage, le chargement, le transport et le déchar-
gement pour mise en dépôt ou en remblais aux
emplacements prescrits par le C. C. T. P. ;
- la purge et le réglage des parois de l´excavation y
compris le radier ;
- les frais correspondants de fonctionnement de la
ventilation et de l´éclairage ;
- les sujétions d´exécution résultant des venues d´eau
et tous les frais pour en assurer l´évacuation, en-
dessous de la limite minimale de débit fixée par
C. C. T. P. ;
- les sujétions résultant de l´exécution des mesures
prévues à l´article 8.1.
Elle ne comprend pas :
- les forages de reconnaissance ;
- les sujétions imposées à l´exécution des déblais par
la mise en œuvre du soutènement ;
- les travaux de découpage spéciaux définis au
C. C. T. P. et qui font l´objet de modalités parti-
culières.
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COMMENTAIRES - 34 -
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- 35 - TEXTE
Article 22.
Soutènements.
22.1. Généralités.
La prestation soutènement comprend, quelle que soit la
distance du front de taille et la nature du terrain :
- les fournitures;
- le transport et le stockage des fournitures ;
- la mise en œuvre ;
- toutes les sujétions résultant de cette mise en œuvre,
dont celles imposées à l´exécution des déblais.
Les soutènements provisoires récupérés après l´emploi
restent la propriété de l´entrepreneur.
La dépose de soutènement comprend :
- la dépose ;
- l´évacuation et le stockage si les matériaux ne sont pas
réutilisés.
22.2. Bois.
On distingue deux types de bois : les bois en grume,
d´une part, et les bois de sciage, d´autre part.
Sauf lorsque l´abandon est autorisé par le maître d´œuvre,
chacune de ces prestations comprend la fourniture, la pose
et la dépose des bois.
22.3. Cintres.
Pour déterminer la masse à prendre en compte, on fait
pour chaque type un pesage contradictoire d´un cintre
muni de tous ses accessoires.
22.4. Blindage.
Les recouvrements ne sont pas inclus dans la surface
prise en compte.
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COMMENTAIRES - 36 -
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- 37 - TEXTE
Article 23.
Revêtements.
23.1. Généralités.
La prestation revêtement comprend notament :
- le nettoyage du terrain avant tout bétonnage ;
- les frais correspondants de la ventilation et de l´éclai-
rage ;
- les sujétions d´exécution résultant des venues d´eau
lorsque leur débit est inférieur à la limite minimale
fixée par le C. C. T. P. ;
- les injections de remplissage ;
- les sujétions résultant de l´exécution des mesures pré-
vues à l´article 8.1.
Elle ne comprend pas les travaux d´étanchement et de
drainage des venues d´eau qui sont effectuées préalablement
au revêtement.
23.2. Modalité de prise en compte des revêtements.
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COMMENTAIRES - 38 -
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- 39 - TEXTE
Dans les cas où les travaux sont définis par des plans
et coupes, le volume pris en compte est celui engendré
par les contours équivalents tels que définis à l´article 5.3.
Lorsque le maître d´œuvre prescrit le remplissage des
vides correspondant aux ouvrages annexes non prévus au
marché, celui-ci est pris en compte pour son volume
réel.
23.2.2. Excédents de revêtement.
Lorsque des hors profils se produisent dans l´exécution
des délais, sans qu´il y ait faute de l´entrepreneur, les
excédents de revêtement auxquels ils donnent lieu sont
également pris en compte et leur volume est calculé
par tronçon d´ouvrage en déduisant dans chacun d´eux
le « volume normal des revêtements » du « volume réel
de revêtement ».
Les prix de revêtement sont alors frappés sauf stipu-
lation différente du marché d´un abattement de 30 p. 100.
23.3. Eléments préfabriqués.
La fourniture des éléments préfabriqués en béton com-
prend :
- le moule ;
- la fourniture et la mise en œuvre du béton ;
- l´amenée et le stockage sur le chantier.
Elle ne comprend pas les armatures.
La mise en œuvre des éléments préfabriqués comprend
notamment, la reprise au stock, le transport et la pose.
Article 24,
Article 25.
Coffrages .
25.1. Généralités.
La prestation de coffrage comprend l´emploi, la pose et la
dépose des coffrages ainsi que toutes sujétions d´échafau-
dages, d´étaiement, de hauteur, de réemplois et de tous les
dispositifs propres à assurer leur rigidité et leur étanchéité,
suivant les indications du C. C. T. P.
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COMMENTAIRES - 40 -
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- 41 - TEXTE
25.3. Préfabrication.
Lorsque le C. C. T. P. prévoit la préfabrication de cer-
taines pièces, le coffrage de ces pièces est compris dans la
prestation béton correspondant comme indiqué à l´article
23.3.
Lorsque l´entrepreneur juge utile, sans que le C. C. T. P.
l´ait prévu, de remplacer, avec l´accord du maître d´œuvre
des bétons coulés sur place par des pièces préfabriquées, les
coffrages sont pris en compte comme si la substitution
n´avait pas eu lieu.
Article 26.
26.1. Généralités.
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COMMENTAIRES - 42 -
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- 43 - TEXTE
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COMMENTAIRES - 44 -
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- 45 - TEXTE
Article 27.
Forages et injections.
27.1. Installations de chantier de forage et injection.
Les prestations de forages et d´injections sont décomposées
pour chaque nature d´intervention de la manière suivante :
- installation de chantier, amenée et repliement du
matériel correspondant, amortissement et entretien
dudit matériel ;
- par phase d´intervention les opérations de transport, de
montage du matériel de forage ou du matériel d´in-
jonction dans l´enceinte du chantier.
Article 28.
Appareils pour les mesures effectuées pendant les travaux.
La fourniture des appareils fixes à mettre en place pour les
mesures visées à l´article 8.1 est, sauf stipulation contraire du
marché, à la charge du maître d´œuvre.
Les prestations relatives à la pose de ces appareils fixes se
décomposent selon le type, d´une part en des prestations à
exécuter par l´entrepreneur (exécution des forages, scellement de
plots, etc.) qui se référeront autant que possible à des prestations
analogues du marché ou qui, à défaut, sont prises en régie lorsqu´elles
sont d´importance faible, et d´autre part en prestations (position-
nement, réglage, mise en service des appareils, etc.) qui relèvent du
maître d´œuvre ou d´un spécialiste choisi par ce dernier.
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- 47 -
ANNEXE N° 1
aux commentaires du fascicule n° 69
du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».
C. C. A. P.
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- 49 -
Article 2.
Pièces constitutives du marché.
a) Pièces particulières.
- Remplacer dans l´énumération des pièces particulières, « cahier
de sondage » et « dossier géotechnique » par « mémoire de synthèse
du dossier géologique, géotechnique et hydrogéologique ».
La contractualisation du mémoire de synthèse du dossier géolo-
gique, géotechnique et hydrogéologique, correspond à un souci de
clarté dans l´établissement des relations contractuelles en faisant
apparaître les données interprétées sur lesquelles le maître d´œuvre
a fondé sa conception de l´ouvrage.
Elle est en réaction contre les errements antérieurs qui tendaient
trop souvent à laisser la quasi-totalité des risques à la charge de
l´entrepreneur en général moins bien renseigné sur les caractéris-
tiques du terrain que le maître d´œuvre et disposant de peu de
temps pour parfaire ses connaissances.
C´est en effet à partir de ce mémoire de synthèse que l´entrepre-
neur se fonde pour choisir les méthodes d´exécution, pour fixer la
proportion des différents types de soutènement s´ils ne sont pas
suffisamment définis par le D. C. E. et pour établir ses prix.
Le mémoire de synthèse définit les conditions normalement pré-
visibles. La comparaison entre ce dernier et les conditions qui seront
réellement rencontrées permettra de déterminer si l´on est dans les
conditions d´application des articles 14, 15, 16, 17, 19 du C. C. A. G.
ou de l´article 6 du C. C. T. G.
Le seul cas où il serait légitime de renoncer à cette contractua-
lisation serait celui où l´insuffisance regrettable des crédits ou le
manque également regrettable de temps aurait fait obstacle à une
reconnaissance sérieuse.
- Compléter éventuellement par l´énumération des fiches techni-
ques que l´on veut rendre contractuelles (voir art. 12 du guide pour
la rédaction du dossier de consultation).
- Et assurer la concordance avec les articles et sous-articles
suivants du C.C.T.P. :
Article 13 : produits d´étanchéité ;
Sous-article 21.06 : prescriptions particulières relatives au tunnel ;
Sous-article 22.02 : boulonnage ;
Sous-article 22.03 : béton projeté.
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- 50 -
Article 3.
Prix et mode d´évaluation des ouvrages.
Variation dans les prix. - Règlement des comptes.
Sous-article 3.3.3.
Le coefficient d´incitation ou le pourcentage d´abattement pour-
ront être proposés par l´entrepreneur en cas de concours ou de
variante.
