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55 ème

Université d’été
de la Défense

Présidée par et
Guy TEISSIER Serge VINÇON
Président de la Commission Président de la Commission
de la Défense nationale des Affaires étrangères,
et des Forces armées de la Défense et
de l’Assemblée nationale des Forces armées du Sénat

en présence de
Hervé MORIN
Ministre de la Défense

Nouvelavenir,
Nouveauxmodèles

Toulouse

10l11
Septembre

2007
Lundi10septembre
9:30 Accueil à l’arrivée à l’aéroport de Toulouse Blagnac des vols en provenance de Paris
et départ des navettes vers les visites des sites industriels
10:00 Visite d’un site au choix

Option 1 Astrium (capacité de 100 personnes) - L’établissement d’EADS ASTRIUM de Toulouse,


où travaillent plus de 2000 salariés, dispose de six salles blanches d’une superficie totale
de 10 000m2 dédiées à l’intégration de satellites de télécommunications, de satellites
scientifiques ou d’observation de la Terre (civils et militaires) ainsi que d’instruments
optiques. La visite permettra de découvrir ces différents domaines et de voir des satellites
en cours de fabrication dans les salles blanches : satellites d’observation Pleiades, satellites
d’alerte Spirale, mais aussi les satellites de télécommunications : Astra 1M, Arabsat 4 AR,
Hot Bird 9 et Inmarsat 4 F3, le plus gros satellite de télécommunications jamais construit.

Option 2 CNES (capacité de 100 personnes) - Le site toulousain est le plus important du Centre
National d’Etudes Spatiales par sa taille avec plus de 1700 salariés dont 3/4 d’ingénieurs
et de cadres. Encadré par des spécialistes, plusieurs espaces seront présentés :
• le centre de contrôle des satellites SPOT et à cette occasion tout le travail
nécessaire au maintien en condition opérationnelle d'un satellite d'observation et
les notions de programmation,
• le centre d'opération de mise et maintien à poste de satellites utilisé pour les
lancements des principaux satellites français et de satellites à l’export,
• le laboratoire d’imagerie spatiale où seront présentés les futurs produits d’images
satellites (pléiades),
• la base compacte de mesure d’antenne utilisée pour développer les antennes
satellites, exemple d’un moyen lourd d’essai.

Option 3 Thales Alenia Space (capacité de 40 personnes) - De la microélectronique au


satellite. La visite débutera par les ateliers de production de modules microélectroniques,
puis par les salles propres où sont réalisés la plupart des équipements radiofréquences des
satellites civils ou de défense conçus par Thales. La visite se poursuivra dans les 3000m2
d'espace dédiés aux activités d’assemblage, d’intégration et de tests des charges utiles de
communications et des altimètres. Seront notamment visibles les charges utiles des
satellites : CIEL2 et AMC21 pour SES Americom, Express AM33 et AM44 de l’opérateur russe
NPOPM, W2A pour Eutelsat, ou encore l’altimètre SIRAL qui mesurera l’épaisseur de la
calotte glacière.

