«Les Misérables »

Par Victor Hugo

• Université Lusophone du Cap-Vert - Praia Pole
• Département: Sciences sociales et humaines
• Cours: Langues appliquées
• Discipline: Langue et littérature françaises I
• Étudiants: Maria Augusta, Mitidiana Andrade,
Celsa Fernandes, Maria Montrond et Helio
• Professeur: Maria de Lourdes Tavares
« Les Misérables »
Par Victor Hugo

FORME de l'OEUVRE
LITTÉRAIRE.
1. Titre de l'oeuvre: Les
Misérables.
2. Justification du titre: Parce
qu'il décrit et condamne
l'injustice sociale de la France
du siècle XIXe.
3. L'auteur: Víctor Marie Hugo.
4. Nationalité: Française.
 Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à
Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un
écrivain, dramaturge, poète , homme politique ,
académicien et intellectuel engagé français
considéré comme le plus important des écrivains
romantiques de langue française .
 Son œuvre est très diverse : romans , poésie lyrique ,
drames en vers et en prose , discours politiques à la
Chambre des Pairs , correspondance abondante. Il a
contribué, tout comme Baudelaire , au
renouvellement de la poésie.
 Victor Hugo a commencé Les Misérables en 1845
sous le titre Les Misères. Puis il " les" a
abandonné pendant quinze ans.
 Il les reprend en 1860, et la première partie du livre
paraît le 3 avril 1862. Le 15 mai, publication des
deuxièmes et troisièmes parties du roman.
 Chez Les Misérables Victor Hugo décrit la réalité
desesperanzada des bas secteurs de Paris de la
moitié du XIXe siècle et ( portrait) magistralement
une époque remplie de révoltes et des échanges qui
marqueront le principe de la plus juste société.
Vers des fins du XVIIIe siècle les goûts littéraires en
Allemagne et en France ils s'éloignent
progressivement des tendances classiques et
néoclassiques.
Pendant les quatre premiers mois de la vie de la II
république, les républicains modérés et les
républicains radicaux ont lutté pour obtenir le
contrôle du gouvernement. ( Les élections ont
modérés dans l'Assemblée Constituante;) les
mesures prises contre les radicaux ont provoqué trois
jours d'affrontements sanglants à Paris.
 En 1848 Luis Napoléon Bonaparte a été élu
président. En 1852 il a restauré l'empire et a assumé
le titre de Napoléon III. Jusqu'à 1860 il a gouverné la
France comme dirigeant autoritaire mais son autorité
a commencé à déléguer dans les chambres
législatives.
 Elle est écrite dans une prose narrative; c'est un
roman romantique dont la caractéristique principale
est la tragédie.
Problèmes présentés à l'intérieur de l'ouvre:
Une apparence national: l'exaltation de valeurs
nationales et l'action du peuple(village) contre le roi.
Une apparence populaire: le mécontentement du
gouvernement monarchique.
Un apparence politique: le plus important, grâce à
lui libre la confrontation.
LE LIVRE EST DIVISÉ EN 8 PARTIES:
PREMIÈRE PARTIE FANTINE LIVRE
PREMIER UN JUSTE = 14 chapîtres
LIVRE DEUXIÈME LA CHUTE = 13 chapîtres
LIVRE TROISIÈME EN L'ANNÉE 1817 = 9 chapîtres
LIVRE QUATRIÈME CONFIER C'EST QUELQUEFOIS LIVRER
= 3 chapîtres
LIVRE CINQUIÈME LA DESCENTE = 13 chapîtres
LIVRE SIXIÈME JAVERT = 2 chapîtres
LIVRE SEPTIÈME L'AFFAIRE CHAMPMATHIEU = 11
chapîtres
LIVRE HUITIÈME CONTRE-COUP = 5 chap îtres
LES PERSONNAGES
JEAN VALJEAN

Jean Valjean a été condamné au bagne en

1795, pour le vol d'un pain, jugement qui
symbolise l'oppression qu'impose une société
injuste à une population écrasée.
MGR BIENVENU

