Splendeur Et Misere Des Personnages de Victor Hugo

Chapitre 2 : splendeur et misère des personnages des Misérables de Victor Hugo.
Les textes sont tirés des manuels Fleurs d'encre 4e (FdE), L'œil et la plume 4e (OeP), et Terre
des Lettres 4e (TdL).
I.
1 Cours de Mme RIBEIRO / Collège Elsa Triolet / Le Mée-sur-Seine / 2011 - 2012 / rebeccarib@gmail.com
II. Vocabulaire : autour du mot "misérable".

1. Ex. : l'adjectif "misérable" est polysémique. Il peut signifier :
- très pauvre.
- Triste, qui inspire la pitié
- Méprisable, affreux
Indiquez quel sens a l'adjectif "misérable" dans les phrases suivantes :

a) Cette femme a traité cette enfant de façon misérable, en la frappant et en l'humiliant sans
cesse.
b) En bas de la rue vit une famille misérable ; ils ne peuvent même pas se chauffer en hiver.
c) Quelle misérable histoire ! J'en ai les larmes aux yeux !
2. Mots de la famille de "misère".
Un miséreux la miséricorde
Misérablement la misère miséricordieux
Le misérabilisme la commisération
Ex. 1 : identifiez la nature grammaticale de chaque mot.
Ex. 2 : replacez ces mots dans les phrases suivantes.
a. Cet homme est vraiment un …………………., il n'a même plus de toit.

b. Cette famille vit ………………………, avec très peu de moyens.
c. Fais preuve de ………………………. et pardonne-lui ses erreurs.
d. Un sentiment de …………………………….. m'envahit lorsque je pense à tes malheurs.
e. Soyons …………………………. et pardonnons-leur leurs erreurs de jeunesse.
f. Les Occidentaux font souvent preuve de ……………………. envers certains pays
africains : ils s'imaginent que parce qu'on y vit avec moins d'argent, on y vit partout dans
la misère.
3. Expressions avec le mot "misère".
Ex : retrouvez une expression avec le mot "misère" synonyme de l'expression soulignée.
a. Cette robe ne coûte/ne vaut vraiment pas cher ! Elle ……………………………….

b. Après la perte de son emploi et son expulsion de son logement, il est devenu très pauvre :
il est .………………………………
c. Cette famille vit dans le dénuement le plus extrême : elle vit dans une ……………………
d. Arrête de me raconter tes petits soucis de rien du tout ! Je vis des choses plus graves !
Arrête de me raconter tes ………………………………….
e. Il gagne un minuscule salaire pour ce travail : il gagne ……………………………
f. Mes voisins ne cessent de se plaindre qu'ils n'ont rien ; pourtant, ils devraient être heureux
avec ce qu'ils ont ! Mes voisins ne cessent de ………………………………
4. Synonymes et antonymes du mot "misérable".
Surlignez ces adjectifs de deux couleurs, selon qu'ils sont synonymes ou antonymes du mot
"misérable".
Indigent - nécessiteux - nanti - pauvre - désargenté - riche - démuni - aisé - fortuné - opulent -
ruiné - appauvri.
II De l'homme sans histoire au héros de roman.

Visionnage du début du film Les misérables avec Jean Gabin (scène du bagne).
Texte 1 : OetP page 66 - 67 : le vol du pain : "Jean Valjean était d'un caractère pensif… cinq
ans de galère".
COMPREHENSION/REPERAGE : à l’aide de surligneurs ou de stylos de couleurs

différentes, repérez les informations suivantes dans le texte.
1. Présentez la situation familiale de Jean Valjean au moment de son arrestation.
2. Caractérisez le mode de vie de Jean Valjean avant le vol du pain : domicile,
qualifications, métiers, milieu social.
3. Dans quelles circonstances a eu lieu le vol du pain ? (où ? quand ? pourquoi ?)
4. Quelles sont les conséquences de cet acte ?
5. "Somme toute, c'était quelque chose d'assez endormi et d'assez insignifiant, en
apparence du moins, que JeanValjean" : comment l'auteur laisse-t-il entendre que JV
était quelqu'un d'extrêmement banal dans cette phrase ?
Leçon : un personnage se définit par :
1. Sa situation familiale : JV est orphelin et célibataire.

