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Bois et matériaux
J.-P. BARETTE
associés
C. HAZARD
J. MAYER
ISBN : 978-2-7135-3446-1
ISSN : 0986-4024
www.casteilla.fr
MÉMOTECH
BOIS
et
MATÉRIAUX ASSOCIÉS
L’éditeur remercie les entreprises et organismes suivants pour leur aimable et gracieuse
collaboration :
APECF, Atofindley; Boen Parkett, Cathild Industrie; CEDEO; Celliose; Centre d’Information du
Verre Feuilleté; CTBA; Deceuninck; Descours et Cabaud SA; DIFAQ SA; Éditions Delagrave;
Éditions Vial; Elbe; Euro Clifal; Fédération Française des Importateurs de Bois du Nord; Ferco
International; Fezer FIPEC; Formica S.A.; Guhdo France; Hettich France; Hewi; Institut National
de Recherche et Sécurité; Isoroy; Joint Dual; JPM Chauvat SA; Lambiotte; Mage; Michelin; Milesi
Vernis; Norton SA; OPPBTP; SARL Charpente Forté; Patrick Bellion SA; Polyrey; Lambert;
Rockwool Isolation SA; SOPROFEN; Société SPIT ; Syndicat National des Constructeurs de
Charpentes en Bois lamellé collé; Technal; Tramico; WICONA; WOLF Connexion; Wurth SA;
Xylochimie; Zuani SRL.
Le logo qui figure ci-contre mérite une explication. Son objet est d’alerter le lecteur sur la menace
que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine de l’enseignement, le
développement massif du photocopillage.
Le code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressément la photocopie
à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée dans les
établissements scolaires, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la
possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement
est aujourd’hui menacée.
Nous rappelons donc que toute reproduction, partielle ou totale, du présent ouvrage est interdite
sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC, 20 rue des
Grands-Augustins, 75006 Paris).
ISBN : 978-2-7135-3446-1
ISSN : 0986-4024
PRÉFACE
Au cours de ces deux dernières décennies, les métiers de la filière bois ont évolué avec l’ensemble
des métiers du bâtiment et de l’industrie. Les charpentiers, les menuisiers ébénistes sont devenus des
professionnels rompus aux techniques modernes et diversifiées des fabrications.
La compétitivité devient aujourd’hui un atout majeur pour les entreprises, elle entraîne la modification
des stratégies de production et de construction. Les délais de livraison doivent être performants et
garantir le meilleur « rapport qualité/prix » des produits.
La numérisation des machines à bois, l’utilisation d’outils portatifs et électriques modernes
apparaissent dans les ateliers et sur les chantiers.
Les réalisations s’appuient, d’une part, sur les méthodes de calculs et d’usinage nouveaux avec
l’apport des outils informatiques et d’autre part, sur les résultats obtenus lors des essais menés dans
les laboratoires et organismes spécialisés de la filière Forêt/Bois. Elles tiennent compte des normes en
vigueur de l’AFNOR et des exigences définies par les cahiers des charges.
La technologie, discipline de culture et d’action, a besoin d’ouvrages de référence, faciles à consulter,
toujours à portée de main des étudiants et des professionnels. Ce Mémotech est une véritable
banque de données destinée à fournir en temps réel, tous les renseignements utiles et nécessaires à
l’exécution d’une tâche dans la production à quelque niveau que ce soit.
Le Mémotech Bois et Matériaux Associés s’efforce de répondre, par son concept, aux exigences
du travail contemporain.
En effet, de nombreux thèmes sont abordés dans l’ouvrage que ce soient la connaissance du Bois
et des Matériaux Associés, l’usinage, l’assemblage, le contrôle de la qualité, la gestion de production,
la maintenance, l’organisation fonctionnelle des chantiers, l’hygiène et la sécurité, tous sont intégrés
dans l’exécution d’ouvrages et sont développés avec méthode et clarté.
Des exemples de choix sont fournis, systématiquement classés et répertoriés. Ils facilitent l’accès
immédiat aux items.
Outil précieux destiné à faciliter la tâche des enseignants, des étudiants, des techniciens et
professionnels de l’industrie du bois, le Mémotech Bois et Matériaux Associés est basé sur les liens
utiles qui unissent à la fois les concepts utilisés dans les entreprises et les formations dispensées dans
les établissements d’enseignement professionnel, l’objectif étant d’assurer une bonne intégration de
nos élèves et étudiants dans le monde du travail. Ce mémotech vient enrichir la bibliothèque de
l’Enseignement Technique.
Claude HAZARD
Inspecteur Général honoraire
de l’Éducation nationale
Aux données technologiques appartenant aux cinq grandes familles des thèmes : « Matériaux »,
« Matériels », « Méthodes », « Ouvrages », « Chantiers », vient s’ajouter un outil méthodologique,
les « Fiches choix ».
Ces fiches sont parfaitement adaptées à l’esprit fondamental du Mémotech.
Elles entraînent les élèves et les étudiants à choisir une solution technologique ou méthodologique
parmi les nombreuses propositions de solutions décrites dans le Mémotech actualisé et complété.
Les auteurs ont choisi quelques exemples significatifs dans le cadre des référentiels des niveaux de
formation V, IV et III des métiers du bois, ouvrant la possibilité aux enseignants de développer eux-
mêmes d’autres fiches adaptées aux besoins des élèves et de leurs enseignements.
Ces « Fiches choix » sont en adéquation avec les référentiels et les recommandations pédagogiques
des « Méthodes actives » qui permettent aux élèves d’accéder aux connaissances et aux concepts
fondamentaux tout en organisant méthodologiquement l’exécution de leur travail.
Les auteurs
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Certains schémas et dessins contenus dans cet ouvrage reprennent des systèmes de représen-
tation non normalisés utilisés par les constructeurs dans les différents métiers du bois. Pour les
systèmes de représentation conformes aux normes en vigueur, le lecteur doit se reporter au
chapitre 6.
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1. LE BOIS
1.1 LA FORÊT FRANÇAISE
Richesse écologique très diversifiée, espace d'accueil et de loisirs, la forêt française joue un
rôle économique essentiel.
La production biologique annuelle de bois en forêt correspond à l’accroissement de matière bois pro-
duit par la croissance des arbres pendant une période donnée (ici 2006-2010).
Région Production
0,8 administrative (en Mm3/an)
Alsace 2,7 ± 0,2
Aquitaine 9,6 ± 0,5
2,2
1,5 Auvergne 5,5 ± 0,3
1,3 Basse-Normandie 1,3 ± 0,1
1,4 5,9 Bourgogne 6,2 ± 0,3
4,6 2,7
2,6 Bretagne 2,6 ± 0,2
Centre 5,5 ± 0,2
2,5 Champagne-Ardenne 4,6 ± 0,2
5,2 Corse 0,9 ± 0,1
PRODUCTION 5,5 6,2
BIOLOGIQUE millions Franche-Comté 5,2 ± 0,3
ANNUELLE de m3/an Haute-Normandie 1,5 ± 0,1
6
4 2,4 île-de-France 1,4 ± 0,1
2 4,5 Languedoc-Roussillon 3,7 ± 0,3
0
5,5 Limousin 4,5 ± 0,3
Feuillus Conifères 9,1 Lorraine 5,9 ± 0,3
Midi-Pyrénées 5,7 ± 0,3
9,6 Nord-Pas-de-Calais 0,8 ± 0,1
5,7 Pays de la Loire 2,5 ± 0,2
2,7 Picardie 2,2 ± 0,2
Poitou-Charentes 2,4 ± 0,2
3,7
PACA 2,7 ± 0,2
Rhône-Alpes 9,1 ± 0,4
France 86,5 ± 1,2
0,9
Source : www.ign.fr (site de l’Institut Géographique National)
5% Châtaignier
14 % 4%
Autres feuillus 4% 4% Chêne pubescent
Frêne Charme
Source : www.ign.fr (site de l’Institut Géographique National)
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Le bois
1.2 L'ARBRE
Élément fondamental de son environnement, l'homme a fait de l'arbre un végétal productif
jouant un rôle économique. Il en extrait la matière première pour de nombreuses industries
(chimiques, papetières, de seconde transformation du bois).
Cime
cime Sommet de la tige.
Houppier
coupelle Ramifications (branches et rameaux) et partie
du tronc non comprise dans le fût.
houppier
branches Branche
Ramification importante de la tige.
couronne
Coupelle
Branche assez forte pour un débit secondaire.
tige
Couronne
Région correspondant à l'insertion sur le
redent tronc de plusieurs grosses branches.
fourche tronc Tige
fût Partie constituant l'axe plus ou moins ramifié
patte de l'arbre.
Fût
Partie du tronc dépourvue de branches.
CONSTITUTION racines souche
PHYSIQUE Tronc
DE L'ARBRE
Partie inférieure de la tige principale.
Redent
Diminution brusque de grosseur de grume.
Fourche
Région correspondant à la division en deux
tronc patte tiges du fût.
Patte
souche Partie inférieure du tronc, renflée, où le bois
offre certaines caractéristiques particulières
de structure, dues à l'insertion des racines
principales.
Souche
Ensemble de la base du tronc et des grosses
racines qui s'y insèrent.
Racines
Partie souterraine par laquelle l'arbre se fixe
au sol et se nourrit.
Grume
Tronc d'un arbre abattu, ébranché et recou-
vert ou non de son écorce.
Grume d'œuvre
Grume destinée à la production de bois
bille
grume sur d'œuvre.
Bille
GRUME
Tronçon découpé dans une grume appelée
d « tronce » pour les bois de pays
pie « rondin » pour les bois tropicaux.
lle de
bi
Billon
Bille courte.
1re bille
Dans le cas d'une grume de grande longueur
culée (bois tropicaux), celle-ci est tronçonnée en
plusieurs billes nommées : 1re, 2e, 3e bille...
7
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Propriétés mécaniques
1.6.2 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES : EUROCODE 5
Les Eurocodes sont les normes européennes de conception, de dimensionnement et de justification
des structures. Ils jouent un rôle important dans les différents secteurs d’activités du génie civil, des
travaux publics et autres. Un classement normalisé par familles est donné en fonction des actions, des
conceptions et calculs des structures.
Pour la filière bois, les études et calculs de structures adopteront l’Eurocode 5 « Conception et calcul
des structures en bois (EN 1995). »
Ils ont également pour rôle d’harmoniser les techniques de construction en Europe et de permettre le
libre accès des entreprises de travaux ou des bureaux d’études techniques sur les marchés des autres
NORMES SUR
États membres.
LES
EUROCODES La présence des Eurocodes dans les bureaux d’études et méthodes apparaît de plus en plus néces-
saire face aux nombreuses exigences imposées par les échanges nationaux et internationaux pour la
qualité des produits et la sécurité des personnes.
Ils sont appelés, maintenant, à devenir de plus en plus le principal moyen de conception des ouvrages
et des structures de bâtiments, d’ouvrages de Génie Civil et autres domaines. Dix familles existent
actuellement. Leur prise en compte est essentielle, dès qu’il s’agit de concevoir, de dimensionner et
de justifier les caractéristiques des ouvrages.
Chaque famille est constituée d’une partie générale (partie 1-1), d’une partie concernant l’incendie
(partie 1-2), d’une partie 2 concernant les ponts (si d’application) et d’autres parties spécifiques.
Les Eurocodes sont développés et publiés par le CEN (Comité européen de normalisation).
L’AFNOR, membre du CEN, gère ces travaux sur le plan français.
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Le bois
L’application de l’Eurocode 5 est destinée à faciliter la communication technique, à harmoniser les
méthodes de calculs des structures en bois dans l’ensemble de la communauté européenne. À partir
de 2010, l’Eurocode 5 doit se substituer aux règles CB 71 jusqu’alors utilisées.
Il intervient dès la conception pour le calcul des bâtiments et des ouvrages de Génie Civil en bois
(bois massif, bois Lamellé Collé, bois rabotés, bois assemblés par des organes d’assemblage ou par
des adhésifs).
Pour l’Eurocode 5, on prend en compte la dispersion des matériaux avec les valeurs caractéristiques.
On applique des coefficients partiels que l’on applique aux matériaux et aux actions sur les structures.
■ LECTURE DE LA NORME
CALCUL DES
STRUCTURES EN 1995 = Eurocode 5 – Conception et
EN BOIS – calcul des structures en bois.
EN 1995-1-1-
2005 EN 1995 1-1 Partie 1 : Généralités.
Section 1 : Règles communes et règles
pour les bâtiments.
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Propriétés mécaniques
■ VALEURS CARACTÉRISTIQUES DES BOIS MASSIFS RÉSINEUX
Désignation Symbole C14 C16 C18 C22 C24 C27 C30 C35 C40 Unité
Contrainte de flexion fm,k11 14 16 18 22 24 27 30 35 40 MPa
Contrainte de traction
ft,0,k 8 10 11 13 14 16 18 21 24 MPa
axiale
Contrainte de traction
ft,90,k 0,4 0,5 0,5 0,5 0,5 0,6 0,6 0,6 0,6 MPa
perpendiculaire
Contrainte de
fc,0,k 16 17 18 20 21 22 23 25 26 MPa
compression axiale
Contrainte de
compression fc,90,k 2,0 2,2 2,2 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9 MPa
perpendiculaire
Contrainte de
fv,k 1,7 1,8 2,0 2,4 2,5 2,8 3,0 3,4 3,8 MPa
cisaillement
Module moyen axial E0,mean 7 8 9 10 11 11,5 12 13 14 kN/mm2
Module axial
E0,05 4,7 5,4 6,0 6,7 7,4 7,7 8,0 8,7 9,4 kN/mm2
au 5e pourcentile
Module moyen
E90,mean 0,23 0,27 0,30 0,33 0,37 0,38 0,40 0,43 0,47 kN/mm2
transversal
Module de
Gmean 0,44 0,50 0,56 0,63 0,69 0,72 0,75 0,81 0,88 kN/mm2
cisaillement
CLASSES DE
Masse volumique
RÉSISTANCE ρk 290 310 320 340 350 370 380 400 420 kg/m³
caractéristique
DU BOIS
MASSIF Masse volumique
ρmeam 350 370 380 410 420 450 460 480 500 kg/m³
SUIVANT moyenne
EN 338
■ VALEURS CARACTÉRISTIQUES DES BOIS MASSIFS FEUILLUS
24
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Le bois
■ VALEURS CARACTÉRISTIQUES DES BOIS LAMELLÉS HOMOGÈNES
Les autres propriétés de résistance mécanique, de rigidité et de masse volumique, des différentes
classes de bois sont données en MPa dans les tableaux des normes AFNOR.
Remarque : La valeur de la résistance des bois et des produits dérivés dépend de l’humidité moyenne
H %, de la durée d’application des charges et de la grande dispersion des caractéristiques méca-
niques. Un facteur modificatif Kmod, fixé par l’Eurocode 5 tient compte de ces critères pour les calculs.
On précisera que les matériaux doivent être conformes aux normes citées ci-dessous :
• Bois massif : NF EN 14081-1
• Bois lamellé : NF EN 14080
• Lamibois (LVL) : NF EN 14374 de mars 2005, NF EN 14279 de juin 2005
• Contre-plaqué : NF EN 14374
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On isole les groupes de constituants du bois sans ● Fabrication de la cellulose (pâtes chimiques).
EXTRACTION
SÉLECTIVE
en changer la nature et en conservant, au moins ● Extraction des tannins.
EXTRACTION partiellement, l'organisation cellulaire. ● Extraction des résines.
La durabilité est la propriété naturelle ou conférée des bois à résister à un degré plus ou moins grand
aux atteintes des organismes destructeurs, champignons, insectes, etc.
DURABILITÉ Elle dépend :
● de la présence de matières protectrices dans la constitution chimique du bois ;
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Le bois
Réalisation d'un sciage longitudinal pour obtenir un
découvert.
LAVAGE
découvert
Consiste à laver une bille sur quatre faces sensible- Grumes après importation
ÉQUARRISSAGE ment d'équerre afin d'obtenir un parallélépipède rec-
tangle, légèrement pyramidal sur la longueur.
équarrissage
}
Débit de scierie Voir définitions
DÉBITS Déroulage des procédés de débits (page 28)
Tranchage
● Tronçonnage :
sciage transversal perpendiculaire aux fils.
● Délignage : dédoublage
élimination du bord d'un plot. trait haut
Tronçonnage ▼
▼
▼
SCIAGES Délignage
● Dédoublage :
division des avivés en deux ou plusieurs éléments
dans le sens de la hauteur (trait haut).
délignage
● Diviser de largeur :
division perpendiculaire au côté le plus large (trait traits bas
bas). ▼ ▼
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■ DÉBIT EN PLOT
● Le plus courant, d'exécution facile et rapide.
banc de sciage
■ DÉBIT SUR LISTE
MOREAU Débit aux dimensions spéciales à la demande
pour menuiseries industrielles.
■ DÉBIT MOREAU
● Obtenu par sciages successifs perpendi-
HOLLANDAIS culaires.
● Selon l'emplacement de la planche ou plot
faux quartier obtenu, flammages ou maillures.
● Manutention très importante.
quartier
maillées.
● Peu usité du fait de son prix de revient.
sur mailles
(théorique) ■ DÉBIT SUR MAILLES
Débit radiant pour obtenir de belles maillures.
cantibey
■ CANTIBEY
colonial La majorité des pièces obtenues sont flam-
mées.
■ COLONIAL
Utilisé pour certains bois exotiques de gros
DÉROULAGE diamètre (n'est pratiquement plus utilisé).
TRANCHAGE ■ DÉROULAGE-TRANCHAGE
Débit d'obtention de placages et d'éléments
constitutifs de panneaux (contre-plaqué,
déroulage tranchage latté...).
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Le bois
1.9 SÉCHAGE ET STOCKAGE
1.9.1 SÉCHAGE DU BOIS
Le séchage du bois est lié à des phénomènes internes physiques (l'eau dans le matériau bois)
et à des facteurs externes (humidité de l'air).
■ CARACTÉRISTIQUES DU BOIS
Vitesse de
circulation Temps de Sens de migration de l'eau
de l'eau – séchage + Partie Partie
+ –
humide humide
Vitesse de circulation plus
grande dans la direction
axiale que dans les deux Densité
ÉPA ISSEU R Partie
chaude
Partie
froide
autres directions.
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Séchage et stockage
1.9.2 ÉQUILIBRE HYGROSCOPIQUE DU BOIS
Le degré d'humidité du bois se stabilise sous l'influence de la température et de l'état hygro-
métrique de l'air.
Après sa stabilisation, le bois est dans un état d'équilibre hygroscopique avec l'air, il a atteint
son humidité limite.
Le taux d'équilibre hygrométrique est donné par la lecture des graphiques.
COURBES
D'ÉQUILIBRE
HYGROSCOPIQUE
DU BOIS
Température en °C
Exemple :
Le bois est placé dans une atmosphère où la température est de 30 °C.
L'état hygrométrique de l'air est de 72 %.
L'équilibre hygroscopique sera obtenu quand le bois aura une humidité de 13 % environ.
30
1.9.3
NATUREL
SÉCHAGE
Vents Dominants secs – Piles parallèles
Orientation Soleil Protection – Ensoleillement maximum sur les allées
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Longitudinal
Accès Circulation d'engins – Manutention – Pont roulant – Pare-feu – Passage pompier
Transversal
Orientation Alignement – Direction vent dominant sec
15:25
31
32
SÉCHAGE
ARTIFICIEL
Électricité Résistance – Infrarouge – Haute fréquence
Température Générateur thermique
Combustible Vapeur – Eau chaude – Gaz chaud
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Séchage et stockage
Dimensions Choix, longueur et épaisseur selon : largeur des débits, épaisseur des débits
Nature Bois ou aluminium
Baguettage
Espacement En fonction des épaisseurs des débits (flexion)
Positionnement Limiter les risques de déformation
Accès
Implantation Type de séchoir – Moyens de manutention – Aire de déplacement
Manutention
A cases
CELLULE Capacité Rendement – puissance – Puissance d'évaporation
Tunnel
Conception Étanchéité Air et vapeur ou prise d'humidité extérieure
Isolation Thermique (parois et portes)
Fiabilité Matériaux de base (corrosion – érosion – usure)
Séchage discontinu Température Tables de séchage – Psychromètre – Thermomètre
Air ambiant
Séchage continu Humidité Gestion informatique
Homogénéité Déflecteurs – Chicanes
Répartition de l'air Évacuation
Admission Tubes condenseurs
CONTRÔLE Éprouvette témoin
Plots Humidité initiale Sondes
État hygrométrique Listings informatiques
Humidité finale
Avivés
Équilibrage fin de séchage
Produit
Placages Déformation
Tensions Éprouvettes en fourche
Ébauches Fentes internes et externes
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Le bois
1.9.4 EMPILAGE
Lors de l'empilage de bois à sécher, il est important d'apporter un grand soin au baguettage.
Les planches avivées ou plots sont empilées par couches séparées les unes des autres par des
baguettes, des liteaux ou des épingles et forment ainsi la pile ou le parquet de bois.
BAGUETTAGE
{
● « S » métallique
Afin de limiter les formations
PROTECTIONS de fentes en bout de plot, il ● Peinture
D'EXTRÉMITÉS
est conseillé de poser ou ● Agrafes
d'appliquer :
● Latte clouée
Organisation
de courants
d'air
EXEMPLES
D'EMPILAGE
Vent dominant
Chantier béton
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Séchage et stockage
1.9.5 TAUX D'HUMIDITÉ
Pour garantir une bonne qualité de mise en œuvre et de stabilité, la connaissance du taux d'hu-
midité du bois est nécessaire.
Perte d'eau ➀
La sécher
)
MESURE
(cm
PAR PESÉE Le poids ne varie plus
1
1
➁
50
La peser Obtention de la masse anhydre Mo
vers
L'eau dans le bois conditionne sa résistivité. l'hygromètre
sens d'implantation
Plus il y a d'eau, plus il conduit le courant. des électrodes
MESURE
Pour mesurer le taux d'humidité, planter deux
ÉLECTRIQUE
électrodes dans le bois, faire passer un courant
et mesurer sa résistance.
3 Humidité en %
4
Placage
5 collage
phénolique 6
Placage
7 collage
Instruments urée-formol 8
de musique
9 Parquet
mosaïque
Parquet 10
11 Meubles Menuiserie traditionnel
Charpente label NF intérieure
combles 12
13 Charpente habitables
lam. 14
collée
15
16
Menuiserie Charpente
17 Caisserie
extérieure tradition.
18
19
Charpente
(fermette) 20
21
22
34
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Le bois
Ordre de grandeur du taux d'humidité des bois sur pied
● Résineux ● Feuillus
Sapin .................... 100 à 120 % Peuplier ............ 120 à 200 % Tropicaux tels que :
TAUX D'HUMI-
Épicéa................... 120 à 150 % Châtaignier ......... 90 à 100 % acajou, sipo ..................... 60 %
DITÉ SUR PIED
Pin sylvestre ......... 100 à 120 % Chêne, érable ....... 80 à 90 % Tropicaux tels que :
Pin maritime ......... 100 à 120 % Bouleau, hêtre ...... 80 à 90 % azobé, ébène ................... 25 %
Mélèze .................... 90 à 100 % Platane, noyer............... 70 %
humidi-
ficateur
EXEMPLES
DE PRINCIPES
DE SÉCHOIRS
■ SÉCHOIR DÉPLAÇABLE
vidange
DOC CATHILD
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Défauts et parasites
■ SÉCHOIR DÉPLAÇABLE (suite) DOC CATHILD
■ SOUS VIDE
■ ALTÉRATIONS
Anomalies générées par la dégradation
chimique du bois.
■ NŒUDS
DÉFAUTS – Nœuds vivants : produits par une
branche vivante, continuité des tissus ■ CLASSEMENT PAR CATÉGORIES DES NŒUDS
avec la masse du bois, déviation du fil
du bois. Très petits nœuds
Diamètre < à 5 mm
– Nœuds morts : appelés également appelés œils de perdrix
« nœuds noirs » produits par une
branche morte, discontinuité entre les Petits nœuds Δ de 5 à 15 mm
tissus des nœuds et ceux du tronc. Nœuds moyens Δ de 16 à 25 mm
Ils peuvent se détacher à la suite du
séchage (nœuds bouchons ou nœuds Gros nœuds Δ de 26 à 40 mm
sautés).
Très gros nœuds Δ > à 40 mm
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Le bois
– Nœuds sains : nœuds secs dont les
tissus ne sont pas altérés.
– Nœuds vicieux : nœuds dont les tis-
sus sont affectés de pourriture (exem-
DÉFAUTS ple : Nœud gouttière).
(suite)
■ FIL TORS
Inclinaison uniforme en hélice des fibres du
bois par rapport à l'axe de l'arbre.
■ BOIS RONCEUX
Le bois est ronceux quand les fibres sont
irrégulièrement enchevêtrées.
■ LOUPE
Excroissance du tronc de forme globuleuse
à surface lisse entièrement formée de bois
à fibres irrégulièrement enchevêtrées.
■ BROUSSIN
Excroissance irrégulière du tronc à surface
hérissée d'aspérités coniques. Elle est for-
mée de bois à fibres irrégulièrement enche-
ANOMALIES vêtrées autour de petits axes apparaissant
DE en section comme de petites tâches arron-
CROISSANCE Loupe
dies de couleur foncée.
■ COURBURE DU TRONC Irrégularités de croissance
Utilisée autrefois en charpente navale (bois
courants).
La tolérance admissible est fixée en indi-
quant la flèche maximale sur 1 m.
■ IRRÉGULARITÉS DE CROISSANCE
Épaisseur inégale des couches annuelles
sur divers points du pourtour du tronc ; irré-
gularité rencontrée sur les arbres méplats.
■ ENTRE-ÉCORCE
Défaut caractérisé par la présence de lames
d'écorce au milieu d'une masse de bois. Arbre excentré Arbre méplat Entre-écorce
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Défauts et parasites
■ GÉLIVURE
Fente longitudinale dirigée suivant un plan
radial, pénétrant dans le tronc jusqu'à une
certaine profondeur. Produite par l'action du
froid, notamment, sur l’arbre vivant.
■ ROULURE
Fente circulaire provenant du décollement
de deux couches annuelles consécutives.
■ CADRANURE Blessure cicatrisée
Fente rayonnante partant de la moelle et se
dirigeant vers l'extérieur. Observée sur les
arbres âgés et la partie centrale affectée,
elle se nomme cœur étoilé.
Cadranure
Roulure
Effets du gui
■ CHANCRES
Certains champignons parasites vivant sur
l'arbre provoquent une déformation du tronc.
DÉFAUTS Excroissances irrégulières où le bois est
DUS À DES formé d'éléments enchevêtrés. Appelées
PARASITES chaudron ou dorge sur le sapin.
VÉGÉTAUX
■ GUI
Anomalies caractérisées par des perfora-
tions du bois et l'enchevêtrement des fibres
au voisinage de l'implantation du gui.
■ PIQÛRES
Interrompant la continuité de la masse du
DÉFAUTS bois, elles en diminuent la résistance.
DUS AUX La multiplication des galeries aboutit à une
INSECTES véritable destruction du bois.
DOC XYLOCHIMIE
■ VERMOULURE
Fine poussière résultant de la digestion du
bois broyé par des insectes.
Piqûres dans blessure (sur pied) Piqûres sur meuble
38
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Le bois
■ FIL TRANCHÉ ■ FIL CONTRE-TAILLÉ
DÉFAUTS
Une pièce débitée a le fil tranché quand la direction Le fil est contre-taillé quand il est oblique par rap-
DUS AU DÉBIT
des fils du bois est oblique par rapport à une face. port à deux faces.
■ POURRITURE
Changement profond de composition chimique du
bois provoqué par un champignon.
Modification de la consistance et de la coloration du
bois.
Elle prive le bois de ses propriétés caractéristiques,
physiques, mécaniques ou chimiques.
■ ÉCHAUFFURE
Modification légère de composition chimique provo-
quée par un champignon, après abattage, dans le pourriture cubique
bois en grume, parfois dans le bois débité.
DOC XYLOCHIMIE
Elle se manifeste par un changement de coloration.
Modification plus ou moins marquée des propriétés.
Le bois échauffé est aussi appelé « bois passé ».
■ LA MÉRULE
Parmi les champignons des maisons, parasites des bois anciens mis en œuvre, le plus répandu est
certainement la mérule (Gyrophana lacrymans).
La mérule se manifeste sous les formes les plus diverses : coussinets ou feutrages blancs, cotonneux.
Le développement de ce champignon est favorisé par :
– un taux d'humidité du bois allant de 22 à 35 %;
– une atmosphère confinée;
– de l'obscurité;
– des émanations ammoniacales.
39
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Défauts et parasites
1.10.2 PARASITES
Les insectes xylophages infestent sélectivement les bois susceptibles de favoriser leur dévelop-
pement. Il convient de les identifier avec précision pour une meilleure adaptation du traitement.
DESCRIPTION
DE L'INSECTE
Gris noir à brun noir, long et Roux et brun, dur sous l'on- Roux et brun, dur sous l'ongle, plus trapu et arrondi que le
aplati, longues élytres ca- gle, corps allongé en forme lyctus, tête cachée par le pronotum que forme une sorte de
chant les ailes, deux protu- de cylindre, tête visible, capuchon. Antennes terminées par une massue en trois
bérances sur la face dorsale antennes terminées par une artriles.
du thorax. Antennes plus petite masse en boule.
courtes que le corps.
DESCRIPTION Gros ver blanc dont la partie Petit ver blanchâtre, mou, en Petit ver blanc, mou, en forme de virgule, plus poilu que la
DE LA LARVE antérieure est élargie et apla- forme de virgule, non poilu. larve du lyctus, s'en distingue par le dernier élément du corps
tie (section presque rectan- Tête de consistance cornée. plus gros que les autres.
gulaire). Mandibules brun
sombre visibles à l'avant de
la tête.
Taille : jusqu'à 20 mm. Taille : 5 mm à 7 mm. Taille : 5 mm à 7 mm. Taille : jusqu'à 11 mm.
LOCALISATION
Répandu dans toute la France. Répandu dans toute la France. Répandue dans toute la France. Répandue dans toute la France.
GÉOGRAPHIQUE
40
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Le bois
COLÉOPTÈRES DOC XYLOCHIMIE
Réseau de galeries plutôt Galeries obstruées de sciure, Réseau de galeries orientées en tous sens, communiquant
orientées longitudinalement, souvent si nombreuses que entre elles et donnant au bois un aspect et une consistance
obstruées de farine de bois tout l'intérieur du bois est de biscuit. Une pellicule extérieure finit par se détacher méca-
fortement tassée et dont les transformé en fine poussière. niquement.
parois sont finement sculp-
tées par les mandibules de la
larve.
ASPECT
DU BOIS
ATTAQUÉ
DESCRIPTION Une pronotum en forme de Cet insecte est très voisin Termite Ailé (taille 6 à 8 mm) Aspect rappelant un gros
DE L'INSECTE capuchon lui recouvre com- du capricorne. Brun rouge à De couleur noire. Sa longueur frelon, corps jaune rayé de
plètement la tête. marbrures blanchâtres. est égale à la moitié de celle brun de bleu avec deux
Antennes composées de 10 des ailes paires d'ailes membraneuses
artriles, les 3 derniers sont Termite Ouvrier (tail. 5 à 7 mm) de couleur légèrement fu-
élargis. De couleur blanche, mais peut mée. La femelle est munie
Abdomen en majeure partie changer de couleur selon le d'une tarière.
rouge, le reste du corps est bois mangé. Antennes recti-
noir. lignes.
Allure cylindrique
DOC XYLOCHIMIE DOC XYLOCHIMIE
De forme allongée de teinte Larves de coloration blanc Elle rappelle un gros ver
ivoire. crémeux. blanchâtre.
41
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ESSENCES Feuillus :
Essences forestières de
chêne, noyer, peuplier, Aubier de bois feuillus,
DES BOIS robinier, hêtre, châtaignier, chêne, peuplier, aulne
l'Europe (feuillus, résineux). Résineux
ATTAQUÉS Certains bois exotiques
bois fruitiers
Renflements de la surface du Galeries de stations ovali- Les termites respectent tou- Sciure assez grossière et
bois occasionnés par la ver- sées parallèles au fil du bois jours la surface extérieure du fibreuse qui encombre les
moulure compactée dans les bois. Galeries libres de sciu- galeries
galeries circulaires re. Cheminements cimentés
avec de la terre mâchée
ASPECT DOC CTBA DOC XYLOCHIMIE DOC CTBA
DU BOIS ATTA-
QUÉ
42
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Le bois
PINCEAU
ASPERSION
(suite)
Pinceau
TREMPAGE
LONG
TREMPAGE
DIFFUSION
Trempage court
(procédé
de surface)
● Insecticide Aqueux
La charge de bois est immergée dans une solution
de traitement durant 4 à 8 h.
● Classes de risque 1 Sels facilement
Le bois doit être à une humidité supérieure à 50 % délavables
pour permettre une pénétration régulière du pro-
duit.
Après trempage, la conservation du bois se fera
sous abris durant 10 jours afin d'assurer une par-
faite diffusion de traitement.
DOC XYLOCHIMIE
43
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Ce procédé est utilisé pour des traitements de rap- ● Insecticide Sels d'arsenic
PROCÉDÉ pel ou d'entretien sur des poteaux. ● Fongicide
COBRA Injection à l'aide d'aiguilles d'un sel qui diffusera ● Curatif uniquement
dans le bois (Profondeur : 5 à 6 cm).
Traitement par remplacement de la sève sur des ● Fongicide Sulfate cuve
bois ronds fraîchement abattus. principalement de cuivre produit
La solution de traitement est placée dans une cuve ● Classe de risque 1, 2, 3
44
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Le bois
La règle de base demeure valable au niveau européen ; si le choix se porte sur une essence non
résistante naturellement, un traitement s'impose.
Chaque produit est défini par sa VC (valeur critique), c'est-à-dire la quantité de produit nécessaire
dans le bois pour être efficace. Cette quantité varie, bien entendu, avec les différentes formulations, et
la classe de risque.
■ TAUX DE PÉNÉTRATION
Le tableau ci-dessous indique les différents taux de pénétration (P1 à P10) avec leur correspondance
en profondeur.
45
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DOUBLE VIDE
ET PRESSION
XYLOVAC
(Procédé de
surface
renforcé)
(suite)
DOC XYLOCHIMIE
DOUBLE VIDE
ET PRESSION
XYLOVAC
(Procédé de
surface)
Le bois est introduit dans une enceinte cylin- ● Insecticide Aqueux, sels
drique fermée. ● Fongicide ou
VIDE Un vide est appliqué pour évacuer le maximum (champignons de surface oxydes Cryptogil
ET PRESSION d'air des cellules du bois. et champignons de pro-
PROCÉDÉ fondeur)
Le vide maintenu, l'enceinte est remplie de pro-
BETHELL ● Classe de risque 1,
duit et une pression est exercée pour accroître la 2 , 3 et 4
(Procédé de
pénétration du produit. Celle-ci est arrêtée
profondeur)
lorsque le bois n'absorbe plus le produit.
Le produit est refoulé et le vide est à nouveau
fait. Procédé de traitement en profondeur.
46
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Le bois
Le principe consiste à remplir la cellule du bois ● Insecticide Créosote uniquement
d'air avant d'injecter le produit dans le bois pour ● Fongicide
éviter une consommation importante du produit. ● Classe de risque 4
(Procédé effectué à chaud).
Pression P0
atmosphérique
Vide
0 1/2 h 1h 1 h 30 2h 2 h 30 Temps
DOC XYLOCHIMIE
CHOIX
D'UN
TRAITEMENT
47
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Traitement du bois
BOIS DANS L'OUVRAGE TRAITEMENT
Exposition Essence Régions Mode Précaution Produit
Emploi du bois Fonction Finition
humidité concernée à risques d'application Conditions de type
Feuillus Nécessaire si termi- Xylophène
exemple : chêne tée (et si aubier) Aspersion
SP 2000
➊ Parquet Insecticide badigeon
Résineux ou trempage
Toutes régions
ex. : pin, sapin
Les parquets en résineux seront traités avec un produit préventif insecticide de type Xylophène SP 2000 appliqué par aspersion, badigeon ou trempage.
Dans les régions termitées, il est nécessaire de traiter également les feuillus avec un produit de type Xylophène SP 2000.
Toutes pièces sauf Aspersion, badi- Xylophène
Toutes essences Insecticide
➋ Menuiseries salles de bains geon ou trempage SP 2000
intérieures, Feuillus Toutes régions Insecticide Aspersion, badi- Xylophène
portes, plinthes,
Régions termitées fongicide geon ou trempage SMX 2000
lambris, escaliers, Salles de bains
boiseries Résineux Insecticide Aspersion, badi- Xylophène
Non termitées fongicide geon ou trempage SM 2000
Les menuiseries intérieures dans les pièces d'habitation, hors salles de bains, devront être traitées préventivement avec un produit insecticide de type Xylophène
SP 2000, appliqué par aspersion, badigeon ou trempage.
Pour des salles de bains, les bois auront été traités préventivement avec un produit insecticide et fongicide de type Xylophène SMX 2000, appliqué par trempage ou
double vide. En régions termitées, un traitement préventif anti-termites est indispensable avec un produit de type Xylophène SMX 2000.
Xylophène
➌ Menuiseries À l'exception des
essences durables
Feuillus
Insecticide Trempage Dormants traités SMX 2000
Après
extérieures Toutes régions évaporation
naturellement pur- fongicide ou double vide avant assemblage Xylophène des solvants, on
portes, fenêtres gées de l'aubier Résineux
SM 2000 appliquera
Les menuiseries extérieures devront être traitées préventivement avec un produit insecticide et fongicide de type Xylophène SMX 2000 appliqué par trempage ou double vide. toutes finitions
➍ Charpente intérieure Toutes essences
Tout usinage ulté-
rieur doit être suivi
Xylophène bâtiment de type
Bois toujours Insecticide EX 2000 Héliothan,
Poutres apparentes sensibles Toutes régions Trempage d'un traitement ou Xylotan, Bondex
à l'abri fongicide avec le SGR 2000
Voliges, liteaux aux insectes Xylophène ou Gori.
sous toiture ex. : rabotage SGR 2000
Les charpentes intérieures devront être traitées préventivement avec un produit insecticide et fongicide de type xylophène EX 2000 ou SGR 2000 appliqué par trempage.
Insecticide Bois de fortes
Autoclave Cryptogil COP2
➎ Charpente Bois non abrités
Résineux
Toutes régions
fongicide sections
extérieure essentiellement Insecticide Double vide Autres bois Xylophène
fongicide SMX 2000
Les charpentes extérieures devront être traitées préventivement avec un produit insecticide et fongicide de type xylophène SMX 2000 appliqué par trempage.
Pour les fortes sections, les bois auront été traités avec un produit préventif insecticide et fongicide de type Cryptogil COP 2, appliqué par autoclave.
Sauf essences natu-
➏ Balcons Extérieur
rellement résistantes Xylophène
Insecticide Vac-Vac SMX 2000
Parties basses en fongicide Autoclave
contact avec le sol. Cryptogil COP 2
Ex. : lisse basse
Ossature bois À l'exception Tout usinage ulté- Xylophène
Régions termitées Insecticide rieur doit être suivi EX 2000
Autres bois du chêne purgé Trempage ou
ou non fongicide d'un traitement
de l'aubier avec le SGR 2000 SMX 2000
Les bois d'ossature autres que les lisses basses devront être traités préventivement avec un produit insecticide et fongicide de type Xylophène EX 2000 ou Xylophène
SMX 2000 appliqué par trempage. Les balcons et lisses basses des ossatures bois devront être traités préventivement avec un produit insecticide et fongicide de type
Xylophène SMX 2000 appliqué par vac-vac ou avec du cryptogil COP 2 appliqué par autoclave. Pour les bardages
Si section Xylophène traités avec xylo-
Insecticide Trempage phène SGR 2000,
< = à 27 mm SGR 2000
➐ Bardages Extérieur Résineux
fongicide Si section une finition de
Autoclave > = à 27 mm Cryptogil COP 2
type Héliothan,
Les bardages bois de section inférieure à 27 mm devront être traités préventivement avec un produit insecticide et fongicide de type Xylophène SGR 2000 appliqué Xylotan, Bondex
par trempage. Pour les sections supérieures à 27 mm, on traitera par autoclave. ou Gori
➑ Bois Extérieur sauf Insecticide Concentration : 3,3 % est nécessaire.
d'aménagement contact avec Autres essences quantité injectée :
l'eau de mer que le pin : fongicide > = 10 kg/m3
des espaces verts Autoclave
Ex. : clôtures, poteaux, piquets,
Cryptogil COP 2
consulter Insecticide Concentration : 5 %
jeux d'enfants, abris, murs anti- Contact avec
le fabricant quantité injectée :
bruit, glissières de sécurité l'eau de mer fongicide > = 15 kg/m3
Les aménagements d'espaces verts devront être traités préventivement avec un produit insecticide et fongicide de type Cryptogil COP 2 appliqué par autoclave.
Insecticide Attention : une
Intérieur Badigeon lasure n'est pas Xylophène SGR Lasure
fongicide un traitement 2000 ou SMX 2000 obligatoire
Extérieur – Parties Pin ou essence Insecticide Bois traités de type Heliotan,
Lamellé collée horizontales non Autoclave Cryptogil COP 2 Xylotan, Bondex
protégées imprégnable fongicide avant collage
ou Gori et
Extérieur Pin ou essence Insecticide Xylophène SGR
Poutres totale- Badigeon à l'exclusion
imprégnable fongicide 2000 ou SMX 2000 de toute autre
ment abritées
Les poutres lamellé-collé devront être traitées préventivement avec un produit insecticide et fongicide de type Xylophène SMX 2000 appliqué par badigeon. finition.
En extérieur, si les poutres ne sont pas protégées, on traitera avec un produit préventif insecticide et fongicide de type Cryptogil COP 2.
Nota : en cas de recoupe, les surfaces mises à nu doivent recevoir un traitement de rappel.
48
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Le bois
RÉSINEUX ET FEUILLUS DES RÉGIONS « TEMPÉRÉES »
DURABILITÉ NATURELLE
ESSENCES IMPRÉGNABILITÉ
Champignons Insectes à larve xylophage Termites
1 = imprégnable
A = aubier 1 = très durable D = durable D = durable
2 = durable 2 = moyennement
BP = bois parfait S = sensible M = moyennement imprégnable
3 = moyennement
durable durable 3 = peu imprégnable
4 = faiblement durable S = sensible 4 = non imprégnable
5 = non durable (V = très variable)
Champignons Capricornes Vrillettes Lyctus Termites
A BP A BP A BP A BP A BP A BP
Résineux
Douglas 5 3-4 S D S S - - S S 2-3 4
Épicéa 5 4 S S S S - - S S 3v 3-4
Hemlock 5 4 S D S S - - S S 2 3
Mélèze 5 3-4 S S S S - - S S 2v 4
Red Cedar 5 2 S D D D - - S S 3 3-4
Pins
Laricio 5 4 S D D D - - S S 1 3-4
Maritime 5 3-4 S D D D - - S S 1 4
Sylvestre 5 3-4 S D D D - - S S 1 3-4
Sapin 5 4 S S S S - - S S 2v 2-3
Feuillus (métropole) Hespérophanes
Bouleau 5 5 - - S D S* D S S 1-2 1-2
Châtaignier 5 2 S D S D S D S S 2 4
Chêne 5 2-3 S D S D S D S S 2 4
Frêne 5 5 - - S D S D S S 2 2
Hêtre 5 5 S S S S D D S S 1-4* 1
(cœur rouge)
Noyer 5 3 S D S S S D S S 1 3
Orme 5 4 - - S D S D S S 1 2-3
DURABILITÉ Peuplier 5 5 S S S S S* D S S 1v 3v
NATURELLE Robinier 5 1-2 - - S D S D S S 1 4
ET IMPRÉ- *Occasionnellement
GNABILITÉ FEUILLUS DES ZONES TROPICALES
DES BOIS
Acajou 5 3 - - - - S D S S 2 4
Ako 5 5 - - - - S S S S 1 1
Angélique 5 2v - - - - S D S M 2 4
Assamela (1) 5 1-2 - - - - S D S D 1 4
Azobe 5 2v - - - - S D S D 2 4
Bete 5 1 - - - - S D S D 1 4
Bilinga/Badi 5 1 - - - - s D s D 1 2
Bosse 5 2v - - - - S D S S 1 4
Bubinga 5 2 - - - - S D S D 1 4
Dibetou 5 3-4 - - - - S D S S 2 3-4
Doussié 5 1 - - - - S D S D 2 4
Framire 5 2-3 - - - - S D S S 2 4
Ilomba 5 5 - - - - S S S S 1 1
Iroko 5 1-2 - - - - S D S D 1 4
Kosipo 5 2-3 - - - - S D S M 1 3
Kotibe 5 3v - - - - S D S M 1-2 3-4
Koto 5 5 - - - - S S S S 1 1
Limba/Frake 5 4 - - - - S S S S 1 2
Makore/Douka 5 1 - - - - S D S D 2 4
Mengkulang 5 4 - - - - S D S S 2 3
Méranti D.R. 5 2-4 - - - - S D S M 2 4v
Méranti L.R. 5 3-4 - - - - S D S S 2 4v
Movingui 5 3 - - - - S D S M ? 4
Niangon 5 3 - - - - S D S M 3 4
Okoumé 5 4 - - - - S D S S ? 3
Ramin 5 5 - - - - S S S S 1 1
Samba/Ayous 5 5 - - - - S S S S 1 3
Sapelli 5 3 - - - - S D S M 2 3
Sipo 5 2-3 - - - - S D S M 2 4
Teck 5 1 - - - - S D S M 3 4
Tiama 5 3 - - - - S D S S 3 4
(1) Assamela = Afrormosia DOC XYLOCHIMIE
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Essences
UE
CHÊNE ROUGE D'AMÉRIQ
ÉRABLE CHAMPÊTRE
CORNOUILLER MALE
NOYER D'AMÉRIQUE
ÉRABLE-SYCOMORE
NOYER D'EUROPE
PIN À CROCHETS
ÉPICÉA DE SITKA
PIN DE PARANA
ÉRABLE PLANE
PIN MARITIME
MARRONNIER
CHÂTAIGNIER
PIN CEMBRO
PIN LARICIO
PIN D'ALEP
DOUGLAS
PEUPLIER
BOULEAU
MERISIER
CHARME
Domaines
MÉLÈZE
OLIVIER
ÉPICÉA
CHÊNE
AULNE
FRÊNE
HÊTRE
ORME
BUIS
d'emploi
Marquetterie
Manches
Lambris
Jeux et jouets
Instruments de musique
Étals de boucherie
Escaliers
Emballage – Caisserie
Ébénisterie
Décoration
Crosses de fusil
Contre-plaqué
Constructions portuaires
Constructions navales
Constructions hydrauliques
Constructions aéronautiques
Coffrages
Clôtures
Charpentes
Cannes et manches de parapluies
Barreaux d'échelle
Bardeaux de couverture
Articles de sport
Articles de ménage
Ameublement (carcasses)
Ameublement
50
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Le bois
Emploi des principales essences
Essences
S
ANGÉLIQUE / BASRALOCU
ACAJOUS D'AMÉRIQUE
WESTERN RED CEDAR
ACAJOUS D'AFRIQUE
WESTERN HEMLOCK
BETE / MANSONIA
PIN WEYMOUTH
PIN SYLVESTRE
BALATA ROUGE
AMARANTE
ASSAMELA
ANDIROBA
ROBINIER
PITCHPIN
SEQUOIA
ANIEGRE
PLATANE
AVODIRE
ABARCO
Domaines
BABOEN
POIRIER
BILINGA
TILLEUL
AZOBE
BALSA
BAHIA
SAPIN
AIELE
d'emploi
AKO
Traverses de chemin de fer
Tournerie
Tonnellerie
Tabletterie
Sculpture
Poteaux
Planches d'échafaudage
Placages
Parquets
Papeterie
Moulures
Modelage
Menuiserie intérieure
ESSENCES DES RÉGIONS TEMPÉRÉES (suite)
Menuiserie extérieure
Marquetterie
ESSENCES DES RÉGIONS TROPICALES
Manches
Lambris
Jeux et jouets
Instruments de musique
Étals de boucherie
Escaliers
Emballage – Caisserie
Ébénisterie
Décoration
Crosses de fusil
Contre-plaqué
Constructions portuaires
Constructions navales
Constructions hydrauliques
Constructions aéronautiques
Coffrages
Clôtures
Charpentes
Cannes et manches de parapluies
Barreaux d'échelle
Bardeaux de couverture
Articles de sport
Articles de ménage
Ameublement (carcasses)
Ameublement
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Essences
CITRONNIER DE CEYLAN
KERUING / APITONG
GRIGNON FRANC
CŒUR DEHORS
LAUANS WHITE
MENGKULANG
LAUANS RED
COURBARIL
FROMAGER
JEQUITIBA
GONFOLO
BUBINGA
DOUSSIE
FRAMIRE
DIBETOU
MAKORE
DABEMA
Domaines
LIMBALI
ILOMBA
KOSIPO
KOUALI
HINTSY
KOTIBE
KAPUR
BOSSE
ÉBÈNE
IROKO
MANIL
GAIAC
LIMBA
KOTO
d'emploi
Menuiserie intérieure
Menuiserie extérieure
Marquetterie
Manches
Lambris
Jeux et jouets
Instruments de musique
Étals de boucherie
Escaliers
Emballage – Caisserie
Ébénisterie
Décoration
Crosses de fusil
Contre-plaqué
Constructions portuaires
Constructions navales
Constructions hydrauliques
Constructions aéronautiques
Coffrages
Clôtures
Charpentes
Cannes et manches de parapluies
Barreaux d'échelle
Bardeaux de couverture
Articles de sport
Articles de ménage
Ameublement (carcasses)
Ameublement
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Le bois
PALISSANDRE DE RIO
PADOUK D'AFRIQUE
SERAYA YELLOW
PEROBA JAUNE
SERAYA WHITE
PEROBA ROSE
SERAYA RED
OVEN GKOL
WACAPOU
MOVINGUI
MUTÉNYÉ
NIANGON
OKOUMÉ
ZINGANA
Domaines
SAPELLI
WENGE
SAMBA
MOABI
RAMIN
OZIGO
TIAMA
NIOVE
OLON
WAPA
TECK
TOLA
SIPO
d'emploi
TALI
Traverses de chemin de fer
Tournerie
Tonnellerie
Tabletterie
Sculpture
Poteaux
Planches d'échafaudage
Placages
Parquets
Papeterie
Moulures
Modelage
ESSENCES DES RÉGIONS TROPICALES (suite)
Menuiserie intérieure
Menuiserie extérieure
Marquetterie
Manches
Lambris
Jeux et jouets
Instruments de musique
Étals de boucherie
Escaliers
Emballage – Caisserie
Ébénisterie
Décoration
Crosses de fusil
Contre-plaqué
Constructions portuaires
Constructions navales
Constructions hydrauliques
Constructions aéronautiques
Coffrages
Clôtures
Charpentes
Cannes et manches de parapluies
Barreaux d'échelle
Bardeaux de couverture
Articles de sport
Articles de ménage
Ameublement (carcasses)
Ameublement
53
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1.13.1 DIMENSIONS
Épaisseurs courantes (mm)
ÉPAISSEURS
COURANTES
DES PLOTS 10 13 15 18 20 22 27 34 41 45 54 75 80 100 120
■ RÉSINEUX FRANÇAIS
Largeurs (en mm) Humidité de référence : 20 %
27 40 63 75 100 115 125 150 160 175 200 225
Épaisseur en mm
2 469,14 1 666,67 888,89 L
15
66,67 66,67 66,67
881,83 740,74 555,56 483,09 444,44 370,37 347,22 317,46 277,78
18
55,56 55,56 55,56 55,56 55,56 55,56 55,56 55,56 55,56
e
22
606,06 454,55 395,26 363,64 303,03 284,09 259,74 227,27 Mètre linéaire par
45,45 45,45 45,45 45,45 45,45 45,45 45,45 45,45 mètre cube
1 371,74 925,93 370,37 322,06 246,91 211,64 185,19 164,61 (ml/m3)
27
37,04 37,04 37,04 37,04 37,04 37,04 37,04 37,04
496,03 416,67 312,50 271,74 250,00 208,33 195,31 178,57 156,25 138,89
32
31,25 31,25 31,25 31,25 31,25 31,25 31,25 31,25 31,25 31,25
417,71 350,88 263,16 228,83 210,53 175,44 150,38 131,58 116,96
38
22,88 22,88 22,88 22,88 22,88 22,88 22,88 22,88 22,88
200,00 173,91 160,00 133,33 125,00 114,29 100,00 88,89
50
20,00 20,00 20,00 20,00 20,00 20,00 20,00 20,00 m2/m3
211,64 99,21 90,70
63
15,87 15,87 15,87 Longueur :
177,78 133,33 88,89 76,19 66,67 59,26
75 ● Sapin,
13,33 13,33 13,33 13,33 13,33 13,33
100
100,00 50,00 44,44 épicéa
10,00 10,00 10,00 de 50 en
75,61
115 50 cm à
8,70
125
64,00 partir de 1 m
8,00
44,44 ● Pin
150
RÉSINEUX 6,67 de 30 en
AVIVÉS 25,00
200
5,00
30 cm à
19,75 partir de
225
4,44 2,10 m
■ RÉSINEUX CANADIEN
65 75 100 125 150 175 200 225 250
809,72 701,75 526,32
19 52,63 52,63 52,63
699,30 606,06 454,55 363,64 303,03 259,74 227,27
22 45,45 45,45 45,45 45,45 45,45 45,45 45,45
668,90 579,71 434,78 347,83 289,86 248,45 217,39
23 43,48 43,48 43,48 43,48 43,48 43,48 43,48
615,38 533,33 400,00 320,00 266,67 228,57 200,00
25 40,00 40,00 40,00 40,00 40,00 40,00 40,00
480,77 416,67 312,50 250,00 208,33 Longueur :
32 31,25 31,25 31,25 31,25 31,25 de 1,2 m
404,86 350,88 263,16 210,53 175,44 150,38 131,58 116,96
38 26,32 26,32 26,32 26,32 26,32 26,32 26,32 26,32 à 4,88 m
327,33 283,69 212,77 170,21 141,84 121,58 106,38 94,56 85,11
47 21,28 21,28 21,28 21,28 21,28 21,28 21,28 21,28 21,28
320,51 277,78 208,33 166,67 138,89 119,05 104,17 92,59 83,33
48 20,83 20,83 20,83 20,83 20,83 20,83 20,83 20,83 20,83
307,69 266,67 200,00 160,00 133,33 114,29 100,00 88,89 80,00
50 20,00 20,00 20,00 20,00 20,00 20,00 20,00 20,00 20,00
244,20 211,64 158,73 126,98 105,82 90,70 79,37 70,55 63,49
63 15,87 15,87 15,87 15,87 15,87 15,87 15,87 15,87 15,87
205,13 177,78 133,33 106,67 88,89 76,19 66,67 59,26 53,33
75 13,33 13,33 13,33 13,33 13,33 13,33 13,33 13,33 13,33
153,85 133,33 100,00 80,00 66,67 57,14 50,00
100 10,00 10,00 10,00 10,00 10,00 10,00 10,00
54
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Le bois
■ RÉSINEUX DU NORD Largeur (en mm)
Epaisseur (en mm) 100 115 125 150 160 175 200 225
625,00 543,48 Longueur :
16
62,50 62,50 de 30 en 30 cm à partir de 1,80 m
526,32 457,67
19
52,63 52,63
454,55 395,26
22
45,45 45,45
RÉSINEUX 400,00 347,83 320,00 266,67 228,57 200,00 177,78
25
40,00 40,00 40,00 40,00 40,00 40,00 40,00
AVIVÉS
312,50 271,74 250,00 208,33 178,57 156,25 138,89
(suite) 32
31,25 31,25 31,25 31,25 31,25 31,25 31,25
263,16 228,83 210,53 174,44 150,38 131,58 116,96
38
26,32 26,32 26,32 26,32 26,32 26,32 26,32
227,27 197,63 151,52
44
22,73 22,73 22,73
200,00 173,91 160,00 133,33 114,29 100,00 88,89
50
20,00 20,00 20,00 20,00 20,00 20,00 20,00
105,82 99,21 90,70 79,37 70,55
63
15,87 15,87 15,87 15,87 15,87
88,89 76,19 66,67 59,26
75
13,33 13,33 13,33 13,33
55
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Admis : tous défauts ou altérations, sauf ceux compromettant visiblement la solidité de la pièce ou interdi-
Nœuds isolés
● Cas général
Nombre maximal admis par élément type......... 0 2 2 3 4
diamètre individuel maximal :
Nœuds sains et adhérents .......................... 0 10 mm 20 mm 30 mm 40 mm
Nœuds noirs ou non adhérents................... 0 0 10 mm 20 mm 25 mm
Nœuds vicieux ............................................. 0 0 0 0 25 mm
I ● Cas particulier des nœuds rares :
NFB 53-502 La norme NFB 53-503 définit le classement d'aspect des sciages avivés de pin maritime (bois indigène).
56
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Le bois
1.13.3 CLASSEMENT DES SCIAGES RÉSINEUX FRANÇAIS
Les sciages des résineux français sont classés à partir de caractères visuels par observations
des faces et des rives.
Classement conventionnel utilisé par les scieurs.
Pour le sapin, l'épicéa, le pin maritime et le pin sylvestre, six choix sont définis : OA OB 1 2 3A 3B
Désignation des choix
Choix OA Choix OB Choix 1 Choix 2 Choix 3A Choix 3B
Critères de classement
Singularité de structure
Larg. pièce< 90 mm
Nœuds adhérents par surface type de 0,10 x 1 m
Ø maxi < 1/2 ᐉ
Toléré : 2 nœuds Toléré : 3 nœuds De 90 < l < 150 mm
– en parement Exclu Admis Admis
Δ maxi : 20 mm Δ maxi : 30 mm Δ maxi : 45 mm
Toléré Toléré : 3 nœuds Toléré : 5 nœuds Larg. pièce > 150 mm
– en contre-parement (CP) Admis Admis
Δ maxi. : 15 mm Δ maxi. : 25 mm Δ maxi. : 40 mm Δ maxi. : 1/3 ᐉ
– en rive Exclu Exclu Δ maxi. : 1/2 de e Δ maxi. : 2/3 de e Admis Admis
– plats Exclu Exclu Toléré Toléré Admis Admis
– doubles « moustaches » Exclu Exclu Exclu Admis Admis Admis
Toléré en CP Toléré en CP Admis
Nœuds partiellement adhérents Exclu Admis Admis
Δ maxi. : 10 mm Δ maxi. : 20 mm nœuds adhérents
Admis
Nœuds non adhérents Exclu Exclu Exclu Admis Admis
nœuds adhérents
Nœuds vicieux/pourris Exclu Exclu Exclu Exclu Admis Admis
Poches de résine Exclu Toléré Toléré Toléré Admis Admis
Fentes : Toléré si long. Toléré si long. Toléré si long.
Exclu Admis Admis
– en bout maxi. 5 % de L maxi. 5 % de L maxi. 2 l
– de rive Exclu Exclu Exclu "" Admis Admis
– de face Exclu Exclu Exclu "" Admis Admis
Bois de compression Exclu Exclu Toléré Admis Admis Admis
Entre-écorce Exclu Exclu Toléré Admis Admis Admis
Bois ronceux Exclu Exclu Toléré en CP Admis Admis Admis
Altérations
Bleuissement Exclu Exclu Exclu Toléré accidentel Admis Admis
Pourritures diverses Exclu Exclu Exclu Exclu Exclu Admis
Toléré maxi
Trous de vers (piqûres) Exclu Exclu Exclu Admis Admis
10 % du lot
Particularité de débit
Cœur enfermé Exclu Toléré Toléré Admis Admis Admis
Cœur découvert Exclu Exclu Exclu Toléré Admis Admis
Flache
Exclu Exclu Exclu Exclu Exclu Exclu
– pièce L < 3 m
Toléré en CP si : Admis si : Admis si :
Tolérance en CP Tolérance si léger Admis si :
Flache long < 20 % de L. long < 1/3 de L Long.< 1/2 L.
si léger et maxi et maxi 10 % maxi : une face
– pièce L > 3 m Larg. < 20 % de e larg. < 1/2 de e Larg. < 1/2 de ᐉ
10 % du lot du lot et deux rives
Maxi : 10 % du lot Maxi : 10 % du lot Larg. < 2 /3 du e.
Déformation Exclu Exclu Toléré Toléré Toléré Admis
Toléré si : Toléré si : Toléré si :
Gerces de séchage Exclu Long < 1,5 larg. Long < 2 larg. Long < 3 larg. Admis Admis
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CLASSEMENT
QUALITATIF
CHÊNE ET ■ CLASSIFICATION EUROPÉENNE DU HÊTRE
HÊTRE
Le premier caractère Le deuxième caractère Le troisième caractère fait Enfin, l'adjonction de la lettre
représente l'initiale indique le type de produit : référence à la catégorie R en bout d'appellation des
du nom latin : B -pour les plots. qualitative : choix de plots indique la
F (Fagus : hêtre) «A» représente un choix présence de cœur rouge,
F -pour les frises et avivés.
exceptionnel. excédant 20 % de la largeur
D -pour les pièces ébau- des plateaux en F-BA, 25 %
chées. 1 - 2 - 3 les choix par ordre
en F-B1 et 33 % en F-B2.
de qualité décroissante.
Dans la qualité F-B3, la colo-
ration est indifférente.
DOC APECF
58
978271353446_059_061_MB 6/06/13 15:30 Page 59
Le bois
1.14 BOIS DU NORD
Les bois du nord se caractérisent par des cernes d'accroissement annuels assez étroits qui
traduisent une forte texture (proportion importante de bois d'été à haute résistance), consé-
quence d'une faible vitesse de croissance.
Il faut également préciser qu'à ces caractéristiques fondamentales viennent s'en adjoindre au
moins deux autres :
– des tolérances de débit qui sont généralement très serrées ;
– des taux d'humidité à la livraison qui correspondent, au moins, à un bon niveau de « res-
suyage » et le plus souvent à l'état « sec à l'air ». En effet, l'humidité moyenne d'un plot se
situe environ entre 15 et 20 %.
■ BOIS ROUGES DU NORD ■ BOIS BLANC DU NORD
Les bois rouges du nord (pin sylvestre) correspon- Les bois blancs du nord (épicéa et sapin blanc) cor-
dent pour la plupart à la catégorie I de la norme : respondent, au minimum, à la catégorie II de la
PROPRIÉTÉS – densité à 15 % supérieure à 0,5 ; norme :
MÉCANIQUES – accroissement annuel moyen inférieur à 3 mm ; – densité à 15 % supérieur à 0,45 ;
– nœuds de Δ inférieur à 25 mm ; – accroissement annuel moyen inférieur à 5 mm ;
– pente moyenne du fil inférieure à 7 %; – noeuds de Ø inférieur à 50 mm ;
– gerce faible à 15 % d'humidité. – pente moyenne du fil inférieure à 12 %;
– gerce assez faible à 15 % d'humidité.
En flexion simple plane sous charge uniformément répartie pour une flèche inférieure à 1/300 de la portée.
Contraintes admissibles : 109 kg/cm2 - module d'élasticité : 98 140 kg/cm2. Ce tableau donne les sections à
utiliser selon : – les différentes charges en kilos par mètre linéaire (1re ligne) ;
– les différentes portées en mètres (1re colonne).
