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Dessins d’après spécimens ou diagnoses originales.
LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
226 NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III
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Tête : petite, avec les yeux grands, les tempes jamais convexes ni
renflées. Sillons frontaux complets ; larges et profonds. Pièces buccales
avec des caractères très spéciaux. Les mandibules ont une dent
prémolaire et un rétinacle simple à gauche, double à droite ; toutes ces
dents sont très obtuses. Les palpes sont variables, plus courts et plus
épais chez les genres américains que chez les genres australiens ; le
dernier article est en général conique et épais. Toutefois ce dernier
article est grêle, un peu subulé chez les Oxytrechus américains, un peu
fusiforme chez la plupart des genres australiens. Palpes labiaux hérissés
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Long. : 3,00 à 4,00 mm. Forme générale des Trechus. Glabres, lisses et
brillants, pigmentés. Pattes robustes, courtes, les fémurs renflés. Tibias
antérieurs avec un sillon longitudinal externe ; les tibias sont épaissis et
arqués, glabres, subdroits ou pubescents sur la face antérieure. Tarses
courts et épais. Les 2 premiers articles sont dilatés et dentés en dedans
au tarse antérieur mâle ou les 4 premiers articles sont épais, plus larges
que longs, les deux premiers, à peine dentés, peu différents des 3ème et
4ème.
Organe copulateur : très petit, très arqué, grêle. Le bulbe basal est
fermé, assez renflé, la pointe est mousse, l'orifice apical peu développé.
Sac interne de type Dentirugula nov. (Cf. Tome I, p. 63), tapissé dans
sa partie apicale de dents nombreuses, plus longues sur la face ventrale
où elles sont accolées les unes aux autres. Styles (paramères) larges,
comprimés et armés de 4 soies apicales.
Long. : 4,90 à 6,10 mm. Largeur maximum 2,10 à 2,70 mm. Noir
brillant, palpes testacé. Tarses et premiers segments des antennes plus
clairs. Surface entièrement microréticulée.
Figure 81 – 1., Tasmanorites grossus Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Long. : 4,00 à 4,60 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Mat, avec
les pattes et les antennes fauves. Palpes testacés. Surface entièrement
microréticulée.
Figure 82 – 1., Tasmanorites madidus Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Elytres : allongés, environ 1,2 fois plus larges que le pronotum. Les
côtés subparallèles excepté près de l’apex. Epaules arrondies mais bien
marquées. Stries non ponctuées mais bien imprimées sur le disque.
Effacées sur les côtés et à l’apex. Le 3ème interstrie avec 2 soies discales
contre la 3ème strie. Elles sont implantées à 1/3 et 2/3 sur la longueur de
la strie à partir de la base.
Long. : 5,20 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,40 à 2,50 mm. En grande
partie clair et brillant, mais disque des élytres, tête, marges du
Long. : 3,70 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Noir de
poix, avec le bord externe et la base du pronotum, la marge et la suture
des élytres rougeâtres, l'apex des élytres et une petite tâche humérale
sur le 5ème interstrie testacés, les antennes brunâtres à base rougeâtre, les
pattes testacées. Tibias et tarses brunâtres.
Tête : large avec les yeux très saillants et grands, deux fois aussi longs
que les tempes.
Long. : 3,40 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,40 à 1,60 mm. Robuste.
Noir, les élytres avec la marge, une tache humérale allongée en forme
de lunule, l'apex et une petite tâche antéapicale testacés, les pattes
testacées avec les tibias rembrunis, les antennes brunes à base testacée.
Les pâles macules, sur le disque des élytres, sont variables dans leur
ampleur, selon les spécimens jusqu’à devenir désuètes. Couleur de
l’ensemble, noir brillant, avec les premiers segments des antennes, la
gouttière marginale et l’apex des élytres, rougeâtres. Tibias et tarses
brunâtre.
Tête : finement alutacée, large, les yeux convexes, aussi longs que les
tempes, celles–ci convexes.
Cette espèce est très remarquable car elle présente les mêmes caractères
de la forme de la tête, des antennes (renflées au sommet), des élytres et
de l'organe copulateur que le Tasmanorites tasmaniae. Mais elle a
gardé des traces de la pubescence primitive des tibias antérieurs et
d'autre part elle a des tarses plus grêles et surtout des caractères
chétotaxiques plus évolués : le pore antérieur du groupe apical a pris sa
position régulière, à égale distance du bord apical et de la suture, tandis
que chez tous les autres Tasmanorites, il se trouve encore loin en avant
sur le 3ème interstrie.
Long. : 3,80 à 4,10 mm. Largeur maximum 1,70 à 1,80 mm. Plus grand
que Tasmanorites tasmaniae, moins brillant (la microsculpture est plus
marquée). Brunâtre peu brillant, avec les antennes brunes, à premiers
articles rougeâtres, les pattes testacées. Large et peu convexe. Tibias
Tête : bien plus étroite que le pronotum. Languette très saillante entre
les paraglosses. Ces derniers arqués, longs et grêles. 2 grandes soies sur
la languette avec 2 paires de soies plus courtes (1/2) de chaque côté.
Labium bifide.
Pronotum : large, peu rétréci à la base qui est rectiligne ; les côtés plus
régulièrement mais moins nettement arrondis, non sinués, les angles
postérieurs très effacés, mais encore visibles, obtus et infléchis.
Trechus austrinus Sloane, 1920, Proc. Lin. Soc. N.S.W., 45, p. 147. –
Sloanella austrina Sloane, teste Jeannel, 1927, Mon. Trech. l'Abeille,
33, p. 88. ; Type : Australie, Tasmanie centrale, Lac Great (Simson &
Darlington).
Figure 87 – 1., Tasmanorites austrinus (Sloane, 1920). Organe copulateur. 2., Pronotum.
Long. : 4,00 à 4,60 mm. Largeur maximum 1,60 à 1,70 mm. Noir
brillant avec les antennes et les pattes rougeâtres. Ovale allongé,
convexe.
Pronotum : plus large que long, les angles antérieurs peu saillants, les
côtés peu arqués, la base saillante, avec ses parties latérales obliques,
les angles postérieurs subdroits, émoussés ; gouttière marginale étroite,
fortement relevée, surtout près de la base où elle est un peu plus large ;
fossettes basales profondes.
Long. : 5,40 à 6,00 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,20 mm. Brillant.
Appendices, marges du pronotum et des élytres et macules élytrales
testacés fauves.
Long. : 3,50 à 3,80 mm. Largeur maximum 1,30 à 1,50 mm. Noirâtre
brillant. Les palpes, les premiers articles des antennes et les fémurs
testacés fauves. Le reste des antennes et les tarses noirâtres. Elytres
avec le 1er interstrie et la gouttière marginale fauve.
Figure 89 – 1., Tasmanorites glaebarum Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Long. : 3,60 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Tête et
pronotum noir mat. Elytres brillants noirâtres. Palpes, les 2 premiers
articles des antennes et les pattes, testacé brunâtre.
Figure 90 – 1., Tasmanorites intermedius Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Long. : 3,00 à 3,10 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,30 mm. Brillant
noirâtre. Scutellum, palpes, pattes et les 2 premiers articles des antennes
testacé fauve.
Pronotum : avec l’apex plus large que la base. Côtés arrondis de l’apex
à la base, plus fortement dans la moitié antérieure. Angles antérieurs
assez marqués mais non saillants. Angles postérieurs très obtus et
Long. : 3,60 mm. Largeur maximum 1,40 mm. Noir brillant. Fémurs
testacés. Les autres appendices plus foncés.