2. Son mode de vie :
a. Son domicile : il vit chez sa sœur veuve, avec ses sept neveux et nièces.
b. Ses qualifications (ce qu’il sait faire) : il n’en a aucune en particulier, il n’a pas
fait d’études.
c. Son métier : il est émondeur, manœuvre, bouvier, homme de peine…
Aujourd’hui, on dirait qu’il vit de « petits boulots ».
d. Son milieu social : il est « misérable », c’est-à-dire très pauvre.
3. Sa personnalité, son caractère : il est « pensif », « affectueux », « endormi » et
« insignifiant » : c’est quelqu’un de si banal que le narrateur parle de lui en disant
« c’est quelque chose ».
4. Ses actes : il vole, mais par nécessité ; ce n’est donc pas quelqu’un de mauvais, mais
quelqu’un de désespéré.
5. Son physique : le narrateur n’en parle pas ici.
NB : l'objectif est que, plus tard dans l'année, les élèves écrivent une nouvelle fantastique
longue en créant de toutes pièces un personnage, et en lui donnant tous les attributs sus-cités.
OBSERVATION/ORAL : lisez les phrases suivantes :
Jean Valjean fut traduit devant les tribunaux.
Jean Valjean est déclaré coupable.
Jean Valjean sera condamné à cinq ans de galères.
a. Soulignez chaque verbe en rouge.

b. Soulignez le sujet de chaque verbe en vert.
c. Le sujet fait-il l’action ? Expliquez.

d. Refaites la phrase en inventant un sujet qui fait vraiment l’action. Que constatez-vous
pour les verbes ?
 Fiche grammaire : la voix passive (révision). TdL page 308 et ex. 2, 4, 7, 8.
LECON : Pour qu'un personnage banal devienne un héros, il lui faut affronter des événements
particuliers ; une histoire n'existe que s'il y a des difficultés à surmonter. Si la condamnation
au bagne est terrible, c'est aussi grâce à cela que Jean Valjean va se dépasser, réaliser de
grandes choses, et devenir quelqu'un de bien par la suite.
ORTHOGRAPHE/REECRITURE.
Un dimanche soir, Maubert Isabeau, boulanger sur la place de l'Eglise, à Faverolles, se

disposait à se coucher quand il entendit un coup violent (…). Il arriva à temps pour voir un
bras [qui] saisit un pain et l'emporta. Isabeau sortit en hâte ; le voleur s'enfuyait à toutes
jambes. Isabeau courut après lui et l'arrêta.
Réécrivez le texte en remplaçant "Isabeau Maubert" par "Pierre et Jean", et "le voleur" par "la
voleuse".
III La rencontre décisive : monseigneur Bienvenu Myriel.

Texte 2 : TdL pages 162-164 : "La porte s'ouvrit…. Je suis, dit l'évêque, un prêtre qui demeure
ici."
COMPREHESION/ECRIT : sur feuille, répondez en rédigeant aux questions suivantes :

a. Comment réagissent la sœur de l'évêque et la servante à l'arrivée du forçat ? Comment
expliquez-vous cela ?
b. Comment réagit l'évêque au début et à la fin de cet extrait ?
c. Dans le discours de Jean Valjean, que remarquez-vous sur la longueur des phrases et la
manière dont elles s'enchaînent ? Quelle image cela nous donne-t-il du personnage ?
d. Relevez les différents lieux où le forçat s'est présenté pour passer la nuit. Que remarquez-
vous ?
e. Qu'est-ce qui, dans les paroles de l'évêque, permet au forçat de se sentir comme un hôte à
part entière ?
f. Quelle phrase montre la métamorphose de Jean Valjean lorsqu'il comprend qu'on
l'accueille ? Comment réagit-il alors ?
LECON :
1. Un personnage positif.
Sur son chemin, le héros rencontre des personnages qui vont le mener dans la bonne direction,
qui vont l'aider, le faire progresser ; on appelle ces personnages des adjuvants.
2. Vocabulaire.
A partir de ces adjectifs du texte, formez, en ajoutant un préfixe, un suffixe ou les deux : un
nom, un adverbe et un verbe.
adjectif nom adverbe verbe

