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MONÉTAIRE
L'introduction de la monnaie dans l'analyse des marchés fait apparaître deux conceptions : pour les
keynésiens, la monnaie a un effet sur les transactions réelles et l'emploi. Pour les monétaristes, la monnaie
est neutre.
La masse monétaire représente la quantité de monnaie en circulation dans une économie. Elle regroupe
l'ensemble des avoirs détenus par les agents économiques non financiers.
La création monétaire
La régularisation de la monnaie
Il s'agit de la monnaie au sens strict : pièces (monnaie divisionnaire), billets (monnaie fiduciaire) et
monnaie scripturale (débits et crédits des comptes bancaires).
L'agrégat M2
Il comprend M1 et les placements à vue liquides (possibilité de retraits immédiats par l'épargnant) mais non
utilisable directement comme moyen de paiement : livret, comptes d'épargne logement…
L'agrégat M3
Il inclut M2 et les actifs facilement mobilisable : par exemple, des titre de créance à court terme, négociables, c'est-à-
dire revendables rapidement sur le marché monétaire. M3 est l'agrégat choisi par le Banque centrale européenne pour
la régularisation de la politique monétaire.
L'agrégat M4
Il englobe M3, c'est l'ensemble des titres émis par le Trésors public et les entreprises comme les billets de
trésorerie ou les bons du Trésor).
On trouve également des agrégats de placement : indicateurs représentatifs des placements financiers,
autres que ceux retenus dans les agrégats monétaires, détenus par les agents non financiers.
L'interprétation monétariste
Pour les économistes monétaristes, une augmentation de la masse monétaire M provoque une hausse du
niveau général des prix mais ne modifie pas la sphère réelle. Par exemple, une hausse massive des revenus
entraîne une hausse générale des prix.
L'interprétation keynésienne
Pour les économistes keynésiens, qui ne nient pas une possible (mais limitée) hausse des prix,
l'augmentation de la masse monétaire a surtout pour effet de permettre une relance en cas de croissance
molle voire de récession (baisse de la production nationale).
L'excédent de monnaie distribué permet :
une augmentation des revenus qui favorise les achats de bien de consommation (principe du
multiplicateur keynésien),
une incitation à investir pour les entreprises, l'activité économique repartant (principe de
l'accélérateur keynésien).
Les économistes de cette tendance prônent de plus grandes facilités de crédit (baisse du taux d'intérêt) et
des augmentations des revenus.