Les clauses C 2, C 3, C 4 ne doivent normalement pas s´appliquer
au règlement des déblais, soutènements, injection, bétons de revê-
tement.
En effet :
- des abattements pour les déblais et le béton de revêtement
sont prévus (chap. IV du fascicule n° 69 du C. C. T. G.,
art. 21 et 23) ;
- le problème des soutènements est lié à la sécurité des
travailleurs.
Il y a lieu d´exclure pour l´application des formules d´incitation,
les conséquences de difficultés imprévisibles qui pourraient appa-
raître.
Article 4.
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- 51 -
Article 7.
Implantation des ouvrages .
7.2. Piquetage spécial des ouvrages souterrains ou enterrés.
Il s´agit du piquetage des ouvrages souterrains préexistants
et non des travaux en souterrain à réaliser.
Article 8.
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8.7.1. Ecrire :
« Dispositions générales.
« La coordination de tous les travaux est assurée par le
maître d´œuvre. Elle comportera les missions suivantes :
« a) Contrôle des programmes propres à chaque marché.
« b) Etablissement et mise à jour périodique du pro-
gramme général de l´ensemble des travaux précisant tout
particulièrement les dates et modalités d´intervention de
tous les entrepreneurs pendant les phases de finition et
la mise en place d´équipements.
« c) Etude de l´organisation du chantier avec tous les
entrepreneurs portant notamment sur :
« - la définition et l´emplacement des matériels prin-
cipaux à mettre en œuvre ;
« - la répartition entre les entrepreneurs des aires
destinées aux installations de chantiers, au stoc-
kage de matériaux, etc ;
« - l´organisation de toutes les mesures pouvant présen-
ter un caractère commun à des entrepreneurs
titulaires de marchés différents.
« - d´une manière générale, toute mesure propre à fa-
ciliter l´intervention des entrepreneurs.
« d) Etablissement et exploitation d´un calendrier de
fourniture des plans d´exécution par les entrepreneurs,
établissement du circuit de vérification et d´approbation.
« e) Animation des réunions interentreprises de mise au
point de dossier d´exécution et des réunions de programme. »
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- 56 -
8.7.4. « Ordonnancement. »
Le premier paragraphe implique que le calendrier est
établi par la méthode du chemin critique ; ce cas ne se
produira que pour des chantiers importants et complexes.
Ecrire :
« Le calendrier général des travaux sera établi par le
maître d´œuvre. Les calendriers détaillés d´exécution des
travaux seront établis par l´entrepreneur et soumis au visa
du maître d´œuvre.
« Il sera procédé à une décomposition des travaux en
tâches élémentaires dont l´exécution relève d´une même
catégorie professionnelle (tâches) et à une analyse des
impératifs (contraintes) qui lient leur exécution réciproque.
Les postes de travaux (tâches) sont caractérisés chacun
par leur époque, leur durée et les moyens nécessaires à
leur exécution.
« L´ensemble de ces données fournira :
« - L´ordre le plus favorable d´exécution des tâches,
permettant le déroulement logique du chantier
ainsi qu´un emploi aussi continu que possible du
personnel affecté aux travaux.
« - L´importance des équipes nécessaires par nature
de travaux en fonction du temps (courbes de
charges).
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ANNEXE N° 2
aux commentaires du fascicule n° 69
du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».
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8. - Etanchéité.
Les coffrages des revêtements entrent pour une part non négli-
geable dans le coût de génie civil d´un tunnel (entre 5 et 10 p. 100
du coût total pour un tunnel autoroutier) et doivent donc faire
l´objet d´une attention particulière du maître d´œuvre. En règle
générale il doit demander un sous-détail du prix unitaire de cof-
frage intrados.
Le C. C. T. P. peut préciser que les plans du coffrage et sa note
de calcul sont soumis au visa du maître d´œuvre avant tout début
de fabrication. Cette clause doit permettre au maître d´œuvre
de s´assurer que les spécifications relatives au coffrage (art. 26
du C. C. T. P. type) pourront être respectées et que les données
nécessaires à la conception du coffrage (cadence de bétonnage,
hors profils, masques mobiles, dévers, etc.) ont été transmises au
fabricant.
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ANNEXE N° 3
aux commentaires du fascicule n° 69
du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».
C. C. T. P.
Texte et commentaires.
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CHAPITRE Ier
Renseignements généraux, description des ouvrages.
1re partie. - Renseignements généraux .
Pages.
CHAPITRE II
Provenance et qualité des matériaux.
Art. 8. - Granulats 77
Art. 9. - Ciments 79
Art. 10. - Aciers 79
Art. 11. - Béton prêt à l´emploi 79
Art. 12. - Produits d´injection 79
Art. 13. - Produits d´étanchéité 79
Art. 14. - Adjuvants 81
CHAPITRE III
Mode d´exécution des travaux.
Art. 15. - Etablissement des notes de calcul et plans d´exé-
cution 81
Art. 16. - Rapports établis par l´entrepreneur 83
Art. 17. - Rencontre d´ouvrages souterrains existants (câble
canalisations) 85
Art. 18. - Piquetage. - Tolérance d´implantation et
d´exécution 85
Art. 19. - Ouvrages provisoires 87
Art. 20. - Exécution des têtes de tunnel 87
Art. 21. - Déblais en souterrain 87
Art. 22. - Soutènements provisoires 91
Art. 23. - Evacuation des eaux. - Epuisement 95
Art. 24. - Drainage du terrain 99
Art. 25. - Béton de revêtement 101
Art. 26. - Coffrages et échafaudages 101
Art. 27. - Etanchéité 101
Art. 28. - Injection 103
Art. 29. - Mesures de contrôle du soutènement et du
revêtement 105
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 72 -
Article 1er.
Donner une description succincte du projet dans lequel sont
compris les ouvrages faisant l´objet du marché.
Préciser la localisation des ouvrages. Donner la liste des ouvrages
à réaliser.
Article 2.
2.01. Donner une description succincte des déviations des ouvrages
et réseaux existants, et des ouvrages nouveaux nécessités
par la réalisation du projet.
Article 3.
Ressaisie DTRF
- 73 - TEXTE
CHAPITRE I er
RENSEIGNEMENTS GENERAUX
DESCRIPTION DES OUVRAGES
Article 1er.
Description générale du projet.
Article 2.
Consistance des travaux .
2.01. Travaux compris dans l´entreprise.
2.01.1. Travaux préparatoires.
2.01.2. Terrassements généraux.
2.01.3. Ouvrages en souterrain.
2.01.4. Ouvrages à l´air libre.
2.01.5. Travaux annexes dans les galeries et puits de reconnais-
sance.
2.01.6 Réservations et scellements.
Article 3.
Description géologique et géotechnique .
3.01. Travaux de reconnaissance antérieure.
3.01.1. Galerie et/ou puits.
3.01.2. Forages de reconnaissance.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 74 -
Article 4.
Indiquer les sollicitations et hypothèses de calcul.
Article 5.
La description des ouvrages doit être précise mais succincte. Elle
renvoie aux plans chaque fois que cela est possible.
5.01. Préciser la définition de l´axe du tunnel et renvoyer aux
plans.
5.02. Les plans contractuels doivent définir pour chaque profil
en travers type : les lignes A, I, E, B (C.C.T.G., fascicule
« Travaux souterrains », art. 5 et 20).
La rédaction doit être aussi succincte que possible et ne
pas faire double emploi avec les plans.
Dans le cas où les ouvrages sont définis par des plans
et coupes, ceux-ci comportent la position des contours équi-
valents aux lignes A, I, E, B.
Lorsque le maître d´œuvre a une très bonne connaissance
du sous-sol, les sections d´application des profils types sont
indiquées sur le profil en long ; dans les autres cas, pré-
ciser que les profils types s´appliquent en fonction des
terrains rencontrés.
5.03. Compléter les indications données par les plans : nature du
béton de revêtement, armatures, joints, réservations, scel-
lements, etc.
Ressaisie DTRF
- 75 - TEXTE
Article 4.
Hypothèses de base pour la conception des ouvrages.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 76 -
Article 6.
Donner une description précise de tous les ouvrages en renvoyant
le plus souvent possible aux plans. Compléter cette description par
les spécifications relatives aux revêtements, étanchéité et drainage,
et second œuvre.
Article 7.
Donner une description précise de tous les ouvrages en renvoyant
le plus possible aux plans ; compléter cette description par les
spécifications relatives aux matériaux constitutifs des ouvrages.
Ressaisie DTRF
- 77 - TEXTE
5.05. Drainage.
Article 7.
Ouvrages extérieurs .
7.01. Usine de ventilation extérieure.
7.02. Tranchée couverte.
7.03. Tête du tunnel.
7.04. Trémies d´accès.
CHAPITRE II
Article 8.
Granulats.
8.01. Provenance.
8.02. Nature et qualité.
8.03. Stockage.
8.04. Contrôle.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 78 -
Article 9.
Se reporter à l´article 3 du C. C. T. G. (fascicule « travaux sou-
terrains »). Limiter les prescriptions aux compléments et/ou modi-
fications au C. C. T. G. (fascicule « béton »).