Rude
Hardi
Fatigué xxxxxxxxxxxxxxxx
Violent
Hideux xxxxxxxxxxxxxxxx
Dangereux xxxxxxxxxxxxxxxx
fou
 Fiche orthographe : les adverbes. Les adverbes en -ment. Les adverbes qui changent le sens
d'un adjectif, d'un verbe, de la phrase.
Leçon : Lorsqu'on éprouve du mépris, du dédain envers quelqu'un :

- on le regarde d'un air méprisant, dédaigneux, avec hauteur, de haut, de haut en bas, du
coin de l'œil (= méfiance et mépris).
- Notre bouche a un pli dédaigneux, méprisant ; on fait une moue dédaigneuse, méprisante.
- On montre la personne du doigt, on chuchote, on ricane, on s'esclaffe.

- On lui parle d'un air pincé, d'un ton sec, d'un ton cassant, d'un ton aigre, d'un ton froid. On
daigne à peine lui adresser la parole.
ORTHOGRAPHE/REECRITURES.
"L'homme comprit tout à fait. (…) Il se mit à balbutier comme un homme fou." Réécrivez ce
passage en remplaçant "l'homme" par "vous".
"L'expression de son visage, jusqu'alors sombre et dure, s'empreignit de stupéfaction, de

doute, de joie, et devint extraordinaire." : Réécrivez ce passage en remplaçant "l'expression"
par "les traits".
"Comment vous appelez-vous ?" Réécrivez cette phrase en remplaçant "vous" par "tu".
REDACTION.
Jean Valjean a été renvoyé d'une auberge : imaginez la scène.
Dans un premier paragraphe, racontez l'arrivée du personnage dans l'auberge ; décrivez le

personnage et le lieu dans lequel il entre.
Dans un deuxième paragraphe, décrivez rapidement les autres personnages présents :

l'aubergiste, un voyageur… Evoquez les premières réactions à l'arrivée de Jean Valjean :
chuchotements, jeux de regards, ricanements… Imaginez ensuite le dialogue entre l'aubergiste
et le forçat, au cours duquel l'aubergiste le méprise et lui ordonne de partir, et Jean Valjean
tente d'argumenter pour pouvoir rester.
à écriture d'un brouillon pendant 45 minutes.

à 20 minutes d'échange de copie : le voisin apporte des idées pour améliorer le texte, corriger
des erreurs de syntaxe…
à 30 minutes de mise au propre.
à souligner les verbes, entourer leur sujet, réflexion sur l'accord sujet/verbe.
IV Un autre personnage qui influence le destin de Jean

Valjean : l'inspecteur Javert.
Texte 3 : FdE page 248 "La face humaine de Javert" à "Javert était comme un œil toujours
fixé sur M. Madeleine." (moins les lignes 17 à 24).
COMPREHENSION/ORAL : que décrit Victor Hugo des lignes 1 à 17 ? Que décrit-il dans le
deuxième paragraphe ? Quel rôle ont les deux dernières phrases du texte ?
Lignes 3 et 4 : « ces deux forêts et ces deux cavernes » : de quoi l’auteur parle-t-il ici ?
Ligne 4 : pourquoi l'adjectif "terrible" est-il étonnant ici ?
1. Des images qui touchent l'imagination du lecteur.
Observez les expressions suivantes du texte.
Son nez épaté et sauvage comme (…) un mufle de bête fauve.

