Le circuit électrique
Avant-propos
La technique est une superbe maison
qui compte de nombreuses pièces. En
tant que professeur d’éducation par la
technologie, vous êtes parfaitement placé
pour accompagner les jeunes passionnés
de technique dans l’exploration de cette
maison. Mais le temps qui vous est imparti
est limité, ce qui complique quelque
peu votre tâche. C’est pour cela que
vous recevez aujourd’hui le troisième
bulletin spécial enseignants édité par
unavenirquiroule.be, l’outil idéal pour
aborder agréablement la technique et
l’automobile dans vos cours.
Les thèmes abordés dans votre bulletin spécial:
Numéro 1: communication technique (déjà paru)
Numéro 2: décisions sur la base de ports et
de commandes (déjà paru)
Numéro 3: circuit électrique (disponible dès maintenant)
Numéro 4: transmissions (mai 2008)
Quatre bulletins, quatre thèmes différents qui cadrent
parfaitement dans les socles de compétences du pro-
gramme d’éducation par la technologie. Mais la structure
reste identique pour chaque bulletin, chaque numéro se
déclinant en cinq sections récurrentes:
La base théorique
Cette section théorique vous permet de maîtriser le fond du
thème abordé et d’évaluer les connaissances dont vos élè-
ves doivent disposer pour pouvoir réaliser les exercices.
Les socles de compétences
Un passage en revue des socles de compétences fixés pour
le cours d’éducation par la technologie, qui sont traités dans
votre bulletin spécial.
Les exercices
Les exercices à proprement parler sont parsemés d’astuces
et de conseils didactiques visant à améliorer leur efficacité
et leur mise en perspective. Les exercices offrent une diffi-
culté variable pour la 1re et la 2e année, mais tous s’articu-
lent autour des points suivants:
−− la création d’un schéma ou d’une check-list
−− la détection d’un défaut ou d’une panne
−− la réalisation d’une expérience ou d’un montage.
L’évaluation
Cette dernière section reprend les résultats ou les solutions
des exercices, ainsi que diverses suggestions afin de guider
les commentaires et discussions d’après-exercices.
Les fiches-élèves
Les fiches-élèves vous sont proposées séparément. Vous pou-
vez ainsi en imprimer et/ou photocopier le nombre souhaité.
Prenez votre mot de passe personnel et connectez-vous
à la page du site des Accros de l’Auto réservée aux ensei-
gnants. Rendez-vous sur www.accrosdelauto.be/profs pour
télécharger le bulletin spécial profs et les fiches-élèves au
format PDF.
BULLETIN SPéCIAL PROFS P. 1
3 numéro: février 2008 LES ACCROS DE L’AUTO
ème
Le circuit électrique
UNE INITIATIVE D’unavenirquiroule.be
1 Le circuit électrique – Base théorique
1re année
L’électricité est partout. Pourquoi? Principalement parce
que l’électricité est extrêmement pratique. En effet, nous
pouvons apporter l’énergie partout où elle est nécessaire
par le biais de fils et de conduites. Une caractéristique
typique de l’électricité est qu’elle circule constamment
dans un circuit. Pour l’utiliser, il faut donc construire
un circuit électrique. Pour ce faire, il faut les éléments
suivants:
−− Une source de courant. La prise de courant et la
pile ou batterie sont les sources de courant les plus
connues. Elles ont toujours deux points de connexion.
−− Le récepteur. L’objet (comme une lampe) ou l’appareil
(comme un ordinateur ou un téléviseur) qui a besoin
de recevoir de l’électricité de la source de courant
pour fonctionner.
−− Le fil électrique. Le fil électrique relie la source de
courant au(x) récepteur(s), de manière à assurer
la circulation du courant. C’est pourquoi on utilise
toujours du matériau conducteur pour fabriquer les
fils électriques. Il s’agit généralement de cuivre qui,
comme tous les métaux, est un parfait conducteur.
Les matériaux tels que le plastique, le verre, la pierre
ou le bois sont appelés isolants car ils ne laissent pas
passer le courant.
−− L’interrupteur. Un appareil qui ouvre et ferme le
circuit électrique et qui, ce faisant, allume et éteint le
récepteur. Il existe différents types d’interrupteurs,
mais l’interrupteur à poussoir est probablement le
plus utilisé. En appuyant sur ce bouton, on ferme
le circuit électrique. Si on relâche le bouton ou que
l’on appuie une nouvelle fois dessus, on rouvre le
circuit électrique et on éteint l’appareil. D’autres
modèles très répandus dans la vie quotidienne sont
l’interrupteur à glissière (comme sur un sèche-
cheveux) et le commutateur rotatif ou rotacteur
(comme sur un lave-linge). Le relais est un
interrupteur d’un type particulier. Il se compose d’une
bobine en cuivre, autour de laquelle l’électricité est
envoyée. Sous l’effet du courant, le fil de cuivre devient
magnétique et la bobine fait office d’électroaimant
Lorsqu’on utilise un électroaimant de ce type pour
actionner un deuxième commutateur, on obtient
un relais. Pour fermer un relais, il suffit de peu de
courant. Le premier circuit électrique est dès lors peu
sollicité et peut se composer de câbles fins. Le relais
ferme toujours un circuit électrique où circule une
quantité de courant beaucoup plus importante, assez
par exemple pour faire démarrer le moteur électrique
d’une voiture.
On peut naturellement installer plusieurs récepteurs,
interrupteurs et sources de courant dans un même cir-
cuit électrique. On peut alors les monter de deux façons:
en série ou en parallèle. Si l’on place les récepteurs (ou
les interrupteurs ou les sources de courant) les uns der-