12:00 Départ vers la Cité de l’Espace


12:30 Déjeuner à la Cité de l’Espace • Toulouse
Offert par le CNES, à l’occasion du 50ème anniversaire de la conquête spatiale
Discours d’accueil de Yannick d’ESCATHA, président du CNES
Interventions de Pascale SOURISSE, présidente de Thales Alenia Space
et François AUQUE, président d’EADS Astrium
15:00 Séance plénière • Salle IMAX de la Cité de l’Espace
Livre Blanc et planification de Défense
Présidée par Philippe VITEL, député du Var, vice-président de la Commission
de la Défense nationale et des Forces armée
et André DULAIT, sénateur des Deux-Sèvres, membre de la Commission
des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
en présence d’experts nationaux et internationaux
et avec la participation de James ARBUTHNOT, président de la Commission
de la Défense de la Chambre des Représentants (Royaume Uni)
et de Jean-Claude MALLET, conseiller d'État, Président de la Commission chargée
d'élaborer un nouveau Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale
Animée par Olivier DARRASON, président de CEIS
17:00 Retour vers les hôtels et temps libre
20:00 Dîner officiel offert par la ville de Toulouse • Le Capitole • Salle des Illustres
Discours de Jean-Luc MOUDENC, maire de Toulouse
en présence Guy TEISSIER, député des Bouches-du-Rhône, président de la
Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale
et de Serge VINÇON, sénateur du Cher, président de la Commission
des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
22:30 Le Off aux “Jardins de l’Opéra”
Une séquence pour converser et échanger librement dans un cadre feutré et confortable
à 1mn du Capitole
Retour vers les hôtels : Navettes toute les 1/2 heures à partir de 22:30. Dernier départ à 24:00
9:00
Mardi11septembre
Ateliers • Centre des Congrès Pierre Baudis • Toulouse
Ateliers 1 Défense spatiale : nouvelles capacités, nouvelles menaces
Présidé par Michel SAINTE-MARIE, député de la Gironde,
membre de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées
et Philippe NOGRIX, Sénateur d’Ile et Vilaine, vice-président de la Commission
des Affaires étrangères, de la défense et des Forces armées
et animé par Bruno LANCESSEUR, journaliste aux Echos
Ateliers 2 La dissuasion en 2025 : transformations et permanences
Présidé par Patrice CALMÉJANE, député de Seine-Saint-Denis,
membre de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées
et Xavier PINTAT, sénateur de la Gironde, membre de la Commission
des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
et animé par Jean-Dominique MERCHET, journaliste à Libération
Ateliers 3 La prévention en 2025 : des menaces à évaluer,
un monde à stabiliser
Présidé par Philippe FOLLIOT, député du Tarn, secrétaire de la Commission
de la Défense nationale et des Forces armées
et Didier BOULAUD, sénateur de la Nièvre, secrétaire du Sénat, membre
de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
et animé par Alexis BAUTZMANN, directeur de la rédaction de DSI
(Défense & Sécurité Internationale)
Ateliers 4 La protection en 2025 : l’enjeu de l’interministériel
et des relations défense-sécurité
Présidé par Dominique CAILLAUD, député de Vendée, membre de la
Commission de la Défense nationale et des Forces armées
et Robert del PICCHIA, sénateur représentant les français établis hors de France,
vice-président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense
et des Forces armées
et animé par Stéphane FORT, journaliste à Radio France
Ateliers 5 La projection en 2025 : les nouveaux défis de l’action
extérieure entre cœrcition, stabilisation et normalisation
Présidé par Jean-Claude BEAULIEU, député de Charente-Maritime,
membre de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées
et André BOYER, sénateur du Lot, vice-président de la Commission
des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
et animé par Arnaud de LA GRANGE, journaliste au Figaro
12:00 Interventions de Guy TEISSIER, député des Bouches-du-Rhône, président de la Commission
de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale
et Serge VINÇON, sénateur du Cher, président de la Commission
des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
12:30 Discours officiel d’Hervé MORIN, ministre de la Défense
13:00 Déjeuner officiel
14:30 Table ronde • Centre des Congrès Pierre Baudis • Toulouse
L’espace européen
Présidée par Serge GROUARD, député du Loiret, maire d'Orléans,
membre de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées
et Henri REVOL, sénateur de la Côte-d’Or, président de l’office parlementaire
d’évaluation des choix scientifiques et technologiques
en présence de Claudie HAIGNERE, ancienne ministre déléguée aux Affaires
européennes en 2004, après avoir été ministre déléguée à la Recherche et aux
Nouvelles technologies de 2002 à 2004, spationaute du CNES de 1985 à 1999
Koen GIJSBERS, OTAN Allied Command Transformation
Stéphane JANICHEWSKI, directeur général délégué du CNES
Giovanni Fabrizio BIGNAMI, président de l’ASI (Agence Spatiale Italienne)
Jean-Yves LE GALL, président d’Arianespace
Sylvia KAINZ-HUBER, chef d’unité adjointe de l’unité “Space Policy
and coordination”, Commission européenne
animée par Christian LARDIER, journaliste, chef de la rubrique spatiale
d’Air & Cosmos
et Jean RANNOU, directeur du pôle prospective stratégique de la CEIS
16:00 Clôture de l’Université
A partir de 16:00 : départ des navettes à destination de l’aéroport de Toulouse Blagnac
(vols toutes les 1/2 heures pour Paris Orly)
et de la gare de Toulouse Matabiau pour Paris Montparnasse
Séances plénières
Lundi10septembre15:00 • Livre blanc et planification de défense
Le Livre blanc de 1994, prenant acte d’un changement majeur du paradigme stratégique, actait la fin de la
confrontation entre les blocs. Tirant les conséquences de la chute du mur de Berlin, il privilégiait donc les forces
de projection et la coopération européenne et internationale. Depuis 1989 cependant, on peut avancer,
mutatis mutandis, que l’équivalent de plusieurs murs de Berlin ont été renversés, cette entreprise convulsive
de bouleversement des équilibres internationaux culminant avec les attentats du 11 septembre et leurs
conséquences dramatiques. Le Livre blanc de 1994 n’a cependant pas été renouvelé. Quelles pistes travailler dans
une telle perspective ?
La première partie des travaux sur ce thème sera consacrée à l’aspect politico-militaire, qui doit ouvrir en
toute logique un exercice du type Livre blanc. Cet aspect sera complété par les ateliers du lendemain, qui
s’intéresseront plus précisément aux grandes fonctions stratégiques.
La séance plénière se concentre donc sur l’évocation des menaces contemporaines, et sur le besoin éventuel de
nouveaux scénarios d’intervention pour la France et l’Europe. Quelle évolution au Moyen-Orient, travaillé par
les errements problématiques de l’Irak, les nouvelles ambitions de l’Iran, et la question de la sécurité d’Israël ?
Quelles sont les conséquences de la montée en puissance impressionnante de la Chine, et du renouveau
des tensions dans le Pacifique ? Comment la France et l’Europe s’insèrent-elles dans ce nouvel équilibre, en
particulier du point de vue de leur relation avec les Etats-Unis, et de la complémentarité des moyens et des
objectifs entre UE et OTAN ?
Comment, du point de vue politique, réussir à traduire cette analyse des menaces sous la forme de priorités
capacitaires afin de définir un modèle d’armée ? Quelles sont, compte tenu des défis et des mutations
des concurrents et adversaires de l’Europe, les capacités critiques, discriminantes en termes de puissance et
d’influence, qui redessineront les contours de la défense du continent ?