59
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Bois du Nord
Portée Charges en kilogrammes par mètre linéaire
en mètres 150 175 200 250 300 375
16 ¥ 100 19 ¥ 100 19 ¥ 100 16 ¥ 115 19 ¥ 115 25 ¥ 115
19 ¥ 100 22 ¥ 100 22 ¥ 100 25 ¥ 100 32 ¥ 100 38 ¥ 100
22 ¥ 100 16 ¥ 115 16 ¥ 115 19 ¥ 115 22 ¥ 115 44 ¥ 100
1,25 25 ¥ 100 25 ¥ 100 32 ¥ 100 25 ¥ 115 32 ¥ 115
19 ¥ 115 22 ¥ 115 38 ¥ 100 25 ¥ 125
32 ¥ 100 25 ¥ 115 44 ¥ 100 50 ¥ 100
38 ¥ 100 38 ¥ 115
16 ¥ 115 19 ¥ 115 22 ¥ 115 44 ¥ 100 32 ¥ 115 32 ¥ 125
25 ¥ 100 32 ¥ 100 25 ¥ 115 32 ¥ 115 25 ¥ 125 44 ¥ 115
19 ¥ 115 22 ¥ 115 38 ¥ 100 25 ¥ 125 50 ¥ 100 38 ¥ 125
1,50 32 ¥ 100 25 ¥ 115 44 ¥ 100 50 ¥ 100 38 ¥ 115 50 ¥ 115
22 ¥ 115 38 ¥ 100 32 ¥ 115 38 ¥ 115 32 ¥ 125 25 ¥ 150
25 ¥ 115 44 ¥ 100 25 ¥ 125 32 ¥ 125 44 ¥ 115
38 ¥ 100 50 ¥ 100 38 ¥ 125
44 ¥ 100 32 ¥ 115 38 ¥ 115 44 ¥ 115 25 ¥ 150 50 ¥ 125
32 ¥ 115 25 ¥ 125 32 ¥ 125 38 ¥ 125 50 ¥ 125 32 ¥ 150
1,75 25 ¥ 125 50 ¥ 100 44 ¥ 115 50 ¥ 115 32 ¥ 150 38 ¥ 150
50 ¥ 100 38 ¥ 115 38 ¥ 125 25 ¥ 150 25 ¥ 175
32 ¥ 125 50 ¥ 115
38 ¥ 115 44 ¥ 115 25 ¥ 150 50 ¥ 125 38 ¥ 150 44 ¥ 150
32 ¥ 125 38 ¥ 125 50 ¥ 125 32 ¥ 150 25 ¥ 175 50 ¥ 150
2,00 44 ¥ 115 50 ¥ 115 32 ¥ 150 38 ¥ 150 44 ¥ 150 32 ¥ 175
38 ¥ 125 25 ¥ 150 25 ¥ 175 25 ¥ 200
50 ¥ 115 38 ¥ 175
25 ¥ 150 50 ¥ 125 38 ¥ 150 44 ¥ 150 50 ¥ 150 63 ¥ 150
50 ¥ 125 32 ¥ 150 25 ¥ 175 50 ¥ 150 32 ¥ 175 75 ¥ 150
2,25 32 ¥ 150 38 ¥ 150 44 ¥ 150 32 ¥ 175 25 ¥ 200 32 ¥ 200
38 ¥ 175 63 ¥ 160
38 ¥ 150 25 ¥ 175 50 ¥ 150 25 ¥ 200 75 ¥ 150 25 ¥ 225
25 ¥ 175 44 ¥ 150 32 ¥ 175 38 ¥ 175 32 ¥ 200 38 ¥ 200
2,50 44 ¥ 150 50 ¥ 150 25 ¥ 200 63 ¥ 150 63 ¥ 160 63 ¥ 175
32 ¥ 175 50 ¥ 175 32 ¥ 225
50 ¥ 150 25 ¥ 200 38 ¥ 175 75 ¥ 150 38 ¥ 200 50 ¥ 200
32 ¥ 175 38 ¥ 175 63 ¥ 150 32 ¥ 200 63 ¥ 175 75 ¥ 175
2,75 63 ¥ 150 75 ¥ 150 63 ¥ 160 32 ¥ 225 38 ¥ 225
32 ¥ 200 50 ¥ 175
25 ¥ 200 75 ¥ 150 63 ¥ 160 63 ¥ 175 50 ¥ 200 50 ¥ 225
38 ¥ 175 32 ¥ 200 50 ¥ 175 32 ¥ 225 75 ¥ 175 75 ¥ 200
3,00 63 ¥ 150 63 ¥ 160 25 ¥ 225 50 ¥ 200 38 ¥ 225
TABLEAU 50 ¥ 175 38 ¥ 200 75 ¥ 175
D'UTILISATION 75 ¥ 150 38 ¥ 200 63 ¥ 175 38 ¥ 225 50 ¥ 225 75 ¥ 225
(suite) 32 ¥ 200 63 ¥ 175 32 ¥ 225 75 ¥ 200
3,25 63 ¥ 160 50 ¥ 200
50 ¥ 175 75 ¥ 175
63 ¥ 175 32 ¥ 225 38 ¥ 225 50 ¥ 225 75 ¥ 225 75 ¥ 225
3,50 32 ¥ 225 50 ¥ 200 75 ¥ 200
75 ¥ 175
50 ¥ 200 50 ¥ 225 50 ¥ 225 75 ¥ 225 75 ¥ 225
3,75 75 ¥ 175 75 ¥ 200
38 ¥ 225
50 ¥ 225 50 ¥ 225 75 ¥ 225 75 ¥ 225
4,00 75 ¥ 200
50 ¥ 225 75 ¥ 225 75 ¥ 225
4,25 75 ¥ 200
60
en cm
SOLIVES
POUTRES ET
PORTÉE DES
Humidité 17,5 % Poutres sur 2 appuis D D – Charges uniformément réparties - Flèche 1/400 - Poutre sur 3 appuis D D D – multiplier la portée par 1,126
➀ Moquette Formules de la flèche et du fluage, voir Guide pratique pour l'emploi des bois suédois et finlandais dans la construction, p. 12 et 13. Les portées sont en cm de 10 en 10 cm et
➁ Panneau particules tiennent compte du fluage pour une variation totale d'humidité du bois de 5 %. Ne pas employer ce tableau pour les bois secs à l'air. Les charges d'habitation sont celles de la
978271353446_059_061_MB
➂ Solivages et étrésillons norme NF P 06 001, elles ne tiennent pas compte du poids des cloisons. Au droit des cloisons, doubler la solive.
➃ Isolant et pare-vapeur
➄ Lambris
➅ Litelage
➆ Plaque de plâtre
cartonnée
➇ Parquet
6/06/13
➈ Fibres tendres 15 mm
➉ Feutre bitumé
11 Chape 50 mm
12 Carrelage 10 mm
I II III IV V VI VII VIII
15:30
Valeurs en da N/ml entre-axe entre-axe entre-axe entre-axe entre-axe entre-axe entre-axe entre-axe
(kg/ml) 60 cm 40 cm 30cm 60 cm 40 cm 30cm 60 cm 40 cm 30cm 60 cm 40 cm 30cm 60 cm 40 cm 30cm 60 cm 40 cm 30cm 60 cm 40 cm 30 cm 60 cm 40 cm 30cm
Poids propre G 18 13,8 11,7 24,6 18,2 15 27 19,8 16,2 22,8 17 14,1 29,4 21,4 17,4 31,8 23 18,6 94,2 65,8 51,6 100,8 70,2 54,9
Charges
d'habitation P 90 60 45 90 60 45 90 60 45 90 60 45 90 60 45 90 60 45 90 60 45 90 60 45
Page 61
Charges de G + P 36 25,8 20,7 42,6 30,2 24 45 31,8 25,2 40,8 29 23,1 47,4 33,4 26,4 49,8 35 27,6 112,2 77,8
longue durée 5 60,6 118,8 82,2 63,9
Sollicitation G + 6P 126 85,8 65,7 132,6 90,2 69 135 91,8 70,2 130,8 89 68,1 137,4 93,4 71,4 139,8 95 72,6 202,2 137,8
totale 5 105,6 208,8 142,2 108,9
73 6655,8 470 540 590 460 530 580 460 530 580 470 530 580 460 520 570 460 520 570 380 440 480 380 440 480
61 5561,7 450 510 550 440 500 550 440 500 540 440 500 550 430 490 540 430 490 540 360 410 450 360 410 450
222 48 4376,4 410 470 510 400 460 500 400 460 500 410 460 510 400 450 500 400 450 490 330 380 420 330 370 410
42 3829,4 390 450 490 390 440 480 380 440 480 390 440 480 380 430 480 380 430 470 310 360 400 310 360 390
36 3282,3 370 420 460 370 420 460 360 410 450 370 420 460 360 410 450 360 410 450 300 340 380 290 340 370
73 4650,9 420 480 520 410 470 510 410 470 510 410 470 520 410 460 510 410 460 500 340 390 430 340 390 420
61 3886,4 390 450 490 390 440 480 390 440 480 390 440 490 380 440 480 380 430 480 320 370 400 310 360 390
197 48 3058,1 360 410 450 360 410 450 360 410 440 360 410 450 350 400 440 350 400 440 290 340 370 290 330 360
42 2675,9 350 400 430 340 390 430 340 390 420 340 390 430 340 390 420 340 380 420 280 320 350 270 320 340
36 2293,6 330 380 410 320 370 400 320 370 400 330 370 410 320 370 400 320 360 400 260 300 330 260 300 330
73 3095,5 370 420 460 360 410 450 360 410 450 360 410 450 360 400 440 350 400 440 300 350 380 290 340 380
61 2586,6 340 390 430 340 390 420 340 380 420 340 390 420 330 380 420 330 380 410 280 320 360 280 320 350
172 48 2035,4 320 360 400 310 360 390 310 350 390 310 360 390 310 350 380 310 350 380 260 300 320 250 290 320
42 1781,0 300 350 380 300 340 370 300 340 370 300 340 370 300 340 370 290 330 370 240 280 310 240 270 300
36 1526,5 290 330 360 280 320 350 280 320 350 280 320 350 280 320 350 280 320 350 230 270 290 230 260 290
73 1932,4 310 360 390 310 350 380 310 350 380 310 350 380 300 350 380 300 340 380 260 290 320 250 290 320
61 1614,7 290 330 370 290 330 360 290 330 360 290 330 360 290 330 360 280 320 350 240 270 300 240 270 300
147 48 1270,6 270 310 340 270 300 330 260 300 330 270 300 330 260 300 330 260 300 330 220 250 280 220 250 270
42 1111,8 260 290 320 250 290 320 250 290 320 260 290 320 250 290 310 250 290 310 210 240 260 200 240 260
36 953,0 250 280 310 240 280 300 240 270 300 240 280 300 240 270 300 240 270 300 200 230 250 – 220 250
73 1104,6 260 290 320 250 290 320 250 290 310 260 290 320 250 290 310 250 280 310 210 240 270 210 240 260
61 923,1 240 280 300 240 270 300 240 270 300 240 270 300 240 270 290 230 270 290 200 230 250 200 230 250
122 48 726,3 220 260 280 220 250 280 220 250 270 220 250 280 220 250 270 220 250 270 - 210 230 – 210 230
42 635,5 210 240 270 210 240 260 210 240 260 210 240 260 210 240 260 210 240 260 - 200 220 – 200 220
36 544,8 200 230 250 200 230 250 200 230 250 200 230 250 200 230 250 190 220 240 - - 210 – – 210
Le bois
Momt à inertie Attention : l'utilisation de ce tableau ne dispense en aucun cas du contrôle des portées avec les DTU "CB.71" et "NV 65" et selon le degré de sécurité incendie de la famille d'habitation.
61
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2. DÉRIVÉS DU BOIS
2.1 PANNEAUX CONTREPLAQUÉS
La superposition et le collage de minces couches croisées de placage tranchées ou déroulées
permettent la fabrication du contreplaqué, un panneau stable et résistant.
pli extérieur
âme
CONTREPLAQUÉ Il est constitué de plis et d'une âme de lattes
LATTÉ de bois de largeur comprise entre 7 et 30 mm. pli extérieur
CONTREPLAQUÉ Appellation commerciale des panneaux destinés à la construction navale ayant une bonne résistance à
MARINE l'eau, à la perforation et à l'abrasion.
CONTREPLAQUÉ Destiné aux emplois extérieurs impliquant une exposition prolongée à l'eau et aux intempéries (NF extérieur
EXTÉRIEUR CTB-X).
Pour ces contreplaqués, on distingue deux qualités :
CONTREPLAQUÉ
● Coffrage CTB-X, qui résiste à l'action permanente de l'eau et des intempéries.
COFFRAGE ● Coffrage CTB-O qui permet des utilisations à l'extérieur ou au contact de l'eau pendant des durées limitées.
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Dérivés du bois
2.1.2 FORMATS ET ÉPAISSEURS
3 plis 5 7 9 +
e 3 4 5 6 8 10 12 15 19 22 25 30 40 L I Formats indiqués
205 100 dans NF B 54-160
250 122
COURANT 250 153 Exemples d'autres
300 153 formats commerciaux
305 153
310 153
310 170
e 5 8 10 12 15 19 22 25 30 40 L I
205 100
250 122
250 153
EXTÉRIEUR
300 153
305 153
310 153
310 170
e 15 19 22 25 30 L I
250 122
LATTÉ
310 153
350 153
e 5 10 15 19 L I
MARINE 250 122
310 153
e 5 8 10 12 15 19 L I
IGNIFUGÉ 250 122
310 122
e 5 8 10 15 19 22 25 L I
205 100
250 122
250 153
COFFRAGE 260 150
300 150
300 153
305 153
310 153
Chacune des faces des panneaux contreplaqués à plis d'usage général entre alors, suivant les conditions
d'admissibilité des défauts, dans une des classes suivantes :
CLASSEMENT Classe A Æ Face destinée à rester visible
Classe I Æ Face pouvant rester visible
D'ASPECT Classe II Æ Face pouvant être plaquée ou peinte
Classe III Æ Face destinée à être cachée
Classe IV Æ Face ne comportant aucune exigence d'aspect
Les panneaux sont classés selon l'aspect de leurs deux faces. On exprime d'abord la classe du parement
(NFB-54-170) ensuite celle du contreparement. Exemple : I/II
63
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Panneaux contreplaqués
2.1.3 CONTREPLAQUÉ NF Extérieur CTBX
La marque de qualité Extérieur CTB-X définit des panneaux résistant à l'eau et aux intempéries.
Le choix de l'essence
employée pour sa fabri-
cation est l'élément avec
l'épaisseur qui définit
la masse volumique du
contreplaqué. L'abaque
ci-dessous réalisé par le
CTB permet d'évaluer,
MASSE pour les fabrications cou-
VOLUMIQUE
rantes, le poids en kg/m2
POIDS
à 12 % d'humidité.
Exemple : un panneau de
15 mm d'épaisseur
et de masse volumique
600 kg/m3, pèse 9 kg/m2.
64
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Dérivés du bois
■ FIXATION DES PANNEAUX L'outillage doit être de préférence à mise rap-
Le contreplaqué NF Extérieur CTB-X peut être portée en carbure de tungstène, sauf pour les
fixé par clouage, vissage, agrafage ou collage. scies à ruban pour lesquelles il est possible
MISE EN En cas de fixation mécanique, les têtes ne doi- d'utiliser des pointes de dents trempées. La
ŒUVRE vent pas désaffleurer. lame de scie doit rentrer côté parement pour
(suite) éviter les éclats. La qualité de sciage est tou-
■ USINAGE
jours meilleure dans le sens du fil.
Il est recommandé de réaliser les opérations de
découpe, d'usinage et de prépeinture en atelier.
Contreplaqué anisotrope. Utilisation fil du bois sens longueur uniquement. Pour pose
Utilisation du contreplaqué NF Extérieur en pin maritime posé sur 2 appuis
sur trois appuis et plus, multiplier les distances entre appuis par 1,25.
FLEXION Charge en daN/m2
Dans le cas d'une pose sur trois appuis et plus, multiplier par 1,25 les distances entre
Contreplaqué orthotrope. Utilisation fil du bois sens longueur ou fil du bois sens travers.
CTB-X en okoumé (posé sur 2 appuis)
appuis.
Charge en daN/m2
65
978271353446_062_066_MB 6/06/13 15:31 Page 66
Panneaux contreplaqués
La portée, les charges appliquées, la flèche différée, l'épaisseur et les caractéristiques mécaniques
des panneaux sont des caractéristiques dépendant les unes des autres. Des abaques permettent de
définir l'entraxe des appuis en fonction de la charge et de l'épaisseur des panneaux.
● La pose se fait toujours à joints décalés sur ● La fixation s'effectue de préférence par vissa-
trois appuis au moins avec appuis aux extré- ge (vis à filetage partiel). Lorsque le clouage
mités. Il peut y avoir de ce fait, occasionnelle- est retenu, il doit être complété par un vissage
ment des panneaux posés sur deux appuis. aux quatre angles du panneau et à mi-lon-
● Les rives non supportées doivent être par rai- gueur.
nure et languette (ou fausse languette). La longueur des vis doit être au minimum de 2,5
● La largeur d'appui des panneaux sur les fois l'épaisseur du panneau et celle des pointes
solives ou lambourdes doit être d'au moins au minimum de 3,5 fois l'épaisseur du panneau.
20 mm.
● En ambiance humide, la ventilation de la
sous-face est impérative.
PLANCHER
DTU 51-3
NF P 63-203
66
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Dérivés du bois
● La pose se fait sur trois appuis au minimum. des panneaux à bords droits. La largeur mini-
● Les grands côtés des panneaux non suppor- male de repos à chaque extrémité doit être au
tés doivent être assemblés par rainure et lan- moins égale à 20 mm.
guette (ou fausse languette), les petits côtés ● La fixation sur panne ou fourrure en bois s'ef-
étant posés sur les chevrons. fectue par vis, pointes ou agrafes.
● La pose sur appuis périmétriques (appelée
également au double carré) est réalisée avec
fausse languette
TOITURE languette
DTU SÉRIE 40
● Les panneaux utilisés pour le bardage doivent ● Les panneaux rainurés sont posés verticale-
répondre à des spécifications précises. ment.
● Ils assurent la protection aux intempéries en ● Les joints horizontaux se font par recouvre-
résistant aux chocs. ment.
● Les panneaux doivent avoir 5 plis au minimum ● Les chants des panneaux seront étanches.
et une épaisseur d'au moins 10 mm. ● Tout chant inférieur doit former un larmier et
● Les supports sont posés conformément aux celui du panneau de soubassement doit être
croquis ci-dessous. au minimum à 20 cm du sol.
● Un jeu de 2 mm par mètre est à prévoir entre ● En recouvrement, des bavettes peuvent être
les panneaux. incorporées.
● Dans un cas de support bois, sa protection à
l'eau est assurée par un pare-pluie.
REVÊTEMENTS
EXTÉRIEURS
67
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Panneaux de particules
Recouvrement Mise en place
du panneau supérieur d'une bavette horizontale
sur le panneau inférieur. formant larmier.
REVÊTEMENTS
EXTÉRIEURS
(suite)
DOC DTU
■ CHARPENTE
Le panneau NF Extérieur CTB-X est utilisé couramment pour :
– solidariser entre elles des fermes industrialisées (contreventement, anti-dévers, anti-flambage),
– assembler des charpentes en bois (goussets),
– réaliser des poutres composites à inertie constante ou variable (une faible épaisseur de contreplaqué assure la résistance
au cisaillement, en général au niveau de la fibre neutre).
■ DOUBLAGE ■ ISOLATION ACOUTISQUE
Sur un mur humide, les tasseaux supports sont fixés vertica- La mise en œuvre des produits est primordiale : nombre et
lement en ménageant une lame d'air de 10 mm au minimum. dimensions des points d'attaches, espacement des supports…
APPLICATIONS S'ils sont fixés horizontalement, ils seront interrompus de Pour améliorer l'isolation acoustique d'une paroi à ossature
place en place. Dans tous les cas, il faudra, en plinthe et en bois sur laquelle sont fixés des panneaux de contreplaqué
DIVERSES
partie haute, prévoir des orifices de largeur minimale 10 mm. d'épaisseur 10 mm environ, il faut :
(Exemple) – assurer une bonne étanchéité à l'air des parois et une
Entraxe des supports
désolidarisation périmétrique,
Épaisseur du Entraxe maximal des support en mm – prévoir un isolant acoustique pour remplir l'espace inter-
contreplaqué en mm Milieu sec Milieu humide médiaire entre les montants,
7à8 0,60 0,40 – préférer, lorsque cela est possible une double ossature
8 0,65 0,50 indépendante,
10 0,80 0,60 – augmenter au maximum la distance entre les parements,
12 1,00 0,75 – diminuer le nombre de vis ou pointes lorsque cela est
15 1,20 0,90
possible,
18 1,40 1,15
22 1,50 1,30
– choisir un nombre minimum de poteaux,
25 1,50 1,50 – concevoir des systèmes à ossature croisée.
DIFFÉRENTES
CONFORMA- Monocouche 3 couches (progressives Multicouches
TIONS DES Panneaux ou distinctes)
PANNEAUX DE pressés à plat
PARTICULES
Panneaux extrudés
Extrudés pleins Extrudés avec évidements
Panneaux spéciaux
Standard Emplois courants dans des milieux secs
PX d'isolation isolation thermique et acoustique
CTB-H Emplois en milieu humide (marque de qualité) PX de cloisonnement éléments prêts à monter
PX de revêtements
DIFFÉRENTS résistance mécanique (usure) élevée
de sols
CTB-S Aptitude au replacage (marque de qualité)
TYPES DE résistance aux insectes et/ou aux
PANNEAUX PX traités
champignons
Minces Panneaux d'épaisseur inférieure ou égale à 6 mm
PX transformés mécan. alaisés, perforés, rainurés, chanfreinés
placage bois, stratifiés décoratifs,
Panneaux complétés pas un classement en PX avec revêtements
Ignifugés prépeint
réaction au feu M1 ou M2
PX composites PX divers collés ensemble
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Dérivés du bois
Les possibilités de fabrication, de manutention ● Largeur : entre 120 et 250 cm
et de transport sont des contraintes qui détermi- ● Épaisseur :
nent chez les fabricants les dimensions commer- – minces, de 2 à 6 mm,
ciales des panneaux de particules. – faibles épaisseurs, de 8 à 12 mm,
● Longueur : entre 250 et 550 cm (plus à la – épaisseurs moyennes, de 14 à 30 mm,
demande) – fortes épaisseurs, de 32 à 70 mm ou plus,
Exemples commerciaux
L I e ☞ 8 10 12 16 19 22 25 28 30
Standard
FORMATS ET
307 185
ÉPAISSEURS
410 185
L I e ☞ 8 10 12 16 19 22 25 28 30 32 35 38 50
CTB-H
307 185
410 185
250 121
L I e ☞ 8 10 12 16 19 22 25 28 30 32 35 38 50
CTB-S
275 185
306 185
410 185
masse au m2 en kg
CTB-H ignifugés
MASSE
VOLUMIQUE
CTB-H
Épaisseur en mm
69
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Panneaux de particules
La masse volumique d'un panneau de particules se situe entre 580 et 800 kg/m3. Elle varie sensible-
MASSE
ment selon les épaisseurs et selon les fabrications.
VOLUMIQUE
(suite) L'abaque en page précédente réalisé par le CTB permet d'estimer la masse au m2 d'un panneau CTB-
H en fonction de l'épaisseur et de la masse volumique.
ABAQUE
DE FLEXION
➨
70
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Dérivés du bois
■ STOCKAGE ou divisé (cas des grands locaux) afin de tenir compte
Lors du stockage, les pan- des variations dimensionnelles éventuelles des pan-
neaux de particules doivent neaux (1 à 2 mm par mètre linéaire de panneau).
rester parfaitement plans, en
alignant dans les piles les ■ USINAGE
chevrons intermédiaires. Il est recommandé de réaliser les opérations de décou-
Ils doivent être à l'abri de ………. pe, d'usinage et de prépeinture en atelier.
l'eau stagnante (hangar ou bâche) et sans contact avec L'outillage doit être de préférence à mise rapportée en
le sol. En cas de stockage sur chant, il ne doit pas y carbure de tungstène, sauf pour les scies à ruban pour
avoir de contact avec le sol. Il se fait le plus verticale- lesquelles il est impossible d'utiliser des pointes de
ment possible par exemple, dans un râtelier.…………… dents en acier trempé. La lame de scie doit rentrer
côté face pour éviter les éclats.
■ MISE EN ŒUVRE
Les dispositions de mise en œuvre des panneaux de ■ FIXATION DES PANNEAUX
particules sont les suivantes :
MISE EN Les panneaux de particules peuvent être fixés par
● maintenir le panneau à son humidité d'équilibre 9 ±
clouage, vissage, agrafage ou collage. En cas de fixa-
ŒUVRE 3 %), par une humidité relative du local de stockage tion mécanique, les têtes ne doivent pas désaffleurer.
comprise entre 45 et 70 % ;
Tenue des vis
● stabiliser les panneaux en ambiance d'utilisation
avant pose, surtout s'ils ont fait un séjour prolongé La bonne tenue des vis est représentative de la cohé-
en milieu très sec ou humide ; sion interne du panneau. Cette tenue est contrôlée
pour les panneaux de particules CTB-S, avec une exi-
● éviter que certains travaux entraînant une hygromé-
gence minimale répondant aux besoins des fabricants
trie importante sur le chantier n'interviennent après
de meubles et en particulier aux contraintes imposées
la mise en œuvre des panneaux : prendre, par
par les Marques de qualité « Meubles ». Ceci est éga-
exemple, la précaution de laisser ressuer les plâtres
lement variable pour les éléments d'agencement,
avant la pose des panneaux ; ne pas poser de plan-
notamment pour les spécifications qui concernent les
cher flottant sur une dalle humide...
essais d'arrachement, de solidité et d'endurance des
● ventiler la contreface des panneaux (lame d'air) pour fixations et accessoires (exemple 75 daN en parement
permettre l'évacuation d'humidité ; et 55 daN sur chant pour un 19 mm). La tenue des vis
● selon les applications, prévoir des espaces, soit entre permet également d'estimer la compacité de l'âme du
chaque panneau, soit en pourtour de l'ouvrage entier panneau et d'en déduire une usinabilité des chants.
Les portées préconisées dans ce tableau ont été établies à partir des hypothèses suivantes :
– modules d'élasticité et contraintes de rupture en flexion, figurant dans les spécifications des Marques de Qualité
CTB-S ou CTB-H,
– flèche maximale 1/400 de la portée sous charges réparties et sous charge concentrée de 200 kg.
La mise en œuvre de ces panneaux en plancher se fait en se conformant aux directives des fabricants (voir mise en
œuvre des panneaux contreplaqués CTB-X).
Le plancher flottant est un ouvrage plan et continu, forme d'égalisation ou dans le matériau résilient. Les
posé sans fixation sur une paroi plancher porteuse, panneaux, avec rainure et languette sur les quatre
avec interposition d'un matériau intermédiaire de déso- rives, sont collés entre eux en laissant un jeu en péri-
lidarisation (panneau de fibres de bois isolant bitumé phérie du local.
par exemple). Lorsqu'un pare-vapeur est nécessaire, il doit couvrir la
Au niveau des seuils de portes, les panneaux consti- totalité du support et être relevé en périphérie d'au
tuant les planchers de deux pièces adjacentes sont moins 5 cm.
raccordés et fixés sur une lambourde elle-même flot- La pose du revêtement de sol doit impérativement être
PLANCHER tante, d'environ 10 mm d'épaisseur, noyée dans la effectuée sitôt la mise en œuvre des panneaux.
FLOTTANT
matériau résilient matériau résilient
seuil de porte
Exemple de plancher isolant acoutisque Exemple de seuil entre une pièce sèche et une pièce humide
71
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Panneaux de particules
Le panneau de particules CTB-H peut être utilisé ce au choc de la paroi, de la résistance au feu.
pour la conception des murs en assurant le L'enfoncement des pointes de fixation dans les
contreventement de l'ouvrage. montants d'ossature doit être supérieur ou égal
En respect du DTU 31-2, la stabilité est réputée à 35 mm (⭓ 25 mm pour les vis). Les fixations
satisfaisante si on utilise un panneau de parti- ne doivent pas être disposées à moins de 1 cm
cules CTB-H d'épaisseur supérieure ou égale à des bords et leur écartement doit être inférieur
10 mm. L'entraxe moyen des supports doit au ou égal à 15 cm en périphérie et 30 cm sur les
plus être égal à 60 fois l'épaisseur du panneau éléments intermédiaires d'ossature.
de particules. Un revêtement extérieur indépendant doit assu-
Le choix de l'épaisseur du panneau se fera aussi rer une protection étanche et continue du pan-
en fonction des efforts à supporter, de la résistan- neau de particules CTB-H.
MURS
intérieur intérieur
15
cm
30 cm
extérieur extérieur
10 mm
environ
En rénovation, le panneau de particules peut être utilisé pour l'habillage d'un mur ; en présence d'un
mur humide utiliser du panneau CTB-H et ménager une lame d'air ventilée, d'épaisseur au moins
égale à 10 mm entre le mur et le panneau.
Si le mur est très humide, les liteaux seront isolés du mur à l'aide de bandes de feutre bitumeux ou de
papier goudronné, légèrement plus larges que ceux-ci.
DOUBLAGE
DE MURS
Seul l'emploi du panneau avec Marque de Espacements théoriques maximaux (en cm) en
Qualité CTB-H est autorisé. fonction de la charge et de l'épaisseur des pan-
neaux.
Charges réparties Épaisseurs en mm
en daN/m2 18/19 22 25 30 35 40 45 50
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Dérivés du bois
– flèche maximale 1/400 de la portée sous charges
réparties. Ces portées tiennent compte d'une axe
de la vis
charge concentrée de 100 kg pour les circula- ou de la
tions nécessaire à l'entretien, pointe à
10 mm
– mise en œuvre comme indiquée ci-après. du bord
minimum
■ MISE EN ŒUVRE
axe de la vis ou de
Les grands côtés des panneaux non supportés doi- la pointe à 30 mm
vent être assemblés par rainure et languette, vraie du bord minimum
ou fausse, les petits côtés étant posés sur un appui
continu (chevron ou panne).
Les panneaux sont posés à joints décalés (pose ■ RÈGLES SPÉCIFIQUES
dite à coupe de pierre) et supportés sur trois points
● Couvertures en bardeaux
d'appuis au minimum. Du fait de la pose à coupe
Cette mise en œuvre est réservée aux bâtiments
de pierre, il peut y avoir occasionnellement, aux
d'hygrométrie faible ou moyenne. Dans tous les
extrémités de la toiture, des panneaux posés sur
cas, la ventilation en sous-face du panneau est
deux appuis.
obligatoire.
La largeur minimale de repos à chaque extrémité
Le panneau de particules CTB-H ne peut pas être
de panneau doit être au moins égale à 25 mm.
utilisé en support de couverture en bardeaux pour
Les jeux entre panneaux sont de 1 mm par mètre
des altitudes supérieures à 900 mètres.
linéaire de panneau.
Le format maximal des panneaux utilisés sera de :
– 2,05 ¥ 1,00 m pour les panneaux d'épaisseur
■ FIXATION SUR PANNE OU FOURRURE BOIS
comprise entre 18 et 25 mm,
La fixation s'effectue par pointes ou vis. – 2,75 ¥ 1,00 m pour les panneaux d'épaisseur
supérieure à 25 mm.
● Étanchéité
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74
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Dérivés du bois
Exemples d'applications
ISOREL ISOLANT
■ ISOLATION THERMIQUE
– À fixer sur chevrons en sous ISOREL ISOLANT
toiture.
– Sur ou entre solives pour les
planchers.
Finitions : peinture, tapisserie, pa-
pier peint, etc.
PANNEAUX
ISOLANTS
(suite)
■ ISOLATION ACOUSTIQUE
S'obtient en double cloison ➀ et
ou en doublage de parois verti-
cales ➁ en associant avec l'iso-
lant une lame d'air, le tout recou-
vert d'un matériau rigide.
Exemple : panneau de revêtement
décoratif, de particules, plaque de
plâtre, etc. fixé de préférence par
collage sur plots, souples (mous-
se ou caoutchouc).
FILM
POLYÉTHY-
LÈNE
SABLE SEC
75
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Panneaux de fibres
EXEMPLES Sur solives en sous-couche de lambourdes flottantes Sur solives en sous-couche d'éléments porteurs
DE MISES
EN ŒUVRE CHAPE CIMENT
(suite) En rénovation Sur chape flottante
de plancher en béton armé
FILM
POLYÉTHYLÈNE
Ln = 83 dB (A)
RÉFÉRENCE
parquet en dalles
ép. 15 mm Phaltex 10 mm Ln = 67 dB (A) ⌬L = 18 dB (A)
RE CSTB RE CSTB
n° 28 868/2 n° 28 868/1
dalle béton armé 140 mm du 26/7/89 du 26/7/89
AVEC MOQUETTE
moquette panneau de particules 22 mm Ln = 50 dB (A) ⌬L = 33 dB (A)
lambourde 60 x 34 mm
entraxe : 500 mm RE CSTB n° 28 868/6 RE CSTB n° 28 868/5
du 26/7/89 du 27/7/89
SANS MOQUETTE
Ln = 70 dB (A) ⌬L = 15 dB (A)
ISOLATION dalle béton armé 140 mm Phaltex 8 mm
AUX BRUITS RE CSTB n° 28 868/4 RE CSTB n° 28 868/3
du 26/7/89 du 27/7/89
DE CHOCS
drakkar (3) sols Isorel isolant
ép. 7mm AOV ou Ln = 64 dB (A) ⌬L = 20 dB (A)
phaltex 8 mm
RE CSTB RE CSTB
n° 28 868/8 n° 28 868/7
dalle béton armé 140 mm du 26/7/89 du 28/7/89
CHAPE FLOTTANTE BÉTON
chape ciment film polyéthylène 150 m
Ln = 70 dB (A) ⌬L = 33 dB (A)
Phaltex H10
RE CSTB RE CSTB
n° 1639 n° 28 867
du 21/11/63 du 18/7/89
dalle béton armé 140 mm
(1) Ln : niveau de bruit de choc normalisé à la réception.
Pour les locaux d'habitation, la réglementation en vigueur fixe à 70 dB(A) maximum le niveau de bruit de choc normalisé (Ln).
(2) ⌬L : diminution du bruit de choc à la réception
(3) Drakkar sols est un revêtement en lames décoratives en bois fabriqué par Isoroy. DOC. ISOROY
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membrure
La poutre ci-contre est cons- en épicéa
tituée de deux membrures en
épicéa et d'une âme en pan- âme en panneau
POUTRES de fibres durs
COMPOSITES
neaux de fibres durs.
Ces éléments sont assem-
membrure
blés et collés à la résorcine. en épicéa
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Poutres composites
Ces portées sont calculées avec les charges suivantes :
Habitations Bureaux Stockages légers
8 MB H 220 596 523 497 466 441 408 692 374 359 346 331 316 289 268
MB H 250 660 580 552 517 490 454 436 417 400 380 359 341 311 289
MB H 300 727 640 609 571 541 502 483 461 437 415 391 372 340 315
MB H 350 819 722 687 645 612 568 540 506 478 454 428 407 372 344
MB H 400 906 800 762 716 679 610 577 541 511 485 458 435 398 369
70
MI H 200 624 881 524 491 465 431 414 395 379 365 349 336 319 282
MI H 220 676 597 568 533 505 468 450 429 412 396 380 365 347 316
MI H 250 751 663 631 592 561 520 501 478 458 441 423 407 387 365
hauteur
MI H 300 826 730 696 654 620 575 554 529 507 489 469 452 424 393
8
MI H 350 930 824 785 738 700 650 626 598 574 553 531 506 463 429
MI H 400 1030 913 870 818 776 721 694 664 634 603 569 540 494 458
MI H 450 1 124 997 951 895 849 789 759 712 673 639 604 573 524 486
MI H 500 1 214 1 078 1 029 968 919 846 802 752 710 675 638 606 554 514
70 MI H 550 1 301 1 157 1 104 1 039 985 887 840 788 745 708 669 636 582 539
Ces valeurs ont été calculées avec 30 % de charge permanente
Tableaux de portées établis en : de 0 à 4 m de 4 à 7 m de 7 à 12 m
TOITURES ■ EXEMPLE DE CALCUL D'UNE PANNE
PANNES – Portée ....................................................7,75 m
CHEVRONS
– Pente ........................................................27 %
– Écartement .............................................1,32 m
– Couverture fibres-ciment ...................17 kg/m2
– Neige région B 200 m ........................45 kg/m2 portée en cm
(voir tab. surcharge de neige) flèche 1/300e
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Dérivés du bois
■ SURCHARGE DE NEIGE
normale suivant règles NV 84 pour pente ⭐ 25 ° (46 %), exprimée en kg/m2.
ALTITUDES
Régions 200 m 250 m 300 m 350 m 400 m 450 m 500 m
A 35 40 45 50 55 60 65
B 45 50 55 60 65 70 75
C 55 60 65 70 75 80 85
D 80 85 90 95 100 105 110
Dans le cas de pentes supérieures à 25 °, il faut minorer les valeurs des charges en leur appliquant les
coefficients suivants (sauf en présence de barres à neige) :
à 30 ° : ¥ 0,9 ; à 35 ° : ¥ 0,8 ; à 40 ° ¥ 0,7 ; à 45 ° : ¥ 0,6 MB MI
TOITURES ■ CHOIX DE LA HAUTEUR DE LA PANNE
PANNES Hauteur
CHEVRONS 200 220 250 300 350 400 450 500 550
Type
(suite)
MB
MI
chute de pièce
poutre
bois massif filante
ou panneaux
Etresillon
croisillon
DOC NORDEX Exemple de trémie Solutions d'étrésillonnement Fixation de panne sur ferme bois
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Poutres composites
– Durabilité : le lamibois est moins sensible aux atta- – Comportement au feu : vitesse de propagation :
CARACTÉRIS- ques des insectes que le bois massif de résineux. 0,6 mm par min. (test du VVT (Finlande) n° 1 744
TIQUES Suivant la classe de risques, il y a lieu de se du 21.10.85).
(suite) reporter aux préconisations du CTBA applicables
au bois lamellé-collé.
● Exemple 1 : calcul d'une panne d'aplomb en
couverture légère
– Portée : 6 m.
– Entraxe : 2 m.
– Charges permanentes (couverture + poids propre) :
12 daN/m2
Charges permanentes (neige) : 45 daN/m2
– Charges totales : 57 ¥ 2 = 114 daN/m soit environ
120 daN/m avec 20 % de charges permanentes
● Lecture tableau I :
– Flèche admissible 1/200 : section 57 ¥ 225 mm DOC KERCO
– Flèche admissible 1/300 : section 57 ¥ 260 mm
Détermination de sections de poutres reposant à chant sur deux appuis simples d'extrémité
largeur (mm) ¥ hauteur (mm) avec humidité 15 %
Tableau I Portées (en ml)
Coefficient de fluage : 1 Charges permanentes : 20 % Flèche : 1/200 de la portée = ligne 1 – 1/300 de la portée = ligne 2
Charges
daN/m 3 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 8,5 9 9,5 10 11 12
27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 225 45 ¥ 200 51 ¥ 200 63 ¥ 200 75 ¥ 200 39 ¥ 260 51 ¥ 260 57 ¥ 260 51 ¥ 300 63 ¥ 300
40 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 33 ¥ 200 39 ¥ 200 51 ¥ 200 63 ¥ 200 57 ¥ 225 45 ¥ 260 51 ¥ 260 39 ¥ 300 75 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360
CALCUL 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 33 ¥ 200 39 ¥ 200 51 ¥ 200 63 ¥ 200 57 ¥ 225 45 ¥ 260 51 ¥ 260 39 ¥ 300 75 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360
60 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 225 45 ¥ 200 63 ¥ 200 75 ¥ 200 45 ¥ 260 57 ¥ 260 45 ¥ 300 45 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 63 ¥ 400
D'UNE PANNE 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 33 ¥ 200 45 ¥ 200 39 ¥ 225 33 ¥ 260 39 ¥ 260 75 ¥ 225 57 ¥ 260 45 ¥ 300 57 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 75 ¥ 360
80 27 ¥ 200 27 ¥ 200 33 ¥ 200 33 ¥ 225 63 ¥ 200 39 ¥ 260 75 ¥ 225 57 ¥ 260 75 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 63 ¥ 360 63 ¥ 400 57 ¥ 450
27 ¥ 200 27 ¥ 200 33 ¥ 200 27 ¥ 225 51 ¥ 200 33 ¥ 260 39 ¥ 260 75 ¥ 225 39 ¥ 300 75 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 45 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 75 ¥ 400
100 27 ¥ 200 33 ¥ 200 45 ¥ 200 57 ¥ 200 75 ¥ 200 45 ¥ 260 57 ¥ 260 75 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 57 ¥ 400 75 ¥ 400 57 ¥ 450
27 ¥ 200 27 ¥ 200 33 ¥ 200 33 ¥ 225 63 ¥ 200 57 ¥ 225 75 ¥ 225 57 ¥ 260 75 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 63 ¥ 360 63 ¥ 400 57 ¥ 450
120 27 ¥ 200 27 ¥ 225 51 ¥ 200 33 ¥ 260 45 ¥ 260 57 ¥ 260 45 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 75 ¥ 450 63 ¥ 500
27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 225 39 ¥ 225 33 ¥ 260 45 ¥ 260 57 ¥ 260 45 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 45 ¥ 360 57 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 75 ¥ 450
140 27 ¥ 200 45 ¥ 200 63 ¥ 200 57 ¥ 225 75 ¥ 225 63 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500
27 ¥ 200 33 ¥ 200 45 ¥ 200 63 ¥ 200 57 ¥ 225 75 ¥ 225 63 ¥ 260 51 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 63 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450
160 27 ¥ 200 33 ¥ 225 33 ¥ 260 45 ¥ 260 57 ¥ 260 51 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 57 ¥ 400 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600
27 ¥ 200 27 ¥ 225 51 ¥ 200 33 ¥ 260 45 ¥ 260 57 ¥ 260 45 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 75 ¥ 450 63 ¥ 500
180 27 ¥ 200 39 ¥ 225 57 ¥ 225 75 ¥ 225 63 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600
27 ¥ 200 39 ¥ 200 39 ¥ 225 57 ¥ 225 75 ¥ 225 39 ¥ 300 51 ¥ 300 63 ¥ 300 45 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 57 ¥ 400 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500
200 27 ¥ 200 63 ¥ 200 39 ¥ 260 57 ¥ 260 75 ¥ 260 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 65 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
27 ¥ 200 33 ¥ 225 33 ¥ 260 45 ¥ 260 57 ¥ 260 75 ¥ 260 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 51 ¥ 400 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600
240 33 ¥ 200 51 ¥ 225 45 ¥ 260 63 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
27 ¥ 200 63 ¥ 200 39 ¥ 260 57 ¥ 260 45 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
300 27 ¥ 225 63 ¥ 225 57 ¥ 260 51 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 –
33 ¥ 200 51 ¥ 225 45 ¥ 260 39 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 57 ¥ 400 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
350 45 ¥ 200 75 ¥ 225 45 ¥ 300 63 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – –
33 ¥ 200 57 ¥ 225 51 ¥ 260 45 ¥ 300 63 ¥ 300 45 ¥ 360 57 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 –
400 51 ¥ 200 57 ¥ 260 75 ¥ 260 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 63 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – –
● Exemple 2 : calcul d'un solivage ● Pourcentage de charges permanentes
– Entraxe des solives : 0,5 m. 45 = 0,39 soit environ 40 %.
– Portée : 8 m. 45 + 60
● Charges permanentes : ● Lecture du tableau II
80
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Dérivés du bois
Tableau II Portées (en m)
Coefficient de fluage : 1,19 Charges permanentes : 40 % Flèche : 1/300 de la portée = ligne 1 – 1/400 de la portée = ligne 2
Charges 3 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 8,5 9 9,5 10 11 12
daN/m
27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 33 ¥ 200 45 ¥ 200 39 ¥ 225 51 ¥ 225 39 ¥ 260 75 ¥ 225 57 ¥ 260 45 ¥ 300 51 ¥ 300 63 ¥ 300 45 ¥ 360 63 ¥ 360
40 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 33 ¥ 200 45 ¥ 200 57 ¥ 200 51 ¥ 225 63 ¥ 225 51 ¥ 260 63 ¥ 260 75 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 45 ¥ 360 63 ¥ 360 57 ¥ 400
27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 225 51 ¥ 200 63 ¥ 200 57 ¥ 225 75 ¥ 225 57 ¥ 260 45 ¥ 300 57 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400
60 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 225 51 ¥ 200 51 ¥ 225 39 ¥ 260 75 ¥ 225 63 ¥ 260 75 ¥ 260 63 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 51 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450
27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 225 51 ¥ 200 51 ¥ 225 39 ¥ 260 75 ¥ 225 63 ¥ 260 75 ¥ 260 63 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 51 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450
80 27 ¥ 200 27 ¥ 225 51 ¥ 200 51 ¥ 225 63 ¥ 225 51 ¥ 260 45 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 51 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 63 ¥ 500
27 ¥ 200 33 ¥ 260 45 ¥ 200 63 ¥ 200 57 ¥ 225 75 ¥ 225 63 ¥ 260 51 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 63 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450
100 27 ¥ 200 45 ¥ 200 63 ¥ 200 57 ¥ 225 51 ¥ 260 45 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 57 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500
27 ¥ 200 27 ¥ 225 39 ¥ 225 75 ¥ 200 45 ¥ 260 39 ¥ 300 75 ¥ 260 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 63 ¥ 400 75 ¥ 400 75 ¥ 450 75 ¥ 500
120 27 ¥ 200 51 ¥ 200 51 ¥ 225 45 ¥ 260 39 ¥ 300 51 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600
27 ¥ 200 45 ¥ 200 63 ¥ 200 39 ¥ 260 57 ¥ 260 45 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600
140 27 ¥ 200 63 ¥ 200 63 ¥ 225 57 ¥ 260 45 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
27 ¥ 200 51 ¥ 200 51 ¥ 225 45 ¥ 260 39 ¥ 300 51 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600
160 33 ¥ 200 51 ¥ 225 45 ¥ 260 39 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
27 ¥ 200 57 ¥ 200 57 ¥ 225 51 ¥ 260 45 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 57 ¥ 400 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600
180 33 ¥ 200 75 ¥ 200 75 ¥ 225 45 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
27 ¥ 200 63 ¥ 200 63 ¥ 225 57 ¥ 260 75 ¥ 260 63 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
200 39 ¥ 200 39 ¥ 260 57 ¥ 260 75 ¥ 260 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 57 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 –
33 ¥ 200 75 ¥ 200 75 ¥ 225 45 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
240 45 ¥ 200 75 ¥ 225 45 ¥ 300 63 ¥ 300 45 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – –
45 ¥ 200 45 ¥ 260 63 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 –
300 39 ¥ 225 57 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – –
33 ¥ 225 51 ¥ 260 31 ¥ 300 63 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 63 ¥ 600 75 ¥ 600 – –
350 63 ¥ 200 45 ¥ 300 63 ¥ 300 51 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – – –
39 ¥ 225 57 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – –
CALCUL 400 51 ¥ 225 51 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 63 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – – – –
D'UN
SOLIVAGE
(suite)
Tableau II (suite) Portées (en m)
selon Coefficient de fluage : 1,47 Charges permanentes : 70 % Flèche : 1/400 de la portée = ligne 1 – 1/500 de la portée = ligne 2
le cœfficient de Charges
fluage daN/m 3 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 8,5 9 9,5 10 11 12
et charges 27 ¥ 200 27 ¥ 200 33 ¥ 200 45 ¥ 200 39 ¥ 225 51 ¥ 225 63 ¥ 225 51 ¥ 260 63 ¥ 260 75 ¥ 260 63 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400
40 27 ¥ 200 27 ¥ 200 27 ¥ 225 51 ¥ 200 33 ¥ 260 63 ¥ 225 51 ¥ 260 63 ¥ 260 51 ¥ 300 63 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 51 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450
permanentes
27 ¥ 200 33 ¥ 200 45 ¥ 200 63 ¥ 200 57 ¥ 225 75 ¥ 225 39 ¥ 300 75 ¥ 260 63 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 57 ¥ 400 63 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450
60 27 ¥ 200 27 ¥ 225 39 ¥ 225 75 ¥ 200 75 ¥ 225 39 ¥ 300 75 ¥ 260 63 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 57 ¥ 400 75 ¥ 400 75 ¥ 400 75 ¥ 450 75 ¥ 500
27 ¥ 200 45 ¥ 200 63 ¥ 200 57 ¥ 225 75 ¥ 225 63 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500
80 27 ¥ 200 39 ¥ 225 75 ¥ 200 75 ¥ 225 63 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600
27 ¥ 200 39 ¥ 225 75 ¥ 200 75 ¥ 225 63 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 63 ¥ 400 74 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600
100 27 ¥ 200 45 ¥ 225 45 ¥ 260 57 ¥ 260 51 ¥ 300 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
27 ¥ 200 63 ¥ 200 63 ¥ 225 57 ¥ 260 75 ¥ 260 63 ¥ 300 51 ¥ 360 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
120 33 ¥ 200 57 ¥ 225 51 ¥ 260 45 ¥ 300 63 ¥ 300 45 ¥ 360 57 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 –
33 ¥ 200 33 ¥ 260 75 ¥ 225 45 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
140 27 ¥ 225 63 ¥ 225 39 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 –
27 ¥ 225 39 ¥ 260 57 ¥ 260 75 ¥ 260 75 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 57 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600
160 45 ¥ 200 75 ¥ 225 45 ¥ 300 63 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 57 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 –
39 ¥ 200 45 ¥ 260 39 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 –
180 51 ¥ 200 57 ¥ 260 75 ¥ 260 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – –
45 ¥ 200 75 ¥ 225 45 ¥ 300 63 ¥ 300 51 ¥ 360 63 ¥ 360 57 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – –
200 39 ¥ 225 39 ¥ 300 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 –
39 ¥ 225 57 ¥ 260 57 ¥ 300 75 ¥ 300 57 ¥ 360 75 ¥ 360 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – –
240 51 ¥ 225 75 ¥ 260 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – – – –
51 ¥ 225 75 ¥ 260 75 ¥ 300 57 ¥ 360 51 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – – – –
300 57 ¥ 225 57 ¥ 300 51 ¥ 360 51 ¥ 400 63 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – – – – –
57 ¥ 225 57 ¥ 300 45 ¥ 360 63 ¥ 360 63 ¥ 400 57 ¥ 450 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – – – – –
350 45 ¥ 260 75 ¥ 300 57 ¥ 360 57 ¥ 400 75 ¥ 400 75 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – – – – – –
63 ¥ 225 63 ¥ 300 51 ¥ 360 51 ¥ 400 75 ¥ 400 63 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – – – – –
400 51 ¥ 260 45 ¥ 360 63 ¥ 360 63 ¥ 400 63 ¥ 450 63 ¥ 500 75 ¥ 500 75 ¥ 600 75 ¥ 600 – – – – – – –
81
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CTB-H mm 19 22 25 TRIPLY mm 15 18 22
12
Charges réparties 150 kg/m2 Charges réparties 100 kg/m2
*
Pr EN : Euronorme - Valeurs moyennes
82
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Dérivés du bois
■ POSE (PLANCHER PORTEUR) ■ PORTÉES ET CHARGES
– Panneaux en quinconce (joints décalés) reposant L'entraxe maximal entre appuis, fonction des
sur au moins 3 appuis en partie courante. charges et de l'épaisseur du triply, est donné par le
Exception aux extrémités où, compte tenu de la tableau ci-dessous, en cm.
pose en quinconce, certains panneaux repose-
ront sur 2 appuis. Charges uniformément
réparties (daN/m2) 150 200 250 350 400 500
– Petites rives des panneaux obligatoirement sup-
portées sur un appui. Épaisseur Triply
– Largeur minimale d'appui : 20 mm aux extrémi- 12 mm 43 38 - - - -
tés de panneaux. 15 mm 55 48 45 39 38 35
– Grandes rives assemblées par l'usinage rainure
et languette. 18 mm 65 57 53 47 45 42
PLANCHERS – Prévoir un jeu de 1 mm/ml à la périphérie de 22 mm 80 70 65 58 55 51
chaque panneau ou si ceux-ci sont collés entre
eux, un jeu de 10 mm à la périphérie de la pièce
(surface unitaire 30 m2 maxi).
■ POSE
● Panneaux en quinconce (joints décalés) reposant
sur au moins 3 appuis en partie courante. Excep-
tion aux extrémités des rampants, où compte
tenu de la pose, en quinconce, certains panneaux
reposeront sur 2 appuis.
● Petites rives des panneaux obligatoirement sur un
appui. La largeur minimale des appuis est de Triply RL
25 mm aux extrémités de panneaux et de 55 mm porteur
en appuis intermédiaires.
COUVERTURE ● Grandes rives assemblées par l'usinage rainure et
languette. Prévoir un jeu périphérique de dilatation
autour de chaque panneau à raison de 1 mm/ml.
Triply RL
83
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mobilier
ement
menuise ent
décorati ent
meuble rie
rie
Agencem
Revêtem
Cloisonn
Plancher
Ebéniste
f
Exemples d'applications
Divers
Stand
Formats Epaisseurs
Marques Qualités (mm) (mm)
MÉDIUM Standard 2 800 X 1 850 10 à 45
3 700 X 1 850 16 à 45
DOC ISOROY
84
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Dérivés du bois
■ MASSE VOLUMIQUE Étagère reposant sur deux appuis simples.
Charge totale en kg uniformément répartie.
Panneaux MDF Fluage inclus. Flèche 1/300 de la portée.
Exemple : longueur = 500 mm, largeur =
Bois massif
300 mm, charge 70 kg, épaisseur = 25 mm.
Panneaux Cet abaque de flexion tient compte du fluage
de contreplaqué
(accroissement dans le temps de la déformation
Panneaux de particules sous charge).
radial :
4à7% largeur :
0,3 %
épaisseur :
6%
tangentiel :
4à7%
Bois massif MDF
■ ULTRA-MINCE
Épaisseurs en mm
Propriétés Unité Norme
2 2,5 3 4
Masse volumique moyenne kg/m3 EN 323 830 830 820 820
(donnée à ± 3 %)
Gonflement après 24 h d'immersion % EN 317 40 35 30 27
Résistance à la flexion MPa EN 310 35 38 38 38
Traction perpendiculaire aux faces MPa EN 319 0,6 0,7 0,7 0,7
CARACTÉRIS-
Stabilité dimensionnelle
TIQUES
(de 35 % à 85 % d'HR)
PHYSIQUES
– Longueur/largeur (maxi) % EN 318 0,5
ET MÉCA-
NIQUES Tolérances
– Épaisseur mm EN 324-1 ± 0,20
– Format mm/m EN 324-1 ±2
– Équerrage mm/m EN 324-2 ± 1,5
Humidité % EN 322 6±3
Taux de silice % poids ISO 3 340 0,05
Absorption en surface Test Toluène mm EN 382-1 > 150
85
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■ STANDARD M1 - H
CARACTÉRIS-
TIQUES Médium
Médium
Médium H
PHYSIQUES ET Unité Sécurité M1
MÉCANIQUES Épaisseurs Épaisseurs Épaisseurs
(suite) 10-12 >12-19 >19-25 >25-35 >35 12 16 19 22 10 16 19 22à30
Masse volumique moyenne kg/m3 810 790 780 760 750 860 840 840 820 810 790 780 760
(donnée à ± 3 %)
Gonflement après 24 h d'immersion % 12 10 9 7 7 12 10 10 10 9 8 6 6
Gonflement après test de type V313 % - - - - - - - - - 12 10 8 8
Traction perpendiculaire MPa - - - - - - - - - 0,25 0,25 0,20 0,15
Résistance à la flexion MPa 40 38 35 30 27 40 38 38 35 45 40 38 35
Module d'élasticité en flexion MPa 3 200 3 000 3 000 2 700 2 500 3 200 3 000 2 800 2 700 3 300 3 200 3 000 2 700
Traction perpendiculaire aux faces MPa 0,80 0,70 0,70 0,65 0,60 0,80 0,70 0,65 0,60 1,00 1,00 0,80 0,70
Tenue de vis
– Faces N - 1 050 1 050 1 000 1 000 - 1 000 1 000 1 000 - 1 050 1 050 1 000
– Chant N - 850 850 800 750 - 800 800 750 - 850 850 800
Stabilité dimensionnelle
(de 35 % à 85 % HR)
– Longueur/largeur maxi % 0,4 0,4 0,3 0,3 0,3 0,5 0,5 0,5 0,5 0,4 0,3 0,3 0,3
– Épaisseur (maxi) % 5 5 5 4 4 6 6 6 6 5 5 4 4
Tolérances
– Épaisseur mm ± 0,2 ± 0,2 ± 0,3 ± 0,3 ± 0,3 ± 0,2 ± 0,2 ± 0,2 ± 0,3 ± 0,2 ± 0,2 ± 0,2 ± 0,3
– Format (en longueur et largeur) mm/m ±2 ±2 ±2 ±2 ±2 ±2 ±2 ±2 ±2 ±2 ±2 ±2 ±2
– Équerrage mm/m ± 2,0 ± 2,0 ± 2,0
Humidité % 7±2 6±2 7±2
Taux de silice % poids maximum 0,05 maximum 0,10 maximum < 0,05
Absorption en surface (toluène) mm > 250 > 250 > 250
Teneur en formaldéhyde mg/100 g Médium classe A (E1) ⭐ 9 ⭐9
et médium PL : Convention contrôle Convention contrôle
⭐9 CTBA MQ n° 135 CTBA MQ n° 135
Convention contrôle
CTBA MQ n° 135
Utiliser des outils en carbure de tungstène.
■ PERÇAGE
USINAGES ■ SCIAGE À réaliser avec des mèches en acier ou en car-
Les lames de scie conçues pour la découpe des bure de tungstène couramment utilisées pour le
panneaux de particules conviennent bien au MDF. bois ou les panneaux à base de bois.
86
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Dérivés du bois
■ DÉFONÇAGE ■ MOULURAGE
Le défonçage permet tous les types d'usinage en L'un des principaux avantages du panneau MDF
pleine matière ou en périphérie sans limite de formes. est son excellente aptitude au moulurage avec une
bonne qualité d'aspect pour un minimum de prépa-
Recommandations
ration à la finition.
L'épaisseur moyenne du copeau doit être de 0,2 mm.
Recommandations
La vitesse d'amenage de la pièce à usiner doit être Éviter les arêtes vives pour faciliter la finition et amé-
fonction du nombre de dents et de la fréquence de liorer la résistance aux chocs des arêtes. L'épaisseur
rotation de l'outil (en tr/min). moyenne du copeau doit être de 0,05 à 0,2 mm.
USINAGES
(suite) La vitesse d'amenage de la pièce à usiner doit être
fonction du nombre de dents et de la fréquence de
tr/min rotation de l'outil (en tr/min).
Nombre tr/min
de dents 6 000 12 000 18 000 24 000
Nombre
1 1,2 2,4 3,6 4,6 de dents 3 000 4 000 6 000
2 2,4 4,8 7,2 9,6
2 6 9 12
3 3,6 7,2 10,8 14,4 3 9 12 18
4 4,8 9,6 14,4 – 4 12 18 24
■ VISSAGE
ne)
fusilble
thanne
loroprè
copolym n de
Utiliser les vis cylindriques de type VBA.
(polych tact
rmol
ère
on
io
lt)
e
Thermo
Dispers
Vinyliqu
Polyuré
(hot me
Urée fo
Colle c
12 mm
70 mm de l'angle du bord 25 mm Placage bois
USINAGE minimum minimum de l'angle
COLLAGE minimum Alèse bois
Recommandation Stratifié décoratif
L'avant-trou est obligatoire. Prévoir un diamètre de
Bande de chant
1 à 1,5 mm inférieur à celui de la vis.
Bois sur MDF
■ COLLAGE
MDF sur MDF
Tableau récapitulatif des colles à utiliser en fonction
des matériaux à assembler. PVC
87
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Leurs faces décorées sont dures et résistantes à spéciales telles que : coloration identique dans
l'usure, à la rayure, au choc, à l'eau bouillante, à la toute leur masse, aptitude au formage à chaud,
lumière, aux taches des produits domestiques et à comportement au feu amélioré, résistance à l'usure
une chaleur modérée (inférieure à 180 °C). Certains élevée, etc.
types de stratifiés ont en outre des caractéristiques
Exemples de formats : 432 ¥ 95 410 ¥ 150 307 ¥ 124 Épaisseurs : 0,8 - 0,9 - 1 - 1,3 mm
FORMATS
430 ¥ 165 307 ¥ 131 215 ¥ 95
Les supports sur lesquels seront collés les stratifiés D'autres supports sont utilisables selon les cas :
décoratifs doivent être choisis en fonction de l'utili- ● panneaux de fibre moyenne densité épais ou
sation envisagée et donc : minces,
● de leur stabilité dimensionnelle, ● alvéolés en papier, en bois, en métal,
● de leur planéité, ● certains plastiques expansés,
● de leur qualité de surface, ● les métaux,
● de leur rigidité et de leur épaisseur, ● les composés minéraux.
● de leur cohésion,
SUPPORTS Il ne faut pas utiliser les supports ayant une faible
● de leur comportement à l'eau
cohésion, tels que le plâtre, les produits isolants
● de leur comportement au feu.
légers, etc. qui ne peuvent supporter les tensions
Les supports les plus couramment utilisés sont les engendrées par les variations dimensionnelles.
panneaux de particules dans les qualités stan-
dards, hydrofuges, ignifuges selon les cas. Certains supports (minéraux, ignifugés, métaux)
Lorsqu'une très bonne résistance mécanique est nécessitent des traitements avant collage, des
nécessaire, on peut utiliser les contreplaqués multi- colles ou des techniques spéciales.
plis ou les contreplaqués lattés.
88
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Dérivés du bois
Autres
Nom Application Pressage Utilisations
appellations
Les chants visibles des panneaux composites sont ● injection de matières plastiques ou d'élastomères
toujours revêtus. Solutions utilisables : sur matériel spécial.
● bandes de stratifié décoratif identique à la face,
collées et usinées comme les faces,
● bandes de chant minces encollées, ces bandes
encollées de colle thermofusible peuvent être ap- profilé en rainure chant stratifié
pliquées au fer à repasser ou avec des appareils
FINITION DES spéciaux. L'affleurage est réalisé au couteau ou
CHANTS
mécaniquement,
● alaises en bois, collées et /ou embrevées puis ver-
nies, profilé vissé alaise bois posée
après placage
● bandes ou profilés de matière plastique semi-rigi-
de, collés avec des colles spéciales, générale-
ment sur machines adaptées,
● profilés métalliques, ils sont collés, embrevés ou
vissés, alaise bois injection d'élastomère
après placage
89
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Panneaux de stratifié
Pour avoir une bonne coupe, l'utilisateur devra
tenir compte des principales caractéristiques don- angle d'entrée
nées ci-après :
angle
● Denture : la denture de la lame sans voie, est de sortie
pourvue de pastilles rapportées en carbure de
tungstène.
● Angle d'attaque : cet angle doit être compris
entre 0 et 6 ° maximum.
SCIAGE ● Pas de la denture : 10 à 15 mm.
Recommandations
Pour obtenir un bon rendement et une coupe sans éclat, il est rigoureusement indispensable de
n'avoir aucun jeu, ni vibration au niveau de l'arbre moteur.
On tiendra également compte du dépassement de la lame par rapport à l'épaisseur des matériaux
devant être sciés. Ce dépassement se détermine en fonction du diamètre de la lame, de l'épaisseur
des matériaux à scier et de l'angle d'attaque de la denture.
■ TOUPIE ■ AFFLEUREUSE
● angle d'attaque : cet Les affleureuses portatives sont essentiellement
angle a une très grande constituées d'un moteur à haute fréquence de rota-
importance. Il est différent tion (18 000 à 22 000 tours) équipé d'une fraise en
de celui utilisé pour le
bout d'arbre, pourvues d'une tablette et d'une butée
bois.
de guidage.
– Angle d'attaque pour
Les fraises sont à 2 dents, avec mise rapportées en
stratifié : 15°
– Angle d'attaque pour le carbure de tungstène.
bois : 35°. L'affleurage peut être effectué soit avec des fraises à
AFFLEURAGE coupe droite soit à chanfreiner, lesquelles sont four-
● Fréquence de rotation : il faut tenir compte du dia- nies au degré désiré : 15 à 30 ou 45°.
mètre et du nombre de fers. La meilleure finition est
obtenue aux vitesses élevées de l'ordre de 6 000 tr/min
pour les outils à 4 lames, et de 9 000 tr/min pour les
outils à 2 lames.
Recommandations
Il est indispensable de n'avoir aucun jeu ni vibration
de l'arbre porte-outil. Il faut éviter le frottement direct
du stratifié sur la table de la toupie, en se servant
DOC POLYREY
d'un chariot.
Certains panneaux de stratifié permettent l'obtention de formes arrondies grâce aux systèmes de post for-
mage.
POSTFORMAGE
DOC FORMICA
90
978271353446_088_094_MB 6/06/13 15:36 Page 91
Dérivés du bois
■ OPÉRATIONS SUR UNE MACHINE À RÈGLE CHAUFFANTE
POSTFORMAGE
(suite)
DOC FORMICA
91
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Portée maxi
selon charge
Résistance
Épaisseurs
thermique
(pose sur 3
Description Formats cm
m2 °C/W
appuis)
Option totales mm
Appellation
Parement Parement M1
Isolant Std M1 Std M1
plafond couverture
TYPE REXOTOIT CTB-H 90 88 2,20
Panneau de
270 ¥ 60
particules bois
hydrofuge. OUI 303 ¥ 60 110 108 2,70
303 ¥ 60 205 cm
Finition : lisse 410 ¥ 60 130 128 3,20
ou rainuré, brut
410 ¥ 60
ou prépeint.
150 148 3,75
TYPE REXOTOIT PLATRE 91 91 2,20
Plaque de 270 ¥ 60 270 ¥ 60
plâtre 270 ¥ 120 111 111 2,70
cartonnée à OUI 303 ¥ 60 303 ¥ 60 205 cm
bords amincis, 303 ¥ 120 131 131 3,20
hydrofugée. Panneau de 410 ¥ 60 410 ¥ 60
particules 151 151 3,75
TYPE REXOTOIT Panneau de bois CTB-H
ÉBÉNISTERIE 90 88 2,20
particules bois
avec 2
hydrofuge 270 ¥ 60 110 108 2,70
replaqué PIN ou Polystyrène contre-
KOTO et rainuré. expansé OUI 303 ¥ 60 151,5 cm
liteaux
CRITÈRES Finition : brut 303 ¥ 60 130 128 3,20
DE CHOIX de en bois
ou verni.
70 mm résineux 150 148 3,75
90 mm traité
TYPE REXOTOIT
MÉLAMINÉ Panneau surfa- 110 mm 90 88 2,20
cé mélaminé 130 mm
hydrofuge 303 ¥ 60 303 ¥ 60 110 108 2,70
décor ivoire OUI 205 cm
(lisse) ou pin
(rainuré) 410 ¥ 60 410 ¥ 60 130 128 3,20
150 148 3,75
TYPE REXOTOIT
Panneau de
ACOUSTIQUE 97 2,25
particules bois
hydrofuge, M1, Standard 303 ¥ 60
perforé. M1 – – 117 2,75 205 cm
Finition : brut
410 ¥ 60
ou prépeint.