Tête : plutôt large et déprimée, avec les yeux grands et saillants. Les
sillons frontaux sont profonds. Les mandibules fines, étroites et peu
arquées.
Elytres : plutôt convexes. Leur plus grande largeur vers le 1/3 apical.
Environ 1,5 fois plus larges que le pronotum. Subparallèles. Epaules
arrondies mais assez marquées. Stries non ponctuées. Seulement les 2
internes sont assez bien imprimées. Les 4 suivantes, en allant vers
l’extérieur, sont encore décelables. Le 3ème interstrie avec 2 petits pores
discaux centrés sur les élytres. Le 7ème interstrie avec 1 ou 2 petits pores
discaux (selon les spécimens).
Long. : 4,80 à 5,80 mm. Largeur maximum 1,90 à 2,20 mm. Noir
brillant. Fémurs testacés.
Long. : 4,80 à 5,50 mm. Largeur maximum 2,10 à 2,60 mm. Noir
brillant. Pattes, palpes, premiers articles des antennes et marge du labre
testacé fauve.
Tête : plus grande que chez Tasmanorites flavipes. Yeux plutôt grands
et saillants. Sillons frontaux profonds. Mandibules fines.
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NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III 251
Ses angles postérieurs sont tout à fait effacés. Sa base et son apex sont
tronqués. Gouttière marginale plutôt peu profonde. Les 2 soies
pronotales présentes. Fovéoles basales modérément profondes.
Long. : 3,10 à 3,50 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,30 mm. Brun
rougeâtre foncé très brillant, avec la marge et la suture des élytres, la
marge et la ligne médiane du pronotum rougeâtres, les pièces buccales
et les pattes testacées rougeâtres, les antennes brunes, à base rougeâtre.
Tête : avec les sillons frontaux très arqués et très rapprochés en leur
milieu. Languette comme chez Tasmanorites tasmaniae (Blackburn,
1901).
Organe copulateur : bien sclérifié, très petit, très arqué, à bulbe basal
arrondi, peu renflé ; la partie apicale cylindrique, terminée en pointe
mousse, un peu renflée. Styles (paramères) très larges, arrondis au
sommet. Sac interne de type Dentirugula nov., formant une ampoule
dans la partie apicale renflée du lobe médian, cette ampoule est remplie
par un amas de dents épineuses allongées, nombreuses, très serrées et
très chitinisées.
Long. : 5,20 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,10 mm. Brillant.
Pattes, palpes, premiers segments des antennes, marges du labre et base
des mandibules testacés.
Long. : 3,00 à 4,00 mm. Forme variable, mais les élytres à stries bien
développées, en général profondes avec les interstries très convexes.
Coloration variable ; les espèces australiennes portent des tâches claires
sur les élytres. Téguments glabres et brillants. Pattes robustes. Tibias
antérieurs un peu épaissis au sommet, sillonnés sur la face externe,
glabres sur la face antérieure. Tarses antérieurs mâles avec les deux
premiers articles dilatés et dentés en dedans chez les mâles. Pas
d'expansion ventrale du 4ème article.
Chorologie : Tasmanie.
Sloanella suavis Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 26. ;
Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra
N°. 16), nord–est de la Tasmanie, Blue Tier, à 610 m. d’altitude
(Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données
que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra,
Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll.
Moore, Canberra).
Long. : 5,00 à 5,20 mm. Largeur maximum 1,80 à 2,00 mm. En grande
partie testacé, mais le disque du pronotum avec une tâche transversale
en forme de M et une autre post–médiane sur les élytres noirâtre foncée.
Tâches humérales pâles.
Long. : 2,90 à 3,40 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,40 mm. En grande
partie testacé, mais les antennes, les impressions médianes du
pronotum, les stries élytrales et la tâche post–médiane fauves. L’apex
des élytres avec une petite tâche médiane plus pâle sur le 6ème interstrie.
Figure 100 – 1., Sloanella simsoni (Blackburn, 1894). Habitus. 2., Organe copulateur.
3., Tibias et tarse du mâle. 4., Demi-élytre postérieur gauche. 5., Pronotum.
Long. : 3,40 à 3,70 mm. Largeur maximum 1,40 à 1,50 mm. Testacé
brillant, avec le milieu et la base du pronotum, la région médiane des
élytres brunâtres, la région humérale et une vague tâche subapicale plus
pâles, les antennes rougeâtres, les pattes testacées pâles. Pattes grêles,
les tibias antérieurs courts et épaissis au sommet.
Tête : avec les yeux peu saillants, à peu près aussi longs que les
tempes. Antennes à articles apicaux épais et ovales. Front avec une
impression transverse sus–oculaire de chaque côté.
Pronotum : très transverse, court, 1/3 plus large que long, ses côtés
bien arrondis, la base saillante, les angles postérieurs obtus, mais
dentés, saillants en dehors. Disque très peu convexe, aplati, avec deux
profondes fossettes arrondies avant le milieu, de part et d'autre du sillon
médian et deux autres plus petites près de la base. Gouttière marginale
large et régulière. Pas de fossettes basales. Jeannel (1927) indiquait :
« soies pronotales postérieures absentes » ; en réalité, les exemplaires
de Tropidotrechus victoriae (Blackburn, 1894) découverts par
Darlington et Moore possèdent tous les 2 soies. Idem pour
Tropidotrechus vicinus Moore, 1972.
Trechus victoriae Blackburn, 1894, Proc. Linn. Soc. N.S.W., IX, p. 88–
89 ; Type : Sassafras Creek. – 1901, Trans. Roy. Soc. S. Austr., p. 117.
Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 143. – Tropidotrechus
victoriae Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 98 ; Type :
Australie, Victoria, massif du Dandenong, Sassafrass Creek (C.
French). in coll. British Museum.
Long. : 5,20 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,20 à 2,30 mm. En général
testacé pâle, avec le disque de la tête, celui du pronotum et des élytres,
et surtout le fond des stries rembrunis, les antennes et les pattes
testacées pâles. Large et déprimé. Ailé.
Tête : avec les yeux peu saillants, à peu près aussi longs que les
tempes, qui sont très peu convexes. Languette très saillante, conique,
avec 2 grandes soies médianes et 4 soies plus courtes (1/2) de chaque
côté. Paraglosses arqués, assez courts et grêles. Labium soudé au
prébasilaire avec une trace de suture. Dent bifide.
Pronotum : 1/3 plus large que long, sa base aussi large que le sommet,
les angles postérieurs obtus, dentés en dehors, les côtés bien arrondis.
Les 2 soies pronotales sont présentes.
Long. : 4,90 à 5,00 mm. Largeur maximum 2,00 mm. La couleur est
proche de celle de Tropidotrechus victoriae mais Tropidotrechus
vicinus est une espèce plus petite.
Long. : 4,30 à 4,50 mm. Largeur maximum 1,70 à 1,90 mm. En général
testacé. Le scutellum. Les tibias noirâtres.
Tête : massive mais pas aussi large que chez Tropidotrechus victoriae.
Mentum moins concave.
Tête : massive avec les yeux réduits à de petites cicatrices avec peu de
facettes visibles. Mentum profondément concave.
Figure 104 – 1., Tropidotrechus microps Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Cette diagnose du genre a été établie par Jeannel (1927) d'après la seule
espèce Pogonoschema robustum. Il a ensuite placé dans ce genre
Pogonoschema sloanei (ex : Trechus pacificus Sloane, 1920). Moore,
en 1972 a rajouté Pogonoschema solidum et Pogonoschema pallipes,
deux espèces bien séparées et valides.
