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Modélisation de l’association
convertisseur-machine électrique pour la
bibliothèque de simulation des véhicules
VEHLIB.
Laboratoire de recherche :
11 Date de publication
12 Remarques
13 Résumé
Ce travail représente une contribution à l’élaboration de la bibliothèque de simulation
de véhicules VEHLIB. Il traite spécialement de l’organe machine électrique associée à
son convertisseur. Trois types de modèles sont identifiés et mis en œuvre sous
l’environnement Matlab Simulink. Le premier, de type énergétique statique, présente
un intérêt évident pour le temps de calcul sur des cycles longs mais ne reflète pas un
comportement fiable au niveau des variables physiques influentes (température,
variation de la tension continue, séparation des pertes, comportement dynamique …).
Le deuxième, de type électrique dynamique, représente une bonne fiabilité par rapport
aux phénomènes physiques mais nécessite un temps de calcul très long. Le troisième,
de type électrique quasi-statique présente un compromis fiabilité temps de calcul et
paraît particulièrement adapté à l’application de la simulation des véhicules.
Introduction ............................................................................................................................... 3
Chapitre I : Formalisme de modélisation de l’ensemble convertisseur-machine pour la
bibliothèque VEHLIB ............................................................................................................... 5
1. VEHLIB : bibliothèque de composants pour la simulation des véhicules ................................ 5
2. Présentation de l’ensemble convertisseur-machine selon le formalisme de VEHLIB............. 8
Chapitre II : Modèle énergétique quasi-statique pour tout type d’ACM .............................. 11
1. Le modèle énergétique statique .................................................................................................. 11
2. Synthèse du modèle amélioré sous Simulink ............................................................................. 12
3. Précision du modèle selon le maillage ........................................................................................ 16
Chapitre III : Modèle électrique dynamique.......................................................................... 17
1. Principe et utilisation................................................................................................................... 17
2. Modèle dynamique de L’ACM continu ..................................................................................... 17
3. Modèle dynamique de L’ACM asynchrone............................................................................... 21
4. Modèle dynamique de L’ACM synchrone à rotor bobiné ....................................................... 24
Chapitre IV : Modèle électrique quasi-statique ..................................................................... 27
1. Principe et utilisation................................................................................................................... 27
2. Modèle quasi-statique de L’ACM continu ................................................................................ 27
3. Modèle quasi-statique de L’ACM aynchrone ........................................................................... 31
4. Modèle quasi-statique de L’ACM synchrone............................................................................ 34
Chapitre V : Comparaison et validité des différents types de modèles.................................. 37
1. Comparaison des modèles électriques dynamique et quasi-statique : cas du moteur
asynchrone........................................................................................................................................ 37
2. Comparaison des modèles énergétique et électrique quasi-statique : cas du moteur à
courant continu ................................................................................................................................ 41
3. Récapitulatif : Avantages et inconvénients de chaque modèle ................................................ 42
Conclusion ............................................................................................................................... 45
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Rapport LTE n°0103 1
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Rapport LTE n°0103 2
Introduction
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Introduction
L’approche de la simulation par modélisation est désormais bien répandue dans le milieu
universitaire et industriel. Dans le domaine du transport, elle présente un intérêt économique
considérable étant donné le coût que représente la réalisation d’un prototype de véhicule et la
très grande complexité des architectures innovantes.
Le travail présenté ici traite de la modélisation, pour VEHLIB, d’un organe particulier du
véhicule qui est le moteur électrique associé à son convertisseur et sa commande. Ce moteur
peut représenter le composant principal de traction (cas d’un véhicule tout électrique ou
hybride série) comme il peut représenter un simple alternateur 12 V dans un véhicule
conventionnel. Le niveau de complexité requis pour modéliser cet organe dépend
essentiellement du type de simulation à effectuer, du temps de simulation toléré ainsi que de
la précision requise. On distinguera trois niveaux de modèles :
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Rapport LTE n°0103 3
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Rapport LTE n°0103 4
Chapitre I :Formalisme de modélisation de l’ensemble convertisseur-machine pour VEHLIB
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Rapport LTE n°0103 5
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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SS : Sous système
SS1
Sortie 1
Entrée Entrée
SS2 SS4 Sortie 1
Système SS3
Sortie 2
SS5 SS6
Sortie 2
Une étude prospective rapportée dans [Trigui 99] a montré que cet environnement est
particulièrement bien adapté aux objectifs du projet VEHLIB. En effet, cet étude a mis en
évidence les avantages suivants :
- un environnement favorable à une approche systémique grâce à une
interconnexion facile entre les systèmes ;
- la notion de bibliothèque de modèles qui permet de développer des applications
complexes en utilisant une logique de construction avec des parties
« préfabriquées », ce qui évite la redondance et la perte d’information dans le
travail ;
- une présentation qui, en respectant un certain formalisme, permet de comprendre et
de créer plus facilement des modèles de nouvelles architectures de véhicules ;
- une ouverture possible à d’autres langages de programmation : Des programmes
écrits en Fortran ou en C peuvent en effet être compilés et exécutés sous Simulink ;
- Implémentation facile sur des cartes pour un fonctionnement en temps réel (pour
banc d’essai ou prototype).
traimât suivis des premières lettres désignant le bloc dans lequel elle est calculée.
La couleur bleue claire est choisie pour distinguer ce type de variable. En
revanche, les variables nécessaires à la commande seront transmises par des fils
émanants de capteurs.
- les flux qui arrivent dans un bloc sont représentés par un bloc from (avec le vert
comme code de couleur). Ce bloc assure la liaison avec les blocs goto quand la
variable correspondante porte le même nom avec la syntaxe précisée plus haut.