137 3,25
92
978271353446_088_094_MB 6/06/13 15:36 Page 93
Dérivés du bois
Appliqués sur charpente en bois ou charpente males, on peut admettre une rangée de panneaux
métallique, les éléments sont posés à joints décalés reposant uniquement sur 2 appuis.
et doivent reposer sur au moins 3 appuis transver- Du fait du positionnement dissymétrique des 2
saux. Les grands côtés sont perpendiculaires aux contreliteaux sur le panneau, (10 cm d'une rive et
appuis : les rives des petits côtés, à joint vif, repo- 17 cm de l'autre), vérifier le sens de pose du pan-
sent sur un appui continu. neau de façon à respecter un écartement constant
Étant donné la pose à joints décalés, quelques pan- de 30 cm entre contreliteaux.
neaux reposent uniquement sur 2 appuis. Assemblage des éléments
Pour des compléments de rampant, et lorsque la Insérer la fausse languette en polystyrène dans la
portée est inférieure de 20 % aux portées maxi- rainure usinée sur le chant long des éléments.
POSE contre-liteau
EN TOITURE
rainure
jeu de 1 mm
jeu 3 à 4 mm
pointes torsadées
pannes
Ces cloisons sont livrées à arêtes vives avec 2 Épaisseurs des cloisons p l a h
et standard
Novobloc
35 mm 15 10,0 28 9,5
Mixte
DOC ISOROY Cloison novobloc 250/275/300 250/275/300 250/275/300 Cloison mixte 250/310 250/310
sécurité M1 ¥ 90 cm ¥ 90 cm ¥ 90 cm bois-lin ¥ 120 cm ¥ 120 cm
93
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LIAISONS
Montage menuisé
94
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Dérivés du bois
profil bois
cloué
Coupe horizontale
vérin
Coupe verticale
panneau de cloison
plinthe
lisse bois
95
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bandes de mousse
imprégnées de bitume couvre-joint PVC collé
revêtement mélaminé
sur cloison fausse languette bois
POSE revêtement
carrelage
(salle d'eau)
plinthe céramique
plinthe plastique
collée
profilé U
cordon de mastic ABS ou PVC
Standard
305 ¥ 153 Acajou tradition
5 - 7 - 9 - 13 -15
250 ¥ 153 Acajou rayonné
18 - 22 Chêne tradition fil
250 ¥ 122
Chêne ébénisterie fil
Chêne ébénisterie dosse
Chêne agencement
305 ¥ 153 Frêne tradition
250 ¥ 153 16 - 19 - 23 Frêne ébénisterie
250 ¥ 122 Frêne agencement
TYPES
Hêtre blanc
Pin clair
305 ¥ 153 5 Décor
Afror mosia
275 ¥ 153 sur demande 11 - 13 - 17 - 19 - 23 Aniegré
Châtaignier
250 ¥ 122 11 - 13 - 17 - 19 - 23 Framire
Hêtre étuvé
250 ¥ 122 9 - 11 - 13 - 16 - 19 - 23 Koto (ou similaire)
303/275 ¥ 165 9 - 11 - 13 - 16 - 19 - 23 Limba
Makoré
250 ¥ 153 sur demande 16 - 19 - 23 Mélèze
Possibilité support hydrofuge en 13 - 16 - 19 - 23 Merisier de France
96
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Dérivés du bois
Supports Formats (cm) Épaisseurs mm Gammes essences
Décor
Merisier US
305 ¥ 122 Movingui
5 - 9 - 16 -19
250 ¥ 122 Noyer de France
TYPES Noyer US
(suite) Orme US
Palissandre brasilia
Pin d'Orégon
303 / 272 ¥ 165 Sapelli rayonné
303 / 250 ¥ 122 9 - 11 - 13 - 17 - 20 - 23 Sapin
303 / 272 ¥ 90 / 60 Sycomore tradition
Sycomore
Teck
POSE EN
HABILLAGE
VERTICAL
Afficher le panneau à son emplacement et marou-
fler fortement (pour transfert de colle).
Décoller légèrement pour faciliter l'évaporation
des solvants (fig. 1). Appliquer de nouveau et
maroufler énergiquement (fig. 2).
L
50 cm 50 cm
maxi
L
97
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USINAGES
■ RECHERCHE DE LA VITESSE DE COUPE DE LA LAME (scie)
fréquence de rotation de l'arbre en tr/min
Diamètre de l'outil (mm) 2 500 3 000 3 500 4 000 4 500 5 000 5 500 6 000
150 43 47
180 Trop lent 42 47 51 56
200 41 47 52 57 62
250 46 52 58 65 72 78
300 47 55 62 70 78 86 94
350 45 55 64 73 82 91 100
400 52 62 73 83 94
Trop rapide
Vitesse de coupe en m/s
■ L'OUTIL
– Denture rapportée en carbure de tungstène
SCIAGE avec biseaux alternés ou profils spéciaux.
– Différentes arêtes tranchantes. monter
si éclats de ce côté
si éclats de ce côté
– Il est conseillé d'utiliser une deuxième lame dite
« traceuse ». baisser
98
978271353446_095_100_MB 6/06/13 15:37 Page 99
Dérivés du bois
■ RECHERCHE DE LA VITESSE DE COUPE
Vitesse de rotation de l'arbre en tr/min
Diamètre de l'outil (mm) 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000 10 000 Exemple
de
60 27 30 machines :
Trop lent – Toupie
80 28 32 36 40
CALIBRAGE – Dégau-
100 25 30 35 40 45 50 chisseuse
120 30 36 42 48 54 60
140 28 35 42 49 56
160 33 40 48 56 Trop rapide
180 36 45 54
Vitesse de coupe en m/s
7 84 7 88
95 95
Cote commerciale de largeur = cote totale – largeur
languette + jeu de pose. Exemple: 90 = 95 – 7 + 2 ■ GRAIN D'ORGE
10 ¥ 90 12 ¥ 90 12,5 ¥ 90
■ ÉLÉGIE
10 ¥ 90 12 ¥ 90 12,5 ¥ 90 013 ¥ 90
LAMBRIS
16 ¥ 90 18 ¥ 90 ,518 ¥ 135 22 ¥ 135 Æ5 Æ5
103
88
113
95
7
21
21
LAMES 7 88
PARQUET 95 88
95
■ STANDARD
■ POUR MEZZANINE
21 ¥ 90 22 ¥ 90 22 ¥ 105 22 ¥ 140
21 ¥ 90 22 ¥ 90
15 ° 15 °
70 / 95 / 110 70 / 95 / 110
PLINTHES
■ BORD DROIT ■ BORD ARRONDI
10 ¥ 470 10 ¥ 53 10 ¥ 70 10 ¥ 95 10 ¥ 470 10 ¥ 53 10 ¥ 70 10 ¥ 95
10 ¥ 110 13 ¥ 70 13 ¥ 95 13 ¥ 110 10 ¥ 110 13 ¥ 70 13 ¥ 95 13 ¥ 110
99
978271353446_095_100_MB 6/06/13 15:37 Page 100
Bois profilé
45°
21 / 27
21
21
8 8
ÉLÉMENTS 7 88 7 88 95
DE VOLETS
■ LAMES ■ MOUCHETTE ■ ÉCHARDE
Grain d'orge 21 ¥ 90 22 ¥ 905 27 ¥ 90 21 ¥ 95 22 ¥ 70 27 ¥ 95
21 ¥ 90 22 ¥ 900 27 ¥ 90 28 ¥ 90 22 ¥ 105 28 ¥ 105 28 ¥ 70 28 ¥ 90
28 ¥ 90 22 ¥ 105 28 ¥ 105
30 30° 40
21
21
BARDAGE 130 15
10
CLIN 15 145
130
21
■ CARRÉE
21 ¥ 115 22 ¥ 955 22 ¥ 110 22 ¥ 140
145 / 170 / 195 / 220
22 ¥ 165 21 ¥ 170 22 ¥ 190 21 ¥ 195
22 ¥ 215 21 ¥ 220
21 ¥ 145 21 ¥ 170
15 13 21 ¥ 195 21 ¥ 220
145 / 170 / 195 / 220
PLANCHES
DE RIVES
R = 15
■ À GORGE
21
R = 15
■ À GORGE ET RAINURE
21
13
Exemple
Aspect du bois A B A/B
Décoration (bleu) Non admise Tolérée en contre-parement
Fentes Gerces non traversantes admises Légères gerces non traversantes
en contre-parement admises en parement
Nœuds sains Admis Admis
CLASSEMENT Nœuds noirs Δ maxi : 1/4 de la largeur vue Δ maxi : 1/4 de la largeur vue Comprend
COMMERCIAL Δ 6 mm admis généralement
Nœuds sautés Non admis (distance entre nœuds maxi 1,5 m) 70 % de A
Trace de cœur Légères admises en parement Cœur sain admis en parement et 30 % de B
Petites poches – Poches longues –
Poche de résine Longueur maxi 20 mm Longueur maxi : 40 mm
Entre-écorce Non admis Limité à 6,5 x 50 mm
Piqûres d'insectes Non acceptées Accepté en parement
Les manques de rabotage et le respect des tolérances interviennent dans les classements d'aspect
100
978271353446_101_109_MB 6/06/13 16:01 Page 101
3. MATÉRIAUX ASSOCIÉS
3.1 ALUMINIUM
3.1.1 APPLICATIONS
Apprécié pour ses qualités de résistance et d'esthétique, l'aluminium est devenu un matériau
classique utilisé aussi bien en construction dans les domaines de l'agencement, de la menuise-
rie et du mobilier qu'en rénovation.
■ VOLETS
FENÊTRES
VOLETS
■ COUPE HORIZONTALE
• FENÊTRE 1 VANTAIL
IMPORTANT :
Toujours se référer aux derniers cata-
logues des fabricants
101
978271353446_101_109_MB 6/06/13 16:01 Page 102
Aluminium
3.1.2 MENUISERIE MIXTE ALUMINIUM-BOIS
SECTION A-A
SECTIONS
VERTICALE
ET
HORIZONTALE
SECTION B-B
IMPORTANT :
Toujours se référer aux catalogues les plus récents des fabricants de profils.
DOC. CROISÉES
INTER
102
978271353446_101_109_MB 6/06/13 16:01 Page 103
Matériaux associés
3.1.3 AGENCEMENTS EXTÉRIEURS
■ PRINCIPE
Des fournisseurs proposent des gammes complètes de profilés et d'accessoires pour fabriquer
sur mesure des devantures de magasins extrêmement variées avec un minimum d'outillage.
Les profilés carrés, rectangulaires ou angulaires, anodisés ou laqués se combinent pour accueillir
des remplissages verriers, panneaux de bois, panneaux composites, etc., de diverses épaisseurs.
■ EXEMPLE
Devanture mouvementée de magasin :
Les profilés multi-départs et d'angles particuliers
DEVANTURE
accompagnant les façades asymétriques, conju-
DE MAGASIN
guent larges vitrines et mouvement rentrant de la
porte.
DOC. TECHNAL
103
978271353446_101_109_MB 6/06/13 16:01 Page 104
Aluminium
3.1.4 AGENCEMENTS INTÉRIEURS
■ PRINCIPE
Des profilés et accessoires permettent de réaliser des agencement divers et adaptés :
Vitrines à portes sur paumelles ou coulissantes, présentoirs et mobiliers, façades, etc.
Aussi : Cloisons et distributions de bâtiments administratifs et de bureaux.
■ EXEMPLE
Cloisons de bureaux du sol au plafond :
Les matériaux, l'allure architecturale de l'agence-
ment (opacités ou transparences, trames verticales
ou horizontales), sont autant de variantes possibles
pour que les cloisons fassent partie du décor.
La rapidité de mise en œuvre à sec, sans dégâts
pour les autres corps d'état du second œuvre rend
le système compétitif.
CLOISONS
ET
DISTRIBUTIONS
DOC. TECHNAL
104
978271353446_101_109_MB 6/06/13 16:01 Page 105
vitrage isolant
POSE EN
FEUILLURE
IMPORTANT :
Toujours se référer aux catalogues les plus récents des différents fabricants de profils.
105
978271353446_101_109_MB 6/06/13 16:01 Page 106
3.3 VERRE
3.3.1 PRODUITS VERRIERS
■ VERRE ■ VERRE PLAT COULÉ (LA GLACE)
Constituants : Oxydes divers
Chaux Approvisionnés en continu, les constituants
72 % de silice (sable)
sont portés à 1 800 °C dans un four.
14 % de soude Soude
10 % de chaux
4 % d'oxydes divers (magnésie, Après avoir été laminée, la masse fondue
alumine, colorants) est polie sur les deux faces.
Silice
Une certaine quantité de verre
broyé entre dans la composition
du verre
■ VERRE TREMPÉ
106
978271353446_101_109_MB 6/06/13 16:01 Page 107
Matériaux associés
■ VITRAGE ISOLANT (THERMIQUE) ■ VERRE FEUILLETÉ À BASE DE PVB
Il est composé de deux ou plusieurs verres simples Il est composé de deux ou plusieurs verres simples
ou transformés séparés entre eux par un ou plu- ou transformés collés entre eux par une ou plusieurs
sieurs espaces d'air déshydratés ou de gaz couches d'un intercalaire en Butyral de Polyvinyle
(PVB).
Espace d'air déshydraté ou de gaz
Butyral de Polyvinyle (PVB)
107
978271353446_101_109_MB 6/06/13 16:01 Page 108
Verre
3.3.2 APPLICATIONS
Produits
es
PVB lleté
rési lleté
uch
rimé
pé
ple
nt
ir
ne
é
Trem
Isola
i
À co
Miro
Arm
Feu
Feu
Sim
Imp
Applications
Fermeture
Thermique et solaire
➂
Isolation acoustique
TABLEAU DE
CHOIX SELON
L'APPLICA- Sécurité
TION RECHER- ➀ ➁
CHÉE
Décoration
Anti-feu
➀
Anti-UV
➁
➀ À condition que un (des) panneau(x) du vitrage soit (soient) du (des) verre(s) transformé(s) au type d'application requise.
➁ Dépendant du type de résine.
➂ PVB décoré.
Produits
(PM lique
r
PVB lleté
rési lleté
bon car-
este
pé
MA)
nes
ate
poly s
Film
y
Trem
Poly
i
i
Feu
Feu
Acr
Types de sécurité
Anti-blessures
(débris non coupants)
Retardateurs d'effraction
(pieds de biche, hache...) ➀
Anti-balles
TABLEAU DE ➀ ➁
CHOIX SELON Résistance à l'abrasion
LES CRITÈRES
DE SÉCURITÉ
Résistance au vieillissement
➀
Protection aux UV
➀
Stabilité dimensionnelle
Esthétique
➂
Excellent Moyen Acceptable Inacceptable/déconseillé
108
978271353446_101_109_MB 6/06/13 16:01 Page 109
Matériaux associés
3.3.3 CALAGE DU VITRAGE
Le calage du vitrage doit être effectué avec soin afin :
● que le vitrage se maintienne sans peine,
● que l'indépendance châssis/vitrage soit assurée.
cales d'assises
cales périphériques de
maintien ajustées
cales périphériques de
sécurité
Châssis fixe
Châssis à la française
109
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 110
Toitures –
Panneaux
Laine de Combles – Murs
Bonne Bonne – Rouleaux – 40 0,034 à 0,040 2,50
roche – Dalles flottantes
Flocons
Cloisons…
Toitures
Origine minérale
Origine minérale
Panneaux
Laine de – Combles –
Bonne Bonne – Rouleaux – 25 0,032 à 0,040 2,85
verre Plafonds – Murs
Flocons
– Cloisons
Toitures
Panneaux –
Perlite Moyenne Bonne – Combles – 90 0,045 à 0,050 2 à 2,22
Granules
Plafonds
Toitures –
Vermiculite Moyenne Bonne Panneaux – Vrac 75 à 130 0,060 à 0,080
Combles perdus
Origine animale
Planchers –
3,75
Combles perdus
(rouleaux)
Plumes Bonne Bonne Panneaux – Vrac – Cloisons – Faux 0,033 à 0,042
3,57
Plafonds –
panneaux
Ossature bois
4,05
Panneaux – Murs – Toitures
rouleaux
Fibres de lin Bonne Bonne Rouleaux – Vrac – Planchers – 18 à 35 0,037 2,70
3,75
– Feutres Combles
panneaux
Panneaux –
Laine de Sols – Toitures –
Bonne Bonne Rouleaux – Vrac 20 à 30 0,040 à 0,052 2,50 à 2,85
coton Combles – Murs
– Feutres
Origine végétale
Origine végétale
Planchers –
Panneaux – Vrac Combles perdus 70 à 100
Laine de (compactée – Cloisons – Pan-
Bonne Bonne 0,040 à 0,052 2,50
cellulose ou semi- Faux Plafonds neaux
compactée) – Ossature bois 320
– Toitures
Planchers –
Combles perdus
Ouate de Panneaux –
Bonne Bonne – Cloisons – Faux 35 à 45 0,038 à 0,040 2,50 à 2,85 3,75
cellulose Granulés
Plafonds –
Ossature bois
110
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 111
Matériaux associés
:R
m) Énergie
Comportement à
Longévité Comportement au feu grise Santé Divers
l’humidité
kWh/m3 (1)
utilisée verticalement tasse pas après inflammable) cas d’incendie, pas de cotons recyclés – Bon
avoir été mouillée dégagement toxique régulateur hygrométrique
Panneaux texturés,
Bon régulateur hy-
non classés en
Moyenne – Insensible grométrique – Perd
France – Panneaux Très faible Ne provoque pas de Nécessite des protections
aux micro-organismes ses performances
d’agencement (6) dégagement toxique lors de sa mise en place
– Imputrescible suite à un contact
ignifugés M1
prolongé avec l’eau
(ininflammable)
Bon régulateur hy-
M1 – M2 (difficilement
grométrique – Perd 50 à 158
Moyenne – Possibili- combustible Sans inconvénient pour Nécessite des protections
ses performances selon condi-
tés de tassements – Difficilement la santé lors de sa mise en place
suite à un contact tionnement
inflammable)
prolongé avec l’eau
111
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 112
Matériaux d'isolation
Conductivité Résistance thermique : R
Performances Densité thermique (3) (3) (selon épaisseur en cm)
Présentations Utilisations Exemples (4)
(kg/m3) Lambda sec
Phonique Thermique à 10 °C (3) (2) 10 15
Murs – Toitures
– Cloisons
Granules de
Bonne Bonne Vrac – Combles – 110 0,048 3,125
chanvres
Sols (dalles et
planchers)
Combles
Plaque – Vrac 3,57 vrac
non–habitables
Liège Très bonne Très bonne – Dalles – 80 à 120 0,032 à 0,045 2,22 à 3,12 3,85
– Toitures – Sols
Rouleaux panneaux
– Murs
Panneaux –
Polystyrène
Vrac – Éléments
expansé Bonne Moyenne 20 à 30 0,031 à 0,039 2,85
découpés ou
(PSE)
moulés
Origine synthétique
Origine synthétique
Pan-
Plaques – neaux
Polyuréthane
Bonne Médiocre Projection – 40 0,025 à 0,030 3,33 à 4,00
(PUR)
Mousses Mousse
30
Polystyrène
Panneaux –
extrudé Bonne Médiocre 20 à 30 0,028 3,57
Rouleaux
(XPS)
Thermo–réflecteurs
Thermo–réflecteurs
Bonne Bonne
Selon nombre de
Isolant (associé (associé Rouleaux – Combles – Murs – Très faible Très faible
couches et leur
mince à un autre à un autre Panneaux Sols – Toitures de 0,1 à 0,5 de 0,1 à 0,5
nature
élément) élément)
(1) L’énergie grise représente la somme des énergies nécessaires à la production et à l’exploitation d’un matériau, comprenant sa conception, son (3) V
extraction, sa transformation, son transport, sa commercialisation, son usage et son recyclage. (4) V
(2) Voir § 14.4 Isolation thermique pages 391 à 397.
112
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 113
Matériaux associés
:R
m) Énergie
Comportement à
Longévité Comportement au feu grise Santé Divers
l’humidité
kWh/m3 (1)
Dangereux en cas
d’incendie car dégagement
Bonne – Imputres- Insensible à l’eau
M1 et M3 (selon de gaz toxiques et libèrent Recyclable par broyage ou
cible – Dégradable – Imperméable à la 1100
additifs ignifugeants) dans l’air des substances traitement chimique
par les rongeurs vapeur d’eau
dangereuses (amines,
isocyanates)
Bonne mais instable
dans le temps – Peut
M1 et M3 (selon
perdre de son volume Extrêmement résis-
additifs ignifugeants) 850
– Sensible à l’action tant à l’eau
– Résistant à la chaleur
des corrosifs et aux
rongeurs
Thermo–réflecteurs
113
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 114
Matériaux d'isolation
3.4.2 APPLICATIONS
Les conforts thermique et acoustique nécessitent l'incorporation de matériaux isolants dans les
constructions.
Ils seront posés en isolation des sols, des plafonds, des murs et des toitures.
PLAFONDS
SUSPENDUS
COMBLES PLATRE
PERDUS
COMBLES
AMÉNAGÉS
DOC ROCKWOOL
114
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 115
Matériaux associés
COMBLES
AMÉNAGÉS
(suite)
■ ISOLATION INTÉRIEURE
Isolant Isolant
MURS
115
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 116
Matériaux d'isolation
■ ISOLATION EXTÉRIEURE ■ ISOLATION SUR STRUCTURE BOIS
Isolant
Isolant Isolant
MURS
(suite)
DOC ROCKWOOL
116
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 117
Caoutchouc
thermoplast.
● Caoutchouc thermoplastique
Caoutchouc nouvelle formule caractérisé par d'exceptionnelles propriétés de souples-
se et de longévité dans le temps.
● Caoutchouc coupe-feu M1
Caoutchouc vulcanisé « Polychloroprène » ignifugé dans la masse, bénéficiant de plu-
sieurs procès-verbaux officialisant ses caractéristiques coupe-feu M1.
● Caoutchouc antipeinture
Caoutchouc vulcanisé « EPDM » protégé par une peau pelable antipeinture.
JOINTS
INTERCHAN-
GEABLES
Support
inox
7 x 4 mm
■ BLOC PORTE
117
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 118
JOINTS
INTERCHAN-
GEABLES
(suite)
DOC DUAL
● Ces joints sans supports dits à « queue de sapin » pour rainures de Queue de sapin
4 mm sont disponibles en deux matières distinctes, à savoir PVC 4 mm x 6 mm
souple et caoutchouc thermoplastique.
● Certains de ces joints peuvent toutefois être pourvus d'une double
dureté (lèvre souple et pied rigide), d'une protection pelable anti
peinture, voire d'un fil de verre évitant l'allongement du joint à la
pose ; ces joints entrent alors dans la catégorie des joints dits « évo-
lués ».
● Il est à noter enfin que certains de ces joints existent aussi en
mélange de caoutchouc coupe-feu M2.
● désignation : joint
d'ouvrant
● désignation : joint ● désignation : joint ● référence :
à tube à tube OP1 PR DD
● rainure : 3 ¥ 7 mm
● référence : TP1 ● référence : TC1
Nota : ce profil existe
● rainure : 4 ¥ 6 mm ● rainure : 4 ¥ 6 mm exclusivement en
rainure de 3 mm
● désignation : joint
● désignation : joint ● désignation : joint à lèvre
d'ouvrant d'ouvrant ● référence :
LC1 PR FV
● référence : OP1 ● référence : OC1
● rainure : 4 ¥ 6 mm
● rainure : 4 ¥ 6 mm ● rainure : 4 ¥ 6 mm Nota : ce profil existe
également avec un
dépot de lèvre im-
portant LC2 PR FV.
118
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 119
Matériaux associés
3.5.2 JOINTS POUR MENUISERIES RÉNOVÉES
Un support aluminium de type A ou de type B fixé en applique contre
l'huisserie. Le support de type A est caractérisé par une patte de fixa-
tion parallèle à l'axe vertical du profil caoutchouc, alors que le support
de type B possède, lui, une patte de fixation perpendiculaire à cet axe ;
les cotes hors tout de ces supports sont 12,4 ¥ 7,8 mm pour le profil A
et 16,0 ¥ 4,8 mm pour le profil B.
Caoutchouc
thermoplast.
JOINTS
INTERCHAN-
GEABLES
● Instructions de pose
Cette gamme complète de rénovation a été élaborée d'agrafes sur huisseries bois, de vis Parker ou de
de façon à obtenir une étanchéité durable dans le rivets Pop sur huisseries acier.
temps sans toutefois nécessiter de « tour de main » Pour les chantiers délicats sur huisseries acier, il
particulier pour sa mise en œuvre, ni de préparation sera cette fois possible d'utiliser un adhésif double
préalable des huisseries. face qui maintiendra le support à sa place durant
La fixation des supports s'effectue ainsi d'une façon toute la phase de perçage, puis de fixation.
simple, c'est-à-dire, à l'aide de vis, de pointes ou
119
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 120
JOINTS À
« QUEUE
D'ANCRE »
(suite)
Rainureuse portative
Ces joints d'isolation pour portes va-et-vient sont adaptables à toutes les portes battantes allant de 36
à 54 mm d'épaisseur ; fabriqués dans un caoutchouc noir d'aspect lisse et brillant, ceux-ci viennent se
loger dans un support en aluminium anodisé couleur gris argent appelé « Support alu ».
JOINTS
POUR PORTES
BATTANTES
VA-ET-VIENT
120
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 121
Matériaux associés
3.5.3 MISE EN ŒUVRE D'UN JOINT
● Le positionnement du joint dans le profil est ● Les joints doivent être protégés contre toutes
important car il est la garantie d'un bon contact. les agressions dues à d'autres travaux (de fini-
Les fabricants d'outils de profilage ont étudié le tion par exemple).
CONSEILS positionnement optimal des joints. ● La flexion ou la compression du joint ne doit
DE MISE ● Les joints doivent être posés sur un même plan pas entraver la fermeture des menuiseries.
EN en évitant tout décalage. ● La fixation du joint sera choisie de façon qu'il
ŒUVRE ● Il est important d'avoir une bonne compatibilité soit remplacé aisément.
entre les profils des ouvrants et dormants avec
celui du joint.
EXEMPLES
DE PROFILS
AVEC INCOR-
PORATION
DE JOINTS
DOC PROFIL
ELBE
121
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 122
■ ÉTANCHÉITÉ
Préfabrication lourde Préfabrication légère Menuiserie
Horizontalement ● Entre ossature et murs. ● Sous appui en bois, alu, PVC.
● Sous panneaux. ● Panneaux sandwiches. ● Verticalement en précadre sur
● Entre dalle et murs. ● Maisons à ossature bois. béton préfabriqué ou banché.
● Entre plaques de béton cellulaire. ● Entre éléments de bardage. ● Sur mur dressé.
EXEMPLES
D'UTILISATION
■ CALFEUTREMENT ■ ISOLATION
DOC TRAMICO
122
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 123
4. QUINCAILLERIE
4.1 VIS
4.1.1 CARACTÉRISTIQUES MÉCANIQUES
Classes de qualité des aciers
Les classes de qualité des vis en acier sont désignées par un symbole de 2 nombres séparés par un point.
Le premier correspond sensiblement au 10e de la résistance minimale à la rupture par traction (R min. en
hectobars).
Le produit de ces 2 nombres indique approximativement la limite d'élasticité (E min. en hectobars).
La classe de qualité des écrous est symbolisée par un seul chiffre, correspondant au premier de la classe de
la vis sur laquelle l'écrou est monté.
40 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24
45 27 27 27 27 27 27 27 27 27
50 30 30 30 30 30 30 30 30 30
TABLEAU 60 36 36 36 36 36 36 36 36 36
GÉNÉRAL 70 43 43 43 43 43 43 43
80 47 47 47 47 47 47 47 47
90 50 50 50 50 50 50 50 50 50
100 longueurs 53 53 53 53 53 53 53 53 53
120 non normalisées 60 60 60 60 60 60
140 67 67 67 67 67 67
160 73 73 73 73
180 80 80 80
200 87 87 87 87
L'emploi des dimensions entre parenthèses doit être évité autant que possible.
Les vis normalisées figurent entre les lignes de démarcation en trait plein. Les vis situées dans la zone colo-
rée peuvent être filetées jusqu'à proximité de la tête, la longueur non filetée devant être au plus égale à 0,5
fois le pas.
Symbole de forme de la tête Norme de référence Nota : pour les vis à bois, il
n'existe pas de classe de quali-
DÉSIGNATION
té, ni de grade, ni de type.
DES VIS Vis à bois RS 8-50 NF E 25-603
À BOIS Nota : pour dimensions commer-
Terme « vis à bois » Diamètre nominal Longueur de la vis cialisées, voir chapitre quincaillerie.
123
978271353446_110_128_MB 6/06/13 16:02 Page 124
Vis
4.1.3 VISSERIE COMMERCIALISÉE
VIS À BOIS
Δ L 8 10 12 16 20 25 30 35 40 45 50 60 70 80
Δ 2 ● ● ● ●
TÊTE RONDE
2,5 ● ● ● ● ●
RS 3 ● ● ● ● ● ● ● ●
3,5 ● ● ● ● ● ● ●
4 ● ● ● ● ● ● ● ● ●
L 4,5 ● ● ● ● ● ● ● ● ●
5 ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
NF E 25.606 6 ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
Δ L 8 10 12 16 20 25 30 35 40 45 50 55 60 70
2 ● ● ●
TÊTE FRAISÉE 2,5 ● ● ● ●
PLATE 3 ● ● ● ● ● ● ● ●
FS 3,5 ● ● ● ● ● ● ●
4 ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
4,5 ● ● ● ● ● ● ● ●
5 ● ● ● ● ● ● ● ● ●
NF E 25.604 6 ● ● ● ● ● ● ● ● ●
Δ L 12 16 20 25 30 40 50 60
TÊTE FRAISÉE 2,5 ● ●
BOMBÉE 3 ● ● ● ● ●
FBS 3,5 ● ● ● ●
4 ● ● ● ● ●
5 ● ● ● ● ●
NF E 25.605 6 ● ● ● ● ●
TÊTE CARRÉE
➀ 7 ● ● ● ● ● ● ● ●
(TIRE FOND) 8 ● ● ■
● ● ■
● ■
● ■
● ■
● ■
● ■
● ■
● ●
10 ● ● ■
● ■
● ■
● ■
● ■
● ■
● ● ●
Q
12 ● ● ● ● ● ● ● ●
14
➁
● Tête carré ➀
■ Tête hexagonale ➁
NF E 25.608
Δ L 10 13 16 20 25 30 35 40 45 50 60 70 80
TÊTE FRAISÉE 2,5 ● ● ●
FZ 3 ■ ● ■
● ■
● ■
● ■
● ●
3,5 ■
● ■
● ■
● ■
● ■
● ●
NF E 25.601 4 ■
● ■
● ■
● ■
● ■
● ● ■
● ● ●
4,5 ■
● ■
● ■
● ■
● ● ■
● ● ●
TÊTE RONDE 5 ■
● ■
● ■
● ● ■
● ■
● ■
● ■
●
RZ 6 ■
● ■
● ■
● ● ■ ■ ■ ■
● ● ● ●
124
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Quincaillerie
VIS POUR BOIS AGGLOMÉRÉ
Δ L 10 13 16 20 25 30 35 40 45 50 60 70 80
2,5 ● ● ● ●
3 ● ● ● ● ● ● ● ●
3,5 ● ● ● ● ● ● ● ● ●
TÊTE FRAISÉE 4 ● ● ● ● ● ■
● ■ ● ■ ■
● ■
POZIDRIV (1) 4,5 ● ● ● ● ● ■
● ■ ● ■ ■ ■
● ■
5 ● ● ● ● ● ● ● ■
● ■
● ■
● ■
●
6 ● ● ● ● ● ● ● ● ●
Δ L 13 16 20 25 30 35 40 45 50 60 70 80
3 ● ● ● ● ●
3,5 ● ● ● ● ● ● ●
TÊTE 4 ● ● ● ● ● ● ● ●
CYLINDRIQUE 4,5 ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
BOMBÉE
5 ● ● ● ● ● ●
POZIDRIV (1)
6 ● ● ● ● ● ●
Matière: acier zingué bichromaté
1 – Existe également avec empreinte à fente
Δ L 13 16 20 25 30 35 40 45 50 60 70 80
3 ● ● ● ● ●
TÊTE FRAISÉE
3,5 ● ● ● ● ● ● ●
CRANTÉE
4 ● ● ● ● ● ● ● ●
TORX
4,5 ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
5 ● ● ● ● ● ●
TÊTE RONDE 6 ● ● ● ● ● ●
CRANTÉE
TORX
Δ L 13 15 17 20 25 30 35 40 45 50 60 70
3 ● ● ● ● ● ●
3,5 ● ● ● ● ● ● ●
TÊTE FRAISÉE 4 ● ● ● ● ● ● ●
CRANTÉE
4,5 ● ● ● ● ● ● ●
TORX
5 ● ● ● ● ● ● ●
6 ● ● ● ● ● ● ●
Matière: acier zingué bichromaté
Δ L 20 25 30 35 40 45 50
6 ● ● ● ● ● ● ●
7 ● ● ●
TÊTE RONDE
LARGE TORX
Matière : acier zingué
Remarque : les caractéristiques dimensionnelles peuvent varier légèrement suivant les fabricants.
125
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Vis
■ AUTOPERCEUSE À POINTE FILETÉE, POUR PROFIL PVC SEUL
Δ Longueur
4,2 de 13 - 16 - 20 - 22 - 25 - 30 - 35 - 45 - 55 zingué bichromaté
zingué bichromaté
4,2 de 25 - 30 - 35 tête laquée blanche
■ VIS INOX À POINTE FILETÉE, POUR FIXATION DE FERRURES
TRAITÉES CONTRE LA CORROSION
Δ Longueur
Δ Longueur
Δ Longueur
VIS POUR
MENUISERIE 4,2 de 16 -19 - 22 - 25 - 27 - 30 - 45 zingué bichromaté
P.V.C.
■ AVEC POINTE FORET AUTOPERCEUSE
Δ Longueur
Δ Longueur
Δ Longueur
Δ Longueur
DOC DESCOURS
ET CABAUD 5,3 de 35 - 45 -55 - 65 -80 - 95 zingué bichromaté
126
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4.2 BOULONS
4.2.1 CRITÈRES DE CHOIX DES TÊTES DE VIS ET DES BOULONS NF E 25.031
L'entraînement permet la transmission d'un couple de forces à une tête de vis (ou à un écrou) au
moyen de l'outil adéquat, afin de serrer un assemblage (vis d'assemblage) ou d'exercer une pres-
sion (vis de pression). Le principe d'entraînement est déterminant pour une bonne conception.
Symboles
Dégagement inutile autour de la tête de l'outil
Critères Capacité de transmission de couple
Classe de qualité maximale théorique
Aptitude au montage automatisé
Longévité de l'outil de serrage
Aptitude au dévissage
Aptitude à recevoir un revêtement
Facilité de nettoyage (hygiène alimentaire)
Modes d'entraînements Absence de risque de blessure
EXEMPLES D'UTILISATION
Vis à métaux
Hexagonal Vis à bois
H 12,9
Vis à tôle
Écrous
Entraînements externes
Vis à métaux
Cruciforme Vis à bois
Z 6,8
(dit « Pozdriv ») Utilisé pour les vissages mécanisés, difficulté de
dévissage (appareils ménagers, garnitures automobiles...).
Utilisation identique à l'empreinte Z
Cruciforme Echappement de l'outil plus important que l'em-
(dit « Philips ») H 5,8 preinte Z en montage mécanique ainsi que lors
du dévissage.
Vis à métaux
Vis à bois
Fente
S 4,8 Vis à tôle
(tournevis)
Utilisation très répandue, en prévision d'un masti-
cage ou d'une peinture.
Ecrous
Encoches 8,8 Utilisé pour le montage des roulements avec
rondelle frein.
entraînements
127
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Boulons
4.2.2 BOULONS COMMERCIALISÉS
Matière :
Ø
acier qualité 6.8
Matière :
acier qualité 6.8
BOULONS L
TÊTE RONDE Δ 25 30 35 40 45 50 60 70 80 90 100 120 140 150 160 180 200 250 300
COLLET 16 ● ● ● ■
● ■
● ■
● ■
● ■
● ■
● ● ●
CARRÉ
17 ● ● ■
● ■
● ■
● ■
● ● ●
18 ● ■ ■ ■
● ● ● ■
● ● ■
● ●
10 ■ ■ ■
● ● ■
● ● ■
● ■ ■ ■ ■
12 ■ ■ ■
● ■
● ■
● ■
● ■
● ■ ■
● ■
● ■
● ■
● ■
●
14 ● ● ●
Δ 3 4 5 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 30
TIGES
FILETÉES Pas 50 70 80 100 125 150 175 200 200 250 250 250 300 350
Longueur 1 m
128
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4.3 RONDELLES
Les rondelles d'appui ont pour but :
● d'augmenter la surface d'appui des écrous, lorsque celle-ci est insuffisante;
● d'éviter le frottement de l'écrou sur la pièce (détérioration de la surface de la pièce).
La surface d'appui est généralement plane, elle peut être sphérique pour certains montages.
Ce type de rondelle est complété par des rondelles freins d'écrou.
Rondelle d’appui
NORELEM
Matière :
10 F1 - Z6 CN - 18-09 Æ Nominal d
Désignation :
C
Rondelle M16 U NF 27-611 (rondelle plate série moyenne,
usinée pour vis de diamètre 16). B
A
Qualité des rondelles plates
Série Étroite Moyenne Large Très large
Symbole Z M L LL E
45°
Etat de finition U U ou N U ou N N
RONDELLES
D'APPUI CARACTÉRISTIQUES DIMENSIONNELLES
E C B Aj 14 A ± 2,5 % B C
j13 H13 d ± 2,5 % ± 10 %
si C ⭐ 3 rondelle rondelle rondelle rondelle rondelle rondelle
J14 Z M L M L LL
si C > 3
0,25 0,8 3,25 6 8 12 3 8 12 14 3,5 0,8
0,25 0,8 4,25 8 10 14 4 10 14 16 4,5 0,8
0,25 1 5,25 10 12 16 5 12 16 20 5,5 1
0,5 1,2 6,25 12 14 18 6 14 18 24 7 1,2
0,5 1,5 8,25 16 18 22 8 18 22 30 9 1,5
0,5 2 10,25 20 22 27 10 22 27 36 11 2
0,75 2,5 12,5 24 27 32 12 27 32 40 14 2,5
0,75 2,5 14,5 27 30 36 14 30 36 45 16 2,5
1 3 16,5 30 32 40 16 32 40 50 18 3
1 3 19 32 36 45 18 36 45 55 20 3
1 3 21 36 40 50 20 40 50 60 22 3
1 3 23 40 45 55 22 45 55 65 24 3
1,5 4 25 45 50 60 24 50 60 70 27 4
1,5 4 28 48 55 65 27 55 65 75 30 4
1,5 4 31 52 60 70 30 60 70 80 33 4
129
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Pointes et clous
■ USINÉE ■ EMBOUTIE CARACTÉRISTIQUES
Usinée Emboutie d vis d1 d2 d3 Hi e
90° °°
90° à 100
° ° °° ° 13 13,5 19 16,5 2,0 0,25
d3 d3
14 14,5 11 18,0 2,5 0,25
60° 60° 15 15,5 14 10,0 3,0 0,25
Hi
Hi
16 17,0 16 12,0 3,5 0,30
RONDELLES 18 19,0 22 16,0 4,5 0,30
CUVETTE d1 d1
10 11,0 28 20,0 5,5 0,30
d2 d2 12 14,0 32 24,0 6,5 0,40
14 16,0 36 28,0 7,5 0,40
POINTES ■ POINTES TÊTE HOMME ■ POINTES TÊTE HOMME ■ POINTES TÊTE HOMME ■ CLOUS TF TITAN
Acier doux Acier doux Acier trempé Acier traité
zingué
Δ longueur Δ longueur Δ longueur longueur
mm mm mm mm mm mm mm
1,5 30 1,5 27 1,5 16 40
1,8 35 2,0 35 1,5 25 50
1,8 40 2,2 40 1,5 30 60
2,4 50 2,4 50 2,0 40 70
2,7 60 2,7 60
■ POINTES TÊTE RONDE ■ POINTES TÊTE RONDE ■ POINTES TÊTE RONDE ■ POINTES TÊTE PLATE
LARGE
Acier trempé Laiton Inox
Acier trempé
Δ longueur Δ longueur Δ longueur Δ longueur
mm mm mm mm mm mm mm mm
2,0 16 2,5 30 1,3 16 1,8 25
2,0 25 1,5 20
2,0 30 1,8 25
2,5 40 2,0 30
2,5 50
2,5 60
3,0 70
130
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Quincaillerie
■ POINTES TÊTE PLATE ■ CLOUS CALOTIN ■ SEMENCES ■ CRAMPILLONS
EXTRA-LARGE
Acier doux – tête polie Acier bleui Acier doux
Galvanisées
49
85
43
36
23 58 59
37
140
SERRURES
EN APPLIQUE
26
32
32 40 32 40
121
121
70
70
25
19
72 28 72 32
105
40
80
SERRURE
POUR PORTE
40
EN GLACE
39 45 66 9
150 24
131
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36
86
VERROUS
130
36
À CANONS
DE SÛRETÉ
20 60 39 30
22 65 43 32
51
48
12
15
148
250
70
24
30
45 33
51
78
25
50
43
45
11
10
15
230
130
70
70
100
190
SERRURES
À LARDER 24
30
45 33
17
12
45
78
40 20 25
50
60
20 20 Ø 29 - Ø 22
26
Serrure de sûreté
132
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Quincaillerie
SERRURES
DE
SÉCURITÉ
MULTI POINTS
■ CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
– Coffre acier embouti 15/10 – Coffres haut et bas
Finition zinguée bichromatée ● Dimensions 120 x 69 x 14 mm
● Passage standard de cylindre Europrofil (PE) ● Protecteur de cylindre spécial, sans face.
133
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CRÉMONES
SERRURES
GALETS
ET
PÊNES
134
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Quincaillerie
CRÉMONES
TÉTIÈRES
Crémone-têtière Crémone-têtière
Avec panneton. Ajustable en partie haute et Avec galet et prolongateur ajustable.
basse. Fouillot 17 mm, carré 7 mm, incliné 0°.
Fouillot 17 mm, carré 7 mm, incliné 0°. Épaisseur boîtier 12 mm. Cote d'entaillage conseillée
Épaisseur boîtier 12 mm. Cote d'entaillage 13 mm.
conseillée 13 mm. HFF Long D GV Têtière Cote A Cote B
Hauteur maximale autorisée de l'ouvrant :
1450-0700 1329 200 – 16 – – 10
2 400 mm.
1600-0850 1479 250 1 16 – 391 10
Choix de la cote D (hauteur de poignée). 1851-1100 1729 400 1 16 – 641 10
Les longueurs des prolongateurs sont détermi- 1101-1350 1729 500 1 16 – 641 10
nées en fonction de la cote D et de la hauteur 1351-1600 1979 600 1 16 – 771 10
en feuillure de l'ouvrant. Toutefois, pour un bon 1601-1850 1979 600 1 16 – 771 10
fonctionnement de la crémone, nous recom- 1851-2100 1479 980 2 16 641 1391 10
mandons que la cote D soit comprise entre 1/3 2101-2350 1479 980 2 16 641 1391 10
et la moitié de la hauteur de l'ouvrant. 2351-2600 1479 980 2 16 641 1391 10
Plages cote D Prolongateur A-01197 2601-2850 1479 980 2 16 641 1391 10
mini maxi long
259 509 370
509 759 620
759 1009 870
DOC : FERCO Cote D = 139 + longueur des prolongateurs – longueur recoupée
135
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raccords étai- T -
sabot équerre
renforcée
connecteur
universel plaque de
entrait
connexion
balustrade
charpente poteaux
abri-garage
FIXATIONS
DE
CHARPENTES chevrons
garde-cycles
pergola
mobilier de loisir caisse à sable
mobilier de loisir
jardinière
ancre étai-U
sceller
équerre pied
connexion d'ancrage
équerre étai- L -
DOC MAGE
Largeur (mm)
300
350
DOC WOLF
400
136
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Quincaillerie
Ces plaques perforées appelées également « plat d'accouplement » sont des éléments de liaisons
d'aboutage.
PLAQUES
PERFORÉES
Acier galvanisé
épaisseur : 2 mm
DIMENSIONS
60 x 160 100 x 160
60 x 200 100 x 200
80 x 160 100 x 250
80 x 200 120 x 250
80 x 250 250 x 150
SABOTS
DE
SOLIVE
Caractéristiques mécaniques
Charges
Nbre Nbre mini maximum
Dimensions sabots de pointes
de trous (daN)
de pointes sur élément
Type L H a b c Total par mm de pour 3 mm
porteur glissement de glissemt
200 160 170 37 44 80 13 16 11 – –
250 138 106 37 44 80 17 18 12 134 402
300 150 125 37 44 80 26 10 16 230 690
340 164 138 37 44 80 31 12 18 232 696 Acier galvanisé
380 176 152 40 45 87 32 14 22 243 729 Épaisseur : 2 mm
DOC WOLF 440 180 180 40 45 87 48 18 26 – – Fixation sur bois ou béton
500 100 200 40 45 87 46 20 30 392 1176
137
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L/7
ÉTRIERS
«CANTILE-
VERS»
L
La distance maximale entre le cantilever et l'appui le
plus proche ne devra pas excéder 1/7 de la portée
entre deux appuis.
E2 E3
ÉQUERRES
RENFORCÉES
À AILES
ÉGALES
138
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Quincaillerie
E9
ÉQUERRES
RENFORCÉES
À AILES Type A B C Épaisseur
ÉGALES
(suite) E9 150 150 65 2,5
E 14 – E 17 – E 18 – E 19 E4–E6–E7–E8
ÉQUERRES
RENFORCÉES Type A B C Épaisseur Type A B C Épaisseur
À AILES
INÉGALES E 14 80 50 75 2 E4 100 60 75 2,5
E 17 150 50 75 2 E6 120 60 75 2,5
E 18 150 50 75 2,5 E7 140 60 75 2,5
E 19 150 50 75 3 E8 160 60 75 2,5
E5
Ø trou cheville
9 – 11 ou 13
pour ép. 1,5
11 ou 13
pour ép. 2
DOC WOLF
139
978271353446_129_145_MB 6/06/13 16:04 Page 140
140
978271353446_129_145_MB 6/06/13 16:04 Page 141
Quincaillerie
30 à 70 : 2 trous/aile 90 : 2 trous/aile
80 : 3 trous/aile 100 à 140 : 3 trous/aile
avec renfort sans renfort
Platine
70 x 70
90 x 90
100 x 110
130 x 130
141
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Finition galvanisée
à chaud
Développé A B
PIED ou type Hauteur Largeur
DE 105 90
POTEAUX 300 110 80
(suite) 115 70
120 140 Finition électrozinguée
380 130 120
140 100
Pied de coffrage ép. 6 mm Mini pied de poteau ép. 4 mm
Acier galvanisé
DOC BELLION
142
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Quincaillerie
Mini-fixe pannes Étriers âme intérieure
en acier galvanisé, ép. : 1,5 mm en acier galvanisé, ép. : 2 mm
Âme (P)
130 ou 180
Hauteur (H)
135
155
185
L = 70
Nbre trous
Type Largeur pointes
Côté Aile
165 38 à 60 2 3
180 38 à 60 3 3
200 38 à 60 3 4
Type 155
+ 1 trou boulon Ø 11 par aile
ÉQUERRES
AGINCO
Droite Torsadée
Pattes de solivage
en acier galvanisé
143
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144
978271353446_129_145_MB 6/06/13 16:04 Page 145
Quincaillerie
■ FIXATIONS DES ASSEMBLAGES ET ANCRAGES MÉTALLIQUES (suite) DOC. SIMPSON STRONG-TIE
145
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• Briques pleines
■ SUPPORT BÉTON
Les chevilles SPIT sont évaluées pour une utilisation dans du béton armé ou non, dont la résistance caractéristique sur
une éprouvette cylindrique à 28 jours soit au minimum de 20 MPa (voir tableau ci-dessous).
146
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Quincaillerie
4.7.2 NOTATIONS UTILISÉES POUR LE DIMENSIONNEMENT DES CHEVILLES
■ SCHÉMAS ■ NOTATIONS UTILISÉES
• Sollicitation sur la cheville
Sds Sollicitation sur le cheville à l’état limite de service
Sdu Sollicitation sur la cheville à l’état limite ultime
• Résistance de la cheville
Ru,m Charge moyenne de ruine
Rk Résistance caractéristique
Rds Résistance de calcul à l’état limite de service
Rdu Résistance de calcul à l’état ultime
Frec Charge recommandée (cheville métallo-plastique, isolation)
• Type d’effort
N Effort de traction (NSd, NRu,m, NRk, NRds, Nrec)
V Effort de cisaillement (VSd, VRu,m, VRk, VRds, VRdu, Vrec)
F Effort de traction-oblique (FSd, FRu,m, FRk, FRds, FRdu, Frec)
M Moment fléchissant (MRds, MRdu)
• Chevilles
hef Profondeur d’ancrage
hnom Profondeur d’enfoncement de la cheville dans le béton
d Diamètre du filetage de la cheville
dt Diamètre du trou de passage dans l'élément à fixer
dnom Diamètre extérieur de la cheville
L Longueur totale de la cheville
ᐉ2 Longueur de filetage
NOTATION Tinst Couple de serrage recommandé pour l’expansion de la
EN RÉFÉRENCE
cheville
AUX SCHÉMAS
t fix Épaisseur de la pièce à fixer
hmin Épaisseur minimale du support
• Distances
S Distance entraxe de chevilles
Scr Distance entraxe de chevilles sans réduction de la résis-
tance caractéristique
Smin Distance entraxe minimale admissible
Ccr,N Distance au bord sans réduction de la résistance caracté-
ristique en traction
Ccr,V Distance au bord sans réduction de la résistance caracté-
ristique en cisaillement
C1 Distance au bord libre C1 dans la direction de l’effort de
cisaillement
C2 Distance au bord libre C2 dans la direction perpendiculaire
à l’effort de cisaillement.
Cmin Distance au bord libre minimale admissible
• Béton et acier
f cm Résistance moyenne à la compression du béton sur
cylindre
f ck Résistance caractéristique à la compression du béton sur
cylindre
f uk Résistance nominale à la rupture de l’acier en traction
f yk Valeur nominale de la limite élastique de l’acier
d’après SPIT
147
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 148
Les fixations
■ RÉSISTANCES DE CALCUL DE LA CHEVILLE
• Résistances caractéristiques
Les essais de détermination des conditions admissibles d’emploi, décrits dans la norme NF E 27
815-1 & 27 815-2 (novembre 1997) permettent de déterminer la résistance caractéristique R k en
traction axiale, traction-oblique et cisaillement (à partir des moyennes arithmétiques des valeurs de
rupture, du coefficient de variation obtenus lors des essais).
La résistance caractéristique représente le fractile 5 % des charges de ruine. Cela signifie qu’il y a
95 % des charges de rupture situées au-delà de la valeur caractéristique calculée.
• Résistances de calcul à l’État Limite de Service (ELS) et à l’État Limite Ultime (ELU)
Des essais d’aptitude à l’emploi, décrits dans la norme NF E 27816 (juin 1998), permettent de valider
les valeurs des résistances caractéristiques R k et de déterminer le coefficient partiel de sécurité ␥ 2 .
À partir de ces résultats, les résistances de calcul à l’ELS et à l’ELU sont déterminées par les équa-
tions suivantes :
Rk Rk
R ds ⫽ ᎏᎏ avec ␥ M ⫽ 2,5 ⭈ ␥ 2 R du ⫽ ᎏᎏ avec ␥ M ⫽ 1,8 ⭈ ␥ 2
␥M ␥M
■ PRINCIPE DU DIMENSIONNEMENT
DÉFINITIONS Une fixation est considérée apte à reprendre les efforts si la sollicitation de calcul Sd est inférieure
ET
ou égale à la résistance de calcul Rd de la cheville à l’état limite ultime et à l’état limite de service :
NOTATIONS
EN RÉFÉRENCE
AUX SCHÉMAS
Sd ⭐ Rd
La sollicitation de calcul S d représente les effets des actions agissant sur la fixation. À l’ELU, les
actions sont pondérées par les coefficients partiels de sécurité donnés dans les codes de calcul en
vigueur.
148
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 149
Quincaillerie
La méthode de dimensionnement de fixations par chevilles pour béton est issue des règles profes-
sionnelles. Ces règles ont été élaborées au sein de la Commission Technique « chevilles » du SIO
(Syndicat de l’Industrie de l’Outillage) qui réunit fabricants de chevilles, utilisateurs, laboratoires
d’essais et organismes de contrôle.
MÉTHODE DE
DIMENSIONNE- Le dimensionnement de fixations par chevilles pour béton fait appel à de bonnes connaissances
MENT physiques, chimiques, mécaniques, comportementales des matériaux support et du domaine d’appli-
cation.
Il garantit la sécurité des personnes et des biens.
FONCTIONNE-
MENT D’UNE
FIXATION
On classe les chevilles en 5 grandes familles suivant leurs caractéristiques d’ancrage et leur métho-
de de pose.
149
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 150
Les fixations
■ CHEVILLE À EXPANSION PAR
FRAPPE (TYPE B) Cheville Type
SPIT GRIP
L’expansion de la cheville est réalisée par
frappe sur un élément (généralement un
cône) introduit dans la douille. L’ancrage est
contrôlé par la longueur de la course de cet
élément.
■ CHEVILLE À VERROUILLAGE DE
FORME (TYPE C) Cheville Type
SPIT RING
Un logement spécifique est aménagé dans
le matériau support. La douille de la cheville
vient en appui dans ce logement sans géné-
rer de contraintes dans le matériau support
lors de son expansion (verrouillage de
forme).
■ CHEVILLE À SCELLEMENT
CHIMIQUE (TYPE D) Cheville Type
SPIT MAXIMA
La cheville est constituée d’un élément de
fixation (tige filetée) et d’un liant synthé-
tique. Ces deux éléments sont introduits
LES DIFFÉ-
RENTS TYPES dans le trou et en durcissant le liant crée
DE CHEVILLES deux liaisons par adhérence : l’une entre
(SUITE) l’élément de fixation et le liant ; l’autre entre
le matériau support et le liant.
Le liant se présente soit sous la forme d’une capsule, soit sous la forme d’une cartouche (injection).
Les chevilles à tenue par adhérence ne génèrent pas de contrainte d’expansion.
■ CHEVILLE MÉTALLIQUE
ET MÉTALLOPLASTIQUE Cheville Type
(TYPE « LÉGERE ») SPIT HIT
Cheville Type
SPIT CC
150
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 151
Quincaillerie
4.7.3 DIFFÉRENTS TYPES DE RUINE D’UNE CHEVILLE
Glissement Rupture
Rupture acier
de la cheville par cône de béton
CRITÈRES DE Il y a lieu de choisir la classe de risques de l’application pour laquelle la fixation sera
DIMENSIONNE- utilisée.
MENT
On distingue trois domaines d’applications :
• Applications à risque élevé (risques réels de pertes en vies humaines –
conséquences économiques notables – aptitude de l’ouvrage à remplir ses fonc-
tions compromise).
• Applications à risque modéré (risques négligeables de pertes en vies
humaines – conséquences économiques faibles – dommages localisés).
• Applications sans risque (pas d’exigences vis-à-vis de la sécurité des
ouvrages ou des personnes).
Les chevilles SPIT sont évaluées pour une utilisation dans du béton armé ou non,
dont la résistance caractéristique sur éprouvette cylindrique à 28 jours est au
minimum de 20 MPa.
Il appartient au maître d’ouvrage ou au bureau d’études de s’assurer de l’état de
fissuration du support (fissuré ou non fissuré).
En l’absence de calcul, les règles professionnelles proposent dans le tableau ci-
contre une qualification directe de l’état de fissuration du béton.
151
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 152
Les fixations
■ OUVRAGES ET ÉTAT DE FISSURATION
(Le matériau support est dans tous les cas constitué par du béton.)
• Charges dynamiques
Les charges dynamiques sont
des sollicitations dont l’inten-
sité varie au cours du temps,
par exemple les machines
industrielles sollicitées par
des vibrations, des chocs
réguliers.
TYPES Certaines charges dyna-
D’EFFORTS miques peuvent être considé-
rées comme des charges
quasi-statiques.
N
• Point d’application et direction de la charge
V ⫽ effort de cisaillement
(60° ⭐ ␣ ⭐ 90°)
152
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Quincaillerie
4.7.4 CONDITIONS DE DISTANCE ET D’ÉPAISSEUR DU SUPPORT
■ CRITÈRES DE CHOIX
153
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 154
Les fixations
La corrosion électrolytique apparaît lors de l’assemblage de deux métaux différents. Il se crée alors
un couple électrolytique qui donne lieu à la destruction de l’un des deux éléments.
Il faut donc tenir compte de la matière de la pièce à fixer et celle de la fixation, lors du choix du
type de cheville à implanter.
Laiton
•
䉬
䊏
Alliage
plomb
•
•
•
•
䉬
䊏
Alliage
zamak
Matière de la fixation
•
•
•
䉬
CHOIX DES
NUANCES
électrozingué
D’ACIER
Acier
EN FONCTION
•
•
•
䉬
DES CONTACTS
ENTRE MATÉ-
RIAUX
galvanisé
Acier
•
•
•
䉬
•
䊏
Alliage d’aluminium
Acier électrozingué
Acier inoxydable
Acier galvanisé
à fixer
Alliage de zinc
Acier brut
154
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Quincaillerie
EXEMPLE DE
CALCUL DE
DIMENSIONNE-
MENT AVEC
SPIT EXPERT
冢 冣
V
ra ⫽ arc tan ᎏᎏ ⫽ 17°
N
EXEMPLE DE
TABLEAU DE
CARACTÉRIS-
TIQUES DIMEN-
SIONNELLES Prof. Prof. ⭋ Prof. ⭋ Ép. Ép. ⭋ Long. Couple
ancrage enfonc. filetage perçage perçage maxi pièce mini. du passage totale serrage
Type à fixer support cheville max.
(mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (Nm)
h ef h nom d h0 d0 t fix h min df L T inst
6-20/55 25,6 35 M6 41 6 20 100 8 55 10
8-10/50 10
8-30/70 28,3 40 M88 48 8 30 100 10 70 20
8-60/100 60 100
8-90/130 90 130
155
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Les fixations
EXEMPLE DE
TABLEAU DE
RÉSISTANCES
DE CALCUL À
L’ÉTAT LIMITE
DE SERVICE
(daN)
(*) Dans le cas d’une application à risque élevé dans un béton fissuré, les valeurs doivent être divisées par ␥ eq ⫽ 1,4.
• Nrdu, Frdu, Vrdu : résistance à l’État Limite Ultime ⴚ Rdu ⫽ Rds ⫻ 1,4.
EXEMPLE DE
TABLEAU DE
COEFFICIENT
DE RÉDUCTION
156
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 157
Quincaillerie
4.7.5 FIXATION DES DIFFÉRENTES STRUCTURES BOIS, CHARPENTE,
GARDE-CORPS, RAMPES, POTEAUX DE VÉRANDAS ET MENUISERIES
BOIS, ALU, PVC SUR LES DIFFÉRENTS TYPES DE SUPPORTS
Matériau support :
BÉTON
1. Cheville conseillée :
Ex. : SPIT FIX (cheville mâle)
• Placer la rondelle.
MÉTHODE • Amorcer le vissage de l’écrou sur les filets laissés à
DE POSE l’extérieur. Serrer au maximum à la main.
• Serrer à la clé dynamométrique jusqu’à obtenir le
couple de serrage requis.
2. Cheville conseillée :
Ex. : SPIT PRIMA (cheville femelle)
• Introduire la vis.
157
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 158
Les fixations
Matériau support :
PARPAING CREUX
ENDUIT
1. Cheville conseillée :
Ex. : SPIT PRIMA (cheville femelle)
• Percer.
Matériau support :
PARPAING CREUX
NON ENDUIT
1. Cheville conseillée :
SPIT SATELIS (mâle ou femelle)
MÉTHODE
DE POSE • Forer un trou de ⭋ 20 mm et de profondeur
(SUITE) 80 mm.
158
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 159
Quincaillerie
2. Cheville conseillée :
Ex. : SPIT NYLONG
Matériau support :
MÉTHODE BRIQUE PLEINE
DE POSE Chevilles conseillées :
(SUITE) SPIT HIT-M
159
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 160
Les fixations
4.7.6 EXEMPLES D’APPLICATIONS
Pour une même application donnée, le logiciel Expert de SPIT peut offrir un choix multiple de
solutions. Parmi ce choix multiple, la sélection de la cheville se fera en fonction de critères tels
que la simplicité de mise en œuvre et le coût.
■ SABLIÈRE
Tfix ⫽ épaisseur de la pièce à fixer
Ccr ⫽ distance au bord
hef ⫽ profondeur d’ancrage tfix
d0 ⫽ diamètre de percement
d0
Caractéristiques techniques
Type Prof. Épaisseur Δ ext Épaisseur Δ de Prof. Prof. Long. Couple Code
ancrage maxi cheville mini du perçage de perçage totale de
pièce à matériau perçage mini à douille serrage
fixer support travers maximum
pièce à fixer
(mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (Nm)
FIXATION DE
SABLIÈRE ET hef tfix dnom hmin d0 h0 L1 L Tinst tête type F tête type H
FERMETTE 10-60 50 10 10 100 10 60 70 60 8,5 057290 057200
SUR BÉTON 10-80 50 30 10 100 10 60 90 80 8,5 057210 –
10-100 50 50 10 100 10 60 110 100 8,5 057220 057160
10-115 50 65 10 100 10 60 125 115 8,5 057230 –
10-135 50 85 10 100 10 60 145 135 8,5 057240 057180
10-160 50 110 10 100 10 60 170 160 8,5 057250 057190
Distance Scr en mm
bloc
hef brique béton
Type béton béton
pleine cellulaire
plein
NYLONG 50 100 100 100 100 Scr
bloc
hef brique béton
Type béton béton
pleine cellulaire
plein
NYLONG 50 50 50 100 100
160
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 161
Quincaillerie
Méthode de pose
• Percer un trou de diamètre 10 mm à la
profondeur donnée dans le tableau des
caractéristiques techniques.
• Positionner la cheville dans le trou au tra-
vers de la pièce à fixer à l’aide d’un mar-
teau jusqu’au contact de la collerette avec
la pièce.
• Visser jusqu’à ce que la tête de la vis
vienne en butée contre la collerette de la
cheville.
hef
Ccr
d0
Méthode de pose
• Percer un trou de diamètre 10 mm à la
profondeur donnée dans le tableau des
caractéristiques techniques. Nettoyer le trou
par soufflage
• Introduire la cheville dans le trou et
l’enfoncer à l’aide d’un marteau en ne lais-
sant dépasser que deux à trois filets au-
delà de la pièce à fixer.
• Placer la rondelle. Amorcer le vissage de
l’écrou et serrer au maximum à la main.
Serrer à la clé dynamométrique jusqu’à
l’obtention du couple de serrage requis.
161
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 162
Les fixations
■ POTEAUX
Pour ce type de pose, cheville conseillée : SPIT MAXIMA
Ccr,N Scr
hef Ccr,V
Ccr,N Ccr,V
d0
Coefficients de réduction
Dimen- Profon- Distance S Distance C Distance C
sion deur Traction/Traction-oblique Cisaillement non dirigé vers le bord
de la d’ancrage non dirigé vers le bord Traction-oblique dirigé vers le bord
tige hef
Smin Scr Cmin Ccr,N Cmin Ccr,V
M8 80 40 53 66 80 93 104 120 40 50 60 70 80 40 51 61 72 83 93 104
M10 90 45 60 74 90 104 117 135 45 56 67 79 90 45 57 69 81 93 105 117
M12 110 55 73 91 110 127 143 165 55 69 82 96 110 55 70 84 99 114 128 143
M16 125 63 83 103 125 145 162 187 63 78 94 109 120 63 80 96 113 129 146 162
FIXATION DE M20 170 85 102 141 170 197 221 255 85 106 127 149 170 85 108 130 153 176 198 221
PIED DE
M24 210 105 126 147 210 243 273 315 105 131 157 184 210 105 133 161 189 217 245 273
POTEAUX
M30 280 149 187 234 280 327 374 420 140 175 210 245 280 140 177 215 252 289 327 364
Coefficient ys 0,7 0,75 0,8 0,85 0,9 0,95 1 yC,N 0,6 0,7 0,8 0,9 1 yC,V 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
Caractéristiques techniques
162
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 163
Quincaillerie
Méthode de pose
• Percer au diamètre et à la profondeur de perçage spéci-
fiés dans le tableau des caractéristiques techniques.
• Brosser les parois du percement avec un écouvillon
métallique.
Souffler les poussières hors du percement.
Il est aussi possible de nettoyer le percement à l’eau sous
pression.
FIXATION DE
PIED DE
• Introduire la capsule SPIT MAXIMA dans le trou (vérifier
POTEAUX que la résine soit d’une viscosité fluide).
(SUITE) Monter l’outil de pose sur le perforateur et introduire la tige
dans l’outil de pose.
• Casser la capsule avec l’extrémité de la tige en rotation-
percussion.
Introduire la tige jusqu’au fond du percement (repère
d’ancrage) et retirer l’outil de pose.
• Attendre le durcissement de la résine avant d’appliquer la
charge ou le couple de serrage.