Long. : 6,00 à 7,00 mm. Glabre et peu brillant. Noir de poix uniforme,
sans tâches sur les élytres. Forme oblongue, robuste, non rétrécie en
avant. Pattes robustes. Tibias antérieurs droits, non arqués, glabres avec
un sillon longitudinal externe. Tarses assez grêles, le premier article des
tarses postérieurs est aussi long que les deux suivants réunis. Tarses
antérieurs mâles avec les deux premiers articles dilatés. Pas d'expansion
ventrale du 4ème article.
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Trechus robustus Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 146.
– Pogonoschema robustum Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII,
L’Abeille, p. 101 ; Type : Tasmanie, Zeehan, dans les montagnes au
nord de Strahan (Simson).
Long. : 6,50 à 7,00 mm. Largeur maximum 2,50 à 2,70 mm. Noirâtre
assez foncé. Noir de poix peu brillant, avec les antennes et les pattes
rougeâtres, les élytres un peu irisés. Allongé, elliptique, robuste.
Tête : avec les yeux à peu près aussi longs que les tempes qui sont
convexes. Antennes fines, atteignant presque le milieu des élytres.
Languette saillante en demi-cercle. Paraglosses grêles et légèrement
arqués. 2 grandes soies médianes bien divergentes et 3 petites soies
(1/2) de part et d’autre.
Pronotum : transverse, 1/4 plus large que long, la base à peine plus
large que le sommet, les côtés peu arqués, non sinués en arrière, les
angles postérieurs droits, mais très émoussés. Gouttière marginale
étroite.
Elytres : allongés, convexes, 2 fois aussi longs que larges, les côtés
arqués, les épaules arrondies. Strie basale transverse interrompue sur la
racine du 3ème interstrie.
Figure 105 – 1., Pogonoschema robustum (Sloane, 1920). Habitus. 2., Organe copulateur.
3., Languette. 4., Apex de l’organe copulateur en « double harpon ».
5., Mandibule droite. 6., Palpe maxillaire droit.
Trechus pacificus Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W. XLV, p. 145 ;
Type : Tasmanie, Strahan, sur la côte occidentale, dans la baie
Macquarie (Carter & Lea). In coll. Australian Museum, Sydney. ; [nec
Trechus pacificus Putzeys, 1870 ; Type : île Crozet. (=Amblystogenium
pacificus). – sloanei Jeannel nom. nov., 1927. Mon. Trech. L’Abeille,
XXXII. p. 102 ; Type : Australie, Tasmanie ouest, Strahan (Carter &
Lea).
Long. : 5,50 à 5,70 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,30 mm. Voisin du
Pogonoschema robustum, mais plus petit. Coloration plus foncée, les
fémurs rembrunis.
Tête : avec les yeux plus saillants, plus grands, nettement plus longs
que les tempes.
Pronotum : plus large, à côtés plus arrondis, la base plus élargie, les
fossettes basales plus superficielles.
Long. : 6,10 à 6,50 mm. Largeur maximum 2,40 à 2,50 mm. Couleur
proche de celle de Pogonoschema robustum, iridescente.
Pronotum : avec les côtés sinués juste avant les angles postérieurs. Ces
derniers rectangulaires et légèrement saillants.
Long. : 5,30 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,10 mm. Proche par
sa couleur de Pogonoschema sloanei mais les pattes et les premiers
segments des antennes sont rougeâtres. Elytres plus iridescents.
Chorologie : Australie.
Long. : 3,80 à 4,50 mm. Largeur maximum 1,60 à 1,80 mm. Noir
brillant, avec les fémurs brun de poix, les tibias et les tarses
ferrugineux, les antennes brunes, à premier article ferrugineux.
Ovalaire, assez déprimé.
Elytres : 2 fois aussi longs que larges, à peine plus larges que le
pronotum, peu convexes, déprimés sur le disque. Angles huméraux
saillants. La strie basale transverse se prolonge en dedans jusqu'à la
racine de la 3ème strie. Les 4 stries internes fines, lisses, mais nettes, les
stries 5 à 7 encore perceptibles. 2 pores discaux. La soie apicale
antérieure est placée près du sommet.
Figure 110 – 1., Austrotrechus contortus Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Long. : 3,80 à 4,50 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,20 mm. Noir
profond, plutôt mat. Appendices fauves clairs.
Elytres : convexes avec les stries visibles mais effacées en allant vers
l’apex. Le 3ème interstrie avec 1 seul pore discal. Ailes vestigiales.
Chorologie : Tasmanie.
Trechus leai Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 145 ;
Type : in coll. Australian Museum, Sydney. – Trechiella leai Jeannel,
1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 94. ; Type : Tasmanie,
montagnes de Craddle, dans le nord–ouest de l'île (Carter & Lea). In
coll. Australian Museum, Sydney.
Long. : 5,00 à 5,50 mm. Largeur maximum 2,10 à 2,20 mm. Noir de
poix uniforme avec les antennes et les pattes rougeâtres.
Tête : allongée, à cou épais, à peine rétrécie en arrière des tempes, les
yeux petits, arrondis, non saillants, plus courts que les tempes, celles–ci
très peu convexes.
Figure 113 – 1., Tasmanotrechus cockerilli Moore, 1972. Habitus. 2., Organe copulateur.
Chorologie : Tasmanie.
Long. : 4,50 à 5,00 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Assez
proche, par sa couleur et quelques autres caractères de Goedetrechus
mendumae, mais les yeux sont représentés par des cicatrices
dépigmentées. Les antennes beaucoup plus courtes et robustes
n’atteignant pas le milieu des élytres.
Il est regrettable que cette espèce, représentative du genre, n’ait pas été
décrite plus soigneusement, surtout concernant son organe copulateur.
Ceci aurait certainement permis le repositionnement de Goedetrechus
mendumae.
Long. : 3,40 à 3,70 mm. Largeur maximum 1,30 à 1,40 mm. La plupart
du temps, testacé fauve avec la tête quelquefois noirâtre. Appendices
testacé. Les pattes et les antennes courtes.
Organe copulateur : avec une pièce copulatrice très petite qui n’a
jamais été extraite par Moore, 1972, pour étude, ni dessin, ni
description. Moore n’a pas non plus donné de description concernant
l’organe copulateur. Une étude de l’holotype mâle auprès de
l’Australian National Insect Collection, serait nécessaire.
Figure 117 – Nototrechus unicolor Moore, 1972. 1., Organe copulateur. 2., Pronotum.
Long. : 3,20 à 3,40 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,40 mm. La plupart
du temps, fauve brillant. Marges du pronotum et des élytres légèrement
plus claires. Appendices testacé.
Chorologie : Tasmanie.
Long. : 3,10 à 3,40 mm. Largeur maximum 1,40 mm. Couleur testacé
fauve. Palpes, pattes et premiers segments des antennes testacés. Le
reste des antennes, l’apex et les épipleures plus foncés. Elytres avec des
macules.
Tête : plutôt robuste mais déprimée. Les yeux grands mains peu
saillants. Sillons frontaux bien marqués. Mandibules courtes et fines.
Labre modérément échancré.
Long. : 4,10 mm. Largeur maximum 1,60 mm. Testacé fauve. Fémurs,
palpes, mandibules, premiers segments des antennes, marges élytrales
et macules, testacé plus pâle.
Tête : plutôt étroite, avec les yeux larges et saillants. Sillons frontaux
bien marqués. Mandibules fines. Labre légèrement échancré. Tempes
peu marquées.