Ainsi, seules les liaisons physiques entre les organes apparaîtront au premier niveau du
modèle, ce qui confère à celui-ci une certaine qualité de lisibilité, notamment dans le cas
d’une architecture complexe. L’introduction de la notion de capteurs permet de se rapprocher
de l’aspect commande des organes et de ne pas perdre de vue la faisabilité et le coût des
solutions étudiées.
La séparation, entre la simulation qui fournit les grandeurs utiles (effort et flux d’entrée et
de sortie), et le post-traitement qui établit les statistiques et les cumuls d’énergie, permet
d’avoir des sous programmes standards par organe.
Chaque sous ensemble de bloc (batteries, machines électriques …) contient les blocs de
base qui représentent un modèle plus ou moins complexe de l’organe correspondant. Un
« masque » du bloc permet d’associer à chaque organe le nom du fichier qui contient les
données pour renseigner le modèle. Des sorties vers l’environnement de travail permettent à
chaque bloc d’écrire l’évolution de ses grandeurs utiles dans le temps.
La synthèse d’un modèle complet de véhicule se fait par l’association dans une nouvelle
page Simulink de différents blocs pris dans la bibliothèque (voir exemples en annexes 1 et 2).
La modification d’un modèle dans la bibliothèque entraîne automatiquement sa remise à jour
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Rapport LTE n°0103 7
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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dans le modèle du véhicule. Cet option peut être évitée si on décide de rendre autonome un
modèle de véhicule, il suffit alors de supprimer ses liens avec la bibliothèque (break library
link).
Dans tout ce qui suit, on s’intéressera uniquement à l’organe moteur électrique associé à
son convertisseur de puissance et à sa commande. Le détail des autres organes fait l’objet
d’un autre document [Jeanneret 01].
Vp
Vp Vp
MAS MSY
MCC
Vn Vn Vn
Prochainement, d’autre types d’ACM seront étudiés tels que l’ACM synchrone à aimant
permanent et l’ACM à réluctance variable.
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Rapport LTE n°0103 8
Chapitre I :Formalisme de modélisation de l’ensemble convertisseur-machine pour VEHLIB
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cpl dem
Vp Cpl_arbre
Vn
ACM
1 1
cpl dem Cpl_arbre
wacm cacm
VITESSE
COEUR DU COUPLE
[Wacm_trans] iacm
From
MODELE COURANT
[Icont_acm]
2
Vp Goto
Sum2
3 uacm
Vn TENSION
Les grandeurs utiles d’entrée/sortie (tension, courant, couple et vitesse) sont écrits dans des
matrices au cours du calcul grâce aux blocs toworkspace dont le code couleur choisi est le
jaune.
En respectant ce formalisme, tous les types d’ACM seront interchangeables dans un modèle
de véhicule sous Simulink.
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Rapport LTE n°0103 9
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Rapport LTE n°0103 10
Chapitre II : Modèle énergétique quasi-statique pour tout type d’ACM
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1 1
cpl dem cacm Cpl_arbre
COUPLE
wacm
VITESSE Product1
[Icont_acm]
[Wacm_trans]
Product Goto
From
iacm
2
COURANT
Vp
uacm
3 Sum4
TENSION
Vn
Dans ce cas, la réponse du couple est instantanée et est identique à la demande et le calcul du
courant suppose une transformation parfaite de l’énergie (rendement unitaire avec
conservation de la puissance) selon l’équation :
ΓΩ
icont = (II.1)
U cont
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Rapport LTE n°0103 11
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Il est évident que ce type de modèle est extrêmement rapide en temps de calcul mais ne suffira
pas dans l’application à la modélisation des véhicules où toutes les pertes de la chaîne de
traction doivent être identifiées d’une manière assez précise.
Pour se rapprocher d’un comportement plus réaliste d’une ACM, plusieurs améliorations
peuvent être apportées :
dC
- La réponse du couple pourrait être limitée par un gradient maximum
dt
- Le couple maximum délivrable pourrait être limité par la tension continue
disponible
- Un rendement constant ou variable pourrait être introduit
1
Γ= Γref (II.2)
1+τΓs
ou τ Γ est le temps de réponse à 63 %.
Cette hypothèse ne devrait pas être irréaliste étant donné les performances des régulateurs
aujourd’hui.
Sous Simulink, cette réponse du couple peut être exprimée de deux façons :
Bien que la première solution permet de « casser » les boucles algébriques (boucles néfastes
dans les modèles Simulink à éviter, notamment dans les régulations), nous avons choisi la
deuxième solution pour sa rapidité.
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Rapport LTE n°0103 12
Chapitre II : Modèle énergétique quasi-statique pour tout type d’ACM
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Les frontières du domaine utile du moteur électrique et de son convertisseur statique sont
fixés physiquement par les limites de courant et de tension. Généralement, l’espace de
fonctionnement couple/vitesse d’une ACM peut être représenté comme dans le graphique de
la figure 7.
Couple
Imax2 1
2
Imax1
Pmax2
Pmax1
Vitesse
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Rapport LTE n°0103 13
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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η g ΓΩ
icont =
(II.4)
U cont
avec ηm et ηg les rendements respectifs en mode moteur et en mode générateur de l’ACM.
Pour s’affranchir de cette distinction, on peut considérer les pertes du moteur de façon à avoir
une seule équation algébrique continue du courant pour les deux modes à savoir :
ΓΩ + Pt
icont = (II.5)
U cont
où Pt désigne les pertes dans l’ACM.