Il est rappelé qu´en présence d´eau sulfatée, les ciments C. P. A.
de faible teneur en aluminate tricalcique, C. P. J. avec clinker de
faible teneur en C3A et les ciments à forte teneur en laitier sont
recommandés (voir circulaire n° 44 du 18 juillet 1967 du ministère
de l´équipement et du logement), et que pour les eaux acides, eaux
d´égouts et eaux de percolation, il convient de choisir des ciments
à faible teneur en chaux (ciments à forte teneur en laitier ou en
pouzzolanes).
Article 13.
Il existe de nombreux produits d´étanchéité ; à titre d´exemple,
une fiche technique a été rédigée dans le cas d´une étanchéité
par film et peut être rendue contractuelle à l´article 13.01, sous
réserve d´être mentionnée à l´article 2 du C.C.A.P.
Les spécifications précisent les caractéristiques essentielles des
matériaux usuels, par exemple :
- les membranes R.V.C. (épaisseur) ;
- les joints type waterstop ;
- les résines ;
- les produits noirs.
Ressaisie DTRF
- 79 - TEXTE
Article 9.
Ciments.
9.01. Provenance.
9.02. Nature et qualité.
9.03. Mode de livraison.
9.04. Stockage.
9.05. Contrôle.
Article 10.
Aciers.
10.01. Provenance.
10.02. Nature et qualité.
10.03. Mode de livraison.
10.04. Stockage.
10.05. Contrôle.
Article 11.
Béton prêt à l´emploi.
11.01. Provenance.
11.02. Nature et qualité.
11.03. Mode de livraison.
11.04. Contrôle.
Article 12.
Produits d´injection .
12.01. Provenance.
12.02. Nature et qualité.
12.03. Mode de livraison.
12.04. Contrôle.
Article 13.
Produits d´étanchéité .
13.01. Les produits d´étanchéité mis en œuvre seront adaptés au
support intéressé et agréés par le maître d´œuvre ; ils
seront passibles d´une garantie de dix ans.
13.02. Provenance.
13.03. Nature et qualité.
13.04. Mode de livraison.
13.05. Contrôle.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 80 -
Article 14.
Article 15.
Contrairement aux autres ouvrages d´art, les actions naturelles
auxquelles sont soumis les revêtements des souterrains ne sont
pas en général prédéterminées mais elles dépendent des propriétés
du revêtement et des modes d´exécution de l´excavation. Il faut
en fait étudier le comportement du système constitué par l´asso-
ciation revêtement - terrain et non pas considérer l´action du terrain
sur le revêtement comme un système de forces extérieures.
L´hétérogénéité, l´anisotropie, ainsi que les dispersions très élevées
des caractéristiques mécaniques ´des terrains rendent souvent très
difficile le dimensionnement théorique du revêtement comme on
peut le voir à propos du soutènement (voir guide P.T.S.S.). Ainsi,
en dehors de cas particuliers où le calcul est indispensable (charge
hydrostatique élevée, terrains gonflants, fortes couvertures, etc.),
dans de nombreux cas, il est possible, par comparaison avec des
ouvrages existants, de déterminer empiriquement l´épaisseur du
revêtement.
On peut noter que, pour les souterrains à faible profondeur dans
des terrains de cohésion faible, des méthodes de calcul relative-
ment simples où l´on peut séparer a priori , d´une part, la poussée
exercée par le terrain et, d´autre part, les réactions qu´il exerce
sur le revêtement (méthode des réactions hyperstatiques) peuvent
donner de bons résultats. Dans ce cas, le soutènement immédiat
se confond souvent avec le revêtement définitif.
De nombreuses méthodes de calcul sont employées pour les
ouvrages souterrains. Elles doivent être adaptées à la nature du
matériau du revêtement à la destination de l´ouvrage (charges
intérieures, recherche éventuelle de l´étanchéité, etc.) et au compor-
tement du terrain (zones décomprimées limitées ou ruptures géné-
ralisées autour de l´excavation, proximité du versant ou hétéro-
généité des couches, loi de variation des propriétés du terrain en
fonction des contraintes, etc.).
La valeur des méthodes de calcul est surtout fonction du bon
choix du modèle de comportement du terrain employé et d´un bon
usage des simplifications toujours nécessaires pour rendre le calcul
possible.
Ressaisie DTRF
- 81 - TEXTE
Article 14.
Adjuvants.
14.01. Provenance.
14.02. Nature et qualité.
14.03. Mode de livraison.
14.04. Stockage.
14.05. Contrôle.
CHAPITRE III
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 82 -
Article 16.
Ressaisie DTRF
- 83 - TEXTE
Article 16.
Rapports établis par l´entrepreneur .
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 84 -
Article 17.
Article 18.
Ressaisie DTRF
- 85 - TEXTE
Article 17.
a) Sans objet ;
b) Les travaux au voisinage des ouvrages souterrains piquetés
comme indiqué à l´article 7.2 du C.C.A.P. doivent être exécutés
en prenant les précautions suivantes : ..................................................
........................................................................................................................
Article 18.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 86 -
18.04.
Compléter - La valeur couramment admise est de ± 5 cm.
La rédaction peut préciser les méthodes prescrites pour
assurer le contrôle du gabarit d´excavation A (par un por-
tique roulant par exemple) et le contrôle de la ligne I.
On peut ici introduire une clause demandant à l´entre-
preneur de soumettre au visa du maître d´œuvre les
dispositions qu´il compte prendre pour traduire, sur le
terrain, l´implantation de l´ouvrage et pour vérifier les
tolérances prescrites.
Article 19.
Compléter, si besoin est, le texte de l´article 17 du C. C. T. G.
(fascicule « Travaux souterrains »).
Article 20.
Article 21.
Ressaisie DTRF
- 87 - TEXTE
Article 19.
Ouvrages provisoires.
Article 20.
Exécution des têtes de tunnel.
20.01 Terrassement des tranchées d´accès.
Article 21.
Déblais en souterrain .
21.01 Prescriptions générales.
- Le mode d´attaque :
- attaque à pleine section ;
- attaque en demi-section ;
- attaque en section divisée ;
- La technique utilisée pour abattre le terrain (explosif,
machine ponctuelle ou pleine section, marteau-
piqueur) ;
- L´enchaînement des phases successives d´abattage, de
soutènement provisoire, de revêtement.
Chacun de ces éléments peut varier en fonction des
caractéristiques des terrains traversés.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 88 -
Ressaisie DTRF
- 89 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 90 -
21.05. Préciser :
- les conditions de marinage ;
- les conditions de transport entre le chantier et la
zone de mise en dépôt ou la zone d´utilisation
(l´objectif étant de rendre minimum la durée du
cycle d´excavation) ;
- la zone où les déblais non réutilisés sont mis en dépôt
définitif et les conditions de cette mise en dépôt
(protection des sites) ;
- les conditions de réutilisation des déblais pour l´exé-
cution des remblais.
21.06. Si l´on utilise un tunnelier, il est possible :
- soit de rédiger cet article en s´inspirant des spéci-
fications et commentaires de la fiche technique
(option c ) ;
- soit de rendre contractuelle la fiche technique « tun-
nelier » (option b). Dans ce cas, cette fiche tech-
nique doit figurer dans l´énumération des pièces
contractuelles de l´article 2 a du C. C. A. P.
Article 22.
L´article 22 est rédigé dans l´hypothèse où le soutènement est
proposé par l´entrepreneur sur la base du rapport de synthèse du
dossier géologique, géotechnique et hydrogéologique et de son expé-
rience des travaux souterrains
; dans le cas où le maître d´œuvre
aurait une connaissance approfondie des conditions d´exécution des
travaux à entreprendre, il peut prescrire les soutènements provi-
soires à utiliser, voire même imposer des soutènements systéma-
tiques par profil type ; même dans ce dernier cas, il y aura lieu
de maintenir celles des dispositions de cet article qui concernent
les éléments dont l´entrepreneur reste maître.
La note justificative doit permettre au maître d´œuvre de juger
de l´adaptation des soutènements aux terrains tels qu´ils sont décrits
dans le rapport de synthèse du dossier géologique, géotechnique et
hydrogéologique ; elle donne en particulier la longueur maximale
de terrains non soutenus en arrière du front de taille et le délai
maximum qui sépare l´excavation de la mise en place du soutè-
nement.
Ces notes doivent permettre au maître d´œuvre de s´assurer :
- que le matériel prévu est bien adapté ;
- que les conditions envisagées pour sa mise en œuvre sont
correctes.
Ressaisie DTRF
- 91 - TEXTE
Article 22.
Soutènements provisoires.
22.01. Prescriptions générales.
22.01.1. Pour chaque phase de creusement et chaque nature de
terrains, l´entrepreneur soumet au visa du maître
d´œuvre, sur la base des profils types donnés par les
plans. n° ................... annexés au présent marché, un projet
de soutènement accompagné des pièces suivantes :
- une note justificative du soutènement proposé fondé
sur les données du rapport de synthèse du dos-
sier géologique, géotechnique et hydrogéologique ;
- une note donnant les caractéristiques essentielles
des éléments et des matériaux utilisés pour le
soutènement ;
- une note précisant les conditions d´approvisionne-
ment et de stockage ;
- une note technique décrivant les conditions de mise
en œuvre du soutènement.