rière les autres, on les monte en série. Si on les pose les
uns à côté des autres, chacun sur un embranchement
distinct du circuit électrique, on les monte en parallèle.
Résumons les différentes possibilités:
−− Interrupteurs en série: le courant circule si tous les
interrupteurs sont fermés. Interrupteurs en parallèle:
le courant circule si un seul des interrupteurs est
fermé.
−− Récepteurs en série: chaque récepteur reçoit une
partie de la tension, tous fonctionnent donc avec
moins de puissance. Si l’un des récepteurs est
défectueux et ne laisse plus passer de courant, les
autres récepteurs ne reçoivent plus de courant.
Récepteurs en parallèle: chaque récepteur reçoit la
tension totale, tous fonctionnent donc avec la même
puissance. Si l’un des récepteurs tombe en panne, les
autres récepteurs continuent de fonctionner.
−− Sources de courant en série: la tension totale est
égale à la somme des différentes tensions. Chaque
source fournit la même quantité d’énergie. Sources
de courant en parallèle: la tension totale est égale à la
tension de chaque source de courant. Chaque source
fournit donc une partie de l’énergie.
Le risque qui pèse sur les récepteurs montés en paral-
lèle, c’est la surcharge. Les récepteurs demandent plus
d’énergie que les conduites peuvent en supporter, et
une flamme peut jaillir. C’est la raison pour laquelle le
réseau électrique est protégé au moyen de fusibles auto-
matiques, qui coupent le circuit électrique dès qu’il y a
une menace de surcharge. Les fusibles sont rassemblés
dans la boîte à fusibles.
BULLETIN SPéCIAL PROFS P. 2
3 numéro: février 2008 LES ACCROS DE L’AUTO
ème
Le circuit électrique
UNE INITIATIVE D’unavenirquiroule.be
1 Le circuit électrique – Base théorique
Pour faciliter la communication sur l’électricité et les
circuits électriques, nous illustrons le circuit dans un
schéma électrique. Il s’agit d’un dessin technique, doté
des symboles standard conventionnels. Ces symboles
sont repris sur la fiche en annexe. Les exercices liés à ce
bulletin spécial utilisent aussi des schémas de câblage.
Il s’agit de dessins précis des différents éléments et de
la manière dont ils sont reliés entre eux. Un schéma de
câblage demande un certain talent de dessinateur. Il
n’est dès lors pas nécessaire que les élèves le dessinent
par eux-mêmes.
La communication autour de l’électricité respecte encore
bien d’autres conventions. Pour les exercices, les élèves
travaillent par exemple avec des ampoules d’un certain
voltage. Il est donc important qu’ils maîtrisent une série
de grandeurs et les symboles qui s’y rapportent:
Le volt (V) est l’unité de mesure de la tension. La tension
se retrouve sur une source de courant qui ne fait pas
partie d’un circuit fermé.
Si le circuit est fermé, le courant circule. La quantité
d’électricité qui circule alors est l’intensité du courant et
est exprimée en ampères (A).
La quantité totale de courant nécessaire pour faire fonc-
tionner l’appareil qui consomme l’électricité est appelé
puissance. Elle est exprimée en watts (W).
2e année
De nos jours, l’électricité est une forme d’énergie très
répandue. Pourtant, il n’y a que 200 ans que quelques
grands savants ont découvert comment l’électricité est
produite. En fait, le courant doit être généré. Il faut donc
investir de l’énergie pour obtenir de l’énergie électrique.
La production d’électricité peut se faire de deux façons: à
l’aide d’énergie chimique ou à l’aide d’énergie cinétique
(énergie du mouvement).
Dans les piles et les batteries, c’est de l’énergie chimi-
que qui est transformée en courant. La première pile a
été fabriquée vers 1800 par le comte italien Alessandro
Volta. Il avait découvert qu’une réaction chimique produit
un courant électrique quand on place deux matériaux
conducteurs différents dans un liquide conducteur. Volta
utilisait du zinc, du cuivre et de l’acide sulfurique dilué.
Aujourd’hui, on utilise des matériaux modernes comme
le lithium, le bioxyde de manganèse ou l’oxyde de fer.
Mais le principe de Volta reste inchangé. Les piles et bat-
teries ont un inconvénient: la tension qu’elles produisent
est relativement faible. Mêmes les grosses batteries
utilisées dans les voitures ne fournissent pas plus de 12
volts.
Pour avoir une tension plus élevée, il faut générer l’élec-
tricité grâce au mouvement. La dynamo d’un vélo en est
un bon exemple. Le principe de la dynamo est simple: en
tournant, la roue du vélo met en branle un axe sur le-
quel est monté un aimant. Cet aimant se déplace le long
d’une bobine de fil de cuivre, ce qui génère du courant
dans cette bobine, en quantité suffisante pour fournir en
énergie le phare avant et le phare arrière. Plus la roue
tourne vite, plus il y a de courant.
Pour alimenter toute une ville en électricité, on utilise le
même principe, mais avec d’énormes dynamos que l’on
appelle des générateurs. Le mouvement est donc aussi
au cœur des centrales électriques. Ce mouvement est
produit par de la vapeur d’eau. La vapeur, qui provient
d’une eau chauffée, entraîne d’énormes turbines (les pa-
les de ces turbines remplissent le même rôle que la tête
pivotante de la dynamo). La turbine transmet un mouve-
ment de rotation au générateur. Dans celui-ci aussi, un
aimant tourne dans une gaine de fil de cuivre, ce qui crée
du courant dans ce fil de cuivre. La centrale fournit de
l’électricité sous haute tension (25 000 volts).
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3ème