De plus, la formulation en fonction des pertes permet de s’affranchir du fait qu’à vitesse nulle
ou couple nul le rendement est nul et conduit à des valeurs aberrantes du courant (équation
II.3).
C’est l’équation qui sera adoptée pour introduire les pertes dans le modèle énergétique de
l’ACM.
Une première approximation peut conduire à considérer un rendement constant du moteur
dans les deux modes, et donc des pertes directement fonction de la puissance. Il s’avère que
ceci est insuffisant étant donné l’amplitude de variation du rendement, notamment pour les
faibles vitesses et les faibles charges (fig. 10).
carte d'isorendement en %
150
100
50
90
50 80 93
85
Couple en Nm
70
0
50
-50 93
85 90
-100 80
70
-150
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
Vitesse du moteur en tr/mn
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Rapport LTE n°0103 14
Chapitre II : Modèle énergétique quasi-statique pour tout type d’ACM
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Couple
Frontières du domaine utile
Noeuds du maillage
1
Point de fonctionnement courant
Vitesse
Le calcul des pertes pour un point courant (ne se trouvant pas sur un nœud) est réalisé par une
fonction de Simulink (look up table) qui permet une interpolation linéaire entre les quatre
nœuds adjacents au point calculé.
Mux 1
VITESSE DE ROTATION ACM.J_mg
COUPLE
INERTIE Mux SUR L'ARBRE
1
Product2
COMMANDE SATUR
VARI |u|
limit
wacm Saturation variable grad cpl Abs
VITESSE
[Wacm_trans] Sum
iacm
From3 Table Cmax Table des pertes COURANT
cacm
Icont_acm
COUPLE
division Goto2
2 Table Cmin
TENSION P
3 Sum2 uacm
ACM.Masse_mg M_acm
TENSION N TENSION
MASSE
Goto3
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Rapport LTE n°0103 15
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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A noter que nous avons choisi de faire transiter l’inertie du moteur par la sortie couple (sortie
de ce fait multiplexée) afin de transmettre cette valeur à l’organe mécanique dans lequel
l’équation de la dynamique est résolue (selon l’architecture ça pourrait être la roue du
véhicule ou l’embrayage coté primaire ou secondaire). La masse de l’ensemble convertisseur-
machine est en revanche transmise par un goto au bloc bilan de masse (voir annexe 1).
Erreur
Maillage à 4C
Errmax
Maillage à 1C
0 1C 2C 3C 4C 5C 6C 7C 8C
Couple
Fig. 11 : Allure de l’erreur sur le courant selon la finesse du maillage en couple pour une
vitesse donnée.
On peut voir que, selon la finesse du maillage en couple (pas = 1C, 2C ou 4C), l’erreur
maximum (Errmax) peut varier considérablement. L’erreur étant due à l’interpolation linéaire,
cette variation dépendra du degré de non linéarité de l’élément modélisé (en l’occurrence ici
l’ACM).
L’étude [trigui 99] a signalé à titre indicatif et pour une ACM continue que pour avoir une
erreur maximum inférieure à 2 %, il faut avoir des tables de 200 points au minimum avec un
maillage plus fin à faible couple.
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Rapport LTE n°0103 16
Chapitre III : Modèle électrique dynamique
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1. Principe et utilisation
Le modèle électrique dynamique d’une ACM est décrit par les équations électriques en
régime dynamique du moteur et du convertisseur. C’est le modèle qui décrit le plus
fidèlement les comportements transitoires de l’ensemble. Il est souvent utilisé dans la
conception de la commande des moteurs électriques. Dans l’application aux véhicules
électriques et hybrides, ce type de modèle est nécessaire pour la simulation des régimes
transitoires dans l’association d’un moteur thermique et d’un moteur électrique par exemple.
Il permet aussi une simulation des stratégies de commande du moteur électrique lui même.
L’étude de ces stratégies présente une importance majeure dans ce domaine car la commande
à flux variable introduit un degré de liberté supplémentaire, et permet de réaliser une
commande optimisée en énergie.
Le choix de simulink pour le développement de nos modèles dynamiques permet de passer
aisément à une application temps réel grâce au système Dspace dont dispose le LTE (annexe
xx). En effet, après la phase de simulation utilisant ces modèles, les stratégies de commande
sont directement implantables dans le processus temps réel en utilisant le compilateur de
Dspace qui transforme un fichier simulink en un fichier directement chargeable dans les cartes
électroniques de commande.
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Rapport LTE n°0103 17
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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cour
V1
V1'
Cap Cour
r1
V1
2
ur Hacheur Induit
V1 niv 2
V1
3 1'
MOT CC
V2 Cap Tens v it
EXCIT SEP V1
V1' 1
NIV2
Cap vitesse Cpl_arbre
cour
V1 MCC NIV2
V1'
Cap Cour1
Hacheur Excit
niv 2
Les bloc bleus représentent les capteurs de courant, de tension, de vitesse ou de position. Ces
blocs sont créés pour indiquer sur les figures simulink le nombre et le type de capteurs
nécessaires à la réalisation de la commande, mais il ne contiennent aucune modélisation de
ces capteurs (l’intérieur des blocs est un simple aiguillage des entrées/sorties).
dI
U = E + RI + L Tension induit (III.1)
dt
dI e
U e = RI e + Le Tension inducteur (III.4)
dt
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Rapport LTE n°0103 18
Chapitre III : Modèle électrique dynamique
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Pour calculer le couple sur l’arbre du moteur, on déduit la chute de couple due au pertes fer et
au pertes mécanique selon l’expression suivante :
Ptmeca Ptfer
C arbre = C em − −
(III.5)
Ω Ω
Ce qui se traduit à l’intérieur du bloc moteur du modèle simulink par le schéma suivant :
Carbre cacm
Couple electromagnetique
Mux 1
Sum4 Couple
Mux sur l'arbre
Cple prte meca
GMP1.J_mg
Cple prte f er
INERTIE
Fig. 13 : Traduction en blocs simulink de la chute de couple due aux pertes fer et mécanique.