Mardi11septembre14:30 • L’Espace européen


Dans le domaine spatial européen, les efforts nationaux semblent encore trop dispersés. De nombreux
programmes ont vu le jour, parmi lesquels Syracuse, Satcom BW, Skynet, Helios, Spot, Sicral, Spainsat, SAR-Lupe…
Comment trouver des pistes de rationalisation, dans un contexte de budgets contraints ? On observe, en premier
lieu, que les communications et l’observation semblent constituer des pistes de coopération évidentes à court
terme : les intérêts des nations européennes convergent dans ce domaine, comme le montre la signature
récente par les chefs d’état-major de six pays d’un document de besoins opérationnels communs dans le domaine
de l’observation de la Terre. On note aussi que l’interopérabilité, vivement souhaitée par tous les états-majors
du continent, ne peut que se nourrir d’une collaboration approfondie dans le domaine spatial. L’identification
de besoins partagés constitue donc une base de départ solide pour la constitution d’une architecture capacitaire
plus efficace. L’Agence européenne de défense peut-elle constituer un cadre adéquat de mise au point de
programmes communs, bâtis en évitant les redondances de capacités en Europe ? Les modèles possibles sont
nombreux : accords intergouvernementaux, développement de moyens communs, partenariats d’opportunité,
partages de services. La formule la plus réaliste et la plus adaptée à chaque besoin doit s’imposer. Le recours à
une synergie européenne en matière de coopération spatiale doit aussi compter avec les opportunités qu’offre
la dualité. Comment résoudre l’équation, à l’heure où peine à se mettre en place une solution pérenne pour le
programme Galileo ? Le besoin étant avéré, quelles solutions proposent les industriels ? Du côté étatique, quelle
réflexion sur les intérêts stratégiques de chaque partenaire, dans une optique de coopération intensifiée ?