■ GARDE-CORPS
Béton :
• Résistance moyenne sur cylindre : 25 MPa
• Épaisseur minimum du support : h ⫽ 130 mm
Domaine d’emploi :
• Extrémité d’éléments fléchis fi béton non fissuré
• La fixation d’un garde-corps est considéré comme une application à risque élevé
Géométrie du garde-corps
FIXATION DE
GARDE-CORPS
163
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 164
Les fixations
■ CALCUL DES SOLLICITATIONS PAR CHEVILLE
Pour un garde-corps dont la platine et le potelet sont soudés, l’axe de rotation de la platine est situé
à R = 3/3 A
• Traction
F ⫻ Hgc ⫻ Dpot ⫺ n* ⫻ N ⫻ R ⫽ 0
F ⫻ Hgc ⫻ Dpot
Donc NSds ⫽ ᎏ ᎏ ⫽ 664 daN
n⫻R
(n* : nombre de chevilles sur la platine ⫽ 2)
• Cisaillement
F ⫻ Dpot
VSds ⫽ ᎏᎏ ⫽ 46,5 daN
n
• Résultante
Sds ⫽ 兹N
苶2苶⫹
苶苶V2苶 ⫽ 666 daN
冢 冣
V
a ⫽ arctan ᎏᎏ ⫽ 4° fi a entre 0 et 30° Æ traction
N
h0
dnom
FIXATION DE
d0
d
GARDE-CORPS
(SUITE)
LD ᐉ2
hef = L
• Béton ⭓ C20/25
• Inox A4 vis classe 70
Dimensions Profondeur Traction (NRds)* Traction oblique Cisaillement (*) Dans le cas
d’ancrage (FRds)* (VRds)* d’une application à
hef Applications à risque élevé risque élevé dans
dans un béton non fissuré un béton fissuré,
Applications à risque modéré,
les valeurs doivent
sans risque dans un béton
fissuré et non fissuré être divisées par
geq ⫽ 1,4
⭓ C20/25 ⭓ C20/25 ⭓ C20/25
M8 60 570 345 315
M10 65 905 550 505
M12 75 1150 760 730
M16 125 2450 1485 1360
M20 170 3810 2310 2115
• NRdu, FRdu, VRdu : résistance à l’état limite ultime – Rdu ⫽ Rds ⫻ 1,4
164
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 165
Quincaillerie
4.7.7 LA FIXATION BOIS SUR BOIS PAR CLOUAGE
■ LES TYPES DE POINTE ET LEURS CARACTÉRISTIQUES
• Les traitements :
brut – électro zingué – cadmié – galvanisé – shérardisé
• Le crantage
Lors de la pénétration du clou, le crantage relève
les fibres du bois.
Lorsque la pointe est en place, les fibres se res-
serrent sur les crans de la tige, assurant une
meilleure tenue à l’arrachement.
165
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 166
Les fixations
Les fixations sont réalisées avec le cloueur gaz SPIT IM350
LISSES FILANTES
Clous 2,8 x 70 crantés
DTU 31,3
CONTREVENTEMENT
Clous 2,8 ⫻ 70 crantés
DTU 31,3
ANTIFLAMBAGE
Clous 2,8 ⫻ 70 crantés
DTU 31,3
EXEMPLES DE
FIXATION
ENTRETOISES
Clous 2,8 ⫻ 75 crantés
Clous 3,1 ⫻ 75 crantés
VOLIGE LITEAUX
Clous 2,8 ⫻ 51 lisses Clous 2,8 ⫻ 60 lisses
à 2,8 ⫻ 80 lisses Clous 2,8 ⫻ 70 lisses
Clous 2,8 ⫻ 80 lisses
166
978271353446_146_167_MB 6/06/13 16:05 Page 167
Quincaillerie
BARDAGE BOIS
Clous 2,8 ⫻ 55 crantés
tête bombée inox
DTU 41,2
• Parquet
FIXATION DE LAMES
Clous 2,5 ⫻ 60 crantés
Clous 2,8 ⫻ 60 lisses
DTU 51,1
EXEMPLES DE
FIXATION
(SUITE)
Cloueur gaz
SPIT IM200/32 Joint debout
167
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 168
À fleur
dormant
ouvrant
À recouvrement
TYPE DE
FERRAGE
En retrait
168
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 169
Quincaillerie
■ MÉTHODE DE DÉTERMINATION DE LA « MAIN » D’UNE PAUMELLE
169
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 170
Organes de rotation
D C Exemple de montage
E
F
G
LR
L
B
PAUMELLE
G
CYLINDRIQUE
Dimensions
DROITE Paumelle Finition
L 100 120 140
pour portes gauche acier finement C H A 31,50 31,50 31,50
à fleur droite poncé et brossé I
B 48,00 58,00 68,50
Matière : C 30,00 30,00 30,00
J
acier inoxydable D 15,00 15,00 15,00
K
H
F
G
LR
G
L
B
G
PAUMELLE Dimensions
CYLINDRIQUE
L 100 120 140
COUDE
H A 26,50 26,50 26,50
Paumelle Finition
pour portes I B 48,00 50,00 68,50
gauche acier finement
en feuillures C – – –
droite poncé et brossé A
D 13,50 13,50 13,50
H
Quincaillerie
Exemple de montage
D C
E
F
L
LR
R
G
PAUMELLE
CYLINDRIQUE
COUDE H Dimensions
L 160 120 140 160 180
pour portes I A 23,5 23,5 23,5 23,5 23,5
en feuillures B 47,0 57,0 67 77 87
(suite) K C 11,0 11,0 11,0 11,0 11,0
M
Paumelle Finition
F 02,0 02,0 02,0 02,0 02,0
gauche laiton poli G 25,0 30,0 35,0 40,0 46,0
R
F
L
G
LR
G
PAUMELLE
DE MEUBLE
DROITE Dimensions
C H
L 40 50 60
pour portes Finition I
A 16 16 16
rentrantes laiton poli
à fleur J B 20 25 30
K
M
171
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 172
Organes de rotation
D C Exemple de ferrage
E
F
L
G
LR
B
PAUMELLE
DE MEUBLE Dimensions
COUDE C H
Finition L 40 50 60
I
A 16 16 16
pour portes laiton poli
rentrantes laiton brossé mat B 20 25 30
en retrait nickelé brillant J C 13 13 13
M
K
nickelé mat D 6,5 7 7,5
laiton bruni E 8 7 7,5
A A F – 2 2
Matière :
G 24 18 22,5
laiton massif
Fixation avec vis à tête fraisée H 8 8 8
Δ3 I 40 40 40
Sens d'ouverture : J 4,5 4,5 4,5
– à droite K 4,6 4,6 4,6
– à gauche M 1,7 1,7 1,7
Exemple de ferrage
D C
E
S F
L
G
LR
G
Dimensions
PAUMELLE DE
Finition H L 40 50 60
MEUBLE
COUDE laiton poli I A 15,5 15,5 15,5
laiton brossé ; mat B 20 25 30
K
pour portes nickelé brillant C 7,5 8,5 7,5
H
E 8 7 7,5
Matière : F – 2 2
R
172
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 173
Quincaillerie
2
3
1,5
5
F E
A
G
B
C
D
F E
A
G
Finition
laiton lissé (voir dimension
laiton poli page suivante)
nickelé brillant
DOC HETTICH
173
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 174
Organes de rotation
Exemple de ferrage Matière : laiton massif
D
Types
E
K 60 75 100
A 25 30 35
L A B 60 75 100
C 6 7 8
PAUMELLE D 18 23 30
DE TABLE C
B E 6 6 9
(suite)
H F 27 34 46
J
I G 27 34 46
H 2 2 2
Finition
F G I 2,5 2,5 2,75
laiton lissé J 3,5 4 4
laiton poli Fixation avec vis à tête fraisée K 5 6 7
laiton brillant Ø 4,0 L 15 18 21
A B Diamètre des nœuds
C
A 8,5 9,5 11
B 25 28 28
C 5 5,5 6
D 24 24 24
L
D
G E 20,5 19,5 24
F 9,5 9 9
G 2,6 2,6 2,6
E
C
L 38 38 41
Exemple de ferrage
Finition
laiton poli
verni au four
acier nickelé
FICHES acier zingué bleu
À
acier laitonné
ENTAILLER
acier zingué jaune
E 20,5 19,5 24
F 9,5 9 9
B
G 2,6 2,6 2,6
D
C
L
G L 70 70 82
C
A E
DOC HETTICH
174
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 175
Quincaillerie
Exemple de ferrage
FICHE
À Finition
ENTAILLER laiton poli
(suite) verni au four
bruni clair
bruni foncé
antique clair
antique foncé
Exemple de ferrage
Exemple de ferrage
DOC HETTICH
175
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 176
Organes de rotation
D E Épaisseur de porte
16-17 18-20 20-21 22-23
A 08,0 07,0 08,0 08,0
H
B 32,5 35,5 37,0 42,5
F F
C 14,5 19,0 19,0 21,5
G
D 07,0 10,0 10,5 13,0
L
E 07,0 06,5 07,0 10,0
G
F 02,0 02,0 03,0 03,0
I
G 16,0 16,0 16,0 16,0
PAUMELLE C A H 09,0 09,0 09,0 9,0
À LAME I 25,0 25,0 25,0 25,0
D'ÉQUERRE B
L 50,0 50,0 50,0 50,0
Exemple de ferrage
pour portes
en applique
à fleur
de corps
Finition
laiton poli
Fixation par vis à tête brossé mat
fraisée Ø 3 nickelé brillant
nickelé mat
Longueur de fiche
L 108 120 128 140 148 160 168 180
A 08,0 10 08,0 10 08,0 10 08,0 10
B 53,0 55 53,0 55 53,0 55 053,0 55
C 11,5 13 11,5 13 11,5 13 11,5 13
D
FICHE À
ENTAILLER
pour portes C A
à B
recouvrement
Exemple de ferrage
Finition
acier brut
bruni
patine neuve
teinté antique
176
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 177
Quincaillerie
Matière : laiton massif Paumelle : longueur 60 mm Dimensions
L 40 50 60
D C A 8 8 8
B 40 40 40
H
C 13 13 13
F D 6,5 7 7,5
L
E – – –
J
F – 2 2
G
G 24 18 22,5
I
H 8 7 7,5
PAUMELLE I 19 24 29
C
DE STYLE J
A
pour portes B
rentrantes
à fleur 4,5
Exemple de ferrage
1,7
0,5
Finition
16 16 laiton poli
laiton brossé mat
bruni avec nœud brossé
Fixation avec vis à tête fraisée (antique)
Ø3
Matière :
Sens d'ouverture
laiton massif
– à droite
– à gauche
Dimensions
Matière : laiton massif D C
L 40 50 60
A 8 8 8
H
D 6,5 7 7,5
L
E – – –
J
F – 2 2
G
G 24 18 22,5
I
H 8 7 7,5
PAUMELLE I 19 24 29
DE STYLE C J 68 78 88
COUDE
B A
pour portes
rentrantes
à fleur Exemple de ferrage 4,5
4,6
Finition
1,7
laiton poli
16 16 laiton brossé mat
bruni avec nœud brossé
(antique)
Fixation avec vis à tête fraisée
Ø3 Matière :
Sens d'ouverture laiton massif
– à droite
DOC HETTICH – à gauche
177
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 178
Organes de rotation
Matière : laiton massif D C
Dimensions
L 40 50 60
H
A 8 8 8
F K B 33,33 33,3 33,3
G
C 7 8,5 7,5
L
D 5 5,5 5,5
J
E – – –
G
F – 1,5 2
I
G 24 18 23
H 8 7 7
PAUMELLE I 19 24 29
DE STYLE J 68 78 88
A
K – 2 2
pour portes B
à recouvrement 11
Exemple de ferrage
Finition
4,5
11,2 11,8
laiton poli
laiton brossé mat
bruni avec nœud brossé
15,5
(antique)
Fixation avec vis à tête fraisée laiton couleur zinc
Ø3
Sens d'ouverture Matière :
– à droite laiton massif
– à gauche
CHARNIÈRE
À PIANO
Finition Largeur ouverte : 20 – 25 – 28 – 32 – 40 mm
Longueur : 2 000 mm ou 2 mètres
Acier brut, sans perçage
acier laitonné verni BILAC
acier nickelé
acier bruni
acier inoxydable brut
laiton massif brut
couleur :
15,2 14
DOC HETTICH blanc ou marron
178
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 179
Quincaillerie
Côtés de montage
PIVOT À
PERCER
pour petites
portes
rentrantes
(suite)
Perçages
Dimensions
Fixation par vis
à tête fraisée
Ø 3,5 avec tête Ø 6 mm.
DOC HETTICH
179
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 180
Organes de rotation
Exemple de ferrage
Finition
Fixation par vis à tête fraisée
laiton lissé
Ø voir tableau.
laiton poli
laiton brossé mat
CHARNIÈRE nickelé brillant
MASSIVE nickelé mat
EN LAITON chromé brillant
chromé mat
teinté brun
Exemple de ferrage
CHARNIÈRE
À PIANO
Angle d'ouverture
Matière :
bloqué à 115 °.
DOC HETTICH laiton massif
180
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 181
Quincaillerie
4.8.3 FICHE À PERCER « EXAKTA »
Exemple de montage
FICHE
À PERCER
« EXAKTA »
AVEC
BLOCAGE
TYPE
mèche étagée Ø 7,1 mm
BAÏONNETTE
Exemple de montage
FICHE
À PERCER
« EXAKTA »
mèche étagée Ø 7,1 mm
pour portes
et fenêtres
Feuillure min. 13 mm
Matière :
Finition acier
ZN passivé bleu
ZN passivé jaune
Exemple de montage
FICHE
À PERCER
« EXAKTA »
AVEC PALIERS
DE ROTATION
mèche étagée Ø 7,1 mm
pour portes
et fenêtres Matière :
Feuillure min. 13 mm
acier
Finition
ZN passivé bleu
DOC HETTICH ZN passivé jaune
181
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 182
Organes de rotation
A D
Types
F
Typ AK 13 AK 15
A Ø 13 Ø 15
B 39 39
E
B
C 32 32
FICHE D 40 50
C E 13 13
À PERCER
« EXAKTA » Exemple Exemple F Ø 7,8 Ø 7,8
Finition
de montage AK 15 de montage AK 13
pour portes ZN passivé bleu
et fenêtres ZN passivé jaune
Matière :
Feuillure min.
acier
11 mm
Exemple de montage
FICHE
À PERCER
« EXAKTA »
AVEC BROCHE
AMOVIBLE
pour portes
Finition Matière :
et fenêtres mèche étagée 7,1 mm
ZN passivé bleu acier
Feuillure min. 11 mm
ZN passivé jaune
Exemple de montage
FICHE
À PERCER
« EXAKTA »
AVEC BROCHE
AMOVIBLE
Exemple de montage
FICHE
À PERCER
« EXAKTA »
182
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 183
Quincaillerie
4.8.4 FICHES À PERCER « FIX »
Ces fiches à percer pour portes et fenêtres permettent un montage rationnel et une assise sûre
et précise. Le réglage est assuré par une tige filetée à pas fin, chaque diamètre de nœud
nécessite un jeu d'outillages différents.
Matière : laiton
Matière : acier
Exemple de montage
FICHES
À PERCER
■ FICHE DE PORTE « FIX » ■ FICHE DE PORTE « FIX » ■ FICHE DE PORTE « FIX »
pour portes pour porte normale pour porte normale pour porte normale
et fenêtres avec cadre bois, avec cadre bois, avec cadre bois,
nœud Ø 16 mm nœud Ø 16 mm nœud Ø 16 mm
Matière : laiton
Exemple de montage
DOC HETTICH
183
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 184
Organes de rotation
■ FICHE DE PORTE « FIX » ■ FICHE DE PORTE « FIX » ■ FICHE DE PORTE « FIX »
pour porte lourde pour porte lourde pour porte d'entrée lourde
avec cadre bois, avec cadre bois, sur cadre bois,
nœud Ø 18 mm nœud Ø 18 mm nœud Ø 20 mm
Matière : acier
Matière : laiton
Matière : laiton
Exemple de montage
FICHES
À PERCER
pour portes
et fenêtres
(suite)
DOC HETTICH
AØ B C D Ef Em Matière : acier
mm mm Ø mm mm mm mm Application : en recouvrant et à fleur
13 40 7,7 12,6 36 36
16 54,4 8,7 15,6 50 44
DOC WURTH
184
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 185
Quincaillerie
■ FICHE DÉGONDABLE EN ACIER
FICHES
■ FICHE À TOURILLONS
– dégondables
en acier
– à tourillons
– à couper
Possibilités de longueurs infinies. Vases montés dans le tube par simple pression.
185
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 186
Organes de rotation
■ PENTURE DROITE ■ GOND À SCELLER
Fer – peinte en noir
Dimensions
L 30 L 165
L 35 L 170
L 40 L 175 Percée
Finition : acier plastifié noir
L 45 L 180 ou
Ø axe Ø perçage Profondeur
L 50 L 190 non percée mm mm perçage mm
L 55 L 100 12
L 60 L 100 14 10 60
16
Dimensions
L 30 L 55
L 35 L 60
PENTURES L 40 L 65 non percée
GONDS L 45 L 70 Finition : acier plastifié noir
L 50 L 80 Ø axe Ø perçage Profondeur
mm mm perçage mm
12
14 10 60
16
Dimensions
L 40 L 165
L 45 L 170 Percée
L 50 L 180 ou
L 55 L 190 non percée
L 60 L 100
186
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 187
Quincaillerie
■ PENTURES ANGLAISES
Dimensions Finition
100 mm 350 mm
150 mm 400 mm
Zinguée
200 mm 500 mm
PENTURES 250 mm 600 mm
GONDS 300 mm 600 mm
(suite)
■ PENTURE RUSTIQUE POUR MEUBLE
Dimensions Finition
100 mm Fer noir
150 mm patiné
200 mm
300 mm
BÉQUILLES
DE
FENÊTRES
BÉQUILLES
DE
PORTES
DOC HEWI
187
978271353446_168_188_MB 6/06/13 16:06 Page 188
PLAQUES
DE
PROPRETÉ
TIRANTS
POIGNÉES
BOUTONS
DE
MEUBLES
188
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 189
Quincaillerie
4.10 ORGANES AUXILIAIRES DE MONTAGE DÉFINITIF
OU PROVISOIRE
4.10.1 VIS DE LIAISON
● Dimensions : M5, L = 48 mm
● Empreinte : cruciforme.
VIS AVEC
PIÈCE DE
JONCTION
V.B. 14
System
32
● Dimensions : Ø 5, L
{ 36-40
30-34,
ASSEMBLAGE
➁ ●
●
Empreinte: cruciforme
Perçage nécessaire dans la
MONO-PIÈCE pièce ➀
DIREKTA 9 ● Vis enduite d'un produit glissant
➀ et engagée directement dans la
Matière : acier chromé pièce ➁
Ø Tête Ø filetage L
26-31
29-36
34-41
Ø8 M.6
39-46
44-51
Matière : vis M6 acier 49-56
marron
VIS DE
Tête plastique {blanc
LIAISON VS Ø Fût Ø filetage L
System
32 21-25
28-32
Ø5 M.4 35-40
41-45
46-50
DOC. HETTICH
Matière : acier { nickelé
bruni
189
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 190
GOUJON À ➀
TÊTE
chromatisé
➁ {
Matière : acier laitonné
bruni
● Perçage : Ø 7,5 mm
avec circlips
GOUJON
DOUBLE
● Perçage 8 mm
● Perçage 10 mm
GOUJONS
ARTICULÉS
Avec écrou prémonté
190
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 191
Quincaillerie
ÉLÉMENTS
D'ASSEM-
BLAGES
TRAPÉZOÏDAUX
DOC WURTH
Exemple de montage
FERRURES
D'ASSEM-
BLAGES
EXENTRIQUES
System System
32 32
DOC HETTICH
191
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 192
● d'implanter la quincaillerie (ferrures d'assemblages, charnières avec plaques, compas et charnières d'abattant,
loqueteaux magnétiques...),
● l'interchangeabilité des composants,
IMPLANTATION
DES
COMPOSANTS
DANS LES
PERÇAGES DU
« SYSTEME Vis de liaison Coulisses de tiroir QUADRO
32 »
Compas d'abattant
Charnières d'abattant
DOC HETTICH
192
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 193
Quincaillerie
■ PRINCIPES À RESPECTER
Les principes suivants doivent être
respectés pour le perçage de séries
de trous en entraxe 32 mm :
– Ø de perçage 5 mm ;
– distance de l'axe des perçages à
la façade avant 37 mm,
– entraxe des deux rangées de per-
çage en multiples de 32 mm,
– il est avantageux de respecter une
symétrie des perçages par rap-
PRINCIPE port au haut et au bas du meuble,
DE BASE – il est également avantageux d'avoir
la distance de l'axe des perçages
arrière à 37 mm du bord arrière du
meuble.
Pour les perçages de tablettes, res-
pecter une position d'axe égale à
une demi-épaisseur de matière de la
tablette. Ceci définit également le
type de ferrure d'assemblage, p. ex.
VB 20 pour épaisseur de tablette de
19 mm.
■ COTES CARACTÉRISTIQUES
– A = distance du bord supérieur
de la porte à l'axe du boîtier
de charnière,
– B = distance du bord supérieur
du corps de meuble à l'axe
du goujon d'assemblage,
– F = retrait ou débordement de la
porte,
– X = multiple de 32 mm,
– Ferrure d'assemblage VB 20 pour
APPLICATION épaisseur de tablette de 19 mm,
FERRAGE – Charnière Euromat,
D'UNE PORTE
– Plaque de montage cruciforme à
vissage direct,
– Formule de calcul de la cote A :
A = B + X – 16
9,5 + 96 – 16 = 89,5 mm.
Le retrait F ou le débordement F
désiré pour la porte doit être retiré
ou ajouté suivant le cas.
DOC HETTICH
193
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 194
Composants « système 32 »
DÉFINITION D'UN MEUBLE OU AGENCEMENT
unité Utilisation du tableau de corres-
pondance pour la définition des
dizaine 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
dimensions des côtés du meuble
(X/Y) = multiples de 32 mm
B = distance du bord supérieur ou
0 0 32 64 96 128 160 192 224 256 288
inférieur du côté de meuble
par rapport à l'axe du goujon
1 320 352 384 416 448 480 512 544 576 608 d'assemblage.
Calcul du côté du meuble :
2 640 672 704 736 768 800 832 864 896 928 hauteur = X + 2 x B
DÉFINITION DE
profondeur = Y + 2 x 37 mm
LA COTATION
DU MEUBLE 3 960 992 1 024 1 056 1 088 1 120 1 152 1 184 1 216 1 248 Exemple :
(APPLICATION) Hauteur désirée environ 2 000 mm.
Profondeur désirée environ 600 mm.
4 1 280 1 312 1 344 1 376 1 408 1 440 1 472 1 504 1 536 1 568
L'assemblage est prévu avec la
ferrure VB 20 pour épaisseur de
5 1 600 1 632 1 664 1 696 1 728 1 760 1 792 1 824 1 856 1 888 panneaux de 19 mm.
La cote maximale de X est choisie
6 1 920 1 952 1 984 2 016 2 048 2 080 2 112 2 144 2 176 2 208 dans le tableau de 1 984 mm. La
hauteur de l'armoire est donc de L :
7 2 240 2 272 2 304 2 336 2 368 2 400 2 432 2 464 2 496 2 528 1 984 + 2 x 9,5 = 2 003 mm.
La cote maximale de Y est choisie
dans le tableau à (600 – 2 x 37)
8 2 560 2 592 2 624 2 656 2 688 2 720 2 752 2 784 2 816 2 848
512 mm. La profondeur de l'armoi-
re est donc de :
9 2 880 2 912 2 944 2 976 3 008 3 040 3 072 3 104 3 136 3 168
512 + 2 x 37 = 586 mm.
COTATION DU
MEUBLE
(APPLICATION)
DOC HETTICH
194
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 195
Quincaillerie
Boîtier à visser
TD = 16 18 20 22 24 26 28 30
Ta = 3 / F = 0,4 0,8 1,2 1,7 2,4 3,2 4,5 6,3
Ta = 4 / F = 0,4 0,7 1,2 1,7 2,3 3,1 4,2 5,6
Ta = 5 / F = 0,4 0,7 1,1 1,6 2,3 3,0 3,9 5,3
Ta = 6 / F = 0,4 0,7 1,1 1,6 2,2 2,9 3,8 5,0
Ta = 7 / F = 0,4 0,7 1,1 1,6 2,1 2,8 3,7 4,7
Boîtier à presser Ta = 8 / F = 0,4 0,7 1,1 1,5 2,1 2,8 3,6 4,5
195
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 196
Compas d'abattant
EXEMPLE ● ouverture 94°, ● distance entre le boîtier et le chant de 3 à
DE MONTAGE ● exécution acier avec ressort, 8 mm,
DES
● épaisseur de porte maxi : ● Ø de perçage du boîtier 35 mm,
CHARNIÈRES
DE LA SÉRIE 22 mm porte rentrante, ● réglage 3 D.
(suite) 32 mm porte latérale,
boîtier
de fixation
COMPAS
D'ABATTANT Instructions de montage Hauteur intérieure Cotes de montage
TYPE Désignation
La dimension Y peut être changée légèrement en + ou de l'abattant X Y A L
KLASSIK D en –. Ceci entraîne une modification de la cote A.
Klassik D/300 300-350 182 100 88 153
Important : l'angle entre la tige de tension et l'abattant
ouvert doit être de 30° à 45°. Klassik D/350 350-400 224 112 120 183
Lorsque l'abattant est ouvert, le boîtier de freinage Klassik D/400 400-450 252 126 134 203
doit reposer sur le support de fixation inférieur.
Klassik D/450 450-500 272 138 151 223
faible
Klassik D/500 500-550 322 156 201 273
fort
Klassik D/550 550-600 372 168 205 283
DOC HETTICH
Fixation avec des vis à bois DIN 95/DIN 97 Ø 3,5 mm.
196
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 197
Quincaillerie
4.13 HABILLAGES EN AMEUBLEMENT
Exemples de profilés d'habillage utilisés en ameublement.
Ils sont conçus, pour la plupart, en plastique rigide ou flexible. (Cotes en mm).
CHANTS
DE
FORME
CHANTS
PLATS
197
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 198
Habillages en ameublement
BORDURES
DE
PROTECTION
MOULURES
POIGNÉES
DOC : NENPLAS
198
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 199
Quincaillerie
4.14 GLISSIÈRES POUR TIROIRS
À visser À emboiter À visser
RAILS
DE
GUIDAGE
(PVC ou
polyéthylène)
12
12 13 3 16
3 5
7 1 8
Montage dans une rainure Montage latéral Montage de plateau
vis
vis vis
vis
vis
199
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 200
5. COLLAGE
La réalisation d'un ouvrage plan ou en volume entraîne l'assemblage de composants (pièces,
éléments...). Le choix du type de maintien des assemblages par collage est fondamental, ceci dès
l'étude de la conception du produit et du choix des méthodes de fabrication.
+ Colle
DÉFINITION
+ Matériau
TYPES DE placage
COLLAGES
support
Placages Revêtements
➤
➤
Assemblages ➤ Assemblages
semi-structuraux ➤ structuraux
Synthétique Quelle est la nature Finition
➤
du travail ?
➤
Qualité
Poreux Protection
➤
➤
➤
Les matériaux à coller Quelle est la destination
ÉLÉMENTS sont de quel(s) type(s) ? Je dois faire un collage des ouvrages collés ?
D'ÉTUDE
AVANT UN ➤
➤
Non poreux
➤
Equipement
200
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 201
Collage
Lors de chaque phase d'un collage, la connaissance des facteurs influents est une garantie de qualité.
n des
FACTEURS INFLUENTS
lle
s)
(subjectile
n de la co
en situatio
ion de la
collage
matériaux des
collés
n
Préparatio
Préparatio
Organisat
Encollage
Utilisation
phase de
Séchage
Serrage
éléments
Prise
PHASES D'UN COLLAGE
Aire de contact
Matériel de collage
Conditions du collage
Viscosité et dilution
Grammage
Temps de gommage
Epaisseur du joint
Pression de serrage
Température de prise
Temps de prise
Température de séchage
Durée de séchage
Contraintes mécaniques
Variations de l'humidité
Variations de température
DOC AMIBOIS
Attaque de micro-organismes
201
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 202
PRESSAGE
● Pression – Colles réactives :
– Colles Néoprène: assemblages : bois sur bois 5 à 12 daN/cm2.
●
202
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 203
Collage
Pour les placages minces et les stratifiés brillants, l'absorption des matériaux et le mode de prise.
on ne dépasse pas 1 à 2 kg/cm2 afin de ne pas les Se reporter aux notices techniques, ou la détermi-
marquer. ner avec exactitude par un essai préalable.
PRESSAGE À l'inverse pour les matériaux durs et denses on aug- Un temps de pressage trop court est le plus sou-
(suite) mentera la pression en évitant toutefois que la colle vent la cause de collages défectueux.
soit chassée ce qui donnerait des joints maigres. Un temps de pressage trop long ralentit inutilement
● Durée de pressage les cadences et peut entraîner des défauts de colla-
Elle est valable selon les colles, la température, ge dans le cas de pressage à chaud.
On distingue deux degrés de prise :
PRISE ● Prise suffisante pour pouvoir manipuler puis ● Prise suffisante pour atteindre les performan-
DÉFINITIVE ET usiner les pièces : immédiate avec les thermo- ces définitives (résistance mécanique, tenue à
STABILISATION fusibles et les colles Néoprène, elle est de l'humidité, etc.) : quelques jours en général, il
quelques heures pour les colles vinyliques ou les peut donc être nécessaire de stocker les assem-
colles réactives. blages quelques jours avant expédition.
La température minimale des matériaux à assem- L'évaporation des solvants de la colle provoque un
bler, de la colle et de l'atelier dépend des colles uti- abaissement de température en surface du film de
lisées. colle. En atmosphère froide et humide il se produit
ainsi une condensation de vapeur d'eau sur le film
● Colles vinyliques
de colle comme la buée sur une fenêtre.
TEMPÉRATURE (colles blanches en émulsion : elle ne doit pas être
La colle sèche a une apparence mate et non
POINT DE inférieure au point de craie).
brillante et lors de la mise en contact des deux
CRAIE On entend par « point de craie » la température en
films de colle cette condensation empêchera leur
dessous de laquelle il n'y a plus formation d'un film
soudure.
continu de colle.
La seule solution consiste à chauffer l'atelier pour
● Colles néoprène obtenir une atmosphère plus sèche et une tempéra-
Elle ne doit pas être inférieure au « point de rosée ». ture d'au moins 15 °C.
La vitesse de prise d'une colle dépend de sa tem- notamment avec les mélanges à durcisseur. Il
pérature et des matériaux à assembler. peut en résulter aussi des défauts de collage
dus, par exemple, à l'absorption de mélange col-
TEMPÉRATURE ● Une température trop basse ralentit la polymé- lant dans les supports en raison de l'abaisse-
ET VITESSE DE risation des colles. Elle augmente également plus ment de la viscosité.
PRISE ou moins la viscosité.
● La porosité des supports influence aussi la
● Une température trop élevée dans les ateliers vitesse de prise, moins ils sont absorbants et
peut écourter la durée d'utilisation des colles moins le collage est rapide.
Afin d'éviter l'apparition de tensions dans les plans générale, les différentes pièces à coller doivent
de collage, les bois doivent avoir une humidité telle avoir la même température et le même état hygro-
qu'après collage, elle soit aussi proche que pos- métrique au moment du collage.
sible de celle qu'ils auront une fois mise en service.
● Placages
● Meubles Les placages minces en bois, collés avec des
HUMIDITÉ
Les bois massifs destinés à l'ameublement boise- colles vinyliques, devront être très secs 3 à 5 %.
DES BOIS
ries, parquets, ou portes intérieures doivent avoir Lors du collage, le placage absorbera l'eau de la
une humidité de 9 % ± 2 %. colle. Cette humidité excessive pourra être éliminée
● Menuiseries extérieures, charpentes lamellées-collées par un pressage à chaud et par séchage ultérieur
Ces ouvrages, plus exposés aux intempéries, pour- de la colle. Il est recommandé d'utiliser des colles
ront avoir une humidité de 10 à 15 %. En règle rapides à fort extrait sec.
Utiliser une colle visqueuse d'extrait sec élevé ou Une forte acidité ralentit la prise des colles résor-
INFLUENCE
procéder par double encollage. Eviter le collage du cines, accélère la prise des colles urée-formol.
DES BOIS
bois de bout.
SUR LES ● Bois durs, denses (azobé, palissandre, feuillus
203
978271353446_189_204_MB 6/06/13 16:07 Page 204
5.2 COLLES
Le premier élément du choix d'une colle est la bonne définition des travaux à réa-
liser
COLLES
prène
Hotmelt sible
ol
e
Phénolique
Polyréthan
Polychloro
Urée form
Résorcine
Thermofu
Acrylique
Vinylique
Epoxyde
Caséine
Animale
TRAVAUX DE COLLAGE
Aboutage (extérieur)
Aboutage (intérieur)
Agglomérés (panneaux de particules) (extérieur)
Agglomérés (panneaux de particules) (intérieur)
Aluminium sur bois
Assemblage bois (meuble)
Assemblage bois vernis (meuble)
Assemblage siège
Bande de chants
Bois moulés
Bouchage de nœuds
Caoutchouc sur bois
Charpente en lamellé-collé (extérieur)
Charpente en lamellé-collé (intérieur)
TABLEAU DE
CHOIX D'UNE Collage haute fréquence
COLLE EN Construction navale
FONCTION Contrecollage papier décor (meuble)
DU MATÉRIAU Contrecollage PVC décor (meuble)
À COLLER
Contreplaqué (extérieur)
Contreplaqué (intérieur)
Enrobage (meuble)
Matière plastique sur bois
Menuiseries (extérieur)
Menuiseries (intérieur)
Métaux – Tôles sur bois
Mousses sur bois
Panneautage lamellation (extérieur)
Panneautage lamellation (intérieur)
Panneaux sandwichs (cloisons)
Parquets
Placage bois
Portes planes
Postformage
Pulvérisation
Réparations de gerces
Stratifié à chaud
Stratifié à froid
Stratifié par contact émulsion
Stratifié par contact solvant
Tourillon (extérieur)
DOC LAMBIOTTE
Tourillon (intérieur)
204
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 205
6 SYSTÈMES DE REPRÉSENTATION
Dessin industriel = langage technique = contrat
Finalité : le dessin industriel est le moyen de communication indispensable aux techniciens et ingénieurs ;
il est soumis à des règles normalisées définies par l’Organisation internationale de normalisation
(ISO : International Standard Organisation). Il permet de traduire les projets et calculs sous forme de docu-
ments graphiques, de concevoir et de construire des matériels et ouvrages répondant à un besoin.
Il fait appel :
– aux règles de représentation des organes mécaniques ;
– aux règles de tracés de pièces ;
– aux éléments normalisés utilisés en construction ;
– aux caractéristiques des matériaux ;
– aux outils d’analyse.
Il peut se présenter sous diverses formes.
Le schéma permet de :
• comprendre la fonction globale et le rôle fonctionnel de chacun des composants d’un système ;
• préciser l’agencement de ces composants généralement représentés par des symboles
normalisés. (1)
4 1 2 3 4 5
5
3
SCHÉMA
2
PRESSE À VIS 1 6
6 7
205
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 206
Types de dessins
Dessin réalisé en trait fin au crayon de dureté
moyenne (3H) à partir de l’analyse des sur-
faces fonctionnelles. Elle précède obligatoire-
ment le dessin d’ensemble ou de définition
ESQUISSE ou mise au net.
A.A
5 7
6
8
4
85
3
DESSIN D’EN-
SEMBLE
1
430
300
206
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 207
Systèmes de représentation
Il définit complètement et sans ambiguïté les exigences auxquelles doit satisfaire le produit dans
l’état de définition perçu.
Ce dessin a valeur de contrat dans les relations entre les parties.
À partir du dessin de définition, les détails nécessaires peuvent être apportés en vue de la réali-
sation d’un produit. Selon le genre d’exécution il s’appelle :
• dessin de fabrication,
• dessin d’assemblage ou de montage,
• dessin d’installation,
• dessin d’implantation.
DESSIN DE
DÉFINITION
207
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 208
Types de dessins
Cette représentation non normalisée est très utilisée pour les dessins de catalogue, de guides
d’entretien, de guides de montage et démontage, de réparations, les notices explicatives ou les
publicités. Elle est l’œuvre de spécialistes appelés aussi cataloguistes.
Les formes et la position de montage doivent rendre la pièce reconnaissable. Le dessin assisté
par ordinateur (DAO) facilite cette démarche.
Habituellement dessinée en projection axonométrique trimétrique, elle comporte très souvent des
repères et une légende.
B 5
7
5
C 8
6
8 8
4
PERSPECTIVE 4
ÉCLATÉE 8
2
1
2
2 1
2
1
1
A
208
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 209
Systèmes de représentation
6.2 DESSINS EN PERSPECTIVE
Les représentations en perspective offrent la possibilité de restituer la dimension spatiale de l’objet. Elles le mon-
trent tel que l’œil pourrait l’apercevoir. Elles facilitent également la compréhension des formes ou du fonctionne-
ment de l’objet.
On choisira de dessiner la perspective la plus simple, compatible avec le résultat à obtenir : perspective cavalière
ou perspective axonométrique.
Tabouret (application)
F1 F2
PERSPECTIVE
CAVALIÈRE F3
Les fuyantes (F1, F2…)
c
sont parallèles.
45∞
a
b
E3
E3
120∞ 135∞
c
∞
c
12
∞
120
E2
10
0
0∞
12
5∞
E1 E2
b a E1
2 faisceaux de b a
3 fuyantes parallèles.
PERSPECTIVES
AXONO-
MÉTRIQUES ■ PERSPECTIVE DIMÉTRIQUE USUELLE ■ PERSPECTIVE DIMÉTRIQUE
REDRESSÉE
97∞ E3
E3
150∞
0'
1 3 1∞ 3
1∞ 3
0'
13
E2
10
105
'
5∞
E1 E2
b a E1
b a
209
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 210
Dessins en perspective
Perspective isométrique Perspective trimétrique Perspective dimétrique
redressée
PERSPECTIVES
AXONO-
MÉTRIQUES
APPLICATION
SUR LE
“TABOURET”
La perspective conique ou « centrale » est une représentation géométrique dans l’espace qui
permet de donner l’image d’un objet répondant le plus fidèlement possible à celle perçue par l’œil.
Celle-ci est assez souvent utilisée dans les domaines de l’agencement et de l’ameublement.
Ce type de perspective est intéressant car il permet d’obtenir, à l’aide de tracés géométriques,
la représentation d’un objet comme pourrait le faire un appareil photographique.
• Principe :
Soit :
– un point fixe F appelé point de vue, centre de projection ou centre de perspective,
– un plan ne passant pas par F que l’on appelle plan du tableau T.
PERSPECTIVE La perspective d’un point A sur le plan du tableau est la trace A’ de la droite FA ; le point A’ est
CONIQUE OU encore appelé projection « centrale » ou conique (La perspective d’un cercle est une conique).
“CENTRALE”
Plan de l'objet Tableau Plan du spectateur Plan horizontal principal
PRINCIPE
H
C
Plan C'
B principal B' F
A'
A
T
terre
e de
Lign
Verticale Rayon visuel
principale principal
PERSPECTIVE
CONIQUE OU
“CENTRALE”
APPLICATIONS
210
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 211
Systèmes de représentation
6.3 REPRÉSENTATIONS ANALYTIQUES
La géométrie descriptive est l’outil graphique qui permet la représentation d’ouvrages dont la
définition des vues ne peut pas être obtenue par des projections orthogonales, mais seulement
par le traçage d’une épure, (voir page 266).
a
b =3
1 3
x
a
b
=3
x
=1
x V.G.
x
=1
y V.G. x
=2
h
c
GÉOMÉTRIE
=2
DESCRIPTIVE
(TRÉTEAU c
2 PENTES)
a1 : angle de corroyage
des pieds
1 Vraie grandeur par rotation
a2 : angle d’arasement
dans le plan frontal 2 sur chants des pieds
2 Vraie grandeur par rabattement a3 : angle d’arasement
=2
sur le plan horizontal =1 sur faces des pieds
x
3 Vraie grandeur par changement 1
h =3
2 V.G.
x
3
de plan horizontal 4
=2 V.G.
e
e
V.G. V.G.
ÉPURE
(TRÉMIE) ᐉ ᐉ’
Pente des queues d’aronde
10
50
O
Recherche de l’angle de corroyage a
e
211
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 212
Représentations analytiques
Représentation graphique de l’étude fonctionnelle d’un système (machines-outils, îlots de pro-
duction, entreprise…). Cette méthode permet d’analyser hiérarchiquement et modulairement les
activités d’un système.
ACTIGRAMME “A–O” – (Boîte mère)
REPRÉSENTA- Contraintes d'activités :
TION FONC- Consommables
Énergie Données de contrôle
TIONNELLE
D’UN SYSTÈME
Matière ENTRÉE SORTIE Matière
ANALYSE initiale TRANSFORMER PHYSIQUEMENT transformée
“Le brut” LA MATIÈRE D'ŒUVRE “L'usiné”
DESCENDANTE
PAR ENLÈVEMENT DE MATIÈRE
A–O Déchets,
énergie
dégradée
VOIR AUSSI “ANALYSE
DESCENDANTE” Processeur :
P. 488 Machine-outil automatisée
Le programme NON
Test ou condition CONFIG. SYS.
existe-t-il ? Installation des
ALGORITHME contrôleurs standards
OUI
ET ALGORI-
GRAMME Modification de l'environnement
Le programme NON
AUTOEXEC. BAT
existe-t-il ? Exécution des commandes
date, heure et version
OUI
Exécution des commandes du fichier
AUTOEXEC. BAT
212
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 213
Systèmes de représentation
■ GRAFCET
Le GRAFCET permet de décrire le fonctionnement d’un automatisme séquentiel à partir du cahier
des charges.
Le GRAFCET a deux niveaux :
– du point de vue système, le GRAFCET fonctionnel,
– du point de vue commande, le GRAFCET opérationnel.
Étape
initiale 0 Mettre la pièce en position
Départ cycle
Vs –
Serrage de la pièce
1
ET mise en rotation de la broche
Liaisons
orientées
Tête de perçage
Pièce serrée Moteur
GRAPHE électrique
FONCTIONNEL
Boucle de recyclage
DE COMMANDE a1
ÉTAPE 2 Approche grande vitesse de la tête
TRANSITION
a2
GRAFCET
Position début de perçage
V.p +
Vérin de
perçage
3 Perçage à petite vitesse V.p
Réceptivités
associées aux V.p –
transitions
Position fin de perçage
Mandrin
Rotation
broche
4 Dégagement à grande vitesse R.B
Méche
Actions
associées Position de départ
aux étapes
Desserrage de la pièce
5
ET arrêt de la rotation broche
Pièce desserrée
213
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 214
A0
297
A0 841 – 189
A0
1er pli
1
841
841 ¥ 1189
297
297 x 2
A1
A1 1er pli
841
841 ¥ 594
A2
1er pli
A2
420
420 ¥ 594
214
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 215
Systèmes de représentation
Formats Position du cartouche Pliage
A3
A3
A4
quel que soit le sens de lecture du dessin.
210 ¥ 297
À partir du format de base A0 de 1 m2, tous les formats série A, ISO (1er choix) s’inscrivent dans le rapport ÷`2 et
se déduisent les uns des autres par subdivision par moitié, parallèlement au petit côté (voir dessins ci-dessus).
ZONE D'EXPLOITATION
ECHELLE
Bord de la feuille
Date
277 maxi
TITRE d'édition
Hauteur réduite
au minimum
Bord de la feuille
10 mini
190 maxi
190 maxi 10
mini
ZONE D’IDENTIFICATION DU DOCUMENT
Les inscriptions figurant dans cette zone définissent contractuellement le document,
notamment à l’égard des tiers.
215
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 216
8 62 25 7 27 16 25
01 1 AS4G Y20
Rp DESIGNATION REFERENCE Nb MATIERE TRAITt OBS.
h : 5 ou 7
Echelle : TABOURET COFFRE
1.1 h : 5 ou 10
PIED
50
14 10
h : 5 ou 7
Définition
h : 5 ou 10 Format A4 ou Ensemble 35 20
N¡de l'étude N¡d'ordre
ZONE D’IDENTI-
170
FICATION DU
DOCUMENT
• Échelle du dessin • Titre
ex. : 1.1… Tabouret coffre-pied
• Symbolisation de disposition des vues • Raison sociale du donneur d’ordre
Suivant norme NF E 04-520 Lycée Technique.
ex. : • Indices de mise à jour
Composés de chiffres ou exceptionnellement
de lettres majuscules.
• Format – numéro du dessin
Le numéro est divisé en 4 parties définissant :
– le format (A4 ➞ 4) ; 00
– le n° de l’étude (11) ;
– le n° d’ordre (05) ;
– le dessin d’ensemble ou de définition (E).
Des cartouches imprimés adhésifs et des logiciels de DAO existent dans le commerce.
H
G
D
O
N
C
B
A
K
P 16 15
E
L
F
I
15
14
14
13
13
Deux repères d’orientation (1), (2)
20
12
12
Graduation
Ils doivent figurer dans la marge sur les sup-
11
centimétrique 11
REPÈRES ports préimprimés. Lors de l’exécution du des- de référence 10
D’ORIENTATION
sin, l’un des repères est dirigé vers le dessina- 9
189
(d)(2) ( b)
1
6
6
5
5
Cartouche
GRADUATION 200 mm et d’une largeur maximale de 5 mm, 3
3
CENTIMÉTRIQUE (c)(1)
elle se situe dans la marge. 2
2
DE RÉFÉRENCE
1
1
Utilisée en cas de réduction ou d’agrandisse- P O N M L K J I H G F E D C B A
égales
216
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 217
Systèmes de représentation
Matérialisée par un trait continu de
Bord du format A0 ou A1
0,5 mm. La marge est de 20 mm pour
les formats A0 et A1 et de 10 mm pour
3 les formats A2, A3, A4.
30°
8
CADRE
1 3 Bord du format A2, A3 ou A4
11
Cadre
4 divisions
Elles permettent la localisation rapide
420
d’un détail du dessin H :
égales
– lettres pour la largeur ;
H
A
4
4
10
297
COORDONNÉES Cartouche
2
2
1
1
H G B A
10 8 divisions
10
égales
Bord du format A0 ou A1
10
FORMES DES
CARACTÈRES
h
ET DES SIGNES
c
NORMALISÉS
Sauf risque d’ambiguïté, les accents peuvent être évités sur les majuscules.
217
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 218
FORMES DES
h
CARACTÈRES
ET DES SIGNES
GRECS
NORMALISÉS
NF E 04-509
(1) (1) (1) (1) (2) (2) (2) (2) Pour identifier une référence (surface, axe…),
une lettre majuscule est inscrite dans un carré
FORMES DES relié à un triangle de référence noirci ou non.
(2) (2)
SYMBOLES
POUR LES
TOLÉRANCES A B
GÉOMÉTRIQUES (1) Tolérances géométriques de forme
NF E 04-511 (2) Tolérances géométriques de position
a
h
c
h
a e a
d
b
h
Dimensions Dimensions en mm
DIMENSIONS
DES CARAC- Dimension nominale
h =h 2,5 3,5 5 7 10 11 20
TÈRES Hauteur des majuscules (ou chiffres)
ÉCRITURE B c Hauteur des sans jambage = 0,7 h 1,8 2,5 3,5 5 7 10 14
NF E 04-505
minuscules avec jambage =h 2,5 3,5 5 7 10 14 20
a Espace entre les caractères = 0,2 h 0,5 0,7 1 1,4 2 2,8 4
Espace minimal entre les lignes
b = 1,4 h 3,5 5 7 10 14 20 28
support d’écriture (interligne)
e Espace minimal entre les mots = 0,6 h 1,5 2,1 3 4,2 6 8,4 12
d Largeur de trait = 0,1 h 0,25 0,35 0,5 0,7 1 1,4 2
Remarque : des planches de caractères et de signes autocollants existent dans le commerce. Elles peuvent être
employées pour les dessins techniques.
DISPOSITIONS
PARTICULIÈRES • Espacement des lettres et des mots
ÉCRITURE La lecture est facilitée par :
– une juxtaposition des lettres lorsqu’elles s’y prê-
tent ;
– un espace entre les mots bien marqué.
h h
218
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 219
Systèmes de représentation
• Cotes et tolérances
Pour éviter toute ambiguïté, on recom-
mande le corps d’écriture de 3,5 pour
l’inscription des cotes et de leurs tolé-
rances.
• Écriture des fractions
On s’efforcera de respecter la symétrie
DISPOSITIONS
PARTICULIÈRES au niveau de la barre de fraction.
ÉCRITURE
réduction échelles 1:2 1:2,5 1:5 1:10 1:20 1:25 1:50 1:x
Si certains détails sont tracés à une échelle différente de celle de l’ensemble du dessin, il est
conseillé de les entourer d’un cadre contenant l’indication de l’échelle particulière.
Sur un dessin à grande échelle d’un petit objet, il est recommandé d’ajouter une figure simplifiée
en vraie grandeur.
Échelle 1:1
PRÉCISIONS
D’ÉCHELLES Goujon et manchon pour ferrures
Échelle 1:2 d’assemblage
219
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 220
H
G
D
P 16 15
C
B
A
L
E
J
F
I
16
15
tent de lire la nomenclature et le
14
14
16
15
14
13
12
11
10
1
A
dessin.
B A
Vue Vue
13
13 B
C
La disposition de la nomencla-
C
A B
12
12
EXEMPLE DE F E
D
D
11
11
E
ture doit faciliter la lecture, du
E
DISPOSITION ET 10 F Vue A
F
D’ORIENTATION dessin à partir du repérage
G
G
9
F E
H
H
POSSIBLES 8 I
numérique, du nom des pièces
I
J
Vue
J
DE LA NOMEN- 7
K FF EE et des renseignements tech-
K
C 6
6
CLATURE L
M L
5 M Vue B Vue C niques qui la composent.
5
N
N
4
4
P O
O
3 P
3
16 15 14 13 12 11 6 5 4 3 2 1
2
2
1
1
P O N M L K J I H G F E D C B A
■ CARTOUCHE ET NOMENCLATURE
Numéro repère. Il localise l'élément sur le dessin
A.A
5 7
6 Nombres de pièces similaires à l'élément repéré
dans l'ensemble.
8
Désignation/nom de l'élément (normalisée à
4
chaque fois que cela est possible).
85
2
Matière de l'élément désigné (désignations
normalisées).
3
1
Dimensions de l'élément.
430
220
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 221
Systèmes de représentation
6.4.9 TRAITS NF E 04-520
Les dessins techniques se composent d’un ensemble de traits forts, moyens et fins conformes aux
normes et dont chacun possède une signification conventionnelle. La qualité du dessin dépend essentielle-
ment du respect des caractéristiques de ces traits.
Applications générales
Trait Désignation
et autres figures indiquées
Contours vus
A Continu fort
Arêtes vues
Arêtes fictives vues
B Continu fin Lignes de cote
(aux instruments) Lignes d’attache
Lignes de repère
Hachures
Contours de sections rabattues sur place
Axes courts
Constructions géométriques vues
Continu fin (1) à main levée Limites de vues ou coupes, partielles
C
Continue fin (1) ou interrompues, si ces limites ne
D (droit avec zigzags) (2) sont pas des traits mixtes fins
Contours cachés
E Interrompu (1) fort
Arêtes cachées
Contours cachés
F Interrompu (1) fin Arêtes cachées
Constructions géométriques cachées
Axes de révolution
G Mixte fin (3) Traces de plans de symétrie
TYPES DE Trajectoires
TRAITS
Mixte fin, avec éléments
longs forts aux extrémités
H Traces de plans de coupe
et aux changements de
plans de coupe
Indication de lignes ou de surfaces
J Mixte fort (3) faisant l’objet de spécifications
particulières
Contours de pièces voisines
Positions intermédiaires et
extrêmes de pièces mobiles
K Mixte fin à deux tirets (3) Lignes des centres de gravité
Contours initiaux modifiés par
façonnage
Parties situées en avant d’un plan
de coupe
Demi-rabattement
(1) Sur un même dessin, il est recommandé de n’utiliser qu’une seule des deux possibilités offertes.
(2) Ce type de trait est utilisé en particulier pour les dessins exécutés d’une façon automatisée. Il est
souhaitable de le faire légèrement dépasser de la pièce.
(3) Un trait mixte commence et se termine de préférence par un élément long.
Cas particuliers
Certains schémas sortent du cadre d’une représentation normalisée comme, par exemple, la
tuyauterie industrielle, les schémas de câblage. Il est alors nécessaire de préciser les conventions
choisies par une légende.
221
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 222
ESPACE- Il doit être au moins égal au double de la largeur (au minimum 0,8 mm).
MENT ENTRE
DEUX
TRAITS
■ ARÊTE FICTIVE
Afin de faciliter la lecture du dessin, Pas d'arête fictive
on convient de faire figurer un contour en parties cachées
apparent fictif par un trait continu fin.
Ce dernier doit être arrêté à quelques
millimètres des extrémités du contour
réel.
1 1
R3
2 R 2
4
222
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 223
Systèmes de représentation
6.4.10 RACCORDEMENTS
Il y a raccordement entre deux lignes si celles-ci admettent à leur point de jonction une tangente commune.
Le raccordement est réussi si le point de jonction entre les deux lignes considérées est invisible.
On distingue deux types de tracés :
– le raccordement de droites ou de cercles par un cercle de rayon r ;
– le raccordement de cercles par une droite (tracé de tangente).
r
jonction se trouvent parfaitement définis.
r O
• Par rapport à une droite : tracer d1 et
d2 parallèles à D1 et D2 à une distance r.
d2
Les points de contact sont t1 et t2.
r
t2
D2 • Par rapport à un cercle de rayon R :
RACCORDE- Figure a
MENT DE – à l’extérieur R + r ;
DROITES – à l’intérieur R – r.
OU DE CERCLES
PAR UN CERCLE Tracer l’intersection A1 obtenue par l’arc
DE RAYON r R+ de rayon (R + r) et la parallèle d à D
r
menée à une distance r. Les points de
R
A1 a1
d
r
r
D
b1
Figure b
223
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 224
R
droite [h, b1c1].
D’UN CINTRE composant
SURBAISSÉ capable – L’intersection de l’axe yy’ et de la
O1 médiatrice D1 donne le centre (O1) du
cercle.
a d
corde (C)
y’
• Analyse :
F = flèche
F 2+ C2 base
D1
R = æææ et C = æææ
4F 2
• Construction géométrique
O2 O3 – Tracer l’axe vertical du composant
b1c1 capable (a, b, c, d).
b c
– À partir de la valeur de la flèche F
r1
E
F
(donnée), tracer le triangle h, b1c1, h1.
r1
h h1
O1 – Situer le milieu E du segment [h, b1c1].
CONSTRUCTION
D’UN CHAPEAU – Tracer la médiatrice D1 du segment de
DE GENDARME composant [E, b1c1].
capable
– L’intersection de cette médiatrice et
de l’axe vertical donne le centre O1 du
cercle de rayon r1.
– Reporter la valeur de ce rayon sur les
a d prolongements des droites ab et dc ce
qui donne respectivement les centres
base
O2 et O3.
224
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 225
Systèmes de représentation
• Construction géométrique
– Tracer l’axe vertical du composant
D1 f capable (a, b, c, d).
– À partir de la valeur de la flèche F
b1c1
b R c (donnée), tracer le triangle h, b1c1, h1.
i j – Tracer un demi-cercle de rayon h,
F
h1/2. R = O1, h = O1, h1.
O1
h h1 – Tracer le cercle de centre b1c1 et de
O3 O4
CONSTRUCTION rayon b1c1, f qui coupe les segments
D’UNE ANSE [h, b1c1] et [h1, b1c1] respectivement en
DE PANIER
i et j.
(TRACÉ À TROIS O2
CENTRES) – Tracer respectivement les médiatrices
des segments [h, i] et [h1, j].
– Ces médiatrices donne les points O2,
a d O3, O4, centres du tracé de l’anse de
panier.
base
• Analyse :
L 3
R1 = æ et R2 = L· æ
4 4
• Construction géométrique
(D4) (D1)
– Tracer les deux axes de symétrie de
O5 l’ovale.
(D2)
(D3) – Diviser le grand axe en 4 parties
égales (points O1, O2, O3).
E A B
F – Tracer deux cercles C1 et C3, tangents
en O2 de rayon R1, et de centres res-
pectifs (O1) et (O3).
1
R1
R
R2
225
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 226
Section : A-A
EXEMPLE DE
RACCOR-
DEMENTS
GÉOMÉTRIQUES
SUR UN
CHANTOUR-
NEMENT
EXTÉRIEUR
Section : B-B
EXEMPLE DE
RACCOR-
DEMENTS
GÉOMÉTRIQUES
DE COURBES
SUR
TRAVERSES ET
PANNEAU D’UNE
PORTE À PETIT
CADRE
226
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 227
Systèmes de représentation
6.4.11 HACHURES NF E 04-520
Les hachures sont destinées à mettre en évidence les parties de pièces traversées par un ou plusieurs plans
de coupe (voir paragraphes 6.4.14 et 6.4.15).
Cas particuliers
– Pièces de faible épaisseur
On peut tramer ou colorier la section.
– Pièces de très faible épaisseur
déflecteur
PIÈCES DE La pièce est représentée par un trait
TRÈS FAIBLE bavette noir épais, elle est séparée de la pièce
ÉPAISSEUR
voisine par un léger espace blanc de
EXEMPLE : 0,8 mm minimum de large.
POSE D’UN
CHÂSSIS Remarques
ALUMINIUM – Les hachures ne s’arrêtent jamais sur
SUR DORMANT un trait interrompu fin.
BOIS EXISTANT – Elles ne traversent jamais un trait
continu fort.
dormant bois
à conserver
(pièce d'appui)
DOC. TECHNAL
227
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 228
Vitre
Béton
Verre optique
y' y
y'
POSITION
DES VUES
■ MÉTHODE A (Américaine)
ou méthode du 3e dièdre :
Après rotation
La disposition des vues, par rapport à autour de y'y
la vue de face, est l’inverse de celle
de la méthode E. y
3e dièdre
228
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 229
Systèmes de représentation
B
D
REPRÉSEN- E
TATION
ORTHOGONALE C
Sens de l'observation
• Analyse
– La définition complète des formes de l’objet – La vue principale est la vue de face. C’est
technique est réalisée à partir de l’observa- celle qui donne le maximum de renseigne-
tion des différentes directions. ments sur l’objet.
Vue suivant F
VUE D'ARRIÈRE
Vue suivant E
VUE DE DESSOUS
POSITION ET
DÉNOMINATION
DES VUES
Vue suivant D Vue suivant A Vue suivant C
MÉTHODE DU
1er DIÈDRE (E) VUE DE DROITE VUE DE FACE VUE DE GAUCHE
Vue suivant B
VUE DE DESSUS
229
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 230
230
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 231
Systèmes de représentation
6.4.14 SECTIONS NF E 04-520
Les sections permettent de préciser les formes exactes de la section droite d’une pièce de forme générale
prismatique ou cylindrique lorsque les vues habituelles ne suffisent pas à définir avec clarté ces formes. On
évite ainsi de surcharger les vues.
Une section représente la partie de la pièce située dans le plan sécant.
Deux sortes de sections peuvent être faites :
– les sections rabattues (dessinées en surcharge sur les vues) ;
– les sections sorties (dessinées à l’extérieur des vues).
Remarque :
Les hachures du bois peuvent couper
un trait fort.
(a) Sortie à proximité de la vue Pour réaliser une section sortie, il faut :
450 – installer le plan sécant de la pièce par
sa trace en trait mixte fin renforcé aux
extrémités ;
60 – repérer le plan sécant par une lettre
majuscule répétée aux extrémités ;
– enlever par la pensée la partie située à
60 l’arrière du plan de coupe ;
– dessiner suivant la direction des
flèches et en trait continu fort la surface
SECTION contenue dans le plan sécant ;
SORTIE – hachurer la section ;
A – désigner la section par les lettres
majuscules données au plan sécant.
A
(b) Sortie quelconque
sur le dessin
231
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 232
B–B A–A
A B
cernes
Le plan de coupe A est parallèle à l’un des six plans de projection sur lesquels sont dessinées les
vues simples mais aussi les coupes.
Lorsqu’il est nécessaire de faire une distinc- Le plan de coupe doit être alors repéré par des
tion entre plusieurs plans de coupe, la position lettres d’identification et le sens d’observation
du (ou des) plan(s) de coupe doit être indiquée doit être indiqué par des flèches en trait
au moyen d’un trait mixte fin, avec éléments continu fort. La coupe doit être repérée par les
longs forts aux extrémités et aux change- lettres correspondantes.
ments de plans de coupe.
Lorsque la localisation
du plan de coupe est
évidente, aucune indi-
LOCALISATION cation de sa position ou
DU PLAN de son identification
DE COUPE
n’est nécessaire.
ÉVIDENTE
• • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • •
À PLANS
PARALLÈLES
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • •
• • • • • • • • • •
• • • • • • • • • •
• • • • • • • • • •
• • • • • • • • • •
• • • • • • • • • •
• • • • • • • • • •
• • • • • • • • • •
232
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 233
Systèmes de représentation
Lorsqu’une pièce est
symétrique par rapport
à un plan, on peut des-
siner une demi-vue
contiguë à une demi-
coupe.
La demi-vue et la demi-
coupe sont séparées
par le trait d’axe. Leur
A A désignation est la même
que celle utilisée pour la
coupe complète.
DEMI-COUPE
1/2 coupe AA
COUPE BRISÉE
À DEUX PLANS
CONCOURANTS
233
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 234
PORTE
INTÉRIEURE
AVEC
CHAMBRANLE
NOMENCLATURE :
20 1 mousse fond de joint ep3 l12 10 1 traverse intermédiaire panneau/panneau framiré 106 x 40
19 9 verre silvit jaune 9 1 panneau intermédiaire framiré épaisseur 22
18 27 pareclose framiré 8 1 traverse intermédiaire panneau/verre framiré 106 x 40
17 1 ensemble Loeffel à clé 7 2 montant de porte gauche et droit framiré 103 x 40
16 3 fiche dia 13 lg130 6 1 traverse haute de porte framiré 150 x 40
15 2 traverse petit bois framiré 46 x 40 5 2 montant d'ébrasement framiré 92 x 23
14 4 petit bois vertical framiré 46 x 40 4 2 montant gauche chambranle et habillage framiré 80 x 23
13 2 petit bois cintré gauche/droit framiré 46 x 40 3 2 montant droit chambranle et habillage framiré 80 x 23
12 1 traverse basse framiré 123 x 40 2 1 traverse d'ébrasement framiré 92 x 23
11 1 panneau bas framiré épaisseur 22 1 2 traverse de chambranle et habillage framiré 80 x 23
Rep Nb Désignation Matière Observations Rep Nb Désignation Matière Observations
Dessiné Echelle
par :
le 22-03-95
PORTE INTERIEURE
Vérifié LYCEE POLYVALENT
par : .
le 23-03-95 00
234
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 235
Systèmes de représentation
Gamme cintrée modèle « Nuit » en framiré avec huisserie
PORTE
INTÉRIEURE
AVEC
HUISSERIE
NOMENCLATURE :
7 2 traverse intermédiaire framiré 106 x 40
13 1 ensemble Loeffel à clé 6 1 montant droit de porte framiré 103 x 40
12 3 fiches dia 13 lg130 5 1 montant gauche de porte framiré 103 x 40
11 1 panneau bas framiré épaisseur 22 4 1 traverse haute de porte framiré 150 x 40
10 1 panneau intermédiaire framiré épaisseur 22 3 1 montant gauche d'huisserie framiré 70 x 58
9 1 panneau haut framiré épaisseur 22 2 1 montant droit d'huisserie framiré 70 x 58
8 1 traverse basse framiré 123 x 40 1 1 traverse haute d'huisserie framiré 70 x 58
Rep Nb Désignation Matière Observations Rep Nb Désignation Matière Observations
Dessiné Echelle
par :
le 22-03-95
PORTE INTERIEURE
Vérifié LYCEE POLYVALENT
par : .
le 22-03-95 00
235
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 236
PORTE
D’ENTRÉE
NOMENCLATURE :
13 1 traverse basse de socle chêne 160 x 56
25 1 crémone Euromatic 12 1 traverse intermédiaire de socle chêne 160 x 56
24 1 batte chêne 45 x 16 11 1 traverse haute de socle chêne 116 x 56
23 8 vitrage isolant 4–12–4 10 4 petit bois horizontal de tiercé chêne 34 x 56
22 1 mousse fond de joint 12 x 3 9 4 petit bois vertical chêne 34 x 56
21 60 pareclose chêne 17 x 18 8 4 traverse petit bois chêne 34 x 56
20 32 cale de vitrage épaisseur 3 7 1 montant gauche de tiercé chêne 116 x 56
19 1 joint d'étanchéité QL–3028 6 1 montant embrevé de tiercé chêne 110 x 56
18 8 fiches réglables acier exacta 490 5 1 montant ouvrant crémone chêne 116 x 56
17 7 panneau diamant sandwich 3 couches épaisseur 40 4 1 montant ouvrant droit chêne 116 x 56
16 14 cadre rapporté chêne 32 x 26 3 1 traverse haute ouvrante chêne 100 x 56
15 1 plinthe chêne 120 x 23 2 1 traverse haute dormante chêne 73 x 56
14 1 seuil aluminium A U 4G 20 x 30 1 2 montant dormant chêne 73 x 56
Rep Nb Désignation Matière Observations Rep Nb Désignation Matière Observations
Dessiné Echelle
par :
le 12-12-95
PORTE D'ENTREE
Vérifié LYCEE POLYVALENT
par :
le 00
236
978271353446_205_237_MB 6/06/13 16:30 Page 237
Systèmes de représentation
Modèle en pin à ouverture à la française (O.F.)