Ces pertes sont identifiées expérimentalement et codées sous des formes empiriques en
fonction des paramètres dont elles dépendent (vitesse pour les pertes mécanique et
vitesse+flux pour les pertes fer)
On notera :
Vp
ich : courant dans la charge
Vch : tension au borne de la charge
ich
Ucc=Vp-Vn : tension continue d’alim.
Vch Tcom : période de commutation
Vn Fcom : fréquence de commutation
Tth : priode de conduction du transistor du
haut du bras
Tth
ρ= : rapport cyclique instantané
Tcom
Fig 14 : schéma électrique du hacheur
Si ich>0
Vch = ρ (Ucc − Vce − Rce ich) + (1 − ρ )(−VD − RD ich) (III.6)
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Rapport LTE n°0103 19
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Si ich<0
Ainsi, sans modéliser les commutations, on calcule la tension appliquée par le hacheur aux
bornes de la charge. Cette tension est instantanée à l’échelle des fréquences fondamentales,
mais elle représente une tension moyenne constante à l’échelle d’une commutation.
Le modèle simulink correspondant aux équations ci dessus et représenté sur la figure xx a de
ce fait pour entrées visibles :
- le rapport cyclique instantané en provenance du bloc commande
- la tension continue
Le courant ich dans la charge (ici le MCC) arrive dans le modèle du hacheur par un adressage
sans fil (from).
La sortie visible de ce modèle est la tension imposée à la charge. Le courant du coté de la
source continu est calculé dans le bloc hacheur par l’expression : Icont = ρ * ich
Il est envoyé vers la source continue par un goto.
iind_mes
iindref - Vind
Cref PID MLI ρ in d
+
Stratégie
+ Vex
PID MLI ρ ex
iexref -
iex_mes
Vcc_mes
Ω mes
La stratégie de commande permet de définir à partir d’une demande de couple la demande des
courants. Plusieurs stratégies sont possibles ; la plus classique étant celle dite à flux
maximum. C’est la seule stratégie codée aujourd’hui dans VEHLIB. D’autres telles que les
stratégies à flux variable pour un rendement maximum par exemple [trigui 98] seront mis en
œuvre dans les versions futures.
1
cpl dem
Iphase B
Iphase A
v itesse
Vcc
cpl dem
TauB
cour
V1
Va V1'
r1
2 V1 Phase a
Le bloc couplage permet de passer des tensions lignes fournies par l’onduleur aux tensions
bobinages du moteur selon la configuration triangle ou étoile.
Les entrées visibles du bloc moteur (MAS NIV2) sont les trois tensions de bobinage. La sortie
visible est le couple sur l’arbre du moteur.
Le modèle considéré ici est celui du moteur asynchrone triphasé dans le repère tournant au
synchronisme.
Après la transformation triphasée-diphasée et la rotation de synchronisme (transformation de
Park) les équations électriques dynamiques du moteur asynchrones s’écrivent :
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Rapport LTE n°0103 21
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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⎧V = R i + dφ Sd − ω φ
⎪
Sd S Sd S Sq
dt
⎪ dφ Sq
⎪ VSq = RS iSq + + ω S φ Sd
dt
⎨ (III.8)
dφ
⎪0 = RRiRd + Rd − ω R φ Rq
dt
⎪
dφ
⎪0 = RRiRq + Rq + ω Rφ Rd
⎩ dt
⎧ φ Sd = LSiSd + LmiRd
⎪
⎪ φ Sq = LSiSq + Lmi Rq
avec ⎨ (III.9)
⎪ φ Rd = LRi Rd + LmiSd
⎪
⎩ φ Rq = LRi Rq + Lmi Sq
Le couple sur l’arbre du moteur est déduit du couple électromagnétique par l’expression
(III.5) intégrant les pertes mécaniques et les pertes fer.
Les courants dans les bobinages sont calculés à partir des courants id et iq en utilisant la
transformation de Park inverse. Ils sont ensuite transmis au bloc couplage par un adressage
sans fil.
Vp
Va
Vb
Vc
Vn
Va, Vb et Vc sont les tensions aux bornes de la charge triphasée. Leurs expressions dans le
modèle intègrent les chutes de tension dans les composants selon des équations analogues à
(II.6) et (II.7).
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Rapport LTE n°0103 22
Chapitre III : Modèle électrique dynamique
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Le modèle simulink de l’onduleur moyen représenté sur la figure 16 possède comme entrées
visibles :
- les trois rapports cycliques instantanés en provenance du bloc commande
(multiplexés en une seule entrée à trois fils)
- la tension continue
Les courants lignes sont calculés dans le bloc couplage à partir des courants de bobines en
provenance du bloc moteur et du type de couplage. Ils arrivent dans le bloc onduleur par un
adressage sans fil (goto -> from).
Le courant continu absorbé par l’ACM est calculé au niveau du bloc onduleur et est transmit
par un adressage sans fil à la source de tension continue.
Va
idref + Vd
ρa
Cref PID
- Park Vb
Stratégie inverse MLI ρb
iqref + Vq Vc
PID ρc
-
θ
idmes
estimation ia_mes
iqmes
du flux ib_mes
1 Ω mes
p
Vcc_mes
Comme pour le moteur à courant continu, seule la stratégie flux maximum est disponible
aujourd’hui dans VEHLIB. D’autres stratégies, sous forme d’autres blocs de commandes,
seront rajoutées à la bibliothèque dans les prochaines versions.