Long. : 4,00 à 4,40 mm. Largeur maximum 1,60 à 2,00 mm. Similaire à
Trechistus terricola pour sa couleur et sa microsculpture et à Trechistus
humicola pour la forme du pronotum et de l’édéage.
Long. : 3,50 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,40 à 1,60 mm. Très
proche par sa couleur de Trechistus humicola mais plus petit et plus
pâle. Les macules des élytres sont plus larges et plus distinctes. Tibias,
proépisternes, épipleures et marges pronotales testacés (tous plus foncés
chez Trechistus humicola).
Figure 122 – 1., Trechistus humicola Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Long. : 4,40 à 5,10 mm. Largeur maximum 1,70 à 2,10 mm. La plupart
du temps noirâtre mat, dû à une forte microréticulation. Palpes, fémurs,
premiers segments des antennes et élytres, maculés testacés.
Moore, 1972, ayant déplacé Trechiella leai (Sloane, 1920) dans le genre
Tasmanotrechus, il ne reste plus, pour ce genre, que deux espèces, dont
l’une (Trechiella subornatella (Blackburn, 1901)) possède un organe
copulateur très particulier (que Jeannel n’avait jamais pu étudier) et
l’autre (Trechiella queenslandica Moore, 1972) possède un organe
copulateur qui n’a jamais pu être étudié du fait que le seul spécimen
connu soit très immature. Nous donnerons cependant les principales
caractéristiques distinctives des Trechiella tout en émettant des réserves
quand à la validité de Trechiella queenslandica Moore, 1972.
Pronotum : subcarré, plus large à la base qu'au sommet, ses côtés très
peu arrondis, non sinués en arrière, la base un peu saillante. Disque peu
convexe, avec des traces de fossettes médianes. Fossettes basales
obsolètes. Soie pronotale postérieure absente, comme chez Sloanella.
Chorologie : Australie.
Long. : 4,00 à 4,60 mm. Largeur maximum 1,60 à 2,00 mm. Noir de
poix, avec la marge des élytres rougeâtre et une forme transverse
dentelée testacée sur le tiers postérieur des élytres, les antennes
roussâtres, leur premier article et les pattes testacées.
Tête : allongée, les yeux un peu plus longs que les tempes. Lignes
orbitaires parallèles. Languette très saillante et conique (1/2 de la
longueur des paraglosses), avec 2 grandes soies médianes divergentes et
3 soies de chaque côté (2 grandes et 1 plus petite). Paraglosses très
grêles et peu arqués. Labium libre à dent unifide, assez large, arrondie
et saillante. Labre avec 6 soies alignées.
Pronotum : à peine plus large que long, la base nettement plus large
que le sommet, les côtés peu arqués, non sinués en arrière, les angles
postérieurs obtus, non dentés.
Elytres : excepté la 1ère, toutes les stries sont effacées. Strie récurrente
plus profonde et accrochée à l’apex. 2 pores discaux assez grands.
Tâches moins précises.
Long. : 2,90 à 3,20 mm. Largeur maximum 1,10 à 1,20 mm. Couleur
fauve. Appendices et apex testacés.
Figure 125 – 1., Mimanillus gracilis Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Long. : 2,90 à 3,20 mm. Largeur maximum 1,10 à 1,20 mm. Couleur
fauve. Appendices et apex testacés.
Long. : 3,00 à 3,40 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,40 mm. Noir
brillant, fémurs, palpes et élytres maculés testacés. Antennes, tibias et
tarses noirâtres.
Long. : 3,00 à 3,40 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,40 mm. Noir
brillant, fémurs, palpes, et élytres maculés testacés. Antennes, tibias et
tarses noirâtres.
Elytres : très semblables à ceux du genre Eutrechus mais ici avec des
lunules apicales en plus. Non rebordés à la base, avec 3 pores discaux.
Strie récurrente contre l’apex. Ailes vestigiales.
Long. : 3,50 à 3,90 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Noir.
Pattes, palpes, premiers segments des antennes et lunules élytrales
subapicales (quand présentes) testacés fauve. Espèce proche de
Mimotrechus australiensis en beaucoup de points mais plus large. Les
appendices relativement longs.
Long. : 2,90 à 3,20 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,40 mm. Noir
brillant. Gouttière marginale du pronotum, fémurs, palpes, premiers
segments des antennes et les élytres maculés testacé. Les autres
appendices fauves foncés à noirâtres.
Long. : 2,80 à 3,20 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,30 mm. Couleur
noirâtre foncé. Pronotum plus clair. Les appendices testacés fauves.
Tête : avec les yeux convexes, non saillants, les tempes fortement
convexes.
Pronotum : plus large que long, la base un peu plus étroite que le
sommet ; côtés arrondis en avant, sinués en arrière, la gouttière
marginale assez large. Angles postérieurs droits ; fossettes basales
petites et assez profondes.
Type : Trechus carteri Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p.
147. – Sloanella carteri Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille,
p. 91. Type : Tasmanie du nord, montagne de Cradle (Carter & Lea).
(Holotype mâle ?) : In coll. Australian Museum, Sydney & Jeannel.
Long. : 3,20 à 3,40 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Ovale,
convexe, très brillant. Noir avec les bords du pronotum, la marge des
élytres et la suture rougeâtres, une tâche en lunule subhumérale contre
le bord externe et de vagues tâches subapicales testacées, les antennes
et les pattes testacées rougeâtres. Pattes courtes, à tarses relativement
courts.
Tête : robuste, à cou très épais ; les yeux peu saillants, pas plus longs
que les tempes, celles–ci presque parallèles. Antennes grêles, un peu
épaissies au sommet.
Pronotum : étroit, à peine plus large que long, ses côtés peu arqués, la
base aussi large que le sommet, un peu saillante, les angles postérieurs
émoussés, la gouttière marginale étroite. Fossettes basales étroites et
allongées.
Elytres : très convexes, en ovale allongé, les épaules effacées, les stries
profondes, régulières, ponctuées, les interstries très convexes. Strie
récurrente apicale droite profonde, cessant brusquement en avant dans
une fossette. Pas d'anastomose des stries au niveau des pores discaux
qui sont placés sur le 3ème interstrie. Soie antérieure du triangle apical
peu éloignée de l'apex.
Elytres : non rebordés à leur base jusque vers l’intérieur de la 4ème strie.
Strie récurrente fortement liée à l’apex. 3 pores discaux, les 2 antérieurs
larges, foveiformes, le postérieur petit. Ailes vestigiales.
Trechus castelnaui Sloane, 1920, Proc. Lin. Soc. N.S.W., 45, p. 146 ;
Type : in coll. Australian Museum, Sydney. – Sloanella castelnaui
Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 89 ; Type : Australie,
Victoria, massif Dividing, Marysville (Sloane). (=f. fasciatus Moore,
1972, Austr. Journ. Zool., Supp. XVIII., p. 49). ; Type : Australie.
Long. : 3,40 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,40 à 1,80 mm. Tête,
disque des élytres, pronotum, tibias, tarses, et antennes noirâtres.
Fémurs, palpes, premiers segments des antennes, mandibules, base et
LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
320 NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III
Tête : petite, les yeux peu saillants, un peu plus longs que les tempes
qui sont à peine convexes.
Pronotum : transverse, très peu convexe, ses côtés peu arqués, la base
saillante, les angles postérieurs arrondis, la gouttière marginale très
élargie en arrière, les fossettes basales larges et superficielles.
Figure 131 – 1., Bothynotrechus lynx Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Long. : 3,80 à 4,40 mm. Largeur maximum 1,60 à 1,90 mm. Couleur
testacée fauve. Tête, antennes, excepté les premiers segments, les côté
de l’abdomen et les macules élytrales, noirâtres. Les lunules humérales
et postmédianes plus pâles.