numéro: février 2008 LES ACCROS DE L’AUTO
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1 Le circuit électrique – Base théorique
Pour produire la vapeur d’eau nécessaire pour faire tour-
ner les turbines, on utilise généralement un combustible
fossile (charbon, gaz naturel ou pétrole). Lors de sa
combustion, celui-ci libère des substances polluantes,
comme le dioxyde de carbone (CO2), un gaz qui contribue
au réchauffement de la planète. Une centrale nucléaire
n’utilise pas de combustible fossile, mais de l’uranium
pour produire la vapeur. En effet, la scission de parti-
cules d’uranium libère d’énormes quantités d’énergie.
Malheureusement, les déchets radioactifs produits dans
les centrales nucléaires représentent une lourde charge
pour l’environnement.
Il est heureusement possible de produire de la vapeur
en respectant la nature. Tout comme les centrales élec-
triques classiques, les éoliennes et les centrales hydro-
électriques transforment un mouvement en électricité.
A la différence près que le vent et l’eau sont des sources
d’énergie naturelles et inépuisables.
Il existe encore une autre façon de générer de l’élec-
tricité: en utilisant des cellules solaires. Ces cellules
transforment directement la lumière du soleil en cou-
rant. Pour ce faire, elles sont composées d’une fine plaque
de silicium ou de germanium, des matériaux qui sont de
bons conducteurs uniquement lorsqu’ils sont en contact
avec de la lumière. Grâce à une transformation chimique, la
cellule solaire reçoit une couche inférieure positive et une
couche supérieure négative, que l’on peut comparer avec
les deux pôles d’une pile. Il suffit ensuite de relier ces deux
couches par un conducteur électrique, et on obtient du cou-
rant. Les cellules solaires à base de silicium se retrouvent
principalement dans les calculettes et les montres. Les
cellules à base de germanium ont un rendement beaucoup
plus élevé, mais elles coûtent une fortune. C’est ce qui ex-
plique qu’on ne les utilise que dans les satellites et les voi-
tures solaires. En parlant de voitures solaires... voilà bien de
magnifiques exemples de haute technologie. Comme elles
roulent exclusivement à l’énergie solaire, leur structure est
aussi légère et aérodynamique que possible. Elles tirent leur
énergie de panneaux solaires, qui alimentent une batterie.
Celle-ci fournit à son tour du courant au moteur électrique,
qui propulse le véhicule. Il n’est pas rare que ces voitures
atteignent une vitesse de pointe de 140 km/h. Et, cerise sur
le gâteau, elles rejettent 0,0 gramme de particules toxiques
dans l’air.
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ème
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2 Socles de compétences
1re A
1 Observer et identifier
Les élèves apprennent à:
−− illustrer l’importance du dessin technique et d’autres
supports de données techniques.
−− illustrer, au moyen d’exemples, différentes façons de
générer, transformer et utiliser de l’énergie.
−− connaître les activités de femmes et d’hommes qui ont
fait de la technique leur métier.
2 Réaliser et manipuler
Les élèves apprennent à:
−− évaluer leur propre travail à chaque phase du
processus technologique.
−− lire un manuel, un plan ou un schéma.
−− être systématique lors de l’exécution d’une tâche
technique.
−− reconnaître l’importance des métiers techniques et
des aptitudes techniques dans la société actuelle, pour
les femmes comme pour les hommes.
3 Repérer et reformuler
Les élèves apprennent à:
−− désigner les composants d’un système technique
au moyen d’un schéma simple (inventaire et/ou
symboles).
−− reconnaître, dans une situation concrète, les symboles
techniques et les conventions standard les plus
fréquents.
−− utiliser les unités de tension, intensité du courant et
puissance au moyen d’exemples simples.
−− présenter les caractéristiques visibles des montages
en série et en parallèle.
−− expliquer, par un exemple, la différence entre le
courant continu et le courant alternatif.
−− décrire en termes simples comment éviter la
surcharge et l’électrocution.
4 Réaliser et réguler
Les élèves apprennent à:
−− utiliser l’outillage adapté pour un travail pratique
simple.
−− déterminer les grandeurs au moyen d’instruments de
mesure simples choisis à bon escient.
−− transcrire un dessin simple sur du matériel.
−− faire le croquis d’un objet technique simple.
−− faire des branchements électriques simples à l’aide
d’un schéma.
−− appliquer des techniques afin de résoudre les
problèmes.
−− expliciter une idée personnelle au moyen d’un croquis.
1re B
Les élèves apprennent à:
−− lire des symboles en rapport direct avec le domaine
choisi.
−− lire des schémas simples.
−− suivre les règles adaptées à chaque exercice pour
manipuler les outils, les machines ou les appareils en
toute sécurité. Ils en découvrent par ailleurs le nom,
les applications possibles et les limites.
−− accomplir une mission sous encadrement, et contrôler
et évaluer la qualité du travail fini.
−− identifier, détecter et si possible réparer les erreurs ou
défauts commis.
−− monter (démonter) ou construire ou assembler
les différentes pièces, reconnaître la cohésion de
l’ensemble, citer le nom des pièces et exécuter la
mission avec précision.
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3ème
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3 Exercices
1re année 1.2 Cherche l’erreur: pourquoi le
moteur ne démarre-t-il pas?

