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I.

Table of Contents
I. Procédé physiques ................................................................................................... 3
Fissuration .................................................................................................................. 3
Abrasion ...................................................................................................................... 3
Gel-dégel et sels de déglaçage ................................................................................... 3
II. Procédé chimique ................................................................................................. 4
Attaque acide .............................................................. Error! Bookmark not defined.
Attaque au sulfate ...................................................................................................... 5
a) Sources de sulfates : ..................................................................................... 5
b) Mécanisme de base : .................................................................................... 6
c) Les conséquences de cette attaque :............................................................ 6
d) Pour les ciments sulfo-alumineux ................................................................. 6
Attaque alcaline .......................................................................................................... 7
III. Processus biologique ............................................................................................ 7
IV. Facteurs environnementaux ................................................................................ 7
Éléments agressifs ...................................................................................................... 7
1. Conditions marines: ........................................... Error! Bookmark not defined.
2. Temperature ..................................................................................................... 8

Récemment, le problème de la détérioration rapide des structures en béton a pris une


ampleur considérable dans le monde entier, en particulier dans les zones côtières et
industrielles ainsi que dans d'autres environnements agressifs. Le béton durable peut être
défini comme un béton conçu, construit et entretenu pour fonctionner de manière
satisfaisante dans l'environnement attendu pour la durée de vie prévue spécifiée. Certains des
facteurs importants qui déterminent la durabilité des structures en béton sont la conception
des mélanges, la conception des structures, les détails de renforcement, le coffrage, la
couverture en béton, la qualité des matériaux utilisés, le compactage, le durcissement et la
supervision. Une attention inadéquate à ces facteurs et la présence de chlorures accélèrent la
corrosion des armatures, l'humidité, la carbonatation, l'attaque au sulfate et la réaction des
agrégats alcalins, entraînant la détérioration des structures en béton.
Généralement, le béton souffre de plus d'une cause de détérioration, qui se manifeste
généralement par la fissuration, l'écaillage, la perte de résistance, etc. Il est maintenant admis
que les principaux facteurs qui influent sur la durabilité du béton sont son imperméabilité à la
pénétration oxygène, eau, dioxyde de carbone, chlorures, sulfates, etc.

Le béton, dans des conditions idéales, protège l'acier noyé contre les influences
atmosphériques en lui interdisant l'accès aux éléments agressifs tels que l'humidité, l'air, les
chlorures, les sulfates et les émanations chimiques.

Une étude détaillée des structures détériorées est essentielle avant de planifier les
mesures correctives. Les enquêtes comprennent l'inspection initiale, la vérification de l'état
des fissures et autres défauts, l'échantillonnage, la mesure de la couverture de béton et
l'évaluation de la résistance du matériau. L’intensité des dommages peut être évaluée sur les
bases de données recueillies au moyen de diverses enquêtes, notamment de techniques non
destructives.
Causes de fissurations :
Comportement du béton
Le comportement du béton dépend de plusieurs processus, à savoir physique,
chimique et biologique. Ces processus entraînent des modifications de la composition et des
performances du matériau dues au transport de l'eau et des agents délétères dissous dans le
béton. L'humidité et son transport dans les pores et les fissures du béton contrôlent les
processus physiques et chimiques conduisant à la détérioration structurelle.

II. Procédé physiques


Les processus physiques entraînent une détérioration progressive du béton et
régissent son comportement à long terme.

Fissuration: Le béton se fissure lorsque les contraintes de traction dépassent sa


capacité de contrainte de traction.
Des fissures peuvent se produire dans le béton vert en raison du retrait plastique, du
tassement des formes et des mouvements du support. Le béton durci se fissure sous l'effet
du chargement, du retrait par séchage, des effets chimiques et thermiques. Les raisons de la
fabrication du béton sont données dans le tableau.

Abrasion: Les mouvements de personnes et le trafic sur les surfaces en béton


provoquent une usure par abrasion. Les dalles de plancher et de tabliers de ponts industriels
sont soumises à une usure abrasive. Dans le cas des ouvrages hydrauliques, des piliers et des
culées de ponts, les écoulements d'eau sur les surfaces provoquent une usure due aux
particules en suspension.