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Rapport LTE n°0103 23
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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1
cpl dem Iphase B
Iphase A
Position
cpl dem
Vcc
Iexcit
TauC
TauA
TauB
cour
V1
V1'
Va
Phase a
cour
Vb V1
V1' TRI
r1 Phase b ETOI
2
V1 Vc
Vp ur MOT SYNCH
pos
A ROT BOBINE V1
3 couplage V1' 1
V1 onduleur niv 2 NIV2
1'
Vn Cap position Cpl_arbre
Cap Tens
MSB NIV2
cour
V1
V1'
courant excit
Dans le modèle décrit ci dessus, disponible aujourd’hui dans VEHLIB, un capteur de position
est nécessaire à la commande. Des études spécifiques sur la commande peuvent mener à
intégrer d’autre blocs de commande pouvant ne pas utiliser de capteur de position.
Les entrées visibles du bloc moteur (MSB NIV2) sont les trois tensions de bobinage stator et
la tension du bobinage du rotor. La sortie visible est le couple sur l’arbre du moteur.
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Rapport LTE n°0103 24
Chapitre III : Modèle électrique dynamique
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Les équations utilisées pour la modélisation de la machine synchrone est celles exprimées
dans le référentiel de Park à savoir :
⎧ dφd
⎪Vd = Rs ⋅ id + dt − p ⋅ ω r ⋅ φq
⎪
⎪ dφq
⎨Vq = Rs ⋅ iq + + p ⋅ ωr ⋅ φd (III.11)
⎪ dt
⎪ dφf
⎪Vf = Rf ⋅ if + dt
⎩
avec :
⎧φd = Ld ⋅ id + Mf ⋅ if
⎪
⎨φq = Lq ⋅ iq (III.12)
⎪φf = Lf ⋅ if + Mf ⋅ id
⎩
Comme pour les autres types de moteurs, le couple sur l’arbre est déduit du couple
électromagnétique par la soustraction de la chute de couple due aux pertes mécaniques et aux
pertes fer.
Les courants dans les bobinages du stator sont calculés à partir des courants id et iq en
utilisant la transformation de Park inverse. Ils sont ensuite transmis au bloc couplage par un
adressage sans fil.
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Rapport LTE n°0103 25
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Va
idref + Vd
ρa
PID
- Park Vb
inverse MLI ρb
Cref iqref + Vq Vc
Stratégie PID ρc
-
d θ mes
dt
ia_mes
idmes Park
ib_mes
iqmes
iex_mes
iexref -
Vex ρ ex
PID MLI
+
Vcc_mes
Actuellement, deux stratégies de commande sont codés dans VEHLIB. La première qui est la
plus classique et la plus simple consiste à maintenir id=0 et une excitation maximale
(constante jusqu’à la tension maximum et décroissante ensuite à tension et courant stator
maximum). La deuxième est une stratégie à rendement maximum, qui utilise un tableau de
valeurs de courants de consigne, qui a été préalablement calculé par la méthode du simplexe
dans un programme d’optimisation sous Matlab [Harel 99], [Trigui 00]..
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Rapport LTE n°0103 26
Chapitre IV : Modèle électrique quasi-statique
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1. Principe et utilisation
Dans les modèles électriques statiques, le moteur électrique et son convertisseur sont
modélisés séparément par des équations mathématiques en régime permanent. Dans le modèle
qu’on appellera quasi-statique, on se propose d’introduire une dynamique sur les courants de
façon simple. En effet, les courants demandés au moteur seront supposés atteints avec un
retard et les tensions sont calculés en conséquence. De ce fait, on élimine les équations
différentielles entre les tensions et les courants, ainsi que les boucles de régulation des
courants dont on suppose qu’elles répondent à un cahier des charges fixé par l’automaticien.
La réponse du courant peut être ainsi modélisée par une fonction de transfert du premier ordre
en supposant que le temps de réponse est connu à partir du cahier des charge précité. Sachant
que les temps de réponse des courants sont faibles devant la dynamique du véhicule, nous
supposons que l’influence d’une erreur sur les temps de réponse engendre une erreur du
second ordre sur le bilan énergétique du véhicule, hypothèse à vérifier à posteriori.
Ce type de modèle peut être considéré comme un compromis précision/temps de calcul entre
le modèle énergétique présenté au chapitre II et le modèle dynamique présenté au chapitre III.
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Rapport LTE n°0103 27
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Iind_dem
Cpl_demand
1
I_excit_dem
Cpl_demandé
La réponse en courant est modélisée à l’intérieur de ce bloc par des fonctions de transfert du
premier ordre comme le montre le schéma de la figure 22 :
Inind1
1
1 1
Iind_dem GMP1.trind.s+1
réponse courant induit
1
2 2
Iex-dem GMP1.trex.s+1 Iex1
réponse courant excit
Les tensions et le couple électromagnétique sont calculés à l’aide des équations (III.1 à III.4)
du chapitre III, qui deviennent en régime permanent :
U = E + RI Tension induit
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Rapport LTE n°0103 28
Chapitre IV : Modèle électrique quasi-statique
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C em = M 0 I e I Couple électromagnétique
U e = RI e Tension inducteur
Pour retrouver le couple sur l’arbre du moteur, on déduit la chute de couple due au pertes fer
et au pertes mécanique :
Ptfer Ptmeca
C arbre = C em − −
Ω Ω
Comme pour les modèles dynamiques, ces pertes sont identifiées expérimentalement et
codées sous des formes empiriques en fonction des paramètres dont elles dépendent (vitesse
pour les pertes mécanique et vitesse+flux pour les perte fer)
Iinduit
icmg1
[Img1_mg1]
To Workspace10
From3 Rcy c Pertes
DIV
Vcc avec hind1_hind
PROT/ZERO
calcul des pertes Sum4 Goto2
division avec protec
dans les composants
en cas de div/0
puiss ind
Rcyc_hind1
Goto3
2 rcyc1
Tension cc To Workspace11
calc rcyc
alimentation
[Uind1_mg1]
Où Phach désigne les pertes moyennes dans les composants du hacheur (ici on suppose que le
hacheur est constitué de deux transistors avec des diodes antiparallèles ou deux IGBT, ce qui
constitue un bras ou une cellule de commutation : voir fig 3.a)
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Rapport LTE n°0103 29
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Pour calculer les pertes moyennes dans les composants du hacheur il faut calculer les courants
moyens qui les traversent.