22.01.2. L´entrepreneur définit les conditions de recette et orga-
nise le contrôle des éléments et matériaux entrant dans
la constitution du soutènement.
En cours de chantier, l´entrepreneur transmet régu-
lièrement au maître d´œuvre les résultats du contrôle.
22.01.3. Avant de mettre en œuvre le soutènement, l´entrepre-
neur procède en présence d´un représentant du maître
d´œuvre à des essais de convenance sur les différents
éléments du soutènement.
Les éléments soumis aux essais de convenance doivent
être conformes à ceux qui seront effectivement mis en
œuvre au cours du chantier. La conformité a trait en
particulier aux caractéristiques des éléments et maté-
riaux et aux méthodes de mise en œuvre.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 92 -
22.02.3.
b) Si le rédacteur choisit l´option b), la fiche tech-
nique « Soutènement par boulonnage » doit figurer dans
l´énumération des pièces contractuelles de l´article 2 a )
du C. C. A. P.
Ressaisie DTRF
- 93 - TEXTE
22.02. Boulonnage.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 94 -
22.03.2.
b ) Si le rédacteur choisit l´option a ), la fiche technique
« béton projeté » doit figurer dans l´énumération des
pièces contractuelle de l´article 2 a) du C. C. A. P.
22.04.3.
Cette valeur maximale tient compte :
- des contraintes résiduelles dues au façonnage du
cintre ;
- des irrégularités de pose.
Article 23.
23.01. Rédiger à partir des principes suivants :
- en attaque montante, l´entrepreneur exécute une
cunette permettant l´évacuation des eaux par gra-
vité ;
- en attaque descendante, l´entrepreneur exécute une
cunette équipée de puisards de reprise et installe
les moyens d´évacuation nécessaires ;
- dans tous les cas, il exécute des ouvrages provisoires
permettant aux eaux collectées de franchir les obsta-
cles constitués par les soutènements, les anneaux
confortatifs ou tout autre obstacle ;
- dans les terrains sensibles à l´eau, des dispositifs tels
que préradier, cunette préfabriquée, sont recomman-
dables ; dans tous les cas, ces dispositifs doivent être
mis en œuvre à une distance aussi courte que possible
du front de taille ;
- à la sortie du tunnel, les eaux sont évacuées par
l´intermédiaire de canalisation vers les ouvrages
de drainage les plus proches.
Ressaisie DTRF
- 95 - TEXTE
Article 23.
Evacuation des eaux. - Epuisement.
23.01. Prescriptions générales.
23.02. Prescriptions particulières.
Pour l´application de l´article 26 du C. C.T. G. (fascicule
« Travaux souterrains »), les conditions dans lesquelles
sont mesurés les débits caractéristiques et la valeur de
ces débits sont définies ci-après.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 96 -
Ressaisie DTRF
- 97 - TEXTE
23.02.3. Evacuation des eaux par gravité. Valeur des débits carac-
téristiques.
Les débits caractéristiques visés à l´article 26.2 du
C. C. T. G. (fascicule « Travaux souterrains ») sont les
suivants :
- la limite minimale de débit est de .................. 1/s ;
- la limite maximale de débit est de .................. 1/s ;
- les valeurs des débits intermédiaires sont les sui-
vantes :
...................................................................................... 1/s.
...................................................................................... 1/s.
...................................................................................... 1/s.
............................................................................................
23.02.4. Evacuation des eaux par pompage. Valeur des débits carac-
téristiques.
Les débits caractéristiques visés à l´article 26.3 du
C. C. T. G. (fascicule « Travaux souterrains ») sont les sui-
vants :
- la limite minimale de débit est de ......................... 1/s ;
- la limite maximale de débit est de ......................... 1/s ;
- les valeurs des débits intermédiaires sont les sui-
vantes :
...................................................................................... 1/s.
...................................................................................... 1/s.
...................................................................................... 1/s.
.............................................................................................
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 98 -
Article 24.
Ressaisie DTRF
- 99 - TEXTE
Article 24.
Drainage du terrain.
24.01. Le drainage du terrain est effectué selon les dispositions
prescrites aux articles 24.02 et 24.03 ci-après.
Dans les zones où des techniques spéciales apparaîtraient
nécessaires, le maître d´œuvre peut faire appel ou imposer
à l´entrepreneur de faire appel à une entreprise spécia-
lisée.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 100 -
Article 25.
25.01.
b) Dans le cas de terrains où se produisent de fortes
convergences différées, un délai minimum peut également
être prescrit.
D´une façon générale, la notion de délai peut être rem-
placée par la notion de distance au front de taille.
25.02. Le rédacteur peut utiliser les clauses du C.C.T.P. type,
ouvrages en béton armé.
Article 27.
Cet article s´applique particulièrement aux ouvrages ou parties
où l´étanchéité est recherchée.
Ressaisie DTRF
- 101 - TEXTE
Article 25.
Béton de revêtement.
25.01. Délai de mise en œuvre du revêtement.
a) Sans objet.
b) Le délai séparant la date de mise en œuvre du revê-
tement d´une section de la date de son excavation n´excède
pas ........... jours.
25.02. Mise en place et serrage du béton.
Le clavage de la voûte est exécuté le plus parfaitement
possible et en tout état de cause de manière à respecter
l´épaisseur minimum du revêtement. Le clavage est contrôlé
par un sondage tous les ........... mètres, il est complété par
une injection de remplissage si des vides sont constatés.
Les coffrages doivent comporter des fenêtres suffisantes
pour permettre, dans de bonnes conditions, la pervibration.
25.03. Reprises de bétonnage.
L´entrepreneur indique, dans le programme de béton-
nage, la position des reprises.
Article 26.
Coffrages et échafaudages.
26.01. Les échafaudages et cintres ne doivent pas subir de défor-
mation excédant ............. centimètres en n´importe quel
point.
26.02. Les coffrages des parties vues de tous les ouvrages sont
de type soigné ; leur rigidité est telle que les déformations
locales dues à la mise en œuvre du béton ne dépasse pas
............... millimètres.
26.03. Tolérance d´exécution du profil en long.
Aucun décrochement brusque n´est admis le long d´une
génératrice du parement de l´ouvrage.
La trace des joints de coffrage situés dans une section
transversale de l´ouvrage est soigneusement repiquée, si
un décrochement visible apparaît au décoffrage. Après ces
opérations, l´intersection du parement avec un plan passant
par l´axe de l´ouvrage ne doit pas former, avec cet axe,
un angle supérieur à 0,10 radian.
Article 27.
Etanchéité .
27.01. Les fissures éventuelles et les joints de bétonnage seront
remplis par injection d´un coulis de ciment puis d´une
résine de type acrylamine ou similaire, gonflant en pré-
sence d´eau.
27.02. Les étanchéités mises en œuvre sont adaptées au support
intéressé. Elles sont soumises au visa du maître d´œuvre,
tant en ce qui concerne le produit que sa mise en œuvre.
Elles sont passibles d´une garantie de dix ans.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 102 -
Article 28.
Ressaisie DTRF
- 103 - TEXTE
Article 28.
Injections .
28.01. Injection de traitement ou de consolidation.
28.01.1. But et nature des injections à réaliser.
28.01.2. Caractéristiques des coulis à injecter.
28.01.3. Méthode d´exécution. - Pression d´injection.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 104 -
Article 29.
L´opportunité, la fréquence des mesures et le programme sont
appréciés et définis par le maître d´œuvre en fonction des caracté-
ristiques de l´ouvrage, de la nature des terrains et de l´environ-
nement.
29.01.1. Préciser les mesures prévues. En général les mesures ou
les observations à effectuer sont :
- des mesures de convergence au fil invar effectuées
entre des plots scellés dans le rocher ;
- des mesures d´expansion du massif exécutées soit
à l´aide de boulons multitiges soit à l´aide d´ex-
tensomètres en forage ;
- des observations de la fissuration du rocher dans
des forages à l´aide d´un endoscope.
29.01.2. Donner les principales caractéristiques des appareils mis
en place ou utilisés pour les mesures et observations
pour permettre à l´entrepreneur de connaître les pres-
tations qu´il doit fournir pour les mettre en place ainsi
que les contraintes sur la marche du chantier lors de
l´exécution des mesures.
Ressaisie DTRF
- 105 - TEXTE
Article 29.
Mesures de contrôle de la stabilité de l´excavation
et du revêtement.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 106 -
Ressaisie DTRF
- 107 - TEXTE
Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche
Ressaisie DTRF
- 109 -
ANNEXE N° 4
aux commentaires du fascicule n° 69
du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».
Texte et commentaires.
Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche
Ressaisie DTRF
- 111 -
SOMMAIRE
TEXTES
Pages.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 112 -
Ressaisie DTRF
- 113 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 114 -
21 000. On entend par là les déblais excavés par des outils portatifs.
Ressaisie DTRF
- 115 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 116 -
Ressaisie DTRF
- 117 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 118 -
Ressaisie DTRF
- 119 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES -120 -
Ressaisie DTRF
- 121 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 122 -
Ressaisie DTRF
-123 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 124 -
33 000. Les valeurs fixées pour les limites des tranches de longueurs
ne sont qu´indicatives et valables, en général, pour un
tunnel routier à deux voies.
Ressaisie DTRF
- 125 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 126 -
Ressaisie DTRF
- 127 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 128 -
Ressaisie DTRF
- 129 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 130 -
Ressaisie DTRF
- 131 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 132 -
Ressaisie DTRF
- 133 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 134 -
Ressaisie DTRF
- 135 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 136 -
Ressaisie DTRF
- 137 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 138 -
Ressaisie DTRF
- 139 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 140 -
Ressaisie DTRF
- 141 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 142 -
Ressaisie DTRF
- 143 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 144 -
Ressaisie DTRF
- 145 - TEXTE
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 146 -
Ressaisie DTRF
- 147 - TEXTE
Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche
Ressaisie DTRF
- 149 -
ANNEXE N° 5
aux commentaires du fascicule n° 69
du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».
Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche
Ressaisie DTRF
- 151 -
Abattage .
Opération de désagrégation du terrain à excaver provoquant sa
chute au pied de la paroi attaquée où les déblais sont repris par
les engins de marinage.
Ce terme est également employé, notamment au pluriel, pour
désigner certaines phases d´exécution en section divisée (abattages
latéraux).
Ancrage .
Tige en acier ou câble scellé dans un forage (voir boulons).
Peut aussi désigner la partie du boulon où se réalise effective-
ment l´ancrage dans le terrain (boulon à ancrage ponctuel).
Avancement .
Longueur de tunnel sur laquelle une opération est effectuée
pendant un temps donné (heure, jour, mois, poste).
L´opération peut être une opération élémentaire (excavation,
petite galerie, bétonnage, demi-section supérieure) ou l´ensemble
d´un cycle d´opérations concourant à l´exécution de tout ou partie
d´un tronçon d´ouvrage.
Béton projeté.
Béton mis en place par projection à grande vitesse de béton
frais sur la surface à recouvrir.
Blindage .
Partie de soutènement en bois ou métallique constituée par des
planches jointives ou espacées, posées au contact de la paroi
excavée et supportées par des cintres ou des étais.
Blocage.
Opération de mise en place d´un matériau (généralement du
béton) utilisé pour le remplissage de l´espace vide entre un sou-
tènement et la surface excavée.
Bouchon .
En galerie ou en puits les mines disposent d´un plan unique de
dégagement, constitué par le front d´abattage.
Le bouchon est le plus petit ensemble de mines susceptible
d´engendrer une seconde surface de dégagement en créant une
cavité de forme donnée dont la profondeur atteigne la longueur
choisie pour l´abattage. Le bouchon peut être creusé manuellement,
mécaniquement ou à l´explosif.
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- 152 -
Boulon.
Tige destinée à renforcer la roche. Mise en place dans un forage,
elle est ancrée dans la roche, à une extrémité ou sur toute sa
longueur serrée sur la surface rocheuse au moyen d´une plaque
et d´un écrou à l´autre extrémité qui est filetée.
Calotte .
Partie supérieure et centrale de la voûte.
Charge.
Quantité élémentaire d´explosif utilisée dans un trou de mine.
Peut également désigner l´ensemble des charges par trou de mine.
Cintre.
Support en forme d´arc réalisé au profil du tunnel et mis en place
contre la paroi pour soutenir le terrain, soit directement avec des
calages, soit par l´intermédiaire d´un blindage. Il est généralement
en acier.
Convergence .
Variation de longueur de toute corde d´une section droite d´une
cavité souterraine, mesurée après excavation.
Désigne également le phénomène qui provoque ces variations
de longueur.
Couverture .
Distance verticale mesurée entre la cote de la surface du sol
du terrain naturel et la cote de la clef de voûte.
La couverture latérale est la plus petite distance entre la surface
du versant et la paroi de l´excavation.
Creusement .
Ensemble des opérations d´abattage et de marinage.
Décompression .
Diminution de la contrainte moyenne dans le terrain à proximité
des parois de l´excavation résultant du creusement.
Découpage soigné.
Adaptation du plan de tir consistant à rapprocher les trous de
couronne, à limiter la charge d´explosif et à la répartir tout le
long des trous en vue de diminuer les irrégularités de la surface
de dérochement. Le tir des charges de couronne est effectué en
dernier dans la mise à feu de la volée.
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- 153 -
Enfilage.
Soutènement réalisé avant abattage par enfoncement dans le
terrain de profils métalliques en pourtour de la future excavation.
En profil (ou sous profil).
Volume de terrain situé à l´intérieur du contour prévu après
l´excavation. Peut également s´appliquer au volume de revêtement
qui serait à l´intérieur du contour prévu pour l´intrados (ligne I).
Excavation .
Volume vide laissé par les travaux d´abattage, de marinage.
Désigne également le résultat de ces opérations.
Foisonnement .
Rapport du volume apparent du matériau abattu au volume en
place.
Gunitage .
Mise en place de mortier frais par projection à grande vitesse
sur la surface à recouvrir.
Hors profils.
Volume excavé à l´extérieur d´un contour prévu.
Injection .
Introduction sous pression d´un matériau destiné à remplir des
vides.
L´opération peut avoir pour objet une consolidation mécanique
et/ou une imperméabilisation de la structure injectée.
Marin.
Déblais provenant de l´abattage.
Marinage .
Opération comprenant le chargement et le transport du marin à
la décharge.
Piedroits .
Partie verticale de la section transversale d´un tunnel, comprise
entre la voûte et le sol de fondation de l´ouvrage. Par extension,
partie latérale incurvée de la section transversale d´un tunnel.
Plan de tir.
Plan donnant la position, la profondeur, le diamètre et la direction
des trous de mine dans le front de taille d´un tunnel ou d´un puits.
Le plan de tir indique les charges mises en place dans chaque trou,
le bourrage et l´amorçage utilisés.
Profils types.
Coupes types d´un ouvrage souterrain linéaire qui s´appliquent
à des longueurs où les caractéristiques du terrain sont sensiblement
uniformes. Les profils types fixent les caractéristiques géométriques
de l´excavation et de son revêtement, la position des lignes de
règlement des travaux ainsi que les dispositions de principe du
soutènement.
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- 154 -
Prédécoupage .
Réalisation d´une saignée le long du contour de l´excavation avant
l´abattage de celle-ci ; elle peut être réalisée :
- soit à l´explosif (prédécoupage à l´explosif) ;
- soit par havage mécanique (prédécoupage mécanique).
Purge.
Elimination des blocs instables de la paroi de l´excavation.
Radier.
Partie inférieure de l´ouvrage souterrain située entre les piédroits.
Recompression.
Dispositions prises au cours du soutènement par cintre afin d´éviter
ou tout au moins diminuer la décompression des terrains engendrée
par le creusement de l´excavation. Pour ce faire les cintres sont
supportés provisoirement, avant calage en pieds, par des vérins ou
des étais hydrauliques capables d´assurer une recompression uni-
forme du terrain encaissant d´une valeur minimale de 100 Kpa.
Sous-profil.
(Voir en profil.)
Soutènement provisoire.
Ensemble des moyens mis en œuvre pour assurer la stabilité de
l´excavation jusqu´à la mise en place du revêtement définitif.
Stross.
Terrain à excaver dans la partie de la section située sous une
voûte préalablement établie.
Tir.
Explosion des changes d´explosif.
Tunnelier .
Machine foreuse rotative conçue pour creuser mécaniquement un
tunnel ou galerie à pleine section.
Volée.
Volume de terrain abattu au cours d´un tir. Désigne également
la longueur de l´excavation correspondant à un tir.
Voussoir.
Elément de construction préfabriqué, assemblé par compression
pour former le revêtement d´une excavation.
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- 155 -
ANNEXE N° 6
aux commentaires du fascicule n° 69
du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».
FICHES TECHNIQUES
Texte et commentaires.
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SOMMAIRE
TEXTES
Pages.
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COMMENTAIRES - 158 -
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- 159 - TEXTE
1. Généralités.
En intrados, l´étanchéité est assurée par un film mince de résines
adhérent et appliqué à l´état liquide sur un support en béton et
par un joint transversal d´étanchéité et de drainage à chaque
reprise de bétonnage.
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COMMENTAIRES - 160 -
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- 161 - TEXTE
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COMMENTAIRES - 162 -
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- 163 - TEXTE
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COMMENTAIRES - 164 -
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- 165 - TEXTE
3.3. Dureté .
3.4. Adhérence .
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COMMENTAIRES - 166 -
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- 167 - TEXTE
4. Rotation et propulsion.
5. Outils.
La conception de la tête foreuse doit permettre un montage et
un démontage rapide des outils.
