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Dans ce qui suit, les processus aléatoires seront supposés être stables
(ou stationnaires), ergodiques et linéaires. Ils ne font intervenir que des
variables gaussiennes indépendantes.
∞
Hi x t
(6.1) η( M ; t ) = sin2π − +ψ i
i =1 2 λ i Ti
N
(6.2) η(t ) = ai sin(ω i t + ϕ i )
i =1
Par ailleurs, il est à noter qu'en eau peu profonde, des groupements de
vagues sont souvent observables, ce qui est en contradiction avec la
répartition des phases supposée aléatoire et uniforme dans l'intervalle
[0,2π].
1 N 2
η 2 (t ) = ai = m0 η(t )η(t ) = 0
2 i =1
1 N 2 2 1 N
(6.4) η 2 (t ) = ω i ai = m2 η(t )η(t ) = ω i2 ai2 = m2
2 i =1 2 i =1
1 N 4 2
η 2 (t ) = ω i ai = m4 η(t )η(t ) = 0
2 i =1
Ainsi, pourvu que N soit assez grand, η(t) et ses dérivées temporelles
première et seconde suivent des lois normales centrées de variances
respectivement égales à m0, m2 et m4. La densité de probabilité qui est la
probabilité que la dénivelée soit comprise entre deux valeurs z et z+dz,
s'écrit donc :
(6.5)
1 N
1 z2
Prob[ z ≤ η(t ) < z + dz ] = lim dt n = P ( z )dz = exp − dz
TN →∞ TN n =1 2πm0 2m0
1 m2 z 2 + m0 z 2
(6.6) P( z , z ) = exp −
2π m0 m2 2m0 m2
∞
(6.7) Prob[ z ≤ η(t ) < z + dz;0 ≤ η(t )] = P( z , z)dzdz = E [ N z+ ]dt
0
Ainsi, après avoir remplacé dz par son expression en fonction de dt, ce qui
rend l'intégration immédiate, il en résulte les égalités suivantes :
E[ N z ] 1 m2 z2
(6.8) + -
E [ N ] = E[ N ] = = exp −
2π
z z
2 m0 2m0
1 m0 z2
(6.9) Tuc (z) = = 2π exp
E [ N z+ ] m2 2m0
n
ω2 m2 n
(6.10) ω →k =
n n
⇔ mn → mn′ =
g gn
m0 z2
(6.11) λuc (z) = 2πg exp
m4 2m0
∞
(6.12) Prob[0 ≤ η(t ) < + dz;0 ≤ η(t )] = P(0, z )dzdz = E[ N 0+ ]dt
0
E[ N 0 ] 1 m2
(6.13) E [ N 0+ ] = E [ N 0- ] = =
2 2π m0
1 m0
(6.14) Tuc = +
= 2π
E[ N 0 ] m2
m0
(6.15) λ uc = 2πg
m4
+ - E[ N max ] 1 m4
(6.16) E[ N max ] = E[ N max ]= =
2 2π m2
1 m2
(6.17) Tmax = +
= 2π
E[ N max ] m4
m4
(6.18) λ max = 2πg
m8
1 z2 m z 2 + 2m2 zz + m0 z 2
(6.19) P( z , z , z ) = exp − − 4
(2π ) ∆m2 2∆
3
2
2m2
Avec :
0
(6.21) G( z) dz = P( z,0, z ) dzdzdz
−∞
+
Elle est égale au produit de la probabilité qu'un maximum existe E ( N max )
par la probabilité f(z)dz que ce maximum soit compris dans l'intervalle
[z,z+dz] :
G( z )dz
(6.22) f ( z)dz = +
E ( N max )dt
(6.23)
ε z2 1− ε 2 z2 z 1− ε 2
f ( z) = exp − + z exp − 0.5 + erf
2πm0 2m0ε 2 m0 2m0 ε m0
2
m2 E ( N 0+ )
(6.24) ε = 1− 2 = 1− +
m0 m4 E ( N max )
∞
(6.25) F ( z) = f ( z )dz
z
[
F ( z) = ε 2 + 1 − ε 2 ] 0.5 − erf ε zm 0
(6.26)
z2 z 1− ε 2
+ 1 − ε exp −
2
0.5 + erf
2m0 ε m0
1 x t2
(6.27) erf ( x) = exp − dt
2π 0 2
Si la largeur de bande est égale à l'unité, les crêtes ont des cotes de
signe quelconque ce qui traduit une agitation confuse. Le phénomène
est gouverné par la loi de Gauss.