Entre les deux yeux un froncement central permanent comme une étoile de colère.
Il était humble et hautain comme les fanatiques.
Quelle est la construction commune à ces trois phrases ? Quelle figure de style reconnaissez-
vous ? dans quel but Victor Hugo l'utilise-t-il ici (quel est l'effet créé) ?
Leçon : la comparaison crée un lien entre deux éléments qui ont un point commun grâce à un
mot de comparaison (comme, telque, semblable à). Cela permet de créer une image frappante
dans l'esprit du lecteur.
Observez les passages suivants du texte :
Javert était un dogue

Lorsqu'il riait, c'était un tigre.
Son regard était une vrille.
On voyait ces deux forêts et ces deux cavernes.
Par rapport aux expressions précédentes, quel mot n'apparaît pas ? Quel est l'effet créé ?
Leçon : la métaphore crée un lien entre deux éléments qui ont un point commun sans mot de
comparaison. Cela permet de créer une image encore plus frappante que la comparaison, car
le lecteur doit faire le chemin tout seul dans son esprit pour créer le lien.
2. La structure du portrait chez Victor Hugo.
Souvent, l'auteur construit ses portraits de la manière suivante :
Le portait physique puis personnalité, habitudes, comportement = le portrait moral

puis une phrase de résumé.
Victor Hugo exagère souvent les traits de ses personnages : il utilise des exagérations, des
hyperboles, en utilisant des adjectifs très forts (terrible, redoutable), des adverbes qui
intensifient les adjectifs (extrêmement, terriblement…), des comparaisons et des métaphores.
Exercices sur l'hyperbole : TdL page 182 ex. 1, 2, 6, 7, 8.
Lecture cursive de l'accident du père Fauchelevent : Texte 4 : FdE p. 249 de 3ecoutez, reprit
Madeleine, il y a encore assez de place sous la voiture" à "Madeleine devint pâle".
Exercice de repérage (révisions) du discours direct (vu dans le chapitre précédent).
3. Le rôle de Javert : un rôle négatif ?
LECON : A côté des adjuvants qui aident le héros, on trouve des opposants qui leur mettent
des bâtons dans les roues. Adjuvants et opposants sont tous les deux nécessaires à l'histoire,
car sans les difficultés créées par les opposants, le héros ne serait qu'un homme sans histoire.
REFLEXION/ECHANGE ORAL : repensez aux difficultés que vous avez rencontrées dans
votre vie. En voyez-vous certaines qui vous ont permis d'avancer, de devenir meilleur dans un
domaine, de comprendre des choses ?
V Deux personnages féminins des Misérables : Fantine et

Cosette.
1. Une maman martyre.
Texte 5 : FdE page 250.
COMPREHENSION/ECRIT : au brouillon, répondez aux questions suivantes.

a. En quoi Fantine est-elle la victime des Thénardier ?
b. Les Thénardier parviennent-ils à leur but dans un premier temps ? expliquez.
c. Comment Fantine parvient-elle à payer ? de quelle(s) qualité(s) fait-elle preuve ?
d. Que révèlent les paroles de Fantine sur sa personnalité et ses sentiments ?
e. Cherchez la définition du mot "martyr".
LECON : Fantine incarne la figure maternelle tellement aimante qu'elle se sacrifie pour son
enfant. C'est une victime de la cupidité des Thénardier, mais surtout de la société qui
condamne les jeunes femmes mères célibataires à la misère.
Visionnage de la version filmée, comparaison des émotions suscitées par les images/le texte.
2. Cosette.
Texte 6 : Fde p. 251 "Des sanglots lui serraient la gorge…" à "L'enfant n'eut pas peur."
ORAL : description et interprétation de gravure, tableau, et images de films représentant

Cosette.
REDACTION :
Faites le portrait de Cosette.
Vous allez décrire son physique de manière à montrer que c’est une enfant battue, qui reçoit
peu à manger, et qui est malheureuse et effrayée. Vous devez susciter la pitié du lecteur pour
Cosette.
Voici les éléments dont vous parlerez, dans l’ordre :