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COMMENTAIRES - 168 -
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- 169 - TEXTE
7. Forages de reconnaissance.
8. Guidage .
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COMMENTAIRES - 170 -
2.
a) Le dosage initial des composants du béton à projeter doit
être déterminé en tenant compte du fait que le béton projeté en
place aura un dosage final différent du dosage initial, en raison des
rebonds et retombées (sauf pour la projection vers le bas). Ces
rebonds et retombées modifient particulièrement le pourcentage
de gros éléments ; il en résulte une augmentation du dosage en
ciment de l´ordre de 10 à 20 p. 100 au cours de la projection et un
transfert vers les granulats fins de 10 à 20 p. 100 également (valeur
relative aux tamisats) sur la courbe granulométrique du béton en
place. Ce surdosage se révèle d´autant plus important que la couche
appliquée est plus mince et se situe en plafond. Ces ordres de
grandeurs concernent essentiellement le béton projeté par voie
sèche (pour les granulats de 8 mm de diamètre, une projection sur
paroi verticale et une épaisseur de plus de 3 cm).
b) Le rendement de la projection du béton, défini comme étant
le rapport en volume du béton en place et du béton préparé, est
d´autant plus élevé que la granularité est plus continue.
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- 171 - TEXTE
2.3. Ciments .
L´utilisation de mélange ne peut être autorisée par le
maître d´œuvre que sur justifications présentées par
l´entrepreneur.
c) 2.4. L´eau.
3. Armatures .
Les armatures sont constituées par un treillis soudé.
Le côté de la maille du treillis ne doit pas être infé-
rieur à 100 mm.
Le diamètre des fils doit être suffisamment mince sans
toutefois être inférieur à 3 mm.
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COMMENTAIRES - 174 -
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6. Essais de convenance.
1) 6.1. Six semaines avant de commencer la projection, l´entre-
preneur doit effectuer en présence d´un représentant du
maître d´œuvre des essais de convenance portant, compte
tenu des caractéristiques constatées des constituants du
béton :
- sur le fonctionnement des installations de malaxage,
des dispositifs de contrôle et des installations de
malaxage, des dispositifs de contrôle et des instal-
lations de refoulement, dans les conditions mêmes
de la mise en œuvre ;
- sur la qualité du béton projeté.
6.2. Les essais de convenance sur la qualité du béton projeté
portent sur :
- la résistance en compression simple à huit heures,
un jour, sept jours et vingt-huit jours ;
- la continuité du béton projeté (absence de vide entre
le terrain et le béton et à l´intérieur du béton
projeté) ;
- l´adhérence du béton projeté au terrain.
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COMMENTAIRES - 176 -
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COMMENTAIRES - 180 -
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ANNEXE N° 7
aux commentaires du fascicule n° 69
du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».
GUIDE P. T. S. S.
PARTICIPATION DU TERRAIN STABILISE
AU SOUTENEMENT
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1. Préambule .
L´ouverture d´une cavité sans soutènement annule la contrainte
radiale et augmente la contrainte tangentielle jusqu´à dépasser la
limite de rupture du terrain dans les roches meubles et dans les
tunnels profonds.
La réalisation d´un profil à courbure concave continue, englo-
bant ou non le radier, favorise l´équilibre, en limitant les concen-
trations de contrainte tangentielle.
L´équilibre peut s´établir parfois avec un confinement nul (1).
1.1. On a dans ce cas réalisé un autosoutènement géométrique.
Lorsque la résistance est dépassée, il apparaît soit une
rupture fragile (cf. écaillage du granite du Mont-Blanc),
soit une déformation plastique (terrains argileux), soit plus
généralement un comportement intermédiaire qui a pour
effet de limiter automatiquement la contrainte tangentielle.
Les zones plastiques ou pseudo-plastiques peuvent jouer le
rôle d´anneau porteur lorsque leur stabilité est assurée sans
confinement (la forme du profil jouant ici encore un rôle
essentiel pour l´autosoutènement).
Mais dans la plupart des cas les déformations désorga-
nisent progressivement le terrain décomprimé, dont le volume
apparent augmente, ce qui se traduit par une convergence
sensiblement plus élevée que la simple déformation élastique.
La plupart des méthodes traditionnelles consistent à faire
obstacle à ce mouvement en soutenant la zone décomprimée
par des éléments de supports passifs, souvent trop rigides
et insuffisamment solidaires du terrain.
A cette méthode, s´opposent les méthodes P.T.S.S. Elles
consistent dans la mise en œuvre rapide d´un renforcement
du terrain à base de béton projeté à courbure continue
ou de boulons ou de la combinaison des deux qui permettent
l´établissement d´une pression de confinement stabilisant les
convergences, limitant la désorganisation du terrain et conser-
vant le plus possible sa résistance.
On distingue deux cas :
1.2. Cas des faibles convergences relatives (jusqu´à 1 p. 100 de
diminution relative des diamètres).
Le cas des roches meubles à faible profondeur ou des
roches très fracturées à grande profondeur est le champ
d´application privilégié de la méthode proposée initialement
par Rabcewicz sous le nom de N.M.A. (nouvelle méthode
autrichienne).
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*
**
L´expérience des tunnels profonds et notamment des grands
tunnels ferroviaires creusés à travers les Alpes entre 1860 et 1920
a montré que les terrains rocheux laissés sans soutènement étaient
progressivement détruits soit par écaillage brutal, soit par de
grandes déformations. Elle a montré qu´un soutènement rigide mis
en place peu après l´avancement peut être ruiné par ces déforma-
tions. Au contraire, un soutènement flexible (cintres coulissants,
joints compressibles entre voussoirs) qui tolère une partie de la
déformation permet de limiter la rupture et la dégradation du
terrain, Maillart (1922), (Andreae (1948).
La théorie de la plasticité, Fenner (1938), Goguel (1947), Kastner
(1963) et surtout la mise en évidence de comportement intermé-
diaire entre la rupture fragile et la plasticité parfaite ont permis
d´expliquer ces faits expérimentaux, Egger (1973), Fairhurst (1974),
Panet (1976).
Le mérite de Rabcewicz est d´avoir mis en pratique, d´une façon
empirique, une méthode ou un ensemble de méthodes fondées sur
ce principe de base : « utiliser pleinement la résistance initiale
du terrain en la protégeant contre ce qui pourrait l´affaiblir »,
en d´autres termes : « aider le terrain à se soutenir lui-même »,
Rabcewicz (1964).
Ce que Rabcewicz a appelé « nouvelle méthode autrichienne »,
c´est la mise en œuvre des techniques modernes de soutènement
au service de ce principe, à savoir essentiellement le béton projeté
avec ou sans boulonnage, et c´est aussi leur dimensionnement
empirique contrôlé par une auscultation fine et permanente.
Ainsi cette méthode s´écarte radicalement de la méthode de
soutènement par cintres métalliques qui avait été codifiée notam-
ment par Terzaghi (1946) et que Rabcewicz appelle A.M.S.S.
(American method of steel supports).
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2. Phénomène de décompression.
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2.2. L´expérience .
L´évolution du terrain à la paroi d´un tunnel dans les
heures, les jours ou parfois les mois qui suivent le creu-
sement se présente sous les formes suivantes :
- dans le granite massif (Mont-Blanc, Saint-Gothard), on
entend des craquements comparables à ceux du bois
qui casse, et on voit se développer des fissures qui
délimitent de grandes écailles très minces. Parfois
ces écailles se détachent d´une façon très brutale
et sont projetées à travers le tunnel, constituant de
redoutables projectiles. Parfois, elles restent localement
fixées au massif, mais elles sonnent creux sous le
marteau ;
- dans les roches schisteuses, on constate de grandes
déformations caractérisées par des plissements de
feuillets à angles vifs, permettant la diminution de
longueur du contour. Le foisonnement du massif est
considérable ;
- dans beaucoup de roches fracturées, on constate sim-
plement le développement de fissures, qui séparent
des blocs qui sonnent creux, et qui conduisent à une
dilatance généralisée (mais beaucoup moindre que
dans les cas des schistes) ;
- enfin, dans les roches argileuses, et notamment les
zones broyées, on constate un déplacement généralisé
des parois, où le terrain avance entre les éléments du
soutènement, et, bien entendu, exerce une poussée sur
ces éléments.
Tous ces phénomènes ne sont que des manifestations
différentes de l´excès de contraintes, depuis la rupture
fragile jusqu´à l´écoulement plastique. Ils sont d´ailleurs
bien connus aussi dans les mines.
Ils ont un caractère progressif. S´il était possible de fixer
les propriétés du massif à divers instants de cette évolution,
on constaterait que ces propriétés s´affaiblissent, en parti-
culier, la cohésion peut diminuer dans des proportions
considérables et peut tendre vers zéro dans certains cas
(notamment les cas de rupture fragile).
L´angle de frottement de la masse rocheuse tend vers celui
de la résistance résiduelle.