Les cas intermédiaires correspondent soit à des mer complètement
formée (0.6 à 0.8) ou à des houles qui se propagent en dehors de leur
zone de génération (0.2 à 0.4).
1
(6.28) P[ζ ≥ ζ 1n ] = F (ζ 1n ) =
n
∞ ∞
(6.29) ζ 1 f (ζ ) dζ = ζf (ζ ) dζ
n ζ1 ζ1
n n
∞
(6.30) ζ =ζ +n
1 1 F (ζ )dζ
n n ζ1
n
ζ2
1 1
(6.31) 1 − ε exp − 2 n
≈
2m0 n
(6.32) ζ ≈ 2m0 ln n 1 − ε 2
1
n ( )
On retrouve, ici, lorsque la largeur de bande est nulle, l'expression
classique obtenue en faisant l'hypothèse d'une distribution de Rayleigh !
Ce qui s'explique en remarquant que si la largeur de bande est
strictement inférieure à l'unité, c'est la composante correspondant à la loi
de Rayleigh qui gouverne le comportement asymptotique des grandes
valeurs.
ζ 1
(6.33) ζ ≈ ζ + n 2πm0 1 − ε 2 0.5 − erf
1 1
n
n n
m0
(6.34) ζ 1n ≈ m0 ( )
2 ln n 1 − ε 2 + n 2π 1 − ε 2 05
. − erf (
2 ln n 1 − ε 2 )
En ne conservant que les deux premiers termes de la série alternée du
développement asymptotique de la fonction erreur, et en ne prenant que
la moitié du second (accélération de convergence), il en résulte une
bonne approximation, légèrement par excès, de la valeur cherchée :
(6.35) ζ ≈ m0 (
2 ln n 1 − ε 2 + ) 1
1−
(
1
)
( )
1
4 ln n 1 − ε 2
n
2 ln n 1 − ε 2
H H H H2
(6.36) p( H ) dH = f d = exp − dH
2 2 4m0 8m0
N
1 ∞
(6.37) Hm = lim Hi = Hp( H )dH = 2πm0
N →∞ N i =1
0
N
1
(6.38) Hrms = lim Hi2
N →∞ N i =1
La hauteur médiane est la hauteur qui a une chance sur deux d'être
dépassée.
De même la hauteur qui a une chance sur dix d'être dépassée est :
1
(6.44) H p = 2 m0 = Hrms = 0.80 Hm
2
H
(6.45) Prob[ Hmax ≥ H ] = F
2
La probabilité qu'au moins une de ces valeurs, qui sera la plus grande,
dépasse H est donc donnée par :
N
H
(6.47) Prob[ ∃Hmax ≥ H ] = 1 − 1 − F
2
N −1
N H d H
(6.48) Prob[ H < Hmax ≤ H + dH ] = 1− F F dH
2 2 dH 2
∞ N −1
N H H
(6.49) E ( Hmax ) = H 1− F dF
2 0
2 2
(6.50) Hmax ≈ 2 m0 (
2 ln N 1 − ε 2 + ) γ
(
2 ln N 1 − ε 2 )
Le tableau 6.1 donne les relations entre les différentes hauteurs en
fonction du nombre de vagues.
(α )
donnée X max . Dans la pratique, Tds est de l'ordre de vingt minutes à une
heure.
(α ) (α )
(6.51) Prob[ X ≥ X max ] = F ( X max )
(α ) (α )
(6.52) Prob[∀X < X max ] = [1 − F ( X max )] N
La probabilité qu'au moins une de ces valeurs, qui sera la plus grande,
(α )
notée X , dépasse X max est donc donnée par :
(α ) (α )
(6.53) Prob[ ∃X ≥ X max ] = 1 − [1 − F ( X max )] N
(6.54) α = 1 − [1 − F ( X max
(α )
)] N
(α )
) = 1 − [1 − α ]
1
(6.55) F ( X max N
(6.56) α ≈ NF ( X max
(α )
)
De plus, si ε n'est pas trop proche de l'unité (ε < 0.9), il est possible de ne
(α )
garder que le premier terme du développement de F ( X max ) , ce qui
conduit à une solution approchée semblable à celle de (6.32) :
(α ) N
(6.57) X max ≈ 2m0 ln 1− ε 2
α
(α ) Tds T
(6.58) X max ≈ 2m0 ln 1 − ε 2 = 2m0 ln ds
αTmax αTuc
(α )
La moyenne des valeurs supérieures à X max s'obtient encore d'une
manière similaire à ce qui a été fait précédemment au moyen des
formules (6.34) et (6.35). A noter que s'il s'agit d'une excursion crête à
creux, il faut multiplier par deux la valeur de l'amplitude maximale.