On suppose que le courant dans la machine est sous la forme présentée sur la figure 24.a et
que le courant dans le transistor du haut du bras est de ce fait comme indiqué sur la figure
24.b) :
I Tcom
IT
Imoy
T D
t T D
t
Le courant qui traverse la diode du bas du bras est le complémentaire de celui du transistor du
haut par rapport au courant dans la machine.
Si on appelle Rc le rapport cyclique (temps de conduction de T/Tcom), le courant moyen dans
le transistor du haut s’écrit :
I moyT = I moy Rc
et dans la diode du bas :
I moyD = I moy (1 − Rc)
Les puissances perdues dans ces composants par conduction et par commutation se calculent
comme suit :
Eoff : énergie de fermeture du transistor donnée par le constructeur dans les conditions d'essais.
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Rapport LTE n°0103 30
Chapitre IV : Modèle électrique quasi-statique
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- Puissance moyenne sur une période, perdue par conduction d'une diode :
PcondD = (VD + RD I moyD ) I moyD
3 Sum3
Vn
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Rapport LTE n°0103 31
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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⎧⎪v sd = Rs i sd − σLsω s i sq
⎨
⎪⎩v sq = Rs i sq + Lsω s i sq
C em = p (1 − σ ) Ls i sd i sq
Dans ces équation, les paramètres (résistances et inductances) sont variables pour tenir
compte de l'échauffement et de l’effet de la saturation magnétique [Trigui 97]. Les graphes de
la figure 26 montre un exemple de variation de ces paramètres pour un moteur Leroy Somer
de 18,5 kW.
0,120 25
0,115 y = 8,0542e-2 + 3,4407e-4x R^2 = 0,997 20
Ls en mH
0,110
Ω
0,105 15
Rs en
0,100
10
0,095
0,090 5
0,085
0
0,080
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80
(a) (b)
Fig. 26 : a) Variation de la résistance stator en fonction de la température. b) Variation de
l’inductance stator avec le courant magnétisant.
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Rapport LTE n°0103 32
Chapitre IV : Modèle électrique quasi-statique
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1
1 m
2 Idref
idqref
Iqref
[Isd1_mg1]
From2 pWR.Phid3
2
Tension icmg1
cc To Workspace10
Icmg1_ond1
U2 3 DIV
f(u) MP1.TR_ET avec Goto2
[Isq1_mg1] Gain1 PROT/ZERO
Istat efficace1 Gain2 pertes dans un Sum4
From4 bras division avec protec
en cas de div/0
istat1
To Workspace12
pWR.Phid4 vstat1
To Workspace13
[Vsd1_mg1]
V efficace Goto3
[Vsq1_mg1]
From3 rcyc1
pWR.Phid5 To Workspace11
f(u) MP1.TR_ET
Comme pour le modèle du hacheur ( § 2.3), les pertes dans un bras de l’onduleur sont
calculées à partir d’un courant moyen sur une période par composant et des caractéristiques
du composant de puissance (ici IGBT). En ce qui concerne les pertes par commutations, les
mêmes formules sont valables. Pour les pertes par conduction, nous calculerons une moyenne
sur une période étant donné que le rapport cyclique n’est plus constant comme dans le cas du
moteur à courant continu mais plutôt sinusoïdal.
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Rapport LTE n°0103 33
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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- Puissance moyenne sur une période, perdue par conduction d'une diode :
La même démarche est appliqué à la diode :
T
1
PcondT = ∫ (VD + RD I D ) I D dt = Vce I moyD + Rce I 2 effD
T 0
Après le calcul de la puissance perdue dans un bras, celle ci est multipliée par trois pour avoir
la puissance totale perdue dans l’onduleur en supposant un comportement symétrique des
trois bras.