Ateliers • Mardi11septembre9:00
1 Défense spatiale : nouvelles capacités, nouvelles menaces.

Fournissant une capacité de renseignement non intru- L’utilisation des satellites à des fins d’arsenalisation
sive et permanente, les moyens spatiaux constituent de l’Espace est aussi ancienne que l’histoire de la
un atout essentiel de renforcement de l’autonomie conquête spatiale elle-même. Depuis dix ans cepen-
de décision. Mais au-delà du niveau strictement dant les efforts américains, appuyés sur la vitalité
stratégique du décideur politique, ou plutôt en d’un budget militaire gigantesque, ont pour objectif
coordination avec ce dernier, les moyens spatiaux déclaré la « space dominance ». Il s’agit non seule-
bénéficient aussi aux forces militaires, en satisfaisant ment de disposer des meilleurs atouts spatiaux (accès,
leurs besoins opérationnels dans le domaine des observation, identification, communications, géo-
télécommunications, de l’observation, de l’inter- localisation), mais également, si besoin, d’empêcher
ception des signaux électromagnétiques ou de la une puissance concurrente de menacer les systèmes
radionavigation. Pour atteindre un haut niveau de américains ou d’accéder à l’espace « space denial ».
fusion entre capteurs et effecteurs, le spatial devient Frappes directes, lasers, micro-ondes de forte puissan-
crucial : accessible sur tous les théâtres, il permet ce dirigés contre des satellites… les programmes,
d’augmenter la qualité et le débit des informations classifiés ou non, ne s’interdisent aucune option. Les
échangées entre forces terrestres, aériennes et réactions russes et chinoises à cette ambition sont
maritimes, dans une logique toujours plus interar- vives. Le récent tir chinois antisatellite, en adressant
mées et multinationale. un message extrêmement clair sur la détermination
de l’Armée populaire de Libération, a ainsi démontré
Quels sont les axes d’effort à renforcer au niveau l’importance que ce nouvel enjeu revêt pour Pékin.
européen pour procurer aux forces d’intervention
européennes toute la gamme des capacités néces- Face à ces évolutions, dans une optique de préser-
saires dans ce domaine ? Où placer le curseur du point vation de son autonomie stratégique, comment
de vue budgétaire ? l’Europe peut-elle réagir ?
2 La Dissuasion en 2025 :
transformations et permanences
4
La Protection en 2025 :
l’enjeu de l’interministériel
et des relations défense-sécurité

La Dissuasion assure la survie de la Nation. Arme de


non-emploi, elle empêche tout adversaire potentiel La Protection concerne l’exigence absolue qu’est la
d’attenter aux intérêts vitaux de la France, sous peine protection du territoire national et de la population
d’une destruction assurée. Elle forme le cœur de la (défense aérienne, défense maritime du territoire,
logique de défense française. Pour autant, le dévelop- défense opérationnelle du territoire et défense civile).
pement de la prolifération influence la manière de Cette fonction « Protection » est au cœur de la pro-
penser la dissuasion. L’accès de plus en plus ouvert blématique de croisement et de complémentarité
à des techniques sophistiquées (guidage, précision, entre les thèmes jumeaux de la défense et de la
missiles de croisière) invite à repenser de manière sécurité. Comment faire progresser le travail inter-
urgente la panoplie de moyens dont disposeront, ministériel dans ce cadre ? Faut-il s’inspirer, au-delà
demain, les adversaires des forces armées des nations d’un effet de mode qui s’estompe, de l’architecture et
occidentales. des méthodes de la « Homeland security » américaine
Les scénarios possibles incluent aussi un question- ? Comment faire entrer en résonance un éventuel
nement sur une éventuelle ouverture européenne de futur Livre blanc de défense et le très récent « Livre
la dissuasion : comment la penser face au défi du blanc sur la Sécurité intérieure face au terrorisme » ?
terrorisme et des Etats voyous ? Tous les européens
s’accordent-ils sur la même définition de la menace, à L’autre grand enjeu de ce thème est le lien, dans ce
l’heure où de nouveaux débats (en particulier celui sur domaine sécuritaire, avec les préoccupations de nos
la défense anti-missile du continent) contribuent à voisins européens. Comment coordonner les défenses
modifier les positions des États membres de l’OTAN aériennes des pays européens ? Où en sont les travaux
et de l’UE ? de l’OTAN de ce point de vue ?