CROISÉE
ISOLANTE
NOMENCLATURE :
18 4 fiche diamètre 13 F.13 L38 9 1 batte pin 73 x 56
17 1 joint d'étanchéité sur ouvrant QL–3028 8 2 jet d'eau bois pin 30 x 20
16 8 cale de vitrage épaisseur 3 7 2 traverse haute ouvrante pin 73 x 56
15 1 mousse fond de joint 12 x 3 6 4 montant ouvrant pin 73 x 56
14 1 cordon silicone SIL AM BRC 5 2 traverse basse ouvrante pin 73 x 56
13 1 poignée de crémone PO F2 4 1 traverse haute dormante pin 73 x 56
12 1 crémone à inverseur G 13797.xx 3 2 montant dormant pin 73 x 56
11 2 vitrage isolant glace 4-12-4 2 1 pièce d'appui pin 56 x 45
10 8 pareclose pin récupérée en feuillure 1 1 traverse basse dormante pin 73 x 56
Rep Nb Désignation Matière Observations Rep Nb Désignation Matière Observations
Dessiné Echelle
par :
le 16-01-94
FENETRE 2 VANTAUX O.F.
Vérifié LYCEE POLYVALENT
par :
le 00
237
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 238
■ COTE
valeur de la cote
1 ligne de cote 3
30
ligne arête
d'attache 2
vive
extrémité
(flèche)
lignes de
repère
238
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 239
Systèmes de représentation
■ EXTRÉMITÉS DES COTES
Les flèches doivent être représentées à l’inté- 90°
rieur des lignes de cote (a). Par manque de 45°
30°
place, elles peuvent être reportées à l’extérieur
(b). Un même type d’extrémité (flèche ou barre) 3 env.
doit être utilisé sur un même dessin. Toutefois,
un dessin comportant une cotation à cotes
superposées, laquelle impose des flèches,
pourra comporter des barres obliques pour
d’autres lignes de cote (c). Dans le cas d’une a) b)
cotation en série, les barres ou les flèches
situées à la jonction de deux cotes peuvent
être, si l’espace est très limité, remplacées par
des points (d). c) d)
■ CHIFFRES
On place les chiffres de cote au-dessus et
3,5
=
légèrement détachés de la ligne de cote vers le =
milieu de sa longueur (utiliser les modèles nor- 20
malisés).
1 mini
Les intersections de lignes d’attache et de
lignes de cote doivent être évitées. Toutefois,
en cas d’impossibilité, aucune ligne ne doit être
interrompue. 16 18
Une ligne de cote ne peut coïncider avec un 26
axe de révolution ou la trace d’un plan de
symétrie ni avec un trait de contour. 21
Par contre, un axe de révolution ou la trace
13
6
La disposition des cotes sur un dessin doit être raisonnée, judicieuse et répondre aux exigences
fonctionnelles. Cette disposition résulte généralement de la combinaison de différents modes de
cotation.
Règle générale
Les caractères utilisés pour la cotation des Les cotes doivent être placées de manière à ne
dessins doivent être de dimension suffisante pas être coupées par une autre ligne du dessin
pour assurer une bonne lisibilité du dessin ori- et ne figurer qu’une seule fois.
DISPOSITION
ginal comme de ses reproductions.
DES COTES
■ COTATION SÉRIE
40
100 35 90 35
239
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 240
42
cote sur des lignes parallèles plusieurs 32
dimensions ayant même direction à
32
24
partir d’une origine commune.
La cotation à cotes superposées (b)
remplace la cotation en parallèle lors-
24
qu’aucun risque de confusion n’est à
craindre ; les cotes sont inscrites soit
au-dessus de la ligne de cote, soit en
prolongement de la ligne d’attache,
12 26 31
l’origine commune étant matérialisée
31
12
26
par un cercle. (b)
■ COTATION EN COORDONNÉES
CARTÉSIENNES
La cotation en coordonnées carté-
DISPOSITION siennes permet d’inscrire les cotes à
DES COTES proximité de la représentation ponc- y
(suite) tuelle de chaque point.
– L’orientation des axes doit être pré-
1
vue.
– Les coordonnées des cotes peuvent 2
être regroupées dans un tableau.
x
– Si l’intersection de leur tracé corres-
pond au point zéro, celui-ci doit être x y z
matérialisé par le cercle d’origine com- 1 8 20 –
mune.
2 30 6 –
Nota : il est permis d’adopter une
combinaison des différents modes de
cotation afin de répondre à des
objectifs différents.
■ COTES ANGULAIRES
Les valeurs angulaires peuvent être 60° 60°
orientées conformément à la figure (a) 30 30°
°
ou à la figure (b).
60 °
60°
Il faut éviter d’inscrire des cotes angu-
laires à l’intérieur des zones teintées. 60°
60°
30°
30°
60° ° 60° 60°
60
a) b)
240
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 241
Systèmes de représentation
■ COTES LINÉAIRES
Zone d'orientation
Cette méthode est celle utilisée en Europe. à éviter
16
16
Les valeurs doivent être disposées parallèlement 16
à leurs lignes de cote et de préférence au milieu, 16 16
au-dessus et légèrement espacées de celles-ci. 16 16
Les valeurs sont inscrites depuis le bas ou
16
16
16
16
DISPOSITION depuis la droite du dessin.
DES COTES
(suite)
70
30
39
Pour améliorer l’interprétation du dessin, le dessinateur industriel doit fréquemment adapter l’ins-
cription des symboles et des valeurs à la situation du dessin.
Æ
15
R
Æ 40
Diamètre R
ou D Rayon
Æ
SR
S
Æ 50
INDICATIONS Sphère SR
de Sphère
PARTICULIÈRES
S
diamètre
S R 60
de rayon
105
40
Arc
40
Section en T Section en Z
100 42¡
241
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 242
R 180
0
cercle. R1
Ligne et flèche se situent normale-
62
20
ment à l’intérieur du cercle (côté
R1
R
concave) ; pour les petits rayons, à
l’extérieur (côté convexe).
R 123
20
Lorsque le centre d’un arc se situe
R1
hors des limites du dessin, la ligne de
cote du rayon est brisée ou interrom-
52
pue, selon qu’il est ou non nécessaire
de préciser la position du centre.
Lorsque le rayon se déduit d’autres R
16
cotes, on l’indique par une flèche de
rayon et le symbole R sans dimen- 50
sion.
16
8
8
Les cotes sont inscrites le plus près
possible des flèches, au besoin alter-
nativement d’une extrémité à l’autre.
INDICATIONS
On évite ainsi la superposition des Æ 270 Æ 245
Æ 195 Æ 180
SPÉCIALES
nombreuses cotes.
Æ 120
Æ 320
■ COTE OÙ LA PLACE EST ∅ 30 ou
INSUFFISANTE
Lorsqu’il y a insuffisance de place, les
∅ 30
■ COTE ENCADRÉE
La cote encadrée traduit une 30
« dimension de référence » ; cette Cote
60° encadrée
15
242
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 243
Systèmes de représentation
■ ÉLÉMENTS ÉQUIDISTANTS
• Intervalles linéaires
La méthode (a) permet de simplifier la 15 5 ´ 18 (= 90) a)
cotation chaque fois qu’apparaissent des
éléments équidistants ou disposés de 18
façon régulière.
Dans le cas où il y a risque de confusion,
il est préférable de revenir à la solution (b). b)
15 17 ´ 18 (= 306)
• Intervalles angulaires
5 72°
Les éléments disposés à intervalles angu- 16
laires (trous alésés, pénétrations
6
diverses…) peuvent être cotés suivant la
figure (c).
Les intervalles circulaires peuvent être
cotés indirectement en précisant le 5 ´ 10° (= 50°)
nombre d’éléments (d). 5 ´ Æ12
c) d)
60°
de répéter la même cote (voir exemples
ci-contre).
°
60
45
°
INDICATIONS 60°
SPÉCIALES
(suite) ■ ZONE DE SURFACE AVEC
TRAITEMENT
On indique sur le dessin le traitement 15
local d’une surface au moyen d’un trait
10
mixte fort tracé parallèlement à une dis-
tance d’au moins 0,7 mm de la surface
traitée. Ce trait est coté en position et en
grandeur.
■ CHANFREINS ET FRAISURES 2
Plusieurs solutions peuvent être adoptées
(voir exemples). Lorsque l’angle est égal à
60°
45°, la cotation peut être simplifiée.
2 ´ 45°
243
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 244
50
SPÉCIALES
(suite)
■ COTATION SURABONDANTE C
Il ne faut jamais inscrire la somme de deux ou A = 25 –+ 0,1 B = 30 –+ 0,1
CONDITIONS plusieurs cotes. En effet il est difficile, en l’ab-
À RESPECTER
sence de précautions particulières, de réaliser
POUR COTER
en respectant les tolérances(1), 3 cotes dont
l’une est la somme des deux autres.
244
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 245
Systèmes de représentation
6.4.17 INSCRIPTION DES TOLÉRANCES DIMENSIONNELLES NF E 04-551
Théoriquement les tolérances dimensionnelles sont utilisées chaque fois que l’on porte une dimension (cote)
sur le dessin d’une pièce. Pratiquement, seules quelques cotes principales sont tolérancées, les autres pou-
vant obéir à une tolérance générale.
■ RÈGLES D’ÉCRITURE
L’écriture des tolérances chiffrées doit être de la même hauteur que celle retenue pour la dimen-
sion nominale.
Les écarts inférieur et supérieur doivent se placer à la suite de la cote nominale. Les valeurs sont
écrites l’une au-dessous de l’autre, la valeur de l’écart supérieur étant placée au-dessus. Elles doi-
vent figurer sur le dessin avec leur signe dans la même unité que la dimension nominale et avec
le même nombre de décimales.
Si l’un des écarts est nul, on note le seul chiffre « 0 » sans signe ni décimale.
■ TOLÉRANCE INDIQUÉE
PAR UN SYMBOLE ISO
30
Symbole utilisé surtout en mécanique
On indique :
– la dimension nominale ;
– 0,2 (– 0,2)
– le symbole de tolérance voulue conforme (
30 – 0,4 ( 35 (– 0,5)
au système ISO des tolérances ; ou
– si on le souhaite, la valeur des écarts supé-
rieur et inférieur correspondants, suivant le
modèle ci-contre.
■ TOLÉRANCE INDIQUÉE
INSCRIPTION
PAR DES NOMBRES
DES
COMPOSANTS On indique :
D’UNE – la dimension nominale ; + 0,1 0
25 – 0,2 25 – 0,1
DIMENSION – les valeurs des écarts supérieur et inférieur
LINÉAIRE avec leur signe (écart supérieur au-dessus
TOLÉRANCÉE de l’écart inférieur) ;
– l’écart supérieur nul (voir règle ci-dessous).
■ TOLÉRANCES À ÉCART
SYMÉTRIQUE
40 +– 0,2
On écrit la valeur des écarts supérieur et infé-
rieur une seule fois précédée du signe ±.
■ NOTATION DE LA VALEUR
DES DIMENSIONS LIMITES
40,2
On peut admettre la notation de la valeur des 39,8
dimensions limites plutôt qu’une dimension
tolérancée.
245
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 246
■ LA COTATION
Deux activités
Dimensionnement Tolérancement
Dimension
des éléments
Dimensionnel Géométrique
La tolérance est Position géométrique
donnée directement de ces éléments l’un
à chaque élément par rapport à l’autre
Exemple : 25 ± 0,2 dans l’espace.
La tolérance est
donnée par un cadre
de tolérance relié à
l’élément de
TOLÉRANCES
GÉOMÉTRIQUES référence par une
NF E 04-552 À ligne de repère.
556 Tolérance géométrique
C’est l’intervalle maximal
admissible dans lequel peuvent varier
les caractéristiques géométriques,
de forme, de position, d’orientation
ou de battement d’un élément
■ CADRE DE TOLÉRANCE
Le cadre rectangulaire divisé en La lecture s'effectue de gauche à droite
deux, éventuellement en trois, per-
met de recevoir : Valeur de la tolérance
Caractéristique tolérancée La ou les références
– le symbole de la caractéristique
tolérancée ;
– la valeur de la tolérance (écart
admissible) dans l’unité utilisée pour Ligne de repère
la cotation linéaire. Cette valeur est
précédée du signe Ø si la zone de
tolérance est circulaire, cylindrique
ou sphérique ;
Élément tolérancé
– la référence, à préciser le cas matérialisé par une flèche Directe Indirecte
échéant par la (ou les) lettre(s) per- Élément de référence
mettant d’identifier l’élément ou les matérialisé par un triangle noirci ou non
éléments de référence.
246
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 247
Systèmes de représentation
■ TOLÉRANCES DE FORME
SYMBOLE
TOLÉRANCES
GÉOMÉTRIQUES Ligne Surface
SIGNIFICATION Rectitude Planéité Circularité Cylindricité
NF E 04-552 quelconque quelconque
À 556
Flèche Surface Triangulation Forme Profil Surface
(suite)
génératrice • gauche Ovalisation • en tonneau • mal défini • mal définie
DÉFAUTS
• concave • concave Déformation • conique • irrégulier • irrégulière
OBSERVÉS
• convexe • convexe polygonale • banane
• vrillée
Types de tolérance
Zone de tolérance Application Interprétation
de forme
La ligne tolérancée
doit être comprise
Profil géométrique entre les deux lignes
spécifié par des 0,5
qui enveloppent l’en-
Ligne quelconque cotes encadrées
semble de cercles de
La zone de tolérance
est limitée par deux Æt diamètre 0,5 centrés
sur la ligne nominale.
lignes enveloppées de
cercles de diamètre t Lignes
dont les centres sont enveloppes
situés sur une ligne Profil
réel
ayant la forme géomé-
trique spécifiée.
La surface tolérancée
doit être comprise
Surfaces enveloppes entre les deux sur-
faces qui enveloppent
Surface quelconque
0,5 l’ensemble des sphè-
La zone de tolérance
res de diamètre 0,5
est limitée par deux
t
SYMBOLE
TOLÉRANCES
GÉOMÉTRIQUES SIGNIFICATION Parallélisme Perpendicularité Inclinaison
NF E 04-552
À 556
(suite)
On peut trouver un défaut :
DÉFAUTS
• d’une ligne par rapport à : ➞ une droite de référence
➞ un plan de référence
OBSERVÉS
• d’une surface par rapport à : ➞ une droite de référence
➞ un plan de référence
Types de tolérance
Zone de tolérance Application Interprétation
d’orientation
Parallélisme
Orientation de deux
Parallèles
Inclinaison :
60∞
au plan de référence.
• d’une ligne par rap-
Surface réelle
port à une droite de
référence, Droite de référence La surface inclinée doit
0,1 A être comprise entre deux
• d’une surface par Surface réelle A
rapport à un plan, plans enveloppes dis-
tants de 0,1 et inclinés
• d’une surface par de 75° par rapport à
75
l’axe de référence A.
∞
Plans
∞
enveloppes 0,1
248
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 249
Systèmes de représentation
Types de tolérance
Zone de tolérance Application Interprétation
d’orientation
Axe de
• surface par rapport référence
à une droite,
La surface tolérancée
5
• surface par rapport 0, doit être comprise entre
à un plan. Plans deux plans parallèles
0,5
limites distants de t = 0,5 et per-
pendiculaires à la sur-
face de référence.
Plan de
référence
■ TOLÉRANCES DE POSITION
SYMBOLE
Coaxialité
SIGNIFICATION Localisation Symétrie
TOLÉRANCES Concentricité
GÉOMÉTRIQUES
NF E 04-552 Mauvais positionne- Mauvaise répartition Mauvaise position des
À 556 DÉFAUTS
ment d’un point, de la matière par rap- axes (excentration ou
(suite) d’une ligne ou d’une port à une ligne, à un désaxage).
OBSERVÉS
surface. axe, ou à un plan
médian.
249
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 250
Types de tolérance
Zone de tolérance Application Interprétation
de position
Le point d’intersection
doit se trouver dans un
cercle de diamètre 0,2
Æ 0,2
Localisation
Æt dont le centre coïncide
avec la position théori-
La zone de tolérance quement exacte du
50
est limitée par un Position point d’intersection
cercle de diamètre t théorique considéré.
80
dont le centre est dans
la position exacte du
point considéré.
Δ
du plan considéré.
Droite de
référence A
B
A Localisation
absolue 0,05 A B
Le plan médian du
tenon doit être compris
Droite (ou plan) en
entre deux plans paral-
position théorique
A 0,08 A lèles distants de
Symétrie t 0,08 mm et disposés
Si la tolérance n’est symétriquement par
présente que dans une t /2 t /2 rapport au plan médian
seule direction, la zone de référence.
de tolérance projetée
Droites limites
dans un plan est limi-
tée par deux droites
parallèles ou par deux
plans parallèles dis- 0,2
tants de t et disposés Plans limites
= =
symétriquement par Le plan médian de la
P1 P2
rapport à l’axe (ou au 0, rainure doit être com-
plan) de référence. 1 0,2 A
pris entre les plans P1
Plan médian et P2 symétriques par
• Symétrie d’un plan de A rapport au plan médian
médian de A et espacés de
0,2 mm.
• Symétrie d’une
Plan médian
ligne ou d’un axe de référence
A
250
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 251
Systèmes de représentation
6.4.18 SYMBOLISATION DES SPÉCIFICATIONS DE L’ÉTAT DE SURFACE
À PORTER SUR UN DESSIN
La symbolisation d’une surface spécifiée a pour objet d’inscrire sur le dessin, à l’aide d’éléments conven-
tionnels, la surface géométrique d’un produit.
Surface sans fonction particulière :
– brute, devant subir ou non un usinage quelconque : ne porter aucun signe (ou tout au plus le signe ~)
– formée et devant subir un usinage définitif : porter le signe avec indication du symbole d’usinage.
Surface avec fonction particulière :
(frottement de glissement FG, frottement de roulement FR…).
a c f
Nota : respecter les dimensions des symboles graphiques et des indications complémentaires définies
page précédente. La position relative des divers éléments du symbole est obligatoire.
251
978271353446_238_258_MB 21/06/13 9:06 Page 252
■ COTE CONDITION
La condition fonctionnelle d’un ensemble de 1
pièces, est exprimée par la cote condition.
La cote condition exprime une dimension fonc-
tionnellement nécessaire entre 2 éléments géo-
métriques appartenant : A
– à la même pièce s’il s’agit d’une pièce isolée,
– chacun à une pièce distincte dans le cas d’un
ensemble de pièces formant un groupe fonc-
LES tionnel.
COMPOSANTS
DE LA CHAÎNE • Conventions de repérage
DE COTES – Les pièces (ou sous-ensembles) sont repérés
par des chiffres cerclés : 1 2 3 … 1 2 A
– Chaque cote condition est repérée par une
lettre majuscule : A, B, C…
y
• Convention d’orientation
Le vecteur condition est toujours dirigé vers :
– la droite lorsqu’il est horizontal,
O
– le haut lorsqu’il est vertical.
x
252
978271353446_238_258_MB 7/06/13 11:22 Page 253
Systèmes de représentation
■ LES SURFACES FONCTIONNELLES
Ce sont des surfaces qui ont une fonction bien définie dans le circuit mécanique des actions de
contact d’un système fonctionnel.
LES – Les surfaces terminales : ST 1 et ST 2 (tou- – Les surfaces de liaison : SL 2.3 ; SL 3.4 ;
COMPOSANTS jours 2 surfaces terminales !). Chacune des SL 4.5 ; SL 5.1…
DE LA CHAÎNE
surfaces communes à une pièce d’un système Surface de contact entre deux pièces consti-
DE COTES
(suite) fonctionnel est à l’origine ou l’extrémité d’une tuant le système fonctionnel.
cote condition ; elles encadrent la cote condi-
Repère constitué par les 2 chiffres repères des
tion.
2 pièces en contact auxquelles elles se rappor-
Elles sont repérées par le chiffre repère encer- tent.
clé des pièces auxquelles elles se rapportent.
Exemple :
1 Le cadre 2 La porte
Surface de
1 2
A Liaison entre les
sous-ensembles 1 et 2
253
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 254
Éléments constitutifs 1 2 3 4
– La cote condition A.
– Les cotes définissant les dimen-
LA CHAÎNE sions des pièces et des sous-
DE COTES ensembles composant le sys-
tème : A1, A2, A3, A4…
A A2 A3 A4
A1
1 2
A1 A2
ST 1 ST 2
1 R 2
SL 1.4 SL 3.2
1 2
4 SL 4.3 3
CHAÎNE DE 4 3
COTES ET
CIRCUIT A4 4 3 A3
MÉCANIQUE
Diagramme d’analyse
1 4 4 3 3 2
A1 A4 A3 A2
1 2
Loi fondamentale
MÉTHODE
D’ÉLABORATION L’établissement d’une chaîne de cotes se traduit par la construction des vec-
D’UNE CHAÎNE teurs admettant pour somme vectorielle le vecteur condition.
DE COTES
254
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 255
Systèmes de représentation
■ REPÉRAGES NÉCESSAIRES 2 3 4
1
– Les composants du système.
– Le vecteur condition.
– Les surfaces terminales.
– Les surfaces de liaison.
1 2
A 2 3 3 4 4 1
■ DIAGRAMME D’ANALYSE
• Première phase
Dessiner les surfaces terminales liées à l’ori-
gine et à l’extrémité du vecteur condition res-
pectivement à l’origine et à l’extrémité d’un
vecteur de base dont le sens est dirigé vers la
droite.
1 2
• La surface terminale 1 appartient à l’origine
du vecteur condition ET à une surface fonc-
tionnelle de la pièce 1.
• La surface terminale 2 appartient à l’extrémité
du vecteur condition ET à une surface fonc-
tionnelle de la pièce 2.
MÉTHODE • Deuxième phase
D’ÉLABORATION
D’UNE CHAÎNE – Partant de la surface terminale 1 rechercher
DE COTES avec quelle autre pièce du système fonctionnel 1 4
(suite) la pièce 1 possède une surface de liaison. La
pièce 1 est en contact avec la pièce 4 : surface A1
1 2
de liaison « 1.4 ».
– Ainsi peut-on dessiner le vecteur de la cote
A1 sur le schéma du vecteur de base.
• Phases suivantes
On pratique le même raisonnement avec la
pièce 4 et ainsi de suite pour obtenir le dia- 1 4 4 3 3 2
gramme final.
A1 A4 A3 A2
Le diagramme vérifie bien que la surface termi- 1 2
nale 2 appartient à l’extrémité du vecteur
condition ET à une surface fonctionnelle de la
pièce 2.
255
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 256
• Relation fondamentale
La cote condition est égale à la somme vecto-
rielle des autres cotes composant la chaîne de A = A1 + A2 + An…
cotes (Relation de Chasles).
• Conséquence
La norme du vecteur condition est égale à la
somme des normes des vecteurs positifs Æ æÆ æÆ
A = Â An > 0 – Â An < 0
moins la somme des normes des vecteurs
négatifs.
Le sens positif est celui du vecteur condition.
A2 A1
2 1
2 1
Calcul de A :
A2 A
A1 A = A1 – A2
■ RELATION FONDAMENTALE
L’intervalle de tolérance de la cote condition est égal à la somme des intervalles de tolérance des
cotes composantes, ou maillons, constituant la chaîne de cotes.
256
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 257
Systèmes de représentation
6.4.20 COTATION TOLÉRANCÉE
Une pièce ne peut pas être réalisée de façon rigoureusement conforme aux dimensions préalablement
fixées par le concepteur. Afin qu’une dimension convienne à la fonction d’une pièce ou d’un produit, il faut
qu’elle soit astreinte à rester comprise entre deux limites admissibles compatibles avec le bon fonctionne-
ment du produit et les moyens de réalisation et de contrôle des pièces.
La différence entre ces deux limites constitue la tolérance.
■ CONVENTIONS ET DÉFINITIONS
Cote nominale Cn Exprime une dimension nominale
Cote maximale CM Exprime la limite maximale d’une cote tolérancée
Cote minimale Cm Exprime la limite minimale d’une cote tolérancée
Écart supérieur Es Différence algébrique entre la cote maximale et la cote nominale.
Es = CM – Cm (1)
Écart inférieur Ei Différence algébrique entre la cote minimale et la cote nominale.
Ei = Cm – Cn (2)
Intervalle IT Différence algébrique entre l’écart supérieur et l’écart inférieur
PRINCIPE
de tolérance IT = CM – Cm (3)
DU TOLÉRANCE-
MENT
Cote Maximale CM
Cote nominale Cn
Cote minimale Cm
Intervalle de tolérance IT
257
978271353446_238_258_MB 6/06/13 16:31 Page 258
CALCUL DE
L’INTERVALLE Cn A1 Cote nominale de la dimension de la pièce 1
DE TOLÉRANCE Cn A2 Cote nominale de la dimension de la pièce 2
A Cote condition : jeu de fonctionnement entre les pièces 1 et 2
A1 et A2 Cotes composantes de la chaîne de cotes
A1M Cote A1 maximum
A1m Cote A1 minimum
A2M Cote A2 maximum
A2m Cote A2 minimum
A1M
Cn A1
A1m
COMPOSITION
D’UNE CHAÎNE 1
DE COTES 2
A2m
Cn A2 A
A2M
A1M A1m
RELATIONS 1 2 1 2
FONDAMEN-
TALES
COTES MAXI
COTES MINI A2m AM A2M AM
258
978271353446_259_265_MB 6/06/13 16:32 Page 259
Systèmes de représentation
6.5 SIGNES USUELS D’ÉTABLISSEMENT DES BOIS
L’établissement des bois est une phase de fabrication qui consiste à repérer le parement et à situer les
pièces dans un ouvrage à l’aide de signes conventionnels usuels.
L’établissement des bois est une phase qui suit • Positionnement des pièces
le corroyage et précède le traçage : La position d’une pièce est choisie de façon à :
– éliminer les défauts dans les profilages et
Corroyage Æ Établissement des bois Æ Traçage
assemblages,
ÉTABLIS- – dissimuler les défauts dans les recouvre-
SEMENT • Choix du parement ments.
DES BOIS Le parement est la surface de référence pour • Remarque
tracer et usiner les pièces. L’établissement des bois doit être exécuté judi-
On choisit comme parement la plus belle face cieusement afin d’exploiter les qualités esthé-
de la pièce et si cela est possible le côté cœur tiques du bois en minimisant ses défauts et de
de la pièce. donner à l’ouvrage plus de valeur.
bas
■ PORTE ■ PANNEAUX
ET SÉRIE DE PANNEAUX
Montants intermédiaires
Montants de rives
G D
EXEMPLES
D’ÉTABLIS-
SEMENTS
DES BOIS
G D
Traverses
259
978271353446_259_265_MB 6/06/13 16:32 Page 260
Tracés
■ PORTES DE PLACARD ■ EMBOÎTURES
G G D D
G D
EXEMPLES
D’ÉTABLISSE- ■ TIROIR ■ CHÂSSIS CIRCULAIRE
MENTS DES
BOIS
(suite)
6.6 TRACÉS
Les différents tracés permettent d’obtenir des indications précises dans la construction d’un ouvrage et faci-
litent la communication entre professionnels.
Section A-A
IMPOSTE
Éch:1/5
260
978271353446_259_265_MB 6/06/13 16:32 Page 261
Systèmes de représentation
■ DÉFINITION DU PLAN SUR RÈGLE ■ MÉTHODE DU TRACÉ
Le plan sur règle consiste à dessiner la consti- Sur un support mince (feuillet en peuplier), on
tution géométrique des ouvrages plans de dessine à l’échelle 1 une ou plusieurs coupes
faible épaisseur et à préciser la position de cer- horizontales et verticales avec certains rensei-
tains composants. gnements (quincaillerie, finition…).
1 Coupe AA
horizontale Modèle Ferrage
2 Coupe BB ou
verticale
A croquis coté
A
PLAN SUR
RÈGLE
B
Plan sur règle
Position du traceur
Éch:1
Section C
A
MISE AU PLAN
Section B
Section A
3
Traverses
Systèmes de représentation
6.7 LECTURE DE PLAN
MAISON À OSSATURE BOIS (EXEMPLE)
La vue en perspective permet
de visualiser les surfaces et
les volumes de la maison à
ossature bois.
Ici la maison est supposée se
trouver à l’intérieur du cube de
projection transparent.
PERSPECTIVE
DE LA MAISON Dans certains on peut définir à
À OSSATURE l’intérieur de la perspective
BOIS l’habitabilité.
PLAN DE
LOCALISATION
PLAN DE
SITUATION
263
978271353446_259_265_MB 6/06/13 16:32 Page 264
Lecture de plan
Pour exécuter les ouvrages, il
est nécessaire de réaliser des
plans précisant :
– les différents points de
niveaux,
– les cotes extérieures et les
cotes intérieures des compo-
COUPE DE LA
sants de l’ouvrage.
MAISON À
OSSATURE
BOIS
VUE DE
DESSUS EN
COUPE
(REZ-DE-
CHAUSSÉE ET
REZ-DE-JARDIN)
264
978271353446_259_265_MB 6/06/13 16:32 Page 265
Systèmes de représentation
FAÇADES
PIGNONS
Façade Nord
Façade Sud
265
978271353446_266_274_MB 6/06/13 16:33 Page 266
6.8.1 LE POINT
En géométrie descriptive, les plans de
projection sont perpendiculaires entre
CONVENTIONS eux :
DE REPRÉSEN- • l’un est horizontal (H) ;
TATION z
P
F 1er dièdre • l’autre est vertical (ou frontal) (F) ;
2e dièdre y H et F définissent quatre dièdres ou
Plan horizontal quadrants.
a’ A
•
Plan frontal • le plan de profil (P) est un troisième
•
H plan perpendiculaire aux deux autres.
Plan de profil h’
b f' h a
• f Un point de l’espace est défini complé-
Cote O tement par les caractéristiques :
• x’ x
Éloignement Point de référence • la cote (suivant direction z z’) :
B b’
• de l’espace y' 3e dièdre • l’éloignement (suivant direction x x’) ;
Abscisse
• 4e dièdre • l’abscisse (suivant direction y y’) ;
Ligne de terre • ligne de terre : intersection des plans
z'
• H et F (ancienne appellation « suivant y’
Projetantes y ») ;
• les projetantes : Aa’, Aa, Bb’, Bb.
1 2 3
z F z F z
Éloignement
ÉPURE a’ a’
A
Cote
D’UN POINT a’
y
Cote
Cote
y
a H O
h h
Éloignement
Ligne
Éloignement
isse y’ y
de rappel A bsc
O O
Ligne de rappel
Abscisse
y' x
y’ a a
x
x Épure du point A
Pour que deux points d’une épure soient les projections horizontales et frontales d’un point de
l’espace, il faut et il suffit qu’ils soient situés sur la même ligne de rappel perpendiculaire à y’ y
(1) Voir Mémotech Dessin technique pour approfondir les concepts développés dans ce paragraphe.
266
978271353446_266_274_MB 6/06/13 16:33 Page 267
Systèmes de représentation
6.8.2 LA DROITE
F Épure Par deux points A et B passe une
b’ b’
droite. La projection orthogonale
a’ a’
B d’une droite (ici AB) consiste à :
A
F • projeter deux de ses points sur les
PROJECTION
D’UNE DROITE y’ a b
y
plans frontaux F (a’, b’) et horizon-
y' a b y taux H (a, b) ;
QUELCONQUE a H
b
a
H a • joindre leurs projections horizon-
tale et frontale ;
b b • tracer l’épure.
y’
a H r
a d
POSITIONS Théorème : pour que deux droites soient concourantes, il faut et il suffit :
RELATIVES DE
DEUX DROITES
– que leurs projections soient concourantes,
– que les points de concours de leurs projections soient situés sur la même ligne de rappel.
(Le point d’intersection des projections horizontales et frontales se trouve sur la même ligne de
rappel)
267
978271353446_266_274_MB 6/06/13 16:33 Page 268
Épure
a’
R
d’ b’
a’ A F
F B c’
b’ y y' y
d’ D H
c’ C b
ac
H d
PLAN y’ d ac b
PARALLÈLE À
UN PLAN DE
PROJECTION
• Plan horizontal
Le plan donne R est parallèle au plan horizontal de projection H.
Ce plan R n’a pas de trace horizontale. Toute figure contenue dans R se projette en vraie gran-
deur sur H. Tous les points de ce plan ont la même cote.
Épure
a’ d’ b’ c’
c’ C
b’ R
d’ B
F a’ D
A F
y
c y’ y
b
b H
d c
a a
H
y’ d
268
978271353446_266_274_MB 6/06/13 16:33 Page 269
Systèmes de représentation
6.8.5 VRAIES GRANDEURS DES FIGURES GÉOMÉTRIQUES
Les solides ou les figures n’occupent pas toujours une position remarquable par rapport aux plans princi-
paux de projection H, F ou P. Pour obtenir les vraies grandeurs, il est parfois nécessaire de rapporter les
données à de nouveaux plans de projection conduisant à des constructions simples.
Trois méthodes principales existent : le changement de plan, la rotation, le rabattement.
On choisira la plus performante pour la résolution du problème posé.
z d’ b’1
D
b’
a t c' B z y”
c’1
H
b H va d C
r
t c t
b’ s
Épure b
y’
a’
a’
a d’ Épure
y’ y b’
z Vraie grandeur AB
CHANGEMENT Q
c’
DE PLAN DE
a
PROJECTION b1 F
s t r v z
y’ a y
H
t v1
d
r1 d’1 a’1
b
b c
t1
c1
Le solide ou la figure de l’espace reste fixe H s1
et l’on fait évoluer la position des plans de b’1
t
projection.
Les plans évoluent successivement l’un
après l’autre tout en restant perpendicu- Les projections du polygone ABCD sur les
laires. plans H et F sont a, b, c, d et a’b’c’d’.
On souhaite tracer les nouvelles projections
a’1, b’1, c’1, d’1 sur le plan Q qui lui est paral-
On utilise un plan vertical auxiliaire R dont la lèle.
trace horizontale zt est parallèle à ab. AB est Comme dans la méthode adoptée précédem-
frontale dans le système zt. Les cotes a et b ment, il s’agit, après avoir mis en place un plan
restent inchangées. La droite se projette en vertical auxiliaire Q dont la trace horizontale est
vraie grandeur sur le nouveau plan frontal R zt, d’effectuer pour chacun des quatre som-
soit : ab vraie grandeur de AB. mets du quadrilatère, un report de leurs cotes.
269
Exemple : tréteau à 2 pentes
270
a1 : angle de corroyage des pieds
978271353446_266_274_MB
a3
a des pieds
b x
16:33
x
Page 270
a1
x V.G.
■ VRAIE GRANDEUR PAR CHANGEMENT DE PLAN HORIZONTAL
a2
c
978271353446_266_274_MB 6/06/13 16:33 Page 271
Systèmes de représentation
■ PRINCIPE ■ APPLICATION
Le principe consiste à rabattre sur l’un des Rabattement d’une figure contenue dans un
plans de projection le plan projetant AB. plan perpendiculaire à l’un des plans de pro-
jection.
t’ Dans le cas présent, la figure plane ABCD est
F V contenue dans un plan V perpendiculaire au
a’ plan de projection H.
A b’
La trace verticale hh’ sert d’axe de rotation.
a’b’c’d’ est l’image en vraie grandeur de la
B figure ABCD. Les cotes ne varient pas.
a b
y’ q y
a
b
a1 V.G. b1 t
b1
H
h’
a’ 90∞
b’1
b’
a b
y’ y b’
θ a
90∞
b a b
t y’ t’ y
b1 a
a1
a’a’1 = a
b t
b’b’1 = b
Cas 1 a’1b’1 = ab Cas 2
271
978271353446_266_274_MB 6/06/13 16:33 Page 272
x
a
b
a2
a1
x
a3
V.G.
x
272
978271353446_266_274_MB 6/06/13 16:33 Page 273
Systèmes de représentation
Elle consiste à faire tourner le segment de droite jusqu’à ce qu’il soit parallèle à l’un des plans de
projection (F ou H ou P).
Épures
F
a’ a’ Vraie grandeur AB a’ b’1
b’
b’1
A
b’ b’1 b’
o B1
a b a b
B y’ y y’ y
a b
y’ y a b1 a
a Vraie grandeur AB
ROTATION b1
b b b1
H b
Cas 1 Cas 2
x
x
a1
y V.G. x
a2
273
Exemple : tréteau à 2 pentes
274
a
b
a3
1 3
x
■ SYNTHÈSE
a
b
978271353446_266_274_MB
a3
x
a1
x V.G.
x
6/06/13
a1
y V.G. x
h
a2
c
16:33
a2
Géométrie descriptive ou géométrie dans l’espace
a1 : angle de corroyage
des pieds
c
Page 274
a2 : angle d’arasement
sur chants des pieds
a3 : angle d’arasement
sur faces des pieds
2 V.G.
3
4
a1
4 a3
1 23
4
V.G. : Vraie grandeur
a2
V.G. Echelle : Matière :
y x
Décisions du client :
Cahier des Charges critères techniques, commerciaux,
TEST 2 Fonctionnel (CdCF) économiques et juridiques
OUI Analyse de la Valeur
Le CdCF NON
doit-il être
modifié ?
Documents de recherche
Avant projet Dessins d’ensemble
DOSSIER Prototypes et essais
D'ÉTUDE
NON Le CdCF
est-il TEST 1
respecté ?
OUI
DOSSIER La définition
NON NON
DES du produit est-elle
MÉTHODES respectée ?
TEST 3
OUI
275
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 276
■ DOCUMENTS DE RECHERCHE
• Croquis
• Schémas
– L’épure (voir p. 260)
• Tracés d’atelier – Le plan sur règle (voir p. 261)
– La mise au plan (voir p. 261)
DOSSIER
■ DOCUMENTS D’EXPLOITATION
D’ÉTUDE
– Géométral (voir p. 226)
– Projections (voir p. 228)
– Perspectives (voir pp. 209, 210)
• Dessins d’ensemble – Coupes (voir p. 232)
– Sections (voir p. 231)
– Perspectives éclatées (voir p. 208)
– Dessin de définition (voir p. 207)
■ PLANS
• Dessins de fabrication ou « Dessins d’exécution » (voir p. 282)
• Dessins de définition des « Montages d’Usinage » (voir p. 359, 360, 473, 474)
276
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 277
Gamme d’usinage
■ 24 MOYENS ET ■ LES TEMPS DE FABRICATION
OUTILLAGES DE CONTRÔLE – 25 Tp : Temps de préparation
CONTENU
D’UNE GAMME
Noms, sigles, pictogrammes, ➛ F1 : Temps de réglage.
D’USINAGE schémas, références et caracté- – 26 Tc : Temps de coupe
(SUITE) ristiques des matériels et instru- ➛ F1 : Temps de fabrication.
ments de contrôle mis en œuvre. – 27 Tm : Temps de manipulation
➛ F1 : Temps de transit.
OBJET 2
ENSEMBLE 3
SOUS-ENSEMBLE 4
ÉLÉMENT N° 5 10
DÉSIGNATION
MATIÈRE 6
NOMBRE D'ÉLÉMENTS 7
15 19 24
11 16 20 25
12 17 21 26
13 14 18 22 23 27
MODÈLE
DE GRILLE
FORMAT A3
278
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 279
Chaque phase peut recouvrir des sous-phases qui elles-mêmes peuvent recouvrir des opérations,
mais elles peuvent aussi se superposer.
■ LA PHASE Exemple :
Ensemble des actions de production exécu- Profilage interne de cadres pour vitrages
tées sur un même poste de travail par les isolants
mêmes personnes en mettant en œuvre éven-
tuellement des réglages, des outils ou des
outillages différents avec ou sans démontage
2 4
de la pièce sur le support de pièce.
279
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 280
CONTRAT DE PHASE
CLIENT 1 ÉLÉMENT N°
OBJET 2 DÉSIGNATION 5
ENSEMBLE 3 MATIÈRE 6
PHASE N° 8 DÉSIGNATION 9
MACHINE-OUTIL 10
11 12 13 18 23
14 19
15 20
16 21
17 22
MODÈLE
DE GRILLE
FORMAT A4 CROQUIS DE PHASE
24
281
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 282
Contrat de phase
C
D
A
4 40 +– 0,2
2 x 45∞
4
10 – 0,3
0
0,1
rab
0,4
(260)
3
pon
+0,3
0
0,1 B
0,1 A
180
240
DESSIN DE
A
FABRICATION
0,1
DE L’ÉLÉMENT
TRAITÉ DANS
– 0,3
L’EXEMPLE DU
0
CONTRAT DE
10
+ 0,3
PHASE 2
–
12
+ 0,3 0
– – 0,2
12 10
– 0,3
+0
30
0,1 A
+ 0,2
10 0
+ 0,3
10 0
A
Dessiné ÉCHELLE
par : TABOURET COFFRE
le :
Vérifié
par :
le : A4 T3 / 7 00
D C B A
282
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 283
CONTRAT DE PHASE
CROQUIS DE PHASE
EXEMPLE DE z
z
CONTRAT DE
PHASE
y 0
6' 4 5 SC
OP. 411
y Cm 10 0– 0,3
1 2 3 Cr 9,9
Cm 10 0– 0,2
Cm 12 –+ 0,3
Ca 255
Cr 12,1
Cr 9,9
6' 4 5
OP. 412
1 2 3 TE
Réglages 4 5 SC
S / ph. 42
6
dito Plan de jauge
réglages 1 2 3
S / ph. 41 Dérasement = 0
Ca 240+ 0,3
0
Butée 6 escamotable Cr 240,2
283
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 284
■ COTE MACHINE “ Cm ”
Cote mesurable entre une surface fonctionnelle Cm 1
de l’usinage et la surface de la pièce liée au
référentiel de la machine. Elle est obtenue par
un réglage sur la machine outil, du référentiel
Cm2
par rapport à l’outil ou de l’outil par rapport au
référentiel. 4-5
3 1-2
Le référentiel de mise en position de la pièce Cm1 : cote machine 1
est représenté par les symboles normalisés Cm2 : cote machine 2
numérotés de 1 à 6 (NF E 01-013).
■ COTE OUTIL “ Co ”
Cm 1
La cote outil correspond à la distance entre
deux surfaces fonctionnelles d’un usinage
généré par les arêtes tranchantes d’un outil ou
Co
de deux outils associés.
4-5
3 1-2
DIFFÉRENTES
– Exemple d’un seul outil :
COTES DE Fraise à rainer : Co = largeur de la rainure.
FABRICATION
Co
■ COTE APPAREILLAGE “ Ca ”
Cote de fabrication obtenue sur la pièce grâce
Exemple : montage de perçage
à un appareillage auxiliaire de la machine tel
que règle avec butées, dispositif de copiage ou
de guidage, montage d’usinage, gabarit de z
perçage…
– Distance entre deux butées : Ca1 Ca2
Butées d’entrée et de sortie pour exécuter un
profilage arrêté.
– Distance entre une butée et l’outil :
Butées de réglage des longueurs d’arasements x
0
sur une tenonneuse.
– Distance entre une butée et les axes des
canons de perçage sur un montage d’usinage
(Montage de perçage).
284
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 285
IT
Cr = Cmmaxi - ææ Cr = 10,7
3
Les cotes machine, cotes outil et cotes appareillage portées sur le dessin de fabrication peuvent
être de type direct ou transféré.
■ COTE DIRECTE
Une cote est dite directe lorsque la cote de
fabrication est encadrée par les mêmes sur-
faces fonctionnelles de la pièce que la cote du
dessin de définition établi par le Bureau d’É-
tude (B.E.).
Les valeurs nominales de la cote de fabrication
et de la cote de définition sont alors identiques,
mais le bureau des méthodes (B.M.) peut être
Cote bureau d'étude : X +– e1
amené à modifier l’intervalle de tolérance (IT)
de la cote de définition pour satisfaire à
d’autres conditions. Cote de fabrication : X +– e2
Exemple : Transfert
Usinage d’une feuillure à verre. Dessin de fabrication de cote
A1
A2
285
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 286
286
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 287
■ SCT ■ SCD
Cm1
;; Ca1
;;
SCIES 4.5 4.5
CIRCULAIRES 6
1 2.3
1 2.3
■ DE ■ DEV
Cm1
1 2.3 1 2.3
■ RA ■ RAV
Cm1
RABOTEUSES
Cm1
1 2.3 1 2.3
Cm2
■ MOM ■ MOC
Co1
6
Cm1
Cm1
1 2.3
Ca1 Ca2 1 2.3
Ca1 Ca2
MORTAISEUSES
■ MOV ■ MOPN
Co1 Co1
Cm1
6 6
Cp7
287
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 288
Symboles d’usinage
■ TEO ■ TEF
Ca1 Ca1
Cm2
Co1
6 6
Cm1
Cm1
1 2.3 1 2.3
TENONNEUSES
■ TED ■ TECN
Cm1 Cp1
Cp3
Co1
Co2
6
Cp2
Cm2
Cm3
1 2.3 1 2.3
■ TOV ■ TOI
Cm2
Cm2
Cm1 4.5
Cm1
TOUPIES 4.5
α : Cm3
1 2.3 1 2.3
■ PE ■ PEM
Cm1
Cm3
PERCEUSES 6 6
1 2.3 1 2.3
Ca1 Ca1 Cm1 Cm2
■ DFT ■ DFCN
CP / X, Y, Z Z
Cm n…
X 0 Y
Cm1
Cm2
DÉFONCEUSES
;; ;;
;; ;;
6
4 5
1 2.3 1 2.3
288
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 289
Cm1
Cm1
PONCEUSES
1 2.3
1 2.3
■ CDSV ■ CDCN
Y
CADREUSES 6 6
Cm2
CP / X, Y, Z
Cm1
4 5 4 5
■ Q4M
• Représentation symbolique conventionnelle d’une moulurière
Arbre
supérieur Toupie
(Dessus) droite Entrée
6 4 2
5 3 1
Conseil pratique :
Pour faciliter le décodage des schémas,
il est judicieux d’affecter à chaque porte outil
et à chaque outil correspondant, une couleur
3 2
différente.
1 et 5
289
978271353446_275_290_MB 6/06/13 16:34 Page 290
■ NORME NF E 04-013
4.5 4 5
1.2
;; ;; ;; 6
;; ;; ;;
1 2
3
;;
;; 3
Profil
;;
Projection
– Appui fixe :
;;
;;
SYMBOLES DES
– Centrage fixe :
;;
APPUIS ET DES – Système à serrage :
SERRAGES DE
PIÈCES
3. Symbolisation de la nature de la surface de contact de la pièce :
290
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 291
8 SCHÉMATISATION
8.1 SCHÉMATISATION DES MÉCANISMES
On appelle schéma, un dessin, un tracé figurant les éléments essentiels d'un objet, d'un ensemble com-
plexe, d'un phénomène, d'un processus, et destiné à faire comprendre sa conformation et/ou son fonc-
tionnement.
REPRÉSENTATION
FIGURATIVE F
F
A B
SECTION A-A SECTION B-B
Sf.1 DESSIN INDUSTRIEL
(VUE SUIVANT F)
B
CHEMINEMENT
A Sf.2
VERS LA SCHÉ-
MATISATION
1 2
SCHÉMATISATION
1 2
SYNTHÈSE SYNTHÈSE
• Schématisation du palier
– Isoler les surfaces fonctionnelles Sf.1 et Sf.2 Sf.1
– Solidariser ces surfaces fonctionnelles par un élément de liaison e.1 e.1 Sf.2
• Schématisation de l'axe
– L'axe est une barre, représentation simplificatrice de face : 1 trait
– La section de l'axe est circulaire, représentation simplificatrice de profil : 1 point
291
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 292
Degrés de liberté
SYMBOLES GRAPHIQUES
Relatifs
Nom
Translation
de la liaison Rotation
PROJECTIONS ORTHOGONALES PERSPECTIVES EXEMPLES
Liaison Charnière
pivot * 1 0 1 Penture anglaise
Axe de poulie
Liaison F P Vis-écrou
hélicoïdale * 1 1 2 Tire-bouchon
* *
conjugués
Liaison * Cardan
sphérique
à doigt * 2 0 2
F : face P : profil
Seuls les appellations et les symboles graphiques * ont été retenus par la NF EN 150 3952-1.
292
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 293
Schématisation
8.1.3 CONVENTION DE REPRÉSENTATION DES ORGANES D'UN MÉCANISME
La schématisation d’un mécanisme implique la formulation d’une règle (relation d’équivalence)
permettant de condenser la réalité.
Dans le schéma, les dimensions et les formes d'un objet technique ne sont pas fidèlement
respectées, seules subsistent les fonctions principales des organes constitutifs du mécanisme
étudié.
■ SCHÉMATISATION D'UNE PRESSE ■ SCHÉMATISATION D'UN SERRE-JOINT
À VIS DORMANT
4 5
3
2
1 1 2 3 4 5 6 7
EXEMPLES 6
7
1 2 3 4 5 (voir détail)
(1) (2)
(2)
293
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 294
f Table : S R 1 Surfaces
ANALYSE
DU CIRCUIT
g Guide : S R 2 8 de référence P O.C.
Butée : S R 3
MÉCANIQUE
7 Transmission Porte
Dispositifs Guidage des 1
6 4 directe outil Transmission
de réglage mouvements
Dispositifs indirecte
de sécurité
Courroies
c Carcasse Moteur
5 Bâti 3 2 Organes de Engrenages
d Poignées éléctrique transmission
Frictions
e Interrupteur
a Inducteur = Stator Marche
2 États
voir p. 501 b Induit = Rotor Arrêt
c c
a 5
5 d
3 d
RÉALISATION b e
DU SCHÉMA e
a
1 6 3
b 6
O.C. 7 1 7
g O.C. f
8 8
f P g
P
Pour faciliter le décodage du schéma d'un système, l'expliciter judicieusement par divers
compléments d'information :
– Des indications ou explications écrites concises.
– Le repérage alphanumérique des différents éléments constitutifs renvoyant à des nomen-
clatures.
EXPLICITATION
DU SCHÉMA
– Des représentations figuratives, de détails, en perspective.
– Des esquisses à l'échelle donnant une idée de la forme réelle de l'objet technique schématisé.
– Des couleurs différentes affectées aux divers éléments ou sous-ensembles composant
le mécanisme.
– Des schémas perspectifs simplifiés de l'ensemble.
– Des schémas perspectifs grossis de détails.
294
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:55 Page 295
Schématisation
8.2.2 REPRÉSENTATION D’UNE MACHINE-OUTIL : SCIE RADIALE
Nom : Scie radiale N° : SC 02 Fiche Machine
Vue du dessus
Y 7
Sens de l’avance
pour l’usinage
8
Z O
X
1
3
Sens de rotation
P de l’outil de coupe
5
Organes Support
Maintien Accessoires
Porte-Outil de pièce
en position Entraînement
Caractéristiques et guides
Courses :
sur X ______ 740 mm Manuel Manuel
sur Y ______ 320 mm
sur Z ______
Vitesses 3 800 tr/min Manuel
Capacité 150 mm
d’usinage
Dimensions 1 200 x 800
Matières Contre-plaqué
Bois massif
295
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 296
REPRÉSENTA-
TION
FIGURATIVE
Nota : Pour faciliter la lecture, les éléments de protection ne figurent pas sur le dessin.
Sens de l’avance
7 pour l’usinage
SCHÉMA 8
PERSPECTIF
1
3
O.C.
Sens de rotation
P de l’outil de coupe
5
296
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 297
Schématisation
■ CONDITION DU « CIRCUIT MÉCANIQUE »
Soit « » la relation qui existe entre l’outil de coupe « O.C. » et la pièce « P. » pour effectuer un
usinage spécifique.
F.G.
OC P.
1 Porte-outil Supports Table (SR1)
Dispositifs 8 de pièces Guide (SR2)
de 4 et guides
Butée (SR3)
sécurité
Transmission Transmission
indirecte directe Dispositifs
6 de
réglages
ORGANISATION Organes
DES ÉLÉMENTS de Bloc moteur
2 3 5 Bâti
CONSTITUTIFS transmission électrique
DES MACHINES- Guidages
OUTILS 7 des
Courroie Inducteur
Engrenages (Stator) mouvements
Friction Induit
(Rotor)
■ SYNTHÈSE
• Le diagramme du circuit mécanique met en évidence la chaîne continue des organes principaux
d’une machine-outil qui participent à la réalisation de sa fonction globale.
• Le circuit mécanique est un outil pédagogique synoptique qui permet aux élèves de concep-
tualiser le fonctionnement d’une machine-outil.
297
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 298
298
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:57 Page 299
Schématisation
EXEMPLE : FICHE MACHINE D'UNE SCIE À RUBAN
Organes constitutifs :
4
O.C. - Outil de Coupe
1
1 - Porte-outil
2 - Transmission indirecte 4
3 - Bloc moteur
4 - Dispositifs de sécurité
5 - Bâti O.C.
6 - Dispositifs de réglage 5
6 8
7 - Guidage des mouvements
8 - Surfaces de référence
1
4
Organes Support
Maintien Accessoires
Porte-Outil de pièce
en position Entraînement
Caractéristiques et guides
299
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 300
Schéma :
Repère Réglage volant
Tridirectionnel supérieur
Y Vue de profil
V olant inférieur
BÂTI
Moteur – Table O X
7 7
Vue de face
Z (Axe des volants)
O.C. 7 6
8 1
5
3
5 8 BÂTI
2
Guidages de
l’Outil de Coupe
1 « La lame ruban »
BÂTI Vue de face
Organes Support
Maintien Accessoires
Porte-Outil de pièce
Caractéristiques en position Entraînement
et guides
300
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 301
Schématisation
Repère
tridirectionnel
4
3
Situation 1
finale 4
3
2
EXEMPLE :
1
FICHE MACHINE
D'UNE TENON-
NEUSE
À DÉROULEURS Fonction
complémentaire
Matière d’œuvre :
Fonction situation initiale
globale
de la tenonneuse
sur X
Courses
sur Y
sur Z
Vitesses
Capacités
Dimensions
301
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 302
• Elle ne donne qu’une idée générale des formes extérieures de la machine : c’est une silhouet-
te…
• Certains composants ne peuvent pas être représentés (moteur, transmission, réglages des
mobiles…).
• Du fait de la difficulté d’analyser les mouvements, le repère tridirectionnel n’est pas efficace.
• Les carters et dispositifs de sécurité sont largement représentés. Certes ils préservent l’opéra-
teur des accidents corporels, mais ils ne participent pas à la réalisation de la « fonction globale »
de la machine.
• Les mouvements relatifs des mobiles peuvent être reconnus avec les liaisons usuelles des
mécanismes.
• Le repère tridirectionnel est parfaitement opérationnel pour désigner les mouvements relatifs des
mobiles, translations et rotations, par rapport aux axes orthonormés OX, OY, OZ.
• Les dispositifs de sécurité n’apparaissent pas sur le schéma dans le cas de cette machine-outil
(A03, p. 299) : ils seront observés concrètement sur la machine avec les « fiches d’observation ».
• Le schéma est une entrée didactique progressive pour accéder au raisonnement systémique.
302
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:58 Page 303
Schématisation
EXEMPLE : FICHE MACHINE D'UNE MORTAISEUSE À MÈCHE
Schéma :
Vue de profil Vue de face
3 8 3
1a 1b
7 6 7
5 5
Organes Support
Maintien Accessoires
Porte-Outil de pièce
en position Entraînement
Caractéristiques et guides
Courses :
sur X ______
sur Y ______
sur Z ______
Vitesses
Capacité
d’usinage
Dimensions
Matières
303
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 304
Régulation
2 1 8
Commande
5 ouvrage
6
7
Groupe hydraulique
v : vérin simple effet : repère 8
Régulation
2 Commande
• Remarque :
LES COMPO- Pour équiper le système
SANTS avec des vérins
HYDRAULIQUES double-effet, voir : 3
– V.D.E. repère 9
– Distributeur 4/3 repère 10
4 M
7 Groupe hydraulique
304
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 305
Schématisation
NON
Dispositif de régulation comprenant :
1
– 1 Un « étrangleur », organe réglable provoquant le
Limiteur de débit laminage de l'huile et créant une perte de charge. 2 1
unidirectionnel
– 2 Un clapet d'antiretour monté en parallèle ne ren-
dant efficace le freinage de l'huile que dans un sens.
OUI
Utilisation
5 Groupe permettant la mise sous pression de l'huile.
Pompe à huile et Dans le symbole de la pompe, le triangle noir indique M
305
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 306
Canalisations
Ils comprennent toutes les canalisations et tuyauteries
de transport de l’huile entre les différents organes du
circuit hydraulique.
Les organes Les piquages sur une canalisation principale sont sym-
de liaison bolisés par un point sur l’intersection des dérivations Dérivations
ou montages en parallèle.
Éviter les piquages en croix qui pourraient être confon-
dus avec les canalisations qui se croisent simplement
sans avoir de communication entre elles. Mauvais Bon
Piquages
306
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 307
Schématisation
8.3. ÉTUDE GÉNÉRALE DES MACHINES-OUTILS – DÉMYSTIFICATION
■ DIAGRAMME DES ANALOGIES ENTRE TOUS LES ORGANES DE TOUTES LES MACHINES-OUTILS
OC
Organes de transmission 1 P Support de pièce et guides
(transmission indirecte) (surfaces de référence)
2 8
Matière d’œuvre Matière d’œuvre
MACHINES-OUTILS
Situation initiale Situation finale
3 7
Moteur Guidage des
(électrique) 4 6 mouvements
5
Les organes constitutifs des machines-outils sont tous analogues dans leur « fonction globale ».
4 Dispositifs de sécurité Protéger l’utilisateur de tout contact avec les organes en mouvement
307
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 308
1 Porte-outil
Volants ∅ 700 4 lames Dérouleurs
Organes de
2 Vu
transmission Courroies
Moteur
3
(électrique)
Dispositifs de
4
sécurité Carters Anti-retour
5 Bâti
Fonte coulée Mécano soudé
Dispositifs de
6
réglage
Support de
8
pièces et guides Table 600 Chariot
■ CONCLUSION
Les organes constitutifs de toutes les machines-outils conventionnelles sont tous analogues dans leur « fonction
globale ».
308
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 309
Schématisation
8.3.2 LES « FONCTIONS GLOBALES » DES MACHINES-OUTILS À BOIS
■ ANALYSE DE LA TRANSFORMATION DE LA « MATIÈRE D’ŒUVRE »
SORTIE
Organe effecteur
O.C. S.f.
Exemple :
Scie circulaire
ENTRÉE M.O.
S.i
LA « FONCTION
GLOBALE » ORGANE
GÉNÉRALE
Entrée de la machine-outil Sortie de la machine-outil
EFFECTEUR
D’UNE
MACHINE-OUTIL
O.C
À BOIS
S.i. S.f.
Sciures
(copeaux)
MATIÈRE INITIALE F.G . MATIÈRE FINALE
309
978271353446_291_310_MB 6/06/13 16:35 Page 310
S.i. S.f.
FG
L0 L1 L2
e = épaisseur du trait de scie e
■ DÉGAUCHISSEUSE SIMPLE
S.i. FG S.f.
ei maxi ei mini ef = Constante
DIAGRAMMES
DE
SR1 e finale < e initiale mini SR1
FORMULATION
DE LA F.G.
DES M.O. ■ MORTAISEUSES À MÈCHE, À CHAÎNE, À COUTEAUX
TRADITION-
NELLES
SIMPLES
S.i. P S.f.
SR3
FG larg.
SR2 SR3
SR1 d joue
S.i. S.f. L
SR3 FG
épai.
SR2 larg.
SR1 Cote d’arasement joue
S.i. S.f.
SR2 Profil P0
FG Profil P1
310
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 311
9 GESTION DE PRODUCTION
9.1 CODIFICATION
Tout produit, article, ensemble, sous-ensemble, pièce, composant, doit posséder un numéro de code et
un seul, indépendant ou dépendant, selon la stratégie, de sa place dans l'arborescence du produit fini
(nomenclature par niveaux).
• Codification « significative »
3 5 2 6 7 H
L'information repère de l'article porte
une signification directe ou indirecte.
– Avantage : mnémonique, transpa-
rente, facile à utiliser et à exploiter. Zone numérique Clé
séquentielle de
– Inconvénients : code long, discon- contrôle
tinu, limité dans l'extension.
DEUX TYPES DE
CODIFICATION
• Codification « aveugle »
L'information repère de l'article n'a
pas de signification. CLASSIFICATION
1 4 3 3 0 1 7 1 0 2 4 5 0 2 2
• Zones de type « hiérarchiques »
DEUX Groupe, famille, classe…
STRUCTURES
G F C M C F D
DE ZONES • Zones de type « Attributs » R A L a o o i
Matière, couleur, forme, dimensions… O M A t u r m
U I S i l m e
P L S è e e n
E L E r u s
Les chiffres de 0 à 9. E e r i
o
DEUX FAMILLES
Les lettres de A à Z. n
DE SIGNES DE Zone de type s
REPRÉSENTATIO • Remarque : hiérarchique
N GRAPHIQUE La combinaison des deux est pos-
Zone de type
sible attribut
(codification alphanumérique).
311
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 312
Codification
■ MODE SÉQUENTIEL
Chaque article est codé au fur et à mesure des
besoins par la lettre ou le chiffre suivant.
■ MODE MNÉMONIQUE
Groupes de lettres ou de chiffres évoquant très
rapidement un mot ou un message.
■ MODE JUXTAPOSÉ
Semblable au séquentiel mais chaque partie
est indépendante et peut être triée automati-
quement.
■ MODE HIÉRARCHISÉ
Sous forme de nomenclature par niveaux per-
met l'accès aux différentes parties composant
un produit ou un article.
312
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 313
Gestion de production
9.1.2 CONTRÔLE DE L'EXACTITUDE DES CODES
Le code correct à saisir est : Le code saisi par erreur est :
36 285 P 36 825 P
14 correspond à P 2 correspond à B
CLÉ DE
CONTRÔLE
ALPHABÉTIQUE Le code est juste. L'ordinateur signale l'erreur.
« MODULO 23 »
0 Z 5 E 10 K 15 Q 20 W
1 A 7 G 12 M 17 S 22 Y
3 C 8 H 13 N 18 T
4 D 9 J 14 P 19 U
34 972 6 34 792 6
Calcul Calcul
3 ¥ 1 = 3 3 ¥ 1 = 3
CLÉ DE
CONTRÔLE 4 ¥ 2 = 8 4 ¥ 2 = 8
NUMÉRIQUE 9 ¥ 3 = 27 7 ¥ 3 = 21
« MODULO 10 »
7 ¥ 4 = 28 9 ¥ 4 = 36
2 ¥ 5 = 10 2 ¥ 5 = 10
Total = 76 Total = 78
313
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 314
Codification
9.1.3 EXEMPLE DE CODIFICATION DANS UN LYCÉE PROFESSIONNEL
■ 9 CARACTÈRES
■ 9 CARACTÈRES
REPÈRE Épaisseur
■ 8 CARACTÈRES
■ 11 CARACTÈRES
SOUS-CLASSE N° Sous-ensemble
REPÈRE N° Élément
314
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 315
■ LES NIVEAUX
• L'indice de niveau • Règle du plus bas niveau
Le niveau zéro est celui du produit fini. C'est le Un même article peut apparaître dans plusieurs
plus haut niveau de la nomenclature. niveaux d'une même nomenclature.
À chaque décomposition d'un article, le niveau Toutes les situations différentes de cet article
d'indice « n » passe à un niveau d'indice « n+1 ». seront positionnées dans le niveau où il apparaît
Le dernier niveau avec le plus grand indice sera le en premier, c'est-à-dire le niveau le plus bas.
niveau le plus bas de la nomenclature.
Le nombre de niveaux nécessaires à la décompo-
sition d'un produit est un indicateur du degré de
complexité de sa gestion de production.
■ LES ARTICLES
• Article parent ou article composé • L'article fictif
Tout article ayant une nomenclature descendante Pour des commodités de gestion, on peut être
DESCRIPTEURS est un article parent. amené à créer des articles virtuels :
GRAPHIQUES Tout article parent peut être lui-même le compo- – Article représentant une étape de regroupement
sant d'un autre article. d'éléments, sans identifier un composant réel.
On peut ainsi reconstituer tous les niveaux d'une
– Si un ensemble de pièces est utilisé un grand
nomenclature du niveau le plus haut (Produit fini)
nombre de fois dans les nomenclatures, il est
jusqu'au niveau le plus bas (Matières premières).
intéressant de les regrouper sous un même article
• Article composant fictif qui remplacera par un lien unique, les liens
Tout article ayant une nomenclature ascendante entre chaque élément de l'ensemble et l'article
est un composant. parent.
■ LES LIENS
C'est la liaison entre deux articles se trouvant dans deux niveaux différents indiquant une étape dans le
processus de production.
Un lien (étape) induit un décalage dans la production :
– Temporel : délai d'obtention, transfert, stockage… – Unité de mesure des matériaux et/ou des
– Changement d'état de la matière et/ou des articles : surfaces, volumes, longueurs,
articles : transformation, usinage, assemblage… nombre…
315
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 316
■ DEUXIÈME SOLUTION
ARBORES-
CENCE
NIVEAU 1
Sous-ensemble Sous-ensemble
SOUS-
ENSEMBLE
NIVEAU 2
SOUS- Sous-ensemble
ENSEMBLE
NIVEAU 3
COMPOSANTS Pièce Pièce Pièce Pièce
TRAVAILLÉS
NIVEAU 4
MATIÈRES M M M M
PIÈCES
ACHETÉES P.A. P.A. P.A.