Long. : 4,00 à 5,00 mm. Forme générale robuste ; glabre, noir de poix.
Pattes robustes. Les tibias antérieurs droits, grêles, sillonnés fortement
sur la face externe, glabres sur la face antérieure. Tarses grêles ; les
antérieurs avec les deux premiers articles bien dilatés en dedans et
dentés chez les mâles. Pas d'expansion ventrale du 4ème article.
Tête : arrondie, petite, à cou épais ; les yeux grands, les tempes courtes,
convexes. Sillons frontaux complets, normaux. Antennes assez courtes,
épaissies au sommet. Labre transverse et échancré. Mandibules
robustes, peu arquées, presque droites, la pointe mousse et épaisse ; le
rétinacle gauche simple, mais très gros et obtus, le droit très peu
saillant, très étalé, bituberculé ; dent prémolaire anguleuse ; mola droite,
allongée, occupant presque la moitié du bord masticateur. Palpes
maxillaires grêles, le dernier article conique, aussi large à la base que
l'avant–dernier et un peu plus long que lui, l'avant–dernier non renflé,
glabre. Prébasilaire avec un rang de 4 soies. Labium libre à dent
médiane bifide, les épilobes aigus. Languette de forme très particulière,
très large, avec le bord libre non saillant, aussi large que le fond de
l'échancrure du labium. Les deux grandes soies s'insèrent sur une sorte
LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
324 NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III
Organe copulateur : il peut être très gros, très épais avec le bulbe
basal assez globuleux, ou très petit mais toujours épais. L'orifice basal
est petit, faisant face vers le côté apical. Sommet terminé en bec plus ou
moins développé. Styles (paramères) larges, arrondis, parfois
triangulaires, armés de 4 soies à l’apex. Sac interne de type Dentirugula
nov., avec des épines très chitinisées et très nombreuses dans toute la
moitié apicale, au milieu desquelles se trouve en général une pièce en
forme de cylindre.
Long. : 4,50 à 5,50 mm. Largeur maximum 2,1 à 2,40 mm. Robuste,
brun de poix à reflets bronzés, la tête, le pronotum et la marge des
élytres un peu rougeâtres, les antennes, les pièces buccales et les pattes
testacées.
Tête : petite, avec les yeux peu saillants, à peu près de même longueur
que les tempes, celles–ci planes, peu rétrécies en arrière. Mandibule
droite avec le rétinacle bituberculé. Dent prémolaire anguleuse. Labium
LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
326 NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III
Elytres : peu convexes, les 6ème et 7ème stries effacées. Plus grande
largeur vers le milieu. 1ère soie discale au niveau du 3ème fouet de la
série ombiliquée, sur l’anastomose (en X) des 3ème et 4ème stries. La
deuxième après le milieu.
Organe copulateur : très grand, très épais et arqué ; le bulbe basal est
très volumineux ; la pointe peu atténuée se termine brusquement par un
petit bec large et court. L'armature du sac interne est longue,
cylindrique et formée de dents resserrées. Elle occupe plus de la moitié
de la longueur du lobe médian. Styles (paramères) courts et massifs
avec 4 soies apicales.
Long. : 4,00 à 4,50 mm. Largeur maximum 1,70 à 2,00 mm. Similaire à
Trechimorphus diemenensis et Trechimorphus apterus concernant sa
couleur et son aspect général, mais cette espèce possède des élytres peu
iridescents, avec seulement 1 soie discale. La soie antérieure du triangle
apical dévoie la 3ème strie. Les appendices sont minces. Les ailes sont
vestigiales.
Long. : 4,20 à 4,60 mm. Largeur maximum 1,80 à 2,00 mm. Très
proche de Trechimorphus brunneus mais les stries élytrales sont moins
marquées et plus crénelés. Ailes vestigiales.
Long. : 3,80 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,60 à 1,80 mm. Noirâtre.
Dessus de la tête, marges du pronotum, fémurs, mandibules, les
premiers segments des antennes et le dessous de couleur fauve.
Pronotum : transverse, environ 1,4 fois plus large que la tête. La base
est tronquée et plus large que l’apex. Ce dernier est échancré. Les côtés
sont fortement arrondis sur la moitié antérieure, puis obliquement
contractés vers la base. Angles antérieurs saillants. Les postérieurs
obtus bien marqués et infléchis. Impressions basales larges et
profondes. Gouttière marginale large et légèrement explanée vers la
base. Les 2 soies pronotales sont présentes.
Organe copulateur : très petit et très simple. Lobe médian peu arqué,
ouvert sur le dessus, presque sur toute la moitié apicale. Apex moins
pointu que chez les autres espèces. Styles (paramères) étroits avec 4
soies apicales étalées.
Long. : 4,50 à 5,20 mm. Largeur maximum 1,70 à 2,00 mm. Similaire à
Trechimorphus diemenensis concernant sa couleur et son aspect
général, mais cette espèce est moins iridescente. Les pattes et les
LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III 333
antennes sont nettement plus courtes. Les élytres sont moins amples et
les ailes sont de type vestigial (constant).
l’habitus n’a été réalisé par Moore (1972) sauf pour l’espèce Eutrechus
otwayensis Moore, 1960 ci-dessous.
Chorologie : Australie.
Long. : 4,30 à 5,10 mm. Largeur maximum 1,80 à 2,20 mm. Espèce
foncée, noire. Les fémurs, palpes, premiers segments des antennes et le
dessus des élytres testacés. Tibias, tarses, bords du pronotum et
dessous, couleur fauve.
Elytres : amples et globuleux. Une seule soie discale est visible sur le
dessin de Moore (1972). Elle est implantée au niveau et entre le 3ème et
le 4ème fouet huméral de la série ombiliquée, sur la 3ème strie. La soie
antérieure du triangle apical entre et à l’extrémité des 2ème et 3ème stries.
Pronotum : transverse, bien plus étroit que les élytres. Les côtés peu
arrondis, angulaires au 1/3 antérieur. Base plus large que le sommet.
Gouttière marginale large, un peu plus vers la base. Angles postérieurs
obtus et armés de la soie postérieure.
Figure 138 – 1., Eutrechus otwayensis (Moore, 1960). Habitus. 2., Organe copulateur.
Cette espèce est connue d’un seul mâle en mauvais état qui n’a jamais
été étudié par Jeannel, 1927 (mais par Moore en 1972).
Long. : 5,50 mm. Largeur maximum 2,50 mm. Plus large que les autres
espèces représentatives du genre, mais la couleur et les autres détails de
l’habitus sont semblables.
Figure 139 – 1., Eutrechus gippslandicus (Sloane, 1923). Elytres. 2., Pronotum.
Long. : 4,20 à 5,10 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,20 mm. Très
proche d’Eutrechus otwayensis.
Trechus coxi Sloane, 1911, , Proc. Linn. Soc. N.S.W., XXXV, p. 842.
In Coll. National Museum of Victoria. – Sloanella coxi Jeannel, 1927,
Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 91 ; Type : Australie, Nouvelle
Galles du Sud, Dorrigo (Cox). In coll. Sloane & Jeannel. – 1920, Proc.
Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 144.
Long. : 4,00 à 4,30 mm. Largeur maximum 1,80 à 2,00 mm. Similaire à
Eutrechus otwayensis par sa couleur et son aspect général, mais plus
petit, très large et peu convexe. Noir de poix avec la marge du
pronotum et des élytres, les antennes et les pièces buccales rougeâtres.