Il est donc clair que la corrélation entre les hauteurs de deux vagues
successives n'est pas nulle et que l'hypothèse d'indépendance des
vagues n'est pas toujours vérifiée.
Hmax
(6.59) = 0.78
h
mais, dans certains cas, cette valeur théorique peut être dépassée
comme le laisse prévoir le critère de déferlement de J.A. Battjes /1974/
qui montre que ce rapport peut atteindre 1.2, voire 1.3 et plus !
C'est également le cas lorsque le fetch sur lequel la mer peut se lever est
bien identifié. La hauteur maximale de la houle à prendre en compte peut
alors être définie à partir de différentes formules empiriques prenant en
compte le fetch F et la vitesse maximale du vent W qui peut y souffler et
sa durée maximale D (formules de Bretschneider ou de Hasselmann).
Sous réserves :
que le phénomène observé soit stationnaire (si n est compté en unités
inférieures à l'année, cette hypothèse qui peut être mise en défaut par
des phénomènes saisonniers comme les cyclones),
que les réalisations successives de H pendant l'unité de temps soient
statistiquement indépendantes,
la période de retour peut s'exprimer en fonction de la probabilité F(HT) que
H soit supérieur ou égal à HT. La probabilité de n s'écrit en effet :
∞
D'où, compte tenu de l'égalité (1 − x) −2 = nx n−1 valable si x < 1,
n =1
l'expression de la période de retour:
∞ ∞
1
(6.61) T = E ( n) = np(n) = F ( HT ) n[1 − F ( HT )]n−1 =
n =1 n =1 F ( HT )
N N
(6.62) Prob[n ≤ N ] = p( n ) = F ( HT ) [1 − F ( HT )]n −1 = 1 − [1 − F ( HT )] N
n =1 n =1
N
1 N
(6.63) E = Prob[n ≤ N ] = 1 − 1 − ≈ 1 − exp −
T T
N
(6.64) T≈−
ln(1 − E )
T/N 1 2 5 10 20 50 100
E 0.63 0.39 0.18 0.10 0.05 0.02 0.01
Tableau 6.2 : Probabilités d'un événement en fonction du rapport entre la
période de retour et la durée de vie souhaitée.
~ 1
(6.65) F ( HT ) = ~
365 T
(6.66) HT = H0 − A log( F ( HT ))
Expression dans laquelle H0 désigne le "bruit de fond" qui peut être très
faible, voire nul. Il vient, en inversant cette relation :
HT − H0 H − H0
(6.67) F ( HT ) = exp − = exp −2.30 T
A log e A
Lorsque la durée des observations est trop courte, il reste possible, sous
certaines hypothèses, d'obtenir une estimation indirecte des périodes de
retour des houles maximales à partir des informations les plus
significatives sur les probabilités des fortes houles, c'est à dire les
hauteurs de houle maximales de chaque tempête supérieures à un seuil
donné.
Elle suppose donc que, pour un site donné, toutes les tempêtes
caractérisées par une hauteur H supérieure à un seuil donné H0 sont
connues sur une durée de plusieurs années. Par ailleurs, le seuil H0 est
sensé être suffisamment élevé pour que deux tempêtes successives
puissent être supposées statistiquement indépendantes.
∞
(6.68) Prob[ Hmax ≥ HT ] = 1 − p(n)[1 − F ( HT )]n
n=0
Si F(HT) est proche de zéro, ce qui est vérifié sous deux conditions :
que l'échantillon de tempêtes observées soit assez important, ce qui
suppose que la hauteur H0 du seuil soit assez petite et que la durée
d'observation soit assez longue ;
que la hauteur considérée HT soit assez grande c'est à dire que sa
probabilité d'occurrence soit suffisamment petite (vague décennale,
trentennale, cinquantennale ou centennale) ;
alors la relation (6.68) peut se mettre sous la forme approchée suivante :
F ( HT )
(6.69) Prob[ Hmax ≥ HT ] ≈
D
D
(6.70) T≈
F ( HT )
( H T − H0 ) B
(6.71) F ( HT ) ≈ exp −
A
H T − H0
(6.72) F ( HT ) ≈ 1 − exp − exp −
A
π
A=σ M
(6.73) 6
H0 + γA = H M