Approche
L’électricité et l’électronique sont devenues vitales
dans l’automobile. Sans électricité, une voiture ne
pourrait même pas démarrer. C’est pourquoi nous
proposons, dans les exercices ci-dessous, des
applications amusantes du circuit électrique dans le
secteur automobile. Tantôt nous donnons le schéma de
câblage, tantôt les élèves doivent se mettre au boulot
sur la base d’icônes. Mais dans tous les cas ou presque,
ils doivent aussi dessiner un schéma électrique où se
retrouvent pas mal de symboles normalisés. Pour éviter
tout malentendu sur ces symboles, nous les avons tous
rassemblés sur une petite fiche pratique, disponible
séparément. Conseillez à vos élèves de toujours garder
cette fiche sous la main, pour vérifier qu’ils utilisent bien
les bons symboles.
Le deuxième exercice invite les élèves à chercher
l’erreur. Le démarreur électrique d’une voiture est
relié avec un relais. Lorsque le conducteur tourne la
clé de contact, il ferme un premier circuit électrique,
qui ferme le circuit du démarreur par le biais du
relais. Telle est en tout cas la théorie. Mais si vous
étudiez le schéma de câblage donné, vous voyez qu’il
y a un couac. Où est l’erreur?
Demandez aux élèves d’identifier les erreurs sur le
schéma de câblage. Invitez-les ensuite à dessiner le
bon schéma électrique.