Mgr Bienvenu , évêque de Digne, chrétien

véritable, sera l'un des premiers à aider Jean
Valjean.
FANTINE

 ouvrière a été séduite par l'étudiant

Tholomyés. Elle est obligée de confier
son enfant, Cosette, aux Thénardier.
COSETTE

Cosette , la fille de Fantine, sera laissé en

nourrice chez les Thénardier qui la
maltraiteront.
LA FAMILLE
THÉNARDIER

 La famille Thénardier un couple de

cabaretiers sordides qui exploite la pauvre
Cosette;
GAVROCHE

Gavroche , gamin de Paris, jeté sur les pavés

comme beaucoup d'autres enfants, est seul,
sans amour, sans gîte, sans pain, mais joyeux
car libre
MARIUS

Marius, étudiant, petit-fils d'un grand

bourgeois, Monsieur Gillenormand, et fils d'un
colonel disparu à Waterloo, découvre la misère
du peuple et se rallie au socialisme. Il tombera
amoureux de Cosette.
LE POLICIER JAVERT

Le policier Javert incarne

l'intransigeance républicaine. Pas de
rémission pour un ancien forçat, pas de
grâce pour Valjean
EPONINE

 Eponine véritable petite peste, elle adore

embêter Cosette dont elle est particulièrement jalouse,
puisque celle-ci arrive à s’attirer l'affection de
beaucoup de gens malgré sa misère (par
exemple, Toulon, l'amour d'enfance d'Eponine).
 Mais le sort sera bien cruel avec Eponine après ces
méchancetés d'enfant...
 CONFLIT MAJEUR
Valjean lutte pour se transformer d'un voleur en homme
honnête; Au fil des ans, il lutte pour rester en tête de
l'agent de police obsessionnel Javert et tente d'élever sa
fille adoptive, Cosette.
 ACTION EN HAUSSE
La divulgation de Valjean de sa véritable identité au
procès de Champmathieu; Sauvetage de Valjean de
Cosette des Thénardiers; Première vue de Marius de
Cosette dans les jardins du Luxembourg.

CLIMAX
Les interactions de jeu de
Marius, Valjean et Javert
sur les barricades
FALLING ACTION
Marius and Cosette’s wedding;
Javert’s suicide