idref
1 cpl dem
MOT SYNCH
cpl dem A ROT BOBINE 1
iqref
NIV1 Cpl_arbre
onduleur niv 1
Vcc
iexref
MSB NIV1
Régulation rendement max tab
pour MSB NIV1
2
Vp
3 Sum3 hacheur excit
Vn niv1
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Rapport LTE n°0103 34
Chapitre IV : Modèle électrique quasi-statique
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⎧Vd = Rs ⋅ id − p ⋅ ω r ⋅ Lq iq
⎪
⎨Vq = Rs ⋅ iq + p ⋅ ωr ⋅ Ld id + p ⋅ ω rM f i f
⎪
⎩V f = R f ⋅ i f
C em = p ⋅ ( M f ⋅ i f + ( Ld − Lq ) ⋅ id ) ⋅ iq
1,2
1
0,8
Mf pu
0,6
0,4
0,2
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
courant d'excitation If pu
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Rapport LTE n°0103 35
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Rapport LTE n°0103 36
Chapitre V : Comparaison et validité des différents types de modèles
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__________________________________________________________________________________________
Rapport LTE n°0103 37
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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50 0.8
45
0.7
40
courants d et q en A
0.6
35
phird en Wb
0.5
30
Modèle quasi-statique
25 isd modèle quasi statique 0.4
isd modèle dynamique Modèle dynamique
20
isq modèle quasi statique 0.3
0 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps en s temps en s
Réponse des courants des deux modèles Réponse des flux au rotor des deux modèles
400 50
réponse des couples sur l'arbre en Nm
40
vsd modèle dynamique
300
vsq modèle quasi statique
250 vsq modèle dynamique 30
100 10
50
0
0
-50 -10
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps en s temps en s
Comparaison des tension d,q Réponse des couple mécanique sur l’arbre
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Rapport LTE n°0103 38
Chapitre V : Comparaison et validité des différents types de modèles
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En effet, bien que les courants du modèle quasi statique soient en retard par rapport à ceux du
modèle dynamique, la réponse du couple sur l’arbre est très proche car la réponse du flux est
prépondérante dans ce cas (réponse beaucoup plus lente). Une amélioration dans la
modélisation pourrait être apportée dans les prochaines version par l’introduction d’une
boucle de régulation sur le flux). En revanche, le retard des courants dans le modèle quasi-
statique conduirait à une sous estimation de la puissance électrique, bien que celle ci soit
faible dans les premières dizaines de ms (voir graphe des tensions).
Pertes Pertes fer Pertes Pertes Pertes Energie Energ. Tot Temps de
méca (Wh) Joule stator Joule rotor Onduleur meca arbre source calcul et de
(Wh) (Wh) (Wh) (Wh) Mot (Wh) cont. (Wh) traitement
Modèle 0.022 0.287 0.169 0.066 0.229 2.499 3.272 17 mn
dynami.
Modèle 0.022 0.283 0.167 0.041 0.23 2.547 3.283 0.85 s
quasi-sta
Mises à part les pertes Joule au rotor, nous constatons peu d’écart sur les pertes entre les deux
modèles dans ce cas de fonctionnement.
Deux phénomènes sont à l’origine des écarts observés. Le premier est du aux différences de
réponses transitoires observées entre les deux modèles. Le deuxième provient du pas de calcul
variable qui est fixé par le solveur de simulink. C’est ce pas de calcul, lié à la dynamique du
système, qui justifie l’écart substantiel entre les deux temps de calcul des deux modèles
(moins d’une seconde contre 17 mn). Il faut signaler que dans ce cas de simulation, le temps
d’échantillonnage des variables écrites dans les matrices est égal au pas de calcul.
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Rapport LTE n°0103 39
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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50 60
couple mécanique en Nm
Vitesse en km/h
modèle dynamique
30 20
20 0
10 -20
0 -40
-10 -60
0 10 20 30 40 50 60 70 80 0 10 20 30 40 50 60 70 80
temps en s temps en s
Vitesse du cycle Couple sur l’arbre du moteur
150 250
isd modèle quasi statique
isd modèle dynamique 200
tension stator d et q en V
100 isq modèle quasi statique
isq modèle dynamique 150
courants d et q en A
100
50
50
0
0
-50
-50 vsd modèle quasi statique
-100
vsd modèle dynamique
vsq modèle quasi statique
vsq modèle dynamique
-100 -150
0 10 20 30 40 50 60 70 80 0 10 20 30 40 50 60 70 80
temps en s temps en s
Courant d et q dans le stator la machine Tension d et q au stator de la machine
Pertes Pertes fer Pertes Joul Pertes Joul Pertes Energie Energ. Tot Temps
méca (Wh) Stator Rotor Onduleur meca arbre source cont. De calcul
(Wh) (Wh) (Wh) (Wh) Mot (Wh) (Wh)
mode T R T* R* T R T R T R T R T R
Modèle 7.8 1.5 2.1 0.2 2.9 0.9 2.1 0.6 4.0 1.2 57.8 -19.8 76.7 -15.4 1h30 mn
dynami.
Modèle 2.1 0.2 7.8 1.5 3.0 0.9 2.2 0.6 4.0 1.2 57.8 -19.8 76.8 -15.4 10 s
quasi-sta
* T : mode traction, R : mode régénération pendant la décélération, par convention, l’énergie
a un signe négatif pendant cette phase
Nous constatons que les écarts entre les deux modèles sont insignifiants, tant en mode moteur
qu’en mode générateur.
En revanche, la comparaison des temps de calcul permet de conclure que le modèle quasi-
statique est de loin le plus adapté à la simulation du véhicule entier sur cycle, d’autant plus
qu’il existe des cycles normalisés et d’usage réel ayants une durée de plusieurs centaines de
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Rapport LTE n°0103 40
Chapitre V : Comparaison et validité des différents types de modèles
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secondes. Le rapport entre les deux temps n’est pas rigoureusement le même que dans la
simulation d’un échelon de couple de 2 s à cause de la période d’échantillonnage qui dans le
cas du cycle est égale à 0.1 s et non pas au pas de calcul.
Tableau 3 : Energies consommées au cours d’un cycle J227AC. Comparaison des modèles
énergétique 1 et 2 et quasi-satatique
Sachant que le modèle quasi-statique est à l’origine de la génération des tables de pertes, un
comportement idéal du modèle énergétique serait de fournir les mêmes résultats que le
modèle quasi-statique. Ce que l’on constate c’est que l’erreur sur les résultats en énergie est
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Rapport LTE n°0103 41
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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inférieure à 1% pour le modèle à 200 points alors qu’elle dépasse les 2% pour le modèle à 63
points.