Les pattes et deux tâches sur les élytres testacées. Une tâche
subhumérale en forme de lunule, partant du bord externe et une forme
dentelée subapicale. Pattes grêles, les tarses postérieurs particulièrement
allongés, aussi longs que les 4/5 du tibia.
Tête : assez large, avec les yeux très saillants, 3 fois aussi longs que les
tempes. Languette très saillante, mais large, non conique comme chez
les autres espèces du genre. Antennes grêles et courtes.
Pronotum : très transverse, plus de 1,5 fois aussi large que long, sa
base bien plus large que le sommet, rectiligne, ses côtés arqués en
avant, droits en arrière, non sinués, les angles postérieurs grands, obtus,
nets, la gouttière marginale très large, surtout à l’apex. Disque plan, les
fossettes basales profondes, écartées des angles postérieurs.
Elytres : très amples, peu convexes, à peine 1,3 fois aussi longs que
larges, les stries fines et très superficielles, lisses, les interstries plans.
Strie récurrente apicale droite, profonde, terminée brusquement en
avant. 2 pores discaux très petits. Les stries moins marquées, seulement
la strie suturale est bien visible.
Aemalodera (genus) Solier, 1849, Gay Hist. fis. pol. de Chile, Zool. IV,
p. 150 ; Type : Aemalodera dentimaculata Solier. – Lacordaire, 1854,
Gen. Col., I. p. 370. Omalodera Blanchard, 1853, Voy. au Pôle Sud,
Zool. IV, p. 14, pl. I, fig. 10 et 11. – Homalodera Gemminger &
Harold, 1868, Cat. Col. I, p. 389. Fairmaire, 1888, Miss. scient. Cap
Horn, Ins. (Di), p. 18 ; Type : centromaculata Solier. – Homalodera
Gemminger & Harold, 1865, Cat. Col., I, p. 38. – Fairmaire, 1888,
Miss. se. Cap Horn, Ins., (Di), p. 18. Jeannel, 1927, l'Ab., XXXIII, p.
14.
2ème, ce dernier aussi long que les 3ème et 4ème ensemble. Pubescence des
tarses courte, l'onychium glabre. Tarses antérieurs avec les 2 premiers
articles dilatés, anguleux et sillonnés sur la face dorsale chez les mâles.
Tête : petite, arrondie, le cou rétréci, les yeux très grands et saillants,
les tempes obliques et très courtes. Sillons frontaux complets, mais
superficiels. Antennes filiformes, assez longues, à articles moyens et
cylindriques. Labre carré ou subcarré, petit, à bord libre non échancré.
Mandibules courtes et larges, leur bord externe très arrondi, les dents
obtuses, peu saillantes ; terebra gauche saillante et tranchante ; rétinacle
gauche simple, le droit plus grand, vaguement bituberculé ; dent
prémolaire conique, saillante ; mola assez longue, occupant presque la
moitié du bord masticateur. Maxilles courtes et ramassées, le palpe
court et épais, le dernier article très épais, vaguement conique, mais à
sommet très arrondi, l'avant–dernier article glabre. Labium soudé au
prébasilaire, sans trace de suture. 6 soies au prébasilaire. Lobes du
labium peu explanés, épilobes courts et obtus, dent médiane simple ou
tronquée. Palpes labiaux très courts, l'avant dernier hérissé de 4 soies, le
dernier gros et épais, à sommet arrondi. Languette de forme spéciale,
très chitinisée, allongée, parfois parallèle ou encore élargie au sommet ;
son bord libre, peu convexe, porte 2 grandes soies médianes et de 3 à 6
petites soies de chaque côté. Paraglosses très courts, très larges,
lamelleux, arqués en dedans. Lignes orbitaires convergentes en avant.
Pronotum : transverse, à base très large, les côtés non sinués, le disque
très aplati. La gouttière marginale est très large, très élargie en arrière ;
la base transverse avec sa partie médiane saillante en arrière. Le sillon
basal continué latéralement par la gouttière marginale. Disque avec
deux fossettes médianes ; l'impression basale faible, pas de fossettes
basales. La soie pronotale antérieure vers le 1/5 antérieur, absente chez
Homalodera dentimaculata. La soie postérieure sur l'angle postérieur,
dans la gouttière.
Chorologie : Chili.
Long. : 4,00 mm. Aptère. Testacé, les élytres en ovale assez régulier,
peu élargis en arrière. Testacé pâle, parfois rembruni sur la tête et le
pronotum et avec une tâche transverse, après le milieu, brune et
dentelée sur le disque des élytres.
LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III 343
Tête : avec les yeux relativement petits, trois fois aussi longs que les
tempes qui sont assez développées. Antennes relativement épaisses,
atteignant le tiers basal des élytres. Dent du menton large et tronquée,
très peu saillante ; languette trapézoïdale, non élargie à son bord libre ;
palpes très courts et très robustes. Lignes orbitaires convergentes.
Pronotum : aussi large à la base qu'au sommet, les côtés plus ou moins
arrondis, le disque relativement peu déprimé, un peu convexe. les
gouttières larges et profondes. Pas de soie pronotale antérieure.
Figure 144 – Organes copulateurs. 1., Homalodera dentimaculata var. monticola Jeannel,
1962 (pour information). 2., Homalodera limbata brunneipennis Jeannel, 1962. 3.,
Homalodera limbata brunneipennis Jeannel, 1962 de Pedro.
dorsal assez loin des autres chez le type. 3 soies apicales. Armature du
sac interne bien développée proche du type Dentirugula nov. occupant
le 1/3 de la longueur de l'édéage.
Homalodera limbata Solier, 1849, Gay, Hist. fis. pol. Chile, Soll. IV, p.
152 ; Type : Valdivia. In coll. Mus. Paris. – Blanchard, 1853, Voy. Pôle
Sud, Zool. IV, p. 14, pl. 1, fig. 10. – Jeannel, 1927, l'Ab., XXXIII, p.
19, fig. 344 à 350. – var. fumosa Solier, 1949, Gay, Hist. fis. pol. Chile,
Soll. IV, p. 152 ; Type : Chili, province de Valdivia (=Nuble), San
Carlos (Gay). In coll. Mus. Paris. – Subsp. brunneipennis, Jeannel,
1962, Biol. Amer. Austr., p. 546. ; Type : île Chiloe, Chepu. In coll.
Musée de Santiago ; paratype in coll. Muséum de Paris.
Long. : 5,00 à 5,50 mm. Ailé, les élytres très amples, 4 fois aussi longs
que le pronotum et très élargis en arrière. Testacé rougeâtre,
généralement rembruni, soit le disque plus pâle que la bordure du corps
(limbata s.str.), soit au contraire la bordure du corps et la suture plus
claires que le disque des élytres (var. fumosa).
Tête : petite, avec les yeux très grands, très saillants, 4 à 5 fois aussi
longs que les tempes. Antennes grêles, dépassant le tiers basal des
LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III 347
élytres, le 2ème article plus long que la moitié du 4ème, le 2ème et le 3ème
subégaux, cylindriques. Dent du labium tronquée, mais plus saillante
que chez l'espèce précédente ; languette très allongée, étroite, élargie à
son extrémité libre, le bord libre convexe, avec 3 petites soies de
chaque côté et 2 très grandes soies au milieu. Paraglosses courts et
arqués. Lignes orbitaires convergentes.
Pronotum : déprimé, peu transverse, les côtés arrondis dans leur moitié
antérieure, les angles postérieurs émoussés, la gouttière large et
explanée, très large à la base. Soie pronotale antérieure bien
développée. La base plus large que le bord antérieur. 2 fossettes
basales.