THÈMES
 L'importance de l'amour et
de la compassion;
 injustice sociale dans la
France du dix-neuvième
siècle;
 les effets à long terme de
la Révolution française sur
la société française.
Sommaire les misérables
Le roman commence avec
Jean Valjean, un pauvre qui
a volé du pain à sa sœur et à
ses enfants. Après avoir
purgé 19 ans de prison,
l'inspecteur de police, Javert,
donne à Valjean un
passeport jaune avec le
procès-verbal de la punition
criminelle de Valjean, qui doit
être présenté au capitaine de
police de n'importe quelle
ville où il entre.
Quand il arrive dans la ville de Digne, seul un
évêque debout, le P.Myriel, lui donne de la
nourriture et un abri. Valjean, surpris et anxieux
par la généreuse hospitalité de l'évêque, mais il
vole l'argent dans la maison et s'enfuit.
La police le ramène au
matin, mais l'évêque
prétend que l'argent a
été donné à Valjean,
pas volé, et qu'en fait il
avait oublié de prendre
les pièces les plus
précieuses de
l'ensemble. L'évêque
ordonne alors à
Valjean d'utiliser sa
liberté pour se racheter
et vivre comme un
homme honnête.
Valjean prend un autre
nom, construit une usine,
élevant les conditions de
vie de toute la région, et
bientôt est nommé maire
de la ville. La seule
personne qui s'oppose à
sa bonne volonté est
l'inspecteur de police
Javert, qui ne reconnaît
pas le maire comme l'ex-
condamné qu'il a
rencontré il y a des
années.
Le récit se tourne ici vers
Fantine, une belle femme
dont l'amant l'abandonne
et leur enfant, Cosette.
En désespoir de cause,
elle laisse Cosette aux
soins de la famille
Thénardier, qui utilise
ensuite Cosette comme
domestique, tout en
demandant de plus en
plus d'argent à Fantine.
Pour payer Cosette,
Fantine doit recourir à la
prostitution. Quand un
incident la porte à
l'attention de Javert, qui la
condamne à six mois de
prison, Valjean arrête la
punition et la fait envoyer à
l'infirmerie.
Ses efforts pour
amener Cosette à
Fantine sont bloqués
par la «découverte»
d'un homme que l'on
croit être Jean
Valjean. Valjean
confesse finalement
sa véritable identité,
et est ensuite
confronté par Javert
comme il revient à
Fantine.
Dans son angoisse, Fantine meurt, et Valjean lui promet
qu'il trouvera Cosette et s'occupera d'elle. Il échappe à
Javert et sauve Cosette des Thénardiers, et ils vivent dans
l'intimité d'un couvent jusqu'à ce qu'elle grandisse.
Un jeune homme, Marius
Pontmercy, voit Cosette
marcher avec Valjean et
tombe amoureux d'elle.
Soupçonneux de l'homme
qui les suit, Valjean
emmène Cosette dans leur
autre maison à Paris.
Pour la retrouver, Marius fait appel à son ami
Eponine, fille des Thénardier et secrètement
amoureux de Marius. Marius et Cosette passent
un mois dans la cour avant que les projets de
Valjean de voyager en Angleterre pour échapper à
la tourmente politique perturbent leur bonheur.
Marius décide de mettre fin à sa vie en se battant
dans la barricade, construite par les étudiants pour
protester contre le gouvernement antipathique, et
envoie une note à Cosette. Eponine bloque Marius
d'être abattu, et meurt après avoir confessé son
amour.
Valjean apprend que
Cosette aime Marius, et
lui aussi rejoint la
barricade, d'abord
Javert ligoté dans une
des chambres. Valjean
décide de le laisser
partir malgré tout ce
que Javert a fait pour
capturer Valjean.
Quand Marius est blessé,
il porte son corps à travers
les égouts de Paris pour
s'échapper. Valjean trouve
Javert qui attend de l'autre
côté, et demande
seulement de livrer Marius
à la maison de son grand-
père.

Javert, se trouvant en conflit entre sa volonté

d'emprisonner un criminel et sa dette envers Valjean
pour avoir épargné sa vie, se noie dans la Seine.
Après que Marius se remet de
ses blessures, il se marie
avec Cosette, avec la petite
fortune de Valjean donnée
comme la dot de Cosette.
Valjean avoue à Marius qu'il
est un ex-forçat, et Marius
l'éloigne peu à peu de
Cosette.
Un échange avec Thénardier
révèle involontairement
plusieurs des bonnes actions
que Valjean a faites, comme
sauver Marius dans les égouts.
Marius et Cosette retournent à
Valjean sur son lit mourant, et il
meurt dans le bonheur de leur
étreinte.
 Une œuvre magistrale, unique,
pleine de douleur et de misère, mais
pleine d'espoir et d'amour aussi.
 Le plus populaire des livres de Victor
Hugo est sans conteste un chef
d'œuvre. Jean Valjean, Fantine,
Cosette, Gavroche, les Thénardier,
Javert, Fauchelevent. des noms qui
éveillent quelque chose en chacun
de nous.
 C'est que les Misérables sont partout
: en film, en pièce de théâtre, en
comédie musicale, en téléfilm… Mais
rien ne vaut le livre, comme souvent
d'ailleurs.
 Les Misérables, c’est une histoire de
misère, forcément, mais d’une misère
si grande qu’on a peine à croire
qu'elle a existé.
 On s'attache avec une tristesse
profonde aux personnages que
Victor Hugo nous décrit avec une
habilité extraordinaire.
 C'est un écrivain de génie, qui met
des mots ensemble et crée des
phrases si belles qu’on se prend à
les relire pour bien s'en imprégner.