Le temps de calcul en revanche est à l’avantage du modèle énergétique 1 bien que la
différence est minime avec le temps de calcul du modèle énergétique 2. Pour les deux
modèles, ce temps reste très inférieur au temps de calcul du modèle électrique quasi-statique (
moins du tiers).
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Rapport LTE n°0103 42
Chapitre V : Comparaison et validité des différents types de modèles
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Avantages Inconvénients
- Temps de calcul très court ; - Modèle non autonome si on ne dispose pas
- Modèle générique indépendant du type de directement du tableau des pertes par
moteur et de contrôle ; l’expérience ;
- Les tables qui sont issues directement de - Ne permet pas de simuler la commande ;
résultats de mesures peuvent éviter des - La précision dépend du nombre de point de
erreurs de modélisation ; la table ;
- Facile à mettre en œuvre ; - Une table de pertes différente pour chaque
Modèle stratégie de commande ;
- L’effet de la variation de la tension continue
énergétique n’est pris en compte que pour l’aspect
contrainte de couple maxi.
- L’effet de la température est négligé
- Ne permet pas de séparer les pertes.
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Rapport LTE n°0103 43
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Rapport LTE n°0103 44
Conclusion
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Conclusion
La bibliothèque VEHLIB en développement au LTE est essentiellement destinée à
l’élaboration de logiciels de simulation de tout type de véhicules routiers. S’appuyant sur une
approche système, chaque organe du véhicule est représenté par un modèle plus ou moins fin
selon l’application considérée.
C’est dans ce cadre que ce travail concernant les machines électriques associées à leurs
convertisseurs statique a été mené. Ainsi, trois niveaux de modélisation de l’association
convertisseur machine sont disponibles aujourd’hui dans VEHLIB :
Le premier, basé sur un principe énergétique, permet un temps de calcul très court grâce à des
interpolations linéaires effectuées sur des données rentrées sous formes de tables. Ce type de
modèle est indépendant de la technologie du moteur et du convertisseur. En revanche
plusieurs phénomènes, tels que la température et la variation de la tension d’alimentation, ne
sont pas pris en compte. D’autre part, l’obtention d’une bonne précision sur l’énergie
électrique consommée dans ce type de modèle est synonyme d’une table de données avec un
nombre important de points à renseigner.
Le deuxième, le plus utilisé dans le domaine de la conception des commandes, est un modèle
dynamique utilisant les équations électriques du moteur et de son convertisseur. Trois types
de moteurs, à courant continu, synchrone à rotor bobiné et asynchrone, ont été modélisés,
d’autres le seront dans l’avenir. Bien que le plus fidèle en terme de comportement transitoires,
ce type de modèle présente un temps de calcul très conséquent à l’échelle des simulations des
véhicules sur cycle, qui représente l’objectif premier de nos travaux à l’INRETS. D’autre part,
le phénomène de la saturation magnétique, à l’origine d’une surconsommation d’énergie, est
difficile à prendre en compte dans ce type de modèle.
Le troisième, qui présente une sorte de compromis entre les deux premiers, est le modèle
appelé ici quasi-statique. S’appuyant sur les équations électriques en régime établi, il introduit
une dynamique sur les courants moyennant certaines hypothèses. Ce modèle présente de
bonnes performances tant sur le plan de la précision du bilan énergétique qu’au niveau du
temps de calcul. Il peut être utilisé dans les simulations des véhicules avec un bon compromis
entre l’erreur sur les transitoires et la prise en compte de différents phénomènes (température,
saturation, variation de la tension continue…).
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Rapport LTE n°0103 45
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Rapport LTE n°0103 46
Références bibliographiques
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Références Bibliographiques
[Trigui 98] R. Trigui, F. Badin, L. Azouzi INRETS - S. Derou, J. Beretta, Peugeot S.A.
‘’Evaluation of EV drive trains’’ Fisita World Automotive Congress, Paris, Septembre
1998.
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Rapport LTE n°0103 47
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Rapport LTE n°0103 48
Annexes
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ANNEXES
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Rapport LTE n°0103 49
Modélisation de l’association convertisseur-machine pour la bibliothèque de simulation des véhicules VEHLIB
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Conducteur
Double click
Clock display pour executer
cinématique le post-traitement
display
cinématique
Calculateur
calculateur
AX MCT exploitation graphique
accessoires
véhicule
accessoires
cpl dem
Véhicule1
Vp Cpl_arbre réducteur
batterie
Vn Reducteur1
GMP1 Asynchrone 1
batterie
Bilan de masse
noeud de courant1
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Rapport LTE n°0103 50
Annexes
__________________________________________________________________________________________
display
Conducteur
Clock display
0 cinématique
cinématique
Wge
Accel
Ubat
Wmot
Wmt
Double click
pour executer
Calculateur le post-traitement
Cons_mt
prius
Cpl_mg
Cpl_ge
Txf rein
accessoires
accessoires
Ubat
V1 machine électrique
V et son contrôle Wmot véhicule
batterie
cartographiés 1 C banc
grd C' réducteur
grd
Cap Tens Sum Cap Vit1
batterie GMP Reducteur Véhicule2
machine électrique
Wge
et son contrôle C
C' Train
noeud de courant cartographiés 2
veh THS Cap Vit2 épicycloidal Bilan de masse
veh THS
GMP1
Train
épicycloidal
Moteur Wmt
C
thermique C'
Cap Vit3
Moteur thermique2
__________________________________________________________________________________________
Rapport LTE n°0103 51