- La silhouette, le teint.
- L’âge.
- Les yeux
- La bouche
- Les mains
- Le corps dans on ensemble.
- Les vêtements.
- Les jambes.
Enfin, faites, à la manière de Victor Hugo, une phrase qui résume Cosette à une de ses
caractéristiques.
a. Des textes pathétiques.
Texte 7 : le portrait de Cosette de "Cosette était maigre et blême." à " "et traduisaient une
seule idée: la crainte. "
Leçon : Vocabulaire : décrire la mauvaise condition physique.
La maigreur : un visage émacié, en lame de couteau, un corps frêle, fluet (= très mince),
maigrichon, grêle, décharné (très maigre).
La maladie : un teint pâle, terne, livide, blême, cireux, terreux.
Les vêtements : élimés, usés jusqu'à la corde. Des vêtements en très mauvaise état sont des
hardes, des loques, des haillons.
L'habitat : un logement en très mauvais état est insalubre (= dangereux pour la santé), c'est un
taudis, un galetas ; les murs sont délabrés, décrépits…
LECON : le portrait de Cosette permet à l'auteur d'éveiller la pitié du lecteur : c'est un texte
pathétique. Il cherche à dénoncer les maltraitances faites aux enfants. Il a, dans d'autres textes,
clairement dénoncé le travail des enfants.
b. LECTURE CURSIVE : Mélancholia.
COMPREHENSION/ORAL : comment l'auteur s'y prend-il pour éveiller la pitié du lecteur ?
c. Orthographe/réécritures (sur deux textes étudiés sur Cosette).
Texte 6.
1. Des sanglots lui serraient la gorge, mais elle n’osait pas pleurer, tant elle avait peur.
a. Remplacez « elle » par « elles ».
b. Remplacez « elle » par « nous ».

2. Elle pensait avec angoisse qu’il lui faudrait plus d’une heure pour retourner à
Montfermeil et que la Thénardier la battrait.
a. Remplacez « elle » par « ils ».
3. Parvenue près d’un vieux châtaigner qu’elle connaissait, elle fit une halte (…) puis
elle rassembla toutes ses forces, reprit le seau et se remit à marcher.
a. Remplacez « elle » par « elles ».
b. Remplacez « elle » par nous (= deux garçons)
4. Une main, qui lui parut énorme, venait de saisir l’anse et la soulevait vigoureusement.
a. Remplacez « une main » par « deux mains ».
Leçon :
"leur" COI (avant un verbe) ne prend jamais de –s : Je leur parle.
'leur" prend un –s devant un nom au pluriel : Ils prennent leurs affaires.
Il est près d'un arbre / elle est près d'un arbre.

Il est prêt à partir / elle est prête à partir.
Pour bien accorder les verbes, toujours se demander "qui fait l'action ?"
Pour bien accorder les adjectifs, toujours se demander "qui est décrit" ?
Texte 7.
1. Cosette était blême et maigre.
a. Remplacez « Cosette » par « les filles ».
2. Ses grands yeux enfoncés dans une sorte d’ombre profonde étaient presque éteints à
force d’avoir pleuré.
a. Remplacez « ses yeux » par « son regard ».
3. Le feu qui l’éclairait en ce moment faisait saillir les angles de ses os et rendait sa
maigreur affreusement visible.
a. Remplacez « le feu » par « les flammes ».
VI Vocabulaire : autour du mot "pauvre".

Une pauvresse la pauvreté
L'appauvrissement pauvre la paupérisation
Appauvrir (du latin "pauper") pauvrement
Ex. 1 : identifiez la nature grammaticale de chaque mot.

Ex. 2 : complétez ces phrases avec les mots.
a) Lorsque des gens deviennent de plus en plus pauvres, on dit qu’ils sont en voie de
……………………..
b) Vivre avec très peu d’argent c’est vivre …………………………………….
c) Vivre avec très peu d’argent, c’est vivre dans …………………………………….
d) Lorsque quelque chose devient de plus en plus pauvre les terres, les ressources
naturelles, le sang, une langue…), on parle d’……………………………………..
e) Pour faire le féminin de « un pauvre », on peut dire « une pauvre » ou, de façon un peu
vieillie, « ………………………………….. ».
f) Rendre quelqu’un plus pauvre, c’est l’……………………………….
Ex. 3 : "pauvre", un mot polysémique.
L'adjectif "pauvre" a trois sens :

a) qui a peu d'argent.
b) qui suscite la pitié
c) insuffisant, qui manque de quelque chose.
 Quel sens a l'adjectif "pauvre" dans les phrases suivantes :
1) Ses pauvres mains étaient toutes gercées par le froid.