Elytres à stries fines mais avec les interstries un peu convexes. Brun de
poix luisant avec la marge des élytres finement roussâtre, la région
périscutellaire déprimée. Organe copulateur à bulbe basal plus
brusquement coudé.
Figure 147 – 1., Homalodera testacea Jeannel, 1962. Habitus. 2., Subsp. depressa
Jeannel, 1962. 3., Organe copulateur d’Homalodera testacea Jeannel, 1962.
4., Organe copulateur d’Homalodera testacea depressa Jeannel, 1962.
Tête : petite avec les yeux grands et saillants. 4 à 5 fois aussi longs que
les tempes. Tête en général très semblable à celle d’Homalodera
limbata.
Base du pronotum plus large, les côtés encore moins arrondis. Les stries
des élytres fines, mais nettement ponctuées. Organe copulateur très
grand, mais moins épais, étranglé après le bulbe, tubulaire (comme une
trompe) et avec l'apex infléchi vers le côté ventral. Styles (paramères)
armés de 2 soies apicales.
Figure 148 – 1., Homalodera centromaculata Solier, 1849. Habitus. 2., Palpe, languette
et labium. 3., 4., 5., 6., Organe copulateur d’Homalodera centromaculata Solier, 1849 et
ses variantes. 7., Sac interne d’Homalodera centromaculata Solier, 1849.
Long. : 5,50 à 6,50 mm. Ailé. Forme générale très analogue à celle de
Homalodera limbata. Noir bronzé ou brunâtre bronzé brillant, la marge
du pronotum et celle des élytres roussâtres, les élytres avec une grande
tache jaunâtre à cheval sur la suture, tantôt bien limitée (forme typique),
tantôt sans contour net, comme délavée (var. discoidalis). Ou encore
plus pâle avec toute la région suturale, la marge des élytres, les
antennes et les pattes testacées (var. suturata). Antennes fines et
longues, atteignant le tiers antérieur des élytres.
Tête : avec les antennes plus longues et plus grêles que chez
Homalodera limbata, les articles 3 et 4 plus allongés, le 3ème est 2 fois
aussi long que le 2ème. Dent du labium saillante, unifide et anguleuse.
La languette avec 2 grandes soies et 5 à 6 petites soies de chaque côté
sur le bord libre. Paraglosses très courts et assez épais.
Elytres : très amples, déprimés, les stries fines et non ponctuées, les
interstries un peu convexes, formant comme des traces de côtes. La plus
grande largeur après le milieu.
(55°50' lat. S), près du faux Cap Horn (Hyades & Hahn). Ile Navarin,
Puerto Williams (54°56' lat S), plusieurs ex. à stries particulièrement
effacées et interstries plans (Kuschel, 1959).
Ailé. Déprimé, avec les élytres très amples. Yeux très grands ;
mandibules obtuses, labium soudé à dent entière. Pronotum à sillon
prébasal continué par la gouttière marginale. Elytres avec une striole
juxtascutellaire et une strie récurrente, la striation effacée. Tibias
antérieurs grêles, non sillonnés, glabres sur la face antérieure. Tous ces
caractères sont les mêmes que ceux des Homalodera, mais les suivants
évoquent les Trechisibus. Sillons frontaux profonds et non superficiels.
Pronotum pas plus large à la base qu'au bord antérieur, pas plus large
que la tête, avec des fossettes basales peu profondes, mais nettes.
Elytres avec 3 soies discales, sur le 4ème interstrie tout contre la 3ème
strie ; l'extrémité antérieure de la gouttière marginale forme une crosse
humérale dont le bout est fermé par un crochet, comme chez les
Trechisibus.
Pronotum : presque aussi long que large, pas plus large que la tête,
aussi large en arrière qu'en avant, les côtés de la base à peine échancrés,
les angles postérieurs droits et vifs.
Trechicomimus Mateu & Nègre, 1972, Nouv. Rev. Ent. II, p. 63. ; Type
: Trechicomimus aphaenops Mateu & Nègre, 1972 (=Trechomimus,
quelquefois erreur d’orthographe).
Trechicomimus aphaenops Mateu & Nègre, 1972, Nouv. Rev. Ent., II,
p. 63. ; Type : Chili (sud), Cordillera de la Costa, près de Mehuin
(Franz). Un mâle. In Coll. Franz & Institut f. Bodenforschung, Vienne.
Tête : avec des yeux petits et effacés, assez étroite, le cou épais, sillons
frontaux longs et parallèles. Ils divergent seulement en arrière.
Pronotum : régulièrement arrondi sur les côtés, 1 fois 1/4 plus large
que long, les angles postérieurs droits, la gouttière étroite en avant et
s'élargissant progressivement en arrière où elle est explanée, avec les
bords légèrement relevés, la base rectiligne sur les côtés, la partie
médiane formant une légère saillie arrondie.
Figure 150 – 1., Trechicomimus aphaenops Mateu & Nègre, 1972. Habitus.
2., organe copulateur.
Elytres : pas de soies discales. Seule la soie apicale de la 3ème strie est
présente, les 2 autres petites soies du triangle apical également mais
sans que l’on puisse distinguer la soie postérieure chez cet exemplaire.
Série ombiliquée normale avec le 6ème et le 8ème fouets très longs.
Trechicomimus suturalis Uéno, 1977, Bull. Nat. Sc. Mus. Tokyo, A, III,
p. 113. ; Type : Chili central. San Alfonso, près de Caramâvida,
Arauco. Holotype femelle. Paratype : 1 femelle (Flint & Barria, 1969).
In coll. Entomology Department, National Museum of Natural History,
Smithsonian Institution, Washington. Paratype in coll. National Science
Museum (Nat. Hist.), Tokyo.
Le corps est plutôt allongé et complètement glabre sur son côté dorsal.
Aptère. Couleur sombre rougeâtre marron, luisant et faiblement irisé,
surtout sur les élytres. Palpes et segments apicaux des antennes plus
clairs que les autres appendices. La surface ventrale est glabre et lisse.
Le sternite anal avec 2 paires de soies sexuelles chez la femelle. Pattes
assez massives et assez longues. Protibias légèrement dilatés vers les
sommets, chacun avec un sillon externe, presque glabre sur la face
antérieure, quelques poils microscopiques près de l'apex. Tarses assez
épais, le 4ème segment avec l’apophyse ventrale hyaline.
Tête : assez grande, aussi longue que large et déprimé sur le dessus.
Front légèrement convexe et lisse. La moitié antérieure des régions
supraorbitales est plus ou moins déprimée, inégale et obtusément
carénée le long des sillons frontaux. Soies supraorbitales situées sur des
lignes divergentes postérieurement, l’antérieure est fovéolée. Sillons
frontaux profonds, larges et légèrement recourbés avant le niveau de la
marge postérieure des yeux, non angulaires, simplement légèrement
divergents vers le clypeus. Microsculpture bien nette, variable dans la
forme selon les zones et quelquefois partiellement effacée, bien que
composée en grande partie de larges mailles polygonales sauf sur la
constriction de cou où elle est formée par des lignes transversales. Yeux
assez grands mais plats, tout à fait glabres. Tempes glabres, environ 3
fois aussi longues que les yeux, légèrement convexes près de la
constriction de cou. Labre transverse simplement émarginé à l’apex.