316
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 317
Gestion de production
NOMENCLATURE DE NIVEAUX
NIVEAU 0
ÉLÉMENTS DE CUISINE
NIVEAU 1
NIVEAU 2
NIVEAU 3 Panneau
NIVEAU 4 Panneau
NIVEAU 5 Panneau
NIVEAU 6
NIVEAU 7 Planche
ANALYSE
NOMENCLATURE PAR NIVEAUX
Articles Articles Codifications
Niveaux
travaillés achetés des articles
N. 0 N. 1 N. 2 N. 3 N. 4 N.5
Montants Chêne massif
Traverses Chêne massif
Cuisine Portes Panneaux Élé. de pan. Chêne massif
Élément Colle
haut Portes Tourillons
vernies
Module Chevi. bois
80/65/35
Corps Colle
Modèle : + portes
Lavandou Vernis
Tourillons
Colle
Charnières
Vis
Boutons
Étagère Étagère Pp. Me. Ch.
Chant Chêne
Taquets
Légende :
– Pp. Me. Ch. : Panneau de particule mélaminés chêne. – Pf. Me. Bl. : Panneau de fibres mélaminé blanc.
317
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 318
BUT Déterminer les opérations (tâches) successives ordonnées pour fabriquer un produit, un sous-
DU PLANNING ensemble ou un élément du produit.
DES PHASES
Usinage de 50 tasseaux de section 35/28 profilés d'une feuillure continue 15 ¥ 15, à partir de
PROBLÈME-
EXEMPLE bruts délignés à une section de 43/36.
Moyens : dégauchisseuse, raboteuse, toupie.
■ INVENTAIRE DES OPÉRATIONS
Répertorier toutes les opérations nécessaires à la réalisation d'un élément (tasseau) en tenant
compte des divers documents et contraintes matérielles de fabrication.
– Cahier des charges – Devis descriptifs…
– Dossier technique : Plans de définition, de fabrication…
– Parcs machines – Outils – Outillages…
– Importance de la fabrication : grande, moyenne, petite série…
■ PROBLÈME-EXEMPLE
3 1 Profilage : « Feuillure »
Pour réaliser un usinage, il faut que les usinages constituant ses référentiels
et antécédents de toutes natures soient effectués,
ces conditions représentent les antériorités.
■ ANTÉRIORITÉS GÉOMÉTRIQUES
– Pour faire 1 il faut que 2 et 4 soient réalisés.
– 2 et 4 sont des antériorités géométriques pour l'usinage 1.
■ ANTÉRIORITÉS TECHNOLOGIQUES
– Cependant l'usinage 5 (Rabotage « Tirer de largeur ») dont l'antériorité est 4 (Dressage
d'un chant) poserait des problèmes de stabilité si 1 (Profilage) était réalisé.
– D'autre part, si l'on respecte l'itinéraire de l'implantation d'un circuit d'usinage classique, il est
logique de raboter avant de profiler.
En conclusion :
– Pour faire 1, outre 2 et 4 il faut réaliser 3 et 5.
– 3 et 5 sont des antériorités technologiques pour l'usinage 1.
318
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 319
Gestion de production
■ ANTÉRIORITÉS ÉCONOMIQUES
PROCESSUS Les deux démarches précédentes peuvent mettre en évidence plusieurs solutions satisfaisantes,
D'ÉLABORA-
le choix peut alors être fondé sur des critères économiques : quelle est la solution la moins chère ?
TION D'UN
PLANNING DES
PHASES
■ SYNTHÈSE
(SUITE) Ce raisonnement est tenu pour chaque usinage nécessaire à la réalisation d'un élément rentrant
dans la construction d'un ouvrage, et permet d'établir la liste des antériorités.
On donne :
Croquis de la traverse du piétement d'une table rustique en chêne.
4 2 10 12
5 8 7 13 1 11 3 9 6
On demande :
D'établir le planning des phases par la méthode des antériorités pour la fabrication de ces
traverses pour une série de 100 tables.
Inventaire des opérations
Repère des
Désignation des usinages
usinages
1 Ponçage du premier plat
2 Ponçage du deuxième plat
3 Ponçage du premier chant
4 Ponçage du deuxième chant
EXEMPLE 5 Tronçonnage de la première extrémité
D’APPLICATION : 6 Tronçonnage de la deuxième extrémité
ÉLABORATION 7 Mortaisage
D'UN PLANNING 8 Tenonnage de la première extrémité
DES PHASES 9 Tenonnage de la deuxième extrémité
10 Dégauchissage d'un plat
11 Rabotage : tirer d'épaisseur
12 Dégauchissage : dresser un chant
13 Rabotage : tirer de largeur
319
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 320
1 X X X X X X X X X 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
2 X X X X X X X X X 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
POUR FAIRE :
3 X X X X X X X X X 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
EXEMPLE 4 X X X X X X X X X 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
D’APPLICATION : 5 X X X X 4 3 2 1 0
ÉLABORATION
6 X X X X X 5 4 3 2 1 0
D'UN PLANNING
DES PHASES 7 X X X X X X X X 8 7 6 5 4 3 2 1 0
(SUITE) 8 X X X X X X 6 5 4 3 2 1 0
9 X X X X X X X 7 6 5 4 3 2 1 0
10 X 0
11 X X X 3 2 1 0
12 X 1 0
13 X X 2 1 0
10 12 13 11 5 6 8 9 7 1
Phases correspondantes 2
aux niveaux d'usinage : 3
4
Outre le planning des phases d'usinage, la méthode P.E.R.T. peut s'appliquer à tout problème
d'ordonnancement chronologique tel que :
– Montage et démontage de sous-ensembles ou ensembles.
– Planning d'intervention des corps de métiers dans les domaines de la construction :
• de la préfabrication de panneaux de construction,
• de la construction de maisons ou bâtiments à ossature bois,
• de la fabrication de grandes charpentes…
320
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 321
Gestion de production
■ BUT, OBJECTIF, DE LA DÉCOMPOSITION D’UN OUVRAGE
La décomposition d’un « tout complexe » (ouvrage ou ensemble) en « parties » (sous-ensembles
et/ou éléments) a pour vertu la simplification des processus de préparation et du suivi du travail.
La « décomposition d’un ouvrage » est l’antériorité à l’élaboration d’un « planning des phases »
ou d’un « processus de fabrication » (trois documents pédagogiques permettant de gérer une
fabrication).
La « perspective éclatée » est le document graphique privilégié pour élaborer l’arbre synoptique
de la « décomposition d’un ouvrage ».
321
322
Sous
ensembles Éléments Opérations
Planning des phases
978271353446_311_328_MB
1.1 DEB TRO DEL DEG RAB TRA TEN PRO COL
Huisserie 1.2
DEB TRO DEL DEG RAB TRA TEN PRO ENT COL ASS PON FER PON MIT VER
6/06/13
1.3
17:00
2.4 DEB TRO DEL DEG R AB TRA TEN CMU PRO Huisserie
(x)
2.5 1
Cadre DEB TRO DEL DEG RAB TRA MOR PRO ASS DEM COL
2.6
Page 322
Porte (x)
ASS POS
2.7
DEB TRO DEL DEG RAB TRA TEN PRO 2
2.8
PORTE
■ PLANNING DES PHASES – PORTE INTÉRIEURE (voir page 235)
Porte
2.9 DEB TRO DEL DEG RAB PRO COL ASS PRE TRO DEL CMU PON PRO ASS
(x)
Panneaux 2.10 DEB TRO DEL DEG RAB TRO PRO PON
2.11 DEB TRO DEL DEG RAB PRO COL ASS PRE TRO DEL PON PRO
Gestion de production
9.4 ORDONNANCEMENT
L'ordonnancement d'une production est défini par le processus de déclenchement et de contrôle de
l'avancement d'une fabrication ou d'un chantier à travers les différentes phases d'exécution depuis sa mise
en œuvre jusqu'à sa livraison ou sa mise à disposition chez le client.
C'est le planning des phases, jalonné par des temps d'exécution, permettant la gestion d'atelier ou de
chantier.
■ ENTREPRISES CONCERNÉES
Industries et entreprises qui fabriquent des produits de grande importance sur commande et
à l'unité (structures, charpentes, maisons à ossature bois…).
■ FABRICATIONS CONCERNÉES
APPLICATIONS
– Produits spécifiques complexes à forte – Production unitaire ou familles de produits
valeur ajoutée. à nombreuses variantes créant des produits
– Chaque commande est une affaire particu- particuliers.
lière. – Nombreuses opérations de fabrication peu
– Cycle de production relativement long. répétitives.
■ ARCS OU VECTEURS
Ils représentent les tâches ou opérations.
• Caractéristiques des tâches : • Représentation conventionnelle
– Les tâches font avancer le projet vers son état final. Repère de la tâche
– Les vecteurs sont parcourus par un flux qui est le temps.
– Les flèches indiquent le sens du parcours.
– La longueur du vecteur ne représente pas la durée A 2J
DESCRIPTEURS
de la tâche.
GRAPHIQUES
DU RÉSEAU – La tâche est repérée par une lettre majuscule.
Durée de la tâche
P.E.R.T. – La durée de la tâche est indiquée sur le vecteur.
• Catégories de tâches
– Les tâches réelles : elles correspondent à l'exécution d'un travail. Ces tâches consomment du
temps.
– Les tâches d'attente : elles ne représentent pas un travail, mais elles consomment du temps
(séchage, polymérisation).
– Les tâches fictives : artifices pour rendre cohérent le réseau et respecter les antériorités de
certaines tâches. Elles ne consomment ni temps, ni moyens matériels.
323
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Ordonnancement
■ SOMMETS OU NŒUDS
Ils représentent les étapes ou événements.
• Caractéristiques des étapes :
– Les étapes représentent les événements qui marquent l'articulation d'une (ou plusieurs) tâche(s)
à une (ou plusieurs) autre(s).
– Les étapes sont représentées par un cercle à l'intérieur duquel il est possible d'inscrire un
repère et des indications temporelles.
• Représentation conventionnelle
Cercle d'étape
DESCRIPTEURS
GRAPHIQUES
DU RÉSEAU Temps ou date au plus tôt
5
P.E.R.T. Repère de l'étape
3
(SUITE) Temps ou date au plus tard
7
Le niveau ou rang 1 d'un réseau P.E.R.T. est attribué à la ou aux premières tâches ou opérations
(Celles qui n'ont pas d'antériorité).
Le rang d'une tâche ou d'une opération est obtenu en ajoutant 1 au rang le plus élevé de ses
antériorités immédiates.
Tableau de recherche des antériorités : exemple
Aucune A 1 2
A1 B 2 (1 + 1) 3
NIVEAU
OU B2 C 3 (2 + 1) 4
RANG A1 D 2 (1 + 1) 8
D’UNE TÂCHE
OU D2 L3 M3 E 4 (3 + 1) 5
OPÉRATION
D2 L3 M3 F 4 (3 + 1) 4
H2 G 3 (2 + 1) 2
A1 H 2 (1 + 1) 7
C3 E4 I 5 (4 +1) 2
D2 L3 M3 G3 J 4 (3 + 1) 9
F4 I5 J4 K 6 (5 + 1) 2
H2 L 3 (2 + 1) 3
B2 M 3 (2 + 1) 2
324
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Gestion de production
■ CALCUL DES TEMPS AU PLUS TÔT ■ CALCUL DES TEMPS AU PLUS TARD
DES ÉTAPES DES ÉTAPES
Le cheminement du réseau se fait à partir de Le cheminement du réseau se fait à partir de
l'étape initiale en allant vers l'étape finale. l'étape finale en remontant vers l'étape initiale.
On part de la première étape de temps zéro, en On part de la dernière étape, dont le temps au
allant vers l'étape terminale, tout en cumulant plus tard est égal au temps au plus tôt, en
le temps d'exécution le plus long des tâches remontant vers l'étape initiale tout en retran-
qui précèdent l'étape concernée lorsqu'elle se chant le temps d'exécution des tâches anté-
situe à l'extrémité de plusieurs tâches. rieures et en prenant en compte les temps les
plus courts lorsque l'étape concernée est
GESTION située à l'origine de plusieurs tâches.
DES DURÉES
Le graphe est vérifié si l'on retrouve à l'étape
ET DES TEMPS
initiale le temps au plus tard égal à zéro.
5 C 4J 17
3 4
10 19
M I2
3J 2J 5J J
Étape B E Étape
GRAPHE DU initiale finale
RÉSEAU P.E.R.T. 0 A 2J 2 D 8J 12 F 4J 21 K 2J 23
1 2 5 6 7
0 2 12 21 23
H O. F
7J 3J ØJ J9
J
Opération L
critique Chemin critique
9 G 2J 12 Étape
8 9
9 12 critique
– Établir l'inventaire de toutes les tâches – Déterminer la date ou temps au plus tôt de
nécessaires à la réalisation du projet. l'étape initiale, puis celles de toutes les
– Rechercher la tâche ou les tâches initiales. étapes précédentes en allant, à partir de
MÉTHODOLOGI – Rechercher les antériorités strictement l'étape terminale du graphe, vers son origine.
E DE immédiates pour toutes les autres tâches. – Repérer les étapes critiques de battement
CONSTRUCTION – Rechercher le niveau, ou rang, de chaque nul, c'est-à-dire celles dont le temps au plus
DU RÉSEAU
tâche. tôt est égal au temps au plus tard.
P.E.R.T.
– Positionner et repérer les étapes par niveau, – Tracer en rouge le ou les chemins critiques
puis tracer les vecteurs de toutes les tâches qui passent par les étapes critiques.
en les repérant et en notant à la suite – Calculer la durée totale de réalisation du
leur durée. projet.
325
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Ordonnancement
9.4.2 LE DIAGRAMME DE GANTT OU PLANNING À BANDES
Appelé encore « planning à bandes », le diagramme de Gantt est un graphique de répartition des indices de
charge pour chaque tâche ou opération de production ou de chantier sous forme de barres sur un calen-
drier (ordonnancement).
Temps
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
Tâches
A 2J
B 3J
Fin au plus tard
C Début 4J
Opération à grande marge
au plus
D tôt 8J
F 4J
G 2J
H
7J
I Opération critique 2J
J 9J
K 2J
L 3J
M 2J
RÉALISATION
DU PLANNING
À BANDES OU
DIAGRAMME Méthodologie :
DE GANTT
– Les temps sont indiqués en colonne : 1 jour, 2 jours, 3 jours, etc.
– Les tâches sont indiquées en lignes : A, B, C, D, etc.
– À partir du réseau P.E.R.T., pour chaque tâche, porter sur la grille son temps au plus tôt (début)
et son temps au plus tard (fin).
– Lorsqu’il s’agit d’une tâche ou opération critique, ces “butées” correspondent à la durée de la
tâche.
– Pour d’autres tâches, le segment représentant la durée est plus court que l’espace entre le
temps au plus tôt et le temps au plus tard.
– Cette propriété permet d’ajuster la date réelle du début de la tâche par glissement du segment
de la durée de la tâche entre les butées “temps au plus tôt” et “temps au plus tard”.
Conclusion :
Le diagramme de Gantt est l’outil qui rend le réseau P.E.R.T. opérationnel
326
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 327
Gestion de production
9.5 ORGANISATION DU POSTE DE TRAVAIL
C'est la plus petite unité de production. Le poste de travail doit être conçu et organisé de façon à permettre
une production ou une fabrication de qualité dans les meilleures conditions liées au matériel, au produit et
à l'opérateur.
■ L'ACTIVITÉ
– L'activité aboutit toujours à une production.
– Nous pouvons trouver sur un poste (site de fabrication) des activités :
– de réglage – de contrôle – de maintenance
– d'usinage – de transfert – de manutention.
■ L'IMPLANTATION
– L'implantation est définie en fonction du composants et pièces usinées.
déroulement de l'activité. – Son environnement sera adapté aux condi-
– Sa surface sera juste nécessaire (ni plus, tions matérielles, d'ambiance, d'hygiène et
ni moins). de sécurité.
– Son agencement optimisera les déplace- – Elle facilitera l'entretien du poste.
ments de l'opérateur et éventuellement des
■ L'OPÉRATEUR
– Personne qualifiée, par une formation ou une compte des exigences :
sélection, pour exécuter une ou plusieurs – physiologiques (vue, ouïe, ergonomie…)
tâches. – psychotechnique (attention, dextérité, coor-
ÉLÉMENTS – Il sera le centre de reflexion pour l'améliora- dination des mouvements…)
D'ÉTUDE tion des conditions de travail en tenant – (risques professionnels).
D'UN POSTE
DE TRAVAIL ■ LES MOYENS
– Aboutissement d'une mise en œuvre des – accessoires de manutention
technologies les plus performantes et adap- – éléments de sécurité
tées à la recherche des objectifs de produc- – moyens de réglage et de contrôle
tion.
– Matériel nécessaire à la réalisation d'opéra- Montage
tions en toute sécurité assurant un niveau de – distribution des composants
qualité défini. – machines et accessoires
Exemples : – alimentation de consommables
– stocks d'encours
Usinage
– outillages accessibles et adaptés
– machines-outils et outillage – limitation des gestes
– transferts internes au poste
■ L'INFORMATION
– Les supports d'informations seront adaptés – Des références d'organisations, de réglage
aux besoins de l'opérateur pour effectuer et de contrôle permettront l'obtention des
son travail et aux services de suivi et de résultats demandés (contrats de phase, bor-
contrôle. dereaux de programmation, cartes de
– Les opérations seront définies dans le temps contrôle,…).
(gammes, plannings, catalogues de temps…).
■ LES LIAISONS
– Liaisons dans l'espace (ex. : implantation – Au sein d'un ou des flux d'informations
dans une ligne de fabrication). (fiches suiveuses, réseau informatique, mul-
– Liaisons dans le temps (planification, ordon- timédia…).
nancement).
327
978271353446_311_328_MB 6/06/13 17:00 Page 328
Transfert
(rouleaux)
Stockage des
Opérateur
composants
(pièces)
Montage
partiel
PLAN D'UN
ATELIER DE
MENUISERIE Cadrage Opérateur
et agrafage
Robot et
bras de
Opérateur retournement
(1/4 de tours)
Transfert Calibrage
Portique (tapis) (4 passages)
agrafeuse
Ponçage
supérieur
Ponçage
inférieur
Meuble haut
Établi
Potences
Placards
de rangement
du portatif
Table à
Support ventouses
mobile orientable
avec bacs
Palettes
Tabouret
Élévateur
EXEMPLE hydraulique
D'IMPLANTATION
D'UN POSTE
DE TRAVAIL
« À L'ÉTABLI »
Table de positionnement
à ventouses
DOC. FEZER
328
978271353446_329_335_MB 6/06/13 17:01 Page 329
329
978271353446_329_335_MB 6/06/13 17:01 Page 330
Contrôle de la qualité
Le contrôle est l'ensemble des procédés de mesure, de vérification, d'essais, d'analyse ayant pour but
de comparer un individu avec des caractères spécifiés.
RECEPTION
Matière –
outils
DOSSIER
Accessoires
DE
FABRICATION CONFORMITÉ
ORGANI- des outils ÉVALUATION
GRAMME DE DE
LA CHRONO- RÉGLAGE CONTRÔLE
LOGIE DES DE
FABRICATION CONTRÔLE
ÉTAPES de change- CONTRÔLE
ment d'outil de réception
des lots
Un processus de fabrication est considéré sous contrôle si la moyenne et la variabilité des caractères
contrôlés restent stables.
La carte de contrôle est utilisée pour s'assurer de la stabilité d'une fabrication.
Sur une carte de contrôle seront portées les limites en-deçà desquelles (limites supérieures), ou au-
delà desquelles (limites inférieures), ou limites entre lesquelles, la statistique a une très forte probabilité
de se situer lorsque le processus est sous contrôle.
CARTE – au-dessus de la limite supérieure de surveillance....... LSS Æ une surveillance accrue du processus
DE CONTRÔLE – au-dessous de la limite inférieure de surveillance....... LIS Æ sera nécessaire
DES
MOYENNES
COTE MAXI
➤
B.E.
LSC
INTERVALLE DE TOLÉRANCE
LSS
COTE MAXI
X – 0,377 (W) X + 0,377 (W)
RELEVÉE
L'ÉCHANTILLON
ÉTENDUE DE
COTE NOMINALE
B.E. X X
COTE MINI
RELEVÉE
LIS LIS
LIC
➤
COTE MINI
B.E.
330
978271353446_329_335_MB 6/06/13 17:01 Page 331
Contrôle de la qualité
CARTE DE CONTRÔLE
COTE Bureau d'étude Désignation pièce : traverse ossature vitrine Référence pièce : 104
Nominale 70,00 Caractère de contrôle : largeur
Maxi 70,20 Nombre de pièces fabriquées : 850 Nombre de palettes : 4
Mini 69,80 Nom du contrôleur : Fulbert Duchêne
L.T. 0,40 Calculs effectués par : Fulbert Duchêne
PRÉLÈVEMENTS ÉCHANTILLONS
Date Æ 248/96 248/96 248/96 248/96 248/96 248/96 249/96 249/96 249/96 249/96
Heure Æ 15 h 30 16 h 16 h 30 17 h 17 h 30 18 h 15 8 h 25 8 h 55 9 h 45 10 h 15
Ordre Æ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
CARTE
DE
CONTRÔLE
(suite)
1 70,18 69,90 70,10 69,80 69,89 70,24 69,84 69,81 70,11 70,03
2 70,13 69,93 70,04 69,84 70,02 70,20 69,87 69,89 70,12 69,94
Valeurs
observées 3 70,10 69,84 70,13 69,87 70,10 70,12 69,92 69,90 70,10 69,88
4 70,10 70,00 70,05 69,91 70,08 70,10 69,93 69,95 70,04 69,87 X
5 70,05 69,92 70,20 69,91 70,09 70,13 69,94 69,93 70,01 69,90
➤
Moyenne X 70,11 69,92 70,10 69,87 70,04 70,16 69,90 69,90 70,08 69,92 70,00
Etendue W 00,13 00,16 00,16 00,11 00,21 00,14 00,10 00,14 00,11 00,16 00,14
➤
Cotes relevées W
MAXI 70,18 70,00 70,20 69,91 70,10 70,24 69,94 69,95 70,12 70,03
MINI 70,05 69,84 70,04 69,80 69,89 70,10 69,84 69,81 70,01 69,87
Limite supérieure de contrôle 70,083 LSC Limite supérieure de surveillance 70,053 LSS
Limite inférieure de contrôle 69,917 LIC Limite inférieure de surveillance 69,947 LIS
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Contrôle de la qualité
1 Définir le nombre d'échantillons et d'individus (par échantillon) à partir de documents statistiques.
2 Effectuer les prélèvements en notant la date 3 Sur la carte de contrôle, indiquer toutes les
et l'heure de ceux-ci. Chaque individu sera informations permettant l'identification du
repéré. contrôle.
PRÉLÈVEMENTS Désignation pièce : traverse ossature vitrine
Date Æ 248/96 248/96 Caractère de contrôle : largeur
Nombre de pièces fabriquées : 850
Heure Æ 15h30 16h
Ordre Æ 1 2 Nom du contrôleur : Fulbert Duchêne
Calculs effectués par : Fulbert Duchêne
4 Noter les cotes définies par le bureau d'études COTE Bureau d'étude
Nominale 70,00
Maxi 70,20
Mini 69,80
L.T. 0,40
332
978271353446_329_335_MB 6/06/13 17:01 Page 333
Contrôle de la qualité
8 Tracer sur le graphique :
– la moyenne des moyennes
– les limites de surveillance
– les limites de contrôle
– la moyenne de chaque échantillon en reliant chacune d'elles par un trait.
ÉTABLIR
UNE CARTE 9 Analyser les résultats et éventuellement agir sur le processus de fabrication.
DE CONTRÔLE Remarque : un matériel informatique portable permet l'inscription des relevés et le traitement direct
(suite) des informations.
Des postes de contrôle sur sites sont reliés à un centre de traitement où seront prises les décisions
concernant la ou les fabrications en cours.
La carte de contrôle de notre exemple a été réalisée sur un ordinateur et un tableur ; ainsi, dès que
les informations sont entrées, elles sont traitées, tous les calculs effectués et le graphique apparaît
directement (en couleur).
On ne juge pas un défaut en fonction de son apparence mais par rapport aux conséquences prévi-
sibles. Afin d'améliorer la qualité des fabrications, il faut avoir pour objectif la lutte contre le démérite.
– Défaut qui ne permet pas que le stade suivant de la fabrication soit atteint.
DÉFAUT
– Défaut qui provoquerait le rebut dans un stade suivant.
CRITIQUE
– Défaut susceptible de conduire à un manque de sécurité pour les utilisateurs.
DÉFAUT – Défaut qui ne réduira pas beaucoup la possibilité d'utilisation du produit fabriqué.
MINEUR – Défaut qui, sans opération de reprise, n'empêche pas d'atteindre le stade suivant.
CLASSES
DE
DÉMÉRITE
Le service qualité d'une entreprise va plus loin dans la classification des défauts. Il met en place une
cotation DÉMÉRITE afin d'aboutir à un niveau de qualité acceptable (le N.Q.A.) en fonction :
– des objectifs économiques (direction)
– des possibilités réalistes de production (services de production)
– du niveau de qualité demandé (service commercial).
N.Q.A. = niveau de qualité acceptable : c'est le pourcentage maximal de défauts qui, pour le contrôle
sur échantillons, peut être considéré comme satisfaisant.
333
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Contrôle de la qualité
La limitation des défauts passe par l'établissement d'un ordre prioritaire dans leur analyse en considé-
rant en premier les plus préjudiciables à la bonne qualité des fabrications.
Les contrôles en cours de fabrication doivent être programmés et organisés. La gamme de contrôle
en facilitera la mise en place et le déroulement.
GAMME DE CONTRÔLE
Référence de la gamme de contrôle : Désignation ensemble :
Classement des cotes selon le mode opératoire La méthode des DEMERITES consiste à pondérer,
selon leur importance, les défauts relevés aux contrôles.
GAMME
DE Cotes indiquées sur les plans du B.E.
CONTRÔLE ou du bureau des méthodes Référence de la carte de contrôle correspondante
Les valeurs limites sont celles Moyens mis à la disposition des contrôleurs
demandées par le B.E. ou le B.M.
Notes et croquis divers
334
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Contrôle de la qualité
GAMME DE CONTRÔLE
Référence de la gamme de contrôle : GC104 Désignation ensemble : Vitrine d'exposition
Référence de contrôle
EXEMPLE
D'UNE GAMME
DE CONTRÔLE
335
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 336
11 USINAGE
11.1 OUTILS DE COUPE « BOIS »
■ OUTILS MONOBLOC
arêtes
Le corps de l’outil et ses parties tran-
tranchantes
chantes sont entièrement constitués
dans une seule matière (SP, HES, HSS). corps
Nota : ces outils sont utilisés avec un
amenage mécanique pour des raisons
de sécurité.
■ OUTILS À PLAQUETTES
RAPPORTÉES corps
Les éléments de coupe ou mises rap-
portées sont brasés, soudés ou collés
sur un corps-support généralement en
acier non trempé. mises
Matériau de coupe en HSS, ASL ou HM. rapportées
■ OUTILS ASSEMBLÉS 4 3 2 1 5
Principe du positionnement et du ser-
rage des couteaux sur le corps
de fraise :
DIFFÉRENTS
TYPES D’OUTILS 1 Couteau
(PROFILAGE) 2 Goupille de sécurité
3 Coin de serrage
Ces outils sont constitués d’un corps non trempé
4 Vis de fixation sur lequel sont fixés mécaniquement des couteaux
5 Corps de la fraise en HSS ou HM.
■ OUTILS EN COMBINAISON
“ Train de fraise ” Exemple de montage d’un “ train de fraises ”
336
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 337
Usinage
Les tableaux ci-dessous précisent l’ensemble des caractéristiques des outils nécessaires pour
résoudre les problèmes d’usinage et proposent les solutions adaptées en fonction des usinages
souhaités et des machines disponibles.
Types d’outils Système d’outillage Caractéristiques
Outils monoblocs et jeux d’outils • Dépouille curviligne • Réaffûtage
• Fraise • Mèche à défoncer parallèle à la face d’attaque
• Mèche à percer • Profil constant • Diamètre non
• Couteau à raboter constant • Grande zone
• Plaquette réversible et interchan- de réaffûtage
geable • Chaîne à mortaiser
DOC. LEITZ
337
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 338
DOC. LEITZ
338
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 339
Usinage
11.1.1 CARACTÉRISTIQUES ET GÉOMÉTRIE DES OUTILS
Les angles de coupe caractéristiques
Angle de dépouille
(ou angle de détalonnage).
a i i a Alpha
Il évite le talonnage du « dos »
de l’arête tranchante occasion-
nant des brûlures sur la
matière.
b
g Angle de bec
(ou angle de tranchant).
b Bêta Il assure la résistance de l’arête
tranchante aux efforts de
coupe, aux chocs et à l’usure.
e Angle d’attaque positif
GÉOMÉTRIE (ou angle de coupe).
DE L’OUTIL g Gamma Il conditionne la pénétration de
DE COUPE l’arête tranchante dans la
DE TOUPIE matière.
a¢
Angle de dépouille radiale
i Iota Évite les brûlures latérales (rai-
nures)
l a¢ a¢ Alpha
Angle de dépouille latérale
Évite les brûlures de flanc (rai-
prime nures)
Angle de biais
l Lambda Favorise la pénétration pro-
gressive de l’arête tranchante.
Règle fondamentale
Angle de chanfrein
a ⫹ b ⫹ g ⫽ 90° e Epsilon Coupe progressive dans l’usi-
nage.
Droite Biaise
FORMES
DE DENTURES
Arasante
Alternée
1,1
15°
20°
Avec la présence d’anti-reculs
(limiteurs de passe), les lames
sont spécialement adaptées
pour des travaux à avance
manuelle.
20°
20°
Lames à rainer.
EXEMPLES B
Utilisation sur toupie.
DE DENTURES Existe avec ou sans anti-recul
DE LAMES
15°
10°
20°
10°
ALTERNÉE
12°
30°
30°
15°
20°
B = épaisseur de dent
10°
DOC. GUHDO
340
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 341
Usinage
FORMES EMPLOIS
Découpe sans éclats des pan-
15∞
20∞
6∞
B B née.
qués 2 faces.
EXEMPLES
12∞
10∞
DE DENTURES
10∞
DE LAMES
CIRCULAIRES
À MISES
RAPPORTÉES Lame spécialement adaptée
EN CARBURE
TRAPÉZOÏDALE CHANFREINÉE
20∞
45∞
45∞
20∞
12∞
15∞
20∞
Utilisation manuelle.
B = épaisseur dent
6∞ négatif
341
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 342
Épaisseur B
– nombre d’arêtes tranchantes et d’arêtes arasantes
DIMENSIONS – sens de rotation
DE – angles caractéristiques des arêtes tranchantes
L’OUTIL – fréquence de rotation
– vitesse d’avance Alésage d
– type de clavette éventuellement logée sur l’arbre porte-outil Diamètre D
– matériaux à travailler
DOC. ZUANI – qualité de l’arête tranchante
■ CONDITIONS DE COUPE
(M)
(M)
D
D
(M)
SENS MC
MC
DE
ROTATION
MC MC
MC MC
(M) d (M) d
Rotation à droite lorsque l’outil vu du côté Rotation à gauche lorsque l’outil vu du côté
moteur (M) tourne vers la droite (sens des moteur (M) tourne vers la gauche (sens inverse
DOC. ZUANI aiguilles d’une montre). des aiguilles d’une montre).
Rectiligne lame de scie à ruban
Continu Circulaire fraise de toupie
MOUVEMENT Semi-circulaire partie active de l’outil M.O.C.
DE
COUPE
Elliptique abrasif de la ponceuse orbitale
Rectiligne bédanes piocheurs de la mortaiseuse à 3 couteaux
Alternatif
Elliptique bédane de la mortaiseuse vibrante à 1 couteau
Avance MC MC Avance
MODES
DE TRAVAIL mécanique manuelle
obligatoire Æ possible
MA
Æ
MA
DOC. ZUANI
342
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 343
Usinage
■ A L’ARRÊT L’outil est préréglé et ■ MULTI-FONCTIONS
Æ MC
MA mobile. C’est la combinaison de
La matière (pièce) est fonctions mono ou multi-
Outil
solidaire de la table. opératrices sans reprise
Æ Exemple : manuelle.
MA – Mortaisage,
Pièce
MOUVEMENTS – Perçage,
Table – Sciage à la radiale.
D’AVANCE
DE LA PIÈCE
OU DE L’OUTIL ■ AU DÉFILÉ L’outil est préréglé en
(FONCTIONS) MC position fixe.
Outil
La matière défile sur le
Æ
MA porte-pièce.
Pièce
Exemple :
Table – Rabotage,
– Délignage.
Æ
MC = mouvement de coupe aMA = mouvement d’avance
Des abaques ou des tableaux permettent de faire un choix de vitesse de coupe (voir tableau,
page 344 et abaque page 345).
Vc = vitesse de coupe en m/s
C’est la distance parcourue
p .D.S p = 3,14
Vc(en m/s) = par un point d’une arête tran- D = diamètre de l’outil en mm
60 ⫻ 1 000 chante en une seconde (m/s).
S = fréquence de rotation en tr/min.
60 pour convertir S en tr/s et 1 000 pour convertir D en mètre
343
DIAMÈTRE DE L’OUTIL en mm
344
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200
2000 1,0 2,1 3,1 4,2 5,2 6,3 7,3 8,4 9,4 10,5 11,5 12,6 13,6 14,7 15,7 16,8 17,8 18,8 19,9 20,9
Exemple
2500 1,3 2,6 3,9 5,2 6,5 7,9 9,2 10,5 11,8 13,1 14,4 15,7 17,0 18,3 19,6 20,9 22,3 23,6 24,9 26,2
3000 1,6 3,1 4,7 6,3 7,9 9,4 11,0 12,6 14,1 15,7 17,3 18,8 20,4 22,0 23,6 25,1 26,7 28,3 29,8 31,4
Formule Vc=
3500 1,8 3,7 5,5 7,3 9,2 11,0 12,8 14,7 16,5 18,3 20,2 22,0 23,8 25,7 27,5 29,3 31,2 33,0 34,8 36,7
Lois d’usinage
4000 2,1 4,2 6,3 8,4 10,5 12,6 14,7 16,8 18,8 20,9 23,0 25,1 27,2 29,3 31,4 33,5 35,6 37,7 39,8 41,9
4500 2,4 4,7 7,1 9,4 11,8 14,1 16,5 18,8 21,2 23,6 25,9 28,3 30,6 33,0 35,3 37,7 40,1 42,4 44,8 47,1
978271353446_336_360_MB
5000 2,6 5,2 7,9 10,5 13,1 15,7 18,3 20,9 23,6 26,2 28,8 31,4 34,0 36,7 39,3 41,9 44,5 47,1 49,7 52,4
p .D .S
5500 2,9 5,8 8,6 11,5 14,4 17,3 20,2 23,0 25,9 28,8 31,7 34,6 37,4 40,3 43,2 46,1 49,0 51,8 54,7 57,6
6000 3,1 6,3 9,4 12,6 15,7 18,8 22,0 25,1 28,3 31,4 34,6 37,7 40,8 44,0 47,1 50,3 53,4 56,5 59,7 62,8
6500 3,4 6,8 10,2 13,6 17,0 20,4 23,8 27,2 30,6 34,0 37,4 40,8 44,2 47,6 51,1 54,5 57,9 61,3 64,7 68,1
7000 3,7 7,3 11,0 14,7 18,3 22,0 25,7 29,3 33,0 36,7 40,3 44,0 47,6 51,3 55,0 58,6 62,3 66,0 69,6 73,3
7500 3,9 7,9 11,8 15,7 19,6 23,6 27,5 31,4 35,3 39,3 43,2 47,1 51,1 55,0 58,9 62,8 66,8 70,7 74,6 78,5
8000 4,2 8,4 12,6 16,8 20,9 25,1 29,3 33,5 37,7 41,9 46,1 50,3 54,5 58,6 62,8 67,0 71,2 75,4 79,6 83,8
9000 4,7 9,4 14,1 18,8 23,6 28,3 33,0 37,7 42,4 47,1 51,8 56,5 61,3 66,0 70,7 75,4 80,1 84,8 89,5 94,2
D = 150 mm
17:02
10000 5,2 10,5 15,7 20,9 26,2 31,4 36,7 41,9 47,1 52,4 57,6 62,8 68,1 73,3 78,5 83,8 89,0 94,2 99,5 104,7
11000 5,8 11,5 17,3 23,0 28,8 34,6 40,3 46,1 51,8 57,6 63,4 69,1 74,9 80,6 86,4 92,2 97,9 103,7 109,4 115,2
12000 6,3 12,6 18,8 25,1 31,4 37,7 44,0 50,3 56,5 62,8 69,1 75,4 81,7 88,0 94,2 100,5 106,8 113,1 119,4 125,7
13000 6,8 13,6 20,4 27,2 34,0 40,8 47,6 54,5 61,3 68,1 74,9 81,7 88,5 95,3 102,1 108,9 115,7 122,5 129,3 136,1
14000 7,3 14,7 22,0 29,3 36,7 44,0 51,3 58,6 66,0 73,3 80,6 88,0 95,3 102,6 110,0 117,3 124,6 131,9 139,3 146,6
Page 344
DIAMÈTRE DE L’OUTIL en mm
210 220 230 240 250 260 270 280 290 300 310 320 330 340 350 360 370 380 390 400
2000 22,0 23,0 24,1 25,1 26,2 27,2 28,3 29,3 30,4 31,4 32,5 33,5 34,6 35,6 36,7 37,7 38,7 39,8 40,8 41,9
2500 27,5 26,8 30,1 31,4 32,7 34,0 35,3 36,7 38,0 39,3 40,6 41,9 43,2 44,5 45,8 47,1 48,4 49,7 51,1 52,4
(Vc est en m/s, D est en mm, S est en tr/min)
3000 33,0 34,6 36,1 37,7 39,3 40,8 42,4 44,0 45,6 47,1 48,7 50,3 51,8 53,4 55,0 56,5 58,1 59,7 61,3 62,8
3500 38,5 40,3 42,1 44,0 45,8 47,6 49,5 51,3 53,1 55,0 56,8 58,6 60,5 62,3 64,1 66,0 67,8 69,6 71,5 73,3
4000 44,0 46,1 48,2 50,3 52,4 54,5 56,5 58,6 60,7 62,8 64,9 67,0 69,1 71,2 73,3 75,4 77,5 79,6 81,7 83,8
4500 49,5 51,8 54,2 56,5 58,9 61,3 63,6 66,0 68,3 70,7 73,0 75,4 77,8 80,1 82,5 84,8 87,2 89,5 91,9 94,2
5000 55,0 57,6 60,2 62,8 65,5 68,1 70,7 73,3 75,9 78,5 81,2 83,8 86,4 89,0 91,6 94,2 96,9 99,5 102,1 104,7
5500 60,5 63,4 66,2 69,1 72,0 74,9 77,8 80,6 83,5 86,4 89,3 92,2 95,0 97,9 100,8 103,7 106,6 109,4 112,3 115,2
pour obtenir S en tr/s
6000 66,0 69,1 72,3 75,4 78,5 81,7 84,8 88,0 91,1 94,2 97,4 100,5 103,7 106,8 110,0 113,1 116,2 119,4 122,5 125,7
pour obtenir D en mètre
6500 71,5 74,9 78,3 81,7 85,1 88,5 91,9 95,3 98,7 102,1 105,5 108,9 112,3 115,7 119,1 122,5 125,9 129,3 132,7 136,1
7000 77,0 80,6 84,3 88,0 91,6 95,3 99,0 102,6 106,3 110,0 113,6 117,3 121,0 124,6 128,3 131,9 135,6 139,3 142,9 146,6
9000 99,0 103,7 108,4 113,1 117,8 122,5 127,2 131,9 136,7 141,4 146,1 150,8 155,5 160,2 164,9 169,6 174,4 179,1 183,8 188,5
Usinage
■ DÉTERMINATION DE LA VITESSE DE COUPE (en fonction de la fréquence de rotation et du diamètre
de l’outil)
DOC. LEITZ
■ EXEMPLES
• La vitesse de coupe • Le diamètre de l’outil • La fréquence de rotation
Données : Données : Données :
Δ de l’outil ⫽ 120 mm Vc ⫽ 80 m/s Vc ⫽ 70 m/s
Fréquence de rotation Fréquence de rotation Δ de l’outil ⫽ 220 mm
APPLICATIONS S ⫽ 12 000 tr/min S ⫽ 9 000 tr/min
À PARTIR DU
DIAGRAMME fl fl fl
345
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 346
Lois d’usinage
■ MONTAGE TRADITIONNEL DE L’OUTIL
PAR SERRAGE VIS-ÉCROU, MONTAGE
DES FERS APRÈS AFFÛTAGE
Les défauts de concentricité sont générés par :
– les tolérances de montage de l’outil sur
l’arbre porte-outil ;
– les tolérances de réglage des arêtes tran-
chantes sur le cylindre de coupe (incertitudes
dans le sens radial et dans le sens longitudi-
nal).
Remarque :
Ces technologies associées permettent d’aug-
menter la vitesse d’avance proportionnelle-
Jointage détail A
ment aux nombres de coupes (avance par
coupe).
Pierre de jointage
n
Zone de jointage
max. 0,5…0,7
Coupe
DOC. LEITZ
346
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 347
Usinage
■ LE PAS D’USINAGE (Pu)
Distance entre deux cotes successives Z = 1 arête tranchante
A Z = 4 arêtes tranchantes
A = avance en mm
d’où Pmm = æ
S S = nombre de tr/min
ANALYSE
DE LA
■ LE PAS D’AMENAGE
FORMATION
DU COPEAU
(AVANCE PAR TOUR)
A = avance en mm Pu Pu Pu Pu
A
d’où PA mm = ææ S = nombre de tr/min
S.Z P
Z = nombre de dents
347
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 348
Lois d’usinage
Les vitesses de mouvements conjugués sont obtenues par calcul à l’aide de formules ou par la lecture d’abaques.
Le suisse Schlesinger a mis au point une formule permettant de calculer l’épaisseur moyenne du copeau.
À partir de cette formule, on peut construire un abaque permettant de rechercher la vitesses d’amenage.
Sens de lecture
y1
H Ébénisterie
2 Menuiserie
Profondeur 1
de passe Ébauche
en mm
em
45 50
35 40 Épaisseur
25 30
20 0,2 moyenne des
15
10 copeaux en mm
5
D 0,8
0,3
0,05
Ø de
y4 = F l’outil y2
en mm
S 3
4
Fréquence de
rotation de
l’outil en 1 N
000
tr/min 10.
Nombre
00 d’arêtes
8.0
tranchantes
00
6.0
0
00
8 6 4 2
5.
00
00
00
4.0
3.0
2.0
y3
50 40 30 20 10
348
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Usinage
On donne :
– Une fraise à moulurer dont le diamètre est de 140 mm, comportant 4 arêtes tranchantes.
– La profondeur de passe de l’usinage : 15 mm.
– L’état de surface à obtenir : soigné, épaisseur moyenne du copeau, em = 0,2 mm.
– La fréquence de rotation de la profileuse réglée à 5 000 tours par minute.
On demande de calculer la vitesse d’amenage pour régler l’entraîneur de pièces de la profileuse.
Graphique 1
y1 – D est la variable (x)
(Diamètre du cylindre
H de coupe en mm)
y1 =
D
– H est un paramètre
(Profondeur de passe
x=D en mm)
Graphique 2
y1 – y1 est la variable
DÉMARCHE
em D – em est un paramètre
EXPLICATIVE y2 = y2 = em
DU y1 H (Épaisseur moyenne
FONCTIONNE- du copeau en mm)
MENT
DE L’ABAQUE y2
DES VITESSES
D’AMENAGE Exemple : si y1 = 0,327 et em = 0,2 mm alors y2 = 0,611
DÉRIVÉ
DE LA Graphique 3
FORMULE DE
SCHLESINGER y2
– y2 est la variable
AVEC EXEMPLE
D’APPLICATION D – Z est un paramètre
y3 = Z . y2 y3 = Z . em
H (Nombre d’arêtes
tranchantes)
y3
Exemple : si y2 = 0,611 et Z = 4 alors y3 = 2,444
Graphique 4
– y3 est la variable
y4 = F
D – S est un paramètre
y4 = S . y3 y4 = S . Zem
H (Fréquence de rotation
en tr/min)
y3
349
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Lois d’usinage
La « fiche outil » permet le « choix » d’un outil pour un usinage déterminé.
350
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TEST 2 NON
« Fiche outil »
L’outil est-il en état ? Mise en affûtage
Fi che d’affûtage
OUI
ORGANI-
GRAMME Mise en place des organes de sécurité
DE RÉGLAGE Organisation du poste de travail
Ouverture de l’aspiration
Mise en route de la machine
Ajustage des réglages
Arrêt total de la machine
Fermeture de l’aspiration
Usinage de la première pièce
TEST 3
Le contrôle NON
est-il satisfaisant ?
OUI – Dessin de fabrication
– Contrat de phase
Usinage de toutes les pièces – Fiche suiveuse
– Fiche ou carte de contrôle
TEST 4
Les contrôles NON
sont-ils satisfaisants ?
OUI
Suite de l’usinage
Fiche suiveuse Bilan Qualité
Usinage terminé
351
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 352
Schémas :
Dent à coupe cylindrique : Angles caractéristiques :
Vue de face Vue de profil
Dents à coupe cylindrique :
Alpha 15°
Bêta 55°
Gamma 20°
Iota 1 à 2°
Gamma 30°
Iota 2°
Lambda 20°
Epsilon 15°
Vue de
dessus
Usinage
■ USINAGE À EFFECTUER
RAINURE
Matériau utilisé : Bois massif exotique dur État de surface souhaité : Soigné
– Hauteurs :
* Cote Outil CO = 7 mm
– Angles :
– Ajustements :
Montages
d’usinages
Entraîneur
Accessoires
Butées
de sécurité
Vertical et
Presseurs
horizontal
Protecteurs
353
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Croquis : Croquis :
CM2 CM2
Ép Ép
CM1 CO
CM1 CO
Croquis : Croquis :
CM2 CM2
FICHES DE Ép Ép
RÉGLAGE DES
MACHINES-
OUTILS
(suite) CM1 CM1
• Plate-bande •Moulure
Croquis : Croquis :
CM2
CM2
Ép Ép
CM1 CM1
354
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 355
Le repère tridirectionnel :
Z Le repérage d’un objet dans l’espace est réa-
Repère lisé dans un système de 3 axes orthonormés
PRINCIPE DE spatial OX, OY, OZ.
L’ISOSTATISME Le trièdre de sens direct est défini dans la
O norme NF 68-020 (voir page 358).
X Y
Les « fiches machines » : repérage des déplacements des mobiles ainsi que des
mouvements relatifs sur les liaisons usuelles normalisées représentées sur les schémas
cinématiques des machines-outils.
Les « Fiches de réglage méthodique des machines » : étude des mouvements relatifs des
mobiles d’une machine-outil (supports de pièces/porte-outil) par rapport à un repère tridirection-
AUTRES nel (NF 68-020).
APPLICATIONS La « Pose des ouvrages » : repérage sur les plans de pose des trois cotes fonctionnelles
nécessaires pour le positionnement des ouvrages sur les chantiers, en relation avec un repère
tridirectionnel (cote de hauteur/au trait mètre, cote longitudinale/à un angle du bâtiment,
cote d’éloignement/au nu du mur).
355
978271353446_336_360_MB 6/06/13 17:02 Page 356
Principe de l’isostatique
Stabilisation d’un objet dans l’espace :
• La mise en position isostatique
Z
Maquette didactique 1
+
R/Z T/Z
Confection : tout en bois
Le « trièdre de sens direct » ou le
T/X « repère tridirectionnel » :
O T/Y
– OX, OY, OZ : axes orthogonaux
+ + – O : origine des trois axes
– T : translation
R/X R/Y – « + » : l’objet s’éloigne de O
X Y
– « – » : l’objet se rapproche de O
Petites plaquettes – R : rotation
fixées en bout des axes
• Tableau d’analyse combinatoire faisant l’inventaire, par rapport aux axes, des degrés de
liberté d’un objet dans l’espace (exemple : pièce à usiner)
Convention : « 1 » mouvement possible « 0 » pas de mouvement possible
Axes X Y Z
Nature Degrés
Mouvements
de de
l’appui T/X R/X T/Y R/Y T/Z R/Z liberté
Points
Aucun 0 1 1 1 1 1 1 6
1 1 1 1 1 0 1 5
Appui
2 1 1 1 0 0 1 4
plan
3 1 0 1 0 0 1 3
Appui 4 1 0 0 0 0 1 2
linéique 5 1 0 0 0 0 0 1
Appui
6 0 0 0 0 0 0 0
ponctuel
356
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■ AXE Z
– C’est l’axe parallèle à l’axe de la broche porte-outil.
Exemples : fraiseuses, défonceuses, perceuses, tours…
– Un mouvement de translation sur l’axe Z dans le sens positif accroît la distance existant entre
la pièce et l’outil.
■ AXE X
Sur les machines comportant des outils en rotation (défonceuses, perceuses…), les règles sui-
DÉFINITION vantes sont appliquées :
DES AXES
– si l’axe Z est vertical, le sens positif de l’axe X est dirigé vers la droite lorsqu’on regarde de la
POUR LES
MACHINES broche vers le montant « col de cygne » de la machine (on regarde la machine de face ! ),
À UNE SEULE – si l’axe Z est horizontal, le sens positif de l’axe X est dirigé vers la droite lorsqu’on regarde de la
BROCHE broche vers la table support de pièces (on regarde la machine de l’arrière ! ).
Sur les machines comportant des pièces en rotation (tours…), la direction de l’axe X est radiale
par rapport à la pièce.
Le sens positif du mouvement de translation sur X est celui qui correspond à l’accroissement de
la distance entre l’outil et l’axe de rotation de la pièce.
■ AXE Y
L’axe Y forme avec les axes X et Z un trièdre de sens direct.
+Z
357
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+Y +Y +X, +Y ou +Z
B
+X
A +A, +B ou +C
C
+Z
+X
LE TRIÈDRE DE +Z
SENS DIRECT
NF Z 68-020
Z+
Y+
X+
MOUVEMENTS
DE X U P
TRANSLATION
Y V Q
Z W R
358
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Pourquoi des appuis ponctuels ? ➞ Pour diminuer les surfaces en contact afin de pallier
les déformations de la pièce.
Où placer les butées ? ➞ De telle manière qu’elles s’opposent aux efforts
de coupe
Pourquoi ? ➞ Pour immobiliser la pièce sur le montage d’usinage, s’opposer et résister
aux efforts de coupe.
Où et comment s’exercent les efforts de serrage ? ➞ Ils doivent être perpendiculaires aux
surfaces d’appui.
2 1
MAINTIEN EN
POSITION DE
LA PIÈCE Avec quoi ? ➞ Avec un système « d’ablocage » qui permet :
Le serrage rapide de la pièce, le desserrage rapide de la pièce, l’éjection facile de la pièce.
1 2 3 4 5
SÉCURITÉ SUR Comment ? ➞ Solidité du montage, poids modéré, porte à faux limité en début et fin
UN MONTAGE de course de l’usinage
D’USINAGE Avec quoi ? ➞ Poignées, écrans, entraîneurs, dispositifs automatiques oléo-pneumatiques.
359
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Montages d’usinage
■ POSITIONNEMENT ISOSTATIQUE
Surfaces
de référence
– SR1
– SR2
– SR3
■ MONTAGE D’USINAGE
SÉCURITÉ SUR
UN MONTAGE
D’USINAGE
(suite)
Vis butée (SR2)
Prise de main
Genouillère
Écran plexiglas
Surfaces
antidérapantes (SR1)
Patins en stratifié
360
978271353446_361_372_MB 6/06/13 17:03 Page 361
361
978271353446_361_372_MB 6/06/13 17:03 Page 362
Abrasifs
■ TYPES D’ENCOLLAGE Traitement anti-encrassant
(Stéarate de zinc)
Application en 2 couches
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
SUPPORT
SUPPORT
■ FLEXAGE
• Les buts du flexage sont :
AVANT APRÈS
– d’assouplir les produits afin qu’ils
puissent épouser les formes de la
machine ou des pièces à usiner.
362
978271353446_361_372_MB 6/06/13 17:03 Page 363
46 ––– P 320
280
41 ––– P 360 1
35 ––– P 400
30 ––– P 500
360 0
25 ––– P 600
2/0
22 ––– P 800 400
19 ––– P 1000 500 3/0
15 ––– P 1200 600 4/0
H214 :
H : Papier E et F encollage résine
(E : 220 g/m2 ; F : 250 g/m2)
2 : Abrasif = oxydes d’aluminium
1 : Chiffre impair = distribution des
EXEMPLE
DE grains ouverte
PAPIER 4 : N° d’ordre du fabricant
ABRASIF 3 07 :
fabriqué en 1993 durant la 7e semaine
P 80 :
grains de 180 microns
DOC. NORTON
363
978271353446_361_372_MB 6/06/13 17:03 Page 364
Abrasifs
■ PRODUITS ET GROSSEURS DE GRAIN
CODE SUP- LAR- NUMÉROS DE GRAINS DISPONIBLES
PORT GEUR
UTILE 16 20 24 30 36 40 50 60 80 100 120 150 180 220 240 280 320 360 400 500 600 800 1000 1200 CODE
PAPIERS LÉGERS
PAPIERS IMPERMÉABLES
COMBINAISON
FIBRES
DIVERS
DOC. NORTON 16 20 24 30 36 40 50 60 80 100 120 150 180 220 240 280 320 360 400 500 600 800 1000 1200 CODE
364
978271353446_361_372_MB 6/06/13 17:03 Page 365
K 625 J Feuilles Échelle spéciale Très gros - Gros – Moyen – Fin – Très fin K 625
16 20 24 30 36 40 50 60 80 100 120 150 180 220 240 280 320 360 400 500 600 800 1000 1200 CODE
DOC. NORTON
365
978271353446_361_372_MB 6/06/13 17:03 Page 366
Abrasifs
Machines
et
opérations
Bandes larges
EXEMPLES Ponçage Ponceuse Ponceuse Bandes
Matériaux manuel orbitale portative longues Calibrage Finition
D’APPLICATION
Peinture / Vernis A 276 A 276 A 423/A 455 A 455
Apprêts A 855/A 276 A 855/A 276 A 455 A 455
Bois durs A 212/A 213 H 231/H 211 R 227 H 822/H 211 H 231 H 211
Bois tendres / résineux A 212/A 213 H 231/H 211 R 227 H 231/H 211 R 817/H 231 H 211
Agglomérés R 227 S 448 S 422/S 448
DOC. NORTON
A 219* B Semi- Corindon Espacée Beige (1) 80 à 400 APPRÊTS, ÉGRENAGE de vernis.
1) Dim. semi- résine
spéciales souple
220 ¥ 270 mm
A 276* B Double Corindon Espacée Saumon 80 à 800 Ponçage, égrenage bois, apprêts,
vernis, peintures, métal
semi- résine
Finition EXCELLENTE.
souple
A 413* A Semi- Carbure de Espacée Blanc (1) 150 à 320 LAQUES, VERNIS sur bois.
souple résine Silicium PEINTURES et APPRÊTS sur métal
quand l’abrasif n’est pas en contact
avec le métal.
A 455* D Naturel Carbure de Espacée Blanc (1) 180 à 320 – 400 ÉGRENAGE de vernis polyesters
résistant Silicium et polyuréthanes.
A 621 C Naturel Émeri Serrée Noir 3 à 4/0 SUPER FINITION des métaux (métal-
semi- lographie, orfèvrerie, bijouterie).
souple
Bleu
A 726 Éco- Naturel Silex Serrée Beige 6 à 3/0 Bois, plâtre, vieilles peintures.
1) Dim. nomique clair
spéciales
230 ¥ 390 mm
A 855 B Double Norzon Espacée Bleu 80 à 320 – 400 Bois, fibre de verre, métal, apprêts
semi-souple résine vernis, peintures, produits très agressifs.
H 425 Papier E Semi- Carbure de Serrée Noir 36 à 120 PONÇAGE des parquets, bois durs,
2) Dim. résistant résine Silicium caoutchoucs, plastiques.
spéciales
230 ¥ 680 mm
H815 E Double Norzon Espacée Bleu 40 – 60 – 80 Bois, fibre de verre, métal, apprêts
résistant résine vernis, peintures, produits très agressifs.
366
978271353446_361_372_MB 6/06/13 17:03 Page 367
• Teinte • Finition
Solution transparente ou semi-opaque – Vernis de finition : appliqué seulement en der-
Rehausse le veinage du bois ou unifie la cou- nière couche. Il donne l’aspect final au support.
leur. Il doit obligatoirement s’appliquer sur un fond
approprié.
• Patine
Variante de teinte appliquée sur un fond inco- Laque : vernis de finition pigmenté.
lore ou pigmenté. Elle doit être obligatoirement • Vernis bicouche
protégée par un vernis de finition ou une cire. Produit hybride pouvant être utilisé comme
• Isolant couche de fond et couche de finition.
Isole la finition de son support pour éviter des • Diluant
réactions chimiques indésirables. Mélange de solvants volatils. Il permet l’ajuste-
• Couches de fond ment de la viscosité des produits au moment
Bouche-pores : dispersion de charges miné- de l’emploi. Il a une influence sur l’aspect et le
PRODUITS séchage du film.
rales transparentes dans un liant résineux
destiné à boucher les pores du bois. • Cires
Enduit : dispersion de charges et/ou de Polymères cireux d’origine naturelle ou synthé-
pigments ayant la consistance d’un mastic. tique en dispersion dans des solvants.
Vernis de fond : appelé aussi « fond-dur » . Il • Durcisseur
assure le remplissage partiel ou total du sup- Résine réactive permettant d’obtenir le durcis-
port et permet l’adhérence du vernis de finition. sement chimique de certains produits.
Apprêt : vernis de fond pigmenté et chargé.
• Additifs
Employé avant une finition laquée.
Substances organiques ou minérales qui,
• Catalyseur ajoutées au produit, en améliore les caractéri-
Substance chimique incorporée au moment stiques d’application et/ou les propriétés
de l’emploi permettant le durcissement du physico-chimiques finales.
produit.
• Liant • Charges
Substance filmogène constituée de résines Substance minérale couvrante ou transpa-
naturelles ou organiques de synthèse. rente, ayant des propriétés différentes des pig-
ments. Elle confère au film sec des caractéris-
• Solvant-diluant
tiques spécifiques.
Liquides (eau ou dérivés de la pétrochimie)
aptes à dissoudre ou à tenir en dispersion • Plastifiant
stable les liants et les pigments. Substance non réactive, le plus souvent orga-
CONSTITUANTS nique de synthèse, qui s’ajoute au produit pour
• Pigment
conférer au film sec des caractéristiques de
Substance colorante, organique ou minérale, souplesse et d’adhérence.
insoluble dans les solvants et liants. Il confère
la couleur et le pouvoir couvrant. • Adjuvant
Substance liquide ou solide, le plus souvent
• Colorant
organique de synthèse, incorporée à faible
Substance organique naturelle ou de synthèse dose dans un produit pour améliorer certaines
soluble dans les solvants et liants. Les solu- caractéristiques.
tions obtenues sont transparentes.
(1) SOURCE POUR L’ENSEMBLE : « AMEUBLEMENT ET PRODUITS DE FINITION », FIPEC – CERIPEC – EURO CLIFAL
367
978271353446_361_372_MB 6/06/13 17:03 Page 368
Produits de finition
368
TIQUES
CARACTÉRIS-
DES PRODUITS
Produits Vernis Nitro- Hydro- Aminoplastes Photopolymérisables
978271353446_361_372_MB
Polyuréthannes Polyesters
à alcool cellulosiques diluables Pré- Bi-
sans solvant à solvants
Propriétés catalysés composants
Séchage Physique Physique Physique Physique Physique Physique Chimique Chimique Physique
et chimique et chimique et chimique et chimique et chimique
6/06/13
Vitesse Rapide Rapide Moyenne Rapide Rapide Moyenne Moyenne Instantanée Très rapide
de séchage à moyenne à moyenne à lente à moyenne à moyenne a lente à lente
17:03
369
978271353446_361_372_MB 6/06/13 17:03 Page 370
Produits de finition
Finitions
Transparentes Pigmentées
Décoloration
Ponçage
Mise en teinte
Séchage
Isolation
Ponçage, égrenage
Mise en patine
Séchage
Jexage
Produit de finition
Séchage
Vernis
Séchage
370
978271353446_361_372_MB 21/06/13 9:08 Page 371
Finitions
Transparentes Pigmentées
Masticage
Décoloration
Ponçage
Bouche-porage
Égrenage
Mise en teinte
Séchage
Isolation
Produit de fond
PROCESSUS
DE FINITIONS
À PORES Séchage
FERMÉS
Ponçage, égrenage
Mise en patine
Séchage
Jexage
Produit de finition
Séchage
Égrenage
Mise en patine
Séchage
Vernis
Séchage
371
978271353446_361_372_MB 6/06/13 17:03 Page 372
Produits de finition
Tableau de choix de solutions de protection et mise en œuvre en fonction des domaines
d’application et des familles de produits
Familles Aminoplastes
de produits Mono- Application
Nitro- Photo-
À Hydro compo- Deux Polyuré- Poly-
cellulo- polymé- Mise
l’alcool diluables sants compo- thannes esters
siques risables en œuvre
Domaines (précata- sants
d’application lysés)
Meubles
• pour l’habitat (armoire,
chevet, lit,
bibliothèque, buffet) :
– contemporain – X – XX XXX XXX XXX XXX P1/P2/MR/C
– style et rustique X X – – – XXX – – M/P1/P2
• anciens X X – – – XXX – – M/P1
• de bureau – – – – XXX XXX XXX XXX P1/P2/MR/C
• de compléments,
petits meubles, horloges X X – XX XXX XXX – – M/P1/P2/MR/C
• collectivités (hôtels,
hôpitaux, restaurants) – – – XX XXX XXX – XXX P1/P2/MR/C
• de cuisine – – – XX XXX XXX – XXX P1/P2/MR/C
• par éléments – X – XX XXX XXX XXX XXX P1/P2/MR/C
• pour enfants et jeunes – X – XX XXX XXX – XXX P1/P2/MR/C
• de laboratoire – – – – – XXX – – P1/MR/C
• en osier – X XX – – XXX – – P1/P2/TR
• de rangement – X – XX XXX XXX – XXX P1/MR/C
• en rotin – X XX – XX XXX – – P1/P2/TR
• de salle de bains – – – X X XXX XXX XXX P1/P2/MR
• scolaire – – XX – XXX XXX – XXX P1/MR
PROTECTION
Sièges
ET
• pour l’habitat (chaises,
MISE EN
canapés, fauteuils) :
ŒUVRE – contemporains – X X XX XXX XXX – XXX P1/P2
– style et rustique X X – XX XXX XXX – XXX M/P1/P2
• de bureau – – – XX XXX XXX – XXX P1/P2
• de collectivités – – – XX XXX XXX – XXX P1/P2
• de cuisine – – – XX XXX XXX – XXX P1/P2
372
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 373
13 LIAISONS – ASSEMBLAGES
Un assemblage est l’ensemble des moyens techniques qui assurent la réunion de deux ou plusieurs
éléments pour constituer un sous-ensemble ou la totalité d’un ouvrage.
■ PIÈCE A ■ PIÈCE B
Surfaces : S1 – S2 – S3 Surfaces : S1’ – S2’ – S3’
ANALYSE
COMBINATOIRE S1
DES
ASSEMBLAGES
S2
S3
373
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 374
a – d’angle
3 et 7 liaisons à plans perpendiculaires
b – de rencontre
Solutions
réciproques
a – d’angle
6 et 8 liaisons dans le même plan
b – de rencontre
CLASSIFICA-
TION DES ■ ASSEMBLAGES EN BOIS DE FIL
ASSEMBLAGES
Solutions a – d’angle
2 et 4 liaisons à plans perpendiculaires
réciproques b – de rencontre
Il existe en menuiserie une multitude d’assemblages plus ou moins complexes, il convient de faire
un choix judicieux en fonction :
– du sens du fil du bois
– des contraintes mécaniques : traction, compression, cisaillement
– de l’esthétique recherchée
– du facteur économique.
CRITÈRES DE
■ CONDITIONS À REMPLIR POUR UN ASSEMBLAGE
CHOIX
374
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 375
Liaisons – Assemblages
SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES
■ LIAISONS DE CROISEMENT
SUR PLAT 1 a
1
1 Assemblage à mi-bois
Peu solide, retrait, jeu.
Constructions rustiques.
2 Croix de Saint-André 2
Retrait, jeu inesthétiques.
Constructions communes.
3
3 Croix de Saint-André
avec embrèvements de renfort.
■ LIAISONS À PLANS
PERPENDICULAIRES, D’ANGLE 3 ET 7 a 1
375
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 376
1 Assemblage à mi-bois
Constructions rustiques.
Travaille à la compression.
2
2 Assemblage à queue d'arronde
passante à plat
Travaille à la traction.
11 Assemblage à tenon 11
et mortaise et flottage à vif
Usage courant.
376
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 377
Liaisons – Assemblages
■ LIAISONS DANS LE MÊME PLAN,
D’ANGLE 6 ET 8 b 1
1 Assemblage à mi-bois 2
Constructions sommaires.
Auxiliaires de consolidation nécessaires.
2 Assemblage à enfourchement
Réalisation et montage faciles. 3
3 Assemblage à enfourchement
double
Très solide bien collé. 4
4 Assemblage à enfourchement
double couvert
Bois de bout caché.