2) Sa mère est devenue pauvre après avoir perdu son emploi.
3) Cette rédaction est trop pauvre : tu aurais dû utiliser le vocabulaire vu en cours !
LECTURES CURSIVES : des chapitres des Misérables. + Des souris et des Hommes,
Steinbeck.
Evaluation finale du chapitre 2.
Texte : OeP page 70-71 : "Tout à coup, la Thénardier , qui continuait d'aller et de venir dans la
salle... Maintenant, ton travail est à moi. Joue, mon enfant."
I La Thénardier.
1. lignes 1 à 5 : comment traite-t-elle Cosette ?

2. Expliquez les lignes 9 à 14.
3. "Elle repartit aigrement" l. 14 :
a. Comment est formé ce mot ?
b. Quelle est sa nature grammaticale ?
c. Donnez un nom commun de la même famille que ce mot (pas dans le texte).
d. Quel sentiment le fait de parler "aigrement" indique-t-il ?
4. "La Thénardier daigna répondre" ligne 20 : quel sentiment ce verbe indique-t-il ?
5. Quel sentiment tente-t-elle de créer chez Jean Valjean lignes 21-22 ? Comment
appelle-t-on une phrase ou un texte qui tente de susciter ce sentiment ?
6. Pourquoi lui jette-t-elle "un coup d'œil méprisant" lorsqu'elle lui annonce le prix des
bas (lignes 28-29) ?
7. Sur quel ton parle M. Thénardier lignes 34 à 36 ? Quels indices vous font penser cela ?
II Jean Vlajean.
1. Ligne 23 : "pauvre" quel est le sens de l'adjectif, ici ?

2. Quels autres sens peut-on donner à ce mot ?
3. Comment appelle-t-on un mot qui a plusieurs sens ?
4. Donnez un autre exemple de mot qui a au moins deux sens, et indiquez quels sens il a.
5. Quels traits de la personnalité (au moins deux) de Valjean ressortent de ce texte ?
Expliquez en citant le texte.
6. Quelle somme demande Mme Thénardier pour les bas ? Quelle somme offre Jean ?
7. Qu'est-ce qui nous indique que c'est un somme exorbitante pour des bas ?
8. Pourquoi en propose-t-il autant, à votre avis ?
III Les paroles rapportées.
Lignes 39 à 43, soulignez les paroles prononcées par les personnages.
IV Orthographe.
1. ligne 23 : quel est le sujet de "continua" ?

2. ligne 34 : quel est le sujet de "donnera" ?
3. Réécriture :
"La Thénardier, qui continuait d'aller et de venir dans la salle, s'aperçut que Cosette
avait des distractions. (…)
- Ah ! je t'y prends ! cria-t-elle. (…) Je vais te faire travailler à coup de martinet, moi."
Réécrivez le texte en remplaçant "la Thénardier" par "nous" et faites tous les
changements nécessaires.
Rédaction.
Imaginez la suite du dialogue entre la Thénardier et Jean Valjean, en intégrant les éléments
suivants :
- un portrait caricatural de la Thénardier, qui fera ressortir sa laideur et sa méchanceté à

suivez le plan d'un portrait et utilisez les exercices sur l'exagération pour le vocabulaire.
- Un dialogue entre les Thénardier et Jean Valjean : Jean Valjean explique qu'il doit
reprendre Cosette pour la ramener chez Fantine, les Thénardier veulent lui extorquer de
l'argent.
N'oubliez pas : on n'empile pas les répliques ! Insérez de la narration (gestes, silences, sauts
dans le temps…) et de la description (airs du visage, regards, ton de la voix…) entre les
paroles des personnages. Faites-les vivre !
Lecture cursive : le portrait des Thénardier par Victor Hugo.

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Chapitre 2 : splendeur et misère des personnages des Misérables de Victor Hugo.