Concernant les moyens, la fonction dissuasion,


rappelle le ministère de la Défense, « repose sur deux La Projection en 2025 :

5
composantes : d’une part des missiles balistiques les nouveaux défis de l’action extérieure
emportés par des sous-marins nucléaires lanceurs entre cœrcition, stabilisation
d’engins (SNLE), d’autre part des missiles air-sol à et normalisation
moyenne portée, mis en oeuvre par des avions de
combat de l’armée de l’air (Mirage 2000N) et de la
marine nationale (Super-Etendard) ». Quel est l’avenir
La Projection, qu’elle soit de forces ou de puissance,
de ces composantes ? Faut-il optimiser leur complé-
nécessite des moyens de transports (aériens, mari-
mentarité ?
times, terrestres) adaptés et suffisants pour atteindre
des théâtres d’engagement parfois éloignés, et ce
La part de la dissuasion dans le budget de défense
dans un délai réduit. La fonction Projection exige
invite aussi à réfléchir aux contraintes financières
également des équipements de combat offrant aux
de la défense dans son ensemble : comment les Etats
unités engagées un niveau satisfaisant d’efficacité et
européens peuvent-ils parvenir à une meilleure
de protection, c’est-à-dire une crédibilité vis-à-vis de
convergence des besoins, voire à une mise en
leurs adversaires, mais aussi de leurs partenaires. Les
cohérence de leurs processus respectifs de planifi-
opérations se déroulent en effet très majoritairement
cation/programmation physico-financière ?
en multinational. La France, qui affiche les ambitions
d’une nation-cadre aussi bien au niveau de l’OTAN
que de l’UE, se doit en conséquence d’harmoniser son
La Prévention en 2025 :
3 des menaces à évaluer,
un monde à stabiliser
discours et ses objectifs avec ses moyens. Cette double
exigence (celle des moyens de transport et des
moyens d’action) pose la question des synergies
européennes. Dans le domaine du transport, où en
est la perspective d’un centre de transport européen
La Prévention doit permettre de détecter la formation multimodal ? Comment traiter les sous-capacités
de crises et de conflits régionaux, pouvant mettre en européennes en transport aérien stratégique, au-delà
péril de manière directe ou indirecte les équilibres des solutions palliatives ? Dans le domaine des
internationaux. Elle englobe également les moyens équipements, quelles sont les priorités, compte tenu
militaires d’évaluation et de réponse à ces crises (outils de la possibilité plus que jamais actuelle d’un conflit
de renseignement stratégique, éléments pré-position- majeur, et de l’importance parallèle de crises mêlant
nés ou virtuellement projetables). Plusieurs thèmes étroitement coercition, stabilisation et normalisation,
s’imposent concernant la fonction Prévention, dont dans des zones d’engagement extrêmement com-
émergent deux points principaux. Le premier concer- plexes où les problématiques urbaines montent en
ne la capacité autonome d’appréciation des crises et puissance ?
des menaces, dont l’importance est vitale (l’exemple
de l’Irak l’a montré). Comment le penser au niveau
européen, et concilier autonomies nationales et
besoin de coopération ?

Le deuxième point touche la réflexion sur les straté-


gies de sortie de crise. Comment faire correspondre au
mieux les intérêts nationaux et les engagements en
opération extérieure ? Comment, en amont d’une
opération, planifier un calendrier de sortie de crise
prenant en compte la spécificité du théâtre, de maniè-
re à conserver une liberté de manœuvre politique et
opérationnelle ?
Avecleconcoursde

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des Journalistes
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