1.1 Comment les phares s’allument-ils?

Le premier exercice est une belle application du monta-

ge en parallèle ou en série. La voiture représentée sur la
fiche-élève a quatre phares, chacun étant doté de deux
plots de contact, d’une batterie et d’une clé de contact
(faisant office d’interrupteur). Demandez à vos élèves de
dessiner le schéma de câblage du circuit électrique qui
relie les quatre phares. Invitez-les ensuite à dessiner
aussi le schéma électrique.

remarque:
Les phares sont-ils montés en série ou en paral-
lèle? C’est la question-clé. Insistez bien auprès
de vos élèves sur le fait que, si un phare saute, les
autres doivent continuer à fonctionner. Vos élèves
comprendront ainsi plus vite qu’il s’agit d’un mon-
tage en parallèle.

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3 Exercices
1.3 Construis ton propre circuit
électrique.
Pour le troisième exercice, les élèves doivent re-
trousser leurs manches et construire eux-mêmes un
circuit électrique. Voici l’exercice:
Reprenons le circuit des phares. Les élèves reçoivent
deux ampoules de 1,5 volts, une pile plate de 4,5
volts, deux interrupteurs et du fil électrique. Leur
mission consiste à reconstruire le circuit électrique
des phares. Ils savent maintenant que les ampoules
doivent être montées en parallèle. Mais qu’en est-il
des interrupteurs? Sont-ils montés en série ou en
parallèle?
Remarque:
Rappelez à vos élèves que, dans une voiture, le
commutateur d’allumage (contact) et l’interrupteur
d’éclairage doivent tous les deux être enclenchés
pour que les phares s’allument. Vos élèves com-
prendront ainsi plus vite qu’il s’agit d’un montage
en série. Pour préparer l’exercice, vous pouvez
aussi leur demander de dessiner le schéma élec-
trique.
2e année
Approche
L’électricité et l’électronique sont devenues vitales dans
l’automobile. Sans électricité, une voiture ne pourrait
même pas démarrer. C’est pourquoi nous proposons,
dans les exercices ci-dessous, des applications
amusantes de l’électricité dans le secteur automobile.
La voiture en tant que producteur d’électricité, la voiture
solaire en tant que moyen de transport écologique,
et la dynamo d’un vélo en tant qu’outil pratique pour
transformer un mouvement en électricité.
2.1 Où la voiture puise-t-elle
l’électricité dont elle a besoin?
Il y a différentes façons de générer de l’électricité. Vous
avez déjà expliqué à vos élèves comment une centrale
électrique génère de l’électricité. Dans cet exercice, les
élèves vont appliquer ces connaissances à l’automobile.
Car la voiture puise, elle aussi, son énergie d’un mou-
vement. Et ce, grâce à l’alternateur. Tous les éléments
impliqués dans ce processus de production sont repré-
sentés ci-dessous par des icônes. Tout commence au
niveau du moteur, qui produit non seulement du courant,
mais aussi de la chaleur et du mouvement. Demandez
aux élèves de placer les icônes dans le bon ordre. Pour
ce faire, il leur suffit de recopier la lettre correspondant
à l’icône de leur choix
sur le schéma.
R
EG
BULLETIN SPéCIAL PROFS P. 7
3
ème
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3 Exercices
2.2 Vrai ou faux?
Le thème du deuxième exercice est la voiture solaire. La
première étape consiste à rassembler des infos. Lancez
vos élèves sur une piste précise pour rechercher des
renseignements intéressants sur la voiture solaire. La
voiture d’Umicore Solar Team, qui a participé à la célè-
bre épreuve australienne fin 2007, cadre parfaitement
dans l’exercice (www.solarteam.be). Si les élèves n’ont
pas la possibilité de surfer sur le net pendant le cours,
vous pouvez leur imprimer et distribuer les infos dispo-
nibles sur www.unavenirquiroule.be (une fois sur la page
d’accueil, cliquez sur ‘Module technique’ puis sur ‘La
voiture solaire’).
Quatre affirmations sur la voiture solaire sont soumises
aux élèves. Sont-elles vraies ou fausses?
−− Une voiture solaire respecte parfaitement
l’environnement. En effet, elle ne rejette pas la
moindre particule toxique.
−− Les cellules solaires de la voiture fournissent leur
électricité directement au moteur.
−− L’énergie solaire n’est pas un combustible fossile.
−− Les cellules solaires alimentent la batterie en
électricité par le biais d’un alternateur.
2.3 Construis ton propre circuit
électrique
Pour le troisième exercice, les élèves doivent retrousser
leurs manches et construire eux-mêmes un circuit élec-
trique. Voici l’exercice:
Pour que les quatre phares d’une voiture puissent s’al-
lumer, une source de courant doit être reliée au circuit
ET le commutateur d’allumage (contact) et l’interrupteur
d’éclairage doivent tous les deux être enclenchés. Les
élèves reçoivent quatre ampoules de 1,5 volts, une dy-
namo de 6 volts, deux interrupteurs et du fil électrique.
Leur mission consiste à reconstruire le circuit électrique
des phares. Pour ce faire, ils doivent d’abord répondre à
deux questions. Les phares sont-ils montés en série ou
en parallèle? Et les interrupteurs? Sont-ils montés en
série ou en parallèle?
Remarque:
Insistez bien auprès de vos élèves sur le fait que,
si un phare saute, les autres doivent continuer à
fonctionner. Vos élèves comprendront ainsi plus
vite qu’il s’agit d’un montage en parallèle. Rap-
pelez aussi à vos élèves que, dans une voiture, le
commutateur d’allumage (contact) et l’interrupteur
d’éclairage doivent tous les deux être enclenchés
pour que les phares s’allument. Les interrupteurs
doivent donc être montés en série. Pour préparer
l’exercice, vous pouvez aussi leur demander de
dessiner le schéma électrique.
BULLETIN SPéCIAL PROFS P. 8
3 ème
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 4 Evaluation et solutions
Evaluation
Les élèves peuvent certainement citer quelques exem-
ples de sources de courant, d’interrupteurs et de récep-
teurs. Connaissent-ils aussi des exemples dans leur en-
vironnement immédiat? Et pourquoi le circuit électrique
doit-il être fermé pour qu’un récepteur fonctionne?
Demandez aux élèves d’expliquer, avec leurs propres
mots, la différence entre un montage en série et un
montage en parallèle. Qu’est-ce que cela signifie, par
exemple, pour les interrupteurs?
Solutions
1.1 Comment les phares s’allument-ils?
1.2 Cherche l’erreur: pourquoi le moteur ne fonctionne-t-il pas?
Dans notre pays, plus de 50% de l’électricité provient de
centrales nucléaires. Pourtant, les centrales nucléaires
ont de gros points négatifs. Les élèves connaissent-ils
une centrale nucléaire en Belgique? Et peuvent-ils en
citer les inconvénients? Peuvent-ils les confronter avec
quelques exemples d’énergie verte?
L’électricité est principalement générée par les réactions
chimiques et le mouvement. Les élèves peuvent sûre-
ment en citer quelques exemples et applications. Mais il
est aussi possible de générer de l’électricité sans chimie
ni mouvement. Comment? (cellules solaires)
BULLETIN SPéCIAL PROFS P. 9
3ème
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4 Evaluation et solutions