Mandibules minces. Labium libre avec une large dent simple dans
l’émargination apicale. Prébasilaire avec 6 soies. Segments des palpes
courts et assez épais, l’avant-dernier largement dilaté à l’apex, les
apicaux subconiques. Les antennes courtes et relativement grêles,
subfiliformes, atteignant le 1/5 basal, avec le segment 2 aussi long que
le 4 et légèrement plus court que le 3. Les segments 7 et 10 chacun
oblongs subovales, 2 fois aussi longs que larges, le segment terminal
légèrement plus long.
Pronotum : relativement petit, plus large que la tête, plus large que
long, sa plus grande largeur un peu avant le milieu et plus fortement
contracté vers l’avant que vers l’arrière. PW/HW 1,44 à 1,48, PW/PL
1,20 à 1,24, PW/PA 1,55 à 1,56, PW/PB 1,24 à 1,26. Disque convexe
bien que plus ou moins déprimé. Microsculpture composée de lignes
transversales assez irrégulières et partiellement effacées, quelquefois
avec une formation en mailles transversales. Les côtés modérément
arqués vers l’avant, moins après le milieu et légèrement et très
brièvement sinués juste avant les angles postérieurs, qui sont presque
rectangles bien qu'émoussés aux extrémités. Soies pronotales normales.
Les angles antérieurs émoussés et à peine saillants, bien que distincts.
La base est plus large que l'apex, PB/PA 1,23 à 1,26, ses parties
latérales étant presque perpendiculaires au sillon médian. Celui-ci est
bien imprimé sur le disque. Il s'élargi et s'approfondi près de la base.
L'impression transversale apicale a presque disparu, elle reste un peu
ridée longitudinalement. L'impression transversale basale est
interrompue au milieu, fusionnant latéralement avec les fossettes
basales qui ne sont pas très grandes mais profondes et lisses au fond. La
région basale très étroite et lisse.
Elytres : ovales, avec leur plus grande largeur vers le milieu. Disque
déprimé et modérément convexe sur les côtés et dans la partie apicale.
EW/PW 1,43 à 1,45, EL/EW 1,45 à 1,46. Microsculpture en mailles
transversales partiellement effacées. Les épaules sont effacées, avec la
frontière préhumérale non recourbée vers l'intérieur. Stries presque
toutes effacées. Seulement la trace des 3ème et 4ème stries est visible près
de l'apex. La 8ème visible près des groupes moyens et apicaux des fouets
de la série ombiliquée. Striole juxtascutellaire distincte mais courte.
Striole apicale bien imprimée et assez longue, dirigée vers la 5ème strie.
Carène apicale saillante. Soies discales absentes. Soie préapicale située
à l’anastomose apicale de la 2ème et 3ème strie, presque aussi loin de
l'apex que de la suture et plus près de la striole apicale que de la suture.
Soie interne, externe et apicale présentes. Les 4 fouets huméraux de la
série ombiliquée agrégés et implantés à égale distance l’un de l’autre.
Nothotrechisibus (genus) Uéno, 1971. Bull. Nat. Sc. Mus. Tokyo, XIV,
4, p. 555. ; Type : Trechisibus (s. str.) hornensis Fairmaire, 1885, Ann.
Soc. ent. Fr., (6) V, p. 41 ; Type : Chili, Baie Orange. In coll. Muséum
de Paris. – 1888, Miss. scientif. Cap Horn, VI, Ins., p. 22 (ou 55). –
Champion, 1918, Ent. monthly Mag., LIV, p. 44. – Jeannel, 1920, Ann.
Mag. nat. Hist. (9), V, p. 103. – 1927, L'Ab., XXXIII, p. 47. – T.
wienckei Rousseau, 1900, Ann. Soc. ent. Belg., XLIV, p. 168 (ou
p.108) ; Type : île des Etats In coll. Mus. Bruxelles. – 1906, Exp.
antarct. Belge, Zool., Col., p. 20, pl. I, fig. 2, 6. – Subsp.
brunswickensis Jeannel, 1961, Rev. fr. d'Ent., XXVIII, p. 6 ; Type :
Chili, Punta Arenas. In coll. Straneo ; paratype in coll. Muséum de
Paris. In coll. Nègre.
Long. : 5,50 mm. Couleur marron noir ou noirâtre, avec les appendices
marrons foncés ; le corps antérieur étroit avec les élytres ovales et
grands. La surface est glabre sur les côtés tant dorsaux que ventraux.
LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III 361
Tête : grande, avec les sillons frontaux entiers et profonds qui sont
faiblement arqués et non angulaires au milieu. Soies supraorbitales
normales. Yeux petits bien que légèrement plus longs que les joues,
légèrement convexes et recouverts d’une pubescence microscopique qui
peut être vu seulement chez les exemplaires frais, à fort grossissement.
Tempes légèrement convexes avec quelques poils. La constriction de
cou est profonde sur les côtés. Labre transversal, plutôt profondément
émarginé à l'apex. Mandibules assez massives, chacune avec une dent
prémolaire assez distincte. Labium non fusionné. Sa dent large et bifide.
Prébasilaire avec 6 soies. Ligula subcarrée avec 2 longues soies
médianes et 6 soies latérales plus courtes. Paraglosses longs, étroits et
arqués. Palpes assez épais. L’avant-dernier segment légèrement dilaté à
l’apex, plus long que le segment apical du palpe labial. Antennes assez
courtes, subfiliformes.
Elytres : ovales, avec les épaules effacées. Stries très peu profondes et
peu marquées, bien qu’elles soient toutes plus ou moins visibles, seule
la 1ère strie est moins imprimée après le milieu. Striole juxtascutellaire
présente mais superficielle. Striole apicale profonde, libre à l’extrémité
antérieure et dirigée vers la 5ème strie. La 3ème strie avec 2 soies discales.
La soie préapicale implantée plus ou moins loin de l'apex et souvent sur
la 3ème strie, un peu avant l’anastomose apicale des stries 2 et 3.
Interstrie 7 avec au moins une soie discale sur la 3ème strie. Chez la
Subsp. brunswickensis, il y a une soie discale supplémentaire sur les
interstries 1 (ou 2), 5 et 7, l’externe apicale absente. Les fouets de la
série ombiliquée irrégulièrement implantés et non agrégés, bien que
Long. : 5,50 mm. Grêle, avec les élytres ovales, peu convexe. Noir de
poix brillant, avec les antennes, les palpes et le dessous du corps
rougeâtre, le premier article des antennes, la base du second et les pattes
testacés. Téguments finement alutacés. Pattes grêles.
Tête : un peu plus longue que large, aussi large que le pronotum, les
sillons frontaux parallèles, lisses, assez écartés, les yeux peu saillants à
peu près de même longueur que les tempes. Antennes épaisses, ne
dépassant pas le quart basal des élytres, l'article II un peu plus court que
le 4ème. Mandibules allongées, saillantes ; dent du labium peu saillante.
Lignes orbitaires divergentes.
Pronotum : à peu près aussi long que large, rétréci à la base, les côtés
peu arqués en avant, sinués en arrière, les angles postérieurs obtus mais
vifs, la base rectiligne ; gouttière marginale large en avant, rétrécie en
arrière, fossettes basales larges et profondes, lisses.
Elytres : ovales, amples, peu convexes, mais non déprimés, les épaules
effacées, la gouttière marginale étroite et égale, la suture relevée en toit,
surtout en arrière, les stries toutes visibles mais très effacées, même la
suturale. Aptère. Métasternum très court, pas plus long que le pilier.
Pores discaux petits et pore apical antérieur placé assez en avant, à
égale distance de la carène et de la suture. Pas de pore apical externe
contre la carène.
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Comptes–rendus du
TOME III
Tribu des Homaloderini (1ère série)
N° ISSN : 1269-9152