Mais il est important de noter que bien souvent l´évolution
s´arrête d´elle-même avant que la cohésion ne soit annulée.
Le terrain est alors théoriquement stable ; un soutènement
est cependant nécessaire en voûte pour assurer la stabilité
de la zone décomprimée.
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4. Etablissement du projet.
4.1. Conduite de l´étude géologique et géotechnique.
L´étude géologique et géotechnique revêt une importance
toute particulière dans le cas des méthodes P.T.S.S. Il est
difficile de définir de manière générale la consistance des
études géologiques et géotechniques, chaque ouvrage posant
des problèmes spécifiques. Idéalement, la reconnaissance
géologique et géotechnique devrait permettre d´individua-
liser, sur un profil en long, des zones que l´on peut consi-
dérer comme homogènes sur la base de critères pétrogra-
phiques, hydrogéologiques et structuraux, chaque zone étant
alors caractérisée par :
- les identifications pétrographiques ;
- les conditions hydrogéologiques : charge hydraulique ini-
tiale, perméabilité ;
- les discontinuités : densité, orientation, organisation en
familles, comportement mécanique ;
- les caractéristiques mécaniques de résistance et de défor-
mabilité des terrains.
Des recommandations ont été établies par l´A.F.T.E.S.
pour une telle description des massifs rocheux.
Cependant, au stade du projet, notamment pour les
ouvrages souterrains profonds, tous les paramètres néces-
saires ne peuvent pas toujours être déterminés à un coût
raisonnable. Il convient alors de recenser les aléas qui sub-
sistent et d´évaluer leur incidence sur le coût de construc-
tion de l´ouvrage.
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- 194 -
5. Techniques d´exécution.
Les méthodes P. T. S. S. font souvent appel à plusieurs moyens de
soutènement. Au cours des travaux, le contrôle continu des défor-
mations permet d´utiliser au mieux les différents types de soutène-
ment disponibles.
5.1. Excavation .
Pour mobiliser au mieux les capacités d´autosoutènement
du terrain, les méthodes d´excavation doivent être choisies
de manière à limiter la dégradation des terrains et à obtenir
une continuité du profil d´excavation.
a ) Limiter la dégradation des terrains environnants. -
Lorsque l´excavation est faite à l´explosif, les avancements
et les longueurs des volées doivent être déterminées en fonc-
tion de la longueur maximale stable sans soutènement. Le
découpage soigné et le prédécoupage sont de nature à pré-
server la résistance des roches.
Pour les roches tendres, l´abattage mécanique est préfé-
rable à l´utilisation des explosifs.
Lorsque la totalité du profil ne peut être réalisée dans un
délai compatible avec la stabilité de l´excavation, il est néces-
saire d´avoir recours à une attaque par sections divisées avec
mise en place d´un radier provisoire.
b) Obtenir la continuité du profil d´excavation. - Les
hors profils et les en profils doivent être évités au maximum
car ils entraînent des dépenses supplémentaires importantes
et des travaux délicats (mise à profil, purges, etc.) ; ils sont en
outre souvent à l´origine de nombreuses instabilités locales
(chutes de blocs). Il convient en particulier d´éviter les hors
profils en voûte et le sous-cavage des piédroits. L´excavation
doit être conduite de manière à réaliser le profil du projet
avec une surface régulière soignée. Celle-ci peut être obtenue
par les procédés déjà signalés : abattage mécanique et dans
le cas d´emploi des explosifs découpage soigné ou prédé-
coupage.
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7. Etudes de cas.
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7.2.3. Résultats.
Les 200 premiers mètres de l´attaque aval avaient été
reconnus par galerie pilote et l´on a procédé, deux ans
avant les travaux définitifs, à un alésage expérimental
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7.5.3. Soutènement.
Calotte.
Immédiatement après dégagement d´une partie du ciel,
mise en place d´une couche de 3 cm de béton projeté
(voie sèche).
Pose d´un cintre TH de 29 kg/m et d´un treillis soudé
(fils Ø 5,6, maille 200 × 100).
Projection d´une couche de béton projeté de 10 cm
environ.
Pose d´un second treillis soudé.
Projection d´une seconde couche de béton projeté de
10 cm.
Pose de 6 barres de Ø 32 mm passives de 4 m de
longueur battues au travers du cintre, 3 travées après le
front d´attaque (la présence du merlon de butée du front
interdit leur pose plus près du front). Leur résistance à
l´arrachement était de l´ordre de 6 à 7 tonnes.
Piédroits.
Le soutènement est de même nature. Les jambes des
cintres sont posées en prolongement des cintres de la
calotte.
A noter que la projection de la première couche de 3 cm
de béton projeté n´était plus nécessaire pour stabiliser le
terrain immédiatement après l´ouverture. Le béton projeté
a été mis en œuvre en deux couches.
La pose des quatre tirants passifs de 4 m de longueur,
au travers des cintres, se faisait avant ouverture du radier.
Radier provisoire.
Pour atténuer les tassements en surface et stabiliser la
section excavée en première phase (calotte), il a été parfois
nécessaire de mettre en œuvre un radier provisoire dont
la géométrie était la suivante :
- rayon de raccordement avec la voûte 1 m mini ;
- rayon du radier incurvé : 15 m environ.
Ce radier était constitué par une couche de béton pro-
jeté d´une épaisseur moyenne de 20 cm, armé d´une couche
de treillis soudé.
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Radier.
Remplissage de la fouille par du béton dosé à 350 kg/m3.
L´ensemble du terrassement et du soutènement devait
être réalisé dans un délai maximum de douze jours.
7.5.4. Mise en œuvre du béton projeté. - Voie sèche. Granulat :
12 mm maximum. Ciment CLK dosage : 400 kg/m3 . Accé-
lérateur : 4 p. 100 de sigunite. Résistance contractuelle à
vingt-huit jours : 250 bars.
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- 209 -
BIBLIOGRAPHIE
1. PREAMBULE
ANDREAE (CH.). - Les Grands Souterrains transalpins. S.A. Leemann
Frères et Ce, Zurich, 1948.
EGGER. - Beitrag zur Ermittenng des er forderlichen Ausban-
widerstandes im Tunnelbau aufgrund des Post-failure. Ver-
haltenes des Gebirges, Karlsruhe, 1973.
FAIRHUST. - Les Conséquences pratiques de la recherche sur la
conception et le dimensionnement des soutènements de tunnel,
1977.
FENNER (R.). - Untersuchugen zur Erkenntins des Gebirgesdrucks.
Glückauf Jg 74, S 681, 1938.
GOGUEL. - Répartition des contraintes autour d´un tunnel circulaire.
Annales des ponts et chaussées, 1947.
KASTNER. - Statik des Tunnel und Stollenbanes . Springer, 1962
(2 e édition 1971).
MAILLART (R.). - Uber Gebirgsdruck. Schweizriche Bauzeintung,
Bd. 81, Nr. 14, p. 168 à 171 (1923).
RABCEWICZ (L.). - The New Austrian Tunneling Method. Water
Power, p. 453 à 457, 511, 514 et 19 à 24 (1964-1965).
TERZAGHI. - Rocks defects and loads on tunnel supports. Dans
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2. GALERIE DE BELLEDONNE
CORDEL (R.). - Aménagement E. D. F. d´Arc-Isère : « Passage d´un
accident géologique dans une galerie exécutée au tunnelier ».
Tunnels et ouvrages souterrains, n° 13, janvier et février 1976,
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GALLET (R.). - L´aménagement hydro-électrique d´Arc-Isère : « Gale-
rie en charge sous Belledonne, lot aval ». Industrie Minérale,
série mine, 1er février 1976, pages 3 à 14.
L´aménagement hydro-électrique de la chute Arc-Isère. Chan-
tiers de France, n° 95, novembre 1965, pages 1 à 17.
SAGE (E.). - Aménagement E. D. F. d´Arc-Isère : « Franchissement
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Tunnels et ouvrages souterrains, n° 22, juillet 1977, pages 166
à 173.
CORDEL (R.). - La galerie E. D. F. de Belledonne ou 18 200 mètres
sans fenêtre : « Creusement par la méthode traditionnelle et
et creusement par tunnelier ». Industrie Minérale, série mine,
2 mai 1978, pages 65 à 80.
SAITCEVSKI (B.). - Galerie de Belledonne. Tunnels et ouvrages sou-
terrains, n° 28, juillet et août 1978, pages 188 à 190.
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- 210 -
4. TUNNELS DE L´AUTOROUTE A. 8
CONTOURNEMENT DE NICE
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- 211 -
6. TUNNEL DE GRIGNY
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ANNEXE N° 8
aux commentaires du fascicule n° 69
du C. C. T. G. « Travaux en souterrain ».
DOCUMENTATION
POUR L´ETABLISSEMENT DES PROJETS
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C. C. T. G. - TRAVAUX
FASCICULE N° 69
Travaux en souterrain.
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I. - Le groupe de travail.
Constitution .
