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Université d’été
de la Défense
Présidée par et
Guy TEISSIER Serge VINÇON
Président de la Commission Président de la Commission
de la Défense nationale des Affaires étrangères,
et des Forces armées de la Défense et
de l’Assemblée nationale des Forces armées du Sénat
en présence de
Hervé MORIN
Ministre de la Défense
Nouvelavenir,
Nouveauxmodèles
Toulouse
10l11
Septembre
2007
Lundi10septembre
9:30 Accueil à l’arrivée à l’aéroport de Toulouse Blagnac des vols en provenance de Paris
et départ des navettes vers les visites des sites industriels
10:00 Visite d’un site au choix
Option 2 CNES (capacité de 100 personnes) - Le site toulousain est le plus important du Centre
National d’Etudes Spatiales par sa taille avec plus de 1700 salariés dont 3/4 d’ingénieurs
et de cadres. Encadré par des spécialistes, plusieurs espaces seront présentés :
• le centre de contrôle des satellites SPOT et à cette occasion tout le travail
nécessaire au maintien en condition opérationnelle d'un satellite d'observation et
les notions de programmation,
• le centre d'opération de mise et maintien à poste de satellites utilisé pour les
lancements des principaux satellites français et de satellites à l’export,
• le laboratoire d’imagerie spatiale où seront présentés les futurs produits d’images
satellites (pléiades),
• la base compacte de mesure d’antenne utilisée pour développer les antennes
satellites, exemple d’un moyen lourd d’essai.
Ateliers • Mardi11septembre9:00
1 Défense spatiale : nouvelles capacités, nouvelles menaces.
Fournissant une capacité de renseignement non intru- L’utilisation des satellites à des fins d’arsenalisation
sive et permanente, les moyens spatiaux constituent de l’Espace est aussi ancienne que l’histoire de la
un atout essentiel de renforcement de l’autonomie conquête spatiale elle-même. Depuis dix ans cepen-
de décision. Mais au-delà du niveau strictement dant les efforts américains, appuyés sur la vitalité
stratégique du décideur politique, ou plutôt en d’un budget militaire gigantesque, ont pour objectif
coordination avec ce dernier, les moyens spatiaux déclaré la « space dominance ». Il s’agit non seule-
bénéficient aussi aux forces militaires, en satisfaisant ment de disposer des meilleurs atouts spatiaux (accès,
leurs besoins opérationnels dans le domaine des observation, identification, communications, géo-
télécommunications, de l’observation, de l’inter- localisation), mais également, si besoin, d’empêcher
ception des signaux électromagnétiques ou de la une puissance concurrente de menacer les systèmes
radionavigation. Pour atteindre un haut niveau de américains ou d’accéder à l’espace « space denial ».
fusion entre capteurs et effecteurs, le spatial devient Frappes directes, lasers, micro-ondes de forte puissan-
crucial : accessible sur tous les théâtres, il permet ce dirigés contre des satellites… les programmes,
d’augmenter la qualité et le débit des informations classifiés ou non, ne s’interdisent aucune option. Les
échangées entre forces terrestres, aériennes et réactions russes et chinoises à cette ambition sont
maritimes, dans une logique toujours plus interar- vives. Le récent tir chinois antisatellite, en adressant
mées et multinationale. un message extrêmement clair sur la détermination
de l’Armée populaire de Libération, a ainsi démontré
Quels sont les axes d’effort à renforcer au niveau l’importance que ce nouvel enjeu revêt pour Pékin.
européen pour procurer aux forces d’intervention
européennes toute la gamme des capacités néces- Face à ces évolutions, dans une optique de préser-
saires dans ce domaine ? Où placer le curseur du point vation de son autonomie stratégique, comment
de vue budgétaire ? l’Europe peut-elle réagir ?
2 La Dissuasion en 2025 :
transformations et permanences
4
La Protection en 2025 :
l’enjeu de l’interministériel
et des relations défense-sécurité
5
composantes : d’une part des missiles balistiques les nouveaux défis de l’action extérieure
emportés par des sous-marins nucléaires lanceurs entre cœrcition, stabilisation
d’engins (SNLE), d’autre part des missiles air-sol à et normalisation
moyenne portée, mis en oeuvre par des avions de
combat de l’armée de l’air (Mirage 2000N) et de la
marine nationale (Super-Etendard) ». Quel est l’avenir
La Projection, qu’elle soit de forces ou de puissance,
de ces composantes ? Faut-il optimiser leur complé-
nécessite des moyens de transports (aériens, mari-
mentarité ?
times, terrestres) adaptés et suffisants pour atteindre
des théâtres d’engagement parfois éloignés, et ce
La part de la dissuasion dans le budget de défense
dans un délai réduit. La fonction Projection exige
invite aussi à réfléchir aux contraintes financières
également des équipements de combat offrant aux
de la défense dans son ensemble : comment les Etats
unités engagées un niveau satisfaisant d’efficacité et
européens peuvent-ils parvenir à une meilleure
de protection, c’est-à-dire une crédibilité vis-à-vis de
convergence des besoins, voire à une mise en
leurs adversaires, mais aussi de leurs partenaires. Les
cohérence de leurs processus respectifs de planifi-
opérations se déroulent en effet très majoritairement
cation/programmation physico-financière ?
en multinational. La France, qui affiche les ambitions
d’une nation-cadre aussi bien au niveau de l’OTAN
que de l’UE, se doit en conséquence d’harmoniser son
La Prévention en 2025 :
3 des menaces à évaluer,
un monde à stabiliser
discours et ses objectifs avec ses moyens. Cette double
exigence (celle des moyens de transport et des
moyens d’action) pose la question des synergies
européennes. Dans le domaine du transport, où en
est la perspective d’un centre de transport européen
La Prévention doit permettre de détecter la formation multimodal ? Comment traiter les sous-capacités
de crises et de conflits régionaux, pouvant mettre en européennes en transport aérien stratégique, au-delà
péril de manière directe ou indirecte les équilibres des solutions palliatives ? Dans le domaine des
internationaux. Elle englobe également les moyens équipements, quelles sont les priorités, compte tenu
militaires d’évaluation et de réponse à ces crises (outils de la possibilité plus que jamais actuelle d’un conflit
de renseignement stratégique, éléments pré-position- majeur, et de l’importance parallèle de crises mêlant
nés ou virtuellement projetables). Plusieurs thèmes étroitement coercition, stabilisation et normalisation,
s’imposent concernant la fonction Prévention, dont dans des zones d’engagement extrêmement com-
émergent deux points principaux. Le premier concer- plexes où les problématiques urbaines montent en
ne la capacité autonome d’appréciation des crises et puissance ?
des menaces, dont l’importance est vitale (l’exemple
de l’Irak l’a montré). Comment le penser au niveau
européen, et concilier autonomies nationales et
besoin de coopération ?
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