II. Vocabulaire : autour du mot "misérable".

Indiquez quel sens a l'adjectif "misérable" dans les phrases suivantes :

2. Mots de la famille de "misère".

Misérablement la misère miséricordieux

Ex. 1 : identifiez la nature grammaticale de chaque mot.

Ex. 2 : replacez ces mots dans les phrases suivantes.

a. Cet homme est vraiment un …………………., il n'a même plus de toit.

3. Expressions avec le mot "misère".

Ex : retrouvez une expression avec le mot "misère" synonyme de l'expression soulignée.

a. Cette robe ne coûte/ne vaut vraiment pas cher ! Elle ……………………………….

4. Synonymes et antonymes du mot "misérable".

II De l'homme sans histoire au héros de roman.

COMPREHENSION/REPERAGE : à l’aide de surligneurs ou de stylos de couleurs

Leçon : un personnage se définit par :

1. Sa situation familiale : JV est orphelin et célibataire.

OBSERVATION/ORAL : lisez les phrases suivantes :

Jean Valjean fut traduit devant les tribunaux.

Jean Valjean est déclaré coupable.

Jean Valjean sera condamné à cinq ans de galères.

a. Soulignez chaque verbe en rouge.

c. Le sujet fait-il l’action ? Expliquez.

 Fiche grammaire : la voix passive (révision). TdL page 308 et ex. 2, 4, 7, 8.

Un dimanche soir, Maubert Isabeau, boulanger sur la place de l'Eglise, à Faverolles, se

III La rencontre décisive : monseigneur Bienvenu Myriel.

COMPREHESION/ECRIT : sur feuille, répondez en rédigeant aux questions suivantes :

adjectif nom adverbe verbe

Leçon : Lorsqu'on éprouve du mépris, du dédain envers quelqu'un :

- On montre la personne du doigt, on chuchote, on ricane, on s'esclaffe.

"L'expression de son visage, jusqu'alors sombre et dure, s'empreignit de stupéfaction, de

Jean Valjean a été renvoyé d'une auberge : imaginez la scène.

Dans un premier paragraphe, racontez l'arrivée du personnage dans l'auberge ; décrivez le

Dans un deuxième paragraphe, décrivez rapidement les autres personnages présents :

à écriture d'un brouillon pendant 45 minutes.

IV Un autre personnage qui influence le destin de Jean

1. Des images qui touchent l'imagination du lecteur.

Observez les expressions suivantes du texte.

Son nez épaté et sauvage comme (…) un mufle de bête fauve.

Observez les passages suivants du texte :

Javert était un dogue

2. La structure du portrait chez Victor Hugo.

Souvent, l'auteur construit ses portraits de la manière suivante :

Le portait physique puis personnalité, habitudes, comportement = le portrait moral

Exercices sur l'hyperbole : TdL page 182 ex. 1, 2, 6, 7, 8.

Exercice de repérage (révisions) du discours direct (vu dans le chapitre précédent).

3. Le rôle de Javert : un rôle négatif ?

V Deux personnages féminins des Misérables : Fantine et

Texte 5 : FdE page 250.

COMPREHENSION/ECRIT : au brouillon, répondez aux questions suivantes.

ORAL : description et interprétation de gravure, tableau, et images de films représentant

Faites le portrait de Cosette.

Voici les éléments dont vous parlerez, dans l’ordre :

a. Des textes pathétiques.

Leçon : Vocabulaire : décrire la mauvaise condition physique.

La maladie : un teint pâle, terne, livide, blême, cireux, terreux.

b. LECTURE CURSIVE : Mélancholia.

COMPREHENSION/ORAL : comment l'auteur s'y prend-il pour éveiller la pitié du lecteur ?

c. Orthographe/réécritures (sur deux textes étudiés sur Cosette).

b. Remplacez « elle » par « nous ».

Il est près d'un arbre / elle est près d'un arbre.

VI Vocabulaire : autour du mot "pauvre".

L'appauvrissement pauvre la paupérisation

Appauvrir (du latin "pauper") pauvrement