Le groupe de travail constitué par décision en date du 29 juin 1976
du président du G.P.E.M.T.P. a compris :
M. Malcor, I.G.P.C., président, qui a conservé ses fonctions
après son admission à la retraite le 2 janvier 1978 ;
M. Mogaray, I.G.P.C. ;
M. Bœuf, I.G.P.C., décédé le 31 janvier 1979 ;
M. Olivesi, I.G.P.C., jusque fin 1978 ;
M. Beau, I.C.P.C. ;
M. Folacci, I.C.P.C. ; secrétaire ;
M. Bouvier, ingénieur-conseil E.C.P., qui avait été membre des
groupes de travail pour la rédaction du C.P.C. 68 II souterrains ;
Un représentant du C. E. TU. : M. Péra, directeur, assisté succes-
sivement par MM. Reith, Romand et Constantin ;
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IV. - C. C. T. G.
Conformément aux directives de la C.C.M., on a éliminé systé-
matiquement du texte les prescriptions non contractuelles.
Les conseils aux maîtres d´œuvre, lorsqu´ils sont conservés, sont
placés en commentaire.
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Analyse du C.C.T.G.
Nous ne traiterons que les points délicats, ceux où les modifica-
tions les plus importantes ont été apportées, et ceux qui, en rai-
son de leur importance, ont donné lieu à de larges discussions et
pour lesquels le texte ancien, sans être modifié fondamentalement,
a été soigneusement précisé.
Article 6.
Conditions techniques imprévues.
Cet article existe dans le document de référence. Le titre a été
modifié, son objet est de permettre l´adaptation amiable des dispo-
sitions du marché et notamment des prix et des délais aux condi-
tions rencontrées quand elles sont différentes de celles prévues dans
le rapport de synthèse contractualisé par l´article 2 du C. C. A. P.
L´ancien titre risquait de créer une confusion entre l´objet de cet
article et la jurisprudence des sujétions imprévues qui intervient
hors marché lorsqu´aucun accord amiable n´a été possible.
L´article en question a fait l´objet de plusieurs allers et retours
entre le groupe Souterrains et le groupe Fondations et les deux
rédactions ont pu être rendus pratiquement identiques et très
proche du texte de référence.
Article 2.
Documents d´étude.
La contractualisation des documents d´étude est prévue à l´article 3
du C. C. A. G.
Le groupe a estimé qu´elle devrait être la règle, c´est-à-dire que
le maître d´œuvre qui entend y déroger devait le prévoir explicite-
ment ; il a estimé que l´exception n´était admissible que lorsque
pour des raisons regrettables de manque de crédits par exemple,
les études étaient insuffisantes.
La règle générale permet de fixer d´une manière claire les bases
sur lesquelles le maître d´œuvre a appuyé sa conception de
l´ouvrage et l´entrepreneur l´étude des prix et des moyens d´exécu-
tion. Il n´a pas été possible de rendre absolument identique
l´article correspondant du fascicule Fondations et celui-ci. Le rapport
de synthèse signé par le maître d´œuvre contient l´interprétation
géologique et géotechnique qu´il a faite sienne et qui a servi de
base à sa conception du projet.
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Article 5.
Définition des travaux.
On remarque qu´il est ici contrairement au texte de référence)
fait mention de la ligne B en commentaire seulement, car cette
ligne est une ligne conventionnelle de règlement et la question
correspondante est réglée contractuellement à l´article 20 (chap. IV)
et commentée à cette occasion.
Article 18.
L´article 31 du C. C. A. G. donne une énumération de ce que
comprennent et ne comprennent pas les installations de chantier
mais ne fait en aucune façon la distinction entre ce qui fait l´objet
de prix forfaitaires ou globaux et ce qui est compris dans les prix
unitaires.
Cette distinction est importante, car elle permet de se rapprocher
le plus possible de la vérité des prix et facilite ainsi les discussions
pour le règlement des changements de masse des travaux. Elle a
fait l´objet principal de l´article 18.
Le principe consistant à comprendre les charges fixes dans un
prix dit forfaitaire a été appliqué ailleurs : pour le matériel d´injec-
tion et de forage, le matériel de pompage, et à titre optionnel pour
le matériel de béton projeté.
Article 20.
Une minorité comprenant des maîtres d´œuvre importants était
en faveur de la suppression du mode de règlement utilisant la
ligne B.
Le groupe a considéré que ces maîtres d´œuvre gardant la possi-
bilité de substituer par un article du C. C. A. P. un autre mode
de règlement, il était préférable d´altérer le moins possible les
principes admis dans le document de référence auxquels les
maîtres d´œuvre qui continuent à l´utiliser sont maintenant habitués.
Le nouveau texte diffère de l´ancien surtout par un effort de
clarification de son contenu contractuel. C´est ainsi qu´il est bien
précisé que la ligne B est une ligne conventionnelle de règlement,
qu´elle est fixée suivant le cas par le maître d´œuvre ou l´entre-
preneur en fonction de l´idée qu´il se fait de l´importance des hors
profils « normaux » mais qu´une fois fixée on oublie le processus
de sa fixation, pour ne plus la considérer que comme une ligne
conventionnelle immuable sauf application de l´article 6 (conditions
techniques imprévues).
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VI. - C. C. A. P.
Les indications sur le texte sont présentées sous formes d´additifs
au C. C. A. P. type. Pour le commentaire, tout autre solution s´étant
avérée impossible le document présenté soude le commentaire du
C. C. A. P. type et les commentaires spécifiques qu´il a été néces-
saire d´y ajouter.
Article 2.
Les fiches techniques que le rédacteur veut rendre contractuelles
doivent être énumérées à l´article 2.
La préoccupation du groupe a été de rejeter toute forme d´inci-
tation relative à un paramètre dépendant d´aléas sur lesquels l´entre-
preneur n´a aucune prise. C´est ce qui a conduit à éliminer prati-
quement les clauses C 2, C 3, C 4 de l´article 3.3.
D´autre part en ce qui concerne les quantités de terrassement
et de béton il a été estimé que les abattements sur hors profils
prévus à l´article 21 du C. C. T. G. constituaient une incitation
suffisante pour la réduction de ces hors profils.
Le règlement des terrassements au mètre linéaire quand il est
jugé possible est évidemment la meilleure forme d´incitation.
VII. - C. C. T. P.
Le C. C. T. P. type contient un certain nombre d´articles donnés
à titre d´exemple (et non des clauses types) et qui doivent être
adaptées ou modifiées si des solutions différentes sont adoptées
(ex. : 5.04 Etanchéité).
Article 15.
Dans l´attente de la parution du fascicule calcul du C. C. T. G. la
question est abordée dans le commentaire de l´article 15.
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Article 16.
Le contrôle de la marche du chantier a une grande importance
en raison de l´incidence considérable que peuvent avoir sur le coût
et les délais les incidents et les circonstances imprévues ou un
simple relâchement de l´activité de l´entreprise.
Cela justifie l´importance accordée au contrôle et à ses éléments,
et notamment aux rapports journaliers et mensuels de l´entreprise,
qui doivent servir à éviter les différends ou, à défaut, à permettre
de les aplanir.
Article 18.
En raison de leurs natures spécifiques les travaux en souterrain
demandent des prescriptions particulières en matière de piquetage
et de tolérance.
Article 21.06.
Cet article contient une clause optionnelle rendant contractuelle
la fiche technique « Tunnelier ».
Article 22.023.
Il contient une clause optionnelle contractualisant la fiche tech-
nique « Soutènement par boulonnage ».
Les articles 22.021, 22.022 et 22.024 contiennent les prescriptions
générales relatives au boulonnage qu´il a été jugé nécessaire de
maintenir dans le texte du C. C. T. P. type.
Article 22.03.
Béton projeté. - Prescriptions générales conservées dans le
C. C. T. P. et clause optionnelle contractualisant la fiche technique
« Béton projeté ».
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Les fiches techniques sont, on l´a dit, des documents qui peuvent
être rendus contractuels par l´article 2 du C. C. A. P. et visés
par le C. C. T. P.
Elles peuvent aussi servir de guides pour la rédaction de clauses
spéciales du C. C.T.P.
Il s´agit de prescriptions qui ont le même caractère que celles
du C. C. T. G. mais qui ne lui ont pas été incorporées pour ne pas
l´alourdir et parce qu´il s´agit de techniques évolutives.
Le guide technique P. T. S. S. (Participation du terrain stabilisé
au soutènement) n´est pas contractualisable mais contient des élé-
ments qui peuvent servir à rédiger des clauses du C. C. T. P. Il
s´agit des techniques consistant à considérer l´ensemble de l´ouvrage
et du terrain comme un système et à favoriser par le confinement
les possibilités d´autosoutènement du terrain.
Cette technique étant en pleine évolution il a été jugé préfé-
rable de ne pas imposer des clauses contractuelles et de compléter
les indications techniques par des études de cas particulièrement
suggestifs.
Le président du groupe de travail,
ingénieur général des ponts et chaussées,
R. MALCOR.
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