1.3 Construis ton propre circuit électrique.

2.1 Où la voiture puise-t-elle l’électricité dont elle a besoin?

EG

2.2 Vrai ou faux?

Une voiture solaire respecte parfaitement Vrai.

l’environnement. En effet, elle ne rejette pas la moindre
particule toxique.

Les cellules solaires de la voiture fournissent leur Faux, la batterie stocke l’énergie des cellules solaires.
électricité directement au moteur.

L’énergie solaire n’est pas un combustible fossile. Vrai. Les combustibles fossiles, tels que le pétrole, le charbon
et le gaz naturel, doivent être brûlés pour produire de
l’énergie. Ce qui n’est pas le cas de l’énergie solaire.

Les cellules solaires alimentent la batterie en Faux, un alternateur sert à transformer le mouvement en
électricité par le biais d’un alternateur. électricité. Il n’est pas nécessaire dans une voiture solaire, car
la batterie est directement alimentée par les cellules solaires.

BULLETIN SPéCIAL PROFS P. 10

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4 Evaluation et solutions

2.3 Construis ton propre circuit électrique.

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actions pour les guider à travers l’enseignement technique et le secteur automobile. Mais
nous n’en oublions pas pour autant les enseignants. Découvrez notre dossier éducatif édité
en marge de l’exposition ‘Une technique qui roule’, accessible au musée Autoworld de
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sections automobiles peuvent commander TurboStart gratuitement pour leurs élèves.
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3
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