5
5 Assemblage à tenon et mortaise
avec épaulement
Menuiserie courante.
6
6 Assemblage à tenon et mortaise et
ASSEMBLAGES flottage à vif
EN BOIS DE Bois d'épaisseurs différentes.
TRAVERS
(SUITE) 7 Assemblage à tenon et mortaise et
flottage encastré 7
Étanchéité du joint améliorée.
377
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 378
ASSEMBLAGES
EN BOIS DE
TRAVERS
18 Assemblage à coupe d'onglet à 18
(SUITE)
enfourchement simple à deux pare-
ments
378
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 379
Liaisons – Assemblages
■ LIAISONS À PLANS
PERPENDICULAIRES, DE RENCONTRE 1
2 ET 4 a
2
2 Assemblage à languette bâtarde
Solidité limitée.
3
3 Assemblage à embrèvement et
coupe d'angle
Qualité esthétique.
5
5 Assemblage à languette bâtarde,
ASSEMBLAGES une pièce en saillie
EN BOIS DE FIL Solidité relative.
7
7 Assemblage à simple languette, une
pièce en retrait
Facile, solide.
9
9 Assemblage à fausse languette,
dièdre obtus
Esthétique, solide.
379
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 380
3 Assemblage à feuillure
Constructions rustiques.
ASSEMBLAGES Résistant.
5
EN BOIS DE FIL
(SUITE) 5 Assemblage à rainure et languette
simple parement
Parquets.
■ LIAISONS D'ALLONGEMENT 9 a
1
1 Assemblage en sifflet
Pour tous éléments en applique.
380
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 381
Liaisons – Assemblages
4 Assemblage à enfourchement
simple
Résistant.
4
ASSEMBLAGES
EN BOIS DE
BOUT
(SUITE)
7 Assemblage à tourillons 7
Exécution facile.
Peu solide.
■ LIAISONS DE REMPLISSAGES –
PANNEAUX ET CADRES 1
4
4 Assemblage arasé à deux pare-
ments
381
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 382
6
6 Assemblage à plate bande à un
parement
Moulure à petit cadre.
7
7 Assemblage à plate bande à deux
parements
Moulures à petit cadre.
ASSEMBLAGES
EN BOIS DE FIL
9
ET BOIS DE
BOUT 9 Assemblage à grand cadre simple
(SUITE) parement à embrèvement
10
10 Assemblage à grand cadre double
parement à embrèvement
Moulures symétriques.
11
11 Assemblage à grand cadre double
parement à embrèvement
Moulures asymétriques.
12
382
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 383
Liaisons – Assemblages
13.2 ASSEMBLAGES TENON ET MORTAISE
Les assemblages tenon et mortaise sont les plus fréquemment employés dans la construction des ouvrages
en bois. Le facteur essentiel de solidité de cet assemblage étant le remplissage intégral de la mortaise par
le tenon, il y a lieu d’apporter le plus grand soin au traçage et à l’usinage des pièces.
■ TENON
• Terminologie tenon
1. chant du tenon
4
2. joue du tenon
SR1
3. about du tenon
4. arasement du tenon C.
t
L.t
J.t.
• Caractéristiques dimensionnelles
L.t : longueur (L.t = P.m – 3 mm)
l.t : largeur (l.t = L.m) 1
SR3
e.t : épaisseur (e.t = l.m – 0,2 mm)
e.t.
L.t
• Positionnement sur les bois 2
J.t : distance de SR 1 à la 1re joue du 3
tenon
C.t : distance de SR 3 à l’arasement
du tenon
ASSEMBLAGE
TENON ■ MORTAISE
MORTAISE DE • Terminologie mortaise
RENCONTRE 1. about de la mortaise l.m
L. m
2. joue de la mortaise
C. m
3. fond de la mortaise
• Caractéristiques dimensionnelles J. m
P.m : profondeur (P.m = l.b – 3 l.b/10)
1 b
L.m : longueur e.
P. m
l.m : largeur
l.m = 1/3 de e.b pour e.b ⭐ 45 mm SR3
l.m = 1/5 de e.b pour e.b ⬎ 45 mm
e.b : épaisseur du bois l.b
SR1
l.b : largeur du bois
2
• Positionnement sur les bois
3
J.m : distance de SR 1 (ou SR 2) à la
1re joue de la mortaise.
C.m : distance de SR 3 au 1er about
de la mortaise.
■ TENON ET MORTAISE
• Terminologie tenon 2 1
1. épaulement
l. b
2. renfort biais
ASSEMBLAGE a
• Caractéristiques dimensionnelles
TENON
MORTAISE Cote a = 1/3 de l.b
D’ANGLE Cote b = 1/2 de la cote a
b
• Ajustements tenon-mortaise
La cotation du tenon et de la mortaise
sera tolérancée (voir cotation toléran-
cée page 257).
383
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 384
Barbe
rallongée
ASSEMBLAGE Ravancement
À TENON
ET MORTAISE
AVEC
FEUILLURE
ÉTROITE
• Modification • Modification
Barbe
rallongée
Ravancement
ASSEMBLAGE
TENON
ET MORTAISE
AVEC
FEUILLURE
LARGE
• Modification • Modification
Tenon à barbe rallongée côté feuillure, ravan- Diminution de la longueur de la mortaise de la
cement égal à la profondeur de la feuillure. valeur de la profondeur de la feuillure.
Diminution de la largeur du tenon égale à la
profondeur de la feuillure.
ASSEMBLAGE
TENON
ET MORTAISE
AVEC RAINURE
• Modification • Modification
384
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 385
Liaisons – Assemblages
■ ASSEMBLAGES DE RENCONTRE ■ ASSEMBLAGES D’ANGLE
Carré de
propreté
Entaille de
ASSEMBLAGE barbe Carré de
À TENON propreté
ET MORTAISE
AVEC
FEUILLURE
ET MOULURE
• Modification • Modification
À PETIT CADRE
Tenon à barbe rallongée avec coupes d’onglet Entaille de barbe côté moulure avec raccords
côté moulure, ravancement égal à la largeur des moulures à coupes d’onglet.
de la moulure. Barbe rallongée côté feuillure,
ravancement égal à la profondeur de la
feuillure
ASSEMBLAGE Coupe
À TENON Ravancement
d'onglet
ET MORTAISE
Coupe
AVEC RAINURE
d'onglet
ET MOULURE
À PETIT CADRE
À UN
PAREMENT • Modification • Modification
Tenon à barbe rallongée avec coupes d’on- Entaille de barbe côté moulure avec raccords
glet côté moulure, ravancement égal à la lar- des moulures à coupe d’onglet.
geur de la moulure. Diminution de la longueur de la mortaise de la
Diminution de la largeur du tenon égale à la valeur de la profondeur de la rainure.
profondeur de la rainure.
■ ASSEMBLAGES DE RENCONTRE ■ ASSEMBLAGES D’ANGLE
ASSEMBLAGE Entaille de
À TENON barbe
ET MORTAISE
AVEC RAINURE
ET MOULURE
À PETIT CADRE
À DEUX
PAREMENTS • Modification • Modification
Tenon à barbes rallongées avec coupes d’on- Entaille de barbes en parement et faux pare-
glet en parement et faux parement, ravance- ment avec raccords des moulures à coupes
ments égaux aux largeurs des moulures. d’onglet.
Diminution de la largeur du tenon égale à la Diminution de la longueur de la mortaise de la
profondeur de la rainure. valeur de la profondeur de la rainure.
385
978271353446_373_386_MB 7/06/13 11:24 Page 386
DENTURES DOUBLES
MICRO-DENTURES SYMÉTRIQUES TRAIT DE JUPITER
EXEMPLES
D’ASSEM-
BLAGES
RAINURE ET
FAUSSE LANGUETTE DOUBLE FEUILLURE LANGUETTE BATARDE QUEUES DROITES
14 ÉLÉMENTS DU CONFORT
14.1 CONFORT ACOUSTIQUE
Pour l’homme, le confort acoustique est conditionné par l'absence de toute gêne sensorielle due aux sons
et aux bruits.
14.1.1 LE SON
C'est l'effet d'une vibration d'un corps Oscillogramme d’un son pur
matériel transmis par l'air jusqu'à
pression Pa 1 période : T (Temps en s)
l'oreille. Cette vibration perturbe l'atmo- acoustique
sphère et engendre des modifications
DÉFINITION de la pression de l'air. Ce phénomène
amplitude
pression Temps
est appelé «pression acoustique». P0 atmosphérique P0
avec une fréquence f. 1
f= æ
T 1 cycle
387
978271353446_387_397_MB 6/06/13 17:05 Page 388
Confort acoustique
Les sons de même intensité mais de
hauteurs différentes ne sont pas per- 120 A
en décibels
80
PERCEPTION 60
40
zone A : limite d’audition 20 fréquence
zone B : seuil d’audition en Hertz
0 B
20 50 100 500 1000 5000 10000
14.1.2 LE BRUIT
Le bruit est une combinaison de sons Oscillogramme d’un bruit
de fréquences et d’intensités diffé-
rentes.
DÉFINITION C’est un phénomène acoustique pro-
duisant une sensation auditive désa-
gréable ou gênante.
388
978271353446_387_397_MB 6/06/13 17:05 Page 389
Éléments du confort
14.2 ISOLATION ACOUSTIQUE
Le but de l’isolation acoustique est de créer une barrière aux bruits extérieurs à un local pour y réaliser en
partie le confort acoustique.
Isolement brut = L1 – L2
L1 : niveau sonore du local d’émission. ;;;
;;;
4
;;;
L2 : niveau sonore du local de réception. 2
3
;;;
1 onde incidente
2 onde transmise
;;;
L1
3 onde réfléchie
;;;
PRINCIPE 4 onde absorbée 1 L2
ET
;;;
RÉGLEMEN- Isolement normalisé
TATION Isolement qui tient compte des possibilités paroi
d’amplification du son dans le local de récep-
tion par l’effet de réverbération. bruits aériens
Réglementation (maxi. 80 dB) ÉMISSION
■ PAROIS DOUBLES
L’indice d’affaiblissement est amélioré par les
phénomènes de réflexion dans les parois
doubles.
Cette technique permet d’obtenir des isole-
ments acoustiques supérieurs à ceux donnés
par la loi de masse dans les parois simples.
389
978271353446_387_397_MB 6/06/13 17:05 Page 390
Correction acoustique
■ PONTS ACOUSTIQUES
;;
;; ;;;;
Ils sont particulièrement fréquents dans les parois doubles, qui perdent alors leurs avantages.
;;
;; ;;;; ;;; ;;;;
;;
;; ;;
;;;;
;; ;;; ;;;;
;;
;; ;;;; ;;; ;;;;
ISOLEMENT ;;
;;
Coulures de mortier Canalisations
;;; Gravats ;;;;Pointes, vis
AUX BRUITS
SOLIDIENS
■ LES DEUX TYPES DE BRUITS SOLIDIENS
• Bruits d’impacts Solutions technologiques
Limiter la propagation des vibrations, dues aux Coupures résilientes : dalles flottantes.
chocs, dans la structure des bâtiments. Matériaux absorbants : moquettes, tapis.
Absorber les vibrations à la source.
• Bruits d’équipements
Désolidariser les équipements du gros-œuvre, Liaisons élastiques, raccords souples.
supprimer les liaisons rigides.
Dans un local vide, on constate qu’un son bref La durée de réverbération est donnée par la
persiste quelques secondes après son émis- formule de Sabine. Elle se mesure en
sion et décroît avant de devenir inaudible. Ce secondes, elle est normalisée à 0,5 secondes.
phénomène définit la réverbération du local.
La durée de réverbération augmente avec le
PHÉNOMÈNE
volume du local et diminue avec les qualités
0,16 V absorbantes des parois ainsi qu’avec la quan-
DE RÉVERBÉ- T=
RATION A tité de meubles et de personnes dans le local.
La capacité d’absorption d’un matériau varie
T : Durée de réverbération en secondes selon la fréquence du son à maîtriser.
V : Volume du local en m3
A : Absorption totale du local en m2.
Les techniques d’absorption sont fonction de la fréquence des sons à maîtriser dans le local.
– Sons graves – Matériaux minces (membranes) avec larges
absorption par résonateurs ouvertures placées sur des alvéoles
construites sur la paroi : « pièges à sons ».
MAÎTRISE DES
ONDES – Sons médiums – Panneaux perforés placés à une certaine
SONORES absorption par vibration-flexion distance, prescrite par le fabricant, de la
DANS UN paroi à traiter acoustiquement.
LOCAL
– Sons aigus – Matériaux légers, poreux, mous, résilients,
absorption par porosité placés en habillage sur les parois.
390
978271353446_387_397_MB 6/06/13 17:05 Page 391
Éléments du confort
Dans le cas général, la correction acoustique, dans un local, sera réalisée par la pose, sur les
parois, d’habillages dont les qualité sont en adéquation avec les sons à maîtriser.
391
978271353446_387_397_MB 6/06/13 17:05 Page 392
Isolation thermique
■ CONDUCTIVITÉ THERMIQUE LAMBDA ( l ) DES MATÉRIAUX DU BÂTIMENT
392
978271353446_387_397_MB 6/06/13 17:05 Page 393
Éléments du confort
Bois et végétaux kg/m3 W/m.K Métaux et verre kg/m3 W/m.K
feuillus mi-lourds (chêne, hêtre, frêne) 600 à 750 0,230 fer pur 7 870 72,000
feuillus légers (peuplier, érable) 450 à 600 0,150 acier 7 780 52,000
résineux mi-lourds (pin) 450 à 550 0,150 fonte 7 500 56,000
résineux légers (sapin) 300 à 450 0,120 aluminium 2 700 230,000
panneau fibre de bois « dur » 850 à 1 000 0,200 duralumin 2 800 160,000
CONDUCTIVITÉ panneau particules pressés à plat 650 à 750 0,170 cuivre 8 930 380,000
panneau particules pressés à plat 550 à 640 0,140 laiton 8 400 110,000
THERMIQUE
panneau particules pressés à plat 450 à 540 0,120 zinc 7 130 112,000
LAMBDA ( l ) plomb 11 340 35,000
panneau particules pressés à plat 360 à 440 0,100
DES MATÉRIAUX verre 2 700 1,150
panneau extrudé 550 à 650 0,160
DU BÂTIMENT panneau fibres de lin 500 à 600 0,120
(suite) panneau fibres de lin 410 à 500 0,100
panneau fibres de lin 320 à 410 0,085
panneau fibres de lin 230 à 320 0,073
contreplaqué et latté « pin » 450 à 550 0,150
contreplaqué et latté « peuplier » 350 à 450 0,120
contreplaqué et latté « okoumé » 350 à 450 0,120
panneau de paille comprimée 300 à 400 0,120
;;
RÉSISTANCE paroi rsi rse S rsi rse S
THERMIQUE
«r»
;
0,11 0,06 0,17 0,12 0,12 0,24
CORPS
;;;
;;; 0,17 0,05 0,22 0,17 0,17 0,34
393
978271353446_387_397_MB 6/06/13 17:05 Page 394
Isolation thermique
Le coefficient « K » est défini par l’aptitude 1
;
TRANSMISSION d’une paroi à transmettre la chaleur. Il est K= æ
R
THERMIQUE mesuré par la quantité de chaleur passant à
SURFACIQUE travers un mètre carré d’une paroi séparant Symbole : K
«K» deux ambiances dont l’écart de température
Unité : le W/m2.K
est de 1 K, pendant une heure.
PAROI K parois vitrées et portes, voir tableaux (pages Pour une bonne isolation, K doit avoisiner
395 et 396). 0,5 W/m2.K.
;;
■ EXEMPLE DE CALCUL DU COEFFICIENT « K » D’UNE PAROI
On donne :
La paroi extérieure ci-dessous :
1. Frisette de sapin, e1 = 13 mm
2. Laine de verre, e2 = 60 mm
3. Béton caverneux de laitier, e3 = 200 mm
4. Enduit de mortier, e4 = 15 mm 1 2 3 4
On demande : Calculer le coefficient K de cette paroi.
e1 e2 e3 e4
e2
Laine de verre e2 = 0,06 l2 = 0,041 r2 = = 1,463
l2
e3
Béton caverneux de laitier e3 = 0,20 l3 = 0,70 r3 = = 0,285
l3
e4
Enduit de mortier e4 = 0,015 l4 = 1,15 r4 = = 0,013
l4
Calcul du coefficient K
1 1
K= K= K = 0,490 W/m2.K
R 2,039
394
978271353446_387_397_MB 6/06/13 17:05 Page 395
Éléments du confort
Le coefficient « kL » est défini par les déperdi- Toutes ces liaisons représentent des ponts
tions dues aux liaisons entre les parois (angles thermiques.
de parois verticales ; verticales-horizontales ;
parois-sol ; menuiseries-parois, etc.). Symbole : kL
Unité : le W/m2.K
TRANSMISSION
THERMIQUE
LINÉIQUE « kL »
Ponts thermiques
LIAISONS
;;;;;;;
;;;;;;; ;;;;;;;;;;
;;;
;;;;;;; ;;;;;;;;;;
;;;
;;;;;;;;;;
;;;
;;;
■ FENÊTRES ET PORTES-FENÊTRES EN MÉTAL
395
978271353446_387_397_MB 6/06/13 17:05 Page 396
Isolation thermique
■ FENÊTRES ET PORTES-FENÊTRES EN BOIS
Portes opaques
– pleines 3,50 3,00
– pleines avec montants de 45 mm 3,50 —
– alvéolées — 2,20
Portes simples en bois
Portes équipées de vitrage simple
– surface vitrage S < à 30 % 4,00 —
– surface vitrage 30 % < S < 60 % 4,50 —
396
978271353446_387_397_MB 6/06/13 17:05 Page 397
Éléments du confort
Le coefficient « GV »
Le coefficient « GV » d’un logement est défini
par la somme des déperditions thermiques, par
GV = DP + DR
les parois (coefficients K et kL) et le renouvelle-
ment d’air, pour un degré d’écart entre l’exté-
rieur et l’intérieur. DP : Déperditions par les parois. (∑ K et ∑ KL)
Symbole : GV. Unité le W/K. DR : Déperditions par renouvellement de l’air
Le coefficient GV sert à calculer la puissance (Débit de ventilation et effet du vent)
DÉPERDITION du chauffage pour un logement.
THERMIQUE
VOLUMIQUE Réglementation
« GV » ET « BV » L’arrêté ministériel du 5 avril 1988 fixe les valeurs maximales du coefficient GV. Il précise les
valeurs de référence « GVréf » que le coefficient GV d’un logement ne peut dépasser.
LOGEMENT
Le coefficient « BV »
Le coefficient « BV » d’un logement est calculé
en tenant compte du coefficient GV et des
BV = GV(1 - F)
apports de chaleur dus à l’utilisation des
locaux, occupants, éclairage, appareils ména-
gers, et au rayonnement solaire sur les parois F : Coefficient d’apports thermiques gratuits.
extérieures.
Symbole : BV. Unité le W/K.
397
978271353446_398_401_MB 6/06/13 17:06 Page 398
15 AGENCEMENT ET AMEUBLEMENT
15.1 ERGONOMIE
L’étude et la conception de tout agencement et de tout mobilier doit se conformer strictement aux règles
ergonomiques et anthropométriques, c’est-à-dire aux proportions et aux mensurations de
l’Homme.
Ces cotes de hauteur et de profondeur sont données par les postures des personnes dans leur vie quoti-
dienne : debout, assis, couché.
■ PERSONNE DEBOUT ■ PERSONNE ASSISE (REPOS)
1,30
0,87 5 1,95
Vue
RANGEMENT
Vue
RANGEMENT
1,00
1,35
0,95
0,30
bar – 1,10
0,50
0,30
table – 0,70 à 1,00
2,20
1,75
évier – 0,90
lavabo – 0,80
1,62
Penderie 1,50
■ PERSONNE COUCHÉE
1,10
RANGEMENT
LE CONFORT
MOBILIER Vue
■ PERSONNE ASSISE (TRAVAIL)
1,25
0,30
0,50
0,70
1,50
Vue
RANGEMENT
0,75
bureau
0,75
1,22
1,12
0,45
0,40
0,45
0,87 5
398
978271353446_398_401_MB 6/06/13 17:06 Page 399
Agencement et ameublement
15.2 VOLUMES DE RANGEMENT
Les installations et meubles de rangement doivent répondre aux règles de l’ergonomie (mensurations des
humains : hommes, femmes, enfants).
Les altitudes et profondeurs des agencements intérieurs des rangements doivent également être étudiées
en fonction de la nature des objets, de leurs dimensions, de leur poids et de leur fréquence d’utilisation.
■ ZONE ESCARPÉE
Rangement d’objets à usage Hauteurs
occasionnel plutôt légers. ou altitudes
(en mm)
2000
Valeurs courantes
1900
1800
700
600
500 Audiovisuel
■ ZONE INFÉRIEURE
400
300 Chaussures
0
100 200 300 400 500 600 700
Profondeurs en mm
399
978271353446_398_401_MB 6/06/13 17:06 Page 400
■ DÉFINITIONS 300
mini
• Élément bas
Meuble ou appareil placé sous le plan de travail ou
sous des éviers.
• Élément haut
Meuble ou appareil suspendu au-dessus du plan de Élément haut
travail ou au-dessus des éviers.
• Plan de travail
Élément horizontal placé sur un ou plusieurs élé-
ments bas. Le dessus d’un appareil peut constituer
un plan de travail.
400 mini
600 +5
1950 mini
• Armoire 0
Meuble ou appareil continu du sol jusqu’au niveau
Plan de travail
COMPOSANTS supérieur des éléments hauts.
MODULAIRES • Appareils
DE CUISINES
Leur appellation se distingue selon leur mode
d’adaptation dans l’agencement. +5
– Appareils indépendants 850 – 900 0
820 mini
100 mini
Élément bas
– Appareils incorporables
– Appareils encastrables
– Appareils intégrables.
■ DIMENSIONS
Socle
• Largeurs des modules
– Série 30, multiples 60 et 120 cm. 50 mini
– Série 40, multiples 80 et 160 cm.
Les largeurs doivent être des multiples de 100 mm.
Réserves pour mini
120
MEUBLES
INDÉPENDANTS – Hauteur libre sous ceinture = 610 mm mini.
– Dimensions du dessus = 800 ¥ 500 mm mini.
• Chaises de cuisine
– Plate-forme, H av. 440 mm ; H ar. 430 mm.
440
430
400
978271353446_398_401_MB 6/06/13 17:06 Page 401
Agencement et ameublement
15.4 SALLES DE BAINS
Modèle de programme d’agencement d’une salle de bain.
Le client peut selon ses goûts et son budget faire le choix de son propre agencement à partir de catalogues.
■ ÉLÉMENTS DE CHOIX :
– Volume disponible – Descriptif de chaque élément
– Esthétique (style) – Organes de rotation et de translation
– Coût – Difficultés de pose
Colonne 2 portes
4 5 1 porte 2 tiroirs
1 niche
6 1
CHOIX
D’AGENCEMENT
3 6
H : 1680
1 L : 350
P : 340
2 Plans
L : 350 – 700 –
3 1050 – 1400
7 8 9
P : 600
Socles tiroirs
401
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 402
16 OUVRAGES
16.1 CHARPENTES
Aboucher Chevêtre
Joindre, assembler les pièces d’une charpente. Pièce de bois reprenant les éléments d’une
Aménager structure interrompus par l’aménagement
Débiter le fût d’un arbre en pièces de char- d’une trémie.
pente. Chevrons
Pièces de bois disposées sur les pannes, des-
Appareiller
tinées à supporter les lattis ou le voligeage.
En charpente, choisir les bois, les orienter, les
établir, tracer et repérer les assemblages. Chien-assis
Petite lucarne destinée à aérer un comble.
Appentis
Colombage
Comble à un seul pan.
Pièces de bois verticales ou en pente formant
Arbalétrier le remplissage dans un pan de bois.
Pièce maîtresse d’une ferme destinée à sup-
Comble
porter les pannes.
Ensemble charpente-couverture donnant la
Arêtier forme et le volume de la toiture d’un bâtiment.
Pièce de charpente délardée marquant l’inter- Contre-fiche
section de deux versants d’un comble. Dans une ferme, pièce de bois inclinée assem-
Armature blée dans le poinçon et l’arbalétrier destinée à
En charpente, éléments auxiliaires en bois ou soulager ce dernier.
métalliques, servant à consolider un assem- Contremarque
blage. Signe conventionnel tracé sur les pièces de
Auvent bois pour les repérer dans une structure.
Petit toit placé au-dessus d’une porte pour Contrevent
GLOSSAIRE l’abriter. Pièce de bois de triangulation destinée à s’op-
Blochet poser au déversement d’une structure sous
Pièce de bois horizontale moisée reliant, dans l’effet du vent.
une ferme, le pied d’un arbalétrier avec une Cornier
jambe de force. Poteau placé à l’angle d’une construction.
Brisé Couverture
Un comble est brisé lorsque ses rampants ont Assemblage de matériaux formant la surface
deux pentes (combles brisés à la Mansart). étanche d’un toit.
Chambrée Coyau
Pièce de bois assemblée en sifflet sur les che-
Partie vide entre l’arbalétrier et les chevrons
vrons pour adoucir la pente d’une couverture
correspondant à la hauteur des pannes.
dans sa partie inférieure.
Chandelle
Coyer
Pièce de bois verticale soutenant une autre
Pièce de bois horizontale supportant le pied
pièce horizontale.
d’un arêtier ou d’une noue.
Chapeau Croupe
Pièce de bois horizontale qui réunit la tête de Dans un comble, surface triangulaire comprise
plusieurs poteaux. entre deux arêtiers.
Charpente Dégueulement
Structure composée de pièces de bois taillées Entaille conique formant l’assemblage d’une
et assemblées destinée à supporter la couver- contrefiche dans un poinçon.
ture des bâtiments. Délardement
Chevalement Profil obtenu en enlevant une arête d’un seul
Étaiement ayant la forme d’un tréteau. côté d’une pièce de bois.
402
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 403
Ouvrages
Échantignole Jouée
Cale triangulaire clouée sur l’arbalétrier desti- Partie triangulaire latérale d’une lucarne.
née à maintenir une panne. Lambourde
Empanon Pièce de bois sur laquelle sont clouées les
Chevron de croupe assemblé sur l’arêtier et la lames de parquet.
sablière. Lattis
Entrait Lattes clouées sur les chevrons recevant les
Dans une ferme, pièce de bois qui réunit les tuiles plates d’une couverture.
pieds des arbalétriers.
Lien
Enrayure Pièce de bois oblique destinée à renforcer l’as-
Ensemble horizontal des pièces de charpente semblage de deux autres pièces.
formant le plancher d’un comble.
Lierne
Étrésillon Pièce de bois destinée à réunir les solives d’un
Planche posée verticalement entre les solives plancher ou les poinçons des fermes d’un
pour en maintenir l’écartement. comble.
Extrados Ligne de trave
Chant supérieur d’un arc en lamellé collé. Ligne de référence horizontale pour le traçage
Faîtage d’une ferme passant par l’angle supérieur du
Pièce de bois horizontale formant le sommet pied des chevrons, point de naissance du ram-
d’une charpente. pant.
Ferme Linçoir
Structure triangulaire et triangulée destinée à Pièce de bois recevant les solives boiteuses
soutenir les pannes. dans la zone d’une trémie.
Fiche Lisse
GLOSSAIRE
(suite) Cheville métallique employée pour consolider Traverse horizontale formant la partie supé-
les assemblages en charpente. rieure d’un pan de bois.
Guette Long pan
Sorte de contrefiche ayant une faible inclinai- Dans un comble à croupe, les plus longs côtés.
son.
Lucarne
Guigneaux Baie en saillie aménagée dans un comble.
Pièces de bois assemblées entre les chevrons
d’un comble pour supporter la souche d’une Mansarde
cheminée. Forme brisée d’un comble qui permet son
aménagement.
Guitarde
Auvent de lucarne constitué de pièces cintrées. Marquise
Auvent placé au-dessus d’une porte ou d’un
Herse
perron.
Épure représentant, dans un même plan, la
projection en vraie grandeur des pans d’un Moises
comble. Pièces de bois jumelles reliant des pièces de
charpente comprises entre elles.
Intrados
Surface inférieure d’un arc en lamellé collé ou Noue
d’une voûte. Dièdre formé par la rencontre de deux pans de
Jambe de force comble, pièce placée sur cette ligne.
Pièce de bois inclinée destinée à renforcer une Pan de bois
pièce de charpente verticale ou elle-même Ensemble des pièces de charpente formant
inclinée. l’ossature des parois d’un bâtiment.
Jambette Panne
Poteau destiné à soulager le limon d’un esca- Pièce de charpente posée sur les fermes d’un
lier ou le pied d’un arbalétrier. comble et supportant les chevrons.
403
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 404
4
2
5
CONSTITUTION
404
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 405
Ouvrages
■ STRUCTURE FERME SIMPLE
Construction en bois, triangulée, dont le rôle est de partager
un bâtiment en travées de 3 à 5 mètres : croquis B.
7 1
8 2
9 3
10 4
11 5
12 6
13 14
15
16 18
17 19
CONSTITUTION
(suite)
1. Poinçon 8. Tuiles faîtières 15. Portée
2. Arbalétrier 9. Tuiles plates 16. Mur porteur
3. Contre-fiche 10. Liteaux 17. Saillie
4. Panne 11. Voliges 18. Lambris
5. Chevron 12. Gouttière pendante 19. Planche côtière
6. Sablière 13. Entrait
7. Faîtage 14. Échantignole
2 3
405
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 406
1 2
CONSTITUTION
(suite) 3
4
Faîtage Supporter les chevrons en partie Flexion (faible), diminuée par Sapin
haute. les liens. 75 ¥ 225
406
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 407
Ouvrages
• Poinçon/arbalétrier et
arbalétrier/entrait Embrèvement
Cheville bois
Tenon et mortaise, embrève- et mortaise
ment et chevillage. Poinçon
Arbalétrier
• Poinçon/entrait
Tenon et mortaise avec étrier
ASSEMBLAGES sans chevillage.
• Arbalétrier/contre-fiche et Jeu 2 à 3 cm
contre-fiche/poison
Embrèvement simple ou tenon
et mortaise avec embrève- Étrier
ment.
Entrait
A Ferme simple
C Ferme surélevée
1. Entrait 5. Contre-fiche
2. Arbalétrier 6. Jambe de force
3. Poinçon 7. Blochet
4. Faux entrait moisé
(entrait retroussé)
DOC : AIDE-MÉMOIRE DE DESSIN BOIS, HEURTEMATTE ET ALII, ÉDITIONS DELAGRAVE.
407
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 408
Ouvrages
• Poids
Masse volumique moyenne des bois utilisés : Beaucoup plus légers que les structures métal-
500 kg/m3. liques ou en béton.
• Résistances mécaniques
Contraintes admissibles des bois lamellés-collés à 15 % d’humidité, catégorie II (NF B 52 001).
Coefficient de sécurité . . . . . . . . . . . . . . .2,75 Cisaillement longitudinal
Compression axiale . . . . . . . . . .120 daN/cm2 (résorcine) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 daN/cm2
Traction statique . . . . . . . . . . . . .120 daN/cm2 Traction transversale . . . . . . . . . . .7 daN/cm2
Flexion statique . . . . . . . . . . . . .120 daN/cm2 Compression transversale . . . . . .22 daN/cm2
• Section • Électrique
Base : 9 ; 11 ; 14 ; 16 ; 19 ; 21 cm. Isolant électrique. Maintient aux deux tiers
Hauteur : variable selon calculs. l’établissement du champ électrique naturel
• Résistance à la corrosion (confort biologique par absence de cage de
Aucune altération face aux atmosphères les Faraday).
plus agressives. • Thermique
• Résistance biologique Bon isolant thermique.
Compte tenu des impératifs actuels de mise en l = 0,12 W/m·K
œuvre (combles ventilés, traitements insecti- Supprime les ponts thermiques.
cides et fongicides), le bois lamellé-collé n’a • Acoustique
jamais subi d’attaque ni d’insecte, ni de cham- Transmission longitudinale :
pignon. identique à celle des métaux et du béton.
• Magnétique Transmission transversale :
Inerte. 3 à 5 fois plus faible.
DOC. SYNDICAT NATIONAL DES CONSTRUCTEURS DE CHARPENTES EN LAMELLÉ-COLLÉ;
409
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 410
Arc parabolique
Isostatique à 3 articulations
Couverture arrondie polyester ou
acier
TYPES DE
CHARPENTES
Arc à petit rayon de courbure à la
crosse
Isostatique à 3 articulations
Pente environ 25 %
Couverture fibrociment
Portique à encastrements
Isostatique à 3 articulations
Pente environ 25 %
Couverture fibrociment ou bacs
acier
410
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 411
Ouvrages
Portique à poutres droites sous-
tendues
Isostatique à 3 articulations
Pente environ 25 %
Couverture fibrociment ou bacs
acier
411
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 412
Escaliers
Échappée Nez
Hauteur nécessaire pour passer debout dans Bord avant mouluré d’une marche, en saillie de
l’escalier. Cette hauteur doit être de 1,90 mètre 4 à 5 cm par rapport à la face avant de la
minimum pour que le passage soit confortable. contremarche.
Emmarchement Noyau creux
Largeur utile de l’escalier. Dans un escalier à quart tournant, pièce de
Épaulement bois qui réunit les deux limons de rampe. Les
Dans les escaliers à l’anglaise, distance entre le collets des marches d’angle y sont entaillés.
dessous de l’entaille de la marche et le chant Onglet
inférieur de la crémaillère. Expression relative aux escaliers à l’anglaise.
Étendue Escalier d’onglet : escalier se trouvant au milieu
Longueur totale d’un escalier, mesurée sur la d’une pièce.
ligne de foulée. Escalier à demi-onglet : escalier contre un mur.
Giron Palier
Face supérieure d’une marche. Plancher étroit d’où part ou arrive un escalier.
Ligne de foulée ou ligne de giron Palier de repos : il est placé au milieu d’un
Ligne fictive passant par le milieu de l’emmar- escalier droit ayant trop de marches pour une
chement d’un escalier jusqu’à 1 mètre de large. seule volée. Largeur égale à au moins 1,2 fois
Pour les escaliers de plus d’un mètre d’emmar- l’emmarchement.
chement, elle passe à 50 cm du limon de Palier d’arrivée : se trouve à l’étage où arrive
rampe. l’escalier.
Limon Palier d’angle : situé au virage d’un escalier
Pièce de bois placée en pente en élévation, avec retour.
droite ou cintrée en plan, dans laquelle s’en- Pas ou giron
taillent les marches et les contremarches. On Largeur d’une marche prise sur la ligne de fou-
GLOSSAIRE distingue : le limon de rampe (épais. 50 à lée, nez non compris (de contremarche à
(suite) contremarche).
80 mm), le limon de mur (épais. 40 à 50 mm) et
le limon traînant (épais. 30 à 40 mm). Pilastre
Lunette ou jour Colonne de section carrée ou tournée, de
Vide vu en plan laissé entre deux limons de dimensions importantes, servant de départ à la
rampe d’un escalier à rampes contraires, ou rampe.
d’un escalier à limon courbe. Poteau
Marche Dans un escalier à quart tournant, colonne
Pièce de bois horizontale sur laquelle on pose réunissant les deux limons de rampe et les
le pied pour utiliser l’escalier. Épaisseur mains courantes.
moyenne 40 mm. Queue
Marche droite : escalier droit en plan. Largeur opposée au collet, d’une marche
Marche balancée : escalier cintré en plan. balancée.
Marche rayonnante : marche dont les rives ten-
Rampant
dent vers le centre du jour.
Pente, inclinaison d’un escalier.
Marche de départ : première marche d’un
escalier. Rampe
Marche d’arrivée : dernière marche d’un esca- Ensemble des balustres couronnés par la main
lier, plus étroite elle est dite aussi « plaquette courante s’assemblant dans un limon.
d’arrivée ». Révolution
Marche palière : marche d’arrivée sur un palier, Retour sur elle-même d’une volée, d’un esca-
dite aussi « tête de repos ». lier cintré en plan, dont la marche d’arrivée
Marches ordinaires : marches comprises entre revient à l’aplomb de la marche de départ.
les marches de départ et d’arrivée ou palière. Volée
Main courante Suite ininterrompue de marches. Elle ne doit
Partie supérieure d’une rampe, sa face supé- pas dépasser 20 marches sans être coupée par
rieure se trouve à 0,90 m du nez des marches. un palier de repos.
412
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Ouvrages
Escalier à la française
8
9
6 7
3
5
1
7
8
3
9
4
10
413
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Escaliers
Calibre d’élévation Calibre rallongé
g’
c’
e’
H
d’
b’
f’
Rampant du limon a’ C
c b a A
d B
g f
e
H : hauteur exacte d’une marche – AB : pas d’une marche
– BC : hauteur d’une marche
Marche balancée
1. 8
3. 4. 10
2.
9
6. 5.
7.
1
9
5 6 7 8 2
1
14 13 9
12 11 10
4
414
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Ouvrages
■ DIMENSIONS ESSENTIELLES À CONNAÎTRE
5
1 Hauteur de l’étage
Dimensions de la trémie :
2 Longueur
3 Largeur
1
4 Étendue possible
5 Épaisseur de la dalle ou du plancher
de l’étage supérieur
(Calcul de l’échappée)
4
Trémie
3
Formule de Blondel
P + 2H compris entre 62 et 64 cm
P = Giron ou pas
415
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Escaliers
ESCALIERS BALANCÉS
■ MÉTHODE DE TRAÇAGE DES MARCHES BALANCÉES D’UN ESCALIER À QUARTIER
TOURNANT
• Sur la vue en plan de l’escalier : – Porter sur DM les divisions de la ligne de fou-
lée de 8 à 12.
– Tracer la ligne de foulée de la marche de
départ à la marche d’arrivée. – Joindre BM, puis B12, B11, B10, B9.
– Sur cette ligne, répartir le nombre de – Tracer à partir de C l’arc de cercle de
marches, dont la hauteur et le giron ont été rayon CB qui coupe BM en E.
calculés par la formule de Blondel (respecter
– Tracer la droite EC, on obtient respective-
la même valeur de giron pour toutes les
ment a sur B9, b sur B10, c sur B11, d sur
marches).
B12.
– Définir le nombre de marches balancées
• Sur la vue en plan de l’escalier :
(environ le double du nombre de marches
comprises dans le quartier tournant : 9, 10, – Reporter sur la ligne de collets CB les divi-
11, 12, 13, 14, 15). sions sur CE, a, b, c, d. (herse 1 )
– Tracer la droite BX qui partage le quartier – À partir de a, b, c, d, tracer les marches
tournant. BX coupe la ligne de foulée en M. balancées par les droites passant par les
points de giron correspondants.
• Construction de la herse 1
• Construction de la herse 2
– Tracer 2 axes perpendiculaires. Porter sur
l’axe vertical la longueur DM prise sur la ligne – La deuxième herse de balancement pour les
de giron et sur l’axe horizontal la longueur marches de M à la marche d’arrivée se
CB prise sur la ligne de collets, les points C construit sur le même principe.
TRAÇAGE DE et D sont confondus sur l’origine des axes.
LA HERSE DE
BALANCEMENT M
12
M
E
11 13
d E
1 2
10 c 14 e
b f
Marche d'arrivée 9 15
a g
16 A 8 16
15 g D C B C A B
700
f
Marche de départ
14 e
B C
d c b a
13
M12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
900
X 900 2 950
416
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Ouvrages
16.6 PARQUETS EN BOIS
Le parquet est un élément de revêtement, porteur ou non ; il peut être fixé rigidement ou flottant.
Posé selon certaines règles, il apporte un complément d’isolation aux bruits d’impact.
Exemples de dimensions
Types
L(mm) l(mm) e(mm)
Contrebalancement
Parquet flottant
Parquets en bois
Exemples de dimensions
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
papier kraft
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
Types •
• •
• • •
• • • •
• • • • •
• • • • • •
•
• •
• • •
• • • •
• • • • •
• • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
à enlever
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • •
après la
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
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• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
pose
• • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
parement
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
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• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
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• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
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• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • •
Parquet collé
• • • • • • • •
56 lames de 120 ¥ 24 ¥ 8
••••• •••••
• •
Parquet collé
imprégnation d’une
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
résine mélaminé
panneau de particules hydrofuge
Parquet flottant
de bois dur
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
Profilage en contre-
lattage • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
parement pour
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
intermédiaire
recevoir des joints • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
contre-balancement
d’absorption des • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • •
• • •
• • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • •
• • • • • • • •
• • • • • • •
• • • • • • •
hauteur de
contruction
chocs Evazote 50 28 mm
Parquet flottant DOC. BŒN PARQUETT
Ouvrages
Les essences employées sont choisies en fonction de l’aspect esthétique désiré et de la fré-
quentation du lieu auquel il est destiné.
Essences courantes
ESSENCES Chêne Pin sylvestre Iroko Merbau Chintsy Frêne
EMPLOYÉES
Châtaignier Sapin Mélèze Angélique Divers bois exotiques
Pin maritime Hêtre Érable Merisier
Épicéa Charme Moubi Doussié
• À l’anglaise à coupe de
pierre
Parquet constitué de lames de
longueurs égales, leurs joints
en bout étant disposés alter-
nativement.
419
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Parquets en bois
Des lamelles juxtaposées rive
contre rive constituent un
cabochon
PARQUETS carré dont le côté est égal à la
MOSAÏQUE
longueur de la lamelle.
Un ensemble de carrés forme
un panneau (dalle). Damier À batons rompus Autres motifs
AUTRES
MOTIFS
DÉCORATIFS
Lambourdes
posées entre les
POSE SUR solives et le par-
SOLIVES ET quet
SOLIVES
+ LAMBOURDES solive
lambourde
DOC ED. VIAL
Les lambourdes
sont fichées sur
le plancher en
POSE SUR maçonnerie au
LAMBOURDES plâtre ou au
FIXÉES
ciment
POSE SANS
LAMBOURDES
DOC ED. VIAL Sur voliges Sur forme en sable À bain de bitume
420
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Ouvrages
Le parquet est collé directement
sur un support ciment :
– chape rapportée
– chape incorporée
COLLAGE – béton surfacé
DIRECT – dalle flottante
– plancher chauffant
Sur un panneau contreplaqué ou panneau
un panneau de particules flottant
ou non (faux plancher).
421
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Parquets en bois
Vérifier la planimétrie sur support
qui doit être plan, stable et sec.
Si nécessaire faire un enduit de lis-
sage. Axes de
la pièce
Tracer deux axes perpendiculaires
dans la pièce.
clouage
422
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Ouvrages
16.6.3 CLASSEMENT U.P.E.C. DES LOCAUX ET DES REVÊTEMENTS DE SOL MINCE
U
U1 Locaux à affecta-
tion individuelle à
trafic modéré
U2 Locaux à affecta-
tion individuelle à
trafic normal
U3 Locaux à affecta-
tion collective à
trafic normal
U4 Locaux à affecta-
tion collective à
trafic intense
USURE À LA
Intensité d’usure = 0,7 Intensité d’usure = 1 Intensité d’usure = 1,6 Intensité d’usure = 2,1
MARCHE 1 à 4
P
P1 Résistance au
poinçonnement
principalement pédestre
P2 Poinçonnement
pédestre et par
mobilier fixe normal
P3 Aucune restriction
de circulation
pédestre et quelle que
POINÇONNEMENT soit la nature du mobilier
Pression > 20 daN/cm2
1à3 mobile
Armoires, lits, chaises
E
E0 Nettoyage d’en-
tretien par voie
sèche
E1 Nettoyage par
voie humide éven-
tuellement « éponge
E2 Le revêtement
peut être mouillé
mais sans que l’eau y
E3 Le revêtement
peut être constam-
ment humide « ruisselle-
COMPORTEMEN humide » séjourne plusieurs ment », nettoyages d’en-
T à L’EAU 0 à 3 heures tretien à grande eau
C
TENUE AUX
C0 Risques de pro-
jection de produits
alimentaires pratique-
C1 Risques de pro-
jection accidentelle
de produits alimentaires
C2 Projections de
produits alimen-
taires ou ménagers faci-
C3 Mise en garde
contre la projection
de produits chimiques
AGENTS ment exclus ou ménagers lement nettoyables définis avec précision
CHIMIQUES
0à3
Nota : Le classement UPEC d’un revêtement de sol mince est déterminé sur une base de durabilité de 10 ans dans des conditions
normales. Le classement UPEC d’un revêtement de sol mince doit être au moins égal au classement UPEC du local à traiter.
professionnels
trafic intense
d’habitation
faible trafic
Locaux
Locaux
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Parquets en bois
professionnels
professionnels
trafic intense
d’habitation
faible trafic
Finition Principes Observations
Locaux
Locaux
Locaux
• Application d’huile de lin tiède avec • Entretien à sec (appareil mono-
un apport d’essence de térébenthine brosse)
et de siccatif (5 %) • Assombrit le bois Peu
HUILAGE • Un encausticage peut suivre un hui- X X
• Rend impossible une vitrification usité
lage
• Renouvellement fréquent (6 à
12 mois)
PROFILS DE
FINITION
DOC. HÖHNS
424
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Ouvrages
16.6.5 CHOIX DES PARQUETS
Les critères de choix d’un parquet sont : l’exigence esthétique, la fréquence de passage, la méthode de
pose.
Ponts de bâteaux
Salles de sports
Auditoriums
Ateliers
Locaux d’enseignement
Casernes
Bibliothèques
Musées
Restaurants
Passages
Galeries marchandes
Magasins
Circulations
Lieux de culte
Chambres d’hôtel
Bureaux
Logements collectifs
Logements individuels
Bois tropicaux
Bois tropicaux
Bois tropicaux
Bois tropicaux
Bois tropicaux
Bois tropicaux
Bois tropicaux
Châtaigner
Châtaigner
Châtaigner
Châtaigner
Résineux
Résineux
Chêne
Chêne
Chêne
Chêne
Chêne
Chêne
Chêne
Chêne
Hêtre
Panneaux ou lames entre-
Panneaux démontables
Pavés en bois de bout
collés de 14 à 27 mm
Massifs 12 à 16 mm
Utilisation courante
Massifs 23 mm
Utilisation moins
fréquente
Avec précaution de
finition
425
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Parquets en bois
16.6.6 LES SOUS-COUCHES ACOUSTIQUES
■ LES BRUITS DE CHOCS
Le voisin qui déplace les meubles, les enfants qui jouent, la voisine qui marche avec des chaus-
sures à talons... appelées bruits de chocs dans le vocabulaire acoustique, ces nuisances provo-
quent une gêne sonore continuelle devenant vite insupportable.
Pour y remédier, une isolation acoustique des sols par la pose de sous-couches dans les
immeubles de type collectif ou les maisons individuelles est nécessaire.
Remarque : certaines sous-couches atténuent également les bruits aériens (Rw).
■ LES APPLICATIONS
Les sous-couches améliorent le confort de l’habitat et isolent des bruits de chocs,
(Voir chapitre 14 « Eléments du confort », page 387)
Les sous-couches acoustiques doivent conserver leurs qualités isolantes et de résistance méca-
nique dans le temps.
Les sous-couches acoustiques s’adressent particulièrement à la pose des revêtements de sols
suivants :
– Parquets contrecollés en pose flottante ou collée,
– Revêtements de Sols Stratifiés (RDSS) en pose flottante,
– Parquets massifs en pose collée.
426
978271353446_402_459_MB 7/06/13 11:26 Page 427
Ouvrages
Confort
Type de produits Caractéristiques (Voir légende)
Utilisateur Acoustique
Mousse de polyuréthanne agglomérée • Augmente les capacités d’absorption acoustique de la pièce
Trami-sol® Agglomat® assure la désolidarisation (effet tambour)
des parquets contrecollés ou Revêtements De • Améliore considérablement le confort de marche
Sols Stratifiés de haute et moyenne gammes • Durabilité des performances acoustiques
posés dans les immeubles collectifs et maisons
individuelles en travaux neufs ou de rénovation,
• Résiste aux moisissures et aux insectes
• Très bon complément d’isolation thermique
***** *****
pour améliorer les performances acoustiques • Facilité de mise en œuvre
conformément à la Réglementation Acoustique • Absorbe les petites aspérités du support et évite les préparations
du 1er janvier 2000 et aux D.T.U. en vigueur. onéreuses des sols
Mousse de polyoléfine avec film 100 mm • Faible épaisseur : facilite l’application en réhabilitation
Trami-sol® Ondilène assure la désolidarisation • Film 100 μm intégré et débordant : freine les remontées éven-
des parquets contrecollés ou Revétements De tuelles d’humidité
Sols Stratifiés posés dans les immeubles collec- • Excellent rapport qualité/prix
tifs et maisons individuelles en travaux neufs ou • Insensible au vieillissement
de rénovation, pour améliorer les performances • Résiste aux moisissures et aux insectes
acoustiques conformément à la Réglementation • Convient pour le chauffage par le sol (installation après 1990, **** ***
Acoustique du 1er janvier 2000 et aux D.T.U. en basse température 28 °C en surface finie) suivant la résistance
vigueur. La mousse à structure fine et homogène thermique du parquet ou du RDSS, sauf pour les sols rafraîchis-
et son film intégré assurent une pérennité des sants
performances acoustiques et freinent les éven- • Produit non allergisant
tuelles remontées d’humidité.
Mousse de polyéthylène • Faible épaisseur : facilite l’application en réhabilitation
Trami-sol® PE 20 assure la désolidarisation des • Économique
parquets contrecollés ou Revêtements De Sols • Production sans CFC ni HCFC
Stratifiés posés dans les immeubles collectifs et • Résiste aux moisissures et aux insectes
maisons individuelles en travaux neufs ou de
rénovation, pour améliorer les performances
• Faible résistance thermique
• Convient pour le chauffage par le sol (installation après 1990, basse
** **
acoustiques conformément à la Réglementation température 28 °C en surface finie) suivant la résistance thermique
Acoustique du 1er janvier 2000 et aux D.T.U. en du parquet ou du RDSS, sauf pour les sols rafraîchissants
vigueur. • Conforme à la R.A. 2000
Légende : ** 2 étoiles : Moyen – *** 3 étoiles : Bien – **** 4 étoiles : Très bien – ***** 5 étoiles : Excellent
DOC. TRAMICO
427
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Parquets en bois
Présentation en rouleaux Performances
Longueur Surface Poids acoustiques et essais
■ Mousse de polyoléfine
• Épaisseur 2 mm, Largeur 1 000 mm Épaisseur 2 mm :
15 m 15 m2 0,9 kg Sous parquet contrecollé :
20 m 20 m2 1,2 kg – épaisseur 8,5 mm, essai C.S.T.B., ΔLw ⫽ 18 dB
25 m 25 m2 1,5 kg – épaisseur 14 mm, essai C.S.T.B., ΔLw ⫽ 17 dB
• Épaisseur 3 mm, Largeur 1 000 mm Épaisseur 3 mm :
20 m 20 m2 1,8 kg Sous parquet contrecollé :
100 m 100 m2 9 kg – épaisseur 8,5 mm, essai C.T.B.A., ΔLw ⫽ 20 dB
■ Mousse de polyéthylène
• Épaisseur 3 mm, Largeur 1 000 mm Sous revêtement de sol stratifié
15 m 15 m2 0,9 kg – épaisseur 7,5 mm, essai C.T.B.A., ΔLw ⫽ 18 dB
210 m 210 m2 12,6 kg
DOC. TRAMICO
428
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 429
■ REMARQUES TECHNOLOGIQUES
1. Montant dormant 9. Traverse jet d’eau
2. Battant de noix 10. Jet d’eau rapporté
(il reçoit les organes de rotation : les (assemblé par queue d’aronde ou dans
fiches) élégie droite)
3. Battant embrevé 11. Pièce d’appui
(l’expression « battant » peut toujours être (en deux parties, assemblées par micro-
remplacée par « montant ») entures)
4. Côte 12. Parclose
(ou gueule de loup dans certains cas) (récupérée par sciage lors de l’usinage de
5. Battant mouton la feuillure à verre)
(il reçoit les organes d’immobilisation : la 13. Goutte pendante
crémone à larder) (ou goutte d’eau)
6. Traverse dormante 14. Chambre de décompression
7. Traverse haute 15. Feuillure à verre
(plus large que les battants, elle reçoit les 16. Feuillure sèche
aérateurs de V.M.C.) (ou feuillure auto-drainante)
8. Petit bois
(horizontal ou vertical)
Remarque : Le jet d’eau est rapporté, la côte est embrevée et la pièce d’appui est en deux parties afin de facili-
ter les usinages, d’éviter les grosses sections, de pallier les déformations et de rendre possible la finition et le cali-
brage en épaisseur, du cadre dormant et des vantaux, sur les ponceuses calibreuses à larges bandes.
ÉLÉMENTS
CONSTITUTIFS :
TERMINOLOGIE Croisée à deux vantaux avec un petit bois horizontal :
Coupe horizontale
1 2 3 4 5 15 14
Coupe verticale
13 10
12
14
11
9 16 8 7 6
Menuiseries extérieures
Dans les PME-PMI, afin de rentabiliser les réglages des machines, la fabrication de croisées isolantes se
lance généralement par séries regroupant plusieurs commandes.
Le préparateur du travail de l’entreprise établit pour chaque commande un dossier de fabrication contenant
tous les documents techniques nécessaires à la réalisation des croisées.
1. LES « PLANS TYPES »
Élévation intérieure de la croisée
– à 1 vantail, à 2, 3 vantaux,
– avec imposte, avec meneau, etc.
Numérotation 01, 02, 03…
Le préparateur porte sur le plan type vierge :
– les différentes cotes de largeur et de hauteur,
– les repères des « sections types »,
– les références des organes de ferrage.
2. LES « SECTIONS TYPES »
Section sur montant dormant et battant de noix
numérotation : 1A, 1B, 1C…
Section sur traverse haute, dormant et ouvrant
numérotation : 2A, 2B, 2C…
Section sur pièce d’appui et jet d’eau
numérotation : 3A, 3B, 3C…
Section sur mouton et côte
numérotation : 4A, 4B, 4C…
Toutes les autres sections types, établies à la
demande, seront numérotées sur le même
principe.
DOCUMENTS 3. FEUILLES DE DÉBIT
TECHNIQUES
NÉCESSAIRES
Elle fait apparaître :
AU DOSSIER DE – les dimensions de débit,
FABRICATION – les dimensions finies,
– l’esquisse des parties visibles après pose.
4. FICHES DE QUINCAILLERIE
Inventaire et références :
– des organes de mobilité,
– des organes d’immobilisation,
– des ferrures diverses.
430
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Ouvrages
Les cotes nécessaires pour réaliser les usinages des éléments de la croisée (réglage des butées sur les cha-
riots d’amenage des machines) sont portées sur les plans types.
EXEMPLE
D’UNE FICHE
« PLAN TYPE »
FORMAT A4
431
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 432
Menuiseries extérieures
2A
V.C. 825
E.C. 945
PLAN TYPE
D’UNE CROISÉE
ISOLANTE À
DEUX VANTAUX 1A 1A
3B 4A
V.C. 1170
E.C. 1290
Hypothèse : Exemple :
Dimensions nominales de baie connues en mm Largeur nominale de baie (LNB) = 1 200 mm
Hauteur nominale de baie (HNB) = 900 mm
432
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 433
Ouvrages
La forme et les dimensions des profils des croisées isolantes sont proposées par les fabricants d’outils.
Ces outils s’utilisent en trains (ou empilage) de fraises sur les profileuses, les tenonneuses ou les centres
d’usinage spécialisés.
SECTION TYPE
N° 1A
SECTION TYPE
N° 4A
433
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 434
Menuiseries extérieures
SECTION TYPE
N° 3A
SECTION TYPE
N° 3B
SECTION TYPE
N° 2A
434
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 435
Ouvrages
16.7.2. DOSSIER DE FABRICATION DE MENUISERIES EXTÉRIEURES
Le « dossier de fabrication » et le « dossier de pose », d’un chantier (ou commande), est élaboré par le
« bureau des méthodes ». Il est constitué d’un ensemble de documents techniques d’atelier, standardisés,
nécessaires et indispensables, pour réaliser la fabrication et la pose d’une série de menuiseries extérieures.
• Le « Bon de fabrication »
• Le « Bordereau de fabrication » ou Grille de fabrication (Document à privilégier !)
• Les « Plans types » : élévation des ouvrages & les « Sections types » (si nécessaire)
• La « Feuille de débit des bois » ou fiche de débit
COMPOSITION
D’UN DOSSIER • La « Fiche de débit des profils », métalliques, aluminium, ou PVC
DE
FABRICATION • La « Fiche de sortie des quincailleries » et fournitures du magasin
STANDARDISÉ
• Les « Fiches de commande » de matériels et fournitures, éventuellement
• La « Fiche de débit et/ou de fabrication des vitrages »
• Les « Fiches suiveuses d’atelier »
435
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 436
Menuiseries extérieures
■ OBJET DU « BON DE FABRICATION »
Le « bon de fabrication » est un document contractuel établi et émis par le « bureau des
méthodes » à l’intention de la « maistrance de l’atelier » (chef d’atelier ou chef de groupe). Il
déclenche la fabrication d’une série de menuiseries extérieures d’un chantier ou d’une
commande.
C’est la page de garde d’un « dossier de fabrication », qui est transmis et remis au responsable
de fabrication à l’atelier, qui conduira la réalisation.
• Les remarques
Informations particulières sur les clauses spécifiques du chantier, sur la fabrication, sur la pose
des vitrages, sur la pose des ouvrages sur chantier, sur les délais à respecter.
436
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 437
Ouvrages
- Plans types
- Sections types
X - Feuille de débit des bois 1
Remarques :
Les cotes « Fonds de Feuillures » et le nombre de volumes ont été transmis au vitrier
Pierre Leclair qui les posera chez « JM » le 18 09 2012
Dossier remis à :
Jean Montenvers Le responsable du B.M. :
Le : 21 07 2012 Julien Dubois
Signature : Signature :
437
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Menuiseries extérieures
■ OBJET DU « BORDEREAU DE FABRICATION » STANDARDISÉ
Le « bordereau de fabrication » est un document technique intégralement renseigné et élaboré par
le préparateur du « bureau des méthodes ». Il se présente sous la forme d’un tableau récapitulant
tous les types d’une série de croisées isolantes à fabriquer, appartenant à une commande d’un
client.
438
FABRICATION
BORDEREAU DE
Jeunes Client : _Jean Chêne_________ Architecte : _Paul Desmaison _____ Finition : Incolore Responsables :
978271353446_402_459_MB
01 3 570 825 60 X 0 0 0 0 0 1 0 622 0 X Loqueteau 877 300 0 514 739 Finition pour vernis
encastré
17:28
02 5 1170 825 60 X 0 0 0 0 0 2 606,5 606,5 0 X Espagnolette 877 300 851 498,5 739 Finition pour vernis
encastrée
Page 439
Remarque :
La mise en fabrication de séries de fenêtres avec le « bordereau de fabrication » se fait avec les « sections types » standard :
- Section sur montants de rive : 1A page 433 - Section sur montant intermédiaire (2 vantaux) : 4A page 433
- Section sur traverse haute : 2A page 434 - Section sur traverse basse : 3B page 434
Ouvrages
439
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 440
Menuiseries extérieures
■ QU’EST-CE QU’UNE « FICHE DE DÉBIT » ?
La fiche de débit est un mémoire ordonné établi par le Bureau des Méthodes d’après les plans de
fabrications, ou les tracés d’atelier. Elle inventorie de manière exhaustive dans un tableau toutes
les pièces de bois massifs, ou en matériaux dérivés du bois avec leurs dimensions finies, néces-
saires à la réalisation d’un ouvrage ou d’un produit.
Dans le débitage industriel ce document permet aux « débiteurs » de régler les machines à débi-
ter : déligneuses et tronçonneuses pour le bois massif, scies à panneaux pour les dérivés du bois.
Il permet aussi de compter et de contrôler les pièces débitées.
440
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 441
Ouvrages
Entreprise
Jeunes
Menuisiers FICHE de DÉBIT – Bois massif et dérivés
CLIENT : Jean Chêne CHANTIER N° : F-VI -B 53 / 12
OBJET : Croisées isolantes Responsable BM : Julien Dubois
Date de livraison : 21 9 2012 Responsable Atelier : Jean Montenvers
FICHE DE
DÉBIT :
EXEMPLE
Exécuté par : Le :
441
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 442
Menuiseries extérieures
■ OBJET DE LA FICHE SUIVEUSE DANS UNE UNITÉ DE FABRICATION
Ce document est préparé et édité par le « bureau des méthodes » ; il suit les pièces en cours de
fabrication et d’usinage dans l’unité de fabrication : ateliers, lignes de production, secteurs de
fabrication…
B. La fiche est ensuite complétée par les chefs de groupes et les opérateurs à mesure des étapes
de la fabrication des éléments et de l’ouvrage ou du produit.
Colonnes à renseigner :
– 1. « Dates » : Jours pendant lesquels l’exécution des pièces s’est déroulée
– 2. « MO » : Sigle de la machine-outil et son numéro de référence dans l’inventaire des moyens
– 3. « Noms opérateurs » : Noms en toutes lettres, ou initiales et sigle de qualification profes-
sionnelle
– 4. « Quantités réalisées » : Nombre de pièces usinées ou façonnées qui devrait correspondre
à la « Quantité totale d’éléments » nécessaires, indiquée en haut de la fiche, plus quelques-uns de
réserve
– 5. « Contrôles des pièces » : Nombre de pièces « bonnes » et nombre de pièces « mauvaises »
– 6. « Temps de fabrication » : Signification des sigles des trois mesures des temps de fabrica-
tion :
- Tp : « Temps de préparation » (Temps de réglage de la MO)
- Tc : « Temps de coupe » (Temps de fabrication ou d’usinage)
- Tm : « Temps de manipulation » (Temps de transit des pièces)
– 7. « Observations » : Expression des remarques du chef de groupe ou des opérateurs.
442
EXEMPLE
LA « FICHE
FABRICATION :
SUIVEUSE » DE
Entreprise – Dossier de fabrication N° : Fiche N° :
978271353446_402_459_MB
Suivi de fabrication
Noms Quantités Contrôles des pièces Temps fabrication
Dates Phase Désignation MO Opérations Observations
opérateurs réalisées bonnes mauvaises Tp Tc Tm
Page 443
Ouvrages
443
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 444
Menuiseries extérieures
■ OBJET DE LA « FICHE DE SUIVI DE CHANTIER »
Ce document est préparé et édité par le « bureau des méthodes » ou par le « bureau de lance-
ment ».
LA « FICHE
DE SUIVI DE
• Deuxième partie : « Suivi de la pose sur le chantier »
CHANTIER » La partie inférieure de la fiche, présentée sous forme d’un tableau à 6 colonnes principales, déter-
mine et rend compte du déroulement de la pose proprement dite.
B. La fiche est ensuite complétée par les chefs de groupes et les opérateurs à mesure des étapes
de la pose des ouvrages et des éléments sur le chantier.
Colonnes à renseigner :
– 1. « Dates » : jours pendant lesquels la pose s’est déroulée.
– 2. « Noms opérateurs » : noms en toutes lettres, ou initiales et sigle de qualification profes-
sionnelle.
– 3. « Temps de chantier » : signification des sigles des trois mesures des temps de pose.
- Tic : « Temps d’installation du chantier »
- Tp : « Temps de pose » (des ouvrages et éléments)
- Tdc : « Temps de désinstallation du chantier »
– 7. « Observations » : Expression des remarques du chef de groupe ou des opérateurs sur l’en-
semble ou les particularités du déroulement de la pose, des difficultés dues aux supports d’ac-
cueil des ouvrages et des éléments ainsi que des problèmes de « non qualité ».
444
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 445
Ouvrages
Entreprise Jeunes Menuisiers
Tél. : 04 74 38 00 00 FICHE de SUIVI de CHANTIER
Client :
Identification chantier :
Adresse : (GPS)
Identification poseurs :
Menuiseries extérieures
Entreprise Jeunes Menuisiers
Tél. : 04 74 38 00 00
FICHE de DISTRIBUTION
des OUVRAGES
Client :
sur CHANTIER
Identification chantier :
Adresse : (GPS)
Identification poseurs :
FICHE
CHANTIER
446
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 447
Ouvrages
16.7.3 ÉTANCHÉITÉ
L’étanchéité des liaisons est un facteur essentiel pour la réalisation du confort des habitations.
Le menuisier devra connaître les phénomènes et les techniques de l’étanchéité afin de réaliser des ouvrages
conformes aux exigences humaines et à la réglementation.
Pour contribuer au confort et à l’économie d’énergie en créant des barrages à l’air aux bruits, à l’eau et aux
poussières.
Voir joints
pages 117 à 122.
Remarque : L’étanchéité est en relation directe avec : l’isolation thermique, l’isolation acoustique, l’aération et la
ventilation (V.M.C.)
447
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 448
Menuiseries extérieures
16.7.4 MOBILITÉS DANS LES MENUISERIES
Rechercher les différentes possibilités de mouvement ou de déplacement des parties mobiles dans les
ouvrages de menuiserie.
DÉMARCHE DE
RECHERCHE ■ COMBINAISONS DES MOBILITÉS SUR 2 AXES
DES MOBILITÉS Combinatoire de second degré
DANS LES
Recherche des possiblités de rotation et de translation sur deux axes, vertical et horizontal.