Gel-dégel et sels de déglaçage: Le passage de l’eau de l’état liquide à l’état solide


du fait du givrage entraîne une augmentation du volume d’environ 9%. Dans le béton
poreux, le gel de l’eau induit des forces de division. Plusieurs cycles de gel et de dégelation
de l’eau peuvent entraîner l’épellation du béton. La résistance du gel au béton dépend de
plusieurs paramètres, tels que l’âge du béton, sa composition, le type de granulats, la taille
des pores, la vitesse de refroidissement et de séchage entre les cycles de gel/ dégel.
III. Procédé chimique
Les attaques chimiques sont essentiellement dues aux solutions acides, bases ou aux
solutions salines, et qui entraînent des problèmes d’érosion, de gonflement et d’éclatement
du béton, due à la formation de nouveaux composés, ce qui régissent sa durabilité.
Ces attaques dépendent de la nature des produits chimiques, de la structure des
pores, de la température ambiante et des caractéristiques du béton. (1)

1. Les eaux douces :

Le contact des eaux pures ou très peu chargées peut dissoudre les constituants
calciques du béton (2).
La dissolution de quelques éléments du ciment s'accompagne de la formation de
nouveaux composés. D’où la diminution de la résistance du béton si ces composées formée
sont solubles. Par contre, si ils ne le sont, ils peuvent entraîner d’autres phénomènes tel qu’ :

 un dépôt d'une couche à la surface du matériau,


 un phénomène d'expansion détériorant le matériau.
 La décalcification du béton entraîne une perte de masse et une fragilisation générale
du matériau (2).
Les ciments moins riches en portlandite sont moins sensibles à la décalcification par
l'eau pure.

2. Les solutions basiques


Les bétons résistent généralement bien aux agressions basiques pour des valeurs de
pH supérieures à 9. Seules les bases fortes sont susceptibles d'être agressives. Contrairement
à l'agression par des eaux douces, les aluminates sont, ici, les composants du béton qui
réagissent. Le contact des solutions basiques avec le liant hydraulique entraîne la formation
d'aluminates plus solubles que l'aluminate de calcium (2)
Les ciments pauvres en aluminates sont donc les moins sensibles à l'attaque des
solutions basiques.

3. Les solutions salines (Eaux de mers)


En milieu marin, les sulfates et les chlorures de l'eau de mer attaquent le C3A et la
Ca(OH)2 pour former des composés expansifs (gypse secondaire, ettringite et thaumasite).
(2)
Mécanisme de dégradation
Le MgS04 et le MgCl2 sont les sels les plus nuisibles. La masse cristalline de CSH subit
une détérioration due à la dissolution de la chaux.
Une immersion permanente du béton est moins dommageable qu'une immersion
cyclique ou alternée.
Les désordres causés par l'action de l'eau de mer sur les bétons soulèvent un
problème complexe grâce au rassemblement de plusieurs phénomènes d'agressions de
nature chimique et physique à la fois (corrosion des armatures, attaques des sulfates,
variation de la température, abrasion etc.). La plupart des mécanismes déjà discutés s'y
produisent.
La recherche dans le domaine de l'influence des cendres volantes sur les bétons
exposés à l'eau de mer est en cours de progression.
Le degré d'agressivité des solutions salines dépend des propriétés des produits formés
(solubilité et expansion). Si l'anion forme avec le composé du béton un composé soluble, le
sel est agressif.
Chaque sel a sa propre action sur le béton.

Figure 1: Schématisation des zones d'attaque du béton par l'eau de mer (2)

a) Les paramètres influençant l’attaque de l’eau de mer

 Perméabilité - Une faible perméabilité retarde la pénétration des ions agressifs.


 Rapport E/C - Un rapport E/C faible diminue la porosité, la perméabilité et
retarde la pénétration des ions agressifs.
 Recouvrement - Il faut prévoir un bon recouvrement (60 mm) des aciers
d'armature pour éviter la corrosion métallique.
 Type du liant - Un ciment à faible teneur en C3A est plus résistant à l’eau de mer

Attaque au sulfate:
b) Sources de sulfates :
 Les sulfates peuvent être d'origine naturelle
- Dans certaines régions où les sols contiennent du gypse (CaSO4.2H2O) ou de
l'anydrite (CaSO4), on peut rencontrer des concentrations élevées (>5%)
- Les eaux souterraines en contact avec ces sulfates peuvent se charger en ions
SO42-.
- Les sols alluviaux ou argileux peuvent aussi contenir des pyrites qui s'oxydent
en sulfates au contact de l'air et d'humidité avec formation d'acide sulfurique.
 Les sulfates peuvent aussi provenir d’origine biologique
- la décomposition biologique aérobie de substances organiques contenant du
soufre (engrais, plantes).
 Les sources de sulfates peuvent aussi être internes
- Contamination des granulats par du plâtre
- Granulats gypseux
- Sulfures dans certains granulats
c) Mécanisme de base :

Les sulfates attaquent uniquement les composés aluminates, le calcium et l'hydroxyle


du ciment Portland durci formant de l'ettringite et du gypse.
En présence d'une quantité d'eau suffisante, ces réactions de formation retardée
d'ettringite provoquent une dilatation du béton entraînant une fissuration irrégulière.
La fissuration du béton offre un accès supplémentaire aux substances pénétrantes et
à la détérioration progressive. Les effets du sulfate sur le béton dépendent de la gravité de
l'attaque, de l'accessibilité (perméabilité et fissuration), de la présence d'eau et de la
sensibilité du ciment
d) Les conséquences de cette attaque :
 mécaniques : chute de résistance et de rigidité, fissuration et déformation du
matériau
 physico-chimiques : affaiblissement des propriétés liantes, modification de la
porosité et des propriétés de transport, et formation d'un hydrate expansif.
e) Pour les ciments sulfo-alumineux
Les paramètres influençant l'expansion sulfatique sont nombreux et parfois mal
maîtrisés, ceux jouant un rôle déterminant sont: (1)

 les espèces réactives :


 la teneur en C3A du ciment : plus cette teneur est élevée, plus la résistance aux agents
agressifs (sulfates et autres sels) est faible,
 la concentration externe en sulfates : plus la concentration en ions sulfates de la
solution externe est élevée plus l'expansion est rapide.
A ces paramètres s'ajoutent, le pH de la solution d'attaque, la présence de
portlandite.
En raison de la nature sulfatée des hydrates qui les constituent, les pâtes de ciment
sulfo-alumineux riche en ettringite présentent une bonne résistance à l’attaque sulfatique
externe (2)
Attaque alcaline:
Les alcalis réagissent avec la silice contenant des agrégats et non avec le ciment. La
solution de pores dans le béton est saturée de chaux et contient des ions potassium et
sodium. Les alcalis libres présents dans le ciment se dissolvent dans l'eau de mélange et
forment une solution caustique qui attaque la silice réactive dans son ensemble. Le gel de
silice alcalin ainsi formé gonfle en présence d'humidité et exerce une pression osmotique sur
le béton à l'intérieur. Cela peut entraîner une fissuration du motif et une perte de résistance,
notamment dans les sections minces. Outre la réactivité alcali-silice, les minéraux
carbonatés peuvent également entraîner une détérioration du béton en raison de l'attaque
alcaline. Cependant, la réactivité alcalin-carbonate est égale à la réactivité alcaline-silice.

IV. Processus biologique


Les racines des plantes pénétrant dans les fissures et autres points faibles peuvent
provoquer une détérioration mécanique du béton; les forces d'éclatement qui en résultent
peuvent élargir les fissures existantes et provoquer l'écaillage du béton. Dans le cas des
égouts et des installations de production de biogaz, le sulfure d'hydrogène produit dans les
conditions anaérobies peut être oxydé dans les conditions aérobies et former de l'acide
sulfurique, qui attaque le béton au-dessus du niveau de l'eau.

V. Facteurs environnementaux
La durée de vie des structures en béton dépend également des facteurs
environnementaux. La nature, l'intensité et le moment des influences environnementales
influent sur le comportement des matériaux. La perméabilité du béton, du revêtement en
béton, de la forme de la structure, du type et de l'emplacement des armatures et de la nature
du ciment et des agrégats déterminent la réponse du béton aux influences de
l'environnement.

Éléments agressifs:
Les éléments agressifs dans la nature incluent l'eau et l'air. La substance habituelle
présente dans l'eau et ses actions préjudiciables au béton sont énumérées ci-dessous.
1- L'oxygène dissous dans l'eau est essentiel à la corrosion de l'acier noyé
2- Le dioxyde de carbone conduit à la carbonatation du béton et par conséquent à la
réduction de sa capacité à protéger l'acier noyé
3- Les chlorures provoquent la corrosion de l'acier noyé
4- Les acides dans l'eau dissolvent le ciment et modifient ses structures de pores,
entraînant une détérioration plus poussée
5- Les alcalis dans l'eau favorisent la réactivité avec les agrégats de silice
6- Les sulfates réagissent avec les ciments et provoquent son expansion
7- Les émanations agressives des processus industriels peuvent attaquer le béton.
4. Temperature
The ambient temperature and humidity influence the rate of chemical reactions. An
increase in temperature of 10°C. the rate of reaction is approximately doubled. The main
parameters for determining the aggressiveness of atmosphere are moisture, ambient
temperature and aggressive substances available in moisture. Carbonation of concrete lakes
place rapidly, when the relative humidity is around 50%- 60%. The rate of corrosion is
maximum, when relative humidity is 90-95%. The rate of corrosion is independent of
humidity, in the presence of chloride.

VI. Bibliography
1. Université de Sherbrooke. Durabilité et réparations du béton. GCI 714.
2. JESTIN, Aurélie. Biodégradation de matrices cimentaires en vue de leur
décontamination. Aix Marseille III : s.n., 2005. thèse.
3. BERGER, Stéphane. Etude des potentialités des ciments sulfo-alumineux. 2009. p.
324. Thèse.
4. Desbois, Tiffany. Stabilité et durabilité des hydrates du système clinker
sulfoalumineux-gypse. paris : Hal, 2009. thèse.

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