MENUISERIES
Paramètres
Axe –- –- –- –-
Axe vertical horizontal A Rh Th B Rh Th C Rh Th D Rh Th
Axe horizontal
États Axe
vertical
Résultats de l’analyse
combinatoire primaire A Rv Tv 1 2 3 4
–- –- –- –-
Repère RvTv - RhTh RvTv - RhTh RvTv - RhTh RvTv - RhTh
–-
B Rv Tv 5 6 7 8
1 –- –- –- –- –- –- –- –-
RvTv - RhTh RvTv - RhTh RvTv - RhTh RvTv - RhTh
–-
C Rv Tv 9 10 11 12
–- –- –- –- –- –- –- –-
RvTv - RhTh RvTv - RhTh RvTv - RhTh RvTv - RhTh
–- –-
D Rv Tv 13 14 15 16
–- –- –- –- –- –- –- –- –- –- –- –-
RvTv - RhTh RvTv - RhTh RvTv - RhTh RvTv - RhTh
448
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 449
Ouvrages
■ PRINCIPALES SOLUTIONS EXISTANTES
■ CONCLUSION
Critères de choix de la mobilité d’un chassis
• Aération rationnelle – Etanchéité • Encombrement intérieur
• Facilité d’entretien et de nettoyage des • Fiabilité du système – fiabilité de manœuvre
vitrages • Facteur économique (coût)
449
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 450
Menuiseries extérieures
Types de chassis Avantages Inconvénients
Châssis à soufflet – Aération rationnelle par – Pour le nettoyage
le haut même sous pluie nécessité de décrocher
oblique le compas d’arrêt, afin
de rabattre le vantail
450
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 451
Ouvrages
Types de chassis Avantages Inconvénients
Châssis oscillo – battant – Combinaison des sys- – Prix élevé
tèmes à la française et à – Ferrage complexe
soufflet – Déformations de vantail
– Aération rationnelle
– Nettoyage facile
MOUVEMENTS
MULTIPLES
NU INTÉRIEUR
ET ÉPAISSEUR
EPAISSEUR E (mm) ⭐ 200 250 300 350 400 450 500 550 ⭓ 600
Bâtiments d’habitation 1000 975 950 925 900 850 800 800 800
HAUTEUR H
(mm) Autres 1000 975 950 925 900 850 800 750 700
451
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:28 Page 452
Garde-corps et rampes
Allège fenêtre Garde-corps en saillie
ALLÈGE
FENÊTRE
SAILLIE
■ VIDES ■ RAMPES
Horizontaux
DIMENSIONS
DES VIDES ET
DES RAMPES
110
250
110
452
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:29 Page 453
16.9 CHANTIER
16.9.1 POSE DES OUVRAGES
Les opérations de pose consistent à situer et à stabiliser, dans sa situation définitive, un ouvrage dans l’es-
pace conformément au cahier des charges fonctionnel et aux documents techniques de définition, plan de
l’architecte, plan de pose de l’entreprise…
Principe
Pla
nd La mise en position est réalisée par rapport à des plans
al ep
ont rof
il de référence appartenant à un référentiel tri-directionnel.
lan fr z
P P Trois cotes fonctionnelles :
MISE EN – OX dans le plan horizontal
POSITION F y
O – OY dans le plan de profil
ISOSTATIQUE
x
– OZ dans le plan frontal
l Moyens
nta
izo Niveau, fil à plomb, lunette, rayon laser, mètre, déca-
H n hor
Pla mètre, pige, gabarit, règle, cordeau…
z Principe
En neutralisant les 6 degrés de liberté de l’ouvrage par
y’
calage et ancrage sur le sol, les murs, le plafond.
x’
Moyens
– Provisoires : dans l’attente de la mise en œuvre des
y dispositifs d’immobilisation définitive de l’ouvrage.
– Définitifs : ancrage immédiat de l’ouvrage par les dis-
z’ positifs adaptés.
x’
OZ3
Trait de niveau
OX2
OZ1
OY3 Z
OX4
Y
O
OZ2
X
OY2
453
454
Chantier
en feuillure en applique
TASSEAU
■ MODE DE POSE
978271353446_402_459_MB
SERRE-
FIL A JOINT
6/06/13
PLOMB
17:29
TASSEAU
ÉLASTIQUE
COIN DE
Page 454
SERRAGE
POSTÉRIEUR
SERRE-JOINT
ISOLATION ET
DOUBLAGE POSTÉRIEURS
COIN
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:29 Page 455
Ouvrages
16.9.2 FIXATION DES OUVRAGES
La fixation des ouvrages a pour but d’assurer la liaison ouvrage-support. Pour cela, nous disposons de
divers types de liaisons qui sont choisies en fonction de la nature du support et des organes de fixation.
ANCRAGE – ADHÉRENCE
Remarque : les techniques et les matériels de fixation des ouvrages évoluent en fonction des matériaux de
construction nouveaux. Il est donc indispensable de s’informer périodiquement dans ces domaines.
455
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:29 Page 456
Chantier
16.9.3 POSE DES HUISSERIES
Avant la mise en place des huisseries sur le chantier, il faut vérifier :
Retrait
– des goussets d’équerrage (contrôle d’équer-
rage) Clou à bateau
– des tringles de protection (dans le cas des
chantiers importants)
– des pattes de scellement ou clous à bateau
(cloison à voie humide)
Fixations Fruit 3 mm
Trait mètre
Trait de Niveau à eau Trait de
Parement
niveau niveau
Trait Fil à plomb
Règle
mètre
1 mètre
Sol Sol
X
PRINCIPE
fini fini
DE POSE Sol brut Sol brut
Fixation Chutes
à scier
456
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Ouvrages
■ MOYENS DE FIXATION
Au sol Au plafond
par lattes et
par pattes élastiques
à scellement
par aiguilles
métalliques
scellées
au plâtre Fer cornière
sur parquet
par clouage
Solive
Plafond
Clouage en guêpe
457
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:29 Page 458
17. MAINTENANCE
La maintenance est l’ensemble des actions qui permettent de maintenir ou de rétablir en état de
fonctionnement un système de production : machine, outillages, auxiliaires de fabrication…
La maintenance permet à l’entreprise de rester compétitive au regard de ses objectifs de qualité,
DÉFINITION
sécurité, productivité, efficacité, fiabilité, flexibilité, « juste à temps »…
• À court terme : Réduire les temps d’immobilisation des systèmes et le coût des interventions
Assurer : la sécurité, la qualité de production, la durabilité des matériels.
OBJECTIFS
DE LA • À moyen terme : Planifier les opérations de maintenance (en temps masqué)
MAINTENANCE
• À long terme : Prévoir les investissements (remplacement des matériels)
■ MAINTENANCE CORRECTIVE
Le système est en panne : la production est arrêtée.
Les temps d’intervention correspondent à une perte de production.
Elle pour but de redonner au matériel les qualités perdues nécessaires à son utilisation, à la suite
d’une défaillance partielle ou complète,
⎧
– Détection ⎪ Dépannage Remise en état provisoire en attente
– Diagnostic ⎪ d’une réparation définitive
– Localisation ⎨
– Intervention ⎪ Réparation La partie défaillante est remise
– Consignation ⎪
⎩ en état d’origine et définitivement
■ MAINTENANCE PRÉVENTIVE
Le système de fabrication continue à produire
LES TYPES DE
Les interventions s’effectuent pendant les arrêts : réglages, congés
MAINTENANCE
Elle a pour but de diminuer les probabilités de défaillance, de diminuer les temps d’arrêt en cas
de panne, de supprimer les cas d’accidents graves, de prévoir les interventions de maintenance
corrective coûteuses.
458
978271353446_402_459_MB 6/06/13 17:29 Page 459
Maintenance
Niveau Types de travaux Personnels Moyens Exemples
La maintenance se gère par des documents de suivi qui vivent et évoluent par les soins des divers
intervenants habilités pour l’entretien et les réparations des matériels de production.
Gérer c’est saisir des données, les traiter, les consigner sur des documents de suivi, les archiver.
459
978271353446_460_469_MB 6/06/13 17:29 Page 460
Santé-Sécurité
● Chutes de plain-pied.
● Blessures dues au basculement de charges.
Document OPPBTP,
● Chutes sur machines. avec leur aimable autorisation
460
978271353446_460_469_MB 6/06/13 17:29 Page 461
Hygiène et sécurité
Dysfonction- Conséquences possibles Remèdes possibles
nement
Productivité ● Éclairage d'ambiance 150 Lux minimum.
● Temps d'exécution plus longs. ● Éclairage aux postes d'usinage 500 Lux mini-
● Reprises nécessaires sur certains éléments d'ou- mum.
vrages. ● Tenir compte :
– du facteur d'absorption des murs, plafonds, etc.
Qualité Celui-ci, lié au pouvoir réfléchissant des couleurs
● Erreurs de lecture de cotes. d'ambiance, peut varier entre 0,75 et 0,25 ;
● Mauvaises appréciations : – du facteur de dépréciation dû au vieillissement
ÉCLAIRAGE – des défauts du bois, des sources de lumière artificielle et aux dépôts
INSUFFISANT – de la précision des assemblages, de poussières, il se situe entre 1,25 et 1,50.
– de la qualité des finitions.
Santé-Sécurité
● Nécessité d'accommodation entraînant la fati-
gue visuelle.
● Mauvaise perception des outils et des zones de
dangers.
Santé-Sécurité
● Lombalgies (mal de dos) très fréquents dans les
métiers du bois.
● Blessures graves par basculement, instabilité,
ripage de panneaux, plateaux, ouvrages...
● Accumulation de fatigue inutile.
Document OPPBTP,
avec leur aimable autorisation
461
978271353446_460_469_MB 6/06/13 17:29 Page 462
Organisation et sécurité
Dysfonction- Conséquences possibles Remèdes possibles
nement
Productivité ● Diminuer le bruit à la source de certaines ma-
● Temps morts plus importants. chines (exemple : encoffrement de quatre faces,
● Difficultés pour dialoguer. emploi d'outils hélicoïdaux pour dégauchissage et
● Incompréhension ou déformation des messages rabotage).
verbaux visant la fabrication, les commandes, ● Diminuer le bruit ambiant par traitement acous-
etc. tique à certains postes de travail bruyants et/ou
traitement général de l'atelier (exemple : baffles
Qualité suspendues, tôles perforées avec matériaux fibreux
● Désengagement général du personnel compte absorbants pour les murs et le plafond.
tenu des mauvaises conditions de travail. ● Port de protections individuelles : bouchons
BRUIT d'oreilles, serre-têtes avec coquilles si la dose de
EXCESSIF Santé-Sécurité bruit quotidienne est supérieure à 85 dB(A).
● Risque de surdité professionnelle au-delà d'une
dose de bruit quotidienne supérieure à 85 dB (A).
● Troubles physiologiques divers (irritabilité,
troubles gastro-intestinaux, troubles neuro-
psychiques...).
● Fatigue et diminution de la vigilance pouvant
entraîner des accidents lors de l'utilisation de
machines.
● Difficulté de perception de messages de danger.
462
978271353446_460_469_MB 6/06/13 17:29 Page 463
Hygiène et sécurité
Dysfonction- Conséquences possibles Remèdes possibles
nement
Santé-Sécurité …/…
DISPOSITIFS ● Possibilité de mise en marche involontaire lors Remarque
DE COMMANDE de changements d'outil, réglages, etc. avec L'installation doit être telle qu'elle empêche tout redé-
DIFFICILEMENT possibilité de blessure au contact de l'outil. marrage des machines ou déplacement d'organes
ACCESSIBLES, ● Mise en marche en survitesse involontaire avec mécaniques pouvant engendrer un danger après une
PEU VISIBLES danger d'éclatement d'outils.
interruption fortuite de l'alimentation en énergie (élec-
MAL ● Difficulté d'atteindre l'organe d'arrêt en cas
trique, pneumatique, hydraulique).
PROTÉGÉS d'incident ce qui peut entraîner un accident.
(suite) ● Position dangereuse pour atteindre les organes
de commande.
Productivité ● Ajuster systématiquement la vitesse de rotation
● Pertes de temps dues aux changements d'ou- des broches aux diamètres des outils.
tils prématurément désaffûtés. ● Placer sur les machines un tableau indiquant les
● Fréquence d'affûtage plus importantes. rapports entre vitesse de rotation des broches et
diamètre des outils pour une vitesse de coupe
Qualité appropriée (50 à 80 m/s suivant la nature de l'outil).
● Une vitesse de coupe trop élevée ne permet ● Préférer toujours l'emploi de tenonneuses plutôt
pas de détacher un copeau d'épaisseur suffi- que de toupies-tenonneuses notamment pour des
sante : l'outil s'use prématurément et l'état de raisons de sécurité.
VITESSE DE surface du bois est moins bon.
COUPE DES ● Une vitesse de coupe insuffisante aura une
OUTILS conséquence inverse en ce qui concerne
INAPPRO- l'épaisseur du copeau et l'état de surface ne
PRIÉE sera pas plus satisfaisant.
Santé-Sécurité
● Une vitesse de coupe insuffisante favorise le
refus du bois avec des réactions dans la pièce
et des risques de blessures.
● Une vitesse de rotation trop importante peut
favoriser l'éclatement d'un outil (exemple : pla-
teaux de tenonnage sur toupie-tenonneuse) et
entraîner des blessures graves.
463
978271353446_460_469_MB 6/06/13 17:29 Page 464
Organisation et sécurité
Dysfonction- Conséquences possibles Remèdes possibles
nement
Santé-Sécurité
● Blessures dues à une utilisation non rationnelle
MACHINES OU de certaines machines.
OUTILLAGES ● Mauvaise position de travail pouvant engendrer
MAL CONÇUS des risques.
OU ● Maintien de pièces de grandes dimensions en
MAL ADAPTÉS fin de passe pour éviter leur basculement et
AUX TRAVAUX danger de contact avec l'outil.
À RÉALISER ● Surdité professionnelle due à des machines
(suite) trop bruyantes, etc.
464
978271353446_460_469_MB 6/06/13 17:29 Page 465
DÉLIGNEUSE
MONOLAME
DE DÉBIT
DE BOIS
MASSIF
11 – Semelle.
12 – Protecteur fixe.
13 – Orifice de sorties des sciures.
14 – Protecteur à fermeture automatique.
15 – Sens d'ouverture du protecteur mobile.
SCIE 16 – Couteau diviseur.
CIRCULAIRE
17 – Fixation du couteau diviseur.
PORTATIVE
18 – Indication du sens de rotation de la lame.
19 – Interrupteur.
10 – Verrouillage de l'interrupteur.
11 – Poignée de maintien.
12 – Levier de manœuvre du protecteur mobile.
465
978271353446_460_469_MB 6/06/13 17:29 Page 466
DOC INRS
466
978271353446_460_469_MB 6/06/13 17:29 Page 467
Hygiène et sécurité
TOUPIE
(suite)
SCIE
CIRCULAIRE
À TABLE
467
978271353446_460_469_MB 6/06/13 17:29 Page 468
SCHÉMA TYPE
D'UNE
INSTALLATION
D'ASPIRATION
TRADITION-
NELLE
DOC INRS
468
978271353446_460_469_MB 6/06/13 17:29 Page 469
Hygiène et sécurité
Les travaux de chantier effectués dans les ● Les travaux de chantier doivent donc faire
domaines de la menuiserie et de la charpente l'objet d'une réflexion préalable de façon
peuvent entraîner des accidents graves pour le notamment à répertorier le maximum de fac-
personnel de ces secteurs d'activités. teurs de risques auxquels le personnel pour-
rait être exposé.
● Les accidents se produisent généralement Cette réflexion devrait, par priorité, conduire à
lors de : repenser, par exemple, certains systèmes cons-
TRAVAUX DE
CHANTIER
– déplacements, tructifs et processus de montage, d'assemblage,
– manutentions manuelles, de levage en associant ainsi sécurité et produc-
– renversements d'éléments d'ouvrages, tivité par élimination de nombreuses opérations
– renversements d'engins de levage, improductives et /ou dangereuses.
– retombées de charges en cours de levage, Si certains facteurs de risques ne peuvent être
– travaux en élévation, éliminés, il sera alors nécessaire de trouver la
– effondrements de structures, parade pour éviter toute atteinte à l'intégrité
– l'utilisation de machines portatives. physique du personnel.
● mauvais arrimage
● rupture ou déformation d'accessoires
● rupture d'organes de l'appareil
● défaillance mécanique
● mauvais dispositif de freinage
Retombée de la charge
● défaillance des points d'ancrage
● surcharge
● fausse manœuvre
● appareil non approprié
● non-respect des règles d'utilisation
469
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 470
Le Mémotech, par la masse de ses contenus, est un outil précieux pour l’acquisition de connais-
sances. Néanmoins, il est nécessaire que l’enseignant mette en place des dispositifs pédago-
giques adaptés permettant d’atteindre ses objectifs d’apprentissage fixés : acquisition de Savoir-
faire, de Savoirs, de Savoir-être, contenus et décrits dans les Référentiels des Activités
Professionnelles et de Certification.
Cette démarche nécessite trois questionnements essentiels qui induisent à trois démarches :
Afin que l’objectif principal du Mémotech soit atteint (permettre à l’élève un CHOIX, en toute
Autonomie et en situation d’Adaptabilité et de Responsabilité), l’enseignant doit mettre à la dis-
position de l’élève des documents d’aide à l’acquisition des concepts et des méthodologies.
470
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 471
2. DEMANDE FORMULÉE
Nom du demandeur d’intervention et la date de cette demande.
3. SITE D’INTERVENTION
Lieu où se déroulera l’intervention (exemple : atelier de menuiserie).
4. POINT D’INTERVENTION
Indication permettant de mieux définir l’emplacement d’intervention.
5. DATES
Dates de la ou des interventions.
9. CONSOMMABLES UTILISÉS
Liste des consommables comme l’huile ou la graisse.
471
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 472
Intervention de maintenance
INTERVENTION DE MAINTENANCE
472
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 473
4. CORPS DU MONTAGE
Élément de liaison entre la pièce et la machine. Il supportera tous les composants du montage.
La mise en position statique de la pièce se fera sur cet élément.
9. ÉLÉMENTS DE SÉCURITÉ
Accessoires rendant l’utilisation du montage en toute sûreté.
Il est en complément des autres organes de sécurité utilisables de la machine
473
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 474
2
Forme à usiner envisagée Caractéristiques de la pièce à usiner
Désignation Références Longueur Largeur Epaisseur
3
Pied PG01 720 60 30
36
25
720
Sauterelles verticales 2
avec embouts néoprène
Eléments de sécurité
9
Eléments de prise en main Protection verticale en plexiglass
Voir plan du montage
10
2 poignées
474
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 475
10. PRÉSENTATION DU
OU DES OPÉRATEURS
Nom, caractéristiques physiques (hauteur,
handicap etc.), qualifications. Expériences
professionnelles, ancienneté, etc.
475
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 476
Circulation
6 7
Longueur : 4,50 m Couloirs de dégagement proches
Largeur : 3,20 m
Hauteur table : 0,89 m
Hauteur palette vide : 0,12 m
1/2
476
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 477
Retour de la table
18
Y a-t-il des consignes affichées sur le poste ? Oui X Non
Désignation de l'observateur
Roger Marc 19
2/2
477
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 478
1h 30 min
2. TEMPS DE SERRAGE
Temps de maintien en contact des pièces. Exemple : 1 heure 30 min
6. VISCOSITÉ
État de fluidité de la colle.
7. TEMPS DE GOMMAGE
Temps d’attente nécessaire entre l’encollage et la mise en contact des éléments à assembler.
CARACTÉRIS-
TIQUES À
PRENDRE EN
8. NOMBRE DE COMPOSANTS
COMPTE Le collage est possible grâce à l’assemblage de composants tels que la colle, les durcisseurs, les
charges et éventuellement des colorants.
9. MOYENS D’ENCOLLAGE
Outils utilisés pour mettre la colle.
478
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 479
7
Fluide X
Moyen d'encollage 9
Viscosité moyenne
Pinceau X Spatule
Viscosité élevée Si nécessaire pistolet Rouleau
Colle vinylique X R 50
Colle néoprène (polychloroprène)
Colle réactive - urée formol
Colle réactive - résorcine
Colle réactive - polyuréthanne
Colle parquet (collé) - émulsion
Colle parquet (collé) - polyuréthanne
Colle mastic
479
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 480
8. MOYENS DE PRÉ-MONTAGE
Si cela est nécessaire, prévoir un emplace-
ment proche pour faire un éventuel pré-mon-
tage ou un encollage
9. OUTILS DE MÉTROLOGIE
Outils permettant de positionner l’ensemble
des pièces.
480
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 481
Arasement Palette
des chevilles panneaux
Etabli
Les postes de serrage encollage
sont au nombre de 2, Nettoyage Poste 2 Serrage & prémontage
contrôles
un serrage se faisant pendant
le temps d'attente de l'autre.
481
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 482
482
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 483
Choix définif
5
Amenage 6 Accessoires associés Mortaiseuse à bédane
7 Cycle d'usinage programmable
Manuel X Mécanique Cale longue de pressage MOCN200
8 9
Fiche outil Palettes amont et aval
Bordereau de programmation propre
à cette machine
Documents de réglages et d'utilisation MO
483
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 484
484
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 485
12 13 14
Décamètre - Mètre Cordeau Caisse à outils
Grande équerre Règles Matériel pour scellement
Niveau laser Craie de marquage
Fil à plomb Crayon
Niveau à bulle
485
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 486
2. PIÈCE
7. INFORMATIONS
Désignation
Notice d’instructions de la machine
On désigne la ou les pièces usinées ou/et leurs réfé-
Notice pemmettant l’utilisation de la machine et de
rences.
ses accessoires pour effectuer les réglages,
État en amont du Poste – État en aval du poste
I’usinage et la maintenance.
On fait apparaître la modification structurelle de la
Fiches-outils
pièce qui apporte une valeur ajoutée (texte ou cro-
Informations sur les outils.
quis).
Document de réglages
Autres informations
Données permettant le réglage des organes (outils,
L = Longueur l = largeur e = épaisseur de la pièce.
machines, accessoires…). Document de contrôle(s)
Matière et poids de la pièce (charge à manipuler).
Relevés des contrôles et des modifications de régla-
ge apportées.
3. ACCESSIBILITÉ
Piéton 8. HYGIÈNE – PRÉVENTION
L’opérateur doit pouvoir accéder et circuler en toute
Risques de nuisances phvsiques et chimiques
sécurité sans aucune gêne et en limitant la fatigue.
Identifier les nuisances générées par l’usinage
Transpalette – Transpalette motorisée – Chariot
concerné et par les postes environnants.
Moyens mécaniques utilisés pour transférer les
CHOIX DES Protections collectives
pièces d’un poste à un autre.
MOYENS Protections assurant la sécurité des opérateurs se
trouvant sur les postes voisins.
4. MANUTENTION Protection individuelle
En amont Équipement de l’opérateur (tenue, casque, chaus-
De la palette amont à la machine. sures…).
En cours
Pendant l’usinage 9. CROQUIS DU PROJET D’AMÉNAGEMENT
En aval DU POSTE
De la machine à la palette aval.
Dessin du poste faisant apparaître les éléments
Fréquence
constitutifs définis ci-dessus.
Nombre de pièces concernées par une manipula-
tion.
Automatisée 10. DOCUMENTS RÉFÉRENTS
Transfert sans l’intervention de l’opérateur. Références des ouvrages et documents facilitant la
Continue rédaction de la fiche.
Transfert et usinage en continu
Manuelle
11. RÉDACTEUR DE LA FICHE
L’opérateur intervient sur l’ensemble du cycle pièce.
Désignation de la personne qui a rédigé la fiche.
486
978271353446_470_487_MB 6/06/13 17:30 Page 487
En aval
Transpalette motorisé Palettes réglables en hauteur
Chariot spécial panneaux X Tréteaux
Dessertes
Fréquence
POSTURE 06 Automatisée Quantité 44
Continue Emprise au sol (Lxl) 90x60 mm
Travail assis Debout X Manuelle X Hauteur 15 mm
Fiche suiveuse
Butée
Panneaux provenant
du stock Processus de réglage
Opérateur (Dans autre local) (à disposition sur la scie)
Palette "aval"
REDACTEUR DE LA FICHE
Couloir 11
1
de Nom Lenormand
circulation Prénom Didier
Date 23/02/06
487
978271353446_488_496_MB 6/06/13 17:31 Page 488
Système
Association de sous-systèmes constituant un tout organique complexe destiné à remplir une fonction globale
(valeur ajoutée à la matière d'œuvre).
Sous-système
Association de composants destinés à remplir une ou plusieurs fonctions opérationnelles au sein d'un
système.
CONSTITUANTS Composant
D'UN SYSTÈME
Ensemble d'éléments ou élément destiné à remplir une fonction particulière dans un sous-
système ou un système.
Élément
488
978271353446_488_496_MB 6/06/13 17:31 Page 489
{
Côté du bas Flèches convergentes : entrées Matières.
Des moyens techniques Energies.
Flèches divergentes : sorties
« Le(s) processeur(s) » Informations.
Diagramme
enfant
Niveau 2
Nœud N° 34 Nœud N° 33
489
978271353446_488_496_MB 6/06/13 17:31 Page 490
Activités de contrôle :
– commander ;
– procéder.
DIAGRAMME DE
DONNÉES Activités génératrices. Activités utilisables.
« DATAGRAMME » DONNÉES
– créer ; – éditer ;
– modifier ; – afficher ;
– transformer. – imprimer.
Support de données.
Unité de stockage :
– mémoriser
Règle 1 :Le processeur qui assure la réalisation de l'activité affectée à une boîte a besoin d'énergie
et/ou de la présence de matière d'œuvre en entrée pour lui apporter la valeur ajoutée.
Règle 2 :Si une donnée d'entrée est à la fois une des contraintes d'activité et la donnée de contrôle
on ne la représente que comme donnée de contrôle.
Données de type informations :
Bien distinguer l'information : impulsion binaire, forme, amplitude d'une énergie, et une énergie en tant
que flux qui peut être énergie de fonctionnement ou une matière d'œuvre.
Règle 3 :Si l'énergie nécessaire au processeur est également matière d'œuvre, on indique en don-
RÈGLES née(s) de contrôle celle(s) de ses caractéristiques qui influent sur la réalisation de l'activité étudiée.
FONDAMEN-
TALES Cette règle permet d'éviter la représentation de boîtes sans entrée de matière d'œuvre.
Pour les composants actifs, l'énergie est nécessaire systématiquement ; pour ne pas surcharger les
actigrammes il est possible de ne pas représenter cette donnée mais de l'indiquer une seule fois.
Règle 4 : Les données de contrôle ont un caractère informationnel.
Lorsque la matière d'œuvre est elle-même information, il est nécessaire de bien analyser la formulation
de sa caractéristique qui la distingue des données de contrôle.
Règle 5 : Une boîte comporte au moins une donnée de contrôle qui déclenche son activité et la régule.
Règle 6 : La matière d'œuvre de sortie d'une boîte peut être la matière d'œuvre d'entrée ou une don-
née de contrôle pour une autre boîte.
490
978271353446_488_496_MB 6/06/13 17:31 Page 491
ENTRÉE SORTIE
Transformer physiquement
la M.E. par enlèvement
Matière brute de matière. Matière usinée
Créer le
processus Agir sur
la matière
MACHINE- 1 A01 Partie commande
OUTIL AUTO- A0 2
A02 Partie opérative
MATISÉE
DÉCOMPOSI-
TION DESCEN-
DANTE
Commu- Adapter
niquer les Traiter Transfor- Mettre
Délivrer
avec informa- les Adapter mer en Modifier
l'énergie
milieu tions informa- les l'énergie mouve- la
humain d'entrée tions ordres ment matière
1 1
2 3 2 3
4 4
A1 A2
Consommables
Énergie Programmes, instructions. Énergie Réglages
Comptes rendus
visuels,
Gérer
le processus alarmes
Ordres
A1
ACTIGRAMME
« A0 » Comptes rendus
DIAGRAMME
ENFANT Matière
NIVEAU 0 Matière brute Agir sur transformée
la matière
A2
Matière et
A0 énergie
dégradées
491
978271353446_488_496_MB 6/06/13 17:31 Page 492
Ordres
Opérateur : Communi-
données et variables quer avec Commande
milieu manuelle
ARU humain
A11 Comptes rendus
Adapter
Informations 1 les
informations visuels, sonores
provenant
ACTIGRAMME d'entrée
de la partie
« A1 » opérative A12
Traiter
2 les
DIAGRAMME informations
ENFANT
NIVEAU 1 A13 Adapter
les Ordres
3 ordres
Marche automa.
A14 vers P.O.
A1 4
Partie commande
Voyant
Énergie Délivrer
l'énergie
de puissance
A21 Énergie dégradée
1 Transformer Bruit, chaleur
l'énergie
ACTIGRAMME
« A2 » A22
Mettre Comptes rendus
DIAGRAMME 2 en
mouvement de position
ENFANT
NIVEAU 1 A23 Modifier
la Matière finale
Matière initiale 3 matière
A24
Déchets
A2 4
Partie opérative
492
978271353446_488_496_MB 6/06/13 17:31 Page 493
NF Z 61-00 : ensemble fini de règles déterminées, servant à résoudre un problème au moyen d'un
ALGORITHME
nombre fini d'opérations.
493
978271353446_488_496_MB 6/06/13 17:31 Page 494
Algorithmes – algorigrammes
Trois familles.
Ces structures peuvent être employées, selon la nature et la constitution de l'algorithme, isolément, en
combinaisons successives, en combinaisons emboîtées.
C'est chacune des structures qui constituent – Le dernier réseau ouvert doit être fermé le
l'algorithme. premier.
– Le nombre de fermetures doit être égal au
● Bornage
nombre d'ouvertures.
Ce sont les mots délimiteurs explicites et/ou
– Le décalage d'un délimiteur d'entrée par rap-
implicites qui assurent le repérage des bornes
port au précédent s'il y en a un, se fait de la
d'entrée et de sortie de ces réseaux.
gauche vers la droite.
494
978271353446_488_496_MB 6/06/13 17:31 Page 495
● Sous-programme
● Entrée – sortie
SYMBOLES
LOGIQUES
● Convention
NON Symbolique conventionnelle adoptée pour repérer les
deux sorties d'un test.
OUI : sortie vraie.
OUI NON : sortie fausse.
495
496
NELLES :
CONDITION-
STRUCTURES
« PRÉDICATS »
Structures
978271353446_488_496_MB
ALTERNATIVES ITÉRATIVES
Syntaxe Complète Incomplète Répéter tant que ... Répéter jusqu'à... Pour ... de ... à ... répéter
Algorithmes – algorigrammes
6/06/13
Mots clés
et expressions SINON « Condition V » « Condition V » i = i ± Pas
Action 2
Page 496
F V
V
FIN FIN FIN FIN i⭐b
FIN
978271353446_497_506_MB 6/06/13 17:34 Page 497
– à petite vitesse pour usiner et grande vitesse L'opérateur évacue la pièce et le cycle peut recom-
hors usinage ; mencer.
– avec débourrage optionnel.
■ SPÉCIFICATIONS TECHNOLOGIQUES
■ USINAGE À RÉALISER La partie commande sera réalisée avec un séquen-
Il s'agit de percer des trous de diamètres variés ceur pneumatique. L'avance de la tête électro-
débouchants ou borgnes à des profondeurs pneumatique sera contrôlée par un régulateur
EXEMPLE DE variées. hydraulique à garde réglable. La mise en rotation
CAHIER DES et l'arrêt de la broche se feront par une interface
CHARGES ■ ORGANISATION DU POSTE DE TRAVAIL pneumo-électrique qui commande un contacteur
D'UN POSTE ● Mise en position : par trois butées amovibles et bistable. Le pupitre de commande intégré à l'armoi-
DE PERÇAGE réglables. re contenant l'automate du système comportera :
AUTOMATISÉ ● Maintien en position : par un vérin double effet. ● un bouton poussoir « initialisation » (init)
497
978271353446_497_506_MB 6/06/13 17:34 Page 498
a0
a1
a2
a3
POSTE DE
PERÇAGE
AUTOMATISÉ Vs
Vs
a0 a0
a1 a1
a2 a2
{ a3 a3
498
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POSTE DE
PERÇAGE
3 Perçage à petite vitesse
Position intermédiaire
POSTE DE
PERÇAGE
2 Vp+ { et perçage à petite vitesse
assurés par le régulateur
hydraulique
Boucle de recyclage
Boucle de recyclage
AUTOMATISÉ AUTOMATISÉ
a2 . deb
4 Débourrage à grande vitesse
GRAFCET GRAFCET OPÉ-
Position début de perçage RATIONNEL 3 Vp– deb. a3
FONCTIONNEL
5 Deuxième approche à grande CYCLE AVEC Boucle de saut d'étape
VERSION a1
vitesse DÉBOURRAGE
PNEUMATIQUE
OPTIONNEL Approche à grande vitesse
6
Position intermédiaire
a3
Vp+
{ et perçage à petite vitesse
assurés par le régulateur
hydraulique
Pièce desserrée Vs
Outil de description du cahier des charges d'un phique, donc concise, précise, rigoureuse, hié-
système automatique séquentiel. rarchisée et offrant une lecture synoptique facile
Le GRAFCET décrit les comportements attendus à interpréter.
du système automatisé en fonction des informa- Le graphe décrivant le fonctionnement de la par-
tions qu'il reçoit. tie commande d'un système automatisé séquen-
Cet outil est un « Diagramme fonctionnel et tem- tiel est une succession alternée d'étapes et de
porel », c'est-à-dire une représentation gra- transitions reliées par des liaisons orientées.
■ ÉTAPES
auxquelles sont associées des Actions.
STRUCTURES 1 Avance Une étape correspond à une situation dans laquel-
ET DESCRIP-
TEURS le le comportement de tout ou partie de l'automa-
GRAPHIQUES ÉTAPE ACTION(S) associée(s) tisme par rapport à ses entrées et ses sorties
reste invariant. Aucune évolution ne se produit au
niveau de l'automatisme pendant que s'exécutent
une ou plusieurs actions du processus.
Carré repéré numériquement
Une étape est soit active soit inactive et à chaque instant donné la situation du système automatisé
est entièrement définie par l'ensemble des étapes actives.
499
978271353446_497_506_MB 6/06/13 17:34 Page 500
Une transition est soit non franchissable soit fran- La réceptivité est un test de présence d'une (ou
STRUCTURES chissable et obligatoirement franchie. Deux condi- plusieurs) information(s) dont l'état logique « VRAI »
ET DESCRIP- tions fondamentales doivent être remplies pour indique que toutes les actions associées à l'étape
TEURS
qu'une transition soit franchie : elle doit être (ou les étapes) précédente(s) sont arrivées au terme
GRAPHIQUES
(suite) VALIDÉE ET la réceptivité associée doit être VRAIE. de leur exécution.
■ LIAISONS ORIENTÉES
LIAISON ORIENTÉE Elles relient les étapes aux transitions et les transi-
tions aux étapes et indiquent les voies d'évolution
de l'état du diagramme fonctionnel le GRAFCET.
Trait vertical ou horizontal
Le sens général de parcours du graphe est implicitement interprété du haut vers le bas. Des flèches sont
nécessaires sur les liaisons lorsque le sens du parcours est autre.
■ AIGUILLAGES
4
Choix conditionnel entre plusieurs séquences.
● Divergence en « OU » : X Y
aiguillage entre plusieurs branches secondaires. 11 21
● Convergence en « OU » :
chaque branche secondaire revient sur la bran- 14 24
che principale.
Z W
ÉVOLUTION 5
DU GRAFCET
500
978271353446_497_506_MB 6/06/13 17:34 Page 501
R ■ RÉPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE
5 6 7 1 FG 2
Soit R la relation qui existe entre les pièces 1 et
2 à maintenir. Cette relation représente la fonc-
SERRE-JOINT tion « serrage » du serre-joint.
À VIS 3 « R » est réalisée par la chaîne fermée des
actions de contact existantes entre tous les élé-
ments constitutifs du serre-joint et les deux
pièces 1 et 2 appartenant au système.
4
501
978271353446_497_506_MB 6/06/13 17:34 Page 502
Circuit mécanique
FG ■ CIRCUIT MÉCANIQUE
Graphe des relations de contact entre les éléments
R constitutifs du serre-joint qui permettent la relation
SERRE-JOINT 1 2
prescrite « serrage » de deux pièces de bois.
À VIS
(suite) 7 3
6 5 4
R ■ LA RELATION PRESCRITE « R »
« R » encadré. Elle représente la fonction globale du
système.
■ ANALOGIE ■ HOMOGÉNÉITÉ
Le circuit mécanique peut être comparé à la « chaî- Les sommets et les arêtes doivent être de même
ne de cotes » dans la cotation fonctionnelle. R étant nature entre eux.
RÈGLES :
la « condition » du circuit mécanique, les sommets Exemple : le serre-joint à vis
CONDITIONS À ● Sommets : organes mécaniques.
représentant les « maillons » de la chaîne de cotes.
REMPLIR PAR
● Arêtes : actions de contact.
UN CIRCUIT ■ CONTINUITÉ
MÉCANIQUE Un circuit mécanique doit être fermé, les sommets ■ LONGUEUR DU CIRCUIT
sont reliés de façon continue par les arêtes. Un cir- Elle doit être minimale. Éviter les boucles internes.
cuit mécanique ouvert n'a pas de sens.
CHAMPS O.C R P.
D'APPLICATION ■ CIRCUIT ÉCLATÉ R6
R1
Cette variante est tolérée dans la
mesure où plusieurs sommets ont 1 8
même niveau dans le circuit méca-
R5 R2
nique. R4' 6 R3'
3 5
Sens du circuit
R4 7 R3
502
978271353446_497_506_MB 6/06/13 17:34 Page 503
CHAMPS
D'APPLICATION
(suite) 8
1
3
O,C
P
5
CIRCUIT Il est à noter que l'étude d'un mécanisme par le l'intérêt d'établir le schéma normalisé du méca-
MÉCANIQUE
circuit mécanique n'est pas possible si l'on ne nisme qui répond parfaitement aux exigences de
ET SCHÉMATI-
SATION dispose que de la représentation figurative, d'où cet outil d'analyse.
503
978271353446_497_506_MB 6/06/13 17:34 Page 504
Analyse combinatoire
Exemple : Tenonnage Grille de combinaisons :
Bilan des possibilités d'usinage sur une
tenonneuse simple à dérouleurs et arbre de Toupie
toupie. Tou Tou
Tenon
■ PARAMÈTRES 1 2
Ten
– Opérations « tenon » Ten-Tou Ten-Tou
– Opérations « toupie »
3 4
Ten
■ ÉTATS DES PARAMÈTRES Ten-Tou Ten-Tou.
– Marche : « Ten » ou « Tou »
– Arrêt : « Ten » ou « Tou »
504
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1 2 3 4 5
GS
GP
2
APPLICATION
MISE EN
ŒUVRE DES
VITRAGES
505
978271353446_497_506_MB 6/06/13 17:34 Page 506
NOTIONS La notion de coût couvre les charges ou dépenses supportées par un intervenant
FONDAMEN- COÛT économique par suite de la production ou de l'utilisation d'un produit ou de l'en-
TALES semble des deux.
La notion de valeur exprime le jugement porté sur le produit par l'utilisateur sur la
base de ses attentes et de ses motivations ; plus spécialement, grandeur qui croît
VALEUR
lorsque la satisfaction du besoin de l'utilisateur augmente ou que la dépense afférente
au produit diminue.
Remise en cause
Approche par travail de groupe
de l'expression du besoin
506
978271353446_507_516_MB 6/06/13 17:34 Page 507
507
978271353446_507_516_MB 6/06/13 17:34 Page 508
SCHÉMA DE LA DÉMARCHE
1 Recenser 3 Ordonner
Analyse
fonctionnelle
FONCTIONS UTILES PRODUIT
FONCTIONS
Toute fonction autre que la
COMPLÉMENTAIRES
ou les fonctions principales.
OU CONTRAINTES
508
978271353446_507_516_MB 6/06/13 17:34 Page 509
509
978271353446_507_516_MB 6/06/13 17:34 Page 510
● interchangeabilité ;
● propriété industrielle...
20.8.1 DÉFINITIONS
Terminologie Commentaire
Document par lequel le demandeur d'un pro- L'établissement d'un CdCF suppose une enquête
duit exprime son besoin en termes de fonc- permettant de cerner avec précision les besoins des
tions de service et de contraintes. utilisateurs.
Pour chacune d'elles, on définit des critères Le but poursuivi est d'obtenir en réponse la proposi-
CAHIER DES d'appréciation et leurs niveaux. tion du produit le plus apte à rendre le service atten-
CHARGES Chaque niveau comporte une flexibilité. du, dans les conditions prévues, pour le prix ou le
FONCTIONNEL Le CdCF contribue à l'obtention de la qualité coût minimum ; à cet effet, le CdCF n'exprime que
(aptitude d'un produit à satisfaire les besoins des exigences de résultats et, en principe, aucune
des utilisateurs). exigence de moyens.
Un critère d'appréciation qualitative est accompagné
d'une échelle permettant de situer le niveau quantita-
tif du critère d'appréciation.
510
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Elle incombe au concepteur-réalisateur. Cela du produit, qu'il y ait ou non par ailleurs, une
implique que : clause imposant l'analyse de la valeur.
● le champ de recherche soit ouvert au maxi- ● la responsabilité et, par conséquent, la liberté
RÉALISATION mum (technique, technologie, secteur de du choix des solutions à proposer soient
DU PRODUIT
compétence, etc.) ; reconnues et réservées au concepteur-réalisa-
LE PLUS
EFFICIENT ● le CdCF soit complet et précis sur les ser- teur. Certaines contraintes techniques ou lo-
vices attendus et les conditions d'utilisation ; gistiques peuvent imposer des limites à cette
● les termes du CdCF soient, pour le concep- liberté de choix. Il faut qu'alors elles soient
teur-réalisateur, une incitation à l'optimisation clairement exprimées par le demandeur.
Pour que le dialogue ait lieu, il faut que :
● la négociation soit délimitée (indication des exemple, des niveaux différents pour un
exigences fonctionnelles qui sont intangibles même critère d'appréciation ;
et de celles qui pourraient éventuellement être ● le concepteur-réalisateur puisse tirer parti des
DIALOGUE modifiées, par exemple en échange d'une flexibilités qui lui sont indiquées et, éventuelle-
ENTRE LES
variation de prix) ; ment de les faire préciser ou d'en suggérer
PARTENAIRES
● le nombre de contraintes soit réduit à son des amendements, ce qui suppose de sa part
minimum ; une capacité de conception suffisante et un
● des options soient ouvertes, laissant la possi- accès aux possibilités d'estimation concer-
bilité de faire plusieurs propositions sur, par nant la réalisation (faisabilité, coût, délai, etc.).
511
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512
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■ SAISIE DU BESOIN
Analyse Analyse
C'est l'expression par le de- de marché fonctionnelle
mandeur du besoin à satis-
{
faire. Formulation du besoin
Définition
Introduction
■ INDUSTRIALISATION Procédure
Production
PRODUCTION PMAV
Mise en œuvre
MISE EN SERVICE
513
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précédent :
■ CLASSER CES VALEURS DANS
– axe horizontal : catégories dans l'ordre
UN TABLEAU À QUATRE COLONNES
décroissant ;
MÉTHODO- ● Catégorie des défauts « A, B, C, D...» placés dans
– axe vertical : pourcentages relatifs et cumu-
LOGIE un ordre décroissant des valeurs de fréquence. lés de 0 à 100.
● Valeur du nombre de fréquences dans la caté-
● Construire les colonnes du diagramme (gra-
gorie. phique à colonnes).
● Pourcentages relatifs de la catégorie par rap-
● Construire la courbe cumulée dite « ABC » :
port à l'ensemble. empilage des colonnes.
● Pourcentages cumulés : somme des pourcen-
tages relatifs.
choisies.
dimensionnels) soit aux différents stades de la total, le pourcentage de mises au rebut pour
fabrication (voir tableau ci-dessous). chaque opération.
● Calculer, dans l'ordre décroissant du classe-
APPLICATION Nombre
N° d'opération Opération ment des opérations, les pourcentages cumu-
de rebuts
lés.
100 Débit 10
● Tracer le diagramme de Pareto en plaçant en
200 Corroyage 15
300 Sciage 14 abscisses les opérations classées par ordre
400 Mortaisage 16 décroissant de mises au rebut et en ordon-
500 Profilage 1 12 nées les rebuts en pourcentages cumulés.
600 Profilage 2 13
700 Ponçage 11
Total 31
514
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APPLICATION
(suite) Diagramme % cumulée
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
Étape du travail de groupe conduit par un ani- ■ DÉFINIR LES FAMILLES DE CAUSES
mateur Choix du type de familles :
● les 5 M : main-d’œuvre ; méthode ; matériel ;
■ DÉFINIR L'EFFET AVEC PRÉCISION
milieu ; matière.
Il s'agit du « problème cerné » après analyse de
● Familles spécifiques : d'autres familles de
la situation avec l'outil Q.Q.O.Q.C.P. (Qui ?
causes plus pertinentes par rapport au problè-
Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?)
me étudié peuvent être choisies.
■ RÉALISER L'INVENTAIRE
DES CAUSES POSSIBLES
MÉTHODO- Le brainstorming permet ce recensement exhaus-
LOGIE tif des causes.
EFFET
MATÉRIEL MÉTHODE
515
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Diagramme causes-effet
■ AFFECTER LES CAUSES nées que de familles convergeantes sur
DANS UNE FAMILLE l'arête principale ;
Travail de groupe permettant la ventilation des – écrire le nom encadré des familles à l'origi-
causes recensées par brainstorming dans la ne de ces flèches.
famille concernée.
Chaque cause est exprimée par des mots clés. ■ PLACER TOUTES LES CAUSES
DANS LES FAMILLES :
MÉTHODO- ■ CONSTRUIRE LE DIAGRAMME – tracer autant de petites flèches horizontales
LOGIE CAUSES-EFFET que nécessaire, convergeantes sur les flèches
(suite)
● Placer l'effet : secondaires ;
– tracer une flèche horizontale dite arête prin- – écrire sur ces flèches les mots clés des
cipale ; causes ;
– écrire l'effet dans un rectangle à l'extrémité – l'arborescence peut être affinée par d'autres
de la flèche. fléchettes précisant des particularités des
● Placer les familles :
causes.
– tracer autant de flèches secondaires incli-
Le diagramme causes-effet étant construit, il s'agit de repérer les causes principales de l'effet.
EXPLOITATION
Ce repérage relève de l'expertise conduite par des chiffrages, sondages, tests…
CAUSES
MILIEU MAIN-D'ŒUVRE MATIÈRE
Frottement
du copeau
sur la face usinée
Aptitude
Choc au stockage à l'usinage EFFET
ÉTAT DE SURFACE
NON CONFORME
Vibrations dans les guidages
APPLICATION
Flexion
de l'outil
Vibrations du bâti Choix de l'avance
par tour
Géométrie
de l'arête tranchante
D'autres méthodes sont possibles. Par exemple, celle du H3M (Homme, Matériel, Matière, Méthode).
516
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INDEX
A Avivés, 54 à 56
Axes (x, y, z), 355, 357, 358
Abaque de flexion, 65, 70
Abaque des vitesses d’amenage, 348
Abrasifs, 361
B
Acoustique (réglementation), 426 Baguettage, 33
Actigramme, 490, 491, 492 Balancement (d’un escalier), 416
Agencement, 103, 104, 398 Balancement (herse de), 416
Algorigramme, 212, 275, 493 Barbe rallongée, 384
Algorithme, 212, 493 Bardage clin, 100
Algorithmique (structure), 494 Béquilles, 187
Aluminium, 101 Blessures, 37
Analyse combinatoire, 373, 503 Blondel (formule de), 415
Analyse de la valeur, 506, 507 Bois (débit des), 26, 28
Analyse descendante, 212, 488 Bois (domaines d’emploi des), 50-53
Analyse fonctionnelle, 508 Bois (eau dans le), 29
Ancrages métalliques, 136 Bois (emploi des), 50
Angles de coupe caractéristiques (outil), 339 Bois (exploitation des), 26
Anomalies de croissance, 37 Bois (fibres de), 84
Anse de panier, 225 Bois (préservation des), 44
Antériorités (matrice des), 320 Bois du nord, 59
Antériorités économiques, 319 Bon de fabrication, 436, 437
Antériorités géométriques, 318 Bordereau de fabrication, 438, 439
Antériorités technologiques, 318 Boulons, 127
Appuis, 290 Broussin, 37
Arbalétrier, 406 Bruit, 388, 462
Arbre, 7 Bruit aérien, 389
Arbre : caractéristiques, 7 Bruit d’impact, 390
Arbre : classification, 8 Bruit de choc, 426
Arbre : essences, 11, 50-53 Bruit solidien, 390
Arbre : propriétés, 8 Bureau des méthodes, 435
Aspiration traditionnelle, 468
Assemblage, 373
Assemblage d’angle, 377, 384, 385
C
Assemblage de composants, 200 Cadreuse , 289
Assemblage de panneaux, 386 Cadreuse hydraulique, 304
Assemblage de rencontre, 379, 384, 385 Cahier des charges, 497
Assemblage en bois de bout, 374 Cahier des charges fonctionnel, 276, 510
Assemblage en bois de fil, 374 Calage, 109
Assemblage en bois de travers, 374 Calcul des structures, 22, 23
Assemblage modifiés, 384 Calcul d’un solivage, 80, 81
Assemblages métalliques, 136, 144 Calcul d’une panne, 80
Assemblage (préparation d’un poste d’…), 480 Calfeutrement, 117
Assise génératrice, 15 Carré de propreté, 385
Atelier (sécurité en), 468 Carte de contrôle, 330-333
Aubier, 15 Cartouche, 215
Automatismes séquentiels, 497 CdCF (v. Cahier des charges fonctionnel)
517
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INDEX
Chaîne de cote, 253-256 Combles aménagés, 114
Chaleur (flux de), 391 Combles perdus, 114
Chaleur (propagation de la), 391 Combustibilité, 17
Champignons, 39 Commande numérique, 357
Chantier (sécurité sur), 468 Compas d’abattant, 196
Chantier (travaux de), 469 Composant, 488
Chantier de pose, 484 Composants hydrauliques, 304
Chants (finition des), 89 Composants « système 32 », 192
Chants plastique, 197 Composites, 92
Chapeau de gendarme, 224 Composition, 26
Charnières, 173, 175, 178-180 Compression, 19
Charpentes, 402 Condamnation (organes de), 131
Charpentes (types de), 407, 410 Conductibilité, 17
Charpentes assemblées 2 pans, 404 Conduction, 391
Châssis (types de), 449 Conductivité thermique, 391, 392
Chemin critique, 325 Confort acoustique, 387
Chevilles de fixation Confort mobilier, 398
(choix), 155 Conifères, 6
(dimensionnement), 147-149 Connecteurs à dents, 136
(types de), 149, 150 Contrainte, 20
Chevron, 78, 406 Contrat de phase, 280-283
Choix des parquets, 425 Contre-fiche, 406
Choix d’un traitement, 47 Contreplaqué, 62, 64
Choix d’une colle, 478 Contreplaqué à plis, 62
Choix d’une machine, 482 Contreplaqué latté, 62
Cintre surbaissé, 224 Contrôle de la qualité, 329
Circuit mécanique, 253, 254, 294, 501, 502 Convection, 391
Cisaillement, 19 Correction acoustique, 390
Classement des feuillus, 58 Corrective (maintenance), 458
Classement des résineux, 55 Cotation, 238, 239
Classement UPEC, 423 Cotation fonctionnelle, 252
Classes de bois, 54, 55 Cotation tolérancée, 257
Classes de démérite, 333 Cote, 238
Classes de résistance du bois, 24, 25 Cote (chaîne de), 253-256
Classes de risques, 44, 45 Cote appareillage, 284
Cloison, 93 Cote condition, 256
Clous (pointes), 130,165 Cote directe, 285
Codification, 311, 314 Cote machine, 284
Codification décimale universelle, 279 Cote outil, 284
Coefficient « BV », 397 Cote réglage, 285
Coefficient « GV », 397 Cote transférée, 285
Coefficient « K », 394 Cotes de fabrication, 284
Coefficient lambda, 391 Couches annuelles, 15
Cœur, 15 Couleur, 18
Collage, 11, 200 Coupe (plan de), 232, 233
Colles, 202, 204, 478 Coupe d’onglet, 386
Colorations anormales, 39 Courbure du tronc, 37
Combinatoire primaire, 448, 504 Couteau diviseur, 468
Combinatoire de second degré, 448 Couverture, 83
518
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INDEX
Crémones, 134, 135 Dureté, 11
Critères de sécurité, 108 Dysfonctionnement, 460
Croisée à deux vantaux, 429
Croisée isolante, 237, 429, 432
Croquis, 205
E
CTB-H (panneaux de particules), 69 Eau dans le bois, 29
CTB-S (panneaux de particules), 69 Échelles, 219
Cuisines, 400 Écorce, 15
Écritures, 217-219
Élément, 488
D Éléments de cuisine, 317
Datagramme, 490 Éléments de volets, 100
Débit des bois, 26, 28 Empilage, 33
Décomposition d’un ouvrage, 321 Emploi des bois, 50-53
Décor, 93 Entaille de barbe, 385
Défauts, 36, 37 Entrait, 406
Épaisseur des bois, 63
Défonceuse, 288
Épaisseur moyenne du copeau, 347
Défonceuse portative, 294
Épure, 211, 260, 276
Dégauchisseuse, 287
Épure d’un point, 266
Degré d’humidité, 30
Équerres, 138-141, 143
Degré de liberté d’une pièce, 356
Équilibre hygroscopique, 30
Déligneuse, 465
Ergonomie, 398
Démérite (classes de), 333
Ergonomie d’un poste de travail, 475-477
Démystification des machines-outils, 307
Escalier, 411
Densité, 18
Escalier à l’anglaise, 413
Dépannage (maintenance), 458
Escalier à la française, 413
Dérasement, 283
Escalier balancé, 416
Dessin d’ensemble, 206 Esquisse, 206
Dessin de définition, 207 Essences des bois, 50-53
Dessin de fabrication, 282 Essences (spécificités), 11-14
Diagramme causes-effet, 515 Établissement des bois, 259, 260
Diagramme d’activité, 490 Étanchéité, 117
Diagramme de données, 490 Étanchéité des liaisons, 447
Diagramme de Gantt, 326 Étapes, étapes critiques, 325
Diagramme de Pareto, 514 États de surface, 251
Diagramme en arête de poisson, 515 Étriers, 138
Dilatabilité, 17 Étude macroscopique, 15
Dimensions commerciales, 54 Étude microscopique, 16
Documents techniques, 276, 430 Eurocode 5, 22, 23
Domaines d’emploi des bois, 50-53 Exploitation des bois, 26
Dosse, 28 Extraction, 26
Dossier d’étude, 275, 276
Dossier de fabrication, 276, 430, 435
Dossier des méthodes, 275, 276
F
Doublage de murs, 72 Faîtage, 406
Droite (tracé de), 267 Fenêtres, 101
Durabilité, 11, 26, 49 Fentes, 38
Duramen, 15 Ferme simple, 405
519
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INDEX
Fermes traditionnelles, 407 Garniture secondaire, 505
Fermes triangulées, 408 Géométrie descriptive, 211, 266
Fermette, 161 Gestion de production, 311
Ferrage, 168 Giron (ou pas), 412, 414
Ferrures, 190 Glissières pour tiroirs, 199
Feuillards perforés, 142 Gonds, 186, 187
Feuillus, 6, 16, 55 GRAFCET, 213, 498
Fibres, 74 GRAFCET fonctionnel, 499, 501
Fibres de bois, 84 GRAFCET opérationnel, 499, 501
Fiche de débit, 440, 441 Grain, 11, 18
Fiche de distribution de chantier, 446
Fiche d’observation d’une machine-outil, 308
Fiche outil, 350, 351 H
Fiche suiveuse, 442, 443 Habillages en ameublement, 197
Fiche de suivi de chantier, 444, 445 Hachures, 227
Fiches (organes de rotation), 181-185 Hauteur de marche, 415
Fiches « choix », 470-487 Herse de balancement, 416
Fiches machines, 298, 302
Huisseries, 456
Fil, 11
Hygiène et sécurité, 460
Finition (produits de), 367
Hygroscopicité, 17
Finition des parquets, 423
Fixation de charpentes, 136
Fixation des ouvrages, 455 I
Fixation des structures, 157-159
Immobilisation (organes d’), 131
Fixation par clouage, 165-167
Insectes, 38
Fixations, 146
Insectes xylophages, 40
Flambage (flambement), 19
Intervalle de tolérance, 256, 258
Flèche, 21
Isolation, 110-113
Flexion, 19, 21, 65, 70
Isolation (matériaux d’), 110-113
Flexion statique, 21
Flux de chaleur, 391 Isolation acoustique, 75, 389
Fonction globale des machines-outils, 309 Isolation aux bruits de choc, 76, 426
Forêt, 6 Isolation phonique, 75
Formats, 63, 214 Isolation thermique, 391
Formule de Blondel, 415 Isolement normalisé, 389
Formule de Sabine, 390 Isostatisme, 355, 357
Formule de Schlesinger, 348
Fréquence de rotation, 98, 343-345
Fréquence d’un son, 387
J
Frottures, 37 Joints, 117-122
Fruit, 456 Joints en mousse, 122
G L
Gamme d’usinage, 277 Lambris, 99
Gamme de contrôle, 334, 335 Lamellé, 79, 82
Gantt (diagramme de), 326 Lamellé collé (bois, charpentes), 408, 410
Garde-corps, 163, 164, 451 Lames circulaires, 340, 341
Garniture principale, 505 Lames parquet, 99
520
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INDEX
Latté, 62
Lecture de plan, 263
O
Levage (travaux de), 469 Odeur, 18
Liaisons (assemblages), 375 Opération, 279, 324
Liaisons usuelles entre deux solides, 292 Ordonnancement, 323
Organe effecteur, 309
Loi de distance (son), 389
Outil de coupe, 307, 336
Loi de fréquence (son), 389
Ouvrages (fixation des), 455
Loi de l’étanchéité (son), 389
Loi de masse (son), 389
Loupe, 37 P
Lunure, 39 Panne, 78, 406
Panne (calcul d’une), 80
M Panneaux composites, 92
Panneaux contreplaqués, 62
Machine portative, 485 Panneaux de cloison et décor, 93, 96
Machines-outils, 287, 294, 491 Panneaux de fibres, 74
Main d’une paumelle, 169 Panneaux de lamelles (Triply), 82
Panneaux de particules, 68, 69
Maintenance, 458, 471
Panneaux de stratifié, 88
Maintien en position isostatique, 290, 359, 453
Panneaux MDF, 84
Matériaux d’isolation, 110-113
Panneaux mélaminés, 98
Matrice des antériorités, 320 Parasites, 36, 40
MDF (panneaux), 84 Parasites végétaux, 38
Mélaminés, 98 Parement, 259
Menuiserie mixte, 102 Pare-vapeur, 397
Mérule, 39 Pareto (diagramme de), 514
Meubles de rangement, 399 Parquet, 99, 417
Meubles modulaires, 400 Parquets (choix des), 425
Parquets (finition des), 423
Mise au plan, 276
Parquets (lames), 99
Mise en position isostatique, 290, 359, 453
Particules CTB-S et CTB-H, 69, 70
Mobilité dans les menuiseries, 448
Pas (ou giron), 414
Mode de pose, 454 Paumelles, 168, 172, 176-178
Mode de codification, 310 Pentures, 186, 187
Montage d’usinage, 359, 473 Perceuse, 288
Mortaise, 383 Perspective, 208-210
Mortaiseuse, 287, 303, 310 PERT, 320, 323, 325
Moulurière, 289 Phase, 279
Mouvement d’avance (pièce/outil), 343 Phases d’un collage, 201
Murs, 72, 82, 110, 112, 115 Pied de poteaux, 141, 142
Pied de poteaux (fixation), 162
Pitons, 131
N Pivots, 178, 179
Plafonds, 110
Niveau sonore, 387 Plafonds suspendus, 114
Nœuds, 36, 37 Plaies d’élagage, 37
Nomenclature, 220 Plan, 261, 263
Nomenclature par niveaux, 315, 317 Plan de coupe, 232
521
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INDEX
Plan de jauge, 283
Plan ligneux, 8, 16
Q
Plan sur règle, 276 Q.Q.O.Q.C.P, 515
Plancher, 66, 71, 77, 83, 110 Qualité, 329
Plancher flottant, 71 Quartier – Faux quartier, 28
Planches de rives, 100
Planning de phases, 318, 319
Plaques perforées, 137
R
Pliages, 214 Rabattement, 271
Plinthes, 99 Raboteuse, 287, 310
Plots, 54 Raccordements de lignes, 223
Poinçon, 406 Rampes, 451
Rangements, 399
Point, 266
Ravancement, 384-385
Point de rosée, 397
Rayonnement, 391
Pointes (clous), 130, 144
Rayons ligneux, 15
Ponceuse, 289
Réglage des machines-outils, 352-354
Ponts acoustiques, 390
Régulateur hydraulique, 498
Ponts thermiques, 395
Réparation (maintenance), 458
Porte d’entrée, 236 Représentation fonctionnelle, 212
Portes, 105 Représentation schématique, 501
Portes intérieures, 234, 235 Réseau PERT, 320, 325
Pose des huisseries, 456 Résineux, 16, 54-56
Pose des ouvrages, 453, 454 Résistance thermique globale, 393
Pose des parquets, 420 Résistance thermique superficielle, 393
Pose d’assemblage, 480 Rétractibilité, 11, 17
Poste de travail, 327, 328 Réverbération, 390
Poste d’usinage, 486 Revêtements extérieurs, 67, 68
Postformage, 90, 91 Rives, 100
Poutres, 61 Rondelles, 129, 130
Poutres en bois lamellé, 79 Rotation (organes de), 168
Poutres composites, 77 Rotation (dans le plan frontal), 273
Préservation des bois, 44 Ruine d’une cheville, 151, 152
Presse à vis, 205
Prévention (maintenance), 458 S
Prises de pièces, 290
Production (gestion de), 311 Sabine (formule de), 390
Sablière, 160, 406
Produits d’étanchéité, 117
Sabots métalliques, 137
Produits de finition, 367
SADT, 489
Produits verriers, 106
Salle de bain, 401
Profilé, 99
Schéma, 205
Projection, 228, 267
Schémas conventionnels des machines-outils,
Propagation de la chaleur, 391 287
Propriétés chimiques, 26 Schématisation, 291
Propriétés mécaniques, 19, 20 Schlesinger (formule de), 348
Propriétés physiques, 17 Scie à ruban, 299, 300, 466
Protection, 372 Scie circulaire, 287, 465, 467
PVC, 105 Scie radiale, 295, 296, 503
522
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INDEX
Séchage, 11, 29, 31, 32 Tire-fond, 124
Séchage artificiel, 32, 35 Tiroir (glissière pour), 199
Séchage naturel, 31 Toiture, 67, 72, 73, 78, 110, 112
Séchoirs, 35 Tolérance, 245-248
Section longitudinale, 15 Tolérance (intervalle de), 258
Section rabattue, 231 Toupie, 288, 316, 466
Section sortie, 231 Traçage, 262
Section transversale, 15 Tracé de droite, 267
Section de référence, 15 Traction, 19
Sécurité, 108, 460 Train de fraises, 336
Sécurité en atelier, 468 Trait, 221, 222
Sécurité sur chantier, 468 Traits bas et haut, 27
Sécurité sur machine, 465 Trait de niveau, 456
Serrages (de pièces), 290 Trait mètre, 456
Serre-joint dormant, 293 Traitement (choix d’un), 47
Serrures, 131-133 Traitement des bois, 42, 44
Signes d’établissement, 259, 260 Transmission thermique, 394
Solivage (calcul d’un), 80, 81 Travaux de chantier, 469
Solives, 61, 77 Travaux de levage, 469
Sollicitations, 19, 20 Trémie, 211
Sols, 110, 112 Tréteaux 2 pentes, 211, 272-274
Son, 387 Triply (panneaux), 82
Sous-couches acoustiques, 426-428
Sous-phase, 279
Sous-système, 488
U
Spécifications fonctionnelles, 497, 501 U.P.E.C. (classement), 423
Spécifications opérationnelles, 497, 501 Usinage, 11, 336
Spécifications technologiques, 497, 501 Usinage (lois d’), 342
Stabilité, 11 Usinage (préparation d’un), 482
Stratifié, 90
Structure du bois, 15
Structure algorithmique, 494 V
Structure conditionnelle, 496 Verre, 106, 107
Surface (états de), 251 Vis, 123, 145
Surface fonctionnelle, 253 Vis de liaison, 189
Symboles d’usinage, 286 Vitesse d’amenage (avance), 348, 349
Système, 488 Vitesse de coupe, 98, 343-345, 463
Système « 32 », 192-195 Vitrage isolant, 107
Vitrages (mise en œuvre des), 109, 505
T Volets, 100
Vues (projections), 228, 230
Tâches, 324
Taux d’humidité, 34, 35
Tenon, 383
Tenonnage, 504
Tenonneuse, 288, 310
Tenonneuse à dérouleurs, 301
Texture, 18
Thermique (pont), 395
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CEN (Comité européen de normalisation) IGN (Institut national de l’information géo- SYNDICAT NATIONAL DU BOIS
Avenue Marnix, 17 graphique et forestière) LAMELLÉ COLLÉ
1000 BRUXELLES 2, avenue Pasteur 6, avenue de Saint-Mandé
BELGIQUE 94165 SAINT-MANDÉ CEDEX 75012 PARIS
Bois et matériaux
J.-P. BARETTE
associés
C. HAZARD
J. MAYER
ISBN : 978-2-7135-3446-1
ISSN : 0986-4